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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 5/2021 : Du droit à la littérature

Le thème : Proust, hors la loi ? un entretien avec Antoine Compagnon et des articles de Marie Cornu, David Deroussin, Stéphane Durand-Souffland... · Le portrait de Pierre Bayard · L'adresse littéraire par Patrice Jean · Deux entretiens : Erri de Luca et François Sureau Au sommaire : - Actualités · Le Mot du Droit par Hervé Causse ·Entretien International d'Erri de Luca , par Judith Sarfati-Lanter et Yves-Edouard Le Bos ·L'Adresse littéraire par Patrice Jean · Le Portrait : Petites pierres à un hypothétique portrait de Pierre Bayard, par Caroline Jull iot · Le Questionnaire de Proust de Marie-Anne Frison-Roche - Le thème Proust, hors la loi ? · Proust et le droit, entretien avec Antoine Compagnon, propos recueillis par Jean-Baptiste Amadieu · Les Lois de Marcel Proust, par Pierre Noual et David Lovato · Proust et le jugement, par Olivier Wickers · Deleuze lecteur de Proust : l'homosexualité ou la résistance à la norme, par Alexandre Martin · Représentations proustiennes de l'homosexualité et réalités juridiques, par Hélène Duffuler-Vialle · Quelques éléments d'analyse juridique d'A la recherche du temps perdu de Proust en droit des personnes, par Annick Batteur et Laurence Mauger-Vielpeau · L'Affaire Dreyfus dans Jean Santeuil et A la recherche du temps perdu, ou le moment de vérité, par David Deroussin · Proust, sa manie des duels, par Nicolas Dissaux · La mort des cathédrales, Marcel Proust et la séparation des Eglises et de l'Etat, par MarieCornu · Les publicateurs : des personnages inédits, par Arnaud Latil · Quand Marcel Proust jouait au chroniqueur judiciaire, par Stéphane Durand-Souffland - Variétés · La femme auteur au xixe siècle, par Florence Cherigny · Le procès en séparation de George Sand au tribunal de première instance, par Aurore Boyard · Casanova, juriste, par Jean-Baptiste Seube · Ka-Tzetnik 135633 : le porte-parole des morts, par Alexandre Martin · Hommage au Professeur Paul Amselek, "L'égarement en droit. Pour une philosophie de l'égarement" , par Elie Tassel · K. La quête de justice, jusqu'à l'absurde. Lecture Michael Kohlhaas (Kleist), par Franck Laffaille · Article 353 du Code pénal, de Tanguy Viel : un vrai-faux roman de procédure ? , par Marion Mas · "Si una tabula sit... " Du meurtre de nécessité en mer entre doctrine, jurisprudence et littérature, par Louis De Carbonnières De Saint-Brice - Un texte A propos de L'Homme surnuméraire, de Patrice Jean, par Pierre Egéa - L'entretien "La liberté, elle disparaît lorsqu'on en discourt... " , entretien avec François Sureau, propos recueillis par Luc Gonin - Chroniques Création littéraire et droit · Champs croisés, par Michel Vivant · Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière · Proust, le théâtre et le droit, par Emmanuelle Saulnier Cassia - Recensions

05/2021

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Sociologie

Une Presse nationale de combat (1960-197...)

Vaincus d'une guerre civile que le Régime ne voulait surtout pas présenter comme telle, un autre combat s'imposa aux partisans de l'Algérie française : obtenir l'amnistie des prisonniers de l'OAS qui continuaient de croupir dans les geôles du Général " Moi ". Pour mener ce nouveau combat, il leur fallait faire connaître leur vérité. D'où les multiples tentatives de presse, plus ou moins fructueuses, dans lesquelles l'auteur et quelques autres se lancèrent avec la fougue de la jeunesse, l'inconscience de la foi, la bravoure du militant et la rage de ceux qui ne digèrent jamais la trahison, quelle soit militaire ou politique... Qui plus est quand celle-ci est les deux à la fois ! D'activistes, ils devinrent donc militants. Leur engagement politique devenait journalistique et littéraire. Soldats ils étaient, soldats ils restaient, même reconvertis en hommes de plume... Le temps des fusils faisait place à celui du clavier des machines à écrire. Jean-Pierre Brun, Jean Bourdier, Jacques Perret, Hubert Bassot, Raoul Girardet, Jules Monnerot ou Philippe Héduy, et quelques autres encore étaient décidés à rendre coup pour coup. L'ennemi qui ne les avait pas tué les avait-il rendus plus forts ? Il est certain en tout cas qu'ils les avaient fait plus féroces encore si cela était possible. Jean-Pierre Brun nous raconte ce qu'il advint de ces activistes vaincus, de ces militants orphelins d'un Parti - mais Français toujours ! - avec moults anecdotes, plus souvent drôles, très drôles, que tristes, même et surtout si elles furent parfois pathétiques. C'était un temps que les moins de deux fois vingt ans ne peuvent pas avoir connu. Un temps où Jacques Laurent, Geneviève Dormann, Roger Nimier, Antoine Blondin prenaient leur envol vers la renommée littéraire sans pour cela cacher leurs idées sur un monde comme il n'allait décidément toujours pas, De Gaulle regnant... Un temps où apparaissaient avant de s'imposer les noms de Jean Mabire, Marc Dem, Alain de Benoist, Serge de Beketch, Roland Gaucher, André Figueras, Georges Laffly, Dominique Venner, Dominique de Roux, voire également ceux de Jean Cau ou de Michel Déon... Une presse nationale de combat (1960-197...) est une ode au militantisme d'une droite littéraire pétillante de vigueur qui prépara, avec autant de talents que de rage, le terrain politique pour un retour sur la scène électorale... qui ne se fera qu'à partir des années 80. Jean-Pierre Brun lui rend un hommage mérité. Il n'avait que trop longtemps attendu!!

08/2010

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Littérature française

De la maison jaune

Parmi une quinzaine de titres parus, ce quatrième livre de Jacques Sicard (né en 1949) à La Barque est un livre de souvenirs et de cinéma, tout à la fois Journal composé, écrits convoquant la Vieille Charité à Marseille et la salle de cinéma que ce lieu abrita ; des écrivains, des poètes, des musiciens, le peintre Paul Cézanne et le cinéaste portugais João César Monteiro auquel le titre de cet ouvrage rend hommage et fait référence à son film précisément intitulé "Souvenirs de la maison jaune". Textes de pensées à l'exigence poétique et politique. Livre d'envergure, de passages dans les conduits de ses CLXIX (169) séquences, De la maison jaune, oscille entre Journal & Mémoires, texte réflexif & poésie. S'y égrènent aussi bien des souvenirs - d'un lieu chargé d'histoire (édifié au xviie siècle, on décida, à la suite de l'édit royal sur "l'enfermement des pauvres et des mendiants" , d'y enfermer les pauvres natifs de la ville), soit la Vieille Charité sise au coeur du quartier du Panier à Marseille qui hébergea une salle de cinéma que l'auteur a fréquentée, au nom évocateur, Le Miroir ; de ce lieu donc et des films qu'il y a vus, à commencer par "Souvenirs de la maison jaune" de João César Monteiro, où il va sans dire s'origine le titre de ce livre... -, que des pensées (tour à tour poétiques, vpolitiques, esthétiques...), non sans cette "affection sérieuse" , "épreuve du temps sur le désir" qu'est la mélancolie. Pensées qui par jeu, du fait même de se le raconter, sont parfoisvattribuées à d'autres : Monteiro tout particulièrement à qui l'auteur prête celles qu'il s'imagine avoir été les siennes, ou encore de Paul Cézanne, dont, au passage de certaines oeuvres dont il rend compte, il imagine ce que lui-même aurait pu en dire. Ainsi de solitaire Jacques Sicard s'entoure de voix, fantômes en son esprit - "fantôme" à un moment, au passage d'un passage, défini comme "un être qui surgit jusqu'à se rendre palpable : par les ailes tactiles des oiseaux, par la brume qui descend des montagnes, par le changement de régime du sang". (L). Ca griffe, émeut, surprend, conduit... Sans doute le livre, et l'on espère pas le dernier, le plus important de son auteur, se terminant par ces mots : "La dernière poignée de main est toujours la plus douce". Un manière en plus de rappeler à La Barque le livre de João César Monteiro.

04/2023

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Sciences historiques

Livre d'or de la Haute-Loire durant la Grande Guerre. Volume 1

"Ce livre est un recueil. C'est un tableau d'honneur", explique l'auteur. Alors que là-bas, tombaient les enfants de la Haute-Loire, il devint essentiel de les faire revivre dans la mémoire de leurs compatriotes, "vue la dette qui leur est due". Dans ce premier volume, l'abbé Rougier a recueilli tous les articles de journaux, tous les documents relatant les actes de bravoure et parfois d'héroïsme de ces soldats morts au combat entre le 1er septembre 1914 et le 31 octobre 1914. Une des premières victimes fut Augustin Gibelin, le jeune fils du maire de la ville du Puy, engagé volontaire de la classe 1914. Léon Lachèze, capitaine commandant un bataillon du 1er régiment de zouaves fut atteint mortellement par un éclat d'obus, alors que la veille encore il écrivait aux siens de bonnes nouvelles. Sorti de Saint-Cyr dans un excellent rang, il n'était qu'à l'orée d'une brillante carrière. V. Lave consacra un vibrant article à la mort du lieutenant Henri Grellet qui périt héroïquement, les armes à la main, le 8 août 1914, dans les rues de Mercy-le-Bas, en Meurthe-et-Moselle. Alors qu'il partait pour une reconnaissance périlleuse, il demanda à son maréchal des logis que soit gravé sur sa tombe, s'il venait à mourir : "A vous le souvenir, à moi l'immortalité !". Dans une lettre très émouvante, l'abbé Cavard, prêtre-brancardier, raconte les derniers instants de l'abