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Ferney patriarche

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Littérature étrangère

Tigre et Dragon Tome 2 : La danse de la grue et phénix

Au cœur de la Chine du XIXe siècle, alors que la dynastie Qing vit ses dernières heures, confrontée à la modernité occidentale, Jiang Xiaohe - dit " Petite Grue " - a juré de venger la mort de son père. Ce dernier a été tué douze ans plus tôt par le chef du clan Kun Lun, Maître Bao. Or, celui-ci n'est autre que le grand-père d'Aluan, l'amour d'enfance de Petite Grue, qui pendant toutes ces années a tout fait pour le retrouver et l'empêcher de mettre en œuvre sa vengeance. Alors qu'un dilemme sans issue s'empare de Jiang Xiaohe, toujours épris d'Aluan mais ivre de haine pour son grand-père, le jeune homme fait la connaissance d'un nouvel allié : Li Fengjie, jeune chevalier-poète défait par l'école de Kun Lun. Celle-ci a un nouveau disciple, Ji Guangjie, petit-fils émérite d'un héros des Fleuves et des Lacs, mandaté par le vieux Bao pour retrouver Petite Grue et l'éliminer. S'il y parvient, le patriarche lui a promis la main de sa petite-fille. C'est donc une lutte sans merci qui va s'engager entre ces protagonistes, tous prêts à s'entre-déchirer pour l'honneur ou pour l'amour ; certains le paieront de leur vie... Avec Tigre et Dragon, écrit entre 1938 et 1942, Wang Dulu nous propose une inoubliable galerie de portraits plus grands que nature sur trois générations, mélange d'amour, de haine, de rédemption et de vengeance. Une série historique pleine de merveilles et d'exotisme, magnifiquement portée à l'écran en 2000 par Ang Lee.

01/2008

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Littérature scandinave

Une famille moderne

Une famille norvégienne part célébrer les soixante-dix ans de son patriarche en Italie. Sur le papier, tout cela semble idyllique. Sauf que c'est ce séjour que choisissent les parents/grands-parents pour annoncer leur divorce ! Le ciel tombe sur la tête de leurs trois enfants, adultes plus ou moins établis dans leurs vies personnelles et professionnelles, qui se retrouvent tout à fait démunis en voyant se défaire le couple parental. Helga Flatland choisit astucieusement ce point de départ pour dresser un portrait de famille incroyablement attachant, drôle et réaliste. Au passage, elle nous questionne sur ces familles transgénérationnelles, l'évolution des valeurs éducatives... et, pour le lecteur francophone, elle offre une immersion réjouissante dans une famille osloïte. Le roman que l'on attendait sur la famille du xxie siècle ! "Bravo Flatland ! Ce livre frappe dans le mille". Cathrine Kroger, Dagbladet HELGA FLATLAND est née en 1984 à Oslo (Norvège). Auteure de six ouvrages, Une famille moderne est son premier roman traduit en français. Il a reçu le Bokhandlerprisen (Prix de l'Association des libraires norvégiens). Déjà traduit en anglais, en allemand et en polonais, les droits ont été vendus en neuf langues. "L'aspect dramatique de nos vies, la dynamique des relations, comment un divorce peut nous arracher à nos certitudes : la description est tendre, pleine de couleurs et de fraîcheur". Torborg Igland, Faedrelandsvennen "Il y a un air d'Ingmar Bergman dans ce portrait d'une famille tout à fait ordinaire, il sonde en profondeur et il déchire les coeurs". Maria Årolilja Ro, Adressavisen "Une observatrice des êtres humains d'une acuité et d'une intelligence rares". Gerd Elin Stava Sandve, Dagsavisen

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Poésie

Un Scorpion dans la culotte

"J'ai toujours décrié l'inclinaison de notre monde. Il est déjà sur une pente et risque bientôt de s'écrouler. En même temps, ce monde, on le voit fissuré, obscur et il se noircit au fil des jours. Il a besoin d'être éclairé. Et les gens n'ont plus de têtes, qu'ils font n'importe quoi", dit Hygin Didace Amboulou. En effet, la sagesse est une vertu cardinale. Tous les peuples, à tous les âges, en ont eu besoin et elle guidera toujours l'humanité. Ici, ce livre est écrit dans ce but. Il éclaire sur les réalités de la vie. C'est un livre de philosophie, de culture et de pensée si l'on veut. Plusieurs thèmes y sont abordés : la méfiance, la jalousie, la méchanceté, la cruauté, l'injustice, la violence, le manque d'intégrité, la bassesse, l'oppression, la haine... Voilà de quoi notre monde est fait. Mais pourquoi l'image de "Nguienga", le scorpion, en page couverture ? Parce que dans la sagesse Mbochi, une ethnie du Congo-Brazzaville, cet insecte-tenaille est le plus vieux patriarche de la terre. Cette reconnaissance fait de lui en même temps le plus grand sage. Depuis toujours, en effet, ses conseils sont de l'or et ses prescriptions de l'airain. A certains moments, le scorpion rassure et protège. A d'autres, il inquiète et menace. Donc, à son égard, chacun devrait apprendre le savoir-vivre. Dans ses ouvrages, Hygin Didace Amboulou partage avec vous son attachement aux moeurs, mais aussi ses réflexions tranchantes sur notre mode de vie. Ses mots sont à son image : droits, libertés, justice et paix qui fondent son humanisme.

