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Alexandre Bompard Fnac

Extraits

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 160/2022

SOMMAIRE - RFFP N° 160 - Novembre 2022 Editorial : Pour un modèle de gouvernance financière publique dans un monde de multi-crises, par Michel Bouvier Le financement de la recherche en France, par Marine Michineau Le financement de la recherche au Maroc. Quelles perspectives ? , par Noureddine Bensouda Le financement de la recherche en Italie, par Sylvie Schmitt Le financement public de la recherche au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le financement public de la recherche en Allemagne : fondements et configuration juridiques, par Arne Pautsch (traduction de Jérôme Germain) Le financement public de la recherche et le contrôle par le Tribunal de Contas (Cour des comptes portugaise), par José F. F. Tavares et Paulo Nogueira da Costa Le financement de la recherche-innovation au Maroc, par Saaïd Amzazi La fiscalité de la recherche, par Philippe Thiria La question du financement de la recherche au Maroc et en France : quatre points centraux, par Driss Ouaouicha Quelle gouvernance des financements de la recherche pour mieux répondre aux besoins des territoires, par Fabien Bottini CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Le contrôle financier de l'Etat, un système multi-acteur en pleine mutation, par Robin Degron Résonances du droit public de la statistique, par Jean-François Boudet Le rejet de la loi de règlement : un inédit à ne pas réitérer ! , par Jean-Pierre Camby CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale (Janvier - Juin 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Les collectivités face à la première vague de la Covid-19. Discussion autour du concept de résilience financière, par Céline du Boys CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La dette publique au Vietnam : comparaison entre méthode de détermination et réalité, par Thi Phuong Thao Ha et Thuc Huong Giang Nguyen CHRONIQUE D'HISTOIRE DES CRISES FINANCIERES John Law, fils du Dieu des vents, par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue Française des Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé.

12/2022

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Essais

Le film en devenir

Après Presque une conception du monde publié en poche chez Créaphis (2007), l'écrivain de cinéma Gérard Leblanc, essayiste, poète et cinéaste interroge ici le devenir du film : qu'en a-t-on fait, qu'en fait-on, que pourrait-on en faire ? Le questionnement revêt une double dimension, historique et prospective. Il s'agit de saisir le film en devenir à travers les transformations du cinéma qui, moins que jamais, ne saurait se réduire à un seul mode de production et de circulation. à partir d'une réflexion menée autour des transformations liées aux pratiques et aux usages nouveaux du film, Gérard Leblanc invite à une lecture critique et poétique de certaines oeuvres de cinéastes et d'écrivains (Alain Cavalier, Marcel Pagnol, Alexandre Dumas...), mais aussi sur ses propres films documentaires. Cette écriture audacieuse, documentée et critique, témoigne de la subjectivité d'un auteur dont la pensée féconde et foisonnante interroge constamment le réel du cinéma. Toujours plus proche de la vie, le film est le lieu d'une double métamorphose : celle des subjectivités et celle de toutes les réalités. Deux pôles qu'on ne peut séparer. De ce point de vue le livre ouvre des pistes nouvelles et en réactive quelques unes plus anciennes trop vite abandonnées. Douze textes devenus introuvables et deux autres inédits forment la matière de l'ouvrage. Le ton très personnel est celui d'un penseur libre de toute contrainte ou de toute chapelle. Comme dans son travail important surs les cinéastes Fritz Lang ou Georges Franju, Gérard Leblanc a l'habitude d'inviter le lecteur, y compris non spécialiste, à un travail de réflexion sur le film aujourd'hui et en devenir, ses dispositifs, sa matière et ses composantes, son imaginaire, ses relations à la science et à la technique, son idéologie et plus largement aux rapports entre vie et cinéma. Gérard Leblanc, dans ce nouvel opus, s'affirme comme un écrivain fécond – certes inclassable – dont la vivacité et l'oeil critique sont appréciés bien au-delà des lieux où il a enseigné, à l'université ou à l'école nationale supérieure Louis Lumière.

03/2023

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Littérature française

Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix

La Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paixest écrite durant l'été 1938, entre le début juillet et la mi-août. Jean Giono la rédige dans une atmosphère de bouleversement. En pacifiste convaincu il sait que depuis l'Anschluss les Français se préparent de plus en plus à la guerre et sont prêts à la faire. Son intention n'en est que renforcée ? : "? Continuer à combattre, écrit-il le 16 mars dans son journal, contre le militarisme et forcément commencer par lutter contre celui de ma patrie. ? " Or abattre la guerre, c'est abattre l'Etat, quel qu'il soit. Le Giono des premiers écrits, le romancier décrivant un monde paysan accordé aux grands rythmes élémentaires, somme toute assez inoffensif, laisse place au penseur engagé, politiquement incorrect. La lutte que le "? pacifiste-anarchiste ? " engage ici, aux côtés des paysans du monde entier, contre la guerre et contre l'Etat est une lutte perdue d'avance. La guerre et l'Etat, tant totalitaire que démocratique, passeront par là. Et pourtant en parlant aux paysans, Giono sait qu'il parle de choses humaines valables pour tous. Il sait que son message portera loin, et ce faisant qu'il saura à sa manière rendre compte de l'évidence ? : "? tous les peuples du monde sont prisonniers ? " . Paysans et non-paysans partagent, malgré eux, la même communauté de destin. Celui d'un monde aux prises avec le culte de la vitesse, de la technique et du progrès, dont le propre est, petit à petit, d'éliminer le naturel au profit de l'artificiel. Un monde qui aujourd'hui voit plusieurs centaines de millions de paysans souffrir de la faim. Cet éloge de la pauvreté et de la paix nous force à nous retourner sur la figure du paysan, mais aussi à questionner une société occidentale se donnant en modèle et refusant de fait toute contestation. Recevoir cette lettre et la lire c'est un peu devenir paysan soi-même, c'est regagner le droit d'être libre et autonome. Extrait de la préface rédigée par Alexandre Chollier

05/2013

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Histoire des idées politiques

De la cruauté en politique. De l'Antiquité aux Khmers rouges

" L'Etat se nomme toujours patrie quand il prépare un assassinat " (Friedrich Dürrenmatt) Cruauté et politique : il serait présomptueux de vouloir traiter ce thème dans toute son amplitude historique alors que depuis la plus Haute Antiquité les hommes ont eu une singulière tendance à obéir à l'impératif " Massacrez-vous les uns les autres ! ". Si la cruauté est de toutes les époques, elle est aussi de tous les continents, même si cet ouvrage privilégie l'Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", un espace géo-politico-culturel qui nous concerne au premier chef. La cruauté ici retenue le sera dans son sens originel et étymologique, du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, indique que le sang coule et induit la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendre du plaisir. Toute notre histoire est marquée au sceau du crime politique et déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n'hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu'ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdinand, Trotski ou Kennedy... Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d'Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI. Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour - " l'homme d'acier " en turco-mongol, qui en russe deviendra " Staline " -, Vlad l'Empaleur ou Ivan le Terrible, en attendant que les régimes totalitaires du XXe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordinaire de gouvernement. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Dans quelles circonstances - guerres de religion, guerres nationales, guerres civiles, guerres totales ? Bourreaux et victimes ? Autant d'interrogations auxquelles les vingt-quatre auteurs de l'ouvrage tentent d'apporter des réponses de contributions englobant deux millénaires.

11/2023

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Troisième République

Lendemains de défaite. 1870-1871 dans l'imaginaire de la IIIe République

La guerre franco-prussienne de 1870 (la débâcle, l'invasion et le siège de Paris, la capitulation) est, selon les historiens, une guerre oubliée. Elle inspira pourtant une production artistique et littéraire massive, bien vite écartée par les critiques, comme si la France refusait cette mémoire de la défaite. Cent-cinquante ans après, il est temps d'ouvrir le dialogue entre historiens de l'art, de la musique, spécialistes des littératures et des idéologies, sur les échos de cette guerre sous la Troisième République. C'est chose faite avec cet ouvrage tiré d'un colloque organisé à l'université de Cambridge à l'été 2022. Pour certains artistes, il y a un avant et un après 1870-1871. C'est le cas des écrivains qui participent aux rencontres littéraires des "Soirées de Médan", Maupassant et son "Boule de suif" en tête ; c'est le cas aussi de Georges Bizet, qui, dès le lendemain de la guerre, s'engage dans la promotion de la musique française et signe en 1874 une pièce symphonique intitulée "Patrie". C'est le cas enfin de certains peintres militaires qui, se réclamant de la "vérité" , vont à l'encontre des regards officiels portés sur la défaite. Pour d'autres, il faut avant tout tracer des perspectives : George Sand estime ainsi que c'est le paysan, celui qui sème et qui cultive, qui doit être au centre de la reconstruction du pays ; pour d'autres, c'est la reconquête de l'Alsace-Lorraine qui doit être la priorité et la statue représentant la ville de Strasbourg sur la place de la Concorde à Paris prend place dans un imaginaire de la revanche. Même la littérature, dès lors nationale, doit prendre position. Et si Alexandre Dumas devient pour certains, et bien malgré lui (il meurt en décembre 1870), le prophète de la défaite avec la redécouverte de son livre "La Terreur prussienne", paru en 1867, Edmond Rostand met à mal l'héroïsme guerrier et patriotique dans "Cyrano de Bergerac". Au final, cet ouvrage nous permet de porter un regard neuf sur les arts et la littérature après la défaite de 1870-1871.

03/2024

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Ouvrages généraux

Expériences vécues du genre et de la race. Une phénoménologie critique

Comment envisager les effets subjectifs et corporels produits par le sexisme et le racisme ? En quoi les catégories de race et de genre organisent-elles l'expérience ordinaire - y compris dans ses dimensions non-réflexives, affectives ou intimes - et dans quelle mesure, configurent-elles le rapport au monde, aux autres et à soi ? Quelles implications normatives et politiques sont mises au jour dès lors que les rapports de race et de genre sont envisagés, non comme des événements ponctuels dont la violence serait paroxystique, mais comme des structures de l'expérience quotidienne ou banale ? En élucidant l'expérience vécue des rapports de race et de genre depuis le point de vue des personnes concernées, la phénoménologie critique s'affirme depuis plusieurs années comme un renouvellement radical des problématiques qui guident la philosophie politique et sociale. Elle prend appui sur les travaux fondateurs de Simone de Beauvoir et de Frantz Fanon, pour proposer une relecture du canon phénoménologique - ses modes de description, ses objets, méthodes et concepts - et envisager les déplacements que les expériences minoritaires induisent. Elle redéfinit ainsi les outils de l'épistémologie sociale en comprenant les rapports sociaux de genre et de race au prisme des expériences qu'ils constituent : la manière dont ils configurent les corps et subjectivités, orientent le rapport au monde et aux autres ou modèlent la perception. Par un double diagnostic - la race et le genre produisent des effets réels et matériels dans l'expérience vécue, mais cette réalité n'implique aucun fondement nécessaire - la phénoménologie critique articule transformation sociale et transformation de soi en dessinant d'autres expériences politiques possibles. Alors que la phénoménologie critique est encore peu connue en France, cet ouvrage collectif témoigne de la fécondité d'une telle approche, tout en reconnaissant la pluralité des démarches qui s'en revendiquent. Il réunit des travaux de philosophes pour interroger la transformation de la phénoménologie par la critique sociale, les dimensions politiques de l'expérience personnelle, et les possibilités de faire de l'expérience de la domination la matière même de sa transformation. Avec des contributions de Marion Bernard, Magali Bessone, Alexandre Féron, Camille Froidevaux-Mettrie, Marie Garrau, Mona Gérardin-Laverge, Johanna Oksala, Mickaëlle Provost et Mathieu Renault.

