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Poésie

Oeuvres complètes. Edition limitée

Faire d'une "oeuvre petite et fermée comme un poing" (Pierre Michon dixit) quelque chose qui ressemble à un livre : délicate entreprise. Car il faut aussi que le livre ressemble à l'oeuvre et ne tire pas sa forme de vieilles routines. Rimbaud a fait imprimer Une saison en enfer et à peu près rien d'autre. L'invention éditoriale est donc permise. Subdivisions, périodisations, classifications et déclassements ont parfois fait de l'éditeur un biographe déguisé ou un commissaire-priseur. Or, s'il s'est lui-même essayé à des regroupements, Rimbaud n'a jamais fini le travail. L'achever pour lui - distribuer ses oeuvres dans des cases entérinées par l'usage ou imaginées pour l'occasion -, c'est plaquer des catégories posthumes sur une énigme vivante. Sous l'intitulé Ouvres et lettres - mais A la recherche d'une voix aurait été un titre acceptable -, cette édition présente l'oeuvre (en prose et en vers) dans sa continuité (et ses ruptures), selon une chronologie avérée ou conjecturale. De chaque poème on offre, successivement, les différentes versions connues, y compris celles que Rimbaud a insérées dans ses lettres. La typographie varie selon qu'on donne à lire un manuscrit autographe ou une copie, voire une publication non autorisée par l'auteur. Puis viennent les lettres écrites par Rimbaud entre 1870 et 1875 (dont les lettres du "voyant", bien sûr), avec à nouveau, le cas échéant, les poèmes qui y sont inclus et qui peuvent donc être lus, cette fois, dans leur contexte. Tout ce qui suit est hors d'oeuvre. Sous l'intitulé Vie et documents paraît la "Chronologie", qui est habituellement placée en tête des volumes de la Pléiade. On y glisse, à leur date, les lettres écrites par Rimbaud de 1878 ("J'arrive ce matin à Gênes. . ".) à sa mort. On propose en outre un choix de documents ; ils ne dissipent pas le mystère, tout au plus en dessinent-ils les contours. Mais qu'y a-t-il de plus énigmatique chez Rimbaud ? Son silence ? ou bien plutôt sa voix ?

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Ouvrages généraux

La Seconde Guerre Mondiale sous le regard de la presse. De Munich à Nuremberg

A travers les revues et les journaux de l'époque, Pascal Roblin revisite les moments marquants de ce second conflit mondial, depuis les lointains prémices de la guerre jusqu'à l'heure des comptes. L'ouvrage démarre sur les étapes importantes de la montée au pouvoir d'Hitler et de sa conquête de l'Europe dans les années 1920-1930 et s'achève avec les condamnations des responsables nazis au procès de Nuremberg en 1946. La plupart des moments forts de cette guerre, et tout particulièrement des faits marquants en France sont exposés : la "drôle de guerre", la débâcle, l'armistice, l'Occupation, la collaboration, Vichy, le statut des Juifs, les rafles, les francs-maçons, le STO, les Chantiers de la Jeunesse, la Résistance, la Libération et le retour de la République, et divers thèmes comme la SNCF, le sport, la mode, la vie culturelle, etc. Des centaines de personnages, célèbres ou non, se côtoient : acteurs et témoins de cette période, engagés d'un côté ou de l'autre, hommes politiques, militaires, journalistes, artistes, intellectuels qui ont façonné ces années, chacun à leur manière, tels Philippe Pétain, Charles de Gaulle, Pierre Laval, l'amiral Darlan, Jean Moulin, Otto Abetz, Jean Luchaire, Charles Trenet, Jean Prouvost ou Albert Camus... Et toujours sous le regard de la Presse. Pascal Roblin a sélectionné plus de 120 périodiques connus et moins connus, nationaux et régionaux autorisés ou clandestins, pour les grands et les petits, principalement issus des riches collections de l'association Le Centre de la Presse (Le Matin, Gringoire, Paris-Soir, Le Canard enchaîné, L'Action française, Au Pilori, L'Auto, Le Petit Echo de la Mode, Pierrot, Téméraire, Le Figaro, Le Parisien, L'Humanité, Les Lettres françaises, etc.). Cet important travail de recherches permet de remettre sous l'éclairage d'aujourd'hui cette mémoire de papier, tous ces périodiques pour la plupart oubliés, formidables témoins de cette période noire de notre histoire.

10/2021

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Littérature française

Le champ des possibles

Ecrire une lettre à l'univers pour changer le cours de sa vie ? Camille, artiste peintre approchant la cinquantaine, fraîchement divorcée et en panne d'inspiration créative, prend sa plume un matin tant elle a besoin d'une petite étincelle pour rebondir. Elle demande à l'univers de lui donner un nouvel amoureux. Quelques semaines plus tard, elle fait la connaissance d'Adrian, un jeune architecte également divorcé, en quête d'un sens à sa vie après un burn-out. Entre Camille la spirituelle et Adrian le pragmatique, la connexion est instantanée. S'abreuvant l'un de l'autre, ils retrouvent par effet miroir, l'amour de soi dont ils s'étaient déconnectés. Leur rencontre, autant mystique qu'explosive, est un catalyseur qui leur permet d'ouvrir une nouvelle porte sur leur chemin de vie. Ce roman contemporain aux sonorités enchanteresses vous fera rêver, pleurer, espérer, croire aux miracles et en la capacité que nous avons chacun à soigner notre passé et créer notre vie rêvée. Marie-Amélie Chéreau est aujourd'hui artiste-peintre et auteure. Après 20 ans à des postes à hautes responsabilités dans l'industrie du luxe en Europe et en Asie, elle fait un violent burn-out en 2014. Celui-ci la confronte à un passé douloureux et l'oblige à réinventer sa vie. L'écriture et la peinture lui permettent de refaire surface de même que son implication dans les réseaux d'aide aux femmes et plus généralement aux personnes en souffrance émotionnelle. A travers son art, elle a développé le concept de "Transformance" qui repose sur le principe de l'auto-guérison aussi bien physique qu'émotionnelle, grâce en particulier à la plasticité du cerveau. Les thèmes de la spiritualité, de la loi de l'attraction et de la manifestation sont au coeur de ses créations. En 2018, elle publie son premier roman Les Autruches aux Editions L'Harmattan. Le Champ des possibles aux Editions Persée est son deuxième roman.

