Recherche

Cyrille Quintard. Photographies

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

J'ai voulu voir. Lettres d'Alégrie

Gilles Caron fut l’un des plus grands photographes du XXe siècle, ses photos des émeutes de mai 68 sont aujourd’hui connues de tous (notamment celles des émeutes de mai 68, la geurre des Six-jours, etc.) Il a immortalisé les stars de l’époque (Brigitte Bardot, Jacques Brel ou François Truffaut) avant de disparaître tragiquement au cours d’un reportage à l’âge de trente ans. En juin 1960, il fut envoyé en Algérie, comme parachutiste au sein du 3e régiment d’infanterie de marine. Là-bas, il continua d’entretenir une correspondance fournie, commencée dans son enfance, avec sa mère. Tour à tour drôles et sérieuses, légères et inquiètes, ces lettres (environ 300), retrouvées et retranscrites par la femme de Gilles Caron, Marianne Caron Montely, nous dévoilent, avec une intensité bouleversante, la tendresse sans limites qui lie une mère à son fils. Ce dialogue de toute une vie leur est indispensable, à l’un comme à l’autre, et balaie tous les sujets de conversation : des problèmes dentaires de Gilles au référendum du général de Gaulle ; ils discutent de lectures, cinéma, peinture, mais aussi de la vie quotidienne, la famille ou l’appartement que « Mame » prépare pour le retour de Gilles. Leur sujet principal reste la guerre d’Algérie : les lettres échangées entre 1960 et 1962 apportent un éclairage formidable, précis et vivant sur ce terrible conflit. C’est probablement en Algérie que se sont développés la curiosité de Gilles Caron et son besoin de se trouver au cœur de l’action, qualités déterminantes pour la carrière de photographe qu’il entame à son retour. Gilles veut témoigner pour « se situer dans le monde ». Dès 1960, au cœur de la tourmente, il écrivait à sa mère : « Je n’arrive pas à comprendre comment je ne suis pas planqué dans un service à Alger. Enfin, oui, je sais, j’ai voulu voir… »

01/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Henri Cornaz (1920-2008) et les éditions de la Thièle. Avec 1 DVD

Ce livre nous conte et nous fait découvrir le parcours d'Henri Cornaz (1920-2008), imprimeur, éditeur, militant politique, homme fortement engagé en faveur de la culture. Contraint et forcé, Henri Cornaz reprend l'entreprise familiale, l'Imprimerie Cornaz à Yverdon, en 1947. Typographe de formation, il va devenir un homme de lettres dans tous les sens du terme. Non seulement il se passionne pour son métier - il pérennise l'entreprise en accompagnant avec rigueur et enthousiasme les mutations technologiques du plomb à la puce électronique - mais il s'engage dans un nombre d'activités considérable. Il se joint en tant qu'imprimeur à la guerre d'indépendance algérienne et en tant que militant à de nombreuses causes politiques en Suisse. Convaincu qu'engagements politique et culturel vont de pair, Henri Cornaz concourt au rayonnement du théâtre en soutenant activement les créations de son parent et ami, Benno Besson - qui lui fait découvrir Bertolt Brecht. Il participe également aux différentes déclinaisons de la Revue musicale de Suisse romande, aux côtés de son ami musicien, Pierre Meylan. Enfin, passionné par l'histoire et par sa ville, il s'associe étroitement à la Société du Musée et du Vieil Yverdon qui lui permettra de faire redécouvrir l'Encyclopédie d'Yverdon (1770-1780) grâce à des expositions locales et internationales. La fondation des Editions de la Thièle, en 1969, marque une étape importante. Au travers de leur catalogue - littérature, témoignages, ouvrages sur le cinéma et le théâtre, livres de photographie sur Yverdon - s'incarnent les intérêts variés d'Henri Cornaz. Plusieurs contributions d'historiens, de collaborateurs, d'amis et de proches nous font découvrir les multiples facettes d'un homme passionné dans son métier, dans ses engagements politiques, sociaux et culturels, ainsi que dans ses relations familiales et amicales. Ce livre comprend un film sur DVD, Henri Cornaz, imprimeur. Parcours exceptionnel d'un homme ordinaire, réalisé par Pierre Jeanneret.

03/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Le siècle de Paul-Louis Weiller. 1893-1993, As de l'aviation de la Grande Guerre, Pionnier de l'industrie aéronautique, Précurseur d'Air France, Financier international, Mécène des Arts

Héritier d'une grande famille du XIXe siècle qui s'était illustrée dans l'industrie, la finance et la politique, Paul-Louis Weiller a vécu plusieurs vies successives. Ingénieur de l'Ecole centrale, il est un héros de l'aviation pendant la guerre 1914-1918. Imposant l'utilisation de la photographie aérienne lors des vols de reconnaissance, il est plusieurs fois abattu avec son avion et blessé. Douze fois cité à l'ordre de l'armée, fait officier de la Légion d'honneur à vingt-cinq ans, il termine la guerre auprès du maréchal Foch et assiste à la signature du traité de Versailles comme aide de camp du chef des armées alliées. Patron d'industrie dès l'âge de vingt-neuf ans, de 1922 à 1940, Paul-Louis Weiller développe la plus importante entreprise européenne de construction de moteurs d'avion, Gnôme et Rhône, qui deviendra la SNECMA après sa nationalisation en 1945. Il crée des lignes aériennes qui seront regroupées par l'Etat en 1933 pour devenir Air France dont il sera un des premiers administrateurs. Arrêté en 1940 par le gouvernement de Vichy, il s'enfuit en Amérique du Nord où il contribue à l'action de la France libre. De retour en Europe après la guerre, il concentre son activité sur la finance internationale et le mécénat artistique. Il soutient la rénovation du château de Versailles, crée une compagnie de ballets, aide de nombreux artistes. Son objectif est de refaire de Paris la capitale de la culture. Cette action est couronnée en 1965 par son entrée à l'Académie des Beaux-Arts. Paul-Louis Weiller mène une intense vie mondaine entre les familles royales d'Europe, les hommes politiques, de Vincent Auriol à Georges Pompidou et Richard Nixon qui sont ses amis, les personnalités des arts, des lettres, du cinéma et de la scène. Il anime le dernier des salons parisiens, dans la tradition de ceux décrits par Marcel Proust.

05/1998

ActuaLitté

Esotérisme

Revue Spirite (Année 1868). le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprit

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprits, correspondance inédite de Lavater avec l'impératrice Marie de Russie, éducation d'outre-tombe, le baron Clootz, un rêve, la médiumnité au verre d'eau, photographie de la pensée, la génération spontanée et la genèse, théâtre, le matérialisme et le droit, la réincarnation au Japon, le fauteuil des ancêtres, obsèques de madame Victor Hugo, épidémie de l'Ile Maurice, musique de l'espace... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

ActuaLitté

Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Disgrâce couronnée d'épines, journal d'un homme qui meurt. Suivi d'un choix de lettres, de "Dans la contagion de Méclisas Golberg" d'André Rouveyre (1922), et d'un Envoi (Aux "littérateurs" parisiens) "je voudrais..."

