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Extraits

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Romance sexy

La Soute du Roi. Plonger dans ses trippes et viscères pour retrouver son vrai soi...

Suite du premier livre "La route du Soi". On s'enfonce de plus en plus dans les viscères et humeurs tourmentées de ce jeune homme qui ne vit que de rêves et d'aventures, et occasionnellement de sexe et de romance. A moins que cela ne soit dans l'autre sens... Par générosité il nous livre tout. Et nous sommes tous pareils avec nos émotions d'humains imparfaits. Qu'il est bon qu'un gars comme lui nous emmène visiter nos zones d'ombre que nous nions trop souvent, faisant de nous des êtres incomplets... De pays en contrées perdues, riche de toutes ses aventures il nous livre ses secrets, plein de ses anciennes vies et de leurs scories émotionnelles remontées. De routes en déroutes, il trouvera le but de sa longue quête et se mariera sous l'eau pour ce qu'il est finalement venu chercher - l'amour profond - dans le plus pur protocole des Atlantes. Mots-clé : Sexe, aventure, vélo, réincarnation, vies antérieures, liens familiaux vicieux, libération, et... heu... sexe encore. EXTRAIT : Leçon du jour : comment déféquer tranquille, à l'arrière du bateau. Asseyez-vous pénards sur la balustrade arrière, en vous assurant bien sûr s'il n'y a personne qui vous mate, ou votre égo risque d'en prendre un coup, tellement la position est immodeste et choquante. Descendez votre caleçon en vous arrimant fortement les mains à la rambarde. Déplacez doucement vos fesses en arrière jusqu'au point de non-équilibre, et assurez-vous qu'il n'y ait pas de goélands gourmands qui planent derrière, et qui, pensant que ce qui va tomber est à manger, pourraient... enfin mieux vaut éviter cela. Soyez également sûr que la vague scélérate ne va pas non plus venir nuire à votre équilibre hasardeux, respirez un grand coup et poussez fort pour éjecter rapidement les matières qui font cale, ou fécales. Comme dirait un poète disparu : "Il est bon de détester nos ridicules en déridant nos testicules". Donc pour les chiottes, ça se fera cul nu, déféquant en chute libre à l'arrière du bateau, femmes comme hommes. Tout le monde pouffe de rires étouffés, jaunes, gênés, puérils...

11/2022

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Thèmes photo

America Americas

En 1971, Alain Keler, 26 ans, arriva aux Etats-Unis, par amour, pour rejoindre une Américaine rencontrée lors d'un voyage en Asie. Un aller simple pour New York et un attaché-case de ses photos sous le bras, il y rencontra John G. Morris, légendaire directeur de la photographie du New York Times, pour qui le travail du jeune photographe n'est pas "very exciting" , mais qui l'invite néanmoins à rester en contact avec lui. Vingt-six ans plus tard, c'est le même homme qui l'appellera pour lui dire qu'il est le lauréat du Prix W. Eugene Smith - le plus prestigieux prix remis à un photojournaliste, et dont Alain est l'un des seuls Français, avec Gilles Peress en 1984, à être titulaire. Alain Keler photographie sur son temps libre la ville à hauteur de foules, dans les rues de New York ou de Washing- ton lors de la seconde investiture de Richard Nixon, entre protestations et célébrations. Son regard s'aiguise sur la ville américaine avant son retour en France et son passage à l'agence Sygma. America Americas est une oeuvre retrouvée. Certains néga- tifs n'ont été développés pour la première fois qu'à la fin des années 1990 et d'autres uniquement l'année dernière. Cet ouvrage invite à se plonger dans les images d'un jeune passionné qui deviendra le photographe que l'on sait. Texte extrait de la présentation de l'exposition à la galerie Fisheye (Paris) Alain Keler a couvert de nombreux événements dans le monde (Moyen- Orient, Amérique centrale...) pour l'agence Sygma. Il est lauréat en 1986 du Grand Prix Paris Match du photo- journalisme pour son reportage L'Ethiopie sous la pluie et du World Press Photo dans la catégorie nature. Devenu photo- graphe indépendant, son travail personnel sur les minori- tés dans l'ex-monde communiste lui a valu le prestigieux prix W. Eugene Smith en 1997. Il a collaboré avec de nombreux maga- zines français et étrangers dont Géo, Time Magazine, Newsweek, L'Express, Marie-Claire. Membre de l'agence MYOP, il a publié en 2018 un livre qui retrace l'ensemble de sa carrière, Journal d'un photographe, aux Editions de Juillet.

11/2021

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Archéologie

Paléorient 49.1

Dossier thématique/Thematic Issue Coordonné par/coordinated by A. Beshkani Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche / The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Dossier thématique/Thematic Issue coordonné par/coordinated by A. Beshkani The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche A. Marks, Introduction. A Personal Trip into Arabian Prehistory : Past, Present And Future O. Barzilai, M. Oron, E. Cohen-Sasson, G. Ragolski and Y. Avni, Handaxes and Cleavers on Flakes of Silicified Limestone at Nahal Barak, Southern Negev and Possible Connections to the Arabian Peninsula Acheulian A. Beshkani, T. Beuzen-Waller, S. Kim, M. Jean and M. Sauvage, Tracing Palaeolithic Populations across the Horn of Arabia : Northern Oman K. Bretzke and K. Herkert, Jebel Faya and the Middle to Late Pleistocene Transition : Settlement Continuity and Behavioural Flexibility J. I. Rose, V. I. Usyk, Y. Hilbert, R. Garba, A. Beshkani, D. Chlachula, M. M. Jaboob and A. E. Marks, Prehistoric Settlement Patterns in Southern Oman from the Lower Palaeolithic to the Neolithic S. Bonilauri, A. Beshkani, M. Pagli and E. Boëda, Production and Structural Tendency of Levallois Points in the Late Middle Palaeolithic of the Near East Steppe Zones and Arabia Y. H. Hilbert, M. López Correa, C. Mazzoli, R. Crassard, F. Negrino, M. Cremaschi, I. Clemente-Conte and T. Uthmeier, From Hunter-Gatherers to Farmers : Contributions of Traceology to the Study of Prehistoric Lithic Technology in Arabia J. I. Rose, Conclusion. Progress Report on the State of Palaeolithic Research in Arabia Varia R. Alcàntara, A. Sierra, L. Gourichon, M. Sana, J. Alejandre, L. Teira, J. Vardi and F. Borrell, Hunting at the Fringe of the Desert : Animal Exploitation at Nahal Efe (Northern Negev, Israel) during the Pre-Pottery Neolithic B M. Rousou, Vegetation History and the Exploitation and Use of Plant Resources in Aceramic Neolithic Cyprus : An Assessment of Recent Archaeobotanical Research L. Bender Jorgensen, A. Rast-Eicher and W. Wendrich, Earliest Evidence for Textile Technologies A. P. Agelarakis, L. M. DiFrancesco, L. Delasos, J. Samodulski, A. Kanta and P. G. Agelarakis, A Rare Case of Chondroblastoma from Neolithic Crete of the 7th Millennium BCE

12/2023

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Littérature française

Comme un, Commune. Ou les tribulations de Théo et Madeleine Fischer, du Paris libre de 1871 à Rio

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l'Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au "Journal officiel de la Commune", Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d'Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre "Oreille-Cassée" et ses sbires - Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment... -, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe... Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et "las des tyrans" , monte à l'assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l'Eglise de l'Etat, rend l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais. Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Elisée Reclus, Emile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l'anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d'un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d'être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s'est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu'illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d'Alexandre Dumas. Dumas ! Et si "Comme un, Commune" était avant tout un roman de cape et d'épée ?