10/2021

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Ecrits sur l'art

Dante en paysages

C'est à un Dante " pas à pas " que nous invite le poète et essayiste Bernard Chambaz en suivant, dans une sorte de double fascination pour l'Italie de Dante et pour l'oeuvre gravé de l'artiste contemporaine Florence Hinneburg, un " retour aux sources ". C'est à un Dante " pas à pas " que nous invite le poète et essayiste Bernard Chambaz en suivant, dans une sorte de double fascination pour l'Italie de Dante et pour l'oeuvre gravé de l'artiste contemporaine Florence Hinneburg, un " retour aux sources ". Deux prétextes qui lui servent à la fois de motif, de mobile et moteur pour ce texte d'une grande liberté de ton, en prise directe avec une actualité de notre temps et l'intemporalité de l'oeuvre de Dante. Texte libre mais qui ne cède en rien à une érudition assumée, vécue de l'intérieur, en toute subjectivité. Texte tout aussi sensible que savant. En remontant le temps et en revivant à rebours ses propres lectures de Dante, conscient de l'éblouissement que lui procurent les tracés et les hachures des " défets " de Florence Hinneburg, il ouvre un chemin et cherche des passages entre les deux Florence (l'artiste et la ville de Toscane). Cette quête lui donne l'occasion de revisiter ou du moins de revoir mentalement les lieux à travers les indices et les traductions qui ont jalonné la fabrication de la Divine Comédie et de son illustre auteur à travers les siècles. Le " portrait de Dante en paysage " réalisé ainsi à quatre mains par l'écrivain et l'artiste fourmille de détails (Chambaz n'oublie pas de mentionner à plusieurs reprises le célèbre bonnet rouge) s'établit ainsi dans une sorte d'interférences ente le texte et les images que renforcent les citations extraites de la Divine Comédie comme une double invitation à découvrir (pour y mieux recourir) le grand poète florentin, emblème littéraire de l'Italie.

03/2023

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Thrillers

Un monde merveilleux

Un huis-clos à la tension parfaite. Octobre 1973. Dans l'habitacle de la Mercedes 220D intérieur cuir rouge, les dernières nouvelles de la guerre du Kippour rythment les kilomètres depuis des heures. A l'avant du véhicule, Daniel Sabre, géant à la moustache noire impeccablement taillée, masque mal sa nervosité. Parti de Belgique le matin même, il doit arriver à Lyon avant la nuit. Il en va de sa carrière. Ses ordres ? Faire tout ce que son passager, ou plutôt sa passagère, lui demandera. Durée ? Indéterminée. A l'arrière du véhicule, une femme à la chevelure flamboyante et à la tenue impeccable cache mal elle aussi, son impatience. Un attaché case qu'elle ouvre fréquemment, un carnet dans lequel elle écrit tout en ajustant ses lunettes en écaille, une tenue digne d'une gravure de mode : voilà tout le spectacle qu'elle lui offre dans le rétroviseur. Il ne doit pourtant lui poser aucune question. De son côté, elle, ne s'en prive pas. Tout en elle l'énerve. Qu'allait-elle faire à Lyon à une heure aussi indue ? Qui devait-elle rencontrer ? Quelle serait la prochaine étape ou plutôt son prochain caprice ? Quand pourrait-il rentrer chez lui et retrouver sa famille qui ne doit rien savoir ? Pourquoi cette mission est-elle si confidentielle ? Durant les prochaines heures, Daniel ne sait pas à quel point toutes ses certitudes - d'homme, de militaire - vont être ébranlées, ni à quel point ce voyage à travers l'Europe va se confondre peu à peu avec un voyage intérieur dont tous les deux sortiront changés à jamais. Paul Colize est au sommet de son art. Dans un décor seventies taillé au cordeau, il campe un huis- clos à la tension parfaite. Avec son écriture rythmée et infaillible et sa vision aiguisée des travers humains, il parvient à mettre en lumière la capacité de l'homme à travailler sur son passé et sur la puissance de transmission. Une extraordinaire lec ? on d'humanité.

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Littérature francophone

Noir Liban

C'est l'histoire de Maïmouna, de ses cheveux crépus, de son accent cassé, du pétillement ravagé dans sa voix, de ses mains qui tremblent. C'est l'histoire de la falaise que toute femme porte en elle ; tant qu'elle la tient éloignée, sa vie reste assez tranquille, elle se lève chaque matin, parle la langue apprise, vaque à ses activités, fait ce qu'on attend d'elle, elle bouge, elle fonctionne. Mais la falaise est là qui veille, il suffit d'un moment de trouble et nous voilà au bord du gouffre, c'est alors sans retour. Penchés vers ses bords escarpés, face au vide, nous voyons les ténèbres en nous, nous sommes dans l'emprise de cette folie. Nous discernons notre propre fin, découvrons ce qu'est le temps, sa matière cotonneuse, ses fils inextricables qui aveuglent et ligotent, abusent et abandonnent. C'est l'histoire de Maïmouna face à cette falaise. C'est la traversée d'une vie, celle de Maïmouna, née en Afrique et fille du Liban, écartelée de cimetière en récits décousus, à la recherche d'une famille introuvable. C'est un questionnement continu, la quête d'une famille, le lieu des premiers émerveillements, le pôle originel du désenchantement, les loyautés massacrées. Liens, déliaisons, renouement, grillages ; c'est l'histoire de Maïmouna interrogeant cette balle à déflagration que l'on se balance, on la reçoit de mains rassurantes, mains maternelles, voies paternelles, on saisit ce colis, on le perd, le rattrape au vol ; il finit toujours par imploser en nous. C'est l'histoire de la ligne de démarcation de Beyrouth, du cimetière marin de Grand-Bassam, de la rue Makhoul, des escaliers de la maison de Treichville, de la Corniche de la Mer, de Zrariyé, de la Méditerranée et de l'Atlantique, de la lagune Ebrié et du fleuve Litani. C'est l'histoire de lieux emmêlés dans des exils continus, histoire de lisières, d'interfaces remuantes.

06/2023

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Acteurs

Romy. La légende

Un superbe album consacré à une actrice de légende, l'une des plus belles femmes du 7e art ! Des centaines de photos, des souvenirs et des témoignages inédits. Romy Schneider, fille et petite fille de comédiens allemands, est devenue mondialement célèbre à 17 ans en incarnant au cinéma l'impératrice d'Autriche Sissi. Victime de ce succès écrasant (dont elle souffrira sa vie entière), la jeune femme quitte l'Allemagne et sa mère afin de prendre du recul. Elle débarque en France avec un statut de star. Les rencontres s'enchaînent, Alain Delon, Visconti, Clouzot, René Clément, Sautet... Une filmographie éblouissante, marquée par des films majeurs comme : La Piscine, Le Vieux Fusil, Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Les Choses de la vie, Ludwig ou le crépuscule des dieux... et tant d'autres, fait d'elle l'une des actrices les plus populaires du cinéma français. Elle remportera 2 césars de la première actrice, l'un pour L'important c'est d'aimer (Zulawski) en 1976 et l'autre pour Une histoire simple (Sautet) en 1979. Pourtant cette femme en quête de perfection et d'amour ne sera jamais épargnée par la vie. Lors d'une interview au début des années 80, elle déclarait : "A quinze ans je ne savais rien de la vraie vie. Mon éducation s'est faite avec le cinéma, les films que je voyais, et à travers eux je croyais tout savoir... Grande a été ma désillusion. ' Accablée par une destinée tragique, elle est partie un matin de mai 82 épuisée et terriblement triste. Sous la forme d'un abécédaire, Henry-Jean Servat, avec le talent narratif qu'on lui connaît et à l'aide de témoignages inédits (Zulawski, Delon, Bardot...) revient sur le parcours exceptionnel de cette actrice belle et talentueuse. L'iconographie de cet album est en grande partie inédite : photos de cinéma, archives des cinémathèques allemandes, robes et bijoux de grands couturiers... Un superbe hommage pour une immense comédienne.

