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Monographies

David Hockney. Une chronologie

Artiste pop, peintre de la vie moderne et des paysages, maître de la couleur, explorateur de l'image et de la perception - depuis soixante ans, David Hockney est connu pour être un artiste qui trouve toujours de nouveaux moyens pour explorer le monde et les façons de le représenter. Il n'a cessé de créer des images inoubliables : des lignes graphiques et des insertions de texte dans le Londres des années 1960 ; la fameuse série des piscines, une chronique du style de vie californien dans les années 1970 ; des portraits finement observés et d'immenses paysages saturés de couleur après son retour dans son Yorkshire natal. Outre les dessins où il transpose ce qu'il voit directement sur le papier, des collages de Polaroïds de points de vues multiples ouvrent l'espace en une myriade de vues détaillées, et ses dessins sur iPad, dans lesquels il saisit la lumière au moyen de l'outil le plus moderne, qui témoignent du goût intense et durable de Hockney pour l'expérimentation. Cette édition spéciale a été composée à partir des deux volumes de la monographie David Hockney : A Bigger Book pour célébrer le 40e anniversaire de TASCHEN. La vie et l'oeuvre de Hockney y sont présentées année après année, dans un dialogue entre ses oeuvres et les voix de chaque époque, ainsi que les commentaires des critiques et les réflexions de l'artiste dans un texte chronologique, enrichi de portraits photographiques et de vues d'expositions. Ainsi réunis, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives qui, page après page, révèlent de quelle manière Hockney entreprend sa quête artistique, comment il élabore ses peintures et ce qui lui inspire son travail aux multiples facettes. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. En 2020, nous fêtons 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

10/2021

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Thèmes photo

Antoni Campañà : Icônes cachées. Les images méconnues de la guerre d'Espagne (1936-1939)

Antoni Campanà i Bandranas (1906-1989) est l'un des plus grands photographes catalans. A la fois républicain et catholique, il a renseigné au plus près les trois années de guerre en Catalogne, en travaillant notamment pour la presse anarchiste puis comme chauffeur pour l'armée de l'air. Après la victoire du franquisme, Antoni Campanà dissimule ce précieux témoignage, sans toutefois le détruire. Ce n'est qu'en 2018 que sa famille découvre près de 5 000 photographies dans deux fameuses " boîtes rouges " , où tous les épisodes de la guerre d'Espagne, à Barcelone et en Catalogne républicaine se trouvent représentés : depuis le coup d'Etat raté et la révolution anarchiste de 1936, jusqu'à la victoire de Franco et les routes de l'exil vers la France en 1939. Le travail de Campanà met en lumière la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclatent à l'été 1936, et qui finiront par entraîner l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. Partant du principe que la guerre est l'expérience la plus absolue, il en relève les contradictions, sans faire de concessions à la propagande d'aucun parti, et en se plaçant, pour chaque cliché, dans une recherche esthétique exigeante. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l'euphorie des uns, il montre la terreur des autres. Parmi les ruines de Barcelone bombardée, il dessine ainsi le portrait de l'âme humaine. Il photographie aussi bien les églises détruites par les miliciens anarchistes que les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 ou, simplement, ce qui fait la vie quotidienne des Catalans en guerre, ou enfin les réfugiés. Il parvient ainsi à tisser une immense tapisserie des multiples facettes d'un conflit total, d'où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne. L'artiste connaissant parfaitement les décors et les personnes qu'il met en scène, son regard manifeste une complexité qui oblige à réfléchir et à se positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d'autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Ce catalogue présente un ensemble de plus de 150 oeuvres du photographe, dont beaucoup inédites, et un matériau historique (documents iconographiques, objets...) nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l'histoire de l'Espagne.

06/2023

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Histoire des religions

Les vêpres de l'aurore

L'architecture existentielle religieuse adoptée par la terre entière n'est pas avérée, et c'est dans les livres dits saints eux-mêmes que se cache le secret de l'imposture, secret en multiples facettes que je dévoile avec l'aide involontaire de la religion elle-même. Ici, je démontre la fragilité ainsi que l'inutilité de la notion religieuse d'esprit. L'architecture existentielle, je la fonde, moi, non pas sur la notion d'esprit, mais sur le concept principiel de l'existant, le concept principiel de l'être ; j'en explique donc la signification. L'entreprise religieuse est non seulement frauduleuse mais parfaitement inutile. Voyez : face au Covid-19, préceptes et simagrées religieux sont inopérants et les dieux aux abonnés absents, même un supposé rédempteur/sauveur. Et sur le plan spirituel, la volatile foi religieuse ne suffisant pas à la tâche, on en vient à essayer d'établir l'existence de Dieu en l'inscrivant dans des Constitutions étatiques sous divers aspects afin de l'imposer aux citoyens ; c'est pathétique ! L'existence de Dieu n'étant en religion établie que par la foi, la logique voudrait alors que sans la foi, Dieu n'existe pas, n'est-ce pas ? Est-ce cela que veulent les croyants ; sinon, à quoi sert la foi religieuse ? Par ailleurs, la création étant entendue par la religion "sortie du néant", le temps n'a d'importance que dans le temps, et ses productions – péchés, bonnes actions et autres comportements – ne peuvent valoir en dehors du temps. Ne peuvent donc le temps et les oeuvres du temps définir, nourrir et justifier quelques éternels Dieu et Diable, quelques éternels enfer et paradis, quelque vie spirituelle éternelle ; car sinon, en initiant le temps, Dieu créateur s'est trompé – n'est-ce pas ? – si Dieu créateur il y a. A mon avis, il vaut mieux qu'il n'y en ait point. Un Dieu/Diable que la religion présente étourdi, confusionnel, impuissant et idiot qui ne comprend même pas ce que comprend l'homme. J'ajoute que ce Dieu que l'on dit "bon", est celui qui nous accable de tous les maux et qui le revendique, c'est aussi lui qui, comme le Diable, nous tente et nous soumet à la tentation.

11/2021

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Histoire de France

Les deux vies du général Foy (1775-1825). Guerrier et législateur

"Guerrier législateur", Maximilien Sébastien Foy (1775-1825) a connu une apothéose avec ses funérailles qui auraient rassemblé 100000 personnes sur le pavé parisien. Partant d'une interrogation sur les raisons de cette affluence, le présent ouvrage propose la biographie d'un personnage dont l'oubli dans la mémoire collective questionne sur sa dimension historique. Le général Foy appartient à une génération qui, optant pour une carrière militaire dès le début de la Révolution française, connaît une rapide ascension sociale. Servant dans les armées révolutionnaires puis napoléoniennes de 1792 à 1815, l'homme a gravi les échelons, mais non sans à-coups. Dénoncé comme " modéré " en 1793, ce partisan des Girondins n'échappe à la guillotine que grâce au 9 Thermidor. Mais sa proximité avec le général Moreau le rend suspect aux yeux de Napoléon Bonaparte, d'autant plus qu'il vote contre le consulat à vie puis contre l'établissement de l'empire. Affecté à des postes secondaires, il est envoyé dans la Péninsule ibérique où il reste de 1808 à 1813, conscient de participer à une "guerre inglorieuse ". L'écroulement de l'Empire et la Restauration l'amènent à se rallier à Louis XVIII, mais son attitude pendant les Cent Jours le rend à nouveau suspect aux yeux du pou-voir. Bifurquant alors vers une carrière politique, élu député de l'Aisne en 1819, le général Foy devient l'un des chefs de l'opposition libérale. Son talent d'orateur lui vaut une popularité immédiate. Personnalité du Tout-Paris, il fréquente les salons, les ateliers des artistes en vue, les théâtres et l'opéra. Ses relations avec le monde de la banque facilitent son élévation sociale et son enrichissement. Jean-Claude Caron donne donc à voir les multiples facettes de l'homme public comme de l'homme privé, défenseur de la liberté et de la propriété, soucieux d'être un " bon mari " et un " bon père ". Luttant pour que les valeurs de 1789 deviennent le socle de la France postrévolutionnaire, le général Foy entend qu'elles garantissent la stabilité sociale et confortent l'hégémonie politique du monde des notables auquel il appartient. Ni " héros " du roman national ni simple protagoniste de l'histoire, cet homme au double talent incarne la transition entre deux époques, quand la France passe de l'Ancien Régime aux débuts du système parlementaire, par le glaive et par le verbe.

08/2014

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Histoire de France

Les Renaissances 1453-1559

Ce livre efface la coupure aussi traditionnelle qu'arbitraire entre le Moyen Age et l'époque moderne. C'est toute cette période, de Charles VII à Henri II, qui est placée sous le signe "des" Renaissances. La fin de la guerre de Cent ans et des grandes crises socio-économiques, au milieu du XVe siècle, est effectivement le point de départ d'un renouveau général, des hommes, des échanges, des richesses... La période 1453-1559 est alors entraînée dans un mouvement de floraison, de dynamisme et de créativité en de multiples domaines ; c'est ce siècle effervescent qui, en définitive, correspond bien à l'appellation de "beau XVIe siècle". On a fait ici le choix d'en évoquer les principales facettes d'une manière plus thématique que chronologique, sans négliger pour autant, à l'intérieur de chaque développement, de faire apparaître les inflexions et les mutations, aussi bien pour les réseaux marchands que pour les affrontements religieux... Les six parties correspondent à des approches successivement démographique et économique, sociale, politique, de relations internationales, religieuse et culturelle. Nombre de thèmes de recherche développés récemment y trouvent bien évidemment leur place, qu'il s'agisse de la consommation ou des identités. D'autres en revanche, comme le genre, ont été mis en valeur dans I'"atelier de l'historien". Ce mode de présentation contribue à faire émerger une synthèse, au service d'une intelligibilité nouvelle de la période, avec le souci de mettre en valeur des problématiques, d'ouvrir des réflexions, en soulignant pour certains sujets les insuffisances, voire les contradictions, de l'historiographie et en nourrissant le propos de remarques critiques. Il s'agit bien ici d'un "certain regard "sur le temps des Renaissances. La dialectique du changement (emblématique des représentations sur la période) et des continuités s'impose d'une façon particulièrement nette : elle suppose d'évaluer avec justesse l'ampleur des mutations et des changements. Elle nourrit le débat, déjà ancien, sur la "modernité" de la Renaissance ; s'agit-il vraiment de l'enfantement d'un monde nouveau ? N'est-elle pas plutôt le point d'aboutissement d'un certain rapport au monde, issu des derniers siècles médiévaux ? Cette interrogation permet de tisser la trame qui sépare ce temps lumineux des Renaissances des ténèbres des guerres de Religion...

10/2014

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Beaux arts

Hokusai. Les trente-six vues du mont Fuji

L'intégrale des 36 vues du Mont Fuji, comprenant les dix estampes supplémentaires commandées par l'éditeur d'Hokusai suite au succès de cette série. "Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore dix ans... Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore cinq ans, je deviendrais un grand artiste". En formulant ainsi ces voeux à la fin de sa vie, Hokusai (1760-1849), aujourd'hui considéré comme le plus célèbre artiste de son époque, exprime son éternel quête de la perfection. Au début des années 1830, il entreprend sa suite colorée des Trente-six vues du mont Fuji, et parvient ainsi à l'apogée de sa carrière. Consacrée tout entière au paysage, la série présente le mont Fuji selon une multitude de points de vue et de cadrages. Voyageur infatigable, Hokusai, passionné de nature, explore toutes les facettes du volcan. Parfois solitaire et majestueuse, ou esquissée dans un horizon lointain, en grande spectatrice du monde des hommes, la montagne sacrée est inébranlable malgré les saisons et le temps. Mais elle n'est pas le seul élément d'observation : le peuple, dans toute sa diversité, s'affaire, occupé à toute sorte d'activités quotidiennes, parfois en symbiose avec son environnement, paisible et bienfaisant, ou au contraire, en prise avec une nature souveraine, magnifique et impitoyable, comme pour La Grande Vague de Kanagawa. Il capture dès lors l'instantané, l'éphémère, mais également l'éternel. La nature, quant à elle, demeure et se renouvelle sans cesse sous l'égide de son grand souverain, l'immuable mont Fuji à la cime enneigée. Créatif, Hokusai joue avec la couleur, et notamment avec le bleu de Prusse, pigment artificiel importé de Hollande depuis peu, plus intense et profond que les bleus naturels traditionnellement utilisés. Le maître s'amuse des effets d'atmosphère, de l'anecdotique, et allie la tradition picturale japonaise, largement influencée par le modèle chinois, à la perspective occidentale. Le succès de ces estampes est considérable et popularise le genre du paysage. Dès lors, l'éditeur d'Hokusai lui commande dix nouvelles planches, Le Fuji vu de l'autre côté. C'est donc une intégrale de quarante-six estampes au total qui est reproduite dans ce coffret, accompagné d'un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite la plus célèbre du grand maître japonais.

11/2018

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Cuisine

La cuisine

En amour – quel que soit le sujet ou l'objet du rêve – on souhaite soit se montrer sous son meilleur jour pour séduire celui ou celle que l'on aime, soit se comporter en professionnel afin d'apprendre tout ce qui se rapporte à cet objet. La cuisine est un art complexe à plusieurs facettes qu'il faut maîtriser. Il faut, comme un virtuose débutant, commencer par faire ses gammes. Le marché est la première étape incontournable. Puis vient la préparation des produits, l'assemblage des saveurs, leur assaisonnement avant l'ultime étape, la cuisson. On fait des erreurs car la cuisine fait appel à plusieurs spécialités très différentes. Le produit a sa propre identité qu'il faut respecter. L'assaisonnement doit magnifier le met que l'on va déguster ou offrir aux convives. Enfin, la cuisson fait appel à la chimie. Le comportement d'un aliment à la cuisson s'apprend. Le trop ou le pas assez peut se traduire par l'immangeable. Lorsque l'on maîtrise l'ensemble, c'est le soleil dans l'assiette et le plaisir dans les yeux, le nez, la bouche et le coeur. Les odeurs d'une salle d'opération ne flattent pas l'odorat, c'est une La Palissade. Après une longue journée d'intervention, on a envie de respirer l'odeur des roses car le soir, on ne peut supporter ce que l'on a respiré. Dans ce cas, c'est donc par le nez que l'on vient à la cuisine. Et puis les souvenirs des plats cuisinés par les tantines, les grands-mères, la maman, remontent à la mémoire. Les effluves melliflues des pâtissiers, celle des croissants au beurre, les parfums des plats mijotés longuement dans des marmites joufflues, plus culottées que vieilles pipes par le feu de bois, la salinité odorante des charcuteries sorties toutes chaudes des chaudrons, celle des pâtés, terrines et autres cochonnailles sont autant d'invitations à la fête des sens. Par contre, le poisson frais n'a pas d'odeur. Cet habitant de la mer se décompose très vite. Cela se manifeste par un bouquet d'ammoniaque qui vous empuantit le nez. Il existe à Bayeux une poissonnerie exceptionnelle. Si l'on passe sans regarder, on ne la voit (sent) pas. Il faut fuir les magasins odorants et pénétrer en gourmet dans l'antre inodore des citoyens de Neptune.