11/2014

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Littérature érotique et sentim

La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols Tome 2 : Le jour où elle a reçu une lettre terrifiante

Drôle et extravagante, Madison a fait de sa curiosité son métier... quitte à s'attirer des ennuis ! Madison Nichols n'est pas une femme comme les autres : alors qu'elle menait une vie bien rangée, elle a tout plaqué pour devenir détective privée et enchaîne depuis les enquêtes. Ces derniers temps, pourtant, son téléphone ne sonne plus et les clients se font rares. Lorsqu'elle aperçoit sa voisine enterrer quelque chose dans ses gardénias, elle saute donc sur l'occasion pour reprendre du service.
Résultat des courses : une lettre énigmatique cachée dans un coffre et adressée à son pseudonyme : Sarah Connor. Ce qui devait être une enquête de routine ne tarde alors pas à prendre plus d'ampleur. Car qui que soit l'inconnu qui se cache derrière cette lettre, une chose est sûre : Madison est sa cible... Découvrez la suite des aventures de Madison Nichols, une héroïne haute en couleur et délicieusement excentrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "J'ai passé un super moment de lecture et je l'ai dévoré en quelques heures". - Just the way you read "J'ai beaucoup ri, des références de films cultes m'ont fait sourire, une intrigue qui tient la route, bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette héroïne farfelue ! " - carol_in_besac sur Babelio "Ce roman est un générateur de bonnes émotions.
Il divertit autant qu'il fait du bien à ses lecteurs. " - AlexandraLFC sur Babelio "Une histoire complètement déjantée ! " - Addy84 sur Babelio "Un livre original à découvrir de toute urgence ! " - BeautifulSwan sur Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE Dévoreuse de films et de séries télévisées, Angela Villa est bien trop timide pour se lancer dans une carrière d'actrice. Qu'à cela ne tienne ! Elle choisit l'écriture pour incarner autant de rôles qu'elle veut et s'évader du quotidien ! Femme (très) active le jour, elle revêt sa cape d'écrivain la nuit pour vous faire rire, rêver et voyager.
Avec un premier roman fantastique publié aux Editions du Menhir, elle continue sur sa lancée en remportant le premier prix du concours des Editions Feel So Good grâce à sa saga, La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols.

12/2020

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Philosophie

Philosophie de l'altérité. Concepts et problématiques de l'action sociale et médico-sociale

Cet ouvrage vise à permettre à tous ceux que concerne l'action sociale et médico-sociale de confronter leur savoir-faire et leur vécu professionnel à un appareil notionnel riche, fondé sur la parenté longtemps cachée du philosophique et du social. Les lois de 2002 ont fait exister autrement l'action sociale et médico-sociale. Le recul permet de comprendre qu'elles ont ponctué le surgissement conceptuel du social qui est une des caractéristiques de la modernité. Dans cet irréversible mouvement, le présent ouvrage vient dire l'entrée du social et du médico-social dans le champ philosophique. L'expérience récente a mis en évidence la place déterminante que l'exercice philoso­phique peut tenir dans la formation initiale et continue de métiers qui relèvent surtout de la logique de l'action. La philosophie n'est pas considérée ici comme une discipline d'enseignement mais comme un instrument d'élucidation du monde. Le principe de ce livre est de s'appuyer sur la pré-qualification philosophique que confère l'exercice de l'action sociale, où se confrontent chaque jour le rationnel et l'irrationnel, l'inhumain et le trop humain, la simplicité des objectifs et l'infinie complexité de leur poursuite. La philosophie aide alors à construire pas à pas l'unité du travail social, à la multiplicité en apparence irréductible, en se fondant sur une analyse distanciée des objectifs et des pratiques. Inversement, le monde social apporte à la philosophie un éclairage et un enrichissement qui lui font revisiter les caté­gories de son propre discours. Dans une sorte de ronde dont le concept d'altérité formerait le centre, les auteurs parcourent l'univers social et l'exigence de liberté qui lui donne son sens, traversant les problé­matiques du même et de l'autre, de la norme et du choix, du pouvoir et du risque, de l'éthique et des valeurs. Cet ouvrage vise à permettre à tous ceux que concerne l'action sociale et médico-sociale de confronter leur savoir-faire et leur vécu professionnel à un appareil notionnel pertinent, fondé sur la parenté longtemps cachée du philosophique et du social.

10/2012

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Musique, danse

VIENNE UNE HISTOIRE MUSICALE

Nulle ville n'a connu sur une si longue période pareil rayonnement musical ni offert le souvenir de tant de noms illustres, de tant d'oeuvres immortelles, de tant d'événements à jamais inscrits dans l'Histoire. Terre de naissance ou d'adoption d'un nombre impressionnant de compositeurs et d'artistes musiciens parmi les plus grands, ce haut lieu de la musique développa un style qui lui était propre et qui ne s'est encore jamais perdu. A côté de la musique sérieuse illustrée par une extraordinaire suite de génies (Gluck, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms, Bruckner, Mahler, Wolf, Berg, Schoenberg, Webern) pour ne citer que les plus célèbres, Vienne, on le sait, a dans le même temps su préserver une tradition de musique légère sur laquelle le temps semble ne pas avoir de prise, où l'élégant balancement de la valse le dispute à l'irrésistible frénésie des polkas, galops et autres quadrilles, ainsi qu'aux charmes mélodiques de l'opérette qu'illustrèrent, entre beaucoup d'autres, la famille Strauss et Franz Lehar. Poumons de cette vie musicale intense : les bals, les cafés, les kiosques à musique, dominés par ces institutions prestigieuses et vénérables que furent et demeurent la Staatsoper (l'Opéra), la Volksoper (opéra populaire), l'Orchestre philharmonique (considéré comme le meilleur orchestre au monde) ou encore l'Orchestre symphonique, qui tous virent défiler les plus illustrissimes baguettes et les chanteurs les plus estimés. Sous l'apparence d'une gloire à peu près continue, cette longue fresque peuplée d'innombrables seconds rôles dévoile une histoire tissée d'intrigues, de querelles et de cabales, pleine de paradoxes et de contradictions dont les effets sur le cours de la musique restent jusqu'à aujourd'hui d'une incommensurable portée. Henry-Louis de La Grange, à la fois musicologue et critique, est reconnu comme un des plus éminents spécialistes de Mahler sur lequel il a donné à travers le monde de très nombreuses conférences. Sa monumentale monographie en trois tomes sur le compositeur plébiscitée dans le monde entier en a fait un des meilleurs connaisseurs de la vie musicale viennoise.

10/1995

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Beaux arts

Djedda patrimoine mondial. Archives françaises commentées

La fierté de Djedda s'investit notamment dans des records de hauteur. Le plus haut mât du monde pour un drapeau, 170 m de haut, inauguré le 23 septembre 2014 à l'occasion de la fête nationale de l'Arabie saoudite. Le plus haut jet d'eau du monde, 312 mètres. Qu'on imagine la puissance des canons à eau nécessaires pour envoyer l'eau à une telle hauteur ! Mais le monument le plus emblématique du futur est sans conteste la "Tour du royaume", rebaptisée "Tour de Djedda", dont la construction devrait s'achever en 2020.
Paroxysme de sa hauteur qui doit atteindre plus d'un kilomètre, en dépassant toutes les tours du monde. Djedda a été classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, sur la liste des biens culturels, en juin 2014, comme Porte de La Mecque : pôle spirituel de l'islam du monde entier, vers lequel les musulmans se tournent cinq fois par jour pour la prière, et où les pèlerins affluent désormais, tous les ans, par millions.
Dès le début du XIXe siècle, des voyageurs ont remarqué la hauteur des maisons et la qualité de la décoration en bois ajouré des moucharabiehs, loges en encorbellement sur les façades. Cette architecture aérienne et éolienne s'est épanouie entre 1800 et 1950, époque où la mer Rouge est devenue une des principales voies maritimes du monde, surtout après l'ouverture du canal de Suez en 1869. Le noyau historique de Djedda est le témoin d'un "style de la mer Rouge", fait d'empreintes croisées de deux sphères d'influence commerciale et artistique : vers le nord-ouest, le monde de la Méditerranée orientale, autour d'Istanbul, du Cafre et de Damas ; vers le sud-est, le monde de l'océan Indien, autour de la côte indienne du nord-ouest.
Les archives françaises possèdent de nombreuses photos sur l'architecture domestique de Djedda et des ports de la mer Rouge. Prises durant la première guerre mondiale, elles illustrent abondamment cet ouvrage. Quasi inédites, elles sont riches d'enseignement sur le centre historique de la ville avant les transformations drastiques dues aux retombées de la rente pétrolière.