11/2021

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Science-fiction, heroic fantas

La Bulle

Quand Welling (12 ans) et Moé (6 ans) se réveillent ce matin, ils ne sont plus dans leur orphelinat mais sur une île étrange. Equipée d'installations super high-tech, elle accueille une centaine d'autres enfants qui ne savent pas non plus comment ils sont arrivés là. Rapidement, une voix les informe qu'une guerre nucléaire a ravagé la Terre et qu'ils sont les seuls survivants. Ce qu'ils ont pris pour une île est en réalité un lieu protégé par une bulle géante qui les préserve de l'air irrespirable du dehors : Adenaom. Ils font partie du projet scientifique de Stavanger, un savant visionnaire, fondateur des OPE (les Orphelinats Privés d'Excellence), qui a mis au point ce lieu de survie régi par une puissante IA, afin de sauver la dernière génération d'humains sur Terre. Tout semble prévu, sous contrôle, mais pourtant, Welling n'est pas à l'aise. Elle va devoir veiller sur son petit frère Moé (6 ans), faire connaissance avec les autres orphelins, découvrir l'île et, rapidement, elle va devoir choisir son camp... Faire tout ce que demande l'IA sans réfléchir ou se poser des questions et essayer de comprendre pourquoi et comment ils se sont tous retrouvés ici ? Pourquoi seuls des orphelins ont-ils été sauvés ? Pourquoi obéir à l'Intelligence Artificielle qui, sous prétexte de sécurité, ne laisse aucune liberté, aucun choix possible aux enfants ? A qui se fier ? Kostia, Zinder et les autres sont-ils vraiment des alliés, des amis ? Quel est ce mystérieux code FH4 écrit à la main sur l'un des bâtiments de l'île ? Qu'y a-t-il au-delà de la bulle de protection qui recouvre Adenaom ? Sont-ils réellement les derniers survivants de la planète ? Welling et ses amis vont faire preuve de courage en s'opposant à l'IA afin de découvrir ce que recèle Adenaom.

04/2023

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Histoire internationale

Un itinéraire au Niger. Récit d'un ancien volontaire du progrès

C'est le récit de la riche aventure vécue par un jeune Provençal au seuil de sa vie d'adulte. En débarquant un beau matin du mois d'avril 1972 en costume cravate sur le grand marché de Niamey, il est loin de se douter de la place qu'occupera cette rencontre des populations du sahel au cours de sa vie. Pendant deux ans, ce Volontaire du progrès sera confronté aux réalités des populations rurales du Niger. Il nous fait partager ici ses joies, ses peines et ses doutes. Comme Philippe Blanc, écrit dans la préface Dante Monferrer, délégué général de France Volontaires, nombreuses sont les personnes à avoir réalisé cette expérience singulière qui consiste à partir à la découverte de l'autre et de l'ailleurs pour au final se découvrir soi-même. Avec ses mots, ce récit nous parle de rencontres, d'engagements, de joies, de peines, d'espoirs, d'humilité, d'amitié, de respect et donne à voir la richesse d'un parcours de vie. Ce livre s'inscrit aussi dans une histoire débutée il y a exactement cinquante ans lorsque, le 17 janvier 1964, les treize premiers "Volontaires du progrès" s'envolaient pour le Tchad et la République de Centre Afrique. Dans bon nombre de pays, à la même époque, des milliers de volontaires partaient manifester leur solidarité avec les populations nouvellement indépendantes de ce lointain "tiers monde". Aujourd'hui, les distances se sont raccourcies, les voyages se sont démocratisés et notre planète est devenue un village, mais l'attrait pour l'autre et pour l'ailleurs ne se dément pas. En France, sous des formes multiples, ils sont plusieurs dizaines de milliers à intervenir sur différents terrains. Ce faisant, ils participent de ce vaste mouvement qui, à travers le monde, voit des dizaines de millions de volontaires et de bénévoles agir au plus près des populations déshéritées, des mouvements associatifs, des communautés.

07/2014

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Cuisine

Du potager à la cuisine...du fourneau à l’assiette

Cet ouvrage présente trois innovations dans sa conception et sa réalisation : le couplage du jardinage et de la cuisine, donc la réalisation d’un nouveau concept alliant le légume produit et le légume accommodé. Concrètement, le livre s’ouvre à chaque page sur un seul légume, à gauche au cours de la culture, et à droite au cours de la confection de la recette. Dans chacun des sujets s’offrent des choix multiples grâce à une cinquantaine de fiches détaillées de cultures à suivre au cours des saisons et aussi un cahier de recettes. Le plan de ce livre, très structuré, suit le déroulement des cultures, du début de saison où tout se sème ou se plante jusqu’à la trêve hivernale. Ouvert à la première page, il se tourne feuille à feuille régulièrement au rythme des saisons. En conclusion, ce guide du potager naturel permet à la maîtresse de maison de se créer très professionnellement de la biodiversité, pour son bonheur et celui de sa famille, en étant sûre que sa cuisine sera confectionnée avec ses légumes sains et des plus goûteux. Conçu pour différents publics, aussi bien les débutants qui veulent se lancer dans la réalisation d’un potager que les initiés désireux de parfaire leur passion, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui souhaitent cuisiner leurs productions en conservant leurs saveurs. Il s’adresse aussi aux jardiniers de plus en plus nombreux, individuels ou membres d’associations vertes. L’unité photographique est donnée au potager, aux gestes du jardinier, aux légumes en cours de croissance ou déjà récoltés. Ce livre va permettre à tous de connaître, comme c’était le cas pour tout jardiner d’autrefois, les "Plaisirs des sens" quand il visitait son potager au petit matin et de valoriser ses légumes, tous issus de sa production, par les "Plaisirs des saveurs" quand on se met à table après les avoir cuisinés.

10/2012

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Littérature étrangère

La dot des fiancées

Rabbi Yidel, 'hassid voué à l'observance et à l'étude, consacrerait volontiers ses journées (et ses nuits) à la Loi et aux commentaires, mais voici : ses trois filles ont atteint l'âge du mariage. Rabbi Yidel est pauvre, et sans dot, pas de fiancé... Comment s'en remettre à la Providence, quand mener les filles sous le dais nuptial est un commandement ? Il lui faut quitter son shtetl, la méditation et la dispute savante, pour trouver l'argent nécessaire. Autre version : pour donner à d'autres Juifs, chacun selon ses ressources, la possibilité de participer à l'accomplissement d'un commandement. Et, un beau matin d'hiver, rabbi Yidel, nanti de la sagesse d'une Tradition plusieurs fois millénaire et d'une lettre de recommandation d'un grand tsaddik, s'en va par les routes de Galicie dans une carriole tirée par deux chevaux et conduite par Nouta le cocher. A qui fait-il penser, ce 'hassid qui porte de beaux vêtements empruntés pour la circonstance et abreuve de paroles érudites son jovial cocher ? Au chevalier de la Manche et à son fidèle serviteur : la Torah, le Talmud et les commentaires ont remplacé les romans de chevalerie. Et les moulins à vent ? Les opinions des " réalistes ", cyniques ou hommes des Lumières (on est au début du XIXe siècle), qui s'obstinent à critiquer la Création, l'ordre des choses et les événements qui s'y déroulent, à ne pas louer le Saint béni soit-Il pour la surabondance de bienfaits, ou d'épreuves, qu'Il dispense au monde et à ceux qui l'habitent. De hameau en bourgade, Rabbi Yidel voyage pendant de longs mois, rencontre des gens admirables, des créatures fantastiques, des envoyés du Satan, parle beaucoup, s'entretient de Torah, trouve pour sa fille aînée un fiancé aimant l'étude et la Loi, et voit ses aventures mises en chansons par les ménestrels du temps. Mais l'histoire ne s'arrête pas là...