01/2020

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Sociologie

Communications N° 101 : Le temps qu'il fait

Numéro dirigé par Martin de La Soudière, Martine Tabeaud, Anouchka Vasak Tellement inscrit dans la routine de nos jours et l'ordinaire de nos vies, au premier abord le temps qu'il fait ne paraît pas digne d'intérêt : " Qui parle du temps perd son temps ", affirme le dicton. Sauf lorsqu'il se montre excessif et se fait destructeur, ou alors quand – aujourd'hui, désormais – il se transforme en menace majeure pour l'avenir. Du temps vécu individuellement, donc localement, au temps long du climat envisagé et analysé à une échelle géographique et à un pas de temps plus larges, c'est presque à le réhabiliter, du moins à renouveler et rafraîchir le regard des sciences humaines sur le temps qu'il fait qu'est consacrée ce numéro. Nous proposons ici de tisser des liens entre les nombreuses facettes et les registres où il s'exprime. Sans cesse en effet et de multiples façons le ciel et les saisons nous font signe, nous tendent la main : autant d'incitations et d'invitations à parler du temps qu'il fait en même temps que de nous-mêmes, à le décrire, le raconter, nous souvenir. A penser météore comme nous le dira le premier article. Ici réunis mais déjà en dialogue dans un séminaire de l'EHESS, ethnologues, historiens, géographes, climatologues, littéraires, apportent ici chacun sa pierre à l'édifice pour donner tout son sens et toute sa richesse à ce qu'on peut appeler la météosensibilité. Mais comment la définir ? De l'émotion à la contrariété voire à la peur, de la peinture du ciel et des nuages à leur observation scientifique, celle-ci révèle en tout cas, grandissante, la place de la météo et du climat dans nos modes de vie, nos autres soucis, nos préoccupations les plus quotidiennes. Mais, plus largement, elle dit quelque chose de singulier et de très spécifique de et sur notre rapport à l'environnement ; en même temps que, porteuse d'imaginaires forts, elle a toujours suscité, presque en connivence avec elles, et dans une relation privilégiée, des créations artistiques d'une grande richesse et sans cesse renouvelées. Réunissant et parcourant les différents points de vue soutenus par chacun des auteurs, notre question, pourrait-on dire, serait celle-ci : que nous fait le temps qu'il fait ?

11/2017

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Faits de société

Ma vérité : des mots et des maux

Derrière ce titre étrange, dont le sens se découvrira au fil des pages, se dessine le portrait de Nezha Boubekri, plus connue du public sous le nom de Ness, animatrice de télévision d'origine marocaine et première femme Arabe à avoir piloté des émissions en prime time sur des chaines majors occidentales. C'est l'histoire d'une femme qui s'est imposée malgré ses origines modestes, forte, pétrie des valeurs de sa double culture, profitant de la richesse des deux, une femme à l'énergie bouillonnante, traversée de 100 000 idées à l'heure et dotée d'une absolue confiance dans la vie, qui lui a permis de surmonter tempêtes, revers professionnels, deuils et descentes aux enfers. Visiter les deux décennies de la carrière télévisuelle de Ness est l'occasion de se replonger dans la télévision des années 90 et 2000, de l'incroyable chamboulement de la période entre les antennes-râteau et la mise en place des box internet, de l'évolution managériale des chaines, de l'arrivée de la télé-réalité et du bouleversement des grilles de programmes. De nombreuses personnalités de la sphère médiatiques, patrons de chaines, grands producteurs ou animateurs vedettes apportent leurs témoignages, jamais entendus, sur ce qui faisait la télévision de cette époque et sur son évolution. Cette visite des coulisses de la télé permet également de croiser quelques-unes des rencontres incroyables qui ont jalonné ce parcours, animateurs-phares, stars du show biz, hommes politiques, au gré d'anecdotes qui bousculent les à-priori et des idées toutes faites. Car Ness, derrière l'image glamour qu'on lui connaît, avec son sens de l'humour, ses yeux rieurs et son sourire éclatant, est loin de l'image de papier glacé des Une des magazines people. Elle n'a pas la langue dans sa poche et ces pages sont ponctuées de réflexions sur les questions de discrimination et d'instrumentalisation des différences, et de révolte face à l'hypocrisie des classes dirigeantes et des médias sur les souffrances des minorités. Ness, 1001 hommes est un livre en forme de kaléidoscope où alternent chapitres graves, gais, insolents, drôles, optimistes, coups de gueule et émotions douces, sans apitoiement, ni patos, mais avec, toujours, la sincérité qui est la marque de fabrique de Ness, femme inclassable aux multiples facettes.

03/2022

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Les sports

Une imagerie qui aborde toutes les facettes du sport en 96 pages ! Le sport au quotidien Qu'est-ce que c'est, l'activité physique ? C'est quand on joue au parc avec les copains et les copines, quand on va à l'école à pied ou en trottinette, c'est en famille quand on fait une partie de cache-cache... et bien sûr quand on est inscrit à une activité sportive en club. L'activité physique est au coeur de notre quotidien, on peut la pratiquer à tout moment, on se sent bien. Où faire du sport ? On peut en faire partout et toute l'année ! En ville, à la mer, à la montagne, à la campagne, l'été, l'hiver... On peut en faire dedans ou dehors, dans des lieux dédiés : piscine, salle de sport, patinoire... ou dans la rue. il n'y a pas besoin d'être superéquipé, il suffit d'avoir envie de jouer ! Quel sport ? Il existe de multiples disciplines. Les plus couramment pratiquées sont le football, le judo, le tennis, l'athlétisme, l'équitation, la danse, le basketball, le handball, la gymnastique, la natation. Il existe aussi des sports spécifiques à chaque pays. Et le sport de compétition ? A haut niveau, il existe des compétitions nationales et internationales. Les plus célèbres sont les Jeux olympiques d'hiver et d'été et les Jeux paralympiques. Il existe aussi des compétitions internationales dans chaque discipline, par exemple la Coupe du monde de rugby. Ces événements accueillent beaucoup de public et de supporteurs. L'imagerie "Mes années pourquoi", un livre à hauteur d'enfant Les illustrations simples et dynamiques, en grande scène ou en vignettes, invitent l'enfant à explorer l'image pour y repérer chaque fois de nouveaux détails et de nouvelles informations. Sur chaque double-page, la question posée dans le bandeau, en lien avec la thématique principale, interpelle la curiosité de l'enfant : C'est quoi des olympiades ? Comment on s'habille pour le sport ? A quoi servent les muscles ? Pourquoi transpire-t-on ? ... La question, traitée avec humour et dynamisme, en trois vignettes et trois courts paragraphes, fait le lien avec l'univers de l'enfant. Un vrai bonus pédagogique ! A la fin de chaque chapitre, une double-page d'autoévaluation permet de valoriser l'analyse et l'apprentissage de l'enfant.

07/2024

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Religion

Les juifs dans l'histoire. De la naissance du judaïsme au monde contemporain

Tout commence ici avec la naissance du judaïsme après l'exil à Babylone, la formation du corpus biblique, ainsi que l'élaboration d'une Loi religieuse qui parvient à maturité avec le Talmud, alors même que les Juifs s'affranchissent des cadres historiques partagés avec les peuples voisins. Une histoire d'une longue durée singulière s'ouvre alors, dont ce livre retrace les principales étapes : l'Antiquité, le Moyen Age, la première modernité (XVIe-XVIIIe siècles), l'âge des nations (1789-1945), pour aboutir au monde actuel, bouleversé de façon irréversible par la Shoah et la fondation de l'Etat d'Israël. De la mise en place de réseaux pour racheter les captifs dans la Méditerranée médiévale à la participation d'un demi-million de soldats juifs de l'Armée rouge à la Grande Guerre patriotique (1941-1945), les Juifs sont présentés ici non comme des étrangers à une histoire qui ne cesserait de les emporter, mais comme les acteurs de leur devenir et de celui des sociétés dans lesquelles ils vivent. Ce livre aborde aussi la géographie changeante des centres de peuplement juif, les relations avec le pouvoir politique et la société globale, les pratiques culturelles et les représentations mentales. Certaines questions apparaissent récurrentes : les Juifs forment-ils un peuple ou une communauté religieuse ? Quel est leur degré d'intégration dans les sociétés où ils vivent en minorité ? Comment les spiritualités juives évoluent-elles dans l'histoire ? Quels rapports les Juifs en Diaspora entretiennent-ils avec la Palestine, dans les siècles passés et depuis le sionisme ? Dans cette synthèse collective sans équivalent, vingt-neuf auteurs contribuent à dessiner une image d'ensemble de l'histoire des Juifs, dont ils montrent les caractères originaux tout en l'inscrivant dans le cours et la dynamique de l'histoire générale de l'humanité. Dans le cadre d'une historiographie en constant renouvellement, les questionnements et les acquis les plus récents de la recherche sont mobilisés pour éclairer la place des Juifs dans le passé et le présent. La collaboration de spécialistes d'histoire juive et d'historiens spécialisés dans d'autres domaines permet de contextualiser l'évolution des sociétés juives, considérée ici comme l'une des facettes de l'évolution des sociétés dans lesquelles les Juifs vivent, et à montrer, aussi, comment les Juifs participent à une histoire qui en retour ne cesse pas de les façonner.

10/2011

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Réussite personnelle

Ma vie comme au cinéma. L'art de réaliser la vie dont vous rêvez

Une méthode originale de développement personnel inspirée des métiers du 7è art pour écrire, réaliser et incarner pleinement sa vie d'après son propre scénario. On dit que la vie est un film... Alors, plutôt que d'en être les simples spectateurs, pourquoi ne pas écrire sa propre histoire, réaliser son scénario et incarner le premier rôle ? Ecrivaine et biographe, Stella Delmas propose une méthode de développement personnel qui puise dans l'univers du 7è art des outils et une approche originale pour révéler sa singularité et vivre la vie dont on rêve. Le principe : un métier, un archétype. Dans cet ouvrage, chaque métier représente un archétype, une énergie transformatrice, un rôle à jouer, dont le lecteur va s'inspirer et utiliser les compétences et attributs " au cinéma " pour agir dans la " vraie vie ", et franchir une étape dans la réalisation de soi. Du scénariste au diffuseur, en nous glissant tour à tour dans la peau des différents intervenants de la chaine cinématographique, nous avons le pouvoir de changer de focal et d'état d'esprit, de découvrir d'autres facettes de notre personnalité, et cheminer ainsi vers une meilleure connaissance de notre vraie nature. La boite à outils : le pouvoir de la création. Le scénariste nous invite à réécrire notre histoire en suivant nos propres désirs, le directeur de casting à savoir bien nous entourer, le producteur à trouver en nous les ressources, l'acteur à incarner notre moi authentique, le monteur à couper avec notre ancienne vie... A travers une cinquantaine d'exercices pratiques inspirés de chaque métier (des courtes méditations et visualisations, de l'art-thérapie, des outils de développement personnel tels que l'ikigai, le pouvoir de l'intention...), un véritable parcours de " réalisation " de soi pour déployer ses talents et vivre pleinement sa vie d'après son propre scénario. SOMMAIRE : Un parcours en 4 étapes, 11 métiers Avant le tournage (scénariste, producteur, story-boarder, directeur de casting) : faire le point sur ses désirs profonds, imaginer et concevoir ses objectifs ou rêve, se projeter dans l'avenir Dans les coulisses (régisseur et virtuoses de l'apparence) : se préparer et se donner les moyens d'exprimer son individualité ; donner corps et visage à cet autre Vous et votre vie Sur le tournage (acteur, réalisateur) : incarner sa future réalité En post-production (monteur-mixeur, distributeur, exploitant) : couper avec son ancienne, afficher la meilleure version de soi et transmettre aux autres.

05/2022

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell Tome 2 : Une périlleuse affaire

Londres, 1887. Au Curiosity Club, établissement réservé aux femmes intrépides, l'aventurière Veronica Speedwell rencontre lady Sundridge, qui la supplie d'accepter une tâche impossible  : sauver de l'exécution le mécène Miles Ramsworth. Accusé d'avoir sauvagement assassiné sa maîtresse, Ramsworth sera pendu dans une semaine si le vrai coupable n'est pas identifié. Les secrets qui entourent cette affaire sont nombreux, y compris la véritable identité de l'énigmatique lady Sundridge. Avec Stoker, son collègue naturaliste, Veronica se lance donc dans une course contre la montre pour trouver le meurtrier. Cette enquête, qui les mènera d'une communauté d'artistes bohémiens à une grotte marquée par une histoire décadente, en passant par un palais royal, s'annonce bien périlleuse. . . " Une intrigue mystérieuse pleine de rebondissements et de personnages suspects, dont l'audacieuse protagoniste constitue le plus grand point fort. . . Une nouvelle aventure passionnante dans cette série prometteuse mettant en scène une héroïne qui défie les convenances et part à l'aventure sans hésitation.  " Booklist " Ce roman ne manquera pas de plaire aux fans de romans policiers et à ceux qui aiment l'Angleterre victorienne. . . L'intrigue ingénieuse, tout comme la relation entre Veronica et Stoker, son partenaire aussi mystérieux que passionné, sont un pur délice ! " The Historical Novels Review " On ne peut qu'admirer l'héroïne indépendante de Deanna Raybourn, qui jongle aisément entre ses activités de lépidoptériste et ses aventures amoureuses.  " Kirkus Reviews " Un roman pétillant combinant un suspense haletant et un portrait amusant des membres de la société victorienne, qui, sous leur bienséance, cachaient de nombreux secrets.  " Book Riot " Faite de sous-entendus et de joutes verbales amusantes, la plume espiègle de Deanna Raybourn plaira aux lecteurs de fiction historique et de romance. L'alchimie entre Veronica et Stoker est indéniable, leurs capacités de déduction sont mises à rude épreuve, et les facéties de notre héroïne sont toujours aussi cocasses, dans ce roman qui nous offre un moment de détente incomparable.  " Shelf-Awareness

07/2022

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Documentaires jeunesse

Moi et mes émotions

" Les Savoirs des petits " Une collection de livres-objets (leporellos) pour les 4-6 ans, pour leur permettre, à travers une double lecture (histoire au recto, explications au verso), d'appréhender ce qu'ils sont et le monde qui les entoure. En partenariat avec Le Quai des savoirs, à Toulouse Au recto, une histoire en 7 volets, avec un grand dessin en frise, à lire et à accrocher Mini-Scope fête son anniversaire mais Micro-Scope, son ami n'est pas là. Elle commence à se mettre en colère car il est en retard. Sa maman lui dit qu'il ne viendra pas et Mini-Scope se sent triste, ses yeux commencent à se remplir de larmes. Mais sa maman lui apporte le gros gâteau d'anniversaire pour la réconforter, Mini-Scope esquisse un petit sourire. Le gâteau bouge, cela lui semble étrange et n'est pas vraiment rassurée. Le gâteau bouge de plus en plus, elle a peur. Son coeur commence à battre très fort. Mais surprise Micro-Scope en sort en chantant " Joyeux Anniversaire ". Tous les autres enfants chantent en choeur avec lui. Mini-Scope est vraiment contente et son coeur se remplit de joie. La fête peut continuer dans les rires et la bonne humeur. Au verso, un documentaire : Les émotions : Une émotion, c'est ce que tu ressens à l'intérieur de toi et qui te fais réagir. La joie : Quand tu es joyeux, tu as envie de rire, de t'amuser ; tu as l'impression que ton coeur brille comme un soleil et tu veux partager ta joie avec ceux que tu aimes. La tristesse : Quand tu es triste, ton coeur est tout refroidi et engourdi ; et parfois même des larmes coulent de tes yeux. La colère : Quand tu es en colère, tout t'énerve, tu as l'impression que ta tête et ton coeur prennent feu et vont exploser, et parfois tu as même envie de crier très fort. La peur : Quand tu as peur, tu te sens tout petit, tout faible ; et parfois même tu voudrais te cacher dans un endroit encore plus petit que toi. La surprise : Quand quelque chose d'inattendu arrive, tu es surpris, tu as l'impression qu'un courant d'air soudain parcourt ton corps et tu te demandes ce qui se passe.

02/2020

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Livres 3 ans et +

Fanette et filipin n°25 ete

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et la poule Roussette Le réveil à la ferme Poème : L'horloge Pierrot et Finette Je fais avec mes mains Le coq tricoté Petit théâtre du coq Le tapis soleil Cuisine : Gâteau aux cerises La danse des formes Je m'amuse Jeu de l'oeuf et de la poule La ferme en été Mots reliés Chanson : Déjà la coq a chanté Je découvre la nature Les animaux de la ferme Le millepertuis Les céréales Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

05/2019

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Livres 3 ans et +

Fanette et filipin n°1 ete 2013

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et Filipin : La rencontre Histoire : L'Abricot doré Poème : Ardeurs d'été Conte : Le roi grenouille Enfants de la terre : Habiba Je fais avec mes mains La danse des lignes : les droites La couronne d'été Le mobile Oiseaux et papillons La cuisine des fées Je m'amuse Jeu des papillons et des abeilles Je découvre la nature Mon beau jardin : Le tournesol Le coin des parents La Naissance de Fanette et Filipin Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

05/2019

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Sciences politiques

Le socialisme des intellectuels

A la fin du XIXe siècle, le développement rapide de l'industrie en Russie amène une partie de l'intelligentsia - cette petite minorité ayant fait des études secondaires - à s'intéresser au marxisme ; c'est en se référant à ses principes que se crée en 1898 le Parti ouvrier social-démocrate de Russie. La perspective qu'il adopte, c'est celle de la mobilisation du prolétariat pour le renversement de l'absolutisme tsariste dont la bourgeoisie russe, trop faible, est incapable, et la démocratisation de la société nécessaire au développement économique et au progrès de la classe ouvrière. Dès cette époque, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les oeuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la a couche cultivée", les travailleurs intellectuels. Ces "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l'envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia. Makhaïski eut peu de disciples ; mais depuis son époque, d'autres auteurs ont cru voir émerger dans notre société, en particulier à travers les différents projets socialistes, le pouvoir d'une nouvelle classe qui, à travers toutes les fonctions de gestion, de recherche, de conseil, d'enseignement, de communication et plus récemment l'irruption des logiciels dans tous les domaines, façonne l'organisation du travail et le contenu de la production et s'y assure une place privilégiée. Alexandre Skirda fait plus que restituer la pensée originale de Jan Maclav Makhaïski : il la met en perspective et livre ainsi un outil de premier ordre à qui veut approfondir la compréhension de notre société.

06/2014

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Littérature française (poches)

Souvenirs, impressions, pensées et paysages, pendant Un voyage en Orient (1832-1833), ou Notes d'un voyageur

L’Orient d’Alphonse de Lamartine excède largement le cadre du voyage. A la différence des plus célèbres voyages en Orient du XIXe siècle, ceux de Chateaubriand, de Nerval, de Flaubert ou de Gautier, son expédition n’est pas un intermède répondant à une mode, destiné à nourrir une aspiration vague ou à faire provision de pittoresque : loin d’être circonstanciel, son orientalisme, qui précède le voyage et qui ne cessera de nourrir son inspiration, est durable. L’authenticité des faits rapportés importe moins que la vérité intérieure dans ce récit profondément subjectif que sa dramatisation fait accéder à une autre forme de vraisemblance. La personnalité de Lamartine ne se laisse jamais éclipser. Le poète, qui entretenait ce rêve depuis l’enfance, partait à la recherche de réponses à ses interrogations existentielles. Quand en juillet 1832 Lamartine s’embarque pour un voyage en Grèce et dans l’Empire ottoman, c’est un écrivain romantique célèbre, élu depuis trois ans à l’Académie française, auteur de poèmes d’inspiration intime et religieuse : les Méditations et les Harmonies. Mais il déclare : « J’ai l’Orient dans l’imagination. C’est un de ces désirs qu’il faut satisfaire, il y en a tant qu’il faut étouffer ». Et encore : « J’ai besoin de vivre un an ou deux dans la poudre des vieux siècles, j’aime mieux cette poussière que notre boue ». Le véritable périple, commencé en juin 1832, finit en octobre 1833. Quant au récit, la tradition encyclopédique héritée du XVIIIe siècle s’y allie au goût du pittoresque romantique. Des sources orientales sont insérées comme des morceaux bruts dans le récit : la démarche s’apparente à celle des orientalistes, à l’heure où la sauvegarde du patrimoine populaire occupe l’Europe entière. Entamée à l’automne 1833, la rédaction sera achevée en quatre mois, de juillet à septembre 1834. Les notes rédigées en chemin occupent un faible volume par rapport à l’ensemble. Des poèmes, antérieurs au voyage, élaborés en route ou postérieurs truffent le récit. L’ouvrage paraît d’avril à juin 1835. Lamartine le résume ainsi : « Je partis pour l’Orient, et j’y promenai deux ans mon inquiétude dans la Turquie, dans l’Archipel, dans le Taurus, dans la Terre sainte, dans la Syrie, dans le Liban. Je revins ».

05/2011

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Romans historiques

Sapiens Au matin du Monde Tome 2 : Par-delà les montagnes de la lune

Fuyant la haine de certains chefs et chamans de leur ancienne tribu, un petit groupe de jeunes humains s'avance en terre inconnue. Ils ont échappé à leurs poursuivants. Ils ont affronté les dangers de la nature, les bêtes sauvages, les torrents furieux. Ils ont bravé la neige et le froid, franchi des sommets noyés de brouillard et balayés par le vent. Devant eux, des collines, des vallées, des forêts s'étalent à perte de vue. Que vont-ils y découvrir ? Des animaux qu'ils n'ont jamais côtoyés ? D'autres clans ? hostiles ou amicaux. Un territoire où s'installer ? Parviendront-ils jusqu'au paradis mythique de leurs ancêtres ? Le clan semble bien faible face à la terrifiante puissance des éléments et ses membres se sentent tout petits en contemplant l'immensité de Ga'Hé. Ils n'ont que quelques armes de pierre à opposer aux multiples prédateurs qui hantent ces contrées inexplorées. Ils n'ont pas de fourrure pour leur tenir chaud, pas de crocs ni de griffes pour mordre et lacérer, ils ne courent pas assez vite pour attraper une proie ou échapper à un fauve mais ils possèdent un atout unique et formidable : leur cerveau. Grâce à cet organe mystérieusement alambiqué, ils ont développé les facultés essentielles à leur survie. Ils sont solidaires, ils prévoient l'avenir, ils coopèrent dans les tâches quotidiennes, ils créent, ils communiquent, ils inventent. Dans ce deuxième volet de la saga Sapiens, nous accompagnons ce petit clan dans sa quête de la terre promise. Lancés dans cette folle aventure semée d'embûches ils peuvent compter sur le courage et la pugnacité d'Aakin, le dévouement et les dons de Chahin, les médecines et l'oreille attentive d'Hozimi et Uhiri, les conseils avisés de Jocal, l'imagination débordante de Dahik. Ils profitent des talents de chasseurs de Sa'lou, iazin, Misukaï ou Odhran, de ceux des femmes qui ont en charge la vie du clan, de l'aptitude de Brago a apprivoiser les animaux. Thanyr et Meiko taillent des armes et des outils dans le silex salutaire. Ka ja, Dahik, Brago apprivoisent l'Art. Ils agrémentent les objets usuels de sculptures et de motifs qui les rendent agréables à regarder. Ils découvrent la notion du beau et le plaisir qu'elle engendre.

03/2012

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Sciences politiques

Merci l'Europe !

Inégalités, chômage, terrorisme, migrants, péril environnemental, les citoyens européens ont peur. L'Europe ne les rassure plus. Pire, elle accroît leurs inquiétudes. Ils ont le sentiment qu'elle ne profite qu'à une minorité " déracinée " (les financiers, les riches et les professions qui jouissent de la mondialisation) mais précipite pour les autres le déclassement, attaquant leurs langues, leurs modes de vie, leurs cultures, leurs entreprises, leurs emplois, leurs données privées, etc. L'Europe se fragmente alors que les menaces se multiplient : les Américains imposent leurs lois, les Chinois leurs produits ; le réchauffement climatique progresse ; les flux migratoires augmentent ; la mondialisation grignote nos cultures ; le big data nous espionne... Dans une Europe perçue comme faible et injuste, la tentation est grande de chercher le salut chez ceux qui parlent fort et critiquent les élites et le système. Leur stratégie consiste à s'appuyer sur les échecs et à tordre les faits pour justifier de solutions simplistes fondées sur autant de mensonges. Et ça marche ! Partout les populistes gagnent du terrain : à l'Est , au Nord, en Italie, en Allemagne, et en France si l'on se souvient du premier tour des présidentielles où, tous scores réunis, ils avaient la majorité. Les populistes parlent haut et simple, comme un Orban et un Salvini. Ou un Trump aux USA. Pas comme un Juncker, le président de la commission, que personne ne connaît. L'auteur dénonce ici les 7 grands mensonges qui font le lit du populisme : l'Europe serait tout à la fois une passoire à migrant, un euro qui nous plombe, le pigeon de la mondialisation, la victime des plombiers polonais qui volent nos emplois, le jouet des technocrates de Bruxelles, etc... Les critiques sont légitimes. Les nier avec condescendance exaspère les opinions publiques. S'il faut évidemment écouter les peuples et respecter le verdict des urnes, c'est pour mieux combattre les populistes et dénoncer leurs fausses solutions. En proposer de meilleures. Et ne pas oublier l'essentiel. Car, malgré tous ses défauts et imperfections, l'Europe nous a apporté ses bienfaits : la paix, d'abord et avant tout, la monnaie commune, les déplacements faciles, la baisse des prix du téléphone, les échanges d'étudiants, les projets industriels majeurs, type Ariane ou Airbus. Comment ne pas voir que dans un monde dangereux, l'Union est la seule et unique façon de nous protéger des volontés de domination des géants asiatiques ou américains et des idéologies hostiles ?

02/2019

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Critique littéraire

Correspondance générale de Verlaine. Volume 1, 1857-1885

Ce premier volume (1857-1885) ébauche toute une période passionnante de la vie de Verlaine : ses débuts comme poète ; la réception de ses premiers recueils de poésie - les Poèmes saturniens, les Fêtes galantes - ; l'estime et l'indéfectible soutien de ses aînés Hugo et Sainte-Beuve et de ses pairs Coppée, Blémont et Mallarmé ; ses liens avec le Parnasse ; ses articles sur les Poètes maudits. Ces lettres dévoilent la sensibilité à fleur de peau du poète, son besoin de reconnaissance et d'amitié, son humour cabochard. A Mathilde Mauté, qu'il épouse, il adresse les vers émouvants de La Bonne Chanson. A Rimbaud, qu'il suit, il confie sa détresse : (" aime-moi, protège et donne confiance. Etant très faible j'ai très-besoin de bontés ") surtout quand Mathilde le quitte au " fatal mois de février " 1872, alors que leur fils Georges n'a que trois mois. Deux ans plus tard, Verlaine commet l'irréparable : il tire sur Rimbe et passe de longs mois en prison en Belgique. Malheureux, il demande à Hugo d'intercéder en sa faveur auprès de Mathilde : " Parlez-lui, dites-lui [...] que seule elle peut me sauver du remords, de l'angoisse, seule elle peut m'aider à refaire ma vie. " Heureusement ses liens épistolaires et la poésie le préservent : il écrit les vers de Cellulairement, et les Romances sans paroles sont publiées grâce au fidèle Lepelletier. Après ces épreuves, Verlaine se convertit : " dis que tu sais que je me porte mieux et que je me suis absolument converti à la religion catholique " et écrit Sagesse. Enseignant à Stickney, Bournemouth ou Rethel, il se préoccupe de son fils qu'il voit peu : " Et j'ai revu l'enfant unique ". Désireux de mettre en avant l'œuvre poétique de Rimbaud, il cherche inlassablement des éditeurs et de l'argent, amorce une relation paternelle avec l'un de ses anciens élèves Lucien Létinois, et renoue en 1883 avec les milieux littéraires. Cette Correspondance est d'autant plus intéressante que, pour citer Lepelletier, Verlaine " écrit à la va-comme-je-te-pousse, sans souci du tiers et du quart, ne s'adressant qu'à l'ami auquel il se confie. Il ne soupçonne guère l'imprimerie future ". Truffée d'argot, de jeux de mots de potaches, elle témoigne d'une époque et de solides amitiés. Près de 200 dessins souvent humoristiques de Verlaine et de ses comparses, Ernest Delahaye et Germain Nouveau, illustrent leurs échanges.

05/2005

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Crécy 1346

La première grande bataille de la guerre de Cent Ans. Ce samedi 24 août 1346, la nuit est tombée depuis longtemps. Il est près de minuit. Une petite troupe d'hommes à cheval arrive devant le château de Labroye, à 5 km au nord-est de Crécy-en-Ponthieu. La porte est fermée, le pont-levis relevé - des fuyards de l'armée française ont déjà prévenu la garnison que la bataille était perdue et les Anglais vainqueurs. Les cavaliers appellent le châtelain qui monte aux créneaux et demande qui donc veut entrer à une heure si tardive. La voix de Philippe de Valois lui répond, pathétique : " Ouvrez, ouvrez, châtelain : c'est l'infortuné roi de France ! " Cette scène composée par Jean Froissart n'a jamais eu lieu. Le célèbre chroniqueur a plaqué sur les événements réels une scène qu'il avait lui-même composée pour un roman de chevalerie de son cru. Reste que son génie littéraire réussit en quelques mots à suggérer l'invraisemblable issue de la sanglante bataille de Crécy : la transformation du plus puissant prince d'Occident en un misérable fuyard. Avec une France si peuplée, si riche et si forte, et une Angleterre si pauvre et si faible, Crécy aurait dû en toute logique marquer la fin précoce de la guerre de Cent Ans, tant la victoire semblait promise au Valois. Et pourtant, au soir d'un affrontement particulièrement meurtrier pour les Français, c'est bien Philippe VI qui fut contraint à la fuite pour éviter la capture. Ecrire l'histoire de cette bataille mythique, c'est donc tenter d'expliquer une défaite incompréhensible aux yeux de nombre de ses contemporains. Bien des historiens se sont attelés à cette tâche, mais les travaux en français sont bien rares et bien succincts en regard des contributions anglo-saxonnes qui se sont succédé depuis les années 1950. L'objet du présent livre est d'offrir non seulement au public français un état de la recherche étrangère, mais aussi d'arbitrer un nombre important de désaccords par un réexamen minutieux des sources. Fort d'un corpus si large qu'un historien ne peut prétendre en épuiser les richesses, et grâce à une écriture fluide et passionnée, servie par des cartes en couleurs de très grande qualité - conformément aux canons de cette nouvelle collection " Champs de bataille " -, David Fiasson rend lumineuse la première grande défaite terrestre des Français dans la guerre de Cent Ans.

11/2022

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Littérature française

Lui - Roman contemporain

Le nom de Louise Colet (1810-1876) est associé à celui de Flaubert pour l'éternité. Maîtresse du grand écrivain, son propre destin artistique a été injustement balayé par la statue flaubertienne. Ajouté à cela sa condition de femme qui se pique d'écrire dans un XIXe siècle peu sensible à la condition du sexe dit faible, il n'en fallait pas plus pour que cette poète, romancière, dramaturge, disparaisse durablement de la scène littéraire. Son oeuvre est cataloguée dans le registre mineur de la littérature féminine, autrement dit, un peu trop sensible pour être véritablement sérieuse (On n'écrit pas avec son coeur mais avec sa tête, déclare Flaubert). L'histoire littéraire de Lui relève tout d'abord de l'anecdote puisqu'elle met en scène les liaisons tumultueuses entre quatre grands écrivains. En 1859, George Sand publie Elle et Lui, roman dans lequel elle relate ses amours avec Alfred de Musset. Paul de Musset, frère du poète, ne goûte guère à l'exercice de style et réplique avec la parution de Lui et Elle, dans lequel il entend rétablir ses vérités. Louise Colet vient enfin se mêler au débat avec la publication de Lui, roman contemporain. Par l'entremise de son personnage Léonce, elle exécute un portrait de Flaubert, amant absent, menteur et égoïste, ainsi ? : L'autre, là-bas, loin de moi, dans son orgueil laborieux et l'analyse éternelle de lui-même, il n'aimait point ? ; l'amour n'était pour lui qu'une dissertation, qu'une lettre morte ? ! En parallèle Albert de Lincel (Musset), incarnation du poète incandescent, rongé par la passion et l'alcool, chronique sa relation funeste avec Antonia Back (George Sand). Le récit de ces amours multiples va bien au-delà d'un romantisme de bon aloi. Plus subtilement, Louise Colet cherche ainsi à saisir les éternelles questions que soulèvent les relations entre les hommes et les femmes ? : qu'en est-il des besoins intellectuels et sensuels de chacun ?? Comment cerner les malentendus qui en résultent. Roman à clés, Lui est aussi pour son auteur le moyen subversif d'affirmer une sexualité féminine décomplexée et de montrer la difficulté des hommes à accepter les femmes d'esprit. Artiste à part entière, féministe avant l'heure, personnalité engagée, il est temps d'accorder à Louise Colet toute l'attention qu'elle mérite et en premier lieu, de la lire.

11/2022

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Empire

Histoire de l'empereur Jovien

Jovien, Flavius Claudius Jovianus (vers 332-17 février 364), est un empereur romain de 363 à 364. On ne sait quasiment rien de sa vie avant l'expédition de Julien contre l'Empire sassanide. La mort de l'empereur Julien, en juin 363, laisse l'armée sans chef alors même qu'elle se trouve profondément enfoncée en territoire ennemi. Les troupes sont fortement divisées : une grave opposition éclate, entre les officiers des Gaules et les officiers d'Orient d'une part, entre les soldats chrétiens et les soldats païens d'autre part. Cependant, la reconstitution des forces sassanides incite les officiers à se décider rapidement pour désigner un successeur à Julien, évitant ainsi une situation d'anarchie qui ne pouvait conduire qu'à un désastre militaire. Leur choix se pose finalement sur le commandant de la garde impériale, le général Jovien. Contrairement à l'avis de certains officiers, Jovien refuse de continuer le conflit afin de négocier en position de force. Prenant acte du faible moral des troupes, et après deux escarmouches qui tournent à la défaveur des Romains, il négocie la paix avec l'empereur sassanide Chapour II. Celui-ci, en dépit du quasi-anéantissement de ses troupes, se montre intraitable. Jovien est contraint de signer une paix peu honorable, "nécessaire mais ignoble" , en juillet 363. L'Empire romain doit céder cinq des neuf satrapies acquises en 297, le protectorat d'Arménie, ainsi que quinze places fortes frontalières, s'il veut pouvoir ramener ses armées indemnes. Jovien a au moins permis de sauver les légions romaines de l'encerclement, et a évité de laisser les Sassanides capturer l'empereur comme ils l'avaient fait, un siècle plus tôt, avec l'empereur Valérien. De tels événements auraient plongé l'Empire dans une crise politique terrible. Il meurt brusquement, à 33 ans, sur la route de Constantinople, à Dadastana, dans la nuit du 16 au 17 février 364. Il semble qu'il ait péri, soit asphyxié par les vapeurs d'un brasero, soit des suites d'un repas trop bien arrosé. Selon l'Epitomé de Caesaribus, il serait mort subitement, "étouffé par une indigestion et par l'odeur de la chaux dont on venait de donner une couche à sa chambre". Jovien n'aura régné que huit mois.

02/2022

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°24 Printemps

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et la grenouille Quatre petits lutins Comptine du p'tit oignon Le conte de l'ortie Je fais avec mes mains Bombes à graines Grenouilles sauteuses Le cerisier au fil des saisons Cuisine : Croquettes de pommes de terre aux orties La danse des formes Je m'amuse Jeu des grenouilles Jeu des lapins Page de printemps Chanson : Petite graine Je découvre la nature Le lapin de garenne Les habitants du chêne L'ortie Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

02/2019

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Première guerre mondiale

La guerre des gaz (1914-1918). Les pharmaciens français dans l'action

La guerre chimique sur le front occidental de 1914 à 1918. La participation des pharmaciens à la protection des combattants et à la mise au point de nouveaux toxiques (agressifs chimiques). "La France n'a pas de chimistes, elle n'a que des pharmaciens." Telle est la célèbre phrase, assassine, qui émanerait du chimiste allemand Haber, l'instigateur de la guerre chimique allemande. Même si cette phrase n'a pas été prononcée, elle repose sur des vérités : le faible nombre des chimistes dans notre pays et la modestie de son industrie chimique. Ces deux arguments auraient influencé les décideurs allemands. La France ne devait pas pouvoir réagir efficacement une attaque chimique ! Beaucoup plus tard, remettant la cravate de la Légion d'honneur à une illustre membre du corps professoral pharmaceutique, le Grand Chancelier de l'Ordre devait s'exprimer ainsi : "On peut dire sans exagération que vous avez puissamment contribué à la victoire de 1918 : vous avez en effet sauvé notre armée d'un terrible danger, et vous lui avez fourni les moyens d'une riposte éclatante". Que s'est-il passé ? Le déclenchement de la guerre chimiques donné un nouvel essor aux activités des pharmaciens aux armées. C'est eux que l'on doit les premières identifications du toxique employé le 22 avril 1915, et les premières mesures de protection contre lui. Ils participent étroitement l'activité des laboratoires divisionnaires de toxicologie, des centres médico-légaux, et celle des organismes centraux de recherche de nouveaux moyens de protection mais aussi d'agression : les services chimiques français. Ce livre est le fruit de plus de vingt années de recherche effectuées par trois pharmaciens, en même temps historiens et spécialistes du sujet, dont deux docteurs ayant consacré leur thèse à cette thématique. Il apporte une nouvelle vision de ce qu'a été la guerre chimique, tant en France que du coté ennemi. Riche de plus de quatre cent pages et de plus de six cent illustrations issues d'archives officielles et de collections privées : beaucoup de photographies totalement inconnues, mais aussi des dessins et des cartes, il offre un panorama aussi complet et renouvelé que possible de cette "guerre dans la guerre", et se prolonge par quelques pages consacrées à la situation de l'arme chimique entre les deux guerres, et par une très riche annexe sur la protection individuelle allemande contre les gaz.

07/2021

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Poésie

Bestiaire

Les bestiaires sont ces manuscrits médiévaux qui décrivent des animaux, aussi bien réels qu'imaginaires, en les introduisant par des fables. Le Bestiaire chez Donika Kelly se décompose en une succession de poèmes d'amour attribués à la Chimère, au Pégase, au Centaure, au Stayre, à la Sirène, au Griffon... qui font pendant à une série d'autoportraits douloureux, et à la recherche d'une "alcôve" pour se réfugier loin des traumas de l'enfance. Donika Kelly mêle ainsi la chimère au biographique, le poème ne se dérobant jamais face à la dureté extrême du viol commis par le père, qui fait d'elle une chose qui "rompt avant qu'elle ne ploie" . Passer l'enfance, grandir, aimer, est la question centrale d'un livre qui passe par la transfiguration en grive, loir, ours, phoque... "quelle ménagerie nous sommes, ce que nous avons fait de nous-mêmes" demande l'auteure, au fil de poèmes qui évoquent l'enfance dans un quartier populaire de Los Angeles, le complexe de laideur et d'inadaptation de la petite fille noire face aux filles blanches ("qui écoutera chanter une poule brune ? "), qui paradoxalement sont belles quand elles sont bronzées, mais aussi les soirées dansantes du samedi soir, les jeux dans le jardin, et les tentatives de suicide. "Mais comment puis-je être une enfant ? " se demande Donika Kelly, elle dont l'enfance a été violée par celui-là même qui en était le garant : son père, et dont la mère n'est qu'une présence fantôme, amnésique et aveugle. Livre en forme d'autopsie vivante, à vif, du coeur, des côtes, des cartilages et du sang, qui étudie les mécanismes de culpabilité, de peur, et de sentiment d'échec qui pèsent sur les victimes et les accompagnent une fois adulte, dans des relations de couple difficiles, faites en partie de douleurs et de déchirures. Kelly se fait "archéologue tamisant le grain de [son] sang embrouillé" pour le séparer de l'ivraie du père, réapprendre à dormir les portes ouvertes, trouver enfin et douceur et amour. Le Bestiaire porte un pouvoir cathartique, imaginaire, qui ne se détourne pas de la dureté, mais convoque ailes, sabots, crinières, corps fantasmagoriques, car s'il faut bien porter son corps, et qu'il nous enferme, nous pouvons inventer des métamorphoses, fuir les voix serviles qui nous hantent, tout au bout de ce bestiaire fantasmé : soi-même.