Le téléphone sera-t-il installé à temps pour que Golberg puisse, depuis son lit de malade, appeler lui-même Paris ? Le "gros" Guillaume (Apollinaire, l'ami) fera-il le voyage de Fontainebleau pour saluer une dernière fois le camarade alité et mourant ? Au moins passera-t-il, comme celui-ci le lui demande, chez Matisse quai Saint-Michel — y prendre les photos requises pour l'article ? Pourra-t-on solliciter à nouveau pour les Cahiers Derain, Picasso, Puy ? Obtenir un article de Max Jacob ? Bourdelle achèvera-t-il à temps le buste de Golberg pour que celui-ci puisse le voir — en photographie au moins ? Et Rouveyre, comme il le craint, va-t-il voir apparaitre la silhouette branlante du malade ("abject, fétide" mais remuant encore "ses mâts" et "sa voilure décâblée") à la grille de sa si belle maison de Fontainebleau ? En 1922, faisant par écrit (après l'avoir fait à la plume plusieurs fois) le portrait de Golberg, que cherche-t-il encore ? Quelle dette à effacer, à dire, sur ces années de sa jeunesse ? Au moyen d'un montage de textes, de lettres, de notes, absolument passionnant (par où circulent les désirs, les rancoeurs, les déceptions, les exhortations, les dettes...), Catherine Coquio propose une reconstitution des derniers mois et années de la vie de Mécislas Golberg, alors réfugié à Fontainebleau en sana. Elle nous installe par ce livre dans l'activité bouillonnante de la bohème littéraire et artistique du Paris de 1905, 1906, 1907... Elle nous installe au plus près de l'écrivain mourant, qui jour après jour écrit ce texte extraordinaire — qui deviendra Disgrâce. A vrai dire, elle nous installe jusque dans son lit — depuis lequel Golberg infatigable continue, non seulement d'écrire, mais de commander, d'adresser, d'exhorter par lettres, avec une énergie bouleversante... C'est depuis ce lit de sana que dès lors tout ce montage nous parvient. De Fontainebleau vers Paris. D'alors vers maintenant. De là-bas vers ici... Pontcerq

12/2018

ActuaLitté

Esotérisme

Revue Spirite (Année 1863). le spiritisme en Algérie, Elie et Jean Baptiste, étude sur les possédés de Morzine,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, le spiritisme en Algérie, Elie et Jean Baptiste, étude sur les possédés de Morzine, la barbarie dans la civilisation, sermons contre le spiritisme, sur la folie spirite, les faux frères et les amis maladroits, photographie des Esprits, suicide faussement attribué au spiritisme, un Esprit couronné aux jeux floraux, un tableau médianimique à l'exposition de Constantinople, une expiation terrestre, de la défense d'évoquer les morts, Esprits visiteurs, pluralité des existences et des mondes habités... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

ActuaLitté

Art contemporain

Depuis ces épaules

Après L'Ile des morts, Cinabre invite Nicolas Lefebvre et Camille Zisswiller à laisser libre cours à leur imagination à partir de l'oeuvre de leur choix. Les deux artistes ont élu Saint Christophe de Konrad Witz (vers 1435, Kunstmuseum Basel) comme point de départ de leur processus créatif. Confrontant l'écriture de fiction à l'exploration visuelle, l'oeuvre publiée dans Depuis ces épaules interroge les rapports possibles entre un motif pictural ancien et une compétition sportive d'aujourd'hui. --- Ce que contient le livre La nouvelle nous plonge dans les pensées de son narrateur, en pleine course de trail. La description de son monde intérieur est prolongée par des illustrations colorées, constituant des visions rêvées du paysage de montagne que le narrateur traverse - mais n'y a-t-il vraiment qu'un seul narrateur ? Le tout est réalisé à quatre mains et produit sous forme d'un livre à collectionner. --- Ce à quoi ressemble le livre 17 x 22,8 cm à la française, intérieur imprimé à 4 couleurs sur 96 pages de papier Muncken Lynx de 150 grammes, couverture imprimée à 4 couleurs et 1 fer à chaud holographique sur du papier Wibalin Natural Amethyst de 130 grammes contrecollé sur du carton de 2 mm, cahiers cousus et brochés. --- Lefebvre Zisswiller Par le biais de la vidéo, de la photographie et de l'écriture, Camille Zisswiller et Nicolas Lefebvre construisent un travail commun et interrogent le mythe à travers des modes de récits oscillant entre réalité et fiction. Formés à l'histoire de l'art, aux techniques et aux modes de diffusion de l'image, leur recherche questionne le rapport texte-image dans un large spectre, à travers des réalisations allant de l'objet livre à l'installation d'art contemporain. Ces dispositifs tentent d'approcher le réel " par surprise " dans un intervalle entre l'écriture et ce qui est formulé au-delà du langage. --- Une publication initiée par les éditions Cinabre, diffusée et distribuée grâce à Archibooks.

03/2021

ActuaLitté

BD tout public

Une nuit d'été

A la fin d'un été, un groupe d'adolescents sillonnent à vélo la campagne. Les jeunes amis se dirigent vers leur repaire du crépuscule, cachés au fond de la forêt. Alors qu'ils s'apprêtent à écluser quelques bouteilles et à fumer les clopes qu'ils ont pu rassembler, ils s'aperçoivent soudain qu'un des leurs n'est plus là. En pleine nuit cette fois, à la lumière des lampes-torches, tous appellent le disparu, le recherchent. En vain, il ne réapparaît pas. Le lendemain de cette dernière nuit d'un été, les gendarmes de la région organisent une battue avec tous les volontaires réunis. En vain, il ne réapparaît pas. Une enquête commence alors... Quatrième livre de Margaux Othats ("La Chasse", "Un Jour Dehors", "Blanc"), "Une Nuit d'été" met en pages un récit dessiné entièrement muet qui se déroule dans un pays familier, beau, étrange et pénétrant, en zone rurale. La disparition d'un ami et d'un jeune nous précipite hors de l'adolescence et de son insouciance, nous bouleverse et rappelle tous ces souvenirs perdus, comme lui. Margaux Othats nous invite à lire les images autrement –vraiment– pour aller au-delà leur silence apparent, pour voir, découvrir et entendre tout ce que les images peuvent raconter et témoigner d'autres, de qui échappe aux paroles et au langage. Ambitieux, poétique et mystérieux, "Une Nuit d'été" est tantôt un teen-movie à la manière d'un Gus Van Sant qui aurait troqué sa caméra contre des pinceaux et des crayons, tantôt un polar rural dans un univers visuel rappelant à la fois la photographie naturaliste de Raymond Depardon et la peinture romantique allemande de Friedrich. Ce nouveau livre concrétise tout le talent et la puissance évocatrice de Margaux Othats qui réalise ici un véritable chef d'oeuvre sur le passage du temps, le crépuscule de l'adolescence, l'absence, le mystère de ce que l'on croyait si bien connaître, et le passage impossible dans le monde des adultes –la réalité.