01/2022

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Littérature française

Villa des femmes

Tout sourit à Skandar Hayek, homme d'affaires libanais prospère et respecté. A la tête d'un négoce de tissus, il règne d'une main de fer sur son usine et sur son clan, malgré les nuages qui s'amoncellent sur le pays en ce début des années 1960 ou encore, de manière plus prosaïque, les disputes incessantes entre Marie, son épouse, et Mado, son acariâtre de soeur. Qu'importe, au fond, quand on se croit éternel, que rien ne dure : il sera bien temps, le moment venu, de se choisir un successeur, entre Noula, ce fils aîné qui ne doute de rien et surtout pas de lui-même, ou Hareth, le cadet, rêveur, épris de livres et de voyages. Depuis la terrasse ensoleillée de la villa familiale où il passe le plus clair de son temps, le narrateur, qui est aussi le chauffeur et le confident du vieux Skandar, observe et raconte cet âge d'or que rien ne semble jamais devoir vraiment ternir, à l'image de la belle Karine, fille chérie du patron. Jusqu'à ce que l'impensable se produise : un matin, le patriarche s'effondre au beau milieu de son usine, devant ses ouvriers médusés. Dans la querelle de succession qui s'ouvre alors, Noula semble tenir la corde, mais à quel prix ? Les femmes, elles, s'entre-déchirent, tandis que Hareth, impavide, est parti au loin, dans une errance qui le mènera jusqu'aux confins d'un orient magnifique et méconnu. Mais les femmes de la villa devront faire taire leurs disputes, déposer Noula, affronter la guerre civile qui éclate, les milices et leurs chefs prédateurs : prendre le pouvoir, en somme.

08/2015

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Beaux arts

Le sein du père. Abraham et la paternité dans l'Occident médiéval

Un vieil homme rassemblant contre lui de petits enfants : telle est l'image qui, dans la chrétienté médiévale, donne à voir la destinée paradisiaque des élus après la mort. Qu'est-ce donc que ce sein paternel où viennent se lover les justes ? Que signifient ces formes textiles, enveloppant de leur mystère le repos des défunts ? Le vieillard, c'est Abraham, l'ancêtre commun du judaïsme, du christianisme et de l'islam, bien apte à exprimer l'idée de concorde et de fraternité. Et si, entre XIe et XIIIe siècles, il parvient avec succès à figurer la récompense céleste, but ultime de la société chrétienne, c'est parce qu'il montre cet idéal paradisiaque comme réunion à une figure paternelle, donnant forme à ce " besoin de protection par le père " que Freud situait au cœur du sentiment religieux. Or la relation entre le patriarche et les élus est si intime et parfois si fusionnelle qu'on peut la qualifier d'inclusion corporelle. Abraham serait-il alors une mère qui accueille les élus en son sein ? Si l'on a récemment insisté sur l'essence féminine du christianisme, les œuvres dont il est question ici invitent plutôt à un rééquilibrage paternel et à une réflexion globale sur la paternité et la maternité et sur l'articulation de ces notions au Moyen Age. Dessiner ainsi un vaste réseau iconographique autour du sein d'Abraham, lequel est à la fois la version masculine de la Vierge à l'enfant et la réplique de Dieu le Père tenant son Fils dans ses bras, permet de mettre en pratique une méthodologie novatrice - construire une iconographie sérielle - tout en contribuant à l'analyse d'un aspect décisif de l'histoire sociale de l'Occident médiéval, qui pensait essentiellement le monde comme parenté.

10/2000

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Religion

Confiance dans l'esprit. Un guide pour la pratique du Ch'an

Maître Sheng-yen, un maître renommé du bouddhisme Ch'an (Zen), est né en 1930 dans une ferme des environs de Shanghai. Il prit la robe à l'âge de 13 ans. A l'époque de la prise de pouvoir par les communistes, il partit pour Taïwan afin de poursuivre ses études et sa pratique. Après six années de retraite solitaire à la montagne, Maître Sheng-yen se rendit au Japon pour achever des études poussées en bouddhisme. Il obtint son diplôme en littérature bouddhiste de l'Université Rissho. Maître Sheng-yen reçut les transmissions du Linchi (Rinzaï) et du Ts'ao-tung (Soto), les deux écoles importantes du Ch'an. Il est détenteur de la deuxième génération de la lignée du Maître Hsu-yun, le Patriarche du Ch'an moderne. En tant que maître du Ch'an et éducateur il a professé dans différentes universités à travers les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie. Il a composé plus de quarante livres sur le bouddhisme et le Ch'an. Ses écrits ont fait l'objet de traductions en neuf langues. Maître Sheng-yen offre ici un guide à la pratique du Ch'an basé sur le poème Confiance dans l'esprit et le présente ainsi : "II ne s'agit pas d'un commentaire formel du texte ni d'une approche analytique. Je me sers plutôt du poème comme point de départ pour inspirer le pratiquant et pour traiter certaines questions qui se présentent au cours de la pratique." "L'expression confiance dans l'esprit renferme deux significations : "croire en" l'esprit et le "réaliser". La véritable confiance dans l'esprit est fondée sur la réalisation de se savoir fondamentalement doté d'un esprit stable et inébranlable, l'esprit d'un Bouddha."