12/2019

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Science-fiction

Malphas Tome 4 : Grande liquidation

Un an après avoir quitté Saint-Trailouin, Julien Sarkozy dépérit lentement derrière le comptoir de sa librairie d'occasion. Même s'il essaie de se persuader du contraire, il ne rêve que d'une seule chose : retourner à Malphas. Dès lors que son fils se retrouve hors d'atteinte, Sarko reprend son enquête sur les mystères qui entoure le collège ! Parole de Sarkozy, je m'étais juré de ne pas remettre les pieds à Saint-Trailouin. Après tout, la vie de mon fils en dépendait, et c'est pour être près de lui que j'ai ouvert il y a quelques mois une boutique de livres d'occasion à Drummondville. Or, quand Emile m'a annoncé qu'il partait pour la France avec mon ex, j'ai un peu pété les plombs... avant de réaliser que je pourrais peut-être tirer avantage de cette situation. Me voilà donc de retour à Malphas. Avec l'aide de Simon Gracq — ça n'a pas été simple de le convaincre de me faire à nouveau confiance —, je compte enfin mener à terme mon enquête sur ce qui se passe dans la cave du collège. Et régler une fois pour toutes mon différend avec les Archlax père et fils. Et découvrir la véritable identité de Rachel Red et les motivations secrètes qui l'animent... et rêvons un peu, l'animer à mon tour. Hélas, malgré le subterfuge qui me permettait d'évoluer en sécurité à Malphas, je dois admettre que le plan que j'avais imaginé pour arriver à mes fins a rapidement foiré. Et me voilà de nouveau dans le "gros trouble". Mais cette fois, je ne suis pas le seul dans le pétrin, car la grève étudiante est imminente à Malphas. Et un raz-de-marée de carrés rouges à Saint-Trailouin, ça risque d'être plus intense qu'ailleurs... Ultime tome de la série qui clôt la folle aventure de Julien Sarkozy dans cette petite ville ou la normalité n'a pas sa place. Patrick Senécal boucle la boucle et répond à toutes nos interrogations, dont la cruciale "Que se passe t-il réellement dans le sous-sol de Malphas "!!

03/2018

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Littérature française

Le temps retrouve. Tome 2

Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne, qui n'avait l'air que d'un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l'averse, une de ces demeures où chaque salon a l'air d'un cabinet de verdure, et où sur la tenture des chambres, les roses du jardin dans l'une, les oiseaux des arbres dans l'autre, vous ont rejoints et vous tiennent compagnie R isolés du moins R car c'étaient de vieilles tentures où chaque rose était assez séparée pour qu'on eût pu, si elle avait été vivante, la cueillir, chaque oiseau le mettre en cage et l'apprivoiser, sans rien de ces grandes décorations des chambres d'aujourd'hui où, sur un fond d'argent, tous les pommiers de Normandie sont venus se profiler en style japonais, pour halluciner les heures que vous passez au lit, toute la journée je la passais dans ma chambre qui donnait sur les belles verdures du parc et les lilas de l'entrée, sur les feuilles vertes des grands arbres au bord de l'eau, étincelants de soleil, et sur la forêt de Méséglise. Je ne regardais, en somme, tout cela avec plaisir que parce que je me disais : c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre, jusqu'au moment où dans le vaste tableau verdoyant je reconnus, peint lui au contraire en bleu sombre, simplement parce qu'il était plus loin, le clocher de l'église de Combray, non pas une figuration de ce clocher, ce clocher lui-même qui, mettant ainsi sous mes yeux la distance des lieues et des années, était venu, au milieu de la lumineuse verdure et d'un tout autre ton, si sombre qu'il paraissait presque seulement dessiné, s'inscrire dans le carreau de ma fenêtre. Et si je sortais un moment de ma chambre, au bout du couloir j'apercevais, parce qu'il était orienté autrement, comme une bande d'écarlate, la tenture d'un petit salon qui n'était qu'une simple mousseline mais rouge, et prête à s'incendier si un rayon de soleil y donnait.

02/2023

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Littérature française

Le temps retrouve. Tome 1

Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne, qui n'avait l'air que d'un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l'averse, une de ces demeures où chaque salon a l'air d'un cabinet de verdure, et où sur la tenture des chambres, les roses du jardin dans l'une, les oiseaux des arbres dans l'autre, vous ont rejoints et vous tiennent compagnie R isolés du moins R car c'étaient de vieilles tentures où chaque rose était assez séparée pour qu'on eût pu, si elle avait été vivante, la cueillir, chaque oiseau le mettre en cage et l'apprivoiser, sans rien de ces grandes décorations des chambres d'aujourd'hui où, sur un fond d'argent, tous les pommiers de Normandie sont venus se profiler en style japonais, pour halluciner les heures que vous passez au lit, toute la journée je la passais dans ma chambre qui donnait sur les belles verdures du parc et les lilas de l'entrée, sur les feuilles vertes des grands arbres au bord de l'eau, étincelants de soleil, et sur la forêt de Méséglise. Je ne regardais, en somme, tout cela avec plaisir que parce que je me disais : c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre, jusqu'au moment où dans le vaste tableau verdoyant je reconnus, peint lui au contraire en bleu sombre, simplement parce qu'il était plus loin, le clocher de l'église de Combray, non pas une figuration de ce clocher, ce clocher lui-même qui, mettant ainsi sous mes yeux la distance des lieues et des années, était venu, au milieu de la lumineuse verdure et d'un tout autre ton, si sombre qu'il paraissait presque seulement dessiné, s'inscrire dans le carreau de ma fenêtre. Et si je sortais un moment de ma chambre, au bout du couloir j'apercevais, parce qu'il était orienté autrement, comme une bande d'écarlate, la tenture d'un petit salon qui n'était qu'une simple mousseline mais rouge, et prête à s'incendier si un rayon de soleil y donnait.

02/2023

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Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

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Bordeaux

Bordeaux Grands crus. La reconquête

Propriétaire de Château Lynch-Bages, grand cru classé de Pauillac, Jean-Michel Cazes est une figure internationale du vin. Il a contribué à faire entrer le vignoble bordelais dans la modernité et témoigne des bouleversements du monde viticole depuis 50 ans. "Le vin est pour moi, comme le pain, la base de toute nourriture. C'est le breuvage essentiel, synonyme de culture, de bonheur, d'art de vivre. Chaque bouteille qui dort dans ma cave contient un univers : la géographie et l'histoire du lieu qui l'a vue naître, le sol, la plante, le climat, un savoir-faire... Un univers prêt à s'échapper et à renaître, comme le génie de la lampe d'Aladin, à la première et unique occasion". Après un âge d'or couronné par le classement de 1855 qui a fait des crus de Bordeaux les vins les plus célèbres du monde, le vignoble bordelais a mis du temps à intégrer les mutations des XXe et XXIe siècles. Jean-Michel Cazes a été le témoin de la crise des années 1970 qui a vu l'aura de Bordeaux ternir et le prix de ses vins s'effondrer. Il a été un acteur majeur de leur renouveau et leur ambassadeur infatigable. L'histoire familiale et le parcours personnel de cet entrepreneur enthousiaste, viti-viniculteur dans l'âme, font de son livre une véritable saga. Son expérience et ses réflexions avisées sont autant de clés pour déchiffrer le patrimoine et le fonctionnement complexes des grands crus de Bordeaux. - 1985 : L'astronaute Patrick Baudry emporte à bord de la navette Discovery un Château Lynch-Bages. - 1988-1992 : Lynch-Bages, puis Pichon-Longueville sont classés n° 1 des 100 most exciting wines établie par le magazine américain Wine Spectator. - 2003 : Jean-Michel Cazes est élu Man of the Year par le magazine anglais Decanter. - 2007 : Wine Spectator lui décerne le Distinguished Service Award. - 2011 : Jean-Michel Cazes reçoit de l'institut des Masters of Wine le Lifetime Achievement Award. - 2016 : Lynch-Bages & Cie est sacré Global Best of Wine Tourism par le réseau des vignobles de renommée internationale (Espagne, France, Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Portugal, USA, Chili).