03/2019

ActuaLitté

ouvrages généraux

Hollywood en guerre

Le 16 janvier 1942, l'actrice américaine Carole Lombard, épouse de l'acteur Clark Gable disparaît tragiquement dans le crash d'un DC3 de la TWA, alors qu'elle effectue une tournée aux Etats-Unis afin de soutenir l'effort de guerre du pays. Clark Gable, qui est devenu son mari le 29 mars 1939, ne s'en remettra jamais. C'est la première américaine tuée en temps de guerre. Gable, qui vient de connaître une véritable notoriété internationale avec le film Autant en emporte le vent, a décidé de s'engager dans l'US Army Air Force (USAAF) en souvenir de l'engagement de sa femme. Il effectue plusieurs missions comme mitrailleur, dont l'une au-dessus de l'Allemagne nazie et tourne un film Combat America afin de soutenir l'effort de guerre de l'Amérique. Début 1944, un navire, un Liberty ship à qui on a donné le nom de Carole Lombard, est lancé en présence de Clark Gable. Mais c'est avant tout pour lui, une véritable descente aux enfers. Certes l'homme est en guerre contre le nazisme, mais il est avant tout en guerre contre lui même et se détruit par l'alcool tandis que des amis très proches, comme l'actrice Joan Crawford, tentent de le soutenir. Rentré aux Etats-Unis, il enchaîne les tournages. En 1960, il tourne avec Marilyn Monroe dans un film de John Houston, The Misfits (Les Dexasés), dont le script est signé Arthur Miller, sur le point de divorcer de Marilyn... Le lendemain de la dernière prise du film, Clark Gable est hospitalisé et va décéder dans les jours qui suivent. Il sera inhumé aux côtés de Carole Lombard dans un cimetière de Californie. Ce livre retrace, l'histoire mythique de cette star d'Hollywood, Clark Gable, au cours des vingt dernières années de sa vie, racontée par Andrew McIntyre, son ami et directeur de la photographie à la Metro Goldwyn Mayer (MGM).

03/2021

ActuaLitté

Histoire de l'art - Guides

Comment regarder les gestes et expressions

Des gestes et expressions sont attachés aux représentations de l'homme que les artistes nous donnent. Empruntés au quotidien ou issus de la tradition iconographique, ils sont porteurs de sens que cet ouvrage se propose d'éclairer, afin de décrypter les situations décrites par les oeuvres, la symbolique particulière liée à certains gestes, l'état d'esprit, voire le tempérament ou la santé mentale des personnages représentés. Ainsi les artistes du Moyen Age, en jouant sur les différences d'échelle entre les personnages, sur la position de leurs mains, bras et pieds, ont voulu définir les rôles sociaux et les dégrés de moralité des actes reproduits dans l'image. En caractérisant certaines figures, ils offrent un récit non verbal qui permet à chacun de comprendre les circonstances présentées : l'être hirsute et grimaçant sculpté sur les chapiteaux est à n'en pas douter le Diable, celui dont il saisit les chevilles est à coup sûr un damné. Sacrée ou profane, cette iconographie, bien souvent héritière de l'Antiquité, évoluera au fil des siècles. Au cours de l'histoire de l'art, c'est ainsi à travers une suite ininterrompue de legs et de trouvailles, que les artistes vont s'efforcer, selon Léonard de Vinci, de reproduire les "mouvements de l'âme" et les "affects" de la nature humaine. Le corps, ses parties et surtout son aspect sont révélateurs d'un monde et de sa pensée : ainsi l'entend la physiognomonie, science qui établit des correspondances entre physionomie et caractère et dont s'inspireront aussi bien Le Brun que Lavater. Plus moralistes, les caricaturistes exagèrent ou ridiculisent les traits physiques à proportion qu'ils posent un oeil critique sur leur société. De son côté, la psychiatrie naissante constitue avec le concours des artistes et, avant l'exploitation de la photographie, l'iconographie de l'aliénation mentale. Le xxe siècle, enfin, s'attaque à la physionomie, pour la restituer dans le fracas que la psychanalyse a provoqué.

03/2021

ActuaLitté

Urbanisme

Regards sur le paysage urbain

Dans l'imaginaire commun, la notion de paysage demeure fermement attachée au monde rural. A contrario, il reste complexe de définir ce que pourraient constituer les paysages urbains. Ce processus, auquel contribue l'émergence des sciences sociales et leurs conversations avec les champs artistiques et littéraires s'intensifie avec le développement des imaginaires et des techniques de diffusion des représentations de la ville, que ce soit par la gravure, la photographie, l'imprimé à bas coût ou le roman populaire, puis par le cinéma, la vidéo et les modélisations 3D. Ces représentations des paysages urbains disent les usages comme les systèmes de dominations, la formalisation des paysages coloniaux autant que l'hégémonie du paysage-marchandise dans la ville capitaliste, mais aussi les paysages de loisirs ou ceux façonnés par les revendications d'un droit à la ville. Ouvrage collectif sous la direction de Lise Lerichomme (Artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques à l'Université de Picardie Jules Verne et au Centre de recherches en arts et en esthétique de l'Université d'Amiens) et Sophie Suma (maîtresse de conférences contractuelle en Histoire culturelle de l'architecture et de la ville à l'Institut national des sciences appliquées (INSA Strasbourg) et docteure en arts visuels et architecture, elle enseigne également les études visuelles et le Design à la Faculté des Arts de l'Université de Strasbourg). Contributions de Daniel Payot ("Regards et légendes de paysages") ; Lise Lerichomme ("Paysages sociaux") ; Katrin Gattinger ("Le mobilier urbain comme figure d'ajustements artistiques du politique" ; Guillaume Bonnel ("La ville invisible") ; Caroline Guittet ("Construire la mémoire sociale des paysages urbains : quel photographe pour quelles représentations ?? ") ; Bruno Steiner ("Le paysage à l'essai à Strasbourg : entre grand récit manifeste et explorations situées") ; Sophie Lapallu ("Comment vivre en ville ?? Quand l'art descend dans la rue : les Street Works") ; Sophie Suma ("Le mall comme paysage") ; Vivien Philizot ("Le Colorama de Kodak et la construction du regard dans le paysage urbain" ; Sarah Calba et Olivier Crocitti ("La tâche de Sketch-up").

04/2022

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Hitler et les neuf muses

A la mi-janvier 1933, Alfred Barr s'installe avec son épouse Margaret dans une modeste petite pension de Stuttgart, en Allemagne. Il vient d'avoir trente et un ans et depuis moins de trois ans il est le premier directeur du jeune Museum of Modern Art de New York. De santé fragile, il est en congé sabbatique. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler a été nommé chancelier. C'est donc aux premières loges d'une assez grande ville de province allemande que Barr va assister à la prise du pouvoir par les nazis. Et c'est en tant que connaisseur avisé du monde de l'art contemporain allemand que le jeune directeur du MoMA, atterré, observe pendant près de quatre mois une mise au pas immédiate et brutale et les débuts de la campagne systématique contre l'Entartete Kunst, l'art dégénéré. Quittant l'Allemagne fin mai, Barr rédige quatre articles qu'il propose à plusieurs revues américaines qui les refusent. Il ne paraîtront qu'en 1945 dans un magazine. Barr en restera profondément blessé. Il confie en 1945, qu'il avait écrit ces articles dans un état de rage, mais usant d'un style délibérément froid et factuel ; malheureusement il n'avait rencontré qu'indifférence. Alfred Barr ne se contenta pas d'écrire. Dès le mois de juin 1933, il s'employa à aider à fuir des historiens, directeurs de musées et artistes allemands menacés. Le lecteur pourra être frappé de l'étendue des connaissances de Barr, dans les domaines du cinéma, de la peinture, de l'architecture, de la sculpture. Sa conception du MoMA n'était pas celle d'un musée simplement consacré à la peinture et à la sculpture ; il n'eut de cesse d'y créer, souvent avec de multiples difficultés, un département de photographie, un d'architecture, un autre de cinéma, un autre d'arts appliqués. C'est ce vaste spectre d'intérêts que l'on découvre dans son récit de la conquête du pouvoir culturel par les nazis à Stuttgart en 1933.