05/2003

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Pléiades

Oeuvres complètes

Faire d'une "oeuvre petite et fermée comme un poing" (Pierre Michon dixit) quelque chose qui ressemble à un livre : délicate entreprise. Car il faut aussi que le livre ressemble à l'oeuvre et ne tire pas sa forme de vieilles routines. Rimbaud a fait imprimer Une saison en enfer et à peu près rien d'autre. L'invention éditoriale est donc permise. Subdivisions, périodisations, classifications et déclassements ont parfois fait de l'éditeur un biographe déguisé ou un commissaire-priseur. Or, s'il s'est lui-même essayé à des regroupements, Rimbaud n'a jamais fini le travail. L'achever pour lui - distribuer ses oeuvres dans des cases entérinées par l'usage ou imaginées pour l'occasion -, c'est plaquer des catégories posthumes sur une énigme vivante. Sous l'intitulé Ouvres et lettres - mais A la recherche d'une voix aurait été un titre acceptable -, cette édition présente l'oeuvre (en prose et en vers) dans sa continuité (et ses ruptures), selon une chronologie avérée ou conjecturale. De chaque poème on offre, successivement, les différentes versions connues, y compris celles que Rimbaud a insérées dans ses lettres. La typographie varie selon qu'on donne à lire un manuscrit autographe ou une copie, voire une publication non autorisée par l'auteur. Puis viennent les lettres écrites par Rimbaud entre 1870 et 1875 (dont les lettres du "voyant", bien sûr), avec à nouveau, le cas échéant, les poèmes qui y sont inclus et qui peuvent donc être lus, cette fois, dans leur contexte. Tout ce qui suit est hors d'oeuvre. Sous l'intitulé Vie et documents paraît la "Chronologie", qui est habituellement placée en tête des volumes de la Pléiade. On y glisse, à leur date, les lettres écrites par Rimbaud de 1878 ("J'arrive ce matin à Gênes. . ".) à sa mort. On propose en outre un choix de documents ; ils ne dissipent pas le mystère, tout au plus en dessinent-ils les contours. Mais qu'y a-t-il de plus énigmatique chez Rimbaud ? Son silence ? ou bien plutôt sa voix ?

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Religion

Guidés par l'espérance. De la résistance au nazisme aux combats pour la paix

" Il reste peu de pages à tourner au livre de ma vie. Et pourtant ce n'est pas l'âge qui me conduit à rassembler, référés à l'espérance, les écrits dont cet ouvrage est fait. C'est un lent cheminement vers le repos et surtout le saisissement que les dernières années de Renée, ma femme, ont provoqué en moi. A présent que je suis seul, j'éprouve le besoin de dire ce qu'a été tout au long de notre vie l'espérance ou plutôt ce qu'ont été les diverses espérances que nous avons ensemble partagées. Chrétiens peu instruits de l'Ecriture et des travaux des théologiens, nous avions tous les deux conscience de ce que, si nous ne vivions pas une expérience personnelle de libération et de participation à l'expérience de libération de nos frères, croyants et incroyants, nous n'étions que des plaisantins de la foi. De l'éprouvante expérience de la libération des camps de la mort, d'amis particulièrement aimés, au partage de l'espérance des ouvriers et des pauvres et au combat pour la paix et l'avènement d'une culture de l'universel, nous avons cheminé de commencement en commencement, à travers élans et échecs, vers une issue qui nous paraissait possible et souhaitable, en acceptant de nous salir les mains. C'est à la sortie d'une messe de Pentecôte, à Montmélian (Savoie), en 1941, que Renée et moi, nous sommes rencontrés. Oserai-je dire, me référant à l'affirmation de Jésus à ses disciples : " Vous êtes avec moi depuis le commencement " que, pour nous, le commencement, ce fut ce matin de Pentecôte, il y a soixante et un ans, et qu'au cours des derniers mois de la vie de Renée, nous n'avons cessé d'espérer, dans l'attente de cette Vie qui jaillit du Ressuscité comme l'eau d'une source. " Henri Bartoli

03/2003

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Religion

Lourdes dans l'Histoire du Salut

Face au pluralisme religieux, où aller? A Lourdes, Marie y répond; elle est au cœur de la Mission : au fil des Apparitions, où se déroulent fêtes juives et mystères chrétiens, nous sommes renvoyés à l'Histoire du Salut. Rappel du rapport de la Révélation à l'Histoire où, malgré les ruptures, l'Alliance progresse vers Jésus, le Sauveur, en qui " tout est accompli " (Jn 19,30). A Lourdes, Marie intercède pour nous, et les signes de la messianité de Jésus y sont donnés avec puissance: libérations, guérisons, conversions, grâces innombrables... Le Ciel est présent. Marie rappelle ici la Mission de l'Église : guider l'Homme vers l'Amour de Dieu, et, au passage, le libérer de tout ce qui peut l'asservir. L'Église, fidèle à l'Esprit Saint et à sa Mission, est anti-totalitaire. Restée cachée jusqu'à nos jours, la présence de toutes les fêtes juives dans le Message de Lourdes est une découverte providentielle inouïe, d'une portée insoupçonnable, car pour la première fois dans l'Histoire du Salut depuis les Évangiles, une apparition mariale mondialement reconnue par les chrétiens confirme, de manière synthétique, toute l'Histoire du Salut. La source juive, longtemps ignorée, comme le fut la source de Massabielle, se dévoile à son heure, celle du dialogue inter-religieux, initié par le Pape Jean Paul Il à Assise (1986). Dévoilée trop tôt, cette source juive aurait pu être refusée; à l'heure du dialogue, au contraire, nous voyons que ce qui est aujourd'hui révélé l'est dans le Cœur tout habillé de délicatesse de Marie, car l'Amour vrai ne s'impose pas, ne blesse pas: il se propose. " Voulez-vous me faire la grâce... ? " disait Marie à Bernadette. Traduction du texte hébreu de la couverture : " Nous reconnaissons humblement que tu es l'Éternel notre Dieu et le Dieu de nos ancêtres, aujourd'hui et à jamais. (Prières du Matin, Prières journalières à l'usage des Israélites du rite Askenaz (Durlarcher, 1938), p. 56.)