04/2022

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Science-fiction

Bifrost N° 97 : Sabrina Calvo. Cybermagicienne

Donc vous voulez que je vous parle d'Hayley. Non, j'ai l'habitude. Enfin, je devrais. On ne s'intéresse jamais qu'a ma soeur. C'était une journée sinistre et pluvieuse d'octobre ; l'air sentait les feuilles mortes. Les tupélos noirs qui bordaient le terrain de hockey sur gazon avaient rougi, comme une piste d'empreintes de pas sanglantes laissée par un géant. J'avais une interro de français et je devais prévoir une semaine de menus végans pour quatre personnes en cours de science de la consommation. Vers midi, Hayley m'a textée de Californie. "Je sèche les cours. Q et moi on roule vers le festival là !!! " Je l'ai ignorée. Elle adorait me taquiner avec les joies de la vie en fac. Je l'enviais, mais je refusais de lui donner la satisfaction de le montrer. Dans l'après-midi, maman m'a textée. "Tu as des nouvelles d'Hayley ? " Non. La loi du silence, entre soeurs, c'était sacré. Son petit ami resterait un secret. "Si tu en as, appelle-moi de suite." J'ai rangé mon phone. Elle était du genre surprotecteur. Dès mon retour du hockey, j'ai compris qu'il y avait un loup. Dans l'allée était garée la voiture de ma mère qui ne sortait jamais si tôt du boulot. La télé était allumée au sous-sol. Maman la regardait, toute pâle. D'une voix étranglée, elle a dit : "La résidence universitaire m'a appelée. Hayley est partie à un Festival de musique. Il y a eu une fusillade." Ken Liu, Pensées et prières.

01/2020

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Critique littéraire

Les saisons littéraires de Rodolphe Darzens...

Rodolphe Darzens, né à Moscou en 1865 et mort à Paris en 1938, eut une existence pittoresque, picaresque même. Poète symboliste lié avec tout le milieu littéraire de son époque, il fut secrétaire d'André Antoine au théâtre Libre, fondateur de revues à la vie brève, journaliste sportif, inventeur de la carotte ferrugineuse, lutteur masqué aux Folies-Bergère, revendeur de bicyclettes d'occasion, directeur de théâtre, coureur automobile, spadassin des lettres (on lui connaît une dizaine de duels), traducteurs d'Ibsen t de Strinberg, moniteur de boxe du jeune Michel Simon, librettiste pour Cléo de Mérode, etc. S'il est tombé aujourd'hui dans un oubli que l'on est tenté de qualifier de parfait, il est l'une de ces figures secondaires, qui n'en sont pas moins, sous l'invocation de Larbaud, le tissu même de la littérature. L'œuvre de Rodolphe Darzens est morte, mais ce poète symboliste aux dons limités a eu un jour un coup de foudre pour la poésie d'Arthur Rimbaud. Profondément impressionné par cette œuvre, à une époque où Rimbaud était pratiquement inconnu, Darzens entreprit une enquête pour retrouver les poèmes éparpillés jadis par " l'homme aux semelles de vent " avant son abandon de la littérature. Le premier, il mena des recherches pour reconstituer la vie de ce poète dont on ne savait pratiquement rien. L'étude qu'il rédigea sur Rimbaud, qu'il ne put publier par suite d'une opposition de la famille du poète est restée inédite. Elle est reproduite intégralement dans le présent volume avec de nombreux documents, dont le fac-similé jusqu'alors inconnu de plusieurs lettres de Rimbaud.

05/1998

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Art sacré

Le beatus de Saint-Sever

LE LIVRE "Beatus de Saint-Sever" pour les uns, "latin 8878" pour les autres : derrie re ces de nominations de convention se cache un joyau patrimonial d'une extraordinaire richesse textuelle et artistique. De dimensions imposantes, ce manuscrit a e te re alise au XIe sie cle dans l'abbaye gasconne de Saint-Sever. Son commanditaire, l'abbe Gre goire de Montaner, en a minutieusement orchestre la conception. Le re sultat est un ensemble de textes en latin et d'images organise autour de l'Apocalypse de saint Jean commente e par un moine espagnol du VIIIe sie cle, Beatus de Lie bana. Le cycle iconographique est, pour sa part, l'un des plus importants que nous ait le gue s le Moyen A ge. Par leur aspect monumental, leurs couleurs vives, leur ornementation foisonnante et leur esthe tique disruptive, ses luxueuses peintures ont imme diatement suscite une fascination qui perdure encore aujourd'hui. L'e tude mene e dans cet ouvrage, collective et collaborative, tente de rendre compte de toute la richesse et de toute la complexite du Beatus de Saint-Sever, une oeuvre totale qui, comme tous les chefs-d'oeuvre, a e te et demeure encore une source d'inspiration fe conde. SPE CIFICATIONS Un coffret toile , avec vignette illustre e et marquage : Le fac-simile 27, 5 × 37 cm, 592 pages et 592 illustrations couleurs Papier Munken Pure 150 g, sous couverture toile e avec vignette illustre e et marquage Le livre de commentaires 23, 1 × 29 cm, 256 pages et 230 illustrations couleurs Papier Magno Natural 150 g, relie en toile avec vignette illustre e et marquage

11/2022

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Histoire internationale

L'écartèlement algérien

Jean-Marie Tixier est né le 23 décembre 1949, du côté d'Oran. C'est, donc, un " pied noir ". Ses parents étaient instituteurs. Hussards noirs de la république, ils apprenaient à lire, écrire, compter à TOUS les enfants de leur bled. Ils étaient donc plus qu'appréciés par la population " indigène ". Et c'est tout naturellement, qu'après l'indépendance, ils resteront plusieurs années en Algérie. Sa famille était de là-bas depuis plusieurs générations. Jean-Marie était donc très attaché à son pays. Fin des années 1970, après une arrivée en France, il est retourné chez lui. Quelques années. Comme prof à la fac d'Alger. Non au titre de la coopération mais comme " simple " prof algérien. Depuis, il reste très attentif à ce qui se passe dans son pays. Aux niveaux politique, économique, social et cinématographique. Grand-père depuis peu, il a tenu à raconter son histoire et celle de sa famille. Pour ses enfants, ses petits-enfants... et le reste du monde. Disons-le tout net, ce livre, magnifiquement écrit, est bouleversant. L'évocation de son passé est haute en couleurs et en parfums d'authenticité. En se démarquant tout autant du colonialisme que des différents gouvernements qui ont confisqué l'indépendance, il se retrouve dans le cheminement d'Albert Camus. Ecartelé entre ses origines algériennes et son présent français, il n'a eu de cesse d'établir des passerelles entre ces deux rives de la Méditerranée qui ont un passé et peut-être un avenir commun. Comme le dit excellemment Benoist Rey, dans sa préface, " nous l'accompagnons dans cet espoir insensé ".