03/2023

ActuaLitté

Météorologie

Quel temps !. La météo belge au fil des saisons

La météo a toujours fasciné les petits et les grands, elle a toujours impacté nos vies, que ce soit pour nos loisirs, nos transports ou encore notre travail. Autrefois, les dictons et les proverbes nous guidaient, aujourd'hui la météo se décline sur nos applications et que dire des rendez-vous quotidiens à la télévision ou à la radio ... qui n'a jamais entendu la punchline devenue culte : " Denis Collard, bonne journée à tous ! " Aujourd'hui, la météo se partage entre celles et ceux qui la présentent et celles et ceux qui captent ses phénomènes et ce livre est tout simplement une belle occasion de les réunir autour d'une même passion. Le groupe " RTBF, Ciel partagé " est l'espace de rencontre et d'échange de celles et ceux qui se laissent impressionner et émouvoir par les spectacles saisissants ou poétiques que nous offre le ciel, jour après jour, heure après heure. Qu'ils soient professionnels ou amateurs, chacun trouve du plaisir à partager avec l'ensemble de la communauté un cliché d'un moment de leur journée. Rien n'échappe à l'oeil des photographes : la pluie, le nuage, l'orage, le soleil au lever ou au coucher, la neige, le givre, l'arc-en-ciel, l'éclair ... le tout au fil des saisons. Chaque moment capté par les objectifs est une belle occasion d'apporter des explications sur ce qui est à l'origine de ces phénomènes fascinants, les variations de l'état de l'atmosphère, autrement dit : la météo. Des explications qui sont portées par les équipes de la météo TV et radio et les présentateurs et présentatrices de l'émission Quel Temps pour la planète ? de la RTBF. Denis Collard, Stéphane Piedboeuf, Caroline Dossogne, Nathalie Guirma, Jonathan Bradfer, Nicolas-Xavier Ladouce et Marie-Pierre Mouligneau se partagent la plume pour décrypter et vulgariser ce qui fait la pluie et le beau temps mais aussi pour partager le constat d'une météo de plus en plus bousculée par le changement climatique.

10/2023

ActuaLitté

Aménagement du territoire

Clipperton, les restes de la Passion. Regards sur le seul atoll corallien français dans l'océan Pacifique nord-oriental

L'île de Clipperton, ou encore de la Passion, est la seule terre française, le seul atoll du Pacifique Nord-Oriental localisés dans la zone de l'Amérique latine et des Caraïbes. Une expédition scientifique a permis de géoréférencer des restes sur l'île, dont des vestiges militaires, d'expéditions antérieures, puis des amas de déchets plastiques. Le travail de terrain a conduit à réaliser l'unique cartographie existante, à ce jour. Chacun de ces restes est illustré par une photographie, ainsi que d'autres clichés permettant de transporter les lecteurs au coeur de cet atoll isolé, soit un total de 255 photos. Ainsi présenté, le traitement de ces données a une valeur heuristique importante pour les sciences humaines et sociales. La problématique des restes est envisagée non seulement comme un revers de la production, mais aussi comme un objet de recherche associant les dimensions historiques, géographiques, économiques, géopolitiques, paysagères, environnementales, écologiques et symboliques. Ce livre permet donc de penser et de mettre en débat les effets des crises environnementales et économiques actuelles. De plus, la lecture des pérégrinations scientifiques permet aux lecteurs d'arpenter l'atoll, d'explorer cette île isolée, d'en observer la faune, la flore et les paysages, d'en ressentir les éléments sur une note iodée, au son des vagues, des vents et des chants d'oiseaux. Sa lecture suscite une sensation de dépaysement, une impression d'évasion du quotidien, un sentiment de " retour à la nature ", puisque vous cheminerez, au travers de ces pages, dans le mythe de l'île au trésor, avec ses eaux turquoise et son décor paradisiaque de plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ce qui conduit à s'interroger, de façon plus générale, sur la place des interactions entre l'être humain et le vivant. Cette approche s'inscrit dans le renouvellement actuel de la géographie et permet d'articuler de façon novatrice sciences sociales et sciences naturelles.

12/2021

ActuaLitté

Troubles féminins

Le silence des maux

Un jour, on vous assoit, sur cette chaise dans cette salle insipide et on vous regarde l’air désolé. ‘‘Madame, vous êtes atteinte d’endométriose’‘. En réalité je le savais déjà. Mais le corps médical aura mis 12 ans à poser des mots sur ces maux. Le diagnostic dure en moyenne 7 ans avant d’être posé. Invisible. C’est ce sentiment auquel on fait face lorsque qu’on ne nous entend pas. Ce livre, ces témoignages, ces illustrations et ces mots sont ceux qui vous feront voyager dans le quotidien de ces femmes atteintes par l’endométriose, maladie gynécologique chronique. Sans poser de mots sur ces douleurs tout au long de ce livre, je laisse planer le doute et l’attente avant d’avoir réponse à toutes ces questions. Ce livre est écrit de façon à laisser le lecteur rentrer dans mon intimité et dans mon quotidien. Ces illustrations personnifient ce ‘‘colocataire’‘, qui me suit partout où je vais. Elles sont aussi le reflet de ce que je vie. Ce livre met en avant ces femmes, qui elles aussi ont des choses à raconter et jusqu’à parfois dénoncer. Aussi, grâce à mon amour pour la photographie et la femme, ces portraits, viennent compléter toute cette narration. Celles qui ont acceptées de se mettre à nue devant mon objectif pour représenter ce handicap, invisible. On parlera des doutes, des larmes, des rires, de ces rencontres et de cette vie. J’informe, je communique et je questionne. Pouvoir communiquer grâce à mon art car c’est comme ça que j’arrive à nous faire entendre. Cet ouvrage est rempli de bienveillance, d’amour propre et d’apprentissage pour celles qui se posent encore des questions, pour celles qui s’identifient et ceux qui ont besoin de comprendre pour améliorer le quotidien de ces femmes. L’ignorance est le pire des mépris, communiquer est la meilleure façon d’aider.

03/2024

ActuaLitté

Histoire des femmes

Amazones. Femmes de cheval chez tous les peuples de la terre, depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours

Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l'équitation. De l'Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d'Arc, de l'impératrice de Russie à la reine d'Angleterre, ces audacieuses "femmes de cheval" ont dû faire preuve non seulement d'intrépidité, mais aussi d'indépendance d'esprit pour pouvoir s'adonner à leur passion. Avec l'aide d'une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d'établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n'ont pas hésité à bousculer les moeurs - avec le résultat que l'on connaît : aujourd'hui, 80 % des équitants sont des femmes. L'idée de départ avait pour ambition - démesurée - de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s'en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle. Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d'obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d'hier ou d'aujourd'hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal. Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.

04/2024

ActuaLitté

Insectes

L'effet papillon

Au centre des enjeux de conservation de la nature, ce beau livre unique en son genre fige la vie aérienne des papillons et raconte leurs exploits remarquables. Découvrez sous un visage inédit les insectes les plus populaires de nos régions grâce aux images vertigineuses de Ghislain Simard, référence de la photographie à haute vitesse, et à la plume sensible de l'entomologiste Vincent Albouy. Cet ouvrage dénonce le déclin inquiétant qui frappe ces prodiges de l'évolution, indicateurs de la santé de notre environnement. Un battement d'ailes pour bouger le monde Pari réussi entre esthétisme et efficience, les papillons sont de merveilleuses machines volantes. Malgré leur aspect délicat et la fragilité de leurs ailes écaillées, ces insectes populaires sont étonnamment robustes. En les voyant butiner une lavande ou un origan, si frêles et papillonnant, on pourrait craindre que le premier coup de vent les emporte... En réalité, ces as du vol sont capables de parcourir des milliers de kilomètres pour fuir la rigueur de l'hiver de nos latitudes et retrouver le soleil dans le Midi ou en Afrique. Se lancer au-dessus de la mer, les ailes déchirées par un été de vrilles et virevoltes dans nos jardins et nos bois, pour aller léguer son héritage au Sud, il faut le faire ! Saviez-vous que certaines espèces passent l'hiver en somnolant dans un lierre ou un cabanon de jardin, protégées par un antigel fait maison ? Et que, dans le grand bal des papillons, d'autres ne dansent que quelques jours sans se nourrir car ils misent leur brève existence sur l'accouplement et la perpétuation du cycle de vie ? Pourtant, si ces mini-superhéros relèvent les défis de leur existence en nous émerveillant, ils ne peuvent rien face à l'urbanisation, aux changements climatiques, à l'usage des pesticides... L'empreinte écologique humaine grandit et les écrase. Un peu partout, silencieusement, ces admirables insectes aux ailes en pétales disparaissent dans l'indifférence du monde. Il est temps d'éveiller les regards.

05/2023

ActuaLitté

Histoire de la mode

Les savoir-faire de la mode. Tome 1, Sources

Les textes composant cet ouvrage traitent de divers enjeux liés aux savoir-faire dans le design de mode, en posant pour ce premier tome la question primordiale des sources. Alors que la mode regroupe un vaste ensemble de métiers et d'acteurs, et autant d'histoires singulières, comment penser cet objet d'étude face à la diversité des pratiques qui le composent ?? Plisseurs, tailleurs, brodeurs ou autres modélistes, souvent anonymes, animent les mondes de la mode et leurs cultures techniques. Ce volume aborde les traditions anthropologique et historique existantes en la matière, mais questionne aussi les renouvellements méthodologiques actuels permettant d'appréhender ce champ de recherche dynamique peu exploré. La question des archives, immanquablement confrontée à l'immatérialité du geste, est au centre de cette étude. Comment s'étudient, se conservent et se transmettent ces savoirs techniques qui sont aussi des "? savoirs du corps ? "? ? Les contributions réunies ici soulignent la variété des disciplines qui se rencontrent autour de la notion de savoir-faire. En partant de l'objet, des sources écrites et modes d'emploi qui le documentent, en s'intéressant à un cinéma qui raconte le travail, à la photographie qui en fixe les étapes et en révèle les protagonistes, les auteurs de cet ouvrage, issus du milieu académique ou professionnel, proposent autant d'éclairages et de pistes d'étude originales. De la conservation des archives dans une grande maison de broderie telle que l'Atelier Montex en passant par la captation du geste technique chez un chapelier ou l'inventaire des métiers de mode oubliés c'est, de l'atelier au musée, une approche panoramique qui s'esquisse. Emilie Hammen rassemble ici des voix permettant de mieux comprendre ce qui rassemble ces multiples manières de faire la mode et d'en transmettre les savoir-faire. Cet ouvrage est le résultat des activités menées dans le cadre du séminaire de recherche de la chaire Chanel et le 19M des savoir-faire de la mode à l'Institut français de la mode.

11/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Erik Desmazières. Voyage au centre de la bibliothèque

L'oeuvre du graveur Erik Desmazières est célèbre depuis les années 1979 par sa dimension onirique, en particulier ses perspectives fantastiques servies par une virtuosité technique exceptionnelle. La frontière entre la réalité et l'imaginaire tend à s'estomper dans son ouvre qui dépasse la simple transcription minutieuse du réel, s'inscrivant ainsi dans la filiation de grands artistes visionnaires tels Piranèse ou Méryon. Son imagination est hantée par les villes et les objets et lieux du savoir, livre, grimoires, bibliothèques, cabinets d'histoire naturelle, ateliers de graveur. Cet ouvrage présente son travail sur le thème des bibliothèques, qu'elles soient imaginaires, comme celle inspirée par le texte de Borgès, La Bibliothèque de Babel (1997), ou réelles. Attiré par les architectures, Erik Desmazières ne pouvait qu'être fasciné par la Bibliothèque nationale conçue par Henri Labrouste. Il a commencé par s'intéresser à la grande salle de lecture qu'il a dessinée à de nombreuses reprises avant de passer à la réalisation d'une série de gravures sur ce thème en 2001 puis est revenu sur les lieux, après le déménagement des imprimés en direction du site de Tolbiac, à l'occasion de la commande passée sur les magasins Labrouste. L'ouvrage retracera ce cheminement en présentant non seulement les gravures, mais également les croquis de l'artiste pris sur le vif et consignés dans son carnet d'esquisses, les états de ses gravures, et des dessins sur ce thème.  Pour présenter l'ouvre de l'artiste, il a été fait appel à l'écrivain Olivier Rolin. Anne-Marie Garcia, conservateur à la bibliothèque de l'Ecole des Beaux-Arts présente la vie de l'artiste à travers une sélection de 20 gravures. Enfin, l'artiste parle de sa fascination pour le monde des bibliothèques dans un entretien avec Céline Chicha-Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BNF et commissaire de l'exposition.  

10/2012

ActuaLitté

Animaux, nature

Parcs et jardins Toulon et environs. Découverte des arbres remarquables

Ce livre-guide offre aux lecteurs une description de onze parcs et jardins plantés de beaux arbres et situés à Toulon, La Garde, La Valette-du-Var et Six-Fours-les-Plages. Ces espaces arborés, dont un seul est privé, ont été retenus pour l'originalité et la diversité des espèces remarquables rencontrées, peu connues du grand public. Le maintien et le développement de ces magnifiques zones vertes spécialisées dépendent de l'intérêt que vous leur apporterez lors de votre visite. Toulon arrive en tête des villes moyennes pour la proportion de surfaces couvertes d'arbres, le patrimoine arboré atteignant 52 m par habitant. Les trois autres communes sélectionnées dans cet ouvrage offrent à chacun de leurs habitants une surface arborée encore plus grande (entre 90 et 160 m), chiffres supérieurs à la moyenne nationale. Il est de plus important de souligner la grande diversité et l'originalité des espèces rencontrées. C'est ainsi que 239 espèces d'arbres, dont beaucoup proviennent de contrées lointaines, ont été recensées. Cette richesse rappelle la tradition d'importation et d'acclimatation à Toulon d'espèces exotiques datant du siècle de Louis XIV. Pourquoi les arbres ? Ce sont les êtres vivants les plus visibles de notre environnement, les plus majestueux et surtout les plus durables. Apparus sur terre bien avant l'Homme, ils l'ont accompagné dans son évolution en lui offrant un abri, du chauffage, de la nourriture, des médicaments et des rêves du jardin d'Eden. N'oublions pas que les arbres ont des effets bénéfiques scientifiquement prouvés sur la vie des citadins ! Sachez que sept français sur dix cherchent, en priorité, à vivre à proximité d'un espace vert. Mieux encore, neuf sur dix assurent ne pas pouvoir se passer du contact d'un végétal. Les arbres exposent à tout moment de beaux feuillages, des fleurs les plus diverses, des troncs colorés. Redécouvrez autour de vous ces merveilles venant des quatre coins du monde ! Chaque parc ou jardin sélectionné est localisé, son histoire résumée, l'identité et l'emplacement de chaque arbre y sont rapportés. Les espèces inventoriées sont réunies dans un tableau unique permettant de les retrouver. Avec ce livre-guide, le promeneur pourra en toute saison découvrir et admirer les arbres remarquables de Toulon et de ses environs. Cet ouvrage est illustré par environ 230 photographies en couleurs et 14 plans, réalisés par l'auteur.

11/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal d'une vie. Antoine de Saint-Exupéry, Petit Prince parmi les hommes

Véritable voyage au coeur de l'intimité d'une légende littéraire, ce journal de vie vous offre une rencontre inoubliable avec Antoine de Saint-Exupéry. Jean-Pierre Guéno arpente les souvenirs et la mémoire de l'auteur du Petit Prince dont il nous confie les passions et les pensées. Il reconstitue l'oeuvre de ce destin qu'il enlumine de tous ses vestiges vivants richement conservés. Ce carnet s'ouvre comme une malle aux trésors révélant la capture d'instants précieux perdus dans les archives : des photographies et des croquis d'une valeur inestimable... En archéologue du secret, maître d'un fonds historique graphique et manuscrit inédit, Jean-Pierre Guéno déchiffre page après page l'énigme Saint-Exupéry, qu'il nous livre avec émotion. Un dialogue s'instaure entre le passeur d'histoires et l'écrivain, reliés par ce Petit Prince intemporel qui sommeille en chacun d'entre nous. Le Petit Prince vous fait découvrir son auteur comme vous ne l'avez jamais lu. C'est avec une grande complicité que Jean-Pierre Guéno et son ami retrouvé font décoller les mots de Saint-Exupéry, ceux oubliés de ses correspondances, de ses brouillons, de toute sa vie. Les deux compères empreignent ainsi ce carnet des rêves de l'âme de Saint-Exupéry, de ce qu'il nous transmet à aimer. Un livre sanctuaire qui éveille les poésies endormies de nos coeurs d'enfants. Passeur d'histoires et de mémoires selon ses propres mots, Jean-Pierre Guéno est un auteur et directeur d'éditions qui donne vie aux figures les plus essentielles de nos mémoires. Archéologue de la littérature, il met en lumière les plus beaux documents de la langue française qu'il illustre d'une documentation riche et inédite. Il revitalise la scène de l'Histoire à travers ses promenades dans les paysages secrets et souvent oubliés de nos ancêtres. Artisan de l'émotion, Jean-Pierre Guéno offre une traversée intemporelle à ceux dont le coeur sait encore écouter les histoires. Il est l'auteur de nombreux titres dont Paroles de poilus (Flammarion Radio France, 1998), qui a su toucher plus de 3 millions de lecteurs, ou encore Visages de Saint-Exupéry (Le Passeur, 2014) et Antoine de Saint-Exupéry, le Petit Prince, c'est toi (Le Passeur, 2017).

10/2020

ActuaLitté

Tourisme étranger

Randonnées à vélo. 50 itinéraires de rêve autour du monde

Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde, un livre magnifique sur les plus belles routes à parcourir à vélo ! Laissez-vous inspirer pour vos prochaines expéditions de cyclotourisme ! Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous invite à partir à l'aventure dès la première page. Rédigé par des passionnés de cyclisme, cet album constitue une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer votre prochain voyage sur deux roues, qu'il s'agisse d'une excursion de cyclotourisme, d'un périple sportif, d'une escapade en ville ou d'une balade sur de jolis chemins de campagne. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous propose de vivre des moments de pure extase : exploration de la Véloroute de la mer du Nord aux Pays-Bas et au Danemark, de la Shimanami Kaidô au Japon et de la Vélodyssée entre Bordeaux et Nantes ; traversées des Etats-Unis, des grands espaces de la Géorgie et des Highlands d'Ecosse ; promenades au fil de l'eau dans la vallée de la Loire, le long du Danube en Autriche et du fleuve Saint-Laurent au Québec ; expéditions au Costa Rica, en Arizona et autour de l'île de Taiwan ; virées urbaines dans les boroughs de New York et les quartiers de Montréal ; randonnées sur le parcours des Quatre Rivières en Corée du Sud, parmi les animaux sauvages et les geysers du parc Yellowstone et dans les paysages de volcan, jungle, plages et bananeraies de la Guadeloupe ; équipées sur la route des monarques à travers l'Amérique, sur la Carretera Austral au Chili et les hauts plateaux du Pamir ; odyssées à la conquête de la Transfagarasan en Roumanie, le long de la mythique Côte ouest américaine et sur les traces des Mayas au Yucatán ou des Incas au Pérou. Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde décrit au jour le jour chacun des itinéraire et les paysages qu'ils permettent d'admirer. Il présente pour chaque parcours de précieux conseils et recommandations pour réussir vos excursions. Offrez ou offrez-vous des randonnées de rêve aux quatre coins du monde avec ce livre époustouflant !

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 17, Essais Tome 3 (1936-1943)

" Je regarde une fois de plus tout au travers de ce pays qui est le mien, des sources du Rhône à un de ses bouts, et jusqu'à l'autre de ses bouts, où le Rhône quitte ce pays, étant bleu et jaune entre des falaises. De l'endroit où il est encore à son berceau, et sort le pied timidement de son berceau, s'agitant entre des rideaux de soie verte et de dentelle blanche ; jusqu'à l'endroit de son adolescence, où il part en sifflant, les mains clans les poches, à la découverte du monde " (Besoin de grandeur). A la suite de Taille de l'homme (1933) et de Questions (1935), Ramuz publie en 1937 Besoin degrandeur. Il y scrute fiévreusement son pays et les réactions que suscite la montée des totalitarismes en Europe ; avec des accents parfois angoissés, l'écrivain, alors au sommet de sa notoriété aussi bien en Suisse qu'en France, cherche une espérance différente de celle que prétendent offrir les idéologies de son temps. Il en appelle aux valeurs paysannes de ceux qui vivent encore au contact de la nature, à leur " grandeur cachée " qu'il aimerait voir s'exprimer. Les textes réunis clans ce volume ont en commun l'attention portée au pays : leur fonction est à la fois identitaire - ce qui contribuera à faire de Ramuz le " chantre " d'une société largement idéalisée - et poétique. Car le pays, aux frontières variables mais toujours inscrites dans la topographie, est aussi l'espace de l'imaginaire et de l'écriture, le rêve d'une langue capable de dire le contact immédiat avec les choses - et de le faire partager. Et si l'écrivain admet, à demi-mot, qu'il s'est inventé le pays dont il avait besoin, il revendique également et par-dessus tout le droit à l'invention et à l'expression, un droit fondé sur les yeux et le cœur Ce volume contient trois textes écrits pour des livres de photographies, La Suisse romande (19.36), Pays de Vaud et Vues sur le Valais (les deux de 1943), ainsi que Besoin de grandeur (1937), Une province qui n'en est pas une (1938) et L'Année vigneronne (1940), commentaire du film homonyme de Charles-Georges Duvanel.