10/2023

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Archéologie

La vaisselle céramique de Bibracte. De l'identification à l'analyse

La vaisselle en céramique constitue une très large part du mobilier archéologique recueilli lors des fouilles de Bibracte, avec plus de 300000 éléments enregistrés dans la base de données du site — en omettant les fragments d'amphores, deux lois plus nombreux. Constituées de productions régionales ou plus largement "de tradition gauloise" et d'importations méditerranéennes particulièrement diversifiées, ces céramiques sont très riches en enseignements sur les échanges économiques et culturels entre la Gaule Chevelue et le monde romain durant le dernier siècle avant notre ère. Ces récipients apportent également des informations fondamentales concernant l'évolution de la vie quotidienne de la population de l'oppidum, caractérisée par une romanisation progressive, mais aussi par une forte persistance de traditions gauloises. Parfois signé parle fabricant ou porteur d'un graffite donnant le nom du propriétaire, ce mobilier peut également permettre d'approcher de manière intime les individus, hommes et femmes, qui ont résidé à Bibracte ou alimenté le site de leurs productions. Malgré ce potentiel historique et anthropologique, les céramiques de Bibracte n'en ont pas moins, avant tout, un intérêt chronologique. Présente dans presque tous les contextes, au contraire d'autres marqueurs de plus faible effectif comme les monnaies ou le petit mobilier métallique, la vaisselle céramique constitue assurément notre principal outil de datation, aux cotés des amphores, grâce à des importations précisément datées ainsi qu'a des productions régionales standardisées, dont l'évolution typologique est désormais clairement définie. Ce sont quatre faciès successifs qui peuvent être discernés, de la fin du IIe siècle avant notre ère au début du 1er siècle de notre ère. La description et la datation des 45 catégories techniques et groupes de production, comme celles des quelque 350 types morphologiques répertoriés sur le site constituent le coeur du présent ouvrage. Fruit de plus de trois décennies de recherches, il a été conçu comme un manuel destiné à faciliter l'identification, la datation et l'interprétation des céramiques de Bibracte. La volonté de produire un ouvrage utile aux étudiants nous a conduit à le compléter par un rappel des principales méthodes employées en céramologie (approches statistiques, notamment) à partir d'exemples pris sur le site et à le conclure par des réflexions sur les apports de ce mobilier pour l'histoire socio-économique et culturelle de la Gaule interne h l'articulation entre Protohistoire celtique et Antiquité gallo-romaine.

05/2021

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Fantasy

Sekmet : le chemin du pouvoir

La première fois que j'ai fait la rencontre de Sekmet, j'ai été choquée de son innocence. Candide, mal assurée, mais tendrement naïve, elle portait un regard nouveau et curieux sur tout ce qui l'entourait.

Pourtant, ce n'est pas ce qui m'a le plus séduite dans les récits de ses aventures.

700 pages durant, on la découvre tantôt forte tantôt faible, triste, heureuse, pleine de contradictions, humaine. Femme. Décisive. Parce que Sekmet, c'est d'abord l'histoire d'une femme, de femmes. Belles, fortes, puissantes, tenaces. De femmes aussi bien avides de pouvoir que de liberté et d'amour.  Déterminées à les arracher férocement à quiconque voudrait les en soustraire. C'est une ode à la féminité, et à la liberté féminine dans son expression la plus pure. Leur liberté de croire, de rêver, d'espérer, de gouverner, de diriger, de choisir.

C'est aussi une histoire d'amitié et de fraternité. Souvent plus importante que l'amour, plus présente, plus prenante. Chaque page est riche de cet indéfectible lien qui unit les personnages les uns aux autres, et fait qu'à défaut de pouvoir facilement s'y identifier, on aimerait vivre l'aventure à leur côté, à leur place.

C'est un récit magique, où les créatures mythiques côtoient les légendes, sans jamais verser dans le fantasque, toujours diablement réaliste, car magné d'une main de maître par un auteur sans doute rêveur. Où la laideur humaine est aussi facilement décrite que la candeur dans le regard d'un enfant, où l'on se retrouve entraîné beaucoup plus de gré que de force, à aimer, à rire et à détester.

Fruit d'une multitude d'inspirations, on découvre dans « Sekmet : Le chemin du pouvoir », une petite touche de tous nos romans fantastiques préférés, mais on découvre surtout, la plume inédite et sincère d'une âme créative et illuminée. 

***

Yann Evina A.k.a Aymee, écrit depuis l'âge de 13 ans. Le chemin du pouvoir est son premier livre édité. Passionné de lecture et d'histoire, il a dévoré les chefs d'œuvres de la littérature fantastique qui ont marqué le 21ème siècle (le Hobbit, le Trône de fer, Harry Potter, la Quête d'Ewilan...). Son œuvre est d'ailleurs plein de clins d'œil dédiés aux fans du genre.

10/2021

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Littérature française

Emmanuel, une terre qui s'écrit

Emmanuel Maffre-Baugé ? Un homme public, un homme secret et rebelle. Leader viticole dans les années 60/80 avant d'être un responsable, un élu, et un écrivain, il s'est adressé à des foules immenses... mais il reste encore pour beaucoup déconcertant. Comment a-t-il pu assurer autant de contradictions sur les plans personnel et social ? Car si le passéisme l'a bercé, "le passer-outre", l'a dirigé. Par delà la mécanique des médias, hier, une voix se fait entendre aujourd'hui, celle de sa fille Anne. A travers sa sensibilité et la sage intimité de ses confidences, elle retrouve le dessin de son visage. Défense d'une viticulture aux abois, combat du peuple vigneron au coude à coude pour sauver son vin, son pain, sa vie.. .tout cela explique l'engagement d'Emmanuel. Il y a la Terre d'Oc, la crise viticole, le combat mené, désespéré parfois. L'histoire d'une pensée affrontée à l'adversité économique et à l'évolution de la politique européenne. Mais en amont, il y a un terreau familial bien particulier. L'élan poétique qui y règne fait écho au souffle géorgique et à l'amour d'un pays où l'on veut vivre. "EMMANUEL, une Terre qui s'écrit" met en lumière, tirés de l'ombre du passé, des personnages forts : façonnés différemment par leurs passions, ils sont marqués par un milieu donné, une époque charnière - celle de l'entre-deux guerres... Ils nous rendent à la mémoire des champs de bataille. Les femmes surprendront par leur caractère. C'est toute une fresque de société où des êtres de chair et de sang creusent les racines du futur tribun formé à l'Ecole de Sorèze. Pourtant, c'est en lui-même qu'il trouvera les forces vives pour se battre et enflammer son "peuple". C'est ce que nous découvrent ces pages qui font revivre celui dont l'écriture et la vigne étaient les faces distinctes et inséparables d'une même vie. Anne Maffre-Baugé professeur de philosophie a enseigné à Bamako, Nîmes, Montpellier, Carcassonne. Elle a publié Le Palais des Marelles (Lacour 2001), et a créé le Parcours des fables de la Fontaine à L'Arboretum du Lampy à Saissac (Aude) où elle reçoit ses visiteurs et ses hôtes.

02/2014