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Michelle Bouvier-Bron

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Musique, danse

Chantons en famille ! N°5 - CD Joie de vivre, joie d'aimer

CD Chantons en famille n°5. Chantons en famille ! Tout a commencé en 1976, il y a plus de quarante années, dans ma voiture, en revenant d'un week-end de prière où je venais de faire l'expérience de la louange et de la joie de l'Evangile. Un premier chant a jailli de mon coeur et sur mes lèvres : "Le Seigneur Dieu a mis dans mon coeur la joie de vivre, la joie d'aimer" ; d'autres ont suivi et nous les avons chantés avec nos enfants à la prière du soir. En 1989, il y a bientôt 30 ans, avec mon épouse Marie-Françoise, nous avons réalisé notre premier enregistrement avec nos enfants et un couple ami... Les témoignages que nous avons reçus nous ont encouragés à poursuivre... L'aventure continue aujourd'hui avec ce nouveau disque. Nos enfants et, pour la première fois, nos petits enfants chantent accompagnés d'un petit choeur d'enfants de la basilique du Sacré-Coeur de Grenoble. Joie de vivre, joie d'aimer est une invitation à la louange et à la joie que Dieu nous donne, dans notre vie de chaque jour avec nos fragilités (maladie, handicap, vieillesse, solitude...) Ces chants inspirés de la parole de Dieu peuvent être écoutés pour nous aider à louer Dieu, pour nourrir la prière en famille, pour la catéchèse, l'éveil à la foi... 1. Louez le nom du Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'21 2. Marie, Mère de l'Emmanuel... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'06 3. Les saints Anges des cieux... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 3'18 4. Doux Coeur de Jésus... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 1'59 5. Joie de vivre, joie d'aimer... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'36 6. Enfants de Dieu, enfants de la lumière... ... ... ... ... ... ... . . 2'58 7. Souvenez-vous, Vierge Marie... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'38 8. Aimons-nous les uns les autres... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'31 9. Je tourne mon regard vers toi, Jésus... ... ... ... ... ... ... ... . 2'31 10. Entends mon cri, Jésus... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 4' 11. Que la joie du Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 2'18 12. Notre Père... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 2'15 13. Il est bon de vivre ensemble... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'15 14. Je te donne ma vie Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'32 15. L'Amour fait confiance... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'18 16. Près de toi, Marie... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 2'05 Durée du disque : 42'77 Paroles et musique : Michel PENHARD Arrangements musicaux, enregistrement, mixage : Philippe BRUN Enregistrement : Studio Rhapsodie & compagnie Illustration : Yves Guézou A propos de l'auteur : Michel Penhard, retraité depuis 2015, Métier exercé : infirmier, cadre de santé, marié à Marie Françoise, éducatrice spécialisée. Six enfants, 5 petits-enfants, membres de la communauté de l'Emmanuel.

08/2018

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Beaux arts

Après Eden, la collection Walther. Edition bilingue français-anglais

Treizième exposition de la série Privées, Après Eden propose un ensemble de plus de 800 photographies de La Collection Walther. En une vingtaine d’années, Artur Walther, originaire d’Ulm (Allemagne) a réuni l’une des plus importantes collections de photographies au monde, exceptionnelle par sa dimension internationale, et par la qualité et la cohérence de ses séries d’un même artiste. Depuis 2010, La Collection Walther est exposée au public dans deux lieux, à Neu-Ulm et New York. Pour La maison rouge, le commissaire Simon Njami a conçu une exposition-fable autour de l’humain, à partir de thématiques telles que le paysage, le portrait, la ville, l’altérité, en croisant des oeuvres et des pratiques photographiques d’époques, de provenances et de statuts différents, mais toutes liées par leur approche sérielle du médium. Dans l’exposition et le catalogue qui l’accompagne, les pionniers de la photographie conceptuelle allemande (Kart Blossfeldt, August Sander, Bernd et Hilla Becher) dialoguent avec des photographes contemporains d’Europe, des Etats-Unis, mais surtout d’Afrique et d’Asie (parmi lesquels Richard Avedon, Nobuyoshi Araki, Seydou Keïta, Santu Mofokeng, Zanele Muholi, Zhang Huan), ainsi qu’avec des auteurs anonymes d’images ethnographiques, scientifiques ou judiciaires des siècles derniers. This thirteenth exhibition in the privées series presents a selection of more than 800 photographs from The Walther Collection. Over a period of twenty years, Artur Walther (born in Ulm, Germany), has assembled one of the most important collections of photography in the world, remarkable for its international scope, its quality, and its focus on large series by individual artists. Since 2010, The Walther Collection has been on show ta the public in two museum spaces, one in Neu-Ulm and one in New York. For La maison rouge, the curator Simon Njami has conceived on exhibition-cum-fable thot offers a brood view of human subjects, based on themes like landscape, portraiture, the City, and alterity, and combining works and photographic practices from different periods and origins that are all linked by a serial approach the medium. In the exhibition and its catalogue, German conceptual pioneers (Karl Blossfeldt, August Sander, and Bernd and Hilla Becher) are presented in dialogue with contemporary photographers from Europe, the United States and, above all, Africa and Asia (including Richard Avedon, Nobuyoshi Araki, Seydou Keïta, Santu Mofokeng, Zonele Muholi, and Zhang Huan), but also with images whose unidentified authors were working in ethnographic, scientific, or legal contexts.

11/2015

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Histoire de France

Histoire de l'Indochine. La Perle de l'Empire 1624-1954

Enfin rééditée, cette somme de références pour qui se passionne pour l'Extrême-Orient et la colonisation qu'est l'Histoire de l'Indochine est d'abord l'oeuvre d'un homme, Philippe Héduy. Fin érudit, ce travailleur acharné a collecté les sources les plus diverses sur le sujet, depuis les grandes relations des ambassades, des missions et des guerres, jusqu'aux épisodes les plus méconnus et les plus intimes de cette extraordinaire épopée que fut la rencontre singulière - à la fois violente et ardente - de deux civilisations que tout semblait opposer. Sous une plume déliée et non dénuée d'humour, Philippe Héduy nous restitue ici l'enchaînement originel des événements de cette grande aventure partagée pour nous en donner la clef. Il nous ressuscite avec la précision de l'historien et la liberté de ton du narrateur les personnages illustres qui participèrent pendant près de trois siècles de notre roman national au-delà des océans. Du missionnaire Alexandre de Rhodes, l'inventeur du Quoc-Ngu qui posa les bases de la langue annamite moderne, à Mgr Pigneau de Béhaine, diplomate et stratège militaire, l'auteur nous révèle comment l' "alliance de la croix et de l'épée"va se conforter des intérêts du commerce pour fonder ce qui allait devenir " l'Indochine française ". Des promoteurs intéressés de la Compagnie des Indes aux autodidactes équivoques et intrépides - tel Jean Dupuis - qui ouvrent les voies marchandes de la conquête, se joignent au fil des pages des militaires flamboyants et un brin baroudeurs dont Francis Garnier sera le héros incontesté dans sa lutte tragique contre les "Pavillons Noirs". Avec Auguste Pavie et Henri Mouhot, nous revivons les grandes explorations qui engendrèrent cette passion française pour ces horizons envoûtants. Avec Courbet, Lyautey et les "amiraux-gouverneurs" vient le temps des faits d'armes et de l'édification de "la Perle de l'Empire". Mais en contrepoint et tout au long du récit, de l'empereur Gia-Long aux chefs rebelles coupeurs de têtes et à Ho Chi Minh, en passant par l'amiral Decoux qui parlera le premier du "Vietnam", les prémices de la chute de "l'entreprise" Indochine se profilent au rythme de sa construction. Plus encore peut-être que les bataillons du Vietminh, le sabre japonais viendra finalement la mettre à bas. Déroulée comme une grande fresque romanesque, l'Histoire de l'Indochine de Philippe Héduy est indispensable à la bonne compréhension de cette région du monde et des liens qui nous unissent toujours à elle.

10/2015

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Monographies

Peter Doig

Accompanying a major exhibition of new and recent works by Peter Doig at The Courtauld, London, this publication will present an exciting new chapter in the career of one of the most celebrated and important painters working today and will include paintings and works on paper created since the artist's move from Trinidad to London in 2021. Doig (born Edinburgh, 1959) is widely acknowledged as one of the world's leading artists. He secured his early reputation in the 1990s as a highly original figurative painter, producing large-scale, immersive landscape paintings that exist somewhere between actual places and the realms of the imagination. Layered into his paintings is a rich array of inspirations, such as scenes from films, album covers, and the art of the past. His works are often related to the places where he has lived and worked, including the UK, Canada and Trinidad. In 2021, Doig moved back to London where he has set up a new studio. This new studio has become the crucible for developing paintings started in Trinidad and New York and elsewhere, which are being worked up alongside completely fresh paintings, including a new London subject. The works produced for the exhibition at The Courtauld convey this particularly creative experience of transition, as Doig explores a rich variety of places, people, memories and ways of painting that have accompanied him to his new London studio. For Doig, printmaking is an integral part of his artistic life : his prints and his paintings often work in dialogue with one another. The catalogue will also showcase the artist's work as a draughtsman and printmaker by exploring a series of his new and recent drawing and prints, allowing readers to consider the full span of Doig's creative process. Doig has long admired the collection of The Courtauld Gallery. The Impressionist and Post-Impressionist artists who are at its heart have been a touchstone for his own painting and printmaking over the course of his career. His works presented here will reflect his current artistic preoccupations, from remarkable landscapes to monumental figure paintings. Readers will be able to consider Doig's contemporary works in the light of paintings by earlier artists in The Courtauld's collection that are important for him, such as those by Cézanne, Gauguin, Manet, Monet, Pissarro and Van Gogh. The publication will explore how Doig recasts and reinvents traditions and practices of painting to create his own highly distinctive works.

06/2023

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 1

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Biographies

Pierrot Posthume. Tome 2

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

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Revues

Revue du crieur N° 20 : Immunité partout, humanité nulle part !

Qu'est-ce qu'être vivant ? En ces temps de pandémie mondiale et de démagogie électorale, il est urgent de déconfiner nos espaces mentaux. C'est à cet effort que nous invite le romancier Alain Damasio en ouverture du vingtième numéro du Crieur. Etre vivant, écrit-il, c'est se confronter à ce qui n'est pas soi, être traversé par l'altérité. Extirpons-nous de l'obsession immunitaire qui délite les liens, détruit les collectifs et mine notre humanité. Regarder le monde autrement qu'à travers le prisme nationaliste et masculiniste ? Une expérience à laquelle Michel Sardou a échappé, constatent Solène Brun et Claire Cosquer dans un portrait consacré au chanteur, idole des milieux conservateurs depuis des décennies et chantre de la lutte contre la " bien-pensance ". L'écrivain Mario Vargas Llosa, récemment élu à l'Académie française, aura lui aussi été épargné par les tentations progressistes. Le parcours du prix Nobel péruvien, retracé par Ludovic Lamant, est marqué par un soutien sans failles à la droite dure latino-américaine et espagnole. Changer le monde fut en revanche le rêve de Charles Piaget, le syndicaliste de Lip, autour duquel une coalition militante hétéroclite s'agrégea en 1974 dans l'espoir d'en faire un candidat à l'élection présidentielle. Un épisode éphémère raconté par Théo Roumier, qui pose la question du débouché politique des luttes sociales et de la construction d'une alternative anticapitaliste. Voir le monde différemment suppose aussi de sortir de chez soi, de se déplacer. C'est ce que propose Soline Nivet que nous accompagnons dans ses déambulations parisiennes à la découverte des multiples opérations immobilières lancées par Xavier Niel, le fondateur Free. Que révèle l'emprise croissante du géant des télécoms sur nos paysages urbains ? Antoine Pecqueur, pour sa part, s'est rendu à Karthoum, à la rencontre des street artistes en lutte contre la junte militaire au pouvoir au Soudan. Protestations populaires également dans l'ancien " pré carré " français en Afrique où ce qu'on qualifie trop rapidement de " sentiment antifrançais " cache en réalité un mouvement politique qui vient de loin, expliquent Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla : la révolte contre la Françafrique. Au sommaire enfin, Elodie Serna mène une passionnante réflexion sur la contraception au masculin. Face au désintérêt des hommes et aux craintes des femmes, faut-il enterrer une bonne fois pour toutes ces moyens de contraception qui peinent à émerger ? Gageons plutôt que la contraception des hommes pourrait constituer un véritable enjeu des luttes féministes.

03/2022

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Histoire de France

Monsieur Barre

"Raymond Barre ou le plus mal connu des hommes connus." Tel aurait pu, également, être le titre de ce livre. De l'homme qui, pendant près de cinq ans, fut Premier ministre, les Français ne savent presque rien. Ils n'en ont qu'une image partielle? : celle du chef du gouvernement nommé, en août?1976, au plus fort des difficultés économiques et sociales, appelant à l'effort, au retour à la compétitivité, à la défense du franc, à l'adaptation des entreprises et, plus encore, à la transformation des mentalités face au monde dans lequel nous vivons, celui des fulgurantes évolutions. Mais il existe un autre Raymond Barre que l'homme politique. Pudique, discret, secret, Raymond Barre, qui n'est entré que très tard et par hasard en politique il a cinquante-deux ans en 1976 —, a toujours refusé de se livrer. Il n'aime ni les potins, ni les cancans, ni les "échos", ni les petites phrases ni les petites histoires. Aussi Henri Amouroux, auteur de "La grande histoire des Français sous l'occupation", a-t-il voulu écrire ce livre comme il le fallait, en historien qui va aux sources et retrouve l'écolier Raymond Barre, premier de sa classe, à la Réunion? ; l'étudiant, qui, en 1946, suit à Paris les cours de François Perroux et de Raymond Aron? ; l'agrégé, professeur en Tunisie, où il rencontrera celle qui deviendra sa femme? ; l'homme à qui le général de Gaulle demandera d'aller à Bruxelles pour y être vice-président de la commission unique des Communautés européennes avant d'expliquer l'action du ministre du Commerce extérieur, du Premier ministre et du député de Lyon. Historien, Henri Amouroux a également, depuis dix ans, noué des rapports privilégiés de journaliste et d'homme avec Raymond Barre. C'est grâce à ces rapports qu'il peut, le premier, faire prendre conscience au lecteur de la variété et de l'ampleur des connaissances de Raymond Barre. Qu'il s'agisse de peinture, de musique, de cinéma, de philosophie, d'histoire et, bien entendu, d'économie, Raymond Barre est un homme aux goûts éclectiques, aux compétences multiples, à la simplicité totale, dès lors qu'il ne se trouve plus en présence du "microcosme", mais de ces Françaises et de ces Français qui, par leur travail quotidien, font la France. Au-delà de l'homme et de son action, le livre d'Henri Amouroux éclaire vingt ans d'histoire récente. Il nous aide aussi à mieux comprendre le présent et à saisir les enjeux du proche avenir. Nous devons la préface de cet ouvrage à M. Jean-Pierre Raffarin, homme d'Etat français et ancien Premier ministre.

07/2019

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Histoire de France

Chantres maudits de l'Europe nouvelle ! Conférences du Groupe Collaboration

Le Groupe Colla­bo­ration, autorisé en février 1941 et forte­ment soutenu par l'ambassadeur Otto Abetz, continue l'oeu­vre du Comité France-Allemagne d'avant la guerre et tra­vaille en liaison étroite avec l'Institut allemand, émana­tion des ser­vi­ces cultu­rels de l'ambassade. Le président est Alphonse de Château­briant, directeur de l'heb­do­­ma­­daire La Gerbe. Son comité d'honneur com­prend le physi­cien Geor­ges Claude, le cardinal Baudrillard, les écrivains Abel Bon­­nard et Abel Hermant, Fernand de Brinon. Un groupe de jeunes est fondé par Marc Augier (le futur écri­vain Saint-Loup), bientôt rem­­­pla­cé par l'avocat Jacques Schweit­­­zer : Les Jeunes de l'Europe nou­velle (JEN). D'abord limité à la zone occupée, le groupe Colla­bo­ra­tion est autorisé en zone libre dès la fin de 1941 et orga­nise à tra­vers toute la France une soixantaine de sous-comités. L'association veut plus culturelle que politique et se tourne vers la diffusion d'appels en faveur de l'unité du continent euro­­­péen ; Drieu en est le chantre et compte sur le iiie Reich pour réaliser cette unité : "L'Allemagne est en train de se faire euro­péenne, de pren­dre cons­cience de toutes les éten­dues et de tou­tes les limites de l'Europe par une dou­ble expé­rience extérieure et intérieure dont nous ne soup­çonnons pas l'am­pleur. " En dépit de tous ces efforts, l'organisation de Cha­teau­­briant ne tarde pas à entrer en léthargie, la seule activité notable en devient la tenue régu­­lière de conférences en faveur de la politique d'en­tente franco-allemande". Sont réunies dans ce premier volume quatre conférences du Grou­pe Collaboration, données en 1941 à la Maison de la Chi­mie à Paris : "Vers une nouvelle Europe" ; "La Révo­lu­tion technique et ses conséquences" ; "L'avenir de la quali­té française dans la protection européenne" ; "Notre rôle européen" ! Sommaire La Révolution technique et ses conséquences - Jean Maillot, préambule de Jacques Duboin Conférence données le 5 avril 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris Vers une nouvelle Europe - Baron Werner von Rheinbaben Conférence données le 19 avril 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris L'avenir de la qualité française dans la protection européenne - Henri-Marcel Magne, préambule de Jean Weiland Conférence données le 10 mai 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris Notre rôle européen - Jacques de Lesdain Conférence données le 1er juin 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris

08/2014

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Sciences politiques

Paix et guerres au XXIe siècle

« L’âge des guerres s’achèvera-t-il en une orgie de violence ou en un apaisement progressif ? » C’est sur cette interrogation, émise en pleine Guerre froide dans laquelle il voyait la troisième des « guerres en chaîne » du XXe siècle, que Raymond Aron concluait sa magistrale étude sur Paix et guerre entre les nations. Grâce au recul qui est le nôtre, il est possible d’apporter à cette question une autre réponse que celle qu’il avait lui-même proposée, à savoir que « nous savons que nous ne savons pas la réponse à cette interrogation ». En effet, la fin pacifique de la guerre froide à laquelle personne ne s’attendait a corroboré l’espoir d’un « apaisement progressif » et démenti la crainte d’une « orgie de violence ». Depuis la fin de la guerre froide, le système international est caractérisé par une stabilité d’ensemble, la paix prévaut au niveau du système dans son ensemble, c’est-à-dire entre grandes puissances en général, et entre démocraties occidentales en particulier, d’un côté, des guerres limitées, à l’échelle locale ou régionale, et récurrentes de l’autre. Comment comprendre l’absence de risque de guerre majeure, au plan international, entre les grandes puissances ? Pourquoi de nos jours les États européens et nord-américains n’imaginent-ils même pas recourir à la force dans leurs relations mutuelles ? À quels facteurs faut-il attribuer les interventions armées multiples auxquelles ces mêmes pays recourent dans des zones périphériques allant de l’ex- Yougoslavie à la Libye en passant par l’Afghanistan et l’Irak ? Qu’est-ce qui explique que certains conflits armés remontant à plus d’un demi-siècle, du Proche-Orient au sous-continent indien, continuent de connaître des épisodes violents ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre à l’aide d’outils et de concepts empruntés aux théories des relations internationales. La paix qui prévaut de nos jours entre grandes puissances s’explique par la structure unipolaire du système interétatique avec à sa tête les États-Unis. Au sein de cette hiérarchie, les États occidentaux forment une communauté démocratique qui tout à la fois explique la paix régionale dont ils jouissent dans leurs relations réciproques et la face cachée de cette paix que sont les guerres d’interventions menées contre des régimes qualifiés de voyous. Enfin, les inimitiés durables entre Pakistanais et Indiens d’un côté, Israéliens et Palestiniens de l’autre, renvoient au mécanisme du dilemme de sécurité entre des entités se niant mutuellement le droit d’exister Une réflexion à la fois synthétique et dynamique sur l’état de la politique internationale au début du XXIe siècle.

10/2011

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 1, Poèmes de guerre et d'après-guerre

"Il n'est peut-être pas le plus grand, mais l'un des plus grands. Il peut encore défendre son titre de champion du monde, et je ne vois personne, dans la génération actuelle, qui puisse le lui ravir. Il est notre Byron, le héros couvert de gloire, couvert de femmes, couvert d'argent... Nous ne sommes pas les derniers, en France, à l'avoir aimé. Nous avions des raisons pour cela. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, nous avions accueilli un jeune Américain pauvre et déjà père de famille, qui se promenait dans nos rues et le long de notre fleuve, s'arrêtait dans nos bistrots pour y boire notre vin et écrivait dans des cahiers d'écolier des histoires de soldats et de chasseurs. Il allait au Musée du Luxembourg pour apprendre de nos peintres, M. Cézanne et M. Degas, à dire "la chose vraie". A Paris, Hemingway a vécu, aimé, écrit. Il n'a pas oublié sa dette envers notre ville et il lui a élevé un temple dédié au souvenir et au bonheur enfui : Paris est une fête. On trouvera ce texte dans le premier volume des Ouvres complètes de Hemingway. On y trouvera aussi Le Soleil se lève aussi, d'un accent si neuf, si souvent imité depuis, et L'Adieu aux armes qui demeure, comme l'a dit Malraux, le plus beau roman d'amour de la littérature moderne. La qualité des traductions de ces textes, dues à M. E. Coindreau, n'est plus à louer. On trouvera enfin, avec les nouvelles charmantes du cycle de Nick Adams qui nous donnent un portrait de l'auteur à dix-huit ans, quand il chassait et pêchait dans les forêts du Michigan, paradis perdu de son enfance, un texte jusqu'alors inédit en français : Torrents de printemps, amusante satire de certains maîtres que l'écrivain avait admirés et qu'il pastichait : ainsi un jeune homme qui pressent son génie signifie à ceux à qui il doit le plus son désir d'émancipation : c'est Barrès devant Renan, Montherlant devant Barrès, Hemingway devant Sherwood Anderson... Hemingway est le premier écrivain étranger contemporain à figurer dans le Panthéon de la Pléiade. Un jour, il faudra qu'une plaque soit apposée au coin de l'une de ces petites rues de la Montagne Sainte-Geneviève qu'Ernest Hemingway, romancier américain, 1899-1961, a si souvent parcourues. En attendant cet hommage municipal, voici un petit monument fait de papier bible, d'encre, de cuir et de colle, auquel les meilleurs esprits et les meilleurs ouvriers ont collaboré - le plus beau monument qu'un écrivain puisse souhaiter." Michel Mohrt, 1966.

01/1966

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Beaux arts

Donjons & châteaux du Moyen Age dans le Lot

En 1159, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Aquitaine, à la tête de sept cents chevaliers, prend possession du Quercy au nom de son épouse Aliénor. A l'arrière-plan de cette opération militaire d'envergure, la mise en oeuvre d'un grand projet : la liaison commerciale entre l'Atlantique et la Méditerranée, entre La Rochelle et Montpellier, par laquelle transiteraient vins, draps et épices. En impliquant le comte de Barcelone, les vicomtes de Nîmes et de Narbonne, mais en excluant le comte de Toulouse, l'entreprise est de nature à diviser la noblesse méridionale. Par les liens indéfectibles du serment, et en mettant à la disposition de leur suzerain des tours nouvellement édifiées, les chevaliers du Quercy matérialisent alors leur attachement à un clan ou à un autre. Pièce essentielle de l'échiquier politique, la tour devait protéger le roi, ou à défaut, le prince. En quelques décennies, du milieu du XIIe à la fin du XIIIe siècle, on peut estimer que cent cinquante à deux cents tours féodales furent édifiées en Quercy, imprimant dans le paysage les forces en présence et les codes architecturaux d'une nouvelle société féodale. Une centaine d'entre elles existent encore aujourd'hui dans le département du Lot. Bien connues des Lotois, les tours de Cardaillac, Saint-Laurent-les-Tours, Montcuq, et leurs équivalents rupestres appelés "châteaux des Anglais", confèrent au département une image originale que les guides touristiques se plaisent à mettre en valeur. Donjons grêles mais altiers, les tours féodales du Quercy constituent aux XIIe et XIIIe siècles le noyau du château fort du baron et de la résidence rurale du chevalier, tandis que sous les crénelages, la vie économique prend un essor sans précédent, réduit ensuite à néant par la guerre de Cent Ans et la peste. Deux cents de ces châteaux médiévaux, des plus imposants aux plus modestes, sont examinés dans cet ouvrage, fruit d'un travail de recensement et d'une étude scientifique menés depuis 2005 par le Département du Lot et la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de l'Inventaire général du patrimoine culturel. Une équipe de chercheurs, historiens de l'art et archéologues du bâti ont parcouru le Lot à la recherche du moindre indice matériel témoignant des constructions médiévales. L'ouvrage est organisé en deux parties. Des chapitres présentent un regard complet sur l'histoire et l'architecture des châteaux, depuis les premiers établissements du Xe au XIIe siècle jusqu'aux monuments reconstruits à partir du XVe siècle. Une place importante est consacrée à la tour féodale, perçue plus comme un symbole de vassalité qu'un simple édifice de défense. Le catalogue propose une large sélection des principaux châteaux du Moyen Age, chacun bénéficiant d'une notice descriptive, de plans et de photographies.

12/2014

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Histoire ancienne

La grotte du Cavillon. Sous la falaise des Baousse Rousse, Grimaldi, Vintimille, Italie

Cet ouvrage consacré à la grotte du Cavillon présente le bilan des recherches effectuées depuis plus de deux cent trente années sur ce site préhistorique exceptionnel situé au pied de la falaise des Baousse Rousse, à Grimaldi (Vintimille), notamment par Emile Rivière entre 1870 et 1875 et par le Prince Albert 1er de Monaco de 1895 à 1901. La première partie est consacrée à l'étude de la stratigraphie, des faunes quaternaires et des industries lithiques des niveaux du Moustérien et du Paléolithique supérieur. La faune des niveaux moustériens, très abondante a livré des restes d'ours des cavernes, de panthères, de lynx, de hyènes, de mammouths, de rhinocéros, de chevaux, de sangliers, d'aurochs et de cerfs, associés à une riche industrie lithique correspondant à un Moustérien de débitage levallois, riche en racloirs, caractérisé par la présence de pointes moustériennes, de racloirs allongés et d'assez nombreuses lames. Les niveaux du Paléolithique supérieur ont livré des industries aurignaciennes, gravettiennes et épigravettiennes. La deuxième partie est consacrée à l'étude de la sépulture de la "Dame du Cavillon", anciennement nommée "l'Homme de Menton", qui a été inhumée à l'âge de 37 ans dans cette caverne, au Gravettien moyen, il y a environ 24 000 ans. Pour son voyage dans l'au-delà, elle était parée d'une coiffe funéraire ornée de petites coquilles marines et de canines de cerf et d'un jambelet au-dessus de son mollet gauche. Un poinçon en os, taillé dans un métapode de cheval disposé près de sa tête, une pendeloque aménagée elle aussi dans un métapode de cheval et deux chevaux gravés sur les parois de la caverne au-dessus de la sépulture, témoignent d'un rite funéraire complexe en relation avec les plus profondes interrogations de l'esprit humain, parallèlement aux sanctuaires souterrains ornés des cultures du Paléolithique supérieur. La troisième partie est consacrée à l'étude anatomique du squelette de la "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, qui appartenait à la culture du Gravettien moyen. Elle permet de la rapprocher des autres sépultures mises au jour dans les grottes des Baousse Rousse (Barma Grande, Barma du Baousso da Torre, Grotte des Enfants), dans la grotte des Arene Candide à Finale Ligure, et sur les sites de plein air de Predmost, Pavlov et Brno en Europe centrale. La "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, appartenait à un groupe euro-méditerranéen, au crâne gracile et étroit, qui peut être distingué de celui connu dans le sud-ouest de la France (Cro-Magnon) plus robuste et large. Dans la quatrième partie sont réunies les références bibliographiques, outre celles concernant la grotte du Cavillon, toutes celles consacrées à l'ensemble des grottes des Baousse Rousse qui comprennent 810 titres.

08/2016

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Manga guides et revues

Atom N° 16

La capitale japonaise vue par les plus grands mangakas Temple de la pop culture, gigantesque incubateur de nouvelles tendances, capitale culinaire incontournable, ville-phénix en constante mutation... Tokyo demeure cet inaltérable objet de fascination, à la fois pour ses visiteurs du monde entier comme pour ses habitants. En attendant de pouvoir arpenter à nouveau ses rues, ATOM vous propose une visite guidée de la capitale japonaise à travers le regard des grands mangakas qui y vivent, la racontent, la dessinent, l'aiment et parfois la détestent dans ce numéro événement de 244 pages au lieu des 132 habituelles ! Une couverture exclusive et une affiche dessinées par Minetarô Mochizuki Auteur de Dragon Head (Pika), Maiwai (Pika), Tokyo Kaidô et Chiisakobé (Le Lézard noir), Minetarô Mochizuki nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision apaisée et colorée de la ville de Tokyo. Un dessin à retrouver en couverture, bien sûr, mais aussi sur l'affiche Collector au format A3, imprimée sur du papier Fedrigoni 215 g et limitée à 300 exemplaires, disponible uniquement pour cette campagne. Voilà un objet de choix pour les lectrices et lecteurs esthètes que vous êtes ! Toutes les facettes de Tokyo Tokyo à l'ère Edo, Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale, Tokyo de la reconstruction, Tokyo en pleine expansion à l'aube des Jeux olympiques de 1964, Tokyo de la révolte étudiante de 68, Tokyo de la bulle économique des années 80, Tokyo by night, Tokyo des adolescents en quête d'identité et des adultes désenchantés, Tokyo girly, chic, otaku ou pop, Tokyo LGBT, Tokyo futuriste, Tokyo post-apocalyptique... Toutes les facettes de la mégapole japonaise sont abordées au gré d'entretiens-fleuves inédits avec les mangakas et les experts Minetarô Mochizuki, Inio Asano, Santa Inoue, Shôhei Manabe, Tomoko Oshima, Masakazu Ishiguro, Baron Yoshimoto, Sansuke Yamada, Gengoroh Tagame, Tokushige Kawakatsu, ainsi que les curateurs de la prochaine grande exposition consacrée à la ville de Tokyo, Manga Moshimo Tokyo, prévue à l'été 2021. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à Tokyo, intime et artistique. Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur Tokyo et son histoire : Tokyo d'avant-guerre chez Suehiro Maruo, Tokyo chic des années 2000 chez Akiko Higashimura, Tokyo nocturne chez Moyoco Anno, Kazuo Kamimura et George Akiyama... Avec une prépublication inédite de la dernière série de Shôhei Manabe ! Auteur du noirissime Ushijima, l'usurier de l'ombre (Kana), Shôhei Manabe nous a fait l'insigne honneur d'accepter d'être prépublié dans ce numéro événement. Vous retrouverez ainsi en exclusivité le premier chapitre intégralement traduit en français (par Thibaud Desbief) de sa nouvelle série-choc Kujô no Taizai, dans laquelle il raconte les (més)aventures d'un avocat tokyoïte spécialisé dans les affaires explosives.

02/2021

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Sculpteurs

Wang Keping. Edition bilingue français-anglais

Parmi les artistes chinois expatriés en France et aux Etats-Unis dans les années 1980, le sculpteur Wang Keping se distingue par l'invention d'un langage sculptural singulier aujourd'hui internationalement reconnu. Dans cette monographie qui met à l'honneur les oeuvres monumentales de la maturité, l'historienne d'art Virginie Perdrisot-Cassan analyse ce répertoire de signes au sein duquel l'universalité des motifs rencontre une éblouissante variété de formes, infinies variations autour de la féminité, de l'animalité, du couple, du désir, de la souffrance et de la finitude. Née d'un sensuel mariage entre la nature et le style, la générosité du bois et l'autorité de la main, l'oeuvre de Wang Keping incarne la quête de vérité d'un artiste au destin hors norme. Membre-fondateur du premier groupe d'avant-garde chinois, le "mouvement des Etoiles" , exilé politique, Wang Keping fait le choix à son arrivée en France d'emprunter le chemin ténu d'une radicale essentialisation des formes, dans la lignée de maîtres aussi divers que les artistes, cinéastes et écrivains Qi Baishi, Picasso, Matisse, Chaplin, Beckett, Zadkine, Brancusi. Le plasticien et activiste Ai Weiwei lui rend un vibrant hommage, témoignant de son admiration pour l'audace de son aîné au moment de l'exposition dissidente des Etoiles en 1979 et célébrant l'autonomie et l'intégrité de la création de celui que l'on surnomme "Le Maître du Bois" . Among Chinese artists who moved to France or the United States in the 1980s, sculptor Wang Keping stands out for his invention of a unique sculptural language, today recognized internationally. In this monograph, which gives pride of place to his mature monumental works, the art historian Virginie Perdrisot-Cassan analyzes this repertory of signs within which the universality of the motifs meets a dazzling variety of shapes, endless variations touching on femininity, animality, couples, desire, suffering, and finitude. Born of a sensual marriage between nature and style, the generosity of wood and the influence of the hand, Wang Keping's work incarnates the quest for truth of an artist with a destiny beyond the norm. A founding member of the first movement of Chinese avant-garde, "the Stars art group" and a political exile, Wang Keping followed the path of a radical essentialization of shapes upon his arrival in France, in the footsteps of masters as diverse as the artists, filmmakers and writers Qi Baishi, Picasso, Matisse, Chaplin, Beckett, Zadkine, and Brancusi. The artist and activist Ai Weiwei gives him a vibrant tribute, showing his admiration for his elder's audacity at the time of the Stars dissident exhibition in 1979, and celebrating the autonomy and integrity of creations by the man who is known as "The Master of Wood. "

02/2022

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Sciences politiques

Pierre Naville. Biographie d'un révolutionnaire marxiste Tome 1, De la révolution surréaliste à la révolution prolétarienne, 1904-1939

Issu de la haute bourgeoise genevoise et parisienne, Pierre Naville s'engage très tôt dans l'action politique et révolutionnaire. Séduit parle surréalisme, codirecteur avec Benjamin Péret de La Révolution surréaliste, il invite ses nouveaux camarades à se consacrer avant tout à une tâche de démolition du système en place. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d'Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d'origine et se tourne vers le jeune Parti communiste naissant. Prenant en charge avec Marcel Fourrier la revue Clarté d'Henri Barbusse de 1926 à 1928, il en fait un outil d'éducation marxiste et pousse le groupe d'André Breton à venir servir la cause du prolétariat à ses côtés. Mesurant les limites doctrinales du communisme aux prises avec l'arbitraire stalinien, il apporte son soutien indéfectible à Léon Trotsky et devient le dirigeant officiel du mouvement oppositionnel en France de 1929 à 1939. Avec une poignée de militants, il alerte l'opinion sur la montée du nazisme en Allemagne, la réaction fasciste en France, démontre la faiblesse du Front populaire trop peu engagé à défendre les intérêts de la classe ouvrière et multiplie les critiques contre le pouvoir soviétique et son despotisme politique. Refusant de cautionner l'orientation préconisée par L. Trotsky d'un rapprochement avec le PSOP de Marceau Pivert, il est exclu de la IV° Internationale en septembre 1939. Prisonnier de guerre puis libéré en 1941, il s'applique durant l'Occupation à réexaminer sa position idéologique à la lumière d'un marxisme critique et moderniste. Sur le plan culturel, il consacre de nombreux ouvrages au behaviorisme, à la philosophie du baron d'Hol-bach et à l'orientation en milieu scolaire. Après 1945, il concilie recherche scientifique et engagement politique. Fondateur avec Georges Friedmann de la sociologie du travail, il met en lumière les formes d'exploitation qui s'abattent sur les salariés aux prises avec le marché libéral. Acteur reconnu de la Nouvelle gauche, tour à tour dirigeant du MSUD, du PSG, de l'UGS et du PSU, il redouble d'efforts pour rassembler les forces communistes et non communistes. Face à un capitalisme d'Etat hautement bureaucratisé, il se place à l'avant garde d'une pensée socialiste, visant à répondre aux aspirations des travailleurs confrontés à la toute puissance du libéralisme, par l'instauration d'une pratique autogestionnaire ambitieuse. Dans le cadre de son Nouveau Léviathan, il plaide sans relâche pour une transformation du mouvement communiste mettant fin à la dictature du parti unique en Union Soviétique afin de renouer avec un internationalisme respectueux des intérêts du peuple de l'Ouest comme de l'Est.

05/2017

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Romance sexy

L'inconnu de Noël et moi ! Tome 2 : Sensual wedding !

Un coup de foudre à Montréal, un mariage dans la foulée et un contrat avec trois règles ! Première règle : au travail, on fait semblant de se détester et d'être libres Deuxième règle : on s'envoie en l'air dans des lieux insolites, en utilisant notre jeu Troisième règle : à la maison, on s'aime et on se surprend. Et ce contrat démarre à Paris, pour une durée indéterminée, sans aucun retour en arrière possible. L'ennui ? Ils ne connaissent pas ! La routine ? Sûrement pas ! Des complications ? Pour quoi faire ? Extrait : Notre jeu commence. Le top départ : notre nuit de noces. J'ai tellement hâte de la retrouver que mon intimité, en continuelle souffrance pendant toute cette journée en raison de la proximité du corps chaud d'Ely à mes côtés, est sur le point d'exploser. A partir de maintenant, je peux user du corps de ma femme autant que je le désire, et elle du mien, insatiables que nous sommes. - Bonsoir, bureau des objets trouvés, j'écoute ? réponds-je, un brin d'amusement dans ma voix. Je l'entends soupirer avant de me répondre d'une voix aguicheuse qui me fait mourir d'envie. - Vous tombez bien, monsieur, je cherche un barbu, yeux gris hypnotiques, un mètre quatre-vingts, très musclé et bien outillé si vous voyez ce que je veux dire. - Hum, je vois très bien, je vais voir si j'ai ça en stock et je vous reprends tout de suite ! - Ah, un détail ! Je veux la livraison express, car j'en ai absolument besoin dans cinq minutes chrono, glousse-t-elle. - Vous payez cash ? poursuis-je en passant un doigt sur le rebord de mon verre, tandis qu'en pensée, je la dévore déjà. - Oh, mon mari ne m'a pas laissé de liquidités, l'enfoiré, paiement en nature, ça vous irait ? - ça marche, je passe votre commande en priorité. Je raccroche prestement avec un large sourire et termine mon verre, avant de la rejoindre dans la suite que j'ai réservée. Lorsque j'entre dans notre chambre, mes yeux sont absorbés par l'ambiance tamisée, et mes oreilles tendues vers la musique sensuelle qui se joue, lorsque je l'aperçois debout, dos contre le mur vitré qui donne sur la terrasse extérieure. Sa robe de mariée épousant son corps à la perfection encore sur elle. Personne ne peux nous voir de l'extérieur, pourtant, cette idée de risquer d'être aperçus m'excite davantage. - Vous allez me devoir des pénalités, j'ai attendu une minute de trop, me réprimande-t-elle. Je détache ma cravate et la fais valser sur le sol, puis déboutonne ma chemise sans la retirer, tout en m'approchant d'elle.

07/2021

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Athlétisme

Courir pieds nus. Barefoot Ken Bob, le pape de la course pieds nus dévoile ses techniques pour courir plus vite, avec moins de traumatismes, de blessures, et plus de plaisir

" Barefoot Ken Bob est le maître. Bien avant qu'on commence à parler de la course pieds nus, il en perfectionnait l'art... Aujourd'hui, après vingt ans d'enseignement, d'expérimentation, et de "joyeux marathons" (comme il dit), le plus grand spécialiste de la course pieds nus rassemble toutes ses connaissances dans un livre. LE livre qu'on attendait". - CHRISTOPHER MCDOUGALL, auteur de Born to Run "Ken Bob Saxton, pionnier du barefoot running moderne, a aidé un nombre incalculable de personnes à courir pieds nus. Comme on peut s'y attendre, ce livre délicieux, plein d'esprit et de sagesse, est un guide inestimable pour quiconque veut courir sans chaussures, éviter les blessures et expérimenter de super sensations". - DANIEL E. LIEBERMAN, professeur de biologie de l'évolution humaine, université de Harvard APPRENEZ LA COURSE PIEDS NUS AUPRES DU MAITRE ! Courir pieds nus devient hyper tendance. Mais il ne s'agit pas seulement d'enlever ses chaussures. En fait, tout ce que vous avez lu sur la course pieds nus est probablement faux, à moins que vous ne l'ayez appris de Barefoot Ken Bob Saxton. Plus grand spécialiste du barefoot running, il a terminé 79 marathons pieds nus, survécu en 2004 au défi fou d'un marathon par mois, et a fait encore mieux en 2006 en réalisant 16 marathons, dont quatre en 15 jours, tous pieds nus. Barefoot Ken Bob dévoile ses techniques personnelles et détaille les dernières recherches sur le plus vieux sport de l'humanité. Que vous couriez pieds nus occasionnellement ou tout le temps, vous trouverez des méthodes pour améliorer votre forme physique, éviter les blessures, augmenter votre vitesse et vos performances, et prendre plus de plaisir. LE GENOU PLIE : le voilà le secret de la foulée parfaite. Apprenez comment cet ajustement crucial vous permettra de courir plus vite sans jamais vous blesser. VIBRAM ET CHAUSSURES MINIMALISTES : apprendre à courir pieds nus ce n'est pas passer de la chaussure normale à la chaussure minimaliste, puis au pied nu. C'est l'inverse : on devrait apprendre à courir pieds nus avant d'enfi ler des chaussures. COMMENCEZ PAR LA TETE : développer une bonne foulée pieds nus ne commence pas par les pieds. Découvrez comment obtenir une biomécanique corporelle correcte. GEREZ LA TRANSITION : découvrez les étapes à suivre pour passer facilement et sans douleur de la chaussure au pied nu. PLUS VITE : une étude prouve que même si vous pratiquez le " pieds nus " seulement de temps en temps, vous gagnerez en vitesse, vous corrigerez et affi nerez votre foulée pour mieux courir en chaussures. Scott Jurek peut en témoigner. Grâce à ce guide abondamment illustré, vous saurez ce qu'il faut faire et ne pas faire et vous détiendrez toutes les clés pour courir pieds nus aussi longtemps que vous le voudrez.

07/2021

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BD tout public

Invisibles

"INVISIBLES" est une exposition organisée par le collectif CAFE CREED. Elle regroupe trente-cinq affiches pour trente-quatre films que vous ne verrez vraisemblablement jamais. Pourquoi ? Parce que leurs auteurs ont été forcés, à un moment donné, de renoncer à les tourner, ce qui est à déplorer, attendu que certains auraient pu s'avérer de vrais chefs d'oeuvres (Napoléon, de Stanley Kubrick, Confusion, de Jacques Tati, Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock, etc.), et les autres de vraies curiosités (Skaterella, de Jacques Demy, Who killed Bambi ? de Russ Meyer, etc.). Ces affiches sont l'oeuvre de trente-quatre auteurs illustrateurs, tous membres du collectif CAFE CREED, qui ont eu à coeur de rendre hommage à ces films et de rendre par la même l'invisible pour partie visible. Des reproductions de ces affiches seront disponibles à la vente ainsi qu'un catalogue dans lequel sont narrés par le menu les aléas et autres difficultés qui ont condamné ces films à demeurer à jamais inachevés. Catalogue : Les trente-cinq affiches de l'exposition sont regroupées dans un catalogue (format 20x30 cm, 80 pages quadri, dos carré collé, couverture souple avec rabats) où sont narrées par le menu les aléas qui ont conduit à l'abandon des films. Prix public : 13 ? ISBN : 9-782844930538 Liste des 34 auteurs exposés : Anne Simon - Laurent Bourlaud - Lilidoll - Cléo Germain - Alexandre Clérisse - Baron Humide - Patrice Cablat - Natacha Sicaud - Tib-Gordon - Amandine Ciosi - Marine Blandin - Ahuura Supply - Vincent Estienne - Gaëlle Duhazé - Thibault Balahy - Vincent Lozachmeur - Mélanie Allag - Romain Sein - Lucie Albon - Nicolas Gazeau - Clément Baloup - Mathilde Domecq - Antoine Perrot - Valentine & Vittorio Principe - Tony Neveux - Christophe Bataillon - Tandapants - Vallie Desnouël - Angèle V - Lorenzo Chiavini - Benjamin Lecoq - Philippe Lecoq - Benoît Preteseille - Elsa Fanton d'Andon Liste des films inachevés représentés : Vingt mille lieues sous les mers, de Federico Fellini La révolte des machines, de Romain Rolland et Frans Masereel La maison Brûlée, de Georges Bataille Life of Christ, d'Orson Welles Confusion, de Jacques Tati Dune, d'Alejandro Jodorowsky The silent flute, de Roman Polanski Hollywood's retired, de Billy Wilder Le seigneur des anneaux, de John Boorman King Kong vs Frankenstein, de Willis O'Brien The amazing adventures of Kavalier & Clay, de Stephen Daldry Le bec de gaz, de Jean Cocteau The quest, de Jean-Claude Van Damme Il fantasma del Bolchoï, de Dario Argento Ronnie Rocket, de David Lynch Concentrate, d'Andreï Tarkovski Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock Flash Gordon, d'Alain Resnais Le deuxième soufflé (version 64), de Jean-Pierre Melville Red cars, de David Cronenberg The double, de Roman Polanski Who killed Bambi ? de Russ Meyer Porno teo kolossal, de Pier Palo Pasolini Les derniers professionnels, de Fernando Di Leo Pompéi, de Roman Polanski Sois belle et tais-toi, de Fernand Crommelynck Signe parti

01/2012

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Littérature française

Brelan d'as

Caroline LANGOT. Partagée entre besoin de mouvement et longs moments de rêverie, elle a d'abord enseigné l'EPS, tout en écrivant ponctuellement. A l'aube de la cinquantaine, elle a changé son fusil d'épaule, quittant définitivement stades et gymnases, pour consacrer davantage de temps à l'écriture. Elle souhaitait explorer de plus vastes horizons : ceux de l'imaginaire. La fréquentation d'ateliers d'écriture lui a permis d'affiner son style, résolument tourné vers le suspens et le caustique. Elle aime avant tout s'évader et mystifier la réalité en jouant avec les mots. En 2015, certains de ses textes ont été édités dans un recueil collectif "Au bonheur des mots" publié aux éditions du Bord du Lot. Elle s'est également lancée dans la rédaction de polars à suspense. "Son premier roman policier "Le murmure de l'Atlantique" sort au printemps 2017 aux éditions le Croît Vif. John PETERS. D'origine britannique, ancien informaticien et père de trois enfants, John devait attendre la retraite pour assouvir son envie d'écrire. La rencontre avec l'association bordelaise "Talents" lui a permis de découvrir les ateliers d'écriture et d'approfondir sa connaissance de la langue de Molière. Attiré dès sa jeunesse par les nouvelles de Somerset Maugham, il a tout naturellement choisi cette voie pour se lancer, encouragé par son épouse Monique dans son travail patient de relecture. Pour lui, l'écriture d'une nouvelle demande un brin de malice afin de retenir l'attention du lecteur pour, ensuite, le prendre à contre-pied. Ces cinq histoires visent à relever le défi de partager ce clin d'oeil final. Dans l'immédiat, John va retourner en Rhône-Alpes auprès de sa famille et ses amis, continuer à écrire des nouvelles et terminer son roman. Régine PICHOU. Née dans les Landes, elle migre vers Bordeaux en 1977 pour ses études et pour asseoir sa carrière professionnelle, auprès de personnes en difficultés. Puis elle re-migre, cette fois dans le Médoc pour établir les bases de son camp familial. Nourrie très tôt aux aventures du Club des Cinq, de Fantômette, d'Alice, la lecture a toujours été pour elle le moyen de vivre d'autres aventures que la sienne. Alors naturellement, parce que sa vie a eu besoin d'oxygène, l'écriture s'est doucement imposée comme une arme contre la fatalité, comme un outil pour faire naître de drôles d'histoires, des histoires douces, des histoires imaginaires qui tiennent compagnie. L'atelier d'écriture auquel elle participe depuis trois ans lui a permis de se poser devant sa feuille, de prendre le temps de se laisser aller à laisser parler ses mots.

03/2017

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 6, XXe et XXIe siècles, avec 3 CD audio

Ce sixième opus de la collection propose une approche claire et pragmatique des grands événements historiques, des différents mouvements artistiques et des principaux personnages qui ont marqué le XXe siècle et les débuts du XXIe. Pour donner corps à ces intentions, la construction de l'ouvrage s'organise autour de trois grandes périodes clairement structurées : la Belle époque (avant 1914), l'Entre-deux-guerre, et l'après 1945. A l'intérieur de chacune de ces périodes sont abordés le contexte historique global, puis les différents mouvements plastiques ou littéraires et enfin les grands courants musicaux (musique savante, jazz et musique populaire) qui l'ont traversée. Ainsi, dans la mouvance des courants architecturaux ou des arts décoratifs (Art nouveau, Art déco, style "international"...), sont contextualisés les principaux mouvements plastiques : - postimpressionnisme, - symbolisme, - nabisme, - fauvisme, - cubisme, - expressionnisme, - futurisme, - dadaïsme, - surréalisme, - abstraction... Les abondantes illustrations jalonnant les 240 pages apportent l'indispensable complément qui participe à la bonne compréhension de l'extraordinaire foisonnement créatif dans un environnement tout autant marqué par l'explosion des progrès techniques que par les niveaux de barbarie et de cruauté encore jamais atteints par l'Homme au cours de son histoire... Complémentairement à cette présentation, Jean Pierre Caens jette plusieurs ponts (intitulés Correspondances) entre les domaines des arts et de la musique ou encore de la littérature afin de bien situer les différentes productions artistiques dans leur environnement social, économique ou politique. Quelques exemples de ces "mises en correspondances" : Petrouchka (Stravinsky) et Violon et raisin (Picasso)/ 9e symphonie (Malher) et l'oeuvre de Gustave Klimt/ Cinq pièces pour piano(Schoenberg) et l'abstraction (Kandinsky)/ Parade (Erik Satie) et le dadaïsme (Marcel Duchamp)/ 4'33" (John Cage) et le minimalisme "plastique"/ Ornithology (Charlie Parker) et la beat generation (Jack Kerouac)/ Rock around the clock (Bill Haley) et le pop art (Andy Warhol)/ le rap, le slam (hip hop) et les arts de la rue (tag, graff)... Bernard Fort, quant à lui, s'attache à mettre en parallèle des "traductions musicales" qu'il a composées avec des tableaux qui font effectivement l'objet d'une présentation : Jour de lenteur (Yves Tanguy), Architecture du plan (Paul Klee), Cathedral (Jackson Pollock). De plus, une histoire du jazz, assortie d'extraits sonores, jalonne tout le parcours musical. On pourra ainsi découvrir le commentaire et l'écoute : d'un gospel (Swing low sweet chariot), d'un blues (Old dirty blues is back again, création de Ph. Khoury et F. Brun), d'un ragtime (de Scott Joplin : Maple Leaf Rag), d'un New Orleans (par Louis Armstrong : Swing that music), d'un big band (par Duke Ellington : Caravan), d'un "jazz manouche" (par Django Reinhardt : Nuages), d'un rythm'blues (Fly), d'un cool jazz (p