10/1997

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Critique littéraire

Correspondance. tome 6 : lettres 110-120

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondances. Tome 1 : lettres 1-22 St Jérôme

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 7 : lettres 121-130

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Littérature française

Appartenance. La femme, la fille et la petite fille de Léon Tolstoï se racontent...

"Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde" . C'est sur la base de ces quelques lignes de l'épouse de Tolstoï qui décrivent Tatiana, leur fille aînée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaïa Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre... Arrière-petite-fille de Léon Tolstoï et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.

06/2021

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Critique littéraire

Correspondance. tome 3 : lettres 53-70

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Terreur

Mexican Gothic

Un manoir isolé. Un aristocrate dangereusement séduisant. Et une jeune mondaine poussée à dévoiler leurs atroces secrets. Après avoir reçu un mystérieux appel à l'aide de sa cousine récemment mariée, Noemí Taboada se rend à High Place, un manoir isolé dans la campagne mexicaine. Elle ignore ce qu'elle va y trouver, ne connaissant ni la région ni le compagnon de sa cousine, un séduisant Anglais. Avec ses robes chic et son rouge à lèvre, Noemí semble plus à sa place aux soirées mondaines de Mexico que dans une enquête de détective amateur. Elle n'a pourtant peur ni de l'époux de sa cousine, un homme à la fois troublant et hostile, ni du patriarche de la famille, fasciné par son invitée... ni du manoir lui-même, qui projette dans les rêves de Noemí des visions de meurtre et de sang. Car High Place cache bien des secrets entre ses murs. Autrefois, la fortune colossale de la famille la préservait des regards indiscrets. Aujourd'hui, Noemí découvre peu à peu d'effrayantes histoires de violence et de folie. Si elle ne s'en échappe pas très vite, elle risque fort de ne plus jamais pouvoir quitter cette demeure énigmatique... Un roman aussi captivant que glaçant, déjà vendu à près de 300 000 exemplaires aux Etats-Unis et dont les droits ont été acquis dans 24 pays. " Lovecraft rencontre les soeurs Brontë en Amérique latine. " The Guardian " Une terrifiante réécriture du roman d'horreur gothique. " Kirkus Reviews " C'est comme si une puissance surnaturelle nous forçait à tourner les pages de ce captivant roman. " The Washington Post " Retenez le nom de Silvia Moreno-Garcia, dont la prose hypnotique et attachante est promise à un bel avenir. " Nerdist " Un thriller d'époque, riche en suspense, avec une belle atmosphère évoquant les années 50. " Entertainment Weekly

08/2021

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BD jeunesse

Michel Vaillant : Nouvelle Saison Tome 6 : Rébellion

Tombé dans le coma à la suite d'un accident, Jean-Pierre, le frère de Michel et mythique "Pilote sans visage", a perdu son combat contre la mort. Trois générations de Vaillant sont sous le choc, brisées après le désastre qui a frappé l'écurie. Henri, le père, ne trouvera de repos qu'en obtenant justice, dût-il régler lui-même ses comptes avec celui qu'il considère désormais comme un assassin : Ethan Dasz, responsable du démantèlement de Vaillante et coupable aux yeux du patriarche d'avoir poussé son fils à un acte désespéré. C'est pourtant aux plus sombres heures que l'espoir renaît : grâce au génie de Patrick, le fils de Michel, les innovations high-tech de Now Future permettent à une Vaillante révolutionnaire de s'engager aux 24 Heures du Mans ! Après dix ans d'absence, Michel retourne sur le circuit de la Sarthe, en compagnie de Nicolas Prost et d'un troisième équipier : la Québecoise Elsa Tainmont, pilote exubérante à la conduite intuitive. Ce sera l'unique chance pour la marque comme pour le clan de se relever. Mais la team peut-elle se fier à Elsa, électron libre au comportement imprévisible ? Michel Vaillant aura-t-il la force d'affronter les soupçons que la justice suisse fait naître au sein de sa propre famille ? Car à Genève, les autorités ont ouvert une enquête : c'est suspecté d'homicide que Michel prend le départ des 24 Heures du Mans... Avec des scènes de course qui rappellent pourquoi Michel Vaillant est la plus grande BD de sport automobile, une parfaite maîtrise de la tension et des tonalités plus sombres, ce nouvel opus nous plonge dans la tourmente aux côtés de son protagoniste. Un vent de rébellion souffle sur le clan Vaillant !

01/2021

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Histoire de France

Interdit aux nomades

À 85 ans, Raymond Gurême est l’un des rares survivants d’une page occultée de l’histoire de France : celle de l’internement sur son sol de familles « nomades », de 1940 à 1946.   Né en 1925 dans une caravane, comme ses ancêtres, Raymond a suivi leurs pas sur la piste du cirque familial dans lequel il était clown et acrobate ; ses parents étaient également à la tête d’un cinéma ambulant. Mais, dès 1940, sa famille est victime des persécutions de Vichy à l’égard des Tsiganes, considérés comme d’éternels « étrangers errants ». Raymond et ses proches seront tout d’abord enfermés dans des conditions terribles au camp de Darnétal, en Seine-Maritime, avant d’être transférés à Linas-Montlhéry dans l’Essonne. Là, ils vivent séparés du monde, sans nourriture, sans hygiène, sans chauffage. Raymond, digne descendant des Fils du vent, refuse de se laisser enfermer : il réussit toujours à s’échapper de maisons de redressement, de camps d’internement, en France et de camps de travail en Allemagne. Pour survivre, il met à profit ses talents d’acrobate pour se nachave (« s’évader » en romani), et son humour de clown lui évite de perdre espoir dans les pires situations. À 18 ans, il rejoint la Résistance et participe activement à la libération du pays. Cela ne lui vaudra aucune reconnaissance.   Aujourd’hui, comme pour mieux témoigner de la souffrance des siens, Raymond, patriarche de 15 enfants et de 150 descendants sur trois générations, s’est ancré avec sa famille à seulement quelques kilomètres du camp de Linas-Montlhéry où des années plus tôt il vécut un véritable enfer. Son récit passionnant se lit comme un roman d’aventures, tant ce personnage haut en couleur a défié la mort à de multiples reprises.

05/2011

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Histoire internationale

Dans les pas du Petit Timonier. La Chine, vingt ans après Deng Xiaoping

Deng Xiaoping, dit le Petit Timonier par opposition à Mao, fut l'un des chefs d'Etat les plus influents et les plus secrets du XXe siècle. Orateur sans grand charisme, il s'est gardé du culte de la personnalité, n'a laissé aucun écrit, peu d'entretiens, juste quelques discours peu marquants et des poèmes assez médiocres. Pourtant, dans le paysage chinois, il a gravé une stupéfiante saga qui se poursuit plus de quinze ans après sa mort. Pour comprendre l'homme, son génie, sa violence, pour prendre la mesure de l'incroyable révolution qu'il a initiée, il faut faire un voyage, celui qu'il a lui-même effectué à la toute fin de sa vie. En 1992, à 89 ans, le patriarche fit une tournée historique à travers les "zones économiques spéciales" ouvrant le pays aux investissements étrangers et au capitalisme. Ce dernier voyage allait à jamais changer l'Empire et ses sujets. Sur les traces du Petit Timonier, au fur et à mesure des escales, se dessinent d'autres voyages : celui qui l'amena de son Sichuan natal à la France, la Longue Marche, les exils loin de Pékin pendant la révolution culturelle... Vingt ans après, les Chinois rencontrés sur le chemin, riches ou pauvres, gagnants ou perdants des années Deng, ne savent pas toujours ce qu'ils lui doivent. Mais tous - l'ancien rocker devenu businessman, le médecin à la retraite bénévole auprès de ceux qui ne peuvent s'offrir l'hôpital public, l'inventeur du tonneau à la française ou encore le peintre de la Joconde - sont les témoins de ce qui restera comme la plus grande aventure de la fin du millénaire : la naissance de la Chine moderne.

09/2013

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Romans de terroir

Un secret de campagne

L'oncle Justin habite chez les Escoubeyroux depuis toujours. A la mort de ses parents, célibataire, il est resté vivre avec son frère Jean, sa belle-soeur et leurs neuf enfants. Son travail de colporteur met toute la famille à l'abri de la grande misère, mais curieusement, depuis vingt-cinq ans, Justin les tient isolés du monde, leur impose une autarcie sociale et alimentaire et préside à la destinée de tous, de sa nièce en particulier. Ainsi, les enfants grandissent sans voisinage, sans rencontre, sans amis. Ils ne s'étonnent de rien, car ils savent qu'il ne faut pas poser de questions. Quant aux parents, ils ont l'habitude de se plier aux exigences du patriarche. Si le mystère entretenu par l'oncle est impénétrable, il ne nuit pas pour autant au bonheur de chacun, un bonheur simple, fait de fraternité et d'amour. Mais les enfants deviennent adultes. Certains sont obligés de quitter la ferme pour aller travailler chez les autres. Puis Roze, la fille unique de la fratrie, découvre l'amour en gardant ses moutons. Chaque jour, elle voit passer sur le chemin un jeune précepteur qui se rend au château. Un amour impossible puisqu'elle se doit de vivre dans le respect des serments imposés par son oncle. A la mort de Justin, la vie va-t-elle changer pour les Escoubeyroux ? Les jeunes ont soif de liberté. Le chemin sera long et semé d'embûches avant qu'ils puissent y goûter. Reconstituant avec minutie une époque troublée, Marie Gaston nous entraîne dans une palpitante fresque de la paysannerie. Une héroïne émouvante de tendresse, déterminée à concilier ses promesses avec le bonheur de vivre enfin comme les autres.