06/2013

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Littérature française

La vie est à nous

Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent ! Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s'en trouvent changés. Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Franc ? ais depuis la victoire à l'élection présidentielle de l'économiste Emilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse. Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ? Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une fac ? on radicalement différente. Jusqu'à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s'il était temps de s'attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l'homme providentiel ?

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Littérature française

#Balance ton prof

Dans une prestigieuse université parisienne, des étudiants, leur professeur et une écrivaine fantôme mènent une enquête qui révèle les diverses malversations, la corruption, les petites et grandes ambitions, ainsi que le sexisme ordinaire des professeurs du département de "sciences communicatives", de son directeur et même du président de l'Université. Leur vengeance prend la forme de happenings accusateurs en salle de cours, de traquenards sexuels et de révélations, en respectant le principe du contrapasso, en vertu duquel, selon La Divine Comédie de Dante, le châtiment doit avoir un rapport d'analogie avec la faute commise. Les intrigues de pouvoir, la corruption et le plagiat dans le monde universitaire, le contexte des luttes et manifestations féministes à la fac, les relations amoureuses entre professeurs et étudiantes, les petites misères humaines enfin fournissent la trame de ce roman. L'écriture directe, claire, pleine de vivacité et de drôlerie quand cela est nécessaire est également capable de donner leur temps à des "tableaux" plus détaillés parfois. Les tableaux successifs qui jalonnent le récit central, celui du châtiment des persécuteurs du professeur innocent, sont d'une férocité jubilatoire, et tirent parti de façon très libre aussi bien des manifestations des Femens que de 50 nuances de Gray. Partant d'un fait réel, l'auteur utilise également avec bonheur de multiples références aux "nouveaux moyens de communication" (smartphones, réseaux sociaux, wetransfer, youtube) auxquels il fait jouer un rôle souvent décisif dans le récit, tout en donnant à penser sur l'ambivalence de leur usage. Une réflexion sur l'image (vidéo, photographie, dessin, image sociale) parcourt le roman et semble l'informer plus en profondeur.

09/2023

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Romans, témoignages & Co

One Last Stop

Le dernier arrêt ? Non, c'est là que tout commence... Après My Dear Fing Prince, découvrez la nouvelle comédie romantique de Casey McQuiston ! A vingt-trois ans, August s'installe à New York pour échapper à sa mère, avec qui elle entretient une relation compliquée. Cynique et intentionnellement solitaire, elle tombe malgré elle au beau milieu d'un véritable nid de fou : une colocation joyeuse et extravagante, où discussions et fêtes se succèdent. Mais, sceptique, elle ne se laisse pas vraiment toucher par la ville fascinante et insaisissable qu'elle découvre peu à peu. Et si ce n'était pas déjà assez déroutant, voilà que par un matin de galère, sur le chemin de la fac, elle fait la rencontre d'une certaine Jane qui n'hésite pas à la sortir d'un mauvais pas. August en reste abasourdie : qui est cette fille belle à tomber qu'elle croise et recroise sans cesse sur sa ligne de métro new-yorkais ? En tout cas, la jeune inconnue au blouson de cuir, à la fois mystérieuse et solaire, n'est pas ce qu'elle prétend... Car, là, sur le mur du légendaire diner où August joue les serveuses pour se faire un peu d'argent, le visage de Jane illumine une photo prise... dans les années 1970 ! Comment expliquer ce prodige ? Après le succès phénomène de My Dear Fing Prince, découvrez le nouveau roman né de l'imagination de Casey McQuiston ! L'impossible devient possible dans cette histoire belle et émouvante, pleine de coeur et de dialogues étincelants, où se niche une énigme qui fait écho au mystère même de la ville de New York...

05/2022

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Littérature française

Mon frère fantôme

En vous promenant dans Marrakech, vous croiserez peut-être le jeune Kamal, meilleur guide de la place Jemaa el Fna. Il possède le don des langues, l'instinct de la rencontre, l'habileté du dialogue. Mais dans son corps semblent cohabiter deux personnages, qui ne sont d'accord sur rien. Tels des frères siamois coincés dans une même enveloppe, l'un entreprend, quand l'autre paresse. L'un avance, quand l'autre piétine. L'un est adepte de l'ordre, quand l'autre se complaît dans le chaos. Cette contradiction intérieure, qui est commune à tant d'entre nous, a un terrain de jeu redoutable, une ville - Marrakech - où tout semble possible, mais où tout est piégé, où se croisent modernité et tradition, où se bousculent Orient et Occident. Entre les immenses eucalyptus et les colonnades de bigaradiers, grisés par les senteurs de la médina, les moteurs trafiqués de mobylette vous jettent dans la cohue où la poussière recouvre les traces des pires forfaits. Né dans ces ruelles obscures, avec une mère sans le sou, un frère brutal et une soeur candide, notre narrateur donnera tout pour faire entrer le soleil dans la maison et chasser son frère fantôme. Il a l'audace de la jeunesse et sait s'appuyer sur l'amitié. Mais, comme des belles-de-nuit, ces fleurs qui poussent à tous les coins de rue, aucun de ces personnages n'échappera à son milieu social, celui des mauvaises herbes. Entre conte social et roman initiatique, Mon frère fantôme de Mahi Binebine nous offre, par jeux de miroirs, une magnifique réflexion sur la condition humaine.

05/2022

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Romans, témoignages & Co

Stranger Things. Rebel Robin

Le lycée est un monstre qui dévore tout le monde autour de Robin. Découvrez l'histoire de ce nouveau personnage adulé de la série Stranger Things, interprété par Maya Hawke ! C'est l'heure de la rentrée, et la bande d'amis de Robin a pris sa décision : cette année, ces éternels exclus vont s'intégrer. Ils se mettent en couple, parlent jour et nuit de la fac et de leurs futures carrières, et surtout ils sont obsédés par la nécessité d'accéder à une forme de " normalité " . Robin connaît ça par coeur - elle joue la comédie depuis des années, dans l'espoir que personne ne la remarquera, elle la joueuse de cor polyglotte sarcastique à la permanente ratée. Il y a pourtant un aspect de sa personnalité qui, elle le sait bien, ne cadre pas avec cette image soigneusement contrôlée, une chose dont elle vient juste de prendre conscience : Robin aime les filles. Comment pourrait-elle être elle-même dans la minuscule ville de Hawkins ? Robin est convaincue qu'il n'y a qu'un seul moyen, pour elle, de faire l'expérience de la vraie vie : s'échapper en Europe pour l'été - nom de code du projet : Opération Croissant. Mais elle n'a ni l'argent, ni l'autorisation de ses parents, ni personne avec qui partager cette aventure... D'autant qu'il lui faudrait bien plus que tout cela pour espérer quitter Hawkins en un seul morceau. Saupoudré de références à vos personnages préférés de Stranger Things, ce prequel raconte l'histoire d'une fille qui découvre que, au fond, elle ne doit se faire accepter que d'une personne : elle-même.

06/2021

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Réalistes, contemporains

Le seul endroit

" Les mots sont essentiels, quelque chose qu'on ne nomme pas n'existe pas ... " En première année de fac, Léold vient d'emménager à Bordeaux. Au même moment il démarre sa prise d'hormones. Car Léold est une personne non-binaire, ni complètement fille, ni complètement garçon. Léold revendique sa " fluidité " et ne regrette rien. Il vit un entre-deux... Face à cette situation ses parents sont un peu perdus. Ils pourraient comprendre un changement de genre mais la " fluidité " ? Heureusement, les amis sont bienveillants. En attendant, Léold doit s'atteler aux cartons dans un appartement en vrac. Pour se détendre, il prend des bains et va à la piscine où le maître-nageur le regarde d'un oeil curieux. Peu importe, Léold se sent bien tel qu'il est. Bientôt, un imprévu va venir bousculer son quotidien. Un imprévu ... qui s'appelle Olivia. C'est sa voisine. Au fil des échanges, une certaine complicité va se nouer entre eux. Olivia va le suivre dans ce parcours de transition, discuter, écouter et débattre. Ensemble, ils vont chercher les mots justes et surtout vivre librement leur histoire naissante. Face au regard d'une Société binaire qui évolue, Léold est en mouvement perpétuel. Il se réinvente chaque jour, il éclate de rire, se questionne, s'habille comme il le souhaite, met du vernis sur ses orteils, marche loin devant... Ce roman graphique touchant met en lumière un personnage fort affirmant son identité genderfluid et ouvre le dialogue en réinterrogeant la langue française. Avec ses dessins délicats et des couleurs solaires à l'image de Léold, Marion Cluzel sublime le récit de l'écrivaine Séverine Vidal.

08/2023

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Littérature française

La vie est à nous

Après Paresse pour tous (20 000 lecteurs), la nouvelle utopie d'Hadrien Klent ! Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu'on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c'est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s'en trouvent changés. Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Franc ? ais depuis la victoire à l'élection présidentielle de l'économiste Emilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse. Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ? Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une fac ? on radicalement différente. Jusqu'à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s'il était temps de s'attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l'homme providentiel ?

04/2024

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Histoire de France

Les 256 de Souge. Fusillés de 1940 à 1944

Le Comité du Souvenir des Fusillés de Souge a pour objet social d'honorer la mémoire des 256 résistants et patriotes fusillés par les nazis au camp de Souge en Gironde de 1940 à 1944. L'ouvrage témoigne de "qui étaient ces fusillés", tant du point de vue de leur état civil, que, de leurs situations personnelle ou professionnelle, de leurs engagements( idéologiques notamment) très divers, ainsi que de leurs actions de résistances, conditions d'arrestations et processus ( ou pas) de condamnations et d'exécutions. Des éléments de contextualisation introduiront l'ouvrage. Un tableau chronologique fera ressortir, en regard des principales dates marquantes du conflit mondial, les décisions du Reich, déterminant la politique de répression vis-à-vis des résistants. La reproduction de documents émanant de la Préfecture de la Gironde illustrera l'action de Vichy vis-à-vis de ceux que les rapports de police appelaient les "terroristes -communistes ". Quelques éléments de réflflexion montreront pourquoi Souge est après le Mont Valérien le 2e lieu de fusillades en France. Le corps du livre sera composé des biographies des fusillés. S'il subsiste encore quelques inconnus, le Comité a collecté leur état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, celles du ministère des Armées, et d'organismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résistance, permettant, en s'appuyant sur les ouvrages généraux existants, et pour l'écrasante majorité, de pouvoir rédiger ces biographies. Le choix de classement sera par date de fusillades et ensuite par ordre alphabétique, car, s'il y a eu des fusillés isolés, l'histoire d'un groupe, qu'il s'agisse d'otages ou de résistants condamnés, vaut souvent pour les fusillades massives. Une iconographie conséquente (photos, fac-similés de lettres, etc.) et des "paroles d'enfants et petits enfants de fusillés" introduiront la dimension humaine portée par les familles des fusillés.

09/2014

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Cinéma

Retour vers le futur. Toute l'histoire d'une saga culte

Nom de Zeus ! Voici enfin votre chance de replonger dans le passé pour retrouver Doc, Marty et l'une des trilogies cinématographiques les plus appréciées de tous les temps. Peu de films ont eu un impact aussi important sur la culture populaire que les trois Retour vers le futur. Qui n'a jamais rêvé de conduire la DeLorean ou de surfer dans les airs sur un skateboard ? Ce sont toutes les coulisses de ce phénomène que ce livre inédit et officiel vous invite à découvrir. Du premier casting à la création de scènes mythiques (comme la Féerie dansante des sirènes ou la course-poursuite en hoverboard), des long-métrages jusqu'au dessin animé, vous allez tout savoir sur les dessous de cette saga culte. En plus de photos de tournage jamais vues auparavant, de dessins préparatoires et de storyboards, ce volume contient aussi des entretiens exclusifs avec les principaux acteurs et techniciens, dont Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Robert Zemeckis, Bob Gale, Steven Spielberg, Frank Marshall, Kathleen Kennedy... Ecrit par Michael Klastorin, chargé de communication sur les deuxième et troisième films, et Randal Atamaniuk, expert de la trilogie, ce recueil dévoile encore un grand nombre de trésors provenant des archives d'Universal Pictures ainsi qu'une kyrielle de fac-similés détachables. Fun, érudit et collector, c'est l'ouvrage que tous les fans passés, présents et futurs attendaient ! INCLUS : - La couverture du roman de George McFly - Le poster des Dents de la mer 19 - Le tract " Sauvez l'horloge de l'hôtel de ville ! " - Un lenticulaire de la photo de famille de Marty - Le schéma original du convecteur temporel de Doc - La photo vintage de Marty et Doc tirée du troisième film - Un dollar illustré par le visage de Biff Tannen Et bien d'autres !

11/2020

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Critique littéraire

Cahier. Ivry, janvier 1948

C'est en 1945, alors qu'il est encore enfermé à l'hôpital psychiatrique de Rodez, qu'Antonin Artaud commence à écrire chaque jour dans de petits cahiers de brouillon que lui fournit l'administration. Sur ces fragiles supports, il réinvente un nouveau corps d'écriture, entre texte et dessin, entre théâtre vocal et danse rythmée de coups de couteaux qui transpercent la feuille. Artaud lui-même parle de " cahiers de notes littéraires, poétiques, psychologiques, physiologiques, magiques, magiques surtout ". Magiques en effet ; l'écriture sous ses doigts est vivante, les pages bougent, les dessins sortent de la feuille : pratique conjuratoire, exorcisme. Souvent il écrit dans plusieurs cahiers à la fois, au hasard des pages ouvertes, déployant ainsi les scènes plurielles et éclatées que cherchaient à penser dans les années trente ses théories théâtrales. Jour après jour et jusqu'à sa mort, le 4 mars 1948, il poursuivra ainsi inlassablement la même pratique effrénée d'écriture infinie où il remet en scène, dans un espace qu'il nomme " sempiternel ", son dernier Théâtre de la Cruauté. 406 de ses petits cahiers - la quasi intégralité - sont aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale de France. Certains contiennent les esquisses des derniers grands textes : Suppôts et Suppliciations. Pour en finir avec le jugement de dieu, Van Gogh le suicidé de la société. Tous sont emplis de fragments de poèmes et de dessins au crayon ou à l'encre. Une bonne partie d'entre eux sont encore inédits. C'est le cas du cahier publié ici en fac-similé, l'un des derniers, datant de janvier 1948. D'une page à l'autre, dans l'entrelacs des textes et des dessins, on y voit se déployer la " machine de souffle ", comme disait Artaud, où s'opère " la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie ".

11/2006

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Poésie

Poèmes et petits poèmes abstraits. Poésie. Ego scriptor

Note de l'éditeur Les Cahiers de Valéry furent écrits chaque jour (ou peu s'en faut) de 1894 à 1945, année de la mort de l'auteur, entre 4 h et 8 h du matin environ. Cette énorme masse de notes - pour la plupart des fragments - remplit 262 cahiers de formats très divers, dont l'édition en fac-similé couvre près de 26 600 pages. A plusieurs reprises, mais notamment à partir de 1921, Valéry entreprit de classer ses notes sous différentes rubriques ou chapitres, classement en vue duquel il copia puis fit copier ses textes, les relut, les annota parfois et donna à chacun un sigle correspondant à son thème majeur. Le classement de 1921-1945, laissé inachevé, reflétant ainsi l'attitude ambivalente de Valéry à l'égard de tout système clos, comprend trente rubriques (et de nombreuses sous-rubriques). L'édition thématique de la Pléiade a respecté ces rubriques, tout en faisant un choix à l'intérieur de chacune d'elles : elle n'a retenu en moyenne pour chaque rubrique qu'un dixième des notes qui s'y rapportent, les passages ayant été sélectionnés soit parce qu'ils sont caractéristiques de la pensée ou de la sensibilité de Valéry, soit pour leur beauté ou leur force (les deux critères se recouvrent souvent). A l'intérieur de chaque rubrique, les notes ont été ordonnées chronologiquement. Ce volume reproduit les trois chapitres Poèmes et PPA [Petits poèmes abstraits], Poésie et Ego scriptor tels qu'ils ont paru dans l'édition de la Pléiade (où on trouvera - également sous forme de choix - les vingt-sept autres chapitres, auxquels ont été jointes des réflexions de Valéry sur les Cahiers eux-mêmes). L'appareil critique de la Pléiade est ici refondu et enrichi de nombreux éléments nouveaux.

11/1992

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Cinéma

Ghostbusters. Toute l'histoire de SOS Fantômes

Who You Gonna Call ? Avec trois longs-métrages et deux dessins animés, mais aussi des comics, des jeux vidéo, des jouets et objets de collection, la saga Ghostbusters s'est imposée comme un phénomène de la culture pop pendant plus de trois décennies. Ce sont tous les secrets et les coulisses de cet incroyable univers que cet ouvrage de collection révèle ici pour la première fois. Plongez comme jamais au coeur de la création des films, et surtout du premier, devenu un véritable classique, avec de nombreux trésors inédits puisés directement dans les archives de Columbia : dessins préparatoires, photographies de plateau... Ce recueil officiel contient aussi plusieurs entretiens exclusifs avec tous ceux qui ont contribué à cette aventure artistique, comme le réalisateur Ivan Reitman, les acteurs Dan Aykroyd, Ernie Hudson et Sigourney Weaver ainsi que les producteurs Michael C. Gross et Joe Medjuck. Ce livre explore également la création des dessins animés The Real Ghostbusters et Extreme Ghostbusters, avec des interviews des scénaristes, des animateurs et des doubleurs, ainsi que des croquis jusqu'alors jamais publiés, des celluloïds d'animation et bien d'autres visuels exceptionnels. Avec des chapitres supplémentaires sur les produits dérivés les plus marquants ainsi que sur la communauté des fans, voici le guide ultime sur l'une des franchises les plus populaires de tous les temps. Avec des fac-similés détachables indispensables à tous les amateurs de Ghostbusters : La carte de visite de Peter Venkman ; Un livret contenant le storyboard de la scène culte de Slimer à l'hôtel Sedgewick ; De rares designs des gadgets et accessoires ; Un autocollant du Bibendum Chamallow ; Un schéma de construction du temple de Gozer miniature ; Et bien d'autre encore !

11/2015

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Beaux arts

Hokusai, coup d'oeil sur les deux rives du fleuve Sumida. Suivi de Le fleuve Yodo

Un des plus beaux albums de vues urbaines d'Hokusaï. A partir de 1795, époque où il s'est établi à son compte sous son nom, l'artiste japonais Hokusaï (1760-1849) a réalisé un certain nombre d'albums consacrés aux lieux les plus célèbres de la capitale Edo (aujourd'hui Kyoto). Parmi eux Coup d'oeil sur les deux rives de la rivière Sumida, au lieu de présenter une suite de vues isolées, offre la particularité de constituer, en trois volumes, de page en page, une seule et même vue panoramique reproduisant les deux rives à la fois du cours d'eau et leur animation quotidienne, durant le quatre saisons, à la façon des rouleaux à l'ancienne, en dépit du façonnage de l'ensemble sous la forme livre. Cette édition fac-similé restitue la vue panoramique pour la première fois dans son intégralité, telle qu'Hokusaï l'avait conçu, grâce à un façonnage en accordéon que l'on peut déplier à volonté pour la regarder d'un seul tenant. Un livret, rédigé par le spécialiste Matthi Forrer, décrit le sujet de chaque planche, à savoir les faits et gestes des riverains, chalands, boutiquiers, baladins, patrons d'auberge, pêcheurs, promeneurs en jonque, tous personnages saisis dans le naturel de l'action avec une grande vivacité. Le livret présente aussi les traductions des poèmes kyoka qui sont inscrits dans chaque planche comme autant de commentaires plus ou moins liés au sujet. Un second album consacré à une autre rivière célèbre traversant une ville, la rivière Yodoga, à Osaka, forme un complément à l'ouvrage célèbre d'Hokusaï. Il a été conçu par Akatsuki no Kanenari (1793-1860), sous l'influence manifeste de l'oeuvre du grand maître.

10/2012

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Intelligence artificielle

Intelligence Artificielle. Applications

"A l'institut EuropIA, nous partons du principe que l'Intelligence Artificielle est un changement culturel et que l'impulsion doit venir "d'en haut". Nous proposons avant tout d'informer et de former (PedagogIA). Nous n'allons pas parler de deep learning ou de machine learning, mais nous voulons surtout faire comprendre l'importance qu'on les data pour ge?ne?rer une application effective de l'Intelligence Artificielle. Elle n'est pas une menace pour l'homme. Il faut pluto?t avoir peur de l'humain qui l'utilise. De la me?me fac?on qu'un laser peut e?tre une arme le?tale ou bien de gue?rison. Elle ne va pas non plus se substituer a? l'homme : elle est et doit rester au service de l'humanite?. Pour l'instant, nous sommes encore dans ce qu'on appelle l'IA faible. Cela signifie qu'elle n'est pas capable d'apprendre seule, c'est le datascientist qui la nourrit. Certes, on arrivera un jour a? l'IA forte qui sera a? me?me de comprendre les e?motions et la gestualite? mais elle n'aura jamais de conscience... En fait, je pense que c'est l'appellation intelligence artificielle en elle-me?me qui fait peur et qui cause proble?me. Avant, on l'appelait syste?me- expert et cela faisait toute la diffe?rence. Je pro?ne pour une IA e?thique, c'est-a?-dire inclusive, soutenable et responsable. Inclusive, cela veut dire qu'elle ne reproduit pas de ste?re?otypes ou de discriminations sociales ou culturelles. Pour qu'elle soit soutenable, l'algorithme de?veloppe? et la machine qui le fera tourner ne devront pas e?tre e?nergivores. Enfin, l'intelligence artificielle responsable doit viser le bien-e?tre de l'humanite?," Marco Landi.

04/2023

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Histoire de France

Le livre de mémoire. Traces de l'enfer

Entre 1939 et 1945, 6 millions de Juifs furent assassinés. En France, près de 76 000 hommes, femmes et enfants furent déportés vers les camps de la mort. 2 500 en sont revenus. . Depuis la fin de la guerre, le Centre de documentation juive contemporaine, intégré au Mémorial de la Shoah à Paris, collecte et rassemble des millions de documents, des textes de loi, des circulaires officielles, des lettres ainsi que des milliers de photographies qui retracent les contours monstrueux de la Shoah en France. Ils montrent la virulence de l’antisémitisme, l’organisation implacable du crime nazi, l’horreur des rafles et des arrestations et le fonctionnement des camps qui, de Drancy, Gurs, Les Milles, conduisit des milliers de Juifs à Auschwitz. Mais ces archives racontent aussi le courage d’hommes et de femmes qui, résistants au joug nazi, ont soutenu, aidé et parfois sauvé une population persécutée et spoliée. Chacun avec leurs mots, Ida Grinspan, Marceline Loridan-Ivens, Sarah Montard, Henri Borlant, Charles Palant et Victor Pérahia évoquent l’enfer de ces années, de l’exclusion dont ils furent les victimes innocentes à la douleur incommensurable de la déportation, de la perte des leurs aux difficultés du retour. C’est leur voix que des centaines de documents et de fac-similés passionnants et bouleversants, pour la plupart inédits, éclairent, parmi lesquels le Statut des Juifs annoté par le maréchal Pétain, des notes de service de Drancy, des lettres de dénonciation, des télégrammes relatant le départ d’un convoi, les consignes données aux forces de police avant la rafle du Vél’d’Hiv, un acte de disparition, soulignant ainsi les rouages idéologiques, administratifs et économiques de la destruction des Juifs d’Europe.

10/2015

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Archéologie

Catalogue des ostraca hiératiques non littéraires de Deîr el-Médînéh. Tome 13,n°s 10406-10557

Le livre comprend la publication, la transcription et la traduction commentée de 151 ostraca hiératiques documentaires de l'époque ramesside provenant de Deîr el-Medîna. Ces documents appartiennent aux diverses catégories représentées par les ostraca provenant du site dans les domaines institutionnel et privé : livraison ou distribution d'objets et de denrées d'une part, ainsi que des journaux institutionnels ; mémoires de paiement d'objets ou de prestations, fragments de dépositions et de lettres d'autre part, pour ne citer que les catégories les plus marquantes. Cette treizième livraison du Catalogue des ostraca hiératiques non-littéraires de Deîr el-Médînéh comprend la publication (en photographie et fac-similé), la transcription et la traduction commentée de 151 ostraca. Cet ensemble est composé de documents appartenant aux différentes catégories représentées dans les précédents volumes du catalogue. Parmi les documents institutionnels, on rencontre ainsi des listes d'ouvriers, des documents relatifs à la livraison, à la réception et à la distribution de denrées ou de produits divers (dont les habituelles rations de grain), sans oublier des fragments de journaux. Au titre des documents privés, un grand nombre de textes concernent le paiement d'objets ou de prestations, mais on rencontre aussi des inventaires d'objets, des documents relatifs à la location d'ânes ou d'autres, enregistrant les contributions matérielles de groupes de personnes à des événements sociaux. Des documents de nature juridiques, comme des plaintes ou des dépositions devant la qenbet prennent également place dans cette catégorie, que complètent de nombreux fragments de lettres ou de messages. Le volume comprend enfin quelques documents ne trouvant leur place dans aucune des catégories habituelles ou trop peu nombreux pour former à eux seuls des catégories à part, notamment des ostraca portant des séries de chiffres.

11/2023

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Policiers

Quand la neige danse

2014. L'hiver est le plus froid que Crystal Lake ait jamais connu. Cette petite ville paisible proche de Chicago semble pétrifiée, mais la neige et le blizzard ne sont pas les seuls coupables. Depuis un mois, quatre fillettes se sont volatilisées. Les habitants sont sous le choc. Ce matin-là, Joe Lasko s'équipe pour une énième battue dans les bois gelés lorsqu'on lui dépose un paquet. Dedans repose une poupée, une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, comme sa fille Lieserl disparue. Comble de l'horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s'est volatilisée. Ce matin de février 2014, toutes les familles des fillettes vont recevoir une poupée... C'en est trop pour Joe. Ce jeune divorcé n'a plus que Lieserl dans sa vie. Il décide de mener sa propre enquête, aidé par Eva Sportis, une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Eva comprend très vite que l'affaire la dépasse et appelle à l'aide Hanah Baxter, son ancienne prof de fac, la célèbre et charismatique profileuse et son inséparable pendule. Hanah réalise au fil de l'enquête que quelque part, dans Crystal Lake, quelqu'un s'en prend aux enfants depuis très longtemps. Les détient-il prisonniers ? Sont-ils encore en vie ? Un criminel maintes fois condamné semble être le coupable tout indiqué, pourtant Hanah, Eva et Joe sont persuadés que la police se trompe de coupable. Dans un décor impressionnant de froid et de glace, Sonja Delzongle mène de main de maître une histoire trépidante dont les rebondissements et les fausses pistes trouvent leur sens dans le passé et nous mènent inexorablement vers un final terrifiant.

04/2016

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Littérature française

Confessions d'un homosexuel à Emile Zola

[...] mes lèvres brûlent de la volupté qu'on y a bu, ma poitrine est livide de baisers qui sont presque des morsures, dans mon corps a coulé tant de sève humaine qu'elle suffirait pour créer en peu de temps un peuple nombreux ! [...] l'idée qu'en goûtant le fruit défendu nous jetons dans le néant et la mort des êtres qui un jour seraient légion ne suffit-elle pas d décupler la joie des voluptés qui furent la gloire de Sodome ? [...] Pour ma part j'y contribue et n'en veux ressentir aucun remords ! C'est avec cette défense audacieuse du droit à la différence et à l'amour homosexuel que se terminent les parties inédites des Confessions qu'un jeune aristocrate homosexuel italien anonyme a envoyées d'abord à Emile Zola en 1889, puis une suite au docteur Saint-Paul en 1896. Quel cheminement intérieur parcouru par celui qui se disait atteint, dans les premières pages, d'une "affreuse maladie de l'âme" ! La découverte exceptionnelle du manuscrit de la longue lettre adressée au médecin et des parties censurées de la lettre à Zola révèle que les éditions successives sont non seulement amputées de près de la moitié du récit de l'Italien, mais qu'il a aussi été. remanié. Le sens des Confessions en a été changé pour le conformer aux théories du premier à les publier, le docteur Saint-Paul. Cette censure des propos les plus audacieux et les plus originaux désamorce l'intention de l'auteur de ces Confessions et leur portée politique et poétique - leur force agissante. Cette édition, enrichie de nombreux documents inconnus et du fac-similé de la lettre, présente pour la première fois le texte.dans son intégrité et son intégralité, un inédit. Ainsi rétabli, son éloquent et passionnant témoignage fait rayonner une vision singulière et heureuse de l'humanité.

11/2017

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Beaux arts

Valérie Favre. La première nuit du monde

Valérie Favre interroge les possibilités et les limites de la peinture, développant une oeuvre qui inclut aussi bien la figuration que l’abstraction, de grands formats panoramiques et de nombreuses variations aux formats intimes. Insectes, plantes, parades peuplées de créatures imaginaires, suicidés célèbres, habitent ainsi les toiles de l’artiste qui puise volontiers ses sujets dans la littérature et l’histoire de l’art, tout en se réservant des moments où la peinture vaut pour elle-même, où les formes émergent de la matière et de la couleur. Son oeuvre se développe essentiellement en séries, qu’elle nourrit pendant de nombreuses années, parfois des décennies. Absente depuis près de six ans de la scène publique française, Valérie Favre retourne à Strasbourg avec une exposition pensée autour de sa dernière oeuvre, hommage à Maurice Blanchot inspiré de la lecture deThomas l’obscur. Fascinée par ce récit étrange, l’artiste a entrepris de copier minutieusement l’ouvrage et de l’illustrer de dessins à l’encre et à l’aquarelle. Le catalogue en a été influencé également : non seulement son format est celui des pages recopiées par l’artiste, mais il présente un fac-similé de 48 pages de l’oeuvre. Autour de Thomas l’Obscur se déploient, à la fois dans l’exposition et dans le catalogue, six séries représentatives des multiples voies explorées par l’artiste : les « Fragments », proches des dessins à l’encre de Victor Hugo, les « Ghosts », inspirés par L’Envol des sorcières de Goya, les « Balls and Tunnels », véritable ode au hasard, ainsi que « Les Petits Théâtres de la vie », collages et dessins à l’encre où se rencontrent les multiples références à l’histoire de l’art et de la littérature mais aussi au monde contemporain qui nourrissent l’univers artistique de Valérie Favre.

11/2015