02/2002

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Pédagogie

Je veux faire battre le coeur de l'école

Le cours Alexandre Dumas accueille cette année 108 enfants, de la maternelle à la 3è. L'école est située à Montfermeil, à deux pas de Clichy-sous-Bois et de la cité des Bosquets où avaient débuté en 2005 des émeutes qui avaient embrasé les banlieues. Dix ans plus tard le quartier a changé, et l'école en préfabriqué fait partie de ce vaste chantier. Elle a pour devise : Eduquer, Instruire, Cultiver, Orienter, des mots qui trouvent un écho particulier ici. L'enjeu est considérable : redonner le goût d'apprendre à des élèves déscolarisés ou démotivés, s'adapter à chaque enfant en fonction de son parcours et de son rythme, créer de l'harmonie au sein de classes diverses avec des enfants venant de tous les horizons. Albéric de Serrant nous raconte avec la passion qui l'anime la genèse de cette aventure exceptionnelle, comment cette école est née, qui sont les professeurs qui l'animent avec lui, leurs parcours atypiques, leur vocation, quelles méthodes ont été testées et retenues, quelles règles se sont imposées pour structurer la journée des élèves. Les rituels ont toute leur importance : chaque lundi dans la cour de l'école les objectifs de la semaine sont énoncés par le directeur, chaque matin dans cette même cour les élèves, en uniforme, assistent à la levée du drapeau, chaque midi pour les élèves, après le repas (préparé par les parents), c'est le temps des "services" : vaisselle, coup de balai dans la cour, chaque soir le directeur rend ses "avis" toujours devant l'ensemble des élèves... Le cours Alexandre Dumas fait partie de ces écoles qui changent la vie des élèves, qui fait naître des vocations, des passions, la curiosité. Albéric de Serrant nous raconte son parcours, celui d'un élève confronté à l'échec et aux fautes d'orthographe, celui d'un homme qui devait devenir prêtre et qui est finalement mari et père de cinq enfants, celui d'un directeur qui doute, qui cherche, et qui parvient à dénicher le talent que chaque enfant a en lui.

09/2015

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Policiers

Sherlock Holmes. Tome 2

Au numéro 221 de Baker Street, le docteur Watson, ancien officier de l'armée des Indes, partage un appartement avec Sherlock Holmes. Tantôt celui-ci fume l'opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue, mais on sait qu'un cab va s'arrêter, qu'un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l'appartement va s'ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l'angoisse. Une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à Conan Doyle : la magie du rationnel. Parmi les héros de l'histoire littéraire, Sherlock Holmes a sa place auprès d'Ulysse et de Don Quichotte. Apparemment héros de la raison, Conan Doyle l'enfanta en effet à la fin d'un siècle positiviste où la science semblait s'être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. Sherlock Holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. Alors que Dupin, le détective d'Edgar Poe, raisonne intuitivement en se mettant à la place de l'autre, que Rouletabille, le détective de Gaston Leroux, cherche abstraitement " le bon bout de la raison ", Sherlock Holmes déduit le passé d'un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d'un coupable ou d'une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d'une pendule. Mais Sherlock Holmes n'est pas que robot génial, car Conan Doyle est un romancier. Le mystère initial, l'émotion qu'il inspire, le démenti qu'il semble souvent porter à la raison, l'angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsque, à la fin, la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre.

07/1998

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Montagne

Au bout de la corde, la vie, la mort

Qui ne cherche pas à fuir les platitudes du quotidien, à construire des rêves, des crêtes salvatrices ? La montagne est parfois une de ces réponses. Stefan Cieslar, tout à la fois alpiniste et guide de haute montagne, dans cet ouvrage regroupant neuf nouvelles et un poème, confie au papier, autre mur lisse et pourvu d'arêtes invisibles, sa relation complexe à la montagne.Tout au long de ses récits, cette complexité balaie les stéréotypes liés à cette thématique : accomplissement, ivresse des sommets, maîtrise progressive de la pratique et de ses termes. Faisant un usage sobre et parfaitement intégré du lexique technique, le narrateur ne cesse d'interroger le sens de l'univers, à travers des espaces aussi variés que magiques : Chili, Argentine, Mont-Blanc, Oisans, Calanques, du littoral français aux hauteurs de Sarajevo.L'ascension n'est jamais là pour elle seule : elle convoque personnages, passé et présent sans oublier le monde des vallées. C'est ainsi que la solitude du grimpeur voisine souvent avec amitiés, amour ou simples rencontres le temps d'une course.Le motif obsédant du choix tresse chaque épisode : « Choisir, c'est accepter de mourir ». L'éblouissement à l'arrivée n'occulte jamais le sentiment aigu de fugacité ainsi que les doutes.Soif aussi d'ouvrir de nouvelles voies mais en s'appuyant sur le respect des prédécesseurs, en lui adjoignant l'analyse des possibles, surtout dans les moments critiques : percevoir la bonne prise, poser un bon piton, mais aussi savoir lire la fin de l'amour dans un passage difficile.La « grimpe », telle une plaque photographique, fait office de révélateur. Mais cette « révélation » ne suffit pas, le narrateur se donne nécessité de lire les événements, tout au moins de tracer a posteriori la « voie » de ceux qui ont disparu. Cela sans imposer sa vision mais en l'éclairant par le passé, les témoignages des proches. Ils sont là pour rappeler à l'auteur ses propres dilemmes, la « confluence » au cœur de toute existence

02/2015

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Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

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Actualité et médias

Canal Sarkozy. Le président et la télévision deux ans d'histoires secrètes

Nicolas Sarkozy a-t-il fait licencier Patrick Poivre d'Arvor ? A-t-il installé Laurence Ferrari aux commandes du 20 heures de TF1 et favorisé l'embauche de Patrick Sabatier sur France 2 ? Comment le président a-t-il révolutionné le service public en supprimant la publicité sur France Télévisions et en imposant la nomination de son P-DG en Conseil des ministres ? Pourquoi déteste-t-il autant les Guignols de Canal + ? Communiquant compulsif, le chef de l'Etat vit son mandat comme un feuilleton télé en occupant le terrain. Il connaît parfaitement la télévision. Il en a fait depuis plus de trente ans le socle de sa carrière politique. Résultat, jamais sous la Ve République un président ne s'est autant intéressé au petit écran. Jamais il n'a suscité tant de soupçons. Logiquement, il a fait de la réforme de France Télévisions l'un des chantiers majeurs de son quinquennat. Ami des patrons des groupes privés concurrents du service public, tels Martin Bouygues ou Vincent Bolloré, il est pourtant suspecté de mener une politique audiovisuelle à leur profit. " C'est un vrai passionné, un enfant de la télé ", assurent ses proches. Un directeur des programmes aussi. Car Nicolas Sarkozy, révèle ce livre au terme d'une enquête fouillée, ne se prive pas de donner son avis sur les émissions et les hommes qu'il veut voir à l'antenne. Au point que les animateurs insatisfaits le sollicitent, se pressant discrètement, le samedi matin, à l'Elysée, transformé en bureau des pleurs, pour quémander un coup de pouce, une faveur : PPDA, Daniela Lumbroso, Françoise Laborde, Karl Zéro... Mais il y en a un pour lequel se bat vraiment le chef de l'Etat : David Hallyday, le fils de son ami Johnny, qui lui aussi aimerait avoir son émission sur France Télévisions. Canal Sarkozy, une plongée dans les histoires secrètes de la télévision française.

05/2009

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Littérature française (poches)

Le Roi des Aulnes

Une enfance frustrée de tendresse, une adolescence humiliée, un métier qu'il juge au-dessous de lui-même ont contribué à faire d'Abel Tiffauges l'ennemi de la société et des hommes qui l'incarnent. Mais un épisode de sa vie d'écolier lui a donné la conviction qu'il existe une secrète complicité entre le cours des choses et son destin personnel : parce qu'il devait ce matin-là comparaître devant le conseil de discipline, il a fait des vœux pour que le collège soit détruit par un incendie. Or, tandis que dans les cas ordinaires ce genre de prière demeure sans effet, cette fois l'incendie libérateur a lieu... Deux passions éclairent et réchauffent sa solitude : la détection des symboles dont il devine la présence autour de lui, et le goût de la chair fraîche. Il hante les étals des bouchers, puis il rôde autour des écoles communales. Il y a en lui du mage et de l'ogre, le premier guidant et secourant le second. C'est ainsi qu'une affaire de viol menaçant de l'envoyer au bagne, la mobilisation de 1939 lui vaut un non-lieu : l'école a encore brûlé ! Fait prisonnier en 1940, il est acheminé vers la Prusse-Orientale. Mais alors que ses compagnons sont accablés par cette plaine infinie et désolée, Tiffauges y voit la terre magique qu'il attendait, et il trouve une étrange libération dans sa captivité. Pays des emblèmes héraldiques et paradis de la chasse, la Prusse-Orientale est exaltée de surcroît par la mythologie nazie et par son culte des symboles et du sang. Deux Ogres majeurs règnent déjà sur ses forêts et sur ses marécages : Göring, l'Ogre de Rominten, grand tueur de cerfs et mangeur de venaison, et Hitler, l'Ogre de Rastenburg, qui pétrit sa chair à canon avec les enfants allemands. Tiffauges devine l'Ogre de Kaltenbor, une ancienne forteresse teutonique où sont sélectionnés et dressés les jeunes garçons appelés à devenir la fine fleur du IIIe Reich.

02/2016

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Poésie

La licorne et le repaire. Ou le bleu de la dignite

Ton âme est plus bleue que le ciel, plus bleue que le sourire des océans. Bleue comme le velours-satin de mes nuits, bleue comme la traînée de feu que laisse la licorne dans son sillage. Bleue comme la fleur, que je porte à mon coeur que je rêve de te présenter comme le cadeau que l'on ferait à un roi. Les fées t'ont donné l'horizon au fond des yeux, mon amour te nimbe d'une clarté bleue que tu sembles reconnaître. L'enveloppe qui t'a faite roi est d'un bleu indélébile. C'est bien l'amour qui guide ma main vers toi, te toucher, te caresser, te protéger et te faire oublier quelques instants que tu es roi. Des instants où ta main touche un corps non pour le tuer, mais pour l'aimer, non pour caresser le pommeau d'une épée, mais pour caresser un par un chacun de mes secrets. Mes secrets ont tellement grandi depuis ces années que les anges se sont accordés pour élever une forteresse qui met à l'abri cette passion de tous les loups, de tous les néants. Nous nous sommes retrouvés encore ce matin dans ce coin de l'espace, vierge et bleu qui accueille et ma main et ma forteresse pour toi. Qui nous a guidés dans cet espace ? Bien plus fort que les anges : la quintessence de l'amour : Dieu ? Nous, pauvres créatures humaines à la merci des puissances cosmogoniques, il faudra bien des galops de licorne pour isoler dans un espace secret, tout l'amour que nous nous portons. Nous sommes aux portes de l'éternité, nous nous aimons depuis que le bleu existe. Ces portes sont gardées par une licorne à la fois bleue, à la fois blanche. La mort ne peut en franchir l'accès. C'est l'amour et la vie qui sont les énergies de cet endroit que personne n'a jamais su nommer.

09/2020

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Littérature étrangère

En échec

Les sept nouvelles qui composent ce recueil sont parfaitement indépendantes les unes des autres. Elles sont cependant reliées par un motif commun que Berta Marsé a emprunté à La félicité de Katherine Mansfield : à un moment donné, tous ses personnages se trouvent confrontés à un événement insolite qui va bouleverser leur quotidien et changer le cours de leur vie. Ainsi, dans La tortue, un jeune illustrateur en panne d’inspiration découvre sans le vouloir l’inceste dont est victime une petite fille, qu’il va pour ainsi dire prendre sous sa protection. Dans Origine, c’est une jeune femme qui informe son père qu’elle est enceinte d’un garçon dont on apprend qu’il est son demi-frère, et c’est tout un pan du passé caché du père qui s’effrite. Dans La diva et la coiffeuse, on assiste à la prise de bec aussi pathétique que drôle entre une diva sur le retour, atteinte d’un cancer, et une jeune coiffeuse andalouse émigrée à Barcelone dont elle dédaigne la perruque qu’elle a confectionnée pour sa dernière représentation, et pour laquelle elle a sacrifié sa propre chevelure. La coiffeuse connaîtra alors une des plus belles émotions de sa vie. Dans la nouvelle suivante, Canotage, nous voyons littéralement exploser, en un après-midi, la relation entre un espoir du football espagnol et sa fiancée, alors qu’ils devaient très bientôt se marier. Premier amour est l’histoire d’un jeune garçon condamné à une mort prochaine et qui voudrait connaître l’amour avant de partir : mais attention, nul mélodrame ici, simplement beaucoup d’émotion et de justesse d’analyse. Je t’appellerai tend vers le fantastique, avec humour : un vieillard avait promis à sa fille de l’appeler au téléphone après sa mort. Ce qu’il fait, envoyant du même coup ladite fille à l’hôpital, victime du choc provoqué par cet appel. Dans La moule magique, la fête d’anniversaire d’une enfant de cinq ans tourne au cauchemar.

03/2013

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Sociologie

Le paradigme de la complexité et la sociologie. Possibilité et limites d'une sociologie complexe

On peut aujourd'hui entendre la Sociologie en la présentant comme et par une "science des systèmes complexes", en entendant ici les systèmes sociaux dans leurs irréductibles complexités : les développements contemporains du paradigme de la "pensée complexe" ou de la "complexité générale" permettant de ne plus la restreindre à l'étude de systèmes fermés appréhendables exclusivement par des méthodologies aussi formalisées que possibles, ceci sans pour autant les exclure. L'examen des œuvres de trois sociologues contemporains remarquables par leur aptitude à des navigations transdisciplinaires solidement argumentées, Edgar Morin, Anthony Wilden et Jesus Ibanez, en témoigne : on sait la familiarité de leurs échanges avec bien de physiciens, chimistes, biologistes ou neurologistes tels que H. von Foerster, I. Prigogine, F. Varela, H. Maturana ou H. Atlan, comme avec des chercheurs en sciences humaines tels que G. Bateson. Au sein du cadre paradigmatique général ainsi ouvert, les ressources méthodologiques computationnelles développées progressivement depuis la fondation en 1984 de l'Institut Santa Fe aux Etats-Unis sur les bases du paradigme classique toujours dominant en science, hérité de Descartes, Newton et Galilée, peuvent trouver une sorte de revitalisation épistémologique. On s'est attaché à les explorer en tentant d'identifier les conjonctions épistémologiques autorisant des interprétations légitimables dans le champ des systèmes complexes ouverts tels que les systèmes sociaux. L'examen de bien de méthodes formalisées d'étude de systèmes très divers (automates cellulaires, simulation multi-agents, réseaux neuronaux, Vie Artificielle, Sociétés Artificielles...) développées par des chercheurs tels que M. Gell-Mann, J. Holland, Ch. Langton, S. Wolfram, J. Epstein, R. Axtell ou R. Axelrod, s'avère certes passionnant en soi, mais surtout, il révèle l'opportunité d'intégrer ses apports méthodologiques au sein de la vision du monde épistémique plus ample et englobante de la pensée complexe, pour pouvoir ainsi enrichir une sociologie assumant sa complexité en s'intégrant dans l'étude des systèmes anthropotechniques en permanent renouvellement.

05/2012

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Animaux, nature

Folie de champignons !

Quand les sous-bois tièdes et humides deviennent odorants, le Périgord tout entier bascule dans une drôle de frénésie. Dès le petit matin, jeunes et vieux, riches et pauvres, tous se mettent à parcourir fiévreusement la forêt, en quête de cèpes ou de girolles. Et, pour rien au monde, on ne partagerait ses "? coins ? ". Pratique ancestrale, la cueillette suscite une excitation primitive, sauvage. La pensée divague paisiblement, les jambes ne fatiguent pas, les sens sont en alerte. Eveillés, le corps et l'esprit gambadent à l'unisson. Les ?? affres de la modernité, son stress et ses absurdités, s'effacent miraculeusement devant l'image mentale du ?? champignon. Forme de vie mystérieuse, distincte des animaux et des végétaux, le règne des mycètes dévoile peu à peu les secrets de leur symbiose avec les arbres. Couleurs, formes, textures, odeurs varient à l'infini. Leur étude patiente accroit le mystère plutôt que de l'abolir, à l'image des lichens -? à la fois algues et champignons ? - dont les hiéroglyphes ne cessent de fasciner. L'examen des archives signale la consommation ancienne des meilleures variétés comestibles, de la table paysanne à la gastronomie la plus raffinée. Dans les documents, on devine aussi parfois un usage coupable des vénéneux. Ainsi, bolets, rosés des prés et savoureuses oronges des Césars côtoient parfois dangereusement les amanites phalloïdes. Une petite filière économique se met progressivement en place ?? : ?? vente directe sur marchés contrôlés, conserveries, labels... ? Certains préconisent même une gestion des forêts propice à la production durable de cèpes. Aux côtés de la châtaigne et du foie gras, les champignons constituent désormais une part précieuse de notre identité culinaire. L'imaginaire périgourdin s'en est largement emparé à travers contes occitans, poésies, anciennes fables ou récits d'aujourd'hui... Surgies du tapis de feuilles mortes, les petites têtes nous ramènent joyeusement à la magie des lieux et à la puissance de la vie. Romain Bondonneau

10/2020

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Littérature française

Le dernier kaléidoscope

"André Wurmser naquit peu avant le siècle et, après des études baroques, exerça des métiers désagréables. Gallimard publia son premier roman en 1929. Romancier, nouvelliste, essayiste, Conseils de révision obtint le Grand Prix de la critique et La comédie inhumaine a projeté une lumière que certains disent nouvelle et d'autres trop crue sur les rapports de Balzac, de son oeuvre et de son temps avec l'argent, il écrit, dans le même sens, depuis près de quarante ans, un "billet" quotidien. Ce n'est donc pas sans raison que ses mémoires s'intitulent Fidèlement vôtre et que la plupart des critiques ont parlé de son amour des hommes. C'est justement à propos du Nouveau kaléidoscope qu'André Stil écrivit : "Chaque matin, dans son miroir, il nous voit." Le dernier kaléidoscope, comme les deux précédents recueils, se compose de nouvelles brèves. Elles sont de toutes les couleurs, du riant au sévère, et de tous les temps, de 1910 à l'an 2000. La plus courte a quelques lignes, la plus longue quelques pages. Le dernier kaléidoscope est encadré de deux tout petits romans. Le tueur de l'Yonne a quelque chose du roman policier : plusieurs crimes et, au bas mot, un assassin. Qui ? Lui ? Déjà, une nouvelle de Courrier de la solitude affirmait que "les choses sensuelles sont secrètes et terribles". Mais Le tueur de l'Yonne est surtout une interrogation sur la fragilité des images et l'instabilité de la confiance. La conscience professionnelle a quelque chose d'un roman historique. Le journaliste de province dont est rapportée la longue carrière est banal : c'est sa force. Ses billets quotidiens, débordant de bon sens, de sarcasmes amusants et d'opinions rassurantes, paraissent du début des années trente à la fin des années soixante, avec une courte interruption après juillet 1944. Ainsi nous est-il rappelé ou appris comment ces années ont été ressenties et vécues, sinon par M. Tout-le-monde, du moins par son porte-parole." Bulletin Gallimard n° 313, mars 1982.

03/1982

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Humour

Plantu. 50 ans de dessin

Cet ouvrage, Plantu, 50 ans de dessin, offre une rétrospective unique dans l'atelier de l'artiste. On y reconnaîtra sa manière bien à lui d'attraper ses "bons clients" - Mitterrand en danseur de hip-hop, Sarkozy et sa coupe au rasoir, Hollande en concombre -, tout le bestiaire politique qui a marqué la vie publique depuis un demi-siècle. Le caricaturiste du Monde nous ouvre aussi en grand les portes de ses enfers : ses dessins inédits, ses dessins interdits, censurés ou publiés au milieu des polémiques et des tensions, sur le conflit israélo-palestinien, les guerres des Balkans ou les représentations de Mahomet. Dans ces pages intenses, Jean Plantu se raconte sans détour à Eric Fottorino pour dire ce qui fait penser son crayon. Ce qui l'énerve, ce qui l'indigne. Qu'il aborde ses débuts, ses combats contre l'intolérance et les excès de tous bords, son travail sur le Proche-Orient ou ses engagements au sein de sa fondation Cartooning for Peace, Plantu est toujours le même : entier, sincère, provocateur mais pas trop, à la limite de ce qu'il s'autorise pour pratiquer cet exercice à haut risque qu'il appelle le "dérapage contrôlé". Un mélange de liberté et de responsabilité. A travers quelques thèmes de prédilection qui sont autant de questions graves - comment dessiner après Charlie, comment Internet fait-il de la planche du dessinateur un terrain miné, comment expliquer au public français ou étranger jusqu'où il peut aller sans humilier -, Plantu offre un témoignage rare et exceptionnel sur son art chaque matin recommencé. A l'occasion de l'exposition "Plantu, 50 ans de dessin de presse" organisée par la BnF en mars 2018, ce marathonien du trait livre au passage un enseignement sur sa manière de dessiner, sur les chemins parfois inattendus qu'empruntent sa mine et sa pensée pour susciter le rire, le sourire, l'indignation, le malaise, et toujours la réflexion.