10/2012

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Sciences politiques

Marius Vazeilles, Écrits politiques recueillis et introduits par Paul Estrade

Marius Vazeilles (1881-1973) est surtout connu comme l'infatigable apôtre du reboisement du plateau de Millevaches dans l'entre-deux guerres, qu'il voyait déjà comme un pilier de son développement économique. Mais cet esprit curieux et engagé avait également le souci de la mémoire du Plateau, dont il a exhumé des pans entiers par ses remarquables découvertes archéologiques. Le lien entre passé, présent et avenir a ainsi marqué le coeur de son engagement politique. Artisan de l'implantation du "communisme rural" , à l'heure ou d'autres prônaient la "table rase" , il avait le souci d'enraciner "ses" paysans sur les plans culturel et économique. Député du Front Populaire, expert reconnu de l'Internationale communiste, il défend une vision du développement - qu'on qualifierait aujourd'hui de durable - de la Montagne limousine plus communautaire que collectiviste, ancrée sans états d'âme dans la petite propriété paysanne. Loin d'opposer la forêt à l'agriculture, l'archéologie au progrès technique, la propriété à l'émancipation, la pensée politique de Vazeilles réalise une synthèse cohérente dont l'originalité et la force résonnent d'une étonnante actualité en ce début de XXIe siècle. Couvrant les années 1919-1945 et pour la plupart inédits, ces écrits politiques de Vazeilles, soigneusement introduits par Paul Estrade, ont fait l'objet de recherches approfondies, de Meymac à Moscou en passant par Tulle et Paris. Cet ouvrage, en complément à la biographie que Marcel Parinaud lui a consacrée (Editions "les Monédières" , 2009), donne délibérément la parole à l'infatigable propagandiste que fut Vazeilles durant son "âge d'or" . On y entend encore résonner de manière vivante la forte pensée sociale et l'humanisme authentique du "bon monsieur Vazeilles" , le légendaire patriarche du plateau de Millevaches.

07/2013

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Littérature étrangère

La mort comme effet secondaire

Divorcé, Ernesto (Eni) Kollody vit dans un Buenos Aires en état de siège et en quasi-anarchie. La police est impuissante, les riches circulent en voitures blindées et vivent en communautés fermées. Les caméras de télévision pullulent, la vie et la mort sont avant tout un spectacle. Son père, patriarche tyrannique, atteint d'un cancer, est interné dans une " maison de réhabilitation " où tout est fait pour prolonger son agonie : le garder en vie, autant que possible, au-delà de la douleur et de la souffrance, tel est l'objectif inavouable de ces nouvelles entreprises privées florissantes. Ernesto décide de le sortir de là, coûte que coûte. Avec l'aide d'un transsexuel célèbre, d'un cinéaste milliardaire en panne d'inspiration, malgré l'amour pour une femme qui le consume de l'intérieur, à côté de voisins homosexuels dont l'un meurt violemment, sa route le mènera à une communauté de vieillards esclavagistes. Le rire de son père est autant la musique de fond de sa tragique existence que la rythmique du roman, la folie de sa mère est une mélopée, les tromperies de Margot sont les croches, l'impuissance de sa soeur sont les bémols... Eni est maquilleur, il fabrique des masques de vies : " Maquillage de vieillards à l'occasion des fêtes de famille, maquillage de poupées pour gamines de riches ou pour célibataires endurcis et même, maquillage de cadavres pour les cérémonies funéraires. " Mais ce qu'il souhaite, c'est changer de planète comme l'on espère changer la face du monde. Ana Maria Shua explore les limites d'une société sans futur, où vie et mort ne sont que des effets secondaires, et où chaque être, fort ou fragile, habille son geste d'émotion et de cruauté : un livre tendre et féroce, pour aujourd'hui et demain.