05/2022

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Actualité et médias

Anne Sinclair. Une femme dans la tourmente

C’est le roman vrai d’une femme belle, riche et populaire qui, par amour, accepte de passer de la lumière à l’ombre. De voir piétiner ses valeurs et son honneur. Quand ils se rencontrent : Elle est arrivée. Il est arriviste. C’est une riche héritière. Il n’a aucun patrimoine. Elle est discrète. Il est bling-bling. Elle est raffinée. Il est brut de décoffrage. Elle vit sans concessions. Il vit de compromis. Elle est fidèle. Il est jouisseur. Pourtant, il la fascine par son intelligence hors du commun : Cette case en plus qui, pour elle, fait toute la différence. C’est le mariage pathétique de la carpe et du lapin. Après vingt ans d’actes manqués pour lui et d’amour inconditionnel pour elle. D’une incroyable légèreté de l’être du politicien et de la réputation de “Dame de fer” de sa compagne, de cette union improbable va naître une ambition commune : Un projet qui, au fil du temps, prend corps, paraît presque palpable : Devenir, ensemble, les maîtres du monde ou, du moins, de la France. Elle s’y emploie avec ferveur, pendant que lui se la joue Pénélope, détruisant, nuit après nuit, affaire après affaire, la tapisserie qu’elle lui a tissée avec tant de force et tant d’abnégation.  Aujourd’hui, l’honneur perdu d’Anne Sinclair s’efface devant une impérieuse réalité : Il faut sauver le soldat DSK à tout prix. Et quel prix, l’épouse bafouée ne lésine pas sur les moyens ! Celle que ses amis comparent à Antigone, s’y emploie, avec une ardeur qui force l’admiration. “Domi” a failli une fois de plus, certes, mais, malgré tout, il reste son homme, sa chair, son sang. Au-delà de la pipolisation d’un couple qui n’a peut-être pas dit son dernier mot, ce drame du “je t’aime moi non plus” ressemble à s’y méprendre à un feuilleton télévisé. C’est pourquoi il nous interpelle au niveau du vécu, au point même d’en oublier, parfois, qui sont les vraies victimes... 

10/2011

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Littérature française

La comedie humaine melmoth reconcilie. Melmoth reconcilie

" Il est une nature d'hommes que la Civilisation obtient dans le Règne Social, comme les fleuristes créent dans le Règne végétal par l'éducation de la serre, une espèce hybride qu'ils ne peuvent reproduire ni par semis, ni par bouture. Cet homme est un caissier, véritable produit anthropomorphe, arrosé par les idées religieuses, maintenu par la guillotine, ébranché par le vice, et qui pousse à un troisième étage entre une femme estimable et des enfants ennuyeux. Le nombre des caissiers à Paris sera toujours un problème pour le physiologiste. A-t-on jamais compris les termes de la proposition dont un caissier est l'X connu ? Trouver un homme qui soit sans cesse en présence de la fortune comme un chat devant une souris en cage ? Trouver un homme qui ait la propriété de rester assis sur un fauteuil de canne, dans une loge grillagée, sans avoir plus de pas à y faire que n'en a dans sa cabine un lieutenant de vaisseau, pendant les sept huitièmes de l'année et durant sept à huit heures par jour ? Trouver un homme qui ne s'ankylose à ce métier ni les genoux ni les apophyses du bassin ? Un homme qui ait assez de grandeur pour être petit ? Un homme qui puisse se dégoûter de l'argent à force d'en manier ? Demandez ce produit à quelque Religion, à quelque Morale, à quelque Collège, à quelque Institution que ce soit, et donnez-leur Paris, cette ville aux tentations, cette succursale de l'Enfer, comme le milieu dans lequel sera planté le caissier ? Eh ! bien, les Religions défileront l'une après l'autre, les Collèges, les Institutions, les Morales, toutes les grandes et les petites Lois humaines viendront à vous comme vient un ami intime auquel vous demandez un billet de mille francs. Elles auront un air de deuil, elles se grimeront, elles vous montreront la guillotine, comme votre ami vous indiquera la demeure de l'usurier, l'une des cent portes de l'hôpital. Néanmoins, la nature morale a ses caprices, elle se per- met de faire çà et là d'honnêtes gens et des caissiers... ".

02/2023

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Sciences politiques

Chronologies du présent

Ce livre traite de notre condition politique pre ? sente. Sa question est : pour une politique du point des gens, quels sont aujourd'hui les possibles ? Les ruptures entre l'ayant lieu et les ayant eu lieu portent ces Chronologies du pre ? sent. Ce livre campe l'intellectualite ? de la politique rapporte ? e a` ses processus re ? els, a` ses raisons d'usage. Cette intellectualite ? se dispose a` partir l'e ? nonce ? central que, parfois, selon une logique cre ? atrice de possibles, "les gens pensent" . Depuis la Guerre d'Alge ? rie puis celle du Vietnam, Sylvain Lazarus est investi dans la politique. Il a connu de l'inte ? rieur les formes re ? volutionnaires de la politique et a participe ? a` la fondation de deux organisations militantes : aussi se pose a` lui la question de savoir comment le pre ? sent interpelle l'usage d'un travail de pense ? e et d'enque^te mene ? ante ? rieurement en d'autres circonstances. Analyser les formes historiquement donne ? es de la subjectivation politique, pour disposer ce a` quoi nous sommes convoque ? s si on les de ? clare closes et donc inutilisables, c'est tout un travail de clo^ture et de saturation. Les cate ? gories ici de ? clare ? es en pe ? remption sont la lutte des classes, le communisme, la re ? volution, l'organisation. L'auteur nous engage a` conside ? rer comme "clo^ture ? " et de ? finitivement inutilisable le signifiant "communisme" en regard de ce qu'il appelle des expe ? riences conclusives, non seulement celles de l'URSS et de la Chine, mais aussi celles du "prole ? tariat mondial" depuis la fin des anne ? es 1920. Une des conse ? quences du maintien impavide du signifiant "communisme" est l'obscurcissement de la question de l'E ? tat, alors subordonne ? e a` celle du capital. Contemporain des Gilets jaunes, ce livre s'aventure sur la pense ? e d'un "subjectif sans organisation" . Il cherche ce qui nous permet- trait dans nos lieux diffe ? rents de trouver des points d'articulation entre ve ? rite ? , sujets, pratiques. Ce qui peut circuler entre les sujets, c'est aussi la ve ? rite ? de chacun sur son rapport a` l'E ? tat.

01/2022

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Paris - Ile-de-France

Escale à Paris. 2e édition

Escale à Paris est l'outil idéal pour tirer le maximum d'un court séjour dans la Ville lumière. Le meilleur de Paris et l'essentiel en un clin d'oeil dans un format pratique et attrayant. Le guide Escale à Paris est l'outil idéal pour tirer le maximum d'un court séjour dans la Ville lumière. Pratique par son organisation du contenu où l'on trouve l'essentiel en un coup d'oeil, ce guide s'avère également agréable à consulter grâce à ses nombreuses photographies en couleurs. Utilisé sur place, ce guide est ultra-efficace avec sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. Ainsi, une première section, intitulée " Le meilleur de Paris " met en lumière ce que la ville a de mieux à offrir tout en facilitant l'organisation générale de votre escapade à Paris. La section " Explorer Paris " propose ensuite 15 itinéraires clés en main pour ne rien manquer des différents quartiers de la ville : Le Louvre, les Tuileries et la rue Saint-Honoré ; L'Opéra, les Grands Boulevards et les Halles ; L'île Saint-Louis et l'île de la Cité ; Montmartre ; Les Champs-Elysées ; La tour Eiffel et le Trocadéro ; Saint-Germain-des-Prés ; Montparnasse ; Le Quartier latin ; Le Marais ; La place de la République, le canal Saint-Martin et le canal de l'Ourcq ; La place de la Bastille et le faubourg Saint-Antoine ; Belleville et les Buttes-Chaumont ; La Bibliothèque François-Mitterrand et le parc de Bercy ; Ailleurs à Paris et dans les environs. Pour chaque itinéraire, un plan double-page clair et précis indique le tracé du circuit, en plus de localiser attraits, cafés, restaurants, bars, boîtes de nuit, salles de spectacle, boutiques et hôtels. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et de labels coup de coeur guide le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Paris pratique ", bourré de renseignements utiles livrés de manière succincte et aisément repérables, complète l'ouvrage. Cartes additionnelles dépliables sur les couvertures - vue générale de la ville, zoom sur le centre-ville, plan des lignes de métro, RER et tram.

03/2022

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ouvrages généraux

L'exil des collabos. 1944-1989

Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire. Ils partent de France dans les wagons de l'ennemi. Leurs routes les conduisent à Sigmaringen, Baden Baden, Vienne, sur les bords du lac de Constance et dans toute l'Allemagne. Au milieu des ruines, fidèles à leurs idées, ils sauvent leur peau. Certains y parviennent, d'autres sont rattrapés par la justice, condamnés, exécutés. Les plus chanceux continuent encore : en Espagne, en Italie, et de l'autre côté de l'Atlantique, Argentine, Brésil, Canada où ils vivent en ruminant le passé. Ils font le tour du monde des collabos. Hôtels suisses, monastères italiens, auberges espagnoles, cafés de Buenos Aires... Dans ces lieux on croise, entre autres, Raymond Abellio devenu précepteur du fils de Jean Jardin, le nageur Jacques Cartonnet, l'académicien Abel Bonnard qui écrit pour La Vanguardia, le sinistre Darquier de Pellepoix qui finit près de Málaga, l'acteur Robert Le Vigan qui, après avoir suivi Céline, rejoint l'Argentine et vivote à Tandil. Le dernier de ces exilés, Paul Touvier, n'est arrêté qu'en 1989. A côté des grands noms de collabos apparaît toute une série de personnages sur lesquels l'histoire avait, jusqu'à présent, omis de se pencher : le garde du corps de Déat, Jacques Bourin, devenu fou ou feignant de l'être, le SS Robert Blanc, qui écrit des livres sur le protestantisme, le journaliste Axel de Holstein et sa maîtresse Geneviève du Boys, confortablement logés à Madrid, l'énigmatique René Bonnefoy, alias BR Bruss, journaliste de Laval devenu un maître de la science-fiction, etc. L'exil de cette troupe, véritables " gueules cassées " de la Collaboration, finit donc par une errance où, le plus souvent, ne transparaissent que le désordre de l'histoire et la course pathétique des vaincus.

03/2023

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Suisse

Le guide de la Suisse en train

La Suisse a la particularité d'être un pays qui se laisse volontiers découvrir en train. Son réseau ferroviaire est dense, les circulations sont cadencées, et tout est fait pour fluidifier les transits ferroviaires. Le guide de la Suisse en train a pour ambition de faire voyager le lecteur aux quatre coins de ce pays si divers. Structuré autour de onze villes majeures, il présentera aussi bien des lieux mythiques que des petits recoins de sites insolites beaucoup moins connus du grand public. La plupart de ces lieux sont atteignables par voie ferrée. Et si, d'aventure, le voyage amène le lecteur tout au bout d'une ligne de chemin de fer, d'autres modes de transport public sauront prendre le relais : tramways, trolleys ou bus en ville, bateaux sur les rives des lacs, et trains à crémaillère ou funiculaires, parfois téléphériques, en montagne. Ce guide de bons conseils aidera le visiteur-voyageur à organiser au mieux ses déplacements en train à travers tout le pays. Il donnera une sélection d'adresses pratiques (hébergements, cafés, musées, etc.) pour se cultiver, se distraire et s'informer... Ce guide sera le support parfait pour découvrir la Suisse. L'ouvrage sera divisé en deux parties. Dans la première, un parcours vous est proposé autour de onze villes étapes à partir desquelles vous pourrez rayonner : Bâle, Berne, Coire, Genève, Fribourg, Lausanne, Lucerne, Lugano, Neuchâtel, Sion et Zurich. Cet itinéraire précise le meilleur moyen de rejoindre ces villes en train, présente leurs systèmes de transport public et indique leurs principaux points d'intérêt (avec des propositions pour se loger et se nourrir), ainsi que des suggestions d'excursions accessibles en train dans la région qui les entoure. En complément, les amateurs retrouveront sur le site aiguillages.eu de très nombreuses idées de balades à but ferroviaire à réaliser à partir de ces villes étapes. La seconde partie vous suggérera des parcours à thème de 3, 4, 6, 8 ou 15 jours à réaliser en train et en transport public pour tirer le meilleur parti de votre Swiss Travel Pass. Ce guide de 208 pages sera richement illustré de photos et de cartes.

04/2024

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Rugby

Derrière l'armure

L'autobiographie sans fard du vice-capitaine du XV de France avant la Coupe du monde 2023. Après passé sur le terrain l'intégralité des matchs du Grand Chelem réalisé lors du Tournoi des Six Nations 2022, Gaël Fickou va vivre à 29 ans sa troisième Coupe du monde de rugby après celles en Angleterre et au Japon. Vice-capitaine des Bleus, il est le joueur actuel du XV de France le plus capé. Appelé en équipe de France dès 18 ans, il a souvent côtoyé les désillusions et l'ambiance pesante en sélection avant, dans le sillage de Fabien Galthié, d'y étoffer son palmarès et de s'avancer en favori de l'édition 2023 qui aura lieu à partir du mois de septembre en France. Référence mondiale au poste de centre, le colosse d'1, 90 mètre pour 100 kilos a commencé par le football, révélant des dons qui ont intéressé des centres de formation. Mais il a choisi le rugby. Une rareté quand, comme lui, on a grandi dans un quartier populaire de La Seyne-sur-Mer, dans le Var, dans une tour de seize étages. Avec un père sénégalais et une mère française, la seule de la cité Berthe. " Aujourd'hui, le rugby s'est démocratisé. Le rugby des banlieues existe, il a trouvé sa place. Quelle aubaine ! ", savoure-t-il. " Sans le rugby, je ne serais pas sorti de ce monde-là, ajoute-t-il. Etre né et avoir grandi dans une cité est ma plus grande force. Cette adolescence a forgé mon caractère, mon abnégation. Je n'abandonne jamais. Je suis un mort de faim. Ma mentalité s'est construite tout au long de ces années. Je ne supporte pas de reculer, je hais la défaite. " Dans le récit de sa vie intense, ce fort caractère au talent précoce y évoque sa foi en son destin, ses origines modestes, son éducation stricte, ses racines sénégalaises, son engagement citoyen auprès notamment des enfants, l'évolution du rugby, ses transferts au Stade toulousain et au Stade français, ses rapports avec Guy Novès ou Bernard Laporte, les coulisses de son sport. Depuis 2021, Gaël Fickou est un joueur du Racing 92, dont il est désormais le fier capitaine.

05/2023

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Economie

SAY N° 3 : De la pandémie de la peur à l'espoir d'un renouveau

"La confiance, comme l'observent Aurélie Jean et Bertrand Badré, est bien "le chaînon manquant de la relance" . Faut-il pour autant opposer compétence et démocratie, confiance dans les institutions et "technocratie" ? Pourquoi l'opinion américaine sur les vaccins s'est-elle inversée en deux mois ? Pourquoi les Rwandais témoignent-ils à leurs institutions de santé et aux Nations unies, à en croire leur ancienne ministre Agnes Binagwaho, une confiance que les Français refusent aux leurs ? La réponse ne peut se réduire à des incantations rituelles contre fonctionnaires et politiques. D'Olivia Grégoire à Pascal Canfin, une nouvelle génération de responsables politiques vient présenter, dans ce numéro 3, des projets de "nouvelle prospérité" et "d'économie responsable" . Tous deux s'inscrivent dans la mobilisation européenne pour la relance verte et le multilatéralisme. La nouvelle présidence américaine ne devrait pas tarder à s'y rallier. Ces succès diplomatiques, réels et concrets, auront du mal à se faire entendre dans l'opinion. Ce mouvement avance, sinon masqué, du moins travesti par un charabia administratif dont l'Union européenne a le secret. Il faudra convaincre de la solidité de cette politique celles et ceux, Gilets Jaunes de l'avenir, qui se sentent confinés dans des modèles du passé. Le carbone et le nationalisme, fétiches de Donald Trump, ne disparaîtront pas avec lui. Mais qu'en sera-t-il de l'autonomie stratégique que, face à lui, les Européens ont commencé à construire ? " (JEAN ROGNETTA, directeur de la rédaction) Avec, entre autres, les contributions de : Mohamed ElBaradei (prix Nobel de la Paix) Angus Deaton (prix Nobel d'économie) et Anne Case (professeur d'économie, Princeton) Fiona Scott Morton (professeur d'économie, Yale) Joseph E. Stiglitz (prix Nobel d'économie) Mike Spence (prix Nobel d'économie) Robert Schiller (prix Nobel d'économie) Jacques Attali Jean Pisani-Ferry Roger-Pol Droit Thierry Ménissier Laurence Joseph Josep Borrell (ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne) Olivia Grégoire (secrétaire d'Etat, France) Pascal Canfin (député européen) Yuriko Koike (gouverneur de Tokyo) Jake Sullivan (ancien conseiller à la sécurité de Joe Biden) Jared Diamond (professeur de géographie, UCLA)

01/2021

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Cinéma

Charlie Chaplin, portrait inédit d'un poète vagabond

Charlot, le mythe, vu avec les yeux d'un ami et collaborateur de longue date : un portrait affectueux et insolite illustré par de nombreuses photos inédites. Ce livre rend hommage à un mythe du cinéma de tous les temps : Charles Chaplin. Le personnage du Vagabond, qu'il a créé et interprété dans de nombreux films à succès, est et restera une des figures les plus célèbres du spectacle, connue dans le monde entier. Mais de l'homme, de Chaplin tel qu'il était dans le privé, nous ne connaissions que très peu de choses. Cet ouvrage est le récit direct des dernières années, tumultueuses que Chaplin a passé à Hollywood et de sa vie en Suisse après qu'on lui ait refusé l'autorisation de rentrer aux États-Unis. Jerry Epstein fut le témoin direct de nombreux événements de cette époque-là, grâce à l'amitié qui le liait à Chaplin et leur collaboration artistique ; il a, en effet, travaillé pendant au moins treize ans, d'abord à Hollywood au Circle Theatre, théâtre d'avant-garde créé par Epstein, puis sur les trois derniers films de Chaplin : Les Feux de la rampe, Un roi à New York et La Comtesse de Hong-Kong. L'abondance des détails et anecdotes inédits révélés par Epstein nous font pénétrer dans les recoins de la vie de Chaplin et nous révèlent des aspects inconnus de son activité artistique : par exemple, on peut lire pour la première fois une description détaillée du travail (tenu secret pour le public) qu'il effectuait pour le Circle Theatre, où Chaplin faisait répéter les jeunes acteurs très tard dans la nuit : « Ma rétribution, plaisantait-il toujours, est de trente-cinq centimes et une tasse de café noir. » En feuilletant les pages de ce livre, on voit Chaplin créer avec une attention minutieuse les séquences comiques de ses films, y compris le fameux numéro de music-hall avec Buster Keaton dans Les Feux de la rampe. Epstein y décrit également la persécution par le FBI et la Commission des Activités anti-américaines dont Chaplin fut victime, la paix et la sérénité qu'il retrouvera finalement en Suisse, aux côtés de sa femme et de sa famille de plus en plus nombreuse. Errol Flynn, Sophia Loren, Kay Kendall, Buster Keaton, Marlon Brando et même Sylvester Stallone ne sont que quelques-uns des personnages que nous rencontrons au cours de ce voyage dans le monde du spectacle, mais la plus grande surprise de ce livre est sans aucun doute l'extraordinaire et inattendue publication de photographies absolument uniques – nombreuses d'entre elles étant même inédites – appartenant à la collection privée de Jerry Epstein, photographies qui feront la joie de tous les lecteurs et différencient cet ouvrage des traditionnelles biographies. Ceux qui pensent avoir entre les mains une biographie classique devront changer d'avis : à la lecture de ces pages de Epstein, où se succèdent les scènes d'un comique irrésistible et les grands moments d'émotion, Charlie Chaplin nous semble, l'espace d'un instant, encore vivant parmi nous. Jerry Epstein a été metteur en scène de théâtre, producteur de cinéma et scénariste. Pendant plus de dix ans, il a collaboré avec Chaplin dans le milieu du théâtre et du cinéma.

08/2012

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Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

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Ecrits sur l'art

Dépassons l'anti-art

Acteur et témoin de plusieurs mouvements expérimentaux d'après-guerre, dont ceux du surréalisme-révolutionnaire et de Cobra, historien des arts impliqué dans l'histoire qu'il raconte, théoricien emporté cependant à l'écart de la théorie par sa fidélité à la confusion des sensations immédiates, telles sont les facettes de Christian Dotremont que révèlent ses nombreux écrits sur l'art, la littérature et le cinéma. A leur lecture, c'est d'abord comme si on déroulait plusieurs fils de noms, qui retracent certaines constellations artistiques et intellectuelles majeures de son époque, dans ce qu'elles eurent de tumultueux et de vivant. On croise ainsi, évoquées à travers leurs oeuvres comme à travers leur existence quotidienne, de grandes figures du milieu artistique belge, tels René Magritte et son "? anti-peinture ? " traversée d'humour et de poésie, ou Raoul Ubac et la "? forêt de formes ? " de ses photographies, mais aussi du surréalisme parisien, tels Paul Eluard accomplissant sa "? grande tâche lumineuse ? " dans la nuit de 1940, Nush Eluard servant du porto rue de la Chapelle, ou Pablo Picasso dans son atelier rue des Grands-Augustins, occupé à faire du café et à dessiner sur des pages de vieux journaux, en ces temps de pénurie de papier. On croise également des personnages plus inattendus, comme Gaston Bachelard, lecteur des Chants de Maldoror, Jean Cocteau, "? délégué de l'autre monde ? ", ou Jean-Paul Sartre, travaillant frénétiquement à sa table du Dôme, et s'interrompant pour lire avec bienveillance les poèmes que lui soumet jeune Christian Dotremont. Mais celles et ceux dont il esquisse les portraits les plus denses, ce sont les artistes de Cobra, qui de 1948 à 1951 fut "? une somme de voyages, de trains, de gares, de campements dans des ateliers ? ", une manière de travailler en "? kolkhozes volants ? ", entre Copenhague, Bruxelles et Amsterdam. Entre autres, sont évoqués avec une finesse critique particulière Asger Jorn, qui avec ses toiles "? sème des forêts ? " à l'écart des dogmes, Pierre Alechinsky, dont la peinture est "? comme un coquillage où s'entend l'orage ? ", Egill Jacobsen, inventant des "? masques criants de vérité chantée ? ", Erik Thommesen, dont les sculptures sont "? un grand mystère trop émouvant pour être expliqué? ", ou Sonja Ferlov, qui réconcilie "la pierre et l'air" ... Dans les textes qu'il consacre à ses amis et amies artistes, on retrouve la musique et les images obsédantes qui travaillent aussi sa poésie, telle l'image de la forêt, pour dire chaque fois les surgissements de la trame illisible du monde qui le fascinent. Artiste révolutionnaire, déçu pourtant par l'étroitesse des conceptions esthétiques communistes, il se fait théoricien d'un art du non-savoir, contre la propension à ordonner et à policer du "? réalisme-socialiste ? ". Il s'agit avant tout pour lui de ne pas trahir "? toutes ces confuses sensations que nous apportons nuit et jour ? ". Cela, seule une écriture affirmant sa dimension graphique le peut vraiment. Lignes discursives et lignes expressives doivent être pensées et tracées ensemble, comme en attestent ses logogrammes ou les "? peintures-écritures ? " de Cobra. A ses yeux, l'écrivain est un artiste, voire un artisan ? ; les gestes de sa main sont ce qui compte avant tout. Ses écrits sur l'art manifestent sa volonté de réconcilier la dimension intellectuelle et la dimension matérielle de l'écriture, le verbe et l'image, de même, dit-il, que sont réconciliés la création et l'interprétation dans le jazz. Ainsi l'écrivain doit-il être, selon ses termes, "? spontané" et "sauvage ? ".

10/2022

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Cuisine

MES 100 RECETTES de PÂTISSERIE A compléter, cuisiner et savourer. Livre de recettes à écrire soi-même I Carnet & Cahier I gâteaux et tartes I Brownie ... I Madeleine

C'est un beau carnet de cuisine vierge qui va vous servir à mettre vos propres recettes de cuisine dedans. C'est un peu votre livre de recettes qui vous permet d'écrire les repas, plats et préparations que vous faites tout le temps. Parce que je ne sais pas vous ... mais moi personnellement j'ai beau avoir près de 10 livres de recettes et je continue de chercher quasiment tout le temps mes recettes sur Internet !!! Peut-être que vous faites pareil ? Résultat, on fait les mêmes recettes et il faut rechercher à chaque fois sur Internet, n'est-ce pas ? LES AVANTAGES Avec ce livre de cuisine personnalisé : - fini les onglets sauvegardés. - fini les marques pages sur les livres de recettes. - fini les temps de recherche dans les 10 livres de cuisine qu'on a. - terminé la recherche dans l'historique de son navigateur. - fini la recherche dans ses vidéos en ligne likées. - fini ses post-it collés et/ou illisible, des fois perdu. - fini l'ordinateur où l'écran qui se met en veille lorsqu'on est en train de cuisiner (mais lol). - fini le moment ou il faut cliquer sur pause dans une vidéo de recettes. Et quand on cuisine vous savez qu'on n'a pas toujours son ordinateur ou tablette à côté de soi - et en plus ce n'est pas très "safe" pour l'ordinateur. Surtout si on en met partout ! La solution magique est votre petit carnet de recette dans lequel vous allez écrire ; les recettes que vous faites souvent les fiches recettes que vous pourrez retrouver facilement les entrées, plats et desserts que vous avez inventés des recettes de votre maman, copine, grand-mère des préparations culinaires que vous avez trouvées dans un livre de recettes ou concocter sur un bout de papier ici et là. Avec votre beau livre de cuisine à remplir soi-même, c'est l'idée de pouvoir retrouver les recettes que vous faites régulièrement et qui vont toutes être concentrés dans cet album. Avec votre cahier de recette personnalisé, plus besoin d'aller chercher dans un livre de cuisine ou sur internet Vous avez différentes sections ; - table des matières - 100 fiches recettes avec des petits pictos mignons - liste des ingrédients par recette - étapes de la recette - et l'astuce du chef ASTUCE TENDANCE Prêtez votre carnet à cinq de vos ami(e)s Et chacune décrira leurs trois recettes préférées. Bonne cuisine

06/2020

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Cuisine

MES 100 RECETTES de CUISINE ASIATIQUE. A compléter, cuisiner et savourer

C'est un beau carnet de cuisine vierge qui va vous servir à mettre vos propres recettes de cuisine dedans. C'est un peu votre livre de recettes qui vous permet d'écrire les repas, plats et préparations que vous faites tout le temps. Parce que je ne sais pas vous ... mais moi personnellement j'ai beau avoir près de 10 livres de recettes et je continue de chercher quasiment tout le temps mes recettes sur Internet !!! Peut-être que vous faites pareil ? Résultat, on fait les mêmes recettes et il faut rechercher à chaque fois sur Internet, n'est-ce pas ? - LES AVANTAGES : Avec ce livre de cuisine personnalisé : fini les onglets sauvegardés ; fini les marques pages sur les livres de recettes ; fini les temps de recherche dans les 10 livres de cuisine qu'on a ; terminé la recherche dans l'historique de son navigateur ; fini la recherche dans ses vidéos en ligne likées ; fini ses post-it collés et/ou illisible, des fois perdu ; fini l'ordinateur où l'écran qui se met en veille lorsqu'on est en train de cuisiner (mais lol) ; fini le moment ou il faut cliquer sur pause dans une vidéo de recettes. Et quand on cuisine vous savez qu'on n'a pas toujours son ordinateur ou tablette à côté de soi - et en plus ce n'est pas très "safe" pour l'ordinateur. Surtout si on en met partout ! La solution magique est votre petit carnet de recette dans lequel vous allez écrire : les recettes que vous faites souvent ; les fiches recettes que vous pourrez retrouver facilement les entrées, plats et desserts que vous avez inventés ; des recettes de votre maman, copine, grand-mère ; des préparations culinaires que vous avez trouvées dans un livre de recettes ou concocter sur un bout de papier ici et là ; Avec votre beau livre de cuisine à remplir soi-même, c'est l'idée de pouvoir ; retrouver les recettes que vous faites régulièrement et qui vont toutes être concentrés dans cet album. Avec votre cahier de recette personnalisé, plus besoin d'aller chercher dans un livre de cuisine ou sur internet. Vous avez différentes sections : table des matières ; 100 fiches recettes avec des petits pictos mignons ; liste des ingrédients par recette ; étapes de la recette ; et l'astuce du chef. - ASTUCE TENDANCE : Prêtez votre carnet à cinq de vos ami(e)s ; Et chacune décrira leurs trois recettes préférées. Bonne cuisine

08/2020

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Littérature étrangère

L'ombre

Alors que la dictature est encore debout dans son pays de l'Est européen, le personnage principal, un cinéaste plus ou moins raté, bénéficie de temps à autre du privilège d'être envoyé en mission à Paris. A chacun de ses retours de la Ville-Lumière, il est tenu de rendre des comptes à ses amis restés, eux, en deçà des cercles de l'enfer. Cette métaphore dantesque n'est pas déplacée, s'agissant du contenu de l'oeuvre, mais aussi et d'abord de son destin : rédigé dans une version semi-codée en 1984-86, le manuscrit fut déposé dans un coffre de banque à Paris, ordre étant donné à l'éditeur de le publier aussitôt en cas d'" accident " survenu à l'écrivain. D'une certaine façon, l'oeuvre avait franchi la frontière de l'enfer en lieu et place de son auteur. Mais le roman ne se limite pas aux variations sur ce premier argument. En Occident, le narrateur découvre de manière graduelle qu'il n'appartient pas vraiment au monde des vivants, qu'il est " gelé " par la mort dont le royaume s'étend à l'Est. La brièveté et les conditions de son séjour, l'angoisse du retour ne lui permettent pas le réchauffement espéré : il lui faut repartir s'enfermer dans son pays, regagner son cercueil, comme les personnages des ballades anciennes (on pense à Konstantin et à sa soeur Doruntine dont le thème devient de plus en plus présent au fil des pages). Ce roman est le roman du franchissement de l'impossible frontière : dépassement de la mort, rêve de réincarnation _ aspirations qui ont obsédé l'humanité depuis les origines. A ceci près qu'elles sont traitées ici dans le décor de la vie moderne : avions, cafés, boîtes de nuit, ambassades, soirées mondaines, rues, chambres d'hôtel, téléphone, etc _, tout en conservant la dimension tragique des schémas narratifs d'autrefois, quand les héros remontaient des enfers entre les serres d'un aigle, et non pas à bord d'un vol Tirana-Paris... Le thème de l'isolement d'un pays, de ses habitants, de l'artiste doublement solitaire, est traité ici dans une dimension quasi cosmique, majestueuse, qui n'est pas sans évoquer, au fur et à mesure que le roman s'élève de la quotidienneté, certains accents bibliques.