01/2011

ActuaLitté

Première guerre mondiale

La guerre des gaz (1914-1918). Les pharmaciens français dans l'action

La guerre chimique sur le front occidental de 1914 à 1918. La participation des pharmaciens à la protection des combattants et à la mise au point de nouveaux toxiques (agressifs chimiques). "La France n'a pas de chimistes, elle n'a que des pharmaciens." Telle est la célèbre phrase, assassine, qui émanerait du chimiste allemand Haber, l'instigateur de la guerre chimique allemande. Même si cette phrase n'a pas été prononcée, elle repose sur des vérités : le faible nombre des chimistes dans notre pays et la modestie de son industrie chimique. Ces deux arguments auraient influencé les décideurs allemands. La France ne devait pas pouvoir réagir efficacement une attaque chimique ! Beaucoup plus tard, remettant la cravate de la Légion d'honneur à une illustre membre du corps professoral pharmaceutique, le Grand Chancelier de l'Ordre devait s'exprimer ainsi : "On peut dire sans exagération que vous avez puissamment contribué à la victoire de 1918 : vous avez en effet sauvé notre armée d'un terrible danger, et vous lui avez fourni les moyens d'une riposte éclatante". Que s'est-il passé ? Le déclenchement de la guerre chimiques donné un nouvel essor aux activités des pharmaciens aux armées. C'est eux que l'on doit les premières identifications du toxique employé le 22 avril 1915, et les premières mesures de protection contre lui. Ils participent étroitement l'activité des laboratoires divisionnaires de toxicologie, des centres médico-légaux, et celle des organismes centraux de recherche de nouveaux moyens de protection mais aussi d'agression : les services chimiques français. Ce livre est le fruit de plus de vingt années de recherche effectuées par trois pharmaciens, en même temps historiens et spécialistes du sujet, dont deux docteurs ayant consacré leur thèse à cette thématique. Il apporte une nouvelle vision de ce qu'a été la guerre chimique, tant en France que du coté ennemi. Riche de plus de quatre cent pages et de plus de six cent illustrations issues d'archives officielles et de collections privées : beaucoup de photographies totalement inconnues, mais aussi des dessins et des cartes, il offre un panorama aussi complet et renouvelé que possible de cette "guerre dans la guerre", et se prolonge par quelques pages consacrées à la situation de l'arme chimique entre les deux guerres, et par une très riche annexe sur la protection individuelle allemande contre les gaz.

07/2021

ActuaLitté

Essais biographiques

Hantaï. Avec 1 DVD

Simon Hantaï (né en Hongrie le 7 décembre 1922, arrivé en France en 1948 avec son épouse, Zsuzsa) a côtoyé plusieurs mouvements artistiques (surréaliste, gestuel...), revendiqué différentes influences (Cézanne, Matisse, Pollock) jusqu'à développer dans les années 1960, le " pliage comme méthode " : pliée, froissée, imprégnée de couleur, dépliée, tendue, la toile se nourrit de ce cheminement unique. Au début des années 1980, reconnu comme l'artiste essentiel qu'il est, Simon Hantaï décide un retrait qui durera jusqu'à sa mort en 2008 : il continue de travailler mais refuse d'exposer. LE DVD — "Simon Hantaï ou les silences rétiniens" un film de Jean-Michel Meurice (documentaire, 1976, 58 min., version originale française et sous-titres anglais) Portrait d'un artiste dans sa maturité, le film est axé sur le processus de création. En artisan-artiste, Simon Hantaï travaille la toile par terre, la plie, la roule, la colore, la noue, la déplie... Le souffle du peintre, son visage, ses toiles envahissent l'écran et donnent à voir un homme modeste, qui travaille comme un paysan labourant son champ. Sa mémoire – le tablier de sa mère, les tapis de fleurs des fêtes religieuses... – et ses réflexions (liées à Cézanne comme à Heidegger), son travail, son corps ont une grande présence, donnant au fi lm une dimension physique et métaphysique. - "Des formes et des couleurs" un film de Jean-Michel Meurice (documentaire, 1974, 20 min., version originale française et sous-titres anglais) Portrait de Simon Hantaï, qui montre diff érentes étapes de réalisation d'un tableau : gestes, pensées, couleurs, formes, plis, dépli... — "Expressions : Simon Hantaï" un film de Pierre Desfons et Dominique Fourcade (documentaire, 1981, 15 min., version originale française et sous-titre anglais) Simon Hantaï évoque avec Dominique Fourcade ses projets et ses théories picturales. Dans son atelier à Maisons-Alfort, il montre sa peinture sur d'immenses toiles qu'il prépare pour son exposition à venir dans la grande nef du CAPC à Bordeaux (1981). Bonus – " La Chambre devenait de plus en plus petite " entretien avec Zsuzsa et Daniel Hantaï – " L'Inestimable " entretien avec Georges Didi-Huberman – " Regarder l'oeuvre " entretien avec Alfred Pacquement Le livre – oeuvres de Simon Hantaï – Photographies (Hantaï dans son atelier et au travail) – " Bouquet de fleurs bleues et de fleurs du mal ", un texte de Georges Didi-Huberman

06/2022

ActuaLitté

Monographies

Frida Kahlo

Si quelques femmes artistes sont parvenues à entrer dans l'histoire de l'art, aucune n'a connu une ascension aussi fulgurante que la peintre mexicaine Frida Kahlo (1907-1954). Reconnaissable entre mille et représenté sur plus de cinquante autoportraits extraordinaires, son visage est admiré depuis des générations. Cette oeuvre unique, associée aux centaines de photos prises par de grands noms comme Manuel et Lola Álvarez Bravo, Nickolas Muray ou Martin Munkácsi, a fait de Frida Kahlo une icône de l'art du XXe siècle. Frida a décidé de devenir peintre après un accident survenu durant son l'adolescence. Son mariage avec Diego Rivera, en 1929, la propulse sur le devant de la scène artistique, non seulement au Mexique, mais aussi aux Etats-Unis et en Europe. Une personnalité comme André Breton a fait l'éloge de son travail et a inclus la peintre dans le cercle international des Surréalistes. En 1939, il expose ses oeuvres à Paris où Picasso, Kandinsky et Duchamp les admirent. Ce livre offre au lecteur l'opportunité d'explorer les peintures de Frida Kahlo comme jamais auparavant. A l'aide de reproductions superbeset en interaction avec des photos célèbres de l'artiste, il présente des oeuvres provenant de collections privées, difficilement accessibles au grand public, ainsi que d'autres que l'on croyait perdues ou qui n'ont pas été exposées depuis plus de 80 ans. Des dessins, des extraits de son journal intime et une biographie abondamment illustrée de photographies de Frida, de Diego et de la Casa Azul - la maison de Frida et le centre de son univers - donnent un aperçu très personnel de la vie et de l'univers artistique de Frida Kahlo. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

09/2023

ActuaLitté

Poésie

La langue du garçon

La langue du garçon enquête : Où en sommes-nous de nos désirs, où en est l'amour ? On dit qu'il est fini, aurait-on perdu la tête ? La langue du garçon cherche où se situent nos corps contemporains par rapport à la volupté. Où est ce qui nous trouble ? Et comment manifester ce trouble ? Si elle part de l'affirmation d'un désir gai/gay, la langue du garçon propose une masculinité bien différente : elle aborde le garçon comme celui qu'on embrasse, et qui, dans ce moment, perd sa langue, en retrouve une autre et devient différent de lui-même. Dans l'embrasement, le garçon est peut-être une fille, ou rien de tout cela : la masculinité se fluidifie dans la métamorphose poétique des choses, des corps, des notions, des éléments. La langue du garçon est montage alterné de poèmes courts "feux" et "frais" , d'un essai-poème narratif sur les rapports entre les corps inflammables de l'été et la poésie incendiaire voire émeutière, et d'un texte sur le saisissement du jeu voluptueux entre deux filles bien vivantes et la statue de marbre du Niobide mourant. Par cette constellation de textes, de dessins et photographies, La langue du garçon poursuit en la déplaçant l'enquête poétique que Vincent Broqua avait inaugurée avec Photocall, projet d'attendrissement (prix du roman gay 2021 mention poésie). Parce que le feu et le frais sont liés au désir et à l'amour, La langue du garçon s'empare du feu et du frais pour les regarder se mouvoir dans toutes leurs contradictions. Pourquoi tout brûle ? Quelle est la langue de la brûlure ? En quoi cela nous concerne-t-il et en quoi cela concerne-t-il la poésie ? Pourquoi l'écriture poétique est-elle une technique particulièrement efficace pour écrire les corps en transformation et nos attachements incertains ? La plastique de la poésie, sa capacité métamorphique invente des formes peu orthodoxes comme on accueille des formes amoureuses autres que celles qu'on croyait connaître. Ce livre pratique la poésie comme incendiaire du réel. Comme une suite à "Sous les pavés la plage" , il affirme "Derrière les plages, les dunes" : une propulsion de la langue qui nous brûle de tendresse dans la légèreté estivale. Une poésie bien concrète, aussi réelle que les étoffes dont on se frotte la peau pour retirer le sable collé sur le corps.

09/2023

ActuaLitté

Indiens

Sur la piste des Sioux

Le musée des Confluences présentera du 15 octobre 2021 au 28 août 2022 une exposition consacrée à l'image de l'Indien d'Amérique du Nord, intitulée "Sur la piste des Sioux" . A partir des premiers témoignages sur les différentes nations indiennes, rapportés par exemple par Théodore de Bry ou George Catlin, la figure de l'Indien fascine et nourrit un vaste imaginaire. Entre 1882 et 1912, William F. Cody, dit Buffalo Bill, figure mythique de "l'Ouest américain" , marque un tournant dans l'élaboration de cette figure avec la création d'une des premières tournées d'ampleur internationale, le Buffalo Bill's Wild West. Spectacle étonnant pour l'époque, William F. Cody et sa troupe composée d'Indiens Lakotas recréent des scènes de la vie des pionniers telles que la chasse au bison, l'attaque d'une diligence ou d'une cabane par les Indiens, ... Cette attraction populaire qui a sillonné toute l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Est, fige ainsi pour près d'un siècle une image réductrice et "spectaculaire" du nord-amérindien. Cette vision de l'Indien "sauvage" , souvent barbare, est nourrie par une iconographie stéréotypée, diffusée en Europe mais également reprise par le cinéma et les studios d'Hollywood. Avec le temps, un nouveau regard sur les populations amérindiennes se pose et à partir des années 1970, on assiste à une inversion des valeurs. L'Indien incarne une forme d'humanité perdue, en phase avec son environnement. Ces visions fantasmées des populations amérindiennes, construites sur quelques clichés, sont explorées et interrogées dans cette exposition, elles se confrontent à l'histoire réelle de ces peuples sur le continent américain. L'exposition s'appuie sur une collection de costumes amérindiens exceptionnels, datant de la fin du 19e - début du 20e siècle, portés par les Indiens Lakotas qui accompagnaient Buffalo Bill dans ses tournées mondiales. Des peintures et des photographies d'Edward Sheriff Curtis, George Catlin, Karl Bodmer, Gertrude Käsebier, etc. seront présentées comme les premiers témoignages artistiques qui circulèrent en Europe. Une part importante de l'exposition sera également consacrée au cinéma, les westerns ayant largement contribués à diffuser et ancrer la représentation actuelle de l'Indien. Des coupures de presse, des chromolithographies et des jouets viendront aussi illustrer comment l'image de l'Indien s'est diffusée et popularisée. Enfin, quelques oeuvres amérindiennes contemporaines seront exposées proposant une réflexion sur cette image caricaturale véhiculée au fil du temps.

11/2021

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

VIH/sida : l'épidémie n'est pas finie

40 ans après sa découverte, le VIH circule toujours et 36 millions de personnes en sont mortes. Si les traitements antirétroviraux permettent désormais de vivre avec la maladie, on compte toujours un million de décès chaque année dans le monde. Les nouvelles contaminations ne cessent pas et la maladie reste celle des minorités et des sociétés vulnérables. En pleine pandémie de Covid-19, la réalité de l'épidémie du sida est présentée dans une exposition au Mucem, qui retrace son histoire sociale, et dont ce livre, en co-édition avec le Mucem se fait l'écho. Son apparition et sa propagation dans les sociétés contemporaines ont provoqué des bouleversements intimes et sociaux, révélé des fractures et suscité des luttes historiques. Notre société porte les héritages de ces luttes, mais aussi les persistances des disparités engendrées ou révélées par le VIH/sida. Les luttes se poursuivent, pour briser le silence, éviter les nouvelles contaminations et réduire les inégalités, notamment en termes d'accès aux traitements. L'exposition s'appuie sur le riche fonds d'objets et d'archives du Mucem, constitué dans les années 2000 par le biais d'une enquête ethnographique menée sur le thème de " l'histoire et des mémoires des luttes contre le sida " qui a permis la collecte de nombreuses traces de ces luttes, en France, en Europe et en Méditerranée. Des banderoles, tracts, affiches, revues associatives, brochures de prévention, vêtements, badges, rubans rouges, boîtes de médicaments, photographies et oeuvres d'art ont été portés à l'inventaire (soit 12 000 pièces). Le Mucem a conçu cette exposition en étroite collaboration avec des soignants, des personnes vivant avec le VIH, des chercheurs et des militants. Le catalogue de l'exposition est donc nourri du fonds iconographique dense constitué par le musée, autant que des réflexions partagées et du processus collaboratif qui a permis la conception de l'exposition " VIH/sida : l'épidémie n'est pas finie ! ". Le sommaire du catalogue de l'exposition articule une histoire subjective de l'épidémie avec plusieurs récits de la collecte, pour permettre aux lecteurs et lectrices d'entrer dans un dialogue entre le point de vue des acteurs et celui du musée. Il a l'ambition de dresser un bilan des conséquences sociales de l'épidémie et des luttes qui lui sont opposées, pour inscrire cette histoire dans un cadre patrimonial et questionner la place de son héritage

11/2021