03/2013

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Critique littéraire

Correspondance. tome 4 : lettres 71-95

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 2 : lettres 23-52

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Littérature française

Les moi volatils des guerres perdues

Un village au Liban, en 1972. Les yeux fixés sur une frontière mythique, des hommes regardent scintiller les lumières d'en face. Avec espoir, avec curiosité, ils attendent la guerre. L'un d'eux, Farés, se retrouve projeté à Beyrouth, au milieu d'une autre guerre, civile celle-là. De toutes les guerres, c'est elle qui libère le plus totalement les moi, laminant les causes, pulvérisant l'Etat, les lois, la morale, la famille. Et c'est chacun sa cause, sa petite guerre personnelle, où l'on est à soi-même son propre général, sa propre troupe, sa propre raison d'exister. Les sentiments vivent une vie indépendante. La religion explose en sectes fanatiques. Le sexe pousse comme une fleur sauvage dans cette tourbe. Avec ça, d'étonnantes beautés dans le macabre, comme seuls l'absence de frein et un sens inconnu du goût de vivre peuvent en produire. Sous le ciel dentelé de balles traçantes, les personnages colorés au feu se parent d'une intensité réelle : Frés, Hassan le franc-tireur, Franc le reporter, Beyrouth, Nadine, Milanie, Alicco Soda, Abou Machin... mais aussi Toufic le Phalangiste, Abou Taha le patriarche tribal, la camarade Natacha " soeur des hommes ", Solange la mouche, l'ex-ministre Bchara... De fait, ne sont-ils pas sortis de la plume d'un professeur que la guerre rendait fou et, plus tard, de la machine d'un journaliste français qui " collait " à son sujet au point d'en devenir un personnage ? Comme l'Allemagne d'Ernst von Salomon ou le Mexique de Macolm Lowry, ce Liban-là est à la fois réel et imaginaire, accoucheur d'Histoire et de fictions. Le français qu'on y entend, métissé, bousculé jusque dans sa syntaxe, se plie à tous les rythmes d'un Orient littéraire.

12/1996

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Religion

Terre pure, Zen et autorité. La dispute de l'ère Jôô et la réfutation du Mémorandum sur des contradictions de la foi par Ryônyo du Honganji

La Dispute de l'ère Jôô naît au milieu du XVIIe siècle japonais comme une querelle scolastique tournant, notamment, autour de l'interprétation de la Terre pure : ce domaine du Buddha Amida existe-t-il réellement à l'ouest de notre univers ou ne se trouve-t-il pas plutôt dans le coeur même du pratiquant, comme le soutient le Zen ? Réglée à travers la Réfutation publiée à cette occasion par Ryônyo, le 13e patriarche du Honganji, la querelle doctrinale se doubla d'une crise institutionnelle entre ce temple et le Kôshôji, sa principale dépendance. D'abord interne à l'Ecole véritable de la Terre pure (Jôdo-Shinshù), la Dispute de l'ère Jôô fut finalement tranchée par les autorités shôgunales en faveur du Honganji, qui devint un rouage capital dans la politique de surveillance de la vie religieuse du Japon pour les deux siècles à venir. Ce livre aborde la Dispute de l'ère Jôô sous une double perspective doctrinale et historique à partir des sources originales, tout en offrant la première traduction occidentale de la Réfutation de Ryônyo. Il retrace ainsi la genèse d'une véritable scolastique au sein du Jôdo-Shinshô, ainsi que le développement de l'interprétation immanentiste de la Terre Pure depuis la Chine du VIIe siècle. Il tente aussi de débrouiller les tenants et aboutissants du conflit né entre le Honganji et le Kôshôji, dont les moindres ne sont pas les liens familiaux étroits entre ces deux temples, l'aristocratie impériale et la nouvelle oligarchie shôgunale. Au final, le lecteur découvrira que l'Ecole véritable de la Terre pure se présentait au XVIIe siècle comme une école sophistiquée, tant sur le plan doctrinal qu'institutionnel, loin du cliché occidental qui veut faire d'elle un bouddhisme vulgaire en l'opposant à l'élitisme du fameux " "Zen des samouraïs".

12/2007

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Critique littéraire

Correspondance. tome 5 : lettres 96-109

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Lettres. Tome 8

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

10/1963

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Romans historiques

Richard Coeur de Lion. Le Conquérant

Le fils préféré d'Aliénor d'Aquitaine, Richard Coeur de Lion peut être regardé comme le digne héritier de sa mère. Né en Angleterre, il vivra la majeure partie de son existence en France et ne parlera jamais un mot d'anglais, ce qui fera qu'il sera vu comme "le plus Français des Rois d'Angleterre". Très jeune, Richard fait preuve d'une très forte personnalité. Dans ses veines coule le sang de Guillaume le Troubadour, son ancêtre aquitain, et le sang normand de Guillaume le Conquérant, son ancêtre normand. Adolescent, il va se rebeller contre l'autorité excessive de son père, Henri II Plantagenêt. Menant une guerre sans merci avec ses frères contre leur père, il est finalement obligé de se soumettre au patriarche. En 1189, Richard devient enfin Roi d'Angleterre. Duc de Normandie, duc d'Aquitaine et de Gascogne, comte de Poitou, comte d'Anjou, du Maine et de la Touraine, le jeune souverain est à 32 ans à la tête de l'immense Empire Plantagenêt et doit se mesurer à Philippe Auguste, le Roi de France, décidé à combattre le Coeur de Lion, par tous les moyens, jusqu'à la mort, afin de récupérer l'Empire Plantagenêt pour mieux agrandir le royaume de France. Dix ans durant, Capétiens et Plantagenêts vont se faire une guerre sans merci. Décidé à tirer son héritage vers le haut, Richard Coeur de Lion, au caractère indomptable, va s'efforcer de mener son ambition pour faire fructifier son Empire afin de rester l'un des plus grands souverains du XII e siècle. Après "Moi Richelieu", "Aliénor d'Aquitaine" et "Jean sans Terre", Eric Leclercq sort son douzième ouvrage historique en faisant parler Richard Coeur de Lion, le Roi Troubadour au parfum de légende et d'épopée.

08/2017

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Religion

L'ancien de patmos saint Amphiloque Makris (1889-1970)

Le père Amphiloque Makris (1889-1970), récemment canonisé, estune grande figure de la spiritualité orthodoxe grecque du XXe siècle. Dans les îles du Dodécanèse, il travailla à maintenir ou à faire renaîtrela foi orthodoxe auprès des populations durement éprouvées par plusde quatre siècles d'occupation ottomane, puis par une occupation italienne visant à les catholiciser. Sur son île natale de Patmos puis àRhodes et Kalymnos, il revivifia le monachisme. Sa renommée de père spirituel attira de nombreuses personnes du monde hellénique et de toute l'Europe. Il fut notamment le père spi-rituel du futur patriarche oecuménique Bartholomée et de nombreuxétudiants ou moines devenus higoumènes, évêques ou métropolites. Le trait caractéristique de sa personnalité et de son activité est son esprit missionnaire. Considérant que la mission était un devoir commun de tous les chrétiens, il y engageait fortement ses enfantsspirituels. Il donnait une place prépondérante aux femmes dans le service d'Eglise à qui il aimait confier des fonctions de direction etd'organisation. Pour saint Amphiloque le monachisme avait un rôle important dans l'activité missionnaire. Il prônait un monachisme ouvert et accueil-lant, mais reposant sur une organisation cénobitique stricte axée surla plénitude de la vie liturgique et la Prière de Jésus. Lui-même avait reçu un enseignement spirituel solide auprès degrandes figures de l'époque (dont saint Nectaire d'Egine) et donnait l'exemple d'une vie ascétique rigoureuse mais toujours rayonnante de bonté et de joie. Ce livre présente sa vie et bon nombre de ses enseignements spi- rituels. Ecrit par un de ses disciples devenu métropolite de l'Eglised'Albanie, il a connu un grand succès en Grèce et a obtenu le Prix del'Académie d'Athènes.

03/2019

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Romance sexy

Go to Hell (With Me)

Peut-on faire un pacte avec le diable sans y perdre son coeur ? Vénéré et redouté, Whit Lancaster règne sur le campus comme un dieu imprévisible et dévastateur. Ici, c'est son domaine, comme le prouve son nom gravé sur le fronton du lycée ; un nom récemment éclaboussé par un scandale, celui de la liaison de son père. Depuis qu'elle est arrivée, Summer a fait en sorte de l'ignorer malgré ses insultes ; en tant que fille de la maîtresse du patriarche Lancaster, elle s'attendait à être sa cible. Puis il y a eu cette nuit, où il l'a défendue et a été blessé. Elle aurait dû suivre son instinct qui lui hurlait de fuir... Mais elle l'a invité chez elle pour le soigner. Elle a écouté ses mensonges. Et l'a laissé la posséder tout entière. Au petit matin, il avait disparu, et avec lui le journal où elle a déposé ses secrets les plus intimes. Sa haine. Sa vérité. Sa honte. Il lui a promis d'utiliser chacun des mots de ce journal pour la briser. Alors, pour sauver son âme, elle va lui proposer un marché : Whit Lancaster pourra faire ce qu'il veut de son corps. A propos de l'autrice Autrice de nombreux best-sellers, Monica Murphy est originaire de Californie où elle vit au milieu des collines de Yosemite avec son mari et leurs trois enfants. Depuis plusieurs années, cette accro au travail a su imposer sa voix parmi la multitude des romances New Adult et Dark romance : une écriture juste, des émotions brutes et un happy end - mais seulement après avoir fait traverser les pires tourments à ses héros. Ames sensibles s'abstenir.

02/2023

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Mahomet

Mouhammad est-il un prophète ?

Nul doute que les Ecritures ont annoncé l'avènement de ce prophète qui a changé le cours de l'Histoire, que ce soit pour mettre en garde les hommes contre son avènement, s'il fut un faux prophète, ou pour le célébrer et leur ordonner de le suivre, s'il fut véritablement envoyé par le Seigneur. Or, si les prophètes bibliques avaient mis en garde les hommes contre sa venue, ces textes auraient été utilisés par ses nombreux détracteurs parmi les juifs et surtout les chrétiens. Puisque ce ne fut pas le cas, alors il existe nécessairement des textes bibliques qui célèbrent le prophète Mouhammad et ordonnent aux croyants de le suivre. Selon certains musulmans ayant étudié les Ecritures dans leur langue originale, l'hébreu, le prophète Mouhammad y est annoncé nommément, mais ses noms Mouhammad ou Ahmad, qui signifient " immensément loué " et " le plus digne d'être loué " ont été, volontairement ou non, traduits. Il est également annoncé à travers sa nation, les Arabes, descendants d'Ismaël, premier-né d'Abraham à travers lequel l'ange a promis au patriarche une immense postérité. Il est aussi annoncé à travers son pays, l'Arabie, comme nous le démontrerons dans cette étude. Et il est, selon nombre de commentateurs, " le Prophète annoncé par Moïse, " celui auquel tout doit revenir " (Chiloh) prédit par Jacob, le " serviteur de Dieu " prophétisé par Esaïe, le " fils de l'homme " de la vision de Daniel, et " l'intercesseur " (le Paraclet) annoncé par Jésus à ses disciples. Car si Jésus fut envoyé aux juifs pour les remettre sur le droit chemin, il fut également et surtout suscité afin de les préparer à l'avènement prochain du royaume de Dieu que devait établir le dernier des prophètes.

01/2022

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Critique littéraire

C'était les Daudet

De la famille Daudet, on connaît généralement Alphonse, le patriarche provençal, l'auteur de La Chèvre de Mr Seguin et de Tartarin de Tarascon. On connaît aussi son fils Léon, écrivain lui aussi et tribun redouté de la IIIe République, dont la pensée a nourri longtemps l'extrême droite française. Mais sait-on qu'il ne s'agit là que de deux rejetons d'une famille singulière ? C'est l'« âge d'or » de cette famille, du milieu du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, que raconte ce livre. On y croisera Vincent et Adeline, parents d'Alphonse, petits commerçants en Provence, fervents catholiques et monarchistes convaincus ; on verra Alphonse « monter » à Paris et mener la grande vie dans les fastes du Second Empire avec Ernest, son frère aîné, lui aussi écrivain prolifique mais moins brillant. On croisera, dans leur cercle d'amis, les Goncourt, Flaubert, Zola et Tourgueniev, mais aussi Frédéric Mistral et les félibres ; on fera la connaissance de Julia, la femme d'Alphonse, qui écrivait elle aussi aux côtés du grand homme. À la génération suivante, c'est Léon, dont le mariage avec Jeanne Hugo défraya la chronique et qui devint l'un des piliers de l'Action française, mais aussi Lucien Daudet, son frère cadet, poète ami de Proust. Enfin, on apprendra le tragique destin de Philippe, fils d'Alphonse, dont la mort violente fut entourée d'un mystère encore irrésolu. Racontée avec brio, la saga de cette famille hors norme offre une traversée originale d'un siècle d'histoire française : histoire littéraire, culturelle, politique, qui conduit comme sans crier gare de la bohème insouciante du Second Empire aux ombres de la contre-révolution de Vichy.

01/2013

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Littérature étrangère

Au pays du Cerf blanc

Non loin de Xi’an, centre politique et culturel de la Chine des siècles durant, se situe Bailu, le village du Cerf blanc. Après avoir perdu successivement six épouses, le jeune Baï Jiaxuan (Bai = blanc), chef de clan, prend pour femme Xiancao avec laquelle il aura trois garçons (Xiaowen, Xiaowu et Xiaoyi et une fille, Ling dite Lingling). Sa vie de chef sérieux, de paysan aisé, notable confucianiste à la colonne vertébrale bien droite (laquelle sera, justement, cassée par des brigands) est… la colonne vertébrale du livre. Lu Zilin, son alter ego, chef du 2e clan du village (Lu = cerf), est tout le contraire de Bai Jiaxuan : bon vivant voire viveur, prompt à s’adapter à toutes les situations, corruptible mais doux et gentil, sensible. Il a une épouse qu’il trompe allègrement et deux fils : Zhaopeng et Zhaohai. Les deux patriarches s’affrontent sans répit et sans jamais de vrai vainqueur, les Bai et les Lu incarnant tour à tour des facettes de l’histoire chinoise de la première moitié du XXe siècle, de la chute de l’empire manchou à la victoire des communistes sur les nationalistes. Les catastrophes diverses, famine, brigands, choléra s’abattent sur le village tandis que les enfants des deux familles s’aiment, s’entredéchirent, s’engagent politiquement, partent à l’aventure ou plient sous le poids de la tradition. Les structures claniques et les moeurs sont mis à rude épreuve, les femmes s’émancipent peu à peu, dans la douleur.

05/2012