03/2018

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Littérature française

Le serment des femmes aux fantômes de 1967

"...Mais Jacqueline n'est pas la seule veuve à ployer sous le destin funeste, beaucoup de familles sont venues récupérer prestement des corps à la morgue de l'hôpital Ricou, on n'a pas toujours fait de déclaration à la mairie. Trop de formalités officielles entraîneraient un droit de regard, puis une suspicion et enfin une répression des autorités, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme, On se présente, on embarque le corps, on l'enveloppe, on le met en terre sous une croix anonyme... C'est comme une litanie, une danse de la peur et de l'effroi, le frisson d'être arrêté et, qui sait, exécuté par un militaire plus nerveux et plus pervers ayant mal refoulé la perte de l'Algérie française. C'est une extraction des contingents d'Oran, d'Alger et du Sahara qui compose l'essentiel des troupes débarquées de l'aéroport du Raizet depuis le 25 au petit matin..." Voilà un roman dont l'ambition de raconter l'insupportable, en plein 20e siècle et en pleine République gaullienne, était promise à plusieurs embûches : la remise en cause du mythe égalitaire résultant de la loi d'assimilation du 19 mars 1946, la remise à jour de tensions raciales et la remise à plat du discours officiel et lissé déclarant "le calme règne". Patrice Tacita a choisi la traversée de ce "fleuve rempli de caïmans" que décrit Cesaire, avec pour nage un alliage. La disparition d'une ségrégation entre la poésie et le roman, par leur mélange, accouche dans une écriture captivante et enivrante d'un texte majeur dans la littérature de la tragédie de mai 1967. Et puisqu'il s'agit non d'"événements" mais bien d'un massacre, le poète Tacita nous rappelle que seule la fulgurance du mot, constamment assignée au tambour-ka, est garante d'une vie triomphante des nuits rougies.

06/2018

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Policiers

Une trilogie noire. Le meurtre de Suzy Pommier ; Un raskolnikoff ; La toque de Breitschwanz

Le Meurtre de Suzy Pommier. Durant la projection de son nouveau film, la jeune et ravissante vedette de cinéma, la prometteuse Suzy Pommier, s'éclipse. Les spectateurs restent pantois car, à la fin, cette dernière meurt étranglée par son amant dans la baignoire au cours d'une scène d'une rare violence. Dérangeant certes, mais le mauvais jeu de son partenaire demeure encore plus outrageant. On pourrait en rester là sauf que le lendemain matin, on découvre l'actrice, chez elle, étranglée... dans sa baignoire ! Toute l'intrigue, ficelée de main de maître, entreprend de nous conduire rapidement vers le meurtrier. Ce serait sans compter sur un jeune inspecteur Hector Mancelle qui bravant sa hiérarchie, va finir par obtenir, à force d'obstination lucide, les aveux du véritable assassin. Emmanuel Bove possède la subtilité d'entraîner son lecteur en des méandres apparemment indistincts forgeant par la suite un discernement sans appel. Raskolnikoff. Comme une sorte d'hommage à Dostoïevski ouvrant la porte à la dubitativité... La Toque de Breitschwanz Ou autrement dit une voie toute tracée à des personnages oscillant entre pauvreté et richesse tels les protagonistes de ce roman policier signé en 1933 sous le pseudonyme de Pierre Dugast, roman subodorant des accents freudiens question sexualité et papier monnaie, deux obsessions au demeurant quotidiennes et planétairement partagées... Le cadavre d'une femme - disparue et recherchée - enterrée dans le jardin d'un pavillon de banlieue ouvre le bal aux investigations les plus fouillées nous emportant en une valse de découvertes toutes plus incroyables les unes que les autres sauf lorsque l'on connaît l'essence psychologique des ambitieux et celle plus enfouie des amours foudroyées. A travers un Paris bien défini tel le puzzle de la vie, le commissaire Croiserel (serait-ce un nom révélateur ?) s'adonne corps et âme afin de dévoiler les coupables - toujours au 36 quai des Orfèvres - à la manière d'un Hercule Poirot prenant le ton d'un Jules Maigret.

08/2018

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Droit

Que faire après une obligation de quitter le territoire français ou une interdiction d'y revenir ? 3e édition

Voici la troisième édition de cette note pratique. La précédente, parue en janvier 2017, répondait aux transformations des procédures d'éloignement issues de la loi du 7 mars 2016. A peine deux ans après, cette nouvelle édition s'imposait pour tenir compte de la loi du 10 septembre 2018 "pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie" qui, à son tour, modifie considérablement cette législation pour la durcir encore. Ainsi, les critères de délivrance d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et, surtout, ceux qui permettent à l'administration de refuser un délai de départ volontaire sont précisés et durcis. Plusieurs mesures visent à accélérer l'éloignement des personnes déboutées de l'asile alors même qu'elles auraient, en France, un droit au séjour sur un autre motif. L'interdiction de retour sur le territoire français (IRTF), qui accompagne souvent l'OQTF, court désormais à compter de l'exécution de l'OQTF et non plus de sa notification. Si une personne est interpellée plusieurs années après, sans avoir exécuté la mesure d'éloignement, l'IRTF reste exécutoire et peut justifier un placement en rétention et un départ forcé. L'administration peut ajouter à une OQTF avec délai de départ volontaire une obligation de résider dans un lieu qu'elle fixe, pendant toute la durée de ce délai. Une assignation à résidence peut être assortie de l'obligation de ne pas quitter son domicile pendant une plage horaire qui peut atteindre 3 heures par jour, voire 10 heures dans certains cas. Et la durée maximale de séjour en centre de rétention est doublée, passant de 45 jours à 90 jours. Plus généralement, l'empilement de dispositions toujours plus répressives et sophistiquées accroît continuellement la complexité de cette législation et multiplie les chausse-trapes qui jalonnent les procédures et les recours. Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2019.

02/2019

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Développement personnel - Orie

Quand obsession rime avec passion

L'obsession m'a sauvé la vie et a fait de moi une superstar dans le monde des affaires. Que peut-elle faire pour vous ? Avant que je fonde cinq entreprises, que je devienne multimillionnaire, que je possède mon propre avion et que j'écrive des best-sellers, j'étais fauché, sans emploi et toxicomane. J'ai passé les 25 premières années de ma vie à écouter ma famille et mes amis affirmer qu'être dans la moyenne était suffisant, d'être raisonnable, moins exigeant, de faire comme tout le monde et qu'ainsi, avec de la chance, je pourrais peut-être jouir de la version du succès que connaissait la classe moyenne. J'ai donc étouffé les obsessions de mon enfance — devenir un magnat de l'immobilier, vivre dans un manoir, conduire de belles voitures, et posséder mon propre avion. Et ainsi, à force de rester dans la moyenne, je suis devenu un moins que rien. Devant ce constat d'échec, j'ai opté pour l'approche contraire. J'ai dit NON à ceux qui s'opposaient à mes ambitions et OUI à mon obsession brûlante, extravagante, voire animale, et cela a fonctionné au-delà de mes rêves les plus fous. Lorsque nous nous donnons la permission d'être animés par l'obsession, nous ne nous préoccupons plus de la sécurité d'emploi ou des évaluations de rendement. Nous ne nous soucions plus de ce que les autres pensent, incluant notre patron (si nous en avons un) et notre famille. Nous bâtissons notre vie autour de nos plus grandes passions et, tout à coup, le concept d'"équilibre travail-vie" disparaît. Le travail EST alors un jeu. Nous nous levons chaque matin parce que nous le voulons. Nous écrasons la concurrence en promettant davantage, en donnant plus et en impressionnant tout le monde. Soyez animé de l'obsession du succès ou restez dans la moyenne ! A vous de choisir !

10/2018