08/2013

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Récits de voyage

Un livre des Pyrénées

La plume acerbe et féroce de Kurt Tucholsky dénonce les différences de classes, la soif de profit des hommes d'affaires, la vermine nationaliste et l'institution militaire. Journaliste, critique littéraire et écrivain satirique, né en 1890 à Berlin, fils d'un fabricant juif, Kurt Tucholsky fut l'un des auteurs les plus demandés et les mieux payés de la République de Weimar. Il publia plus de trois mille articles dans presque cent journaux. Parmi les romans et les recueils de textes et de poèmes parus de son vivant, certains atteignirent une douzaine d'éditions. Jean Bréjoux, introducteur et premier traducteur de l'oeuvre de Tucholsky en France, présente l'auteur comme " l'écrivain et le journaliste le plus brillant, le plus attentif de l'Allemagne de l'entre deux guerres ". Cette attention ne porte pas ici sur le territoire et les moeurs allemands, mais sur la région franco-espagnole des Pyrénées. Le livre s'ouvre sur un souvenir de classe : les cours de géographie et d'histoire du professeur Gierke, au cours desquels Tucholsky rencontre une première fois les Pyrénées : "Les Pyrénées c'était quelque chose comme une bande rousse sur la carte, verte et noire par ailleurs, sur laquelle apparaissaient quelques taches : les montagnes. A droite et à gauche la carte virait au bleu, c'était la mer. Oui, les Pyrénées séparaient l'Espagne de la France. Avec ça, il fallait chaque fois réfléchir un brin avant d'écrire leur nom." Parti explorer la région après s'être muni d'un passeport, l'écrivain relate son séjour. Ce récit s'organise moins comme un journal classique que comme une série de tableaux ou de portraits, dans lesquels sont décrits les événements auxquels assiste ou participe Tucholsky, les rencontres qu'il a pu faire au cours de son voyage. Le livre se présente comme une traversée géographique, sociale et humaine de la région des Pyrénées, et fait entendre ses traditions et ses voix multiples, mais aussi son histoire : du Cirque de Gavarnie, aujourd'hui encore un haut-lieu du tourisme pyrénéen, à la ville de Lourdes, en passant par les villes de Cauterets, la station thermale d'Eaux-bonnes, la Corrida à Bayonne, les Basques de Saint-Jean-Pied-de-Port... Tout est observé et décrit avec une minutie et une justesse rares, qui se ponctuent par ce ce que Jean Bréjoux nomme une "déclaration d'amour à la France". L'écrivain s'adresse littéralement au pays et à cette région des Pyrénées dans lesquels il a été accueilli par des habitants dépassant l'hostilité du bric-à-brac nationaliste. Un accueil et un abri essentiels alors que son pays natal, l'Allemagne, devenait, pour lui et sa pensée, invivable.

06/2020

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Littérature étrangère

Ada ou l'Ardeur. Chronique familiale

Le Château d'Ardis - les Ardeurs et les Arbres d'Ardis -, voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve - car nos souvenirs d'enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu'encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l'une de nos plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron "Démon" Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d'une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n'est rien dans la littérature mondiale, sauf peut-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d'Ardis. Dans cette fabuleuse propriété de campagne de l'oncle de Van, Daniel Veen, grand amateur d'art, un ardent amour d'enfance va naître et se développer en une série de scènes fascinantes entre Van et la jolie Ada, une gamine vraiment exceptionnelle, fille de Marina, l'épouse entichée de théâtre de Daniel. Le fait que leurs relations ne sont pas qu'un dangereux cousinage, mais présentent un aspect défendu par la loi, est suggéré dès les premières pages. Malgré les nombreuses complications de l'intrigue et de la psychologie, le récit va bon train. Avant même que nous ayons le temps de souffler et de contempler tranquillement le nouveau décor au milieu duquel le tapis magique de l'auteur nous a "versés", une autre charmante créature, Lucette Veen, sueur cadette d'Aria, s'emballe pour Van, notre noceur irrésistible. La destinée tragique de Lucette représente un des highlights de ce délicieux livre. Le reste de l'histoire de Van a pour sujet - présenté d'une manière franche et colorée - sa longue aventure amoureuse avec Ada. Leur roman est interrompu par son mariage dans l'Arizona avec un éleveur de bétail dont l'ancêtre fabuleux découvrit l'Amérique du Nord. Le mari meurt, les amants sont réunis. Ils passent leur vieillesse à voyager ensemble et à séjourner dans les nombreuses villas, chacune plus belle que l'autre, que Van a érigées un peu partout dans l'hémisphère occidental. La délicatesse du détail pittoresque n'est pas le moindre des ornements de la présente chronique : une galerie treillissée ; un plafond peint ; un joli jouet échoué parmi les myosotis d'un ruisseau ; des papillons et des orchis papilionacés en marge du roman ; un lointain voile vu d'un perron de marbre ; une daine héraldique qui tourne la tête vers nous dans le parc ancestral ; et bien des choses encore.

12/1991

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Récits de voyage

Un baptême iroquois. Les nouveaux voyages en Amérique septentrionale (1683-1693)

Le récit initiatique d'un jeune aventurier français, le témoignage d'un des premiers explorateurs des immenses territoires la Nouvelle-France, une peinture pleine d'empathie du mode de vie et de la pensée des peuples autochtones (dont il apprend les langues, les coutumes, les ruses et la philosophie), une réflexion philosophique sur l'idée de civilisation, une étude des moeurs politiques de la Colonie, et l'histoire vécue des premiers temps de la rivalité franco-anglaise au Nouveau Monde. En 1683, à l'âge de 17 ans, le Baron de Lahontan embarque pour le Canada. Il y passe dix ans d'une vie libre et aventureuse, entre Québec et la région des Grands Lacs : officier auprès du gouverneur de la Nouvelle France, libertin en butte à l'autorité des jésuites, coureur des bois dans les vastes territoires de l'Amérique du Nord, il met en lumière le rôle du commerce des fourrures dans la guerre franco-anglaise, palabre avec les indiens dont il apprend les langues, les coutumes, les ruses et la philosophie. Composé de lettres adressées à un lecteur inconnu, les Nouveaux voyages en Amérique déploient la verve d'un authentique libertin, l'esprit libre d'un homme curieux des moeurs et de la culture des peuples autochtones, la franchise politique d'un gentilhomme ruiné en rupture avec la cour du Roi Soleil. Si l'ironie de son style, l'humanité de son regard et l'audace de ses observations annoncent la philosophie des Lumières, elles condamneront surtout son auteur à l'exil, et son oeuvre à l'oubli et au mépris des partisans d'une histoire édifiante. C'est pour rendre justice à cet écrivain de l'exil que le passager clandestin réédite les Nouveaux voyages en Amérique dans leur version originale de 1702. "Chez Lahontan, le "Sauvage de l'Amérique" constitue une figure phare, un être idéalisé porteur d'espoir. Cette originalité, l'oeuvre de Lahontan la puise à trois sources : l'expérience et les connaissances acquises par le voyageur au fil de ses aventures dans la colonie française et les forêts nord-américaines ; le sort infortuné qu'il a connu après son séjour en Nouvelle-France, et, finalement, sa critique philosophique de la religion catholique, des institutions politiques françaises et du mode de vie occidental. Figure emblématique, le Sauvage de Lahontan incarne le Nouveau-Monde, une terre de Canaan où l'écrivain aigri et apatride souhaiterait trouver l'asile et "le plaisir de vivre en repos chez des peuples moins sauvages que nous, en ce qu'ils ne sont pas réduits à la fatale nécessité de plier le genou devant certains demi-dieux que nous adorons sous le beau nom de ministres d'Etat"". Maxime Gohier

05/2015

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Littérature érotique et sentim

Hate me! That's the game! - Tome 1. Coup de foudre

En rencontrant son idole, elle tombe sous le charme de l'homme derrière la musique... Aileen n'en revient tout simplement pas : après avoir répondu à une annonce sous l'emprise d'une bière bon marché, elle va enfin réaliser son rêve... Rencontrer Evan, chanteur de Black Devils ! En bonne fan, elle est folle amoureuse de lui. Toutefois, arrivera-t-elle à charmer le jeune homme qui, en plus d'être beau, sexy et ténébreux, s'avère être fiancé ? Bien que les chances soient minces, Aileen est prête à tout ! Son secret : une bonne dose de provocation, un soupçon de folie, le tout saupoudré de rock'n roll ! Plongez-vous dans cette nouvelle romance aux accents torrides, sensuels, mais surtout rock'n roll ! EXTRAIT - Reprenons tout à zéro. Là, où tout a commencé. Que veut-il dire par "? reprenons tout à zéro ? "? ? Je déglutis lentement. Son regard devient inflammable et sans que je lui donne une réponse, il attrape ma main. Dans une marche rapide, il m'embarque dans... la salle de bains ? ! Il me fait reculer contre la paroi de la douche, puis penche sa tête pour m'embrasser. Son baiser m'enivre de nouveau dans mon océan rose. Quand sa langue va à la rencontre de la mienne, je me sens étourdie. Il est beaucoup plus long et intense que la première fois. Mon Dieu ? ! Je frissonne. - C'est mieux comme ça, dit-il d'une voix sensuelle. Lentement, ses lèvres glissent à mon cou et il hume mon odeur. Il joue avec le bas de mon tee-shirt (ou plutôt le sien qu'il m'a prêté). Il marmonne des mots que je ne comprends pas parce que ses baisers m'électrisent. - Cette odeur ? ! Bon sang ? ! Ca me rend fou ? ! En sortant de la salle de bains, il fait basculer mon corps contre le lit. Il se retrouve allongé sur moi. L'adrénaline coule à flots dans mes veines. Sa langue se fait taquine, ses mains sont audacieuses quand elles s'aventurent sous mon tee-shirt. Je tremble et lorsqu'il met fin à notre baiser, j'accroche mon regard au sien. Je vois des étoiles. - Tant pis pour la promesse que je m'étais faite... Je veux voyager avec toi. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "De l'humour, de l'amour ainsi que des rebondissements qui m'ont fait passer un bon moment de lecture ! " - Justinehfy sur Booknode "Une auteure dont la plume est très rafraîchissante et un rythme addictif". - NosBFF sur Goodreads A PROPOS DE L'AUTEUR Mère de trois enfants, Emilia Adams est une grande fan du groupe The Strokes, mais surtout de Julian Casablancas. Jeune femme rêveuse avec un brin de folie, elle aime écrire et profiter de la vie autour d'un bon cappuccino ou d'une viennoiserie !

12/2019

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Généralités

La décomposition de l'armée et du pouvoir. Février - Septembre 1917

Le général Denikine fut, pendant un temps, le chef de l'armée contrerévolutionnaire blanche, lors de la guerre civile qui embrasa la Russie après la révolution d'Octobre. Battu, fin 1919, par l'Armée rouge et en désaccord avec le général Wrangel lequel voulait restaurer le tsarisme, alors que Denikine avait des sympathies démocrates il laissa la place à se dernier et s'exila en France. Il propose, dans ce livre, sa vision de la révolution russe. Anton Ivanovitch Dénikine (1872-1947) est un général russe, chef d'état-major dans les armées de la Russie impériale pendant la Première Guerre mondiale, commandant en chef de l'armée des volontaires pendant la guerre civile russe. Lors de la révolution de Février 1917, il se trouvait sur le front roumain. En mars 1917, il fut rappelé à Pétrograd par le ministre de la guerre du gouvernement provisoire Alexandre Goutchkov qui lui proposa le poste de chef d'état-major auprès du commandant en chef de l'armée russe, le fraîchement nommé général Mikhail Alekseïev. Le 5 avril, Dénikine entra en fonction, qu'il exerça un mois et demi, en bonne entente avec Alekseïev. Après le remplacement d'Alekseïev par Broussilov, Dénikine, ne souhaitant pas être le chef d'état-major de ce dernier, fut nommé commandant des armées du front ouest. A ce poste, il organisa le soutien stratégique du front sud-ouest lors de l'offensive de juin 1917. Le 28 août 1917, il est arrêté à la suite d'un télégramme expédié au gouvernement provisoire dans lequel il exprime sa solidarité avec le général Lavr Kornilov. Accusé de mutinerie (Affaire Kornilov), il fut incarcéré en compagnie de Kornilov à la prison de Bykhov, d'où les généraux réclamaient un procès public pour se laver des accusations mensongères et présenter leur programme pour l'avenir de la Russie. Après la chute du gouvernement provisoire, l'accusation de mutinerie devint sans objet et, le 2 décembre 1917, le commandant de chef général Nikolaï Doukhonine donna l'ordre de transférer les prisonniers sur le Don, ce que contesta le comité des armées. Apprenant que des unités bolchéviques aux ordres de l'enseigne Krylenko marchaient sur Moguilev, menaçant d'exécuter les généraux, ceux-ci se décidèrent à fuir vers le Don. Avec des papiers au nom d'Alexandre Dombrowski, Dénikine parvint à déjouer la vigilance des contrôles bolchéviques et à rallier Novotcherkassk, où il participa à la formation de l'armée des volontaires. Le 4 avril 1920, Dénikine, face à l'opposition des généraux, démissionne du commandement des Forces Armées du Sud de la Russie au profit du lieutenant-général baron Wrangel et s'embarqua le jour même pour l'Angleterre via Constantinople. Il s'exile en France, puis émigre aux Etats-Unis en 1945.

01/2023

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Littérature française

14 juillet 2089 au cri de la liberté

Pourquoi 2089 ? Parce que 2 générations seront nées d'ici là, en mesure de raconter en 2089 ce qu'elles auront vécu... depuis 2023. La première née aujourd'hui, n'aura que 66 ans. Pourquoi le 14 juillet 2089 ? Parce qu'on fêtera le tricentenaire de la Révolution. Les Français et Françaises fêteront leur Liberté, chèrement et tragiquement acquise le jour de la prise de la Bastille, il y aura eu 300 ans. On verra ce qu'il advint de la Liberté. Cette fête disparaîtra-t-elle après 2089, et pourquoi pas avant ? Le concept "nation" né dans la foulée du premier 14 juillet, perd sa signification actuellement en 2023. Son sens perdu, sa disparition devient certaine. Sans doute un brin d'humour dira qu'un autre terme le remplacera pour mieux exprimer ce qu'est une population complexe d’individus d'origines diverses qui acceptent peu ou prou de vivre, de travailler et de procréer sur un même territoire, dont les frontières peuvent fluctuer, voire ne plus exister...! Bientôt 8 milliards d'êtres humains inégalement répartis géo-socialement. Quels progrès et quels sacrifices pour consommer mieux et moins et dans quels domaines ? Pour quelle finalité et comment l'humanité doit-elle exprimer sa raison d'exister, voire de survivre ? On parle d’atteindre les 10 milliards en 2050, or rien n'est moins sûr, la fragilité de l'être - sexe et esprit reliés - est plus fragile qu'on ne le pense, s'il ne s'adapte aux futurs modes de vie standardisée, plus éloignés d'une vie naturelle, sans être sauvage, si elle n'est plus plaisante à vivre, pour s'y sentir bien, au calme. Le silence perdu est le premier remède à retrouver, pour sauvegarder notre équilibre entre nos différents corps, le biologique et essentiellement le psychique. L'homme sera un lorsqu'il aura appris à se connaître dans son entièreté holistique, dans les plis de son cœur-conscience. Cette tranche d'histoire du futur au conditionnel est une fiction où il n'est pas exclu d'y rencontrer des visages bien réels, joyeux vivants, grains de sel pour pimenter l'aventure, tandis que le fonds explore les questions qui depuis toujours taraudent les hommes, aujourd'hui en 2023, demain en 2089, et après le saut de conscience, dans le XXIIe siècle, si la Terre veut bien accueillir nos vies informatisées... pour un temps encore ! Laissez-vous surprendre par cette réalité qui est déjà là ! Vous découvrirez cet "air du temps" dans le quotidien des personnages qui ne donnent pas l'impression d'angoisser leur futur outre mesure ! Auraient-ils retrouvé le chemin de leur cœur, en sus de la circulation du fluide de la vie ? Un saut de conscience les aurait-il transformés ? C'est le suspens de "l'après" Interlude.

01/2023

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Poésie

Paradis perdu ; Paradis reconquis. Edition bilingue français-anglais

Aux côtés de Shakespeare, Milton (1608-1674) est le plus grand poète anglais. Dans les pays anglophones, et tout comme celle de Shakespeare, l'oeuvre de Milton n'a rien d'un simple objet de musée qu'on inspecte et qu'on oublie, mais elle est intégrée à l'existence et à l'éducation de chacun : on grandit avec elle, on vit et pense avec elle. Elle est citée aussi bien par les chercheurs les plus distingués que par les films les plus populaires. En France cette popularité, tôt acquise, fut scellée par la traduction que fit Chateaubriand du Paradis perdu, et dont on ne sortira plus : elle représente aujourd'hui la quasi-totalité des éditions courantes. Le temps des traductions semble s'être figé là. Mais il est difficile de présenter ce libre travail en regard du texte original, et il était donc important de pouvoir donner au public la grande épopée biblique de Milton dans une édition bilingue de référence, préfacée, introduite, annotée, et qui éclairât le sens et les symboles de son drame sacré. Il était également capital de donner à ce Paradis perdu la conclusion avec laquelle l'oeuvre a été conçue. Frappé de cécité, tel un Homère anglais, Milton dicte ses épopées au soir de sa vie : quelques mois avant sa mort le grand homme donne ainsi à l'oeuvre son issue dans le mystérieux et génial Paradis reconquis. Bien qu'il fût impensable de présenter les deux oeuvres l'une sans l'autre, qui n'en font qu'une, ce Paradise Regained, ici publié dans une édition bilingue, était introuvable en France depuis un demi-siècle. Notre édition de ces deux chefs-d'oeuvre bénéficie des traductions, introductions historiques et notes de Pierre Messiaen, l'un des grands anglicistes contemporains, et de Jacques Blondel, le plus grand spécialiste de Milton. L'inclassable pensée religieuse de Milton trouve la singularité de son chemin parmi les déchirures théologico-politiques que traverse l'Angleterre d'un siècle bouleversé. Cette pensée demande qu'on en restitue avec finesse l'axe et les nuances, tout en reliant son génie aux questions de notre temps. Ce dont s'acquitte avec hauteur la préface du père dominicain David Perrin, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur ès Lettres. C'est en Milton que la littérature anglaise construit son classicisme oraculaire et tourmenté, qui nourrira les visions d'un Blake ou la révolution poétique d'un Byron. Tous deux ont vécu comme s'ils étaient quelque greffon du chef-d'oeuvre de l'aède aveugle de Londres. Puissants et terribles, les Paradis de Milton sont certes de ces livres qui marquent à jamais l'histoire, puis la dépassent.

04/2022