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Mademoiselle Laguiole

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Théâtre - Pièces

Fréquence Théâtre N° 84, Février 2023 : Pour le meilleur et pour le pire. Dernier tour de piste

Pour le meilleur et pour le pire. (2 à 7 hommes, 4 à 5 femmes) Harcelée par ses créanciers, Jeanne est chargée d'organiser un mariage chez les très fortunés Pissot. Son salaire devrait lui permettre de rembourser toutes ses dettes. Flanquée d'un assistant dévoué mais simplet, elle va affronter un nombre invraisemblable de difficultés qu'elle tente de résoudre à grands coups de couteau, de saucière et de révolver. Les cadavres s'accumulent, les ennuis aussi... Cette comédie à l'humour très noir et au rythme trépidant déclenche rires et fous rires au fil de dialogues mouillés à l'acide, à des situations décalées en absurdie. Un vrai régal pour tous les amateurs d'un théâtre fracassé et fracassant. Dernier tour de piste. (4 hommes, 3 femmes, 1 rôle muet) Dans un EHPAD réservé aux comédiens à la retraite, les pensionnaires ont plus d'un tour dans leur caboche. Avec la complicité de Daniel, un autre "résident", Julien multiplie les farces sournoises vis-à-vis de Mademoiselle Limone, l'acariâtre infirmière. Le Directeur de l'établissement, largement soutenu par Limone, détourne une grande partie des pensions de ses "clients" et des subventions que l'état lui octroie. Avec l'aide du jeune Joshua et de l'antique Françoise, Julien et Daniel arriveront-ils à déjouer leurs magouilles ? Avec une acuité décapante et une sympathie évidente pour les laissés-pour compte de la vie et de la scène, cette comédie rythmée comme un carrousel, dénonce avec une joyeuse méchanceté l'état pitoyable et scandaleux de nombreuses maisons de retraite.

03/2023

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Essais

Mentir (ne) peut attendre

Si Bond a un " Permis de répliquer ", dont il ne se prive pas (voir Punchlines 2020), souvent pour lui, comme pour d'autres : " Mentir ne peut attendre " ; c'est même, parfois, une question de survie. Dans Vivre et laisse mourir, un homme de main, d'ailleurs privé d'un bras par un crocodile vorace, tient un petit doigt de 007 entre les pinces coupantes de sa prothèse ; commence l'épreuve de vérité ; le méchant Dr Kanaga, alias Monsieur Grosbonnet, donne ses consignes : " Tee Hee à la première réponse erronée, de mademoiselle Solitaire, tu voudras bien couper le petit doigt de monsieur Bond, main droite ; s'il y a une seconde réponse erronée tu l'amputeras d'un membre plus vital. " Puis il interroge : " Solitaire, ma chère, tu vas m'écouter avec la plus grande attention au revers de la montre de Monsieur Bond, le numéro de série est le suivant 3, 2, 6, 6... est-ce que je dis la vérité ? " la jolie voyante extra-lucide, soupçonnée d'avoir perdu ses pouvoirs après avoir été déflorée par James, est priée de ne pas se tromper ! " Tout à fait exact ! " affirme-t-elle. Bond respire : " Eh bien, à défaut d'autre chose j'ai, au moins, apaisé vos craintes ; mes compliments, une démonstration magistrale... " Certes, balancer des fake news est dans les missions de tout bon espion, mais pas seulement... True/Lies, Vérité/Mensonges le cinéma est un bouillon de culture de faux semblants ; comme l'a écrit Sacha Guitry : " Un acteur est un menteur autorisé, mais c'est un menteur. "

10/2021

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BD tout public

Histoire de la Bourgogne Tome 2 : Des grands ducs aux grands conflits

A peine affermi sur ses terres bourguignonnes, Philippe le Hardi, devint par mariage, en 1369, le maître des Pays-Bas. Dès lors, l'Etat Bourguignon qui allait de Nevers à Mulhouse et s'étendait de Mâcon jusqu'aux portes de Langres contrôla également la Picardie, l'Artois, la Flandre, le Brabant et le Luxembourg... C'est en tentant de réunir ces deux ensembles territoriaux que Charles le Téméraire périt sous les murs de Nancy en 1477. Durant ce siècle d'or bourguignon, les plus grands artistes du nord de l'Europe défilèrent à la cour de Dijon où se multipliaient fêtes et banquets. Ils édifièrent notamment la chartreuse de Champmol peu avant que le chancelier Nicolas Rolin fasse construire les hospices de Beaune, tandis que Philippe le Bon (1396-1467) créait la Toison d'Or. A la chute du Téméraire, alors que la Comté devenait pour un temps terre d'Empire, le duché de Bourgogne fut rattaché à la Couronne de France. Le vent de la "grande histoire" s'en allant souffler un peu plus loin, l'art de vivre bourguignon put s'épanouir et faire le charme d'hôtes prestigieux : La Grande Mademoiselle, le Comte de Bussy-Rabutin ou Madame de Sévigné... A partir du XVIIIe siècle, la Bourgogne devint une terre d'innovation : Buffon installait ses forges à Montbard en 1768 ; en 1828, à Chalon-sur-Saône, Niepce inventait la photographie ; en 1875 le premier marteau-pilon du monde fut installé dans les usines Schneider du Creusot...

01/2012

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Littérature française

Music-Hall !

Nous sommes à New York, à la fin des années vingt, en compagnie d'une drôle d'engeance : une équipe de démolition. Il y a d'abord les funérailles d'une petite fille, tuée par l'effondrement d'un escalier. Le cortège de deuil ondule lentement parmi les trous et les terrains vagues, des échauffourées éclatent entre ces deux clans maudits que sont les démolisseurs et les " démolis ", les expulsés. Il y a Xavier X. Mortanse qui, quand on le lui demande, affirme être un immigré hongrois de fraîche date. C'est ce qu'il croit. Il se souvient de s'être réveillé un jour sur un quai d'Amérique, des carrés de chocolat au fond d'une poche, son prénom tatoué sur le poignet. Innocent absolu, horrifié par la vie, Xavier rentre chaque soir dans sa chambrette au huitième étage, à côté de celle de mademoiselle Peggy Sue Ohara, dont le destin sera terrible. Il y a aussi, sous la terre, un coffret fermé à clef. Dans le coffret, une grenouille. Et puis il y a Lazare, le contremaître du chantier, auquel il arrivera de casser une guitare, d'en garder une seule corde et de se pendre avec. Mais comment résumer les ombres et les lumières de ce roman hors du commun ? Music-Hall ! est une véritable féerie à la mesure de New York, peuplée d'énigmes et d'effroi. C'est aussi un des chants les plus purs qu'il ait été donné de lire sur la souffrance mentale, la solitude humaine et la stupeur d'exister.

08/2002

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Histoire littéraire

Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siecle)

Bilbo le Hobbit, les Chroniques de Narnia et Le Seigneur des anneaux ont habitué leurs lecteurs à rencontrer dans le livre une ou plusieurs cartes des territoires qu'ils décrivent. En allait-il de même pour les lecteurs des fictions de la première modernité, entre les XVIe et XVIIIe siècles ? L'introduction de cartes n'allait pas de soi. Leur impression augmentait le coût des ouvrages, et la capacité des mots à produire des images mentales les rendait inutiles. Néanmoins, les cartes apparurent dans les oeuvres d'imagination. Initiée avec les cartes des itinérances de don Quichotte et menant jusqu'aux éditions vénitiennes d'oeuvres de L'Arioste et de Pétrarque, cette enquête s'est principalement attachée à deux généalogies. La première, anglaise, donne à voir les périples d'un voyageur imaginaire présenté comme bien réel : elle conduit des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift à L'Utopie de Thomas More. La seconde, française et allégorique, a pour origine la Carte de Tendre, insérée dans la Clélie de Mademoiselle de Scudéry, et inclut les cartes galantes ou polémiques qui l'ont imitée. Selon les époques et les lieux, les cartes des fictions ont assumé divers rôles. Elles ont représenté des mondes à l'envers, satiriques, critiques ou utopiques ; elles ont brouillé la distinction entre le monde du livre et celui du lecteur ; elles ont nourri la raison et les rêves, au-delà même de la lettre du texte. Cheminant d'oeuvre en oeuvre, Roger Chartier offre dans cet essai une nouvelle approche de la mobilité des fictions et de leurs interprétations.

04/2022

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Littérature française

Sous le soleil de Soledad

Peut-on encore être heureuse quand on ne s'est jamais aimée ? Quand les complexes et les avanies de l'enfance vous ont endurcie ? Quand le monde tel qu'il est devenu vous semble étranger ? Voici l'histoire de Cassie. La Floride, de nos jours. Depuis qu'elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop. Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée. Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades. Elle n'a qu'un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents. Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu'elle n'en sait rien. En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : "Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi". Mama Cass n'est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés. Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l'avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs. Au cours de son voyage, elle découvrira l'amitié, incongrue, et l'humanité des autres... Et le goût de la vie.

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Policiers

La vie de nos morts

La vie de nos morts est un recueil de six nouvelles écrites entre 1990 et 2008.Les trois premiers récits nous plongent dans la Barcelone des années 1940 et la terreur de la guerre civile espagnole. Prisons glauques, tortures quasi systématiques, assassinats en série, dénonciations, chasse aux « rouges »… Nati, Eva et Ana sont trois femmes prises dans la tourmente de l’Histoire, qui tentent désespérément de ne pas perdre l’amour et de sauver leur peau. Trois nouvelles, trois femmes, trois destins. La fragilité et la force réunies sous la plume mélancolique et rageuse du Catalan.Les trois nouvelles suivantes ramènent le lecteur aux années 2000. La douce mademoiselle Cobos est une sombre histoire de tueur obnubilé, de femmes bafouées qui meurent à petit feu derrière les persiennes du Barrio Chino. La colère du père éternel et Le cœur de la mère éternelle sont deux histoires qui se répondent. On y croise l’inspecteur Ricardo Méndez, héros récurrent de González Ledesma, confronté aux meurtres sordides d’enfants. Face à l’insoutenable et au chagrin des familles, le vieux policier se trouve plongé dans une position délicate : doit-il laisser faire la justice de son pays ou celle de la rue ?On retrouve dans La vie de nos morts ce regard touchant et désabusé que porte González Ledesma sur sa Barcelone : les vieux bistros se meurent, les prostituées ne sont plus que des fantômes, les ruelles sont toujours aussi étroites et nauséabondes et les plages deviennent les lieux de rencontres malsaines.Avec son talent habituel de conteur, Ledesma tisse des histoires simples et cruelles, comme autant de tragédies sous le soleil barcelonais.

09/2011

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Littérature française

Romans, contes et nouvelles

Cette édition en deux volumes des oeuvres de Maupassant reprend l'intégralité de ses contes et nouvelles ainsi que ses deux romans les plus célèbres, Une vie (1883) et Bel-Ami (1886). Durant dix ans, de 1880 à 1890, Maupassant, fidèle collaborateur du Gaulois et du Gil Blas, soumit à la presse des contes et nouvelles selon un rythme bi-hebdomadaire. Comme nous ne disposions pas d'une édition complète revue par l'auteur de ces oeuvres, et alors que le nombre impressionnant de celles-ci imposait un classement rigoureux, nous nous sommes efforcés, d'une part, de respecter les recueils publiés du vivant de Maupassant et, d'autre part, de placer auprès de ces recueils, par ordre chronologique, les contes rédigés à la même époque mais non rassemblés en volumes avant sa mort. Les deux romans qui figurent en outre dans la présente édition ont été insérés là où l'imposait le déroulement de l'oeuvre, c'est-à- dire, respectivement, dans le premier et dans le second volume. L'édition des oeuvres de Maupassant dans la collection " Bouquins " comporte deux volumes. Le tome 1 comprend : Quid de Guy de Maupassant - Contes divers (1875-1880) - La Maison Tellier - Contes divers (1881) - Mademoiselle Fifi - Contes divers (1882) - Contes de la bécasse - Clair de lune - Contes divers (1883) - Une vie (roman) - Miss Harriet - Les Soeurs Rondoli. Le tome 2 comprend : Yvette - Contes divers (1884) - Contes du jour et de la nuit - Bel-Ami (roman) - Contes divers (1885) - Toine - Monsieur Parent - La Petite Roque - Contes divers (1886) - Le Horla - Contes divers (1887) - Le Rosier de Madame Husson - La Main gauche - Contes divers (1889) - L'Inutile Beauté.

01/2020

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Littérature française

Spirite

"Quoique son corps fût toujours près de la table, gardant la même attitude, Guy intérieurement était absent, évanoui, disparu. Une autre âme, ou du moins une autre pensée se substituait à la sienne et commandait à ces serviteurs qui, pour agir, attendent l'ordre du maître inconnu. Les nerfs de ses doigts tressaillirent et commencèrent à exécuter des mouvements dont il n'avait pas la conscience, et le bec de la plume se mit à courir sur le papier, traçant des signes rapides avec l'écriture de Guy légèrement modifiée par une impulsion étrangère." Cette relation mystérieuse est l'extraordinaire histoire d'amour fantastique entre une femme, devenue esprit, et un vivant qu'elle est venue chercher de l'extra-monde. Dans la lignée des Mottes-amoureuses d'Edgar Poe, elle conduit le lecteur du Paris enneigé sous le Second Empire jusqu'au Parthénon, miraculeusement reconstitué. Ce récit paraît en 1866, et témoigne, comme le montre ici Anise Geisler-Szmulewicz, de la vogue spirite qui touche alors son temps. Mais il se révèle surtout être la confidence d'un auteur arrivé au faîte de sa carrière de romancier, de critique et de poète, qui fait un retour sincère sur son expérience d'écrivain. Loin des truculences du Capitaine Fracasse et des provocations de Mademoiselle de Maupin, Gautier livre, à travers le parcours initiatique de Malivert, sa propre histoire, celle d'un écrivain déçu par la vulgarité de son temps mais qui conserve une foi intacte dans la puissance de l'art. Spirite constitue, à cet égard, un vibrant plaidoyer en faveur de la beauté.

12/2010

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Ouvrages généraux et thématiqu

Marie-Angélique de Fontanges. La dernière passion du Roi-Soleil

La première biographie d'une inconnue qui mérite de passer à la postérité. Reprenant les mots de l'abbé de Choisy, Françoise Chandernagor fait dire à Madame de Maintenon dans sa magnifique Allée du roi que la " petite Fontanges [est] belle comme un ange et sotte comme un panier ". Description cruelle mais efficace ! Il semble en tout cas que cet impitoyable jugement ait longtemps été considéré comme suffisant, car Marie-Angélique de Fontanges n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse jusqu'à aujourd'hui. Il est en effet communément admis que cette jeune Auvergnate, montée à Paris pour devenir dame d'honneur de la princesse Palatine, n'a été qu'une " transition " entre les deux grands amours de Louis XIV : Madame de Montespan et Madame de Maintenon. Décédée prématurément en 1681, à peine âgée de vingt ans, elle n'aurait été qu'un charmant divertissement pour le roi. Pourtant, cette vision paraît bien réductrice et surtout très éloignée de la vérité : une étude approfondie des sources prouve que le Roi-Soleil a en réalité éprouvé une vive passion pour cette belle et intelligente jeune femme. Au milieu des intrigues de cour et de la sordide Affaire des Poisons qui agita la France de 1679 à 1682, il est en réalité fort probable que Mademoiselle de Fontanges en ait dérangé plus d'un, et que sa mort - ainsi que celle de l'enfant qu'elle a eu du roi - ne soit pas si fortuite qu'on le croyait... Avec un talent narratif certain, Patrick Daguenet rétablit enfin la vérité et fait la lumière sur ce personnage trop longtemps méconnu.

11/2021

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Romans de terroir

Le jardin d'Eugénie

Tout le monde l'appelle mademoiselle Léa. Elle force le respect et l'admiration. Les autres filles du village ne la côtoient guère, la trouvant d'une autre époque. Elle ne fréquente pas les bals et aime le travail des champs. Ses bras vaillants retournent la terre aussi bien que ceux d'un gars ! Toujours seule, Léa n'a pour confidente que la maison abandonnée de la vieille voisine Eugénie, de plus en plus envahie par la nature. Un énorme bouquet sauvage qui est aussi devenu le paradis des abeilles, des oiseaux et des renards. Depuis la mort d'Eugénie, elle n'avait alors que 10 ans, elle en a fait son refuge. Elle peut à son aise parler à voix haute, gesticuler, se fâcher, réciter une poésie, mais surtout pleurer. Qu'est devenue Gisèle, son amie d'enfance, la petite blonde aux yeux bleus, qui vivait cachée chez Eugénie et qui a disparu comme elle est venue ? Et François ? Ce prince charmant l'avait soignée alors qu'elle s'était blessée en portant secours à une de ses brebis. Aujourd'hui, il ne lui reste que la mémoire du passé pour meubler sa solitude. Alors, c'est dans cet îlot de calme et de sérénité qu'elle échafaude mille et un plans pour retrouver sa jumelle, car Gisèle est devenue une part d'elle-même, et François, dont elle a gardé le mouchoir de poche. Elle ne connaîtra aucun repos tant qu'elle n'aura pas retrouvé ces deux êtres, qui sauront lui ouvrir le coeur. Elle surmontera les douloureuses épreuves avec un courage, une opiniâtreté et une générosité exemplaires.

05/2012

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Contes et nouvelles

Le taureau & autres nouvelles

Edition établie et préfacée par Emmanuel Bluteau. On connaissait Jean Prévost romancier, essayiste, journaliste ou critique... Une autre facette de son talent se dévoile avec la réunion de ces vingt-trois nouvelles parues principalement dans la presse entre 1925 et 1941, dont certaines demeurées complètement inédites. Ses personnages, au caractère bien trempé, sont francs et courageux. Ils marquent les esprits. Au fil des pages, on croise Hermidas Bénard, patron d'un canot de sauvetage en mer, le maçon Blondel sur son échafaudage, le journaliste Gafoulet à sa rédaction, mademoiselle Alberte, une fille-mère qui hait tous les mâles, le braconnier Jean-Marguerite, le bûcheron Montcharmont, Lucie-Paulette, jeune paysanne perverse, le forgeron Garin, Fenancier luttant contre le taureau Bombal... Dans un style impeccable, le don de conteur de Prévost fait mouche. Il y met de la saveur, du relief et son empathie transparaît pour ces artisans, ouvriers ou paysans. Il voit en ces gens du peuple des "êtres plus complexes, plus particuliers, plus personnels, plus libres que les gens du monde et les bourgeois ; ils sentent mieux la nature sans la regarder, ils connaissent mieux l'amour qui donne sans demander" . Et il dit bien ce qu'il veut dire. Sa langue est drue, ferme et râblée. Simple et naturelle, elle va droit au but, sans procédé. La richesse du détail, le choix du mot juste évitent la métaphore : c'est écrit à l'os. Il pose plutôt que d'exposer, il suggère plutôt que de développer. Au meilleur de sa forme d'écrivain, Prévost s'affirme comme un "nouvellier-né" pour André Thérive et la comparaison avec Maupassant ou Mérimée ne paraît pas déplacée.

10/2021

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Romans historiques

Suzanne, voulez-vous. Portrait(s) en trois actes

A l'aube du 21 janvier 1793, Suzanne Lepeletier de Saint-Fargeau, dix ans, s'approche de la dépouille sanglante de son père, noble jacobin, assassiné pour avoir voté la mort du roi. L'Histoire est en marche. Louis XVI est guillotiné dans les heures qui suivent. Trois jours plus tard, le peintre David orchestre la pompe funèbre emmenant Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, premier martyr de la République jusqu'au Panthéon. Adoptée le 25 janvier par la Convention, l'enfant est élevée selon les principes révolutionnaires paternels. A seize ans, elle en appelle à l'Assemblée afin de se marier selon son coeur contre l'avis de son grand-père, monarchiste, et contre celui de son oncle, jacobin. Le scandale familial est retentissant. Dans les années qui suivent, alors que la République agonise sous les coups du Consulat, Suzanne, une des plus riches héritières d'Europe, vit grand train, entretenant tout à la fois celui qui est devenu son ex-mari et une famille décimée se déchirant sans fin sur les ruines des idéaux révolutionnaires ou monarchistes. La jeune femme tente de reconstruire son avenir, oscillant entre son amour filial et des cercles familiaux royalistes pressants quand, au matin du 21 janvier 1803, un billet du peintre David lui parvient : "Suzanne, voulez-vous qu'en ce jour dont nous seuls partageons encore la lueur je fasse un portrait de vous ?" En cette année 1803, soutenue par l'amitié de Désirée Thélémaque, riche métisse créole, Suzanne, qui hésite à accepter l'offre du peintre, affronte les ombres du passé, tout en laissant libre cours à son tempérament fantasque. Mademoiselle Nation se prépare à devenir Madame la marquise de Mortefontaine.

03/2017

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Histoire des mentalités

L'amour sous la Terreur. La société française pendant la Révolution

"Aucun évènement, ni une guerre, ni une émeute, ni une révolution , ni même un bombardement, n'est capable d'empêcher les hommes et les femmes de se livrer aux plaisirs de la chair", selon Joseph Calvet, dans son "Traité de la sexualité". C'est ainsi que sous la Terreur révolutionnaire, bien des séances de jambes en l'air eurent lieu dans l'ombre de la guillotine. . Ainsi, tout le monde connaît l'assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793. Mais si tout le monde connaît l'acte auquel elle se livra, il n'en est pas de même des mobiles qui le provoquèrent. Les motifs qui armèrent le bras de mademoiselle de Corday et l'exaltèrent au point de lui faire plonger son couteau dans le coeur d'un homme sans défense qu'elle ne connaissait pas, la veille de leur unique entrevue, sont demeurés mystérieux et controversés. Une légende, de plus en plus luxuriante, a environné l'histoire de cet attentat extraordinaire de ses fictions parasites. Le coeur n'a point voulu laisser à la tête le triste honneur du rôle principal dans un tel drame. L'imagination des contemporains s'est épuisée à la recherche et à l'invention des mobiles secrets, des sentiments romanesques qui semblaient seuls pouvoir convenir à l'explication d'un meurtre sans cela inexplicable. Nul n'a voulu voir là une tragédie sans amour... Adolphe de Lescure revient sur la sexualité au temps de la Révolution, et singulièrement sous la terreur. Nourri d'une abondante documentation, cet ouvrage lève le voile sur les pratiques en vigueur dans les prisons et cachots de la République.

03/2021

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Généralités

L'amour sous la Terreur. La société française pendant la Révolution

"Aucun évènement, ni une guerre, ni une émeute, ni une révolution , ni même un bombardement, n'est capable d'empêcher les hommes et les femmes de se livrer aux plaisirs de la chair", selon Joseph Calvet, dans son "Traité de la sexualité". C'est ainsi que sous la Terreur révolutionnaire, bien des séances de jambes en l'air eurent lieu dans l'ombre de la guillotine. . Ainsi, tout le monde connaît l'assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793. Mais si tout le monde connaît l'acte auquel elle se livra, il n'en est pas de même des mobiles qui le provoquèrent. Les motifs qui armèrent le bras de mademoiselle de Corday et l'exaltèrent au point de lui faire plonger son couteau dans le coeur d'un homme sans défense qu'elle ne connaissait pas, la veille de leur unique entrevue, sont demeurés mystérieux et controversés. Une légende, de plus en plus luxuriante, a environné l'histoire de cet attentat extraordinaire de ses fictions parasites. Le coeur n'a point voulu laisser à la tête le triste honneur du rôle principal dans un tel drame. L'imagination des contemporains s'est épuisée à la recherche et à l'invention des mobiles secrets, des sentiments romanesques qui semblaient seuls pouvoir convenir à l'explication d'un meurtre sans cela inexplicable. Nul n'a voulu voir là une tragédie sans amour... Adolphe de Lescure revient sur la sexualité au temps de la Révolution, et singulièrement sous la terreur. Nourri d'une abondante documentation, cet ouvrage lève le voile sur les pratiques en vigueur dans les prisons et cachots de la République.

10/2022

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Art mural, graffitis, tags

Street Art au-delà des murs. Les génies de l'art urbain

Après le succès de Street Art et Graffiti, Claire Champenois nous donne un nouveau beau livre consacré aux plus grands artistes français adeptes du Street Art. Un ouvrage qui présente les oeuvres les plus emblématiques de ces génies de l'art urbain et détaille leur processus artistique. Le street art s'exprime aussi bien au-delà des murs (écoles, mairies, piscines, galeries, hôpitaux, prisons ...) que sur des fresques urbaines monumentales. Les oeuvres ont désormais l'honneur d'être présentées dans les musées, de Paris à New York, en passant par Lisbonne, Berlin, Rio de Janeiro, etc. Alëxone, C215, Combo, Lady K, Lek, Mademoiselle Maurice, Olivia de Bona, Sun7, Popay, Tanc et douze autres génies de l'art urbain, présents dans ce livre, marquent le plus grand mouvement artistique de l'histoire. Ce livre part à la rencontre de ces acteurs majeurs de l'art du XXIe siècle. Il dévoile les aspirations, les influences, les thèmes, les matériaux, les styles, les techniques et les supports qui les inspirent pour les pousser à l'effort, à la nécessité et, à la joie de peindre. Jalonné de leurs images disséminées à travers le monde, il donne l'occasion de découvrir la verve créatrice d'artistes les plus en vue du moment. Il rend hommage à leur talent, met en lumière la diversité des oeuvres, offre la chance de suivre leur chemin créatif sensible et généreux, permet de saisir le mystère qui agite la main et le corps, suspend le temps, afin de toucher leur âme du bout des doigts. Entrez dans les coulisses de l'énigmatique inspiration.

12/2021

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, Reporter Photographe Tome 9 : Boro, Est-Ouest

Depuis les événements de 1956 en Hongrie, où il fut témoin de la mise au pas de son pays natal par les chars soviétiques, Blèmia Borowicz, reporter-photographe, traîne son précieux Leica, sa canne et un coeur endeuillé. Au début de 1960, une vieille connaissance l'attire jusqu'en Argentine : seul Boro pourra photographier à son insu et ainsi identifier un certain M. Klement, haut dignitaire nazi en fuite... De retour à Paris, où l'épaule toujours l'équipe de l'agence Alpha-Press, Boro devra déjouer la surveillance des services secrets français et bientôt celle de la Stasi pour venir en aide à son jeune protégé Hongrois, Jolan, épris d'une séduisante pianiste est-allemande... Dans le fracas d'un monde où la guerre froide bat son plein, d'un bus de Buenos Aires aux avenues de Berlin-Est la nuit de la construction du Mur, sans oublier les réunions clandestines des soutiens au FLN dans le secret d'un appartement parisien, Boro se débat, comme toujours, pour photographier l'Histoire de ceux qui résistent pour la liberté. Avec Guerres froides, Dan Franck rappelle sur le devant de la scène le héros des Aventures de Boro, reporter-photographe, la série à succès née de sa collaboration avec Jean Vautrin. Seul à la plume désormais, il nous fait revivre aux côtés de son héros les heures les plus glaçantes de la guerre froide, porté par la force vivifiante de la grande tradition du roman d'aventures. Déjà parus : La Dame de Berlin - Le Temps des Cerises - Les Noces de Guernica -- Mademoiselle Chat - Boro s'en va-t-en guerre- Cher Boro - La Fête à Boro - La Dame de Jérusale

04/2022

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Littérature étrangère

La douce indifférence du monde

Un homme – appelons-le le narrateur – donne rendez-vous à une femme prénommée Lena dans le grand cimetière de Stockholm. Cette femme est une inconnue (nous apprendrons plus tard qu'elle est comédienne et a joué Mademoiselle Julie au théâtre), mais elle rappelle intensément au narrateur la jeune femme dont il a été très amoureux il y a une vingtaine d'années. Cette dernière s'appelait Magdalena, était aussi comédienne et elle aussi avait joué Strindberg. Après leur rupture, le narrateur a écrit un livre sur les trois années qu'ils ont vécu ensemble et il veut en donner les détails à l'inconnue de Stockholm. Lena accepte de l'écouter, mais se moque des similitudes qui lui semblent forcées entre sa vie et celle de Magdalena, invoquant à chaque détail troublant une coïncidence et ne cessant de répéter qu'elle ne peut être Magdalena puisqu'elle a vingt ans de moins. Ce récit de Peter Stamm, ciselé en 37 petits chapitres et dont le titre rappelle « la tendre indifférence du monde » évoquée par Camus à la fin de L'Étranger, est d'une vertigineuse intelligence. Tout en conservant sa part épique qui n'en fait pas un livre sec, cette réflexion sur les confusions de la vie, les obsessions de l'existence, la portée de la littérature, la différence entre le vécu et le récit qui en est fait, frôle sans cesse les abîmes sans jamais tomber dans la confusion, encadré qu'il est par deux chapitres qui mettent encore ce kaléidoscope en perspective. Poursuivant la recherche sur la vérité et l'imaginaire et le jeu avec la réalité initiée dans L'un l'autre, Peter Stamm nous donne un livre diablement virtuose.

08/2018

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Romans historiques

Le sourire de Robespierre

Le 10 thermidor de l'an II, Robespierre est exécuté avec vingt-deux de ses derniers partisans, au grand soulagement d'une population exténuée, mais aussi des affairistes de tout poil. Il n'aura pas eu la tête de la belle Mademoiselle Lange, cette si jolie comédienne qui se louait dix mille livres par jour. Et la démocratie va poursuivre sa construction sans lui. Mais savez-vous où est sa tombe ? Savez-vous qui vient encore la fleurir aujourd'hui ? Quelqu'un aurait-il pardonné à l'Ange de la mort ? Avec la correspondance entre deux frères, nous retrouvons la vie à Paris sous la Terreur et la Convention Thermidorienne, une société secrète qui veut poser les bases philosophiques et spirituelles d'une nouvelle nation en construction, la campagne d'Italie avec les soldats de Bonaparte, Rome la ville éternelle qui a perdu la mémoire. Deux siècles plus tard, la veille de son mariage, un fantôme vient rendre visite à Capucine dans l'austère maison ancestrale de son futur époux. Que vient-il lui dire ? Mais pourquoi ce sourire indicible sur le visage de Robespierre ? Une fiction étrange et réaliste basée sur des faits réels et des personnages ayant existé. Olivier de Lagausie part de la lettre authentique d'un officier de l'Ancien Régime, qui se retrouve malgré lui face aux troupes françaises de Bonaparte en Italie, pour nous emmener dans une vieille maison du Gers dont les murs parlent encore des ancêtres. La fidélité aux racines, la mémoire familiale, la survivance de l'âme, sont les thèmes abordés dans ce roman qui nous fait voyager dans deux époques à travers d'étonnants personnages pour terminer sur deux questions : que serait aujourd'hui notre démocratie si Robespierre n'avait pas existé, et qu'est-ce que le pardon ?

10/2016

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Animaux, nature

Dictionnaire des chiens illustres à l'usage des maîtres cultivés. Tome 2, Chiens de fiction et portés en fiction

Au Dictionnaire des chiens illustres, réels, fait suite ici le dictionnaire des chiens façonnés par l’imagination des hommes dans le cadre des religions, de la littérature, de la bande dessinée ou du cinéma. Ainsi, du côté de la mythologie, souvenons-nous du féroce Cerbère, chien aux trois têtes, impitoyable gardien des Enfers pendant que pour les parsis de l’Inde, deux chiens gardent le pont Chinvat, passage obligé de l’âme vers le Paradis. Saint Christophe figurait un géant à tête de chien dans la légende orientale et saint Antoine appelait ses "frères", les animaux. Du côté de la littérature, avant de désigner nos fidèles compagnons, qui étaient Médor, Mirza ? Un preux chevalier et une grande amoureuse. De qui ? d’Azor. Qui ne connaît pas Croc Blanc et Buck, héros canins de Jack London ? Avec Jules Verne viennent Dingo, Satellite, Tiger Top, etc. Sans oublier, pour Colette, Toby le chien, ou encore Aïcha, pour Céline. Qui sont Rab, Patrasche, Beautiful Joe, Mou Mou, Mademoiselle Cocotte, Douchka, Boomerang ? La bande dessinée a de son côté immortalisé Milou, Pif, Kador, le chien des Bidochon, Rantanplan aux côtés de Lucky Luke, Idéfix le chien d’Obélix. Et Snoopy. Impossible de les oublier, parmi tant d’autres ici présentés. Le plus célèbre chien du cinéma RinTinTin a été trouvé en France, à Toul, pendant la Première Guerre mondiale. Sait-on qu’il sauva la compagnie Warner de la faillite, participa à un des tout premiers spots télévisés, et qu’il est enterré en France à Asnières ? Enfin, personne n’a oublié Uggie le désopilant Jack Russell partenaire de Jean Dujardin dans The Artist, en 2011. Ainsi, au-delà des 101 dalmatiens, ce sont mille et un chiens de fiction prêts à nous faire rêver dont on dévoile ici la grande et la petite histoire. Un grand dictionnaire de référence s’imposait !

10/2013

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Théâtre - Pièces

Le Chandelier

Le Chandelier est paru dans la Revue des deux Mondes en 1835. Il a ensuite été monté au Théâtre-Historique le 10 août 1848. Une jeune actrice prometteuse, mademoiselle Maillet, remplissait le rôle de Jacqueline. Elle mourut quelques mois plus tard. La distribution des autres rôles était si défectueuse et l'exécution si insuffisante, que le public put à peine comprendre la pièce. C'était une oeuvre trop délicate pour attirer la foule au boulevard du Temple, elle disparut après quelques représentations. Le 29 juin 1850, il reparut sur l'affiche de la Comédie-Française, avec Delaunay dans le rôle de Fortunio et Allan dans le rôle de Jacqueline, et cette fois elle fut jouée avec une rare perfection. C'est pourquoi on a considéré les artistes de la Comédie-Française comme ayant créé les rôles. Cette histoire est celle du chandelier qui brûle les doigts de celui qui l'avait allumé : le notaire maître André est courroucé contre sa femme, la jeune et jolie Jacqueline, car un de ses clercs a vu un homme escalader son balcon. Il veut en acquérir la preuve pour mener la coupable en justice... Adaptations : A l'opéra-comique : En 1861, Jacques Offenbach, qui a écrit la musique de scène pour la production de la Comédie-Française, donne une suite à la pièce sous la forme d'un opéra-comique intitulé La Chanson de Fortunio. En 1907, André Messager écrit Fortunio, un opéra-comique adapté de la pièce. Au cinéma : En 1910, André Calmettes réalise pour le cinéma une adaptation de la pièce sous le titre La Mésaventure du capitaine Clavaroche. A la télévision : En 1974, Paul Blouin réalise pour la télévision de Radio-Canada le téléthéâtre Le Chandelier, avec Daniel Gadouas. Claude Santelli réalise Le Chandelier, un téléfilm diffusé pour la première fois le 17 décembre 1977.

07/2022

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Photographes

Doisneau

Un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images (600 photographies), où flottent les doux souvenirs des jours heureux, mais également un roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain. Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d'un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu'il affectionnait au temps où la bagnole n'avait pas encore piqué la place aux piétons. C'est cette mémoire retrouvée que ce livre propose, nouvelle lecture d'une oeuvre rebondissante en ce qu'elle révèle, par son abondance même, l'originalité d'un homme au vocabulaire gouleyant et qui fut aussi bien l'ami des poètes que des ivrognes. A côté des images devenues classiques, comme le timide minois de Mademoiselle Anita, voici l'occasion de découvrir un Doisneau intrigué par tout ce qui bouge. Tout ce qui vit. Tout ce qui lui rappelle un peu de son enfance à Gentilly (Val-de-Marne) quand, avec le gros Marcel et Jean-François, le jeune Robert imaginait des rêves de famille. C'est un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images, où flottent les doux souvenirs des jours heureux. C'est aussi le roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.

09/2021

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Littérature française

TRIAGES Revue n°33 (2021)

Sommaire : CA QUI NOURRIT DEMAIN Stéphane Hirschi - La Cantilène : Eulalie d'hier et d'aijourd'hui DES ECRITURES QUI FONT SIGNE Henri Bihan - Intimités côtières Mona Céhache - Le fleuve d'or - Mademoiselle Fille Eric Jaumier - Nos espaces Sophie Grenaud - Temps contre temps Jacques Lallié - Le trésor des caryatides Jean-Jacques Marimbert - Un cheval fou galope Camille Pouyet - Le temps des routes Maxime Sacchetto - La partie d'échecs Aurélien Sorgues - Curiosités et autres babioles Maud Thiria - Sans visage DES MOTS QUI DONNENT LA MAIN Le temps, la lecture & l'écriture par Alexis Pelletier Jean-Paul Michel - Vielle et nouvelle forge... Laure Gauthier - Ecrire : un contretemps du monde Pascal Lefranc - Le temps d'aimer et le temps d'écrire James Sacré - J'écrivais un poème : j'ai pas vu le temps passer Jean-Luc Steinmetz - Col tempo Marlène Tissot - Un peu de lenteur dans un monde d'urgence Alexis Pelletier - Où ça mène Christian Doumet - Razzias Serge Ritman - Le poème (virgule) le temps Clara Regy - Petits, j'arpentais le temps en centimètres CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI Carmelo Zagari - Alexis Pelletier - Fondamentalement peintre QUELQU'UN PASSE ET NOUS EMMENE Angèle Vannier, l'aveugle en son miroir par Pascal Boulanger Nicole Laurent-Catrice - L'image de la femme chez Angèle Vannier Bruno Giffard - La nuit ardente d'Angèle Vannier Myrdhin - Entre l'eau la femme et la lune Guy Allix - La passion de l'amour François Rannou - La voix devient page Annabelle François - Au présent des passions LES LANGUES DU METIER . MATERIAUX POUR DIRE Jean-Claude Caër - Correcteur au JO ECHOS ET REGARDS Yannick Mercoyrol - Supermarcherie de l'art James Sacré - Le chemin obscur du monde paysan 5 Alexis Pelletier - Un slam de Mlash Serge Martin - La Commune, c'est maintenant contre toute attente

10/2021

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Théâtre

Ecrits sur le théâtre. Sur le Théâtre intime et sur Shakespeare

Ce volume d'Ecrits sur le théâtre correspond à l'étape ultime de l'oeuvre de Strindberg, celle des "pièces de chambre" et de l'Intima Teatern, le petit théâtre que le dramaturge ouvre en 1908 à Stockholm avec le jeune comédien et metteur en scène August Falck. Sur cette scène vont être représentées les oeuvres les plus récentes du dramaturge, Le Pélican, La Maison brûlée, Orage, La Grand-route, La Sonate des spectres mais aussi, parmi ses anciennes pièces, quelques-unes des plus fameuses : Père, Mademoiselle Julie, La Danse de mort I et II... Comme tout au long de sa carrière, le Strindberg de la fin de vie représente à la fois la figure du solitaire absolu et celle, en apparence contradictoire, d'un artiste qui, tout en s'inscrivant dans la tradition la plus exigeante, reste lié aux courants les plus novateurs de son temps. C'est ainsi qu'on verra se pro-filer, à côté des présences tutélaires de Shakespeare une large part des "Lettres au Théâtre intime" lui est consacrée et de Goethe, les silhouettes avant-gardistes de Maurice Maeterlinck, de Gordon Craig, de Max Reinhardt... Grand inventeur de théâtre, l'auteur de La Sonate des spectres ouvre la voie au théâtre expressionniste et à bien d'autres révolutions esthétiques, dont le surréalisme et Antonin Artaud. Les textes ici réunis, qu'il s'agisse d'un essai comme le Mémorandum ou de notes plus brèves et souvent polémiques, constituent le carnet de bord d'un metteur en scène à distance qui tantôt passe ses consignes sur la dramaturgie, sur le jeu, la scénographie à August Falck, tantôt s'adresse directement à la troupe de jeunes comédiens que ce dernier a réunie.

04/2014

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Romans historiques

Paris en flammes

" L'herbe se faisait tendre, les pommiers abandonnaient leurs fleurs. Émilie et Guillaume croquaient les goujons dorés d'une friture de Seine en se brûlant les doigts. Ils burent plus que de raison le vin blanc de Bretagne qu'on leur servit d'autorité. Elle lui demanda de faire un vœu en décollant délicatement la peau de velours d'une pêche de vigne. Il l'aida, dénudant la chair tendre jusqu'au noyau de sang parfumé, les yeux dans les siens... Guillaume avisa une barque délaissée, le long du quai de bois. Il saisit une corde avec fermeté, mais n'eut pas le temps de s'assurer du pied marin d'Émilie. La barque balança de bord en bord, à la limite du chavirage. Mademoiselle se laissa enlacer et se mordit les lèvres... " Ils n'avaient aucune raison de se rencontrer, encore moins de nouer leurs destins dans un amour fou en ce printemps de mai 1870. Lui, le clown équestre vedette du cirque Napoléon, saltimbanque adulé la nuit, anonyme le jour. Elle, l'enfant gâtée d'une famille de grands bourgeois, arrogante et superbe charmeuse. Il n'y avait aucune raison en effet. Sauf ce matin du 10 janvier, quand le hasard guida leurs pas jusqu'à cette rue d'Auteuil où un pauvre jeune homme agonisait sur le pavé, avec deux balles dans le ventre. Ils ont échangé quelques mots, un regard de circonstance, et se sont perdus dans la foule. Le hasard, encore lui, les a réunis à la douceur du temps des cerises... Pour quelques merveilleuses semaines d'un vrai bonheur, avant un réveil brutal, au son du canon des Prussiens. Commence alors le siège de Paris, à la couleur du feu de la Semaine sanglante d'un autre mois de mai.

05/2004

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Critique littéraire

Regards sur la vie et l'oeuvre de Louis Bertrand

C'est contre la malédiction de l'oubli que s'inscrivait ce colloque commémorant le 50e anniversaire du décès de ce grand écrivain français que fut Louis Bertrand (1866-1941), auteur original et puissant, Lorrain d'origine, Normalien des plus brillants, devenu successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, mais aujourd'hui si injustement méconnu. Et pourtant ! Découvrant l'Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fera une de ses principales sources d'inspiration, devenant avec ses romans "africains" (Le Sang des races, 1899, Pépète le bien-aimé, 904) le fondateur de "l'Algérianisme" dont Albert Camus sera plus tard le plus célèbre représentant (rapports de Marcel Cordier et Marc Baroli). Face à l'Islam (dont il pressent la menace) l'importance universelle des religions sur les civilisations s'impose à lui. Le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord découvert dans l'éblouissement et le catholicisme retrouvé dans la ferveur, lui inspireront un superbe Saint Augustin (1913) au succès considérable et Sanguis Martyrum (1918), l'histoire des premiers martyrs chrétiens d'Afrique du Nord (contributions de Gérard Blandin et des abbés Jean Bayot et Alain Lorans). Son éclatant Louis XIV (1923) suscitera de nombreux successeurs (intervention de François Bluche). Il s'intéressera aussi à l'Espagne, avec Philippe II (1929), Histoire d'Espagne (1932) et surtout Sainte Thérèse (d'Avila) aux tirages impressionnants (1927). Remarquable romancier de moeurs, il peut, avec Mademoiselle de Jessincourt (1911) légitimement rivaliser avec Madame Bovary de Flaubert dont il se veut le disciple fidèle (contribution du professeur Alain Lanavère). Guidé par les spécialistes les plus qualifiés (au premier rang desquels son irremplaçable biographe L.-A. Maugendre), on découvrira des aspects aussi passionnants qu'inattendus sur la vie et l'oeuvre de l'auteur auxquelles une première partie du volume introduit (texte de Daniel Heck).

06/2015

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Biographies

Poisson

" Siméon-Denis Poisson naquit à Pithiviers, département du Loiret, le 21 juin 1781, de Siméon Poisson et de mademoiselle Franchetère, sa femme. Le père, après avoir pris part comme simple soldat aux guerres du Hanovre, fit l'acquisition d'une petite place administrative ; il remplissait, dans la capitale du Gâtinais, des fonctions analogues à celles qui aujourd'hui sont dévolues aux juges de paix. Les aînés de Siméon-Denis étaient morts en bas âge. En 1781, les éloquentes prescriptions de Jean-Jacques Rousseau sur l'allaitement des enfants, si bien accueillies dans les villes, avaient à peine pénétré dans les campagnes. La mère de Poisson était d'ailleurs d'une santé très- délicate ; son jeune enfant fut donc confié à une nourrice habitant une maison isolée à quelque distance de Pithiviers. M. Poisson alla un jour visiter son fils ; la nourrice était aux champs ; impatient, il pénétra de force dans l'habitation, et vit, avec un douloureux étonnement, ce fils, objet de toutes ses espérances, suspendu par une petite corde à un clou fixé dans le mur. C'est ainsi que la campagnarde s'assurait que son nourrisson ne périrait pas sous la dent des animaux carnassiers et immondes qui circulaient dans la maison. Poisson, de qui je tiens cette anecdote, ne l'envisageait que par son côté plaisant : "Un effort gymnastique me portait incessamment, disait-il, de part et d'autre de la verticale ; c'est ainsi que, dès ma plus tendre enfance, je préludais aux travaux sur le pendule qui devaient tant m'occuper dans mon âge mûr". Prenons la chose du côté sérieux, et félicitons nous que, par la création dans le plus humble village d'une crèche et d'une salle d'asile, la vie d'un enfant destiné à honorer son pays ne doive plus dépendre de la solidité d'un clou et de la ténacité de quelques brins de chanvre".

03/2023

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Critique littéraire

Théophile Gautier

Théophile Gautier (1811-1872) est le personnage le plus flamboyant de l'histoire littéraire du XIXe siècle. Le gilet rouge qu'il portait lors de la bataille d'Hernani suffit à le rendre célèbre en une soirée. Puis, à vingt-quatre ans, son roman Mademoiselle de Maupin, fut considéré comme un événement par toute une génération. Prodigieusement doué, il aborda tous les genres et collectionna les succès tout au long de sa vie. Son premier ballet, Giselle, se révéla la plus grande réussite de toute l'histoire de la danse. Ses récits de voyage en firent le maître d'un genre à la mode. Le Roman de la momie et Le Capitaine Fracasse ravirent des générations de lecteurs. Mais, pour ses amis, il était d'abord un poète ; Baudelaire lui dédia Les Fleurs du Mal - on connaît la dédicace fameuse : " Au poète impeccable, au parfait magicien ès lettres françaises... ", et Flaubert disait : " On reconnaîtra plus tard que c'était un grand poète. " Le feuilleton du lundi de Théophile Gautier (d'abord dans la Presse, puis dans le Moniteur) fit de lui, pendant plus de trente ans, le critique dramatique et artistique le plus courtisé et le plus redouté de Paris. À cela s'ajoutait un réseau d'influence, car ses amis étaient innombrables. Mais il considérait son travail de journaliste, qui était à la fois son gagne-pain et la source d'un pouvoir considérable sur les arts et les lettres, comme une servitude qui le détournait de son œuvre de poète - cela ne l'empêcha pourtant pas de composer Émaux et Camées. De l'avis des Goncourt sa parole était un enchantement : ses tirades improvisées faisaient la joie des invités de la Présidente, de la princesse Mathilde ou de la Païva, et sa séduction lui valut de nombreuses aventures féminines. C'est une existence d'une richesse exceptionnelle que relate avec minutie et brio Gérard de Senneville.

10/2004

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XVIIIe siècle

Le sourire de Robespierre

Le 9 thermidor de l'an II, Robespierre est exécuté avec vingt-deux de ses derniers partisans, au grand soulagement d'une population exténuée, mais aussi des affairistes de tout poil. Il n'aura pas eu la tête de la belle Mademoiselle Lange, cette si jolie comédienne qui se louait dix mille livres par jour. Et la démocratie va poursuivre lentement sa construction sans lui. Mais savez-vous où est sa tombe ? Savez-vous qui vient encore la fleurir aujourd'hui ? Quelqu'un aurait-il pardonné à l'Ange de la mort ? Avec la correspondance entre deux frères, nous retrouvons la vie à Paris sous la Terreur et la Convention thermidorienne, une société secrète qui veut poser les bases philosophiques et spirituelles d'une nouvelle nation, la campagne d'Italie avec les soldats de Bonaparte, Rome, la ville éternelle qui a perdu la mémoire. Deux siècles plus tard, la veille de son mariage dans une bastide du Gers, un fantôme vient rendre visite à une jeune femme dans l'austère maison ancestrale de son futur époux. Qui est-ce, et que vient-il lui dire cette nuit ? Elle ne croit pas aux fantômes, mais pourtant... Il se passe bien quelque chose de mystérieux dans cette maison. Et pourquoi ce sourire indicible sur le visage de Robespierre ? Olivier de Lagausie a écrit plusieurs romans historiques : " Melchisédech Roi de SalemA " (Anfortas 2014), " La promesse de l'anneauA " (Salvator 2012), " La nuit du SamainA " (Anfortas 2015), et " Frères de feuA " (L&C 2019) qui a obtenu le Grand prix du roman historique Toulouse 2019. " Le sourire de Robespierre " est une fiction basée sur une histoire authentique, celle de deux nobles pris dans la tourmente de la Révolution, et c'est aussi une ode aux femmes de cette époque, solides piliers de leurs familles, et, tout spécialement à Eulalie, l'aïeule de l'auteur qui aime encore revenir dans sa maison... Pour nous dire quelque chose.

10/2022