12/1994

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Littérature étrangère

Le temps des vrais bonheurs

Aruna, une jeune femme d'origine bengali, vient de décider de quitter Londres, ainsi que son mari, et de rentrer à Singapour. Le déclencheur ? Les vers d'un poète bengali : "Il est temps de cesser le combat et de rentrer à la maison". Son combat, c'était vivre à cent à l'heure, refuser son traitement médical pour troubles psychologiques, et boire, fumer, faire l'amour sont devenus ses addictions, plus douces que d'autres par le passé. Désormais, cesser de se battre et rentrer. Trouver l'apaisement, même si c'est un peu vivre à moitié. Et rentrer, même s'il est toujours plus facile de fuir. Hari Hassan est en fin de vie à l'hôpital de Kuala Lumpur. Immobilisé sur son lit, il dépend des infirmières pour tout, et souhaiterait qu'on le laisse partir. Lourd de remords, Hassan se souvient. De la guerre fratricide et de la partition entre l'Inde et le Pakistan. De la seule femme qu'il ait jamais aimée, avec laquelle il n'a pu se marier : il n'a jamais su ce qu'était devenue leur fille, qui devait être adoptée. Alors que lui-même a épousé plus tard une femme qu'il n'aimait pas, et dont il a eu un fils, Jazz. Hassan trouve qu'il est temps de cesser le combat et de rentrer à la maison, lui aussi : faire la paix, que son fils Jazz lui pardonne et le laisse partir. Jazz vit à Singapour. Travail logement partenaire : il peut cocher chaque case, et aurait donc tout pour être heureux ? Mais il n'a pas oublié Aruna, son double, sa soeur, sa petite amie, son amie pour la vie. Inséparables depuis leurs douze ans jusqu'à ce qu'elle disparaisse du jour au lendemain, deux ans plus tôt. Jazz a toujours su qu'elle finirait par rentrer chez elle. Mais sait-elle seulement où c'est, chez elle ? En trois jours et trois nuits, les tragédies ordinaires se nouent et se dénouent, comme si l'on retournait une boule à neige sur chaque métropole, faisant tourbillonner les regrets et les espoirs au milieu des préoccupations quotidiennes. Jusqu'à ce que la neige se dépose, et que l'on puisse décider de garder une chance de goûter au bonheur, et de vivre.

06/2014

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Histoire internationale

Histoire de Prague

André Breton l'appelait " la capitale magique de l'ancienne Europe ". Prague est bien une ville magique, non parce que les alchimistes habitaient dans la ruelle de l'Or - c'est une légende -, mais parce que de multiples cultures ont forgé sa personnalité. Chef-d'œuvre d'urbanisme, capitale religieuse et intellectuelle, Prague est une immense scène de théâtre baroque où se sont déroulés les grands actes de l'histoire européenne. Elle devient capitale du royaume de Bohême sous la dynastie des Premyslides, puis capitale impériale sous Charles IV. L'empereur la transforme en grande cité gothique ; il rénove le château, fait construire un pont de pierre et la dote d'une université réputée. Mais le décor est fragile. Avec Jan Hus, les combattants de Dieu dénoncent bientôt la richesse des églises et se rebellent contre le pouvoir. Après plus d'un demi-siècle de violences religieuses, Prague retrouve son éclat sous les Jagellon puis sous les Habsbourg. A l'époque de Rodolphe II, qui attire à sa cour artistes, savants et mécènes, c'est un des plus brillants foyers de la culture européenne. La fête s'achève tragiquement sous son successeur, quand les protestants " défenestrent " les gouverneurs de la ville. Les Habsbourg reprennent fermement Prague en main et en font le cœur de la Contre Réforme. Peu à peu le baroque s'affirme dans les églises et dans les palais, dans la peinture, la musique, le théâtre. Les revendications nationalistes commencent à se faire entendre au début du XIXe siècle, puis lors de la révolution de 1848, avec le Congrès slave. A la faveur de la croissance économique, Prague est une ville de plus en plus tchèque. Mais l'heure est aussi au cosmopolitisme, à l'ouverture sur la culture européenne, et les cafés de la ville, rendez-vous de l'intelligentsia, entrent dans la légende. Dans l'entre-deux-guerres, elle s'adapte à son rôle de capitale de l'Etat tchécoslovaque, cherchant à supplanter Vienne comme centre économique et financier, tandis que les mouvements d'avant-garde s'y multiplient. Munich sonne le glas de toutes les libertés. Pendant un demi-siècle, presque ininterrompu, la ville vit repliée sur elle-même, sous l'oppression des régimes totalitaires, avant d'entrer dans l'histoire de l'Europe centrale démocratique par une révolution pacifiste.

12/1998

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Littérature étrangère

D' autres vies

Nous sommes au milieu des années 1990 à Mombasa, au Kenya. Myriam, Libanaise druze d’une quarantaine d’années est « une femme sans habitudes, en résidence provisoire ». Elle décide d’aller à Beyrouth, un court séjour, précise-t-elle, et non un retour définitif. Il y a longtemps que la guerre civile a cessé – mais est-ce jamais vraiment fini ? – et cela fait près de quinze ans qu’elle a quitté son pays natal. Il lui faut désormais solder les comptes du passé, s’occuper de la maison dont elle est l’unique légataire et revisiter l’histoire familiale : Salameh, son père devenu à moitié fou, Nadia, sa mère cloîtrée dans un mutisme complet, son frère Baha mort sous les bombardements, ainsi que le destin de ses grands-parents et de l’oncle Yussef. D’autres épreuves attendent Myriam : retrouver son amie Olga – éphémère amour de l’adolescence – qui est atteinte d’une grave maladie, faire le deuil de la passion de sa vie, Georges, l’homme qui devait la rejoindre à Adélaïde, peu après son départ pour l’Australie en 1980, et qui fait partie des milliers de disparus durant le conflit fratricide. Très vite, la narratrice se pose la question : combien de vies a-t-elle vécues, de Beyrouth à Adélaïde puis à Mombasa ? De l’idylle inachevée avec Georges au mariage de raison avec Chris – un médecin-chercheur anglais qu’elle a suivi au Kenya–, avant la rencontre décisive à l’aéroport de Dubaï avec Nour, un journaliste quinquagénaire américain qui se rend à Beyrouth à la recherche de ses racines… et avec lequel tout semble pouvoir recommencer. Dans une langue délibérément moderne et sobrement poétique, l’auteur porte un regard documentaire sur Beyrouth, raconte les changements de l’ancienne ville martyre, ses quartiers, les cafés de Hamra qui disparaissent et les enseignes de prêt-à-porter qui les remplacent. Son héroïne retranscrit les débats animés de ses anciens amis sur la « gestion » de la guerre et l’amnésie, sur la légitimité de ceux qui partent et de ceux qui restent. D’autres vies est un roman d’exil, de mémoire, de culpabilité. Un roman sur la difficulté d’aimer, d’enfanter, d’oublier, de faire le deuil tant que la guerre imprime encore sa marque. Sur ce que l’on perd en s’expatriant, mais aussi sur ce que l’on croit recouvrer à l’heure du retour.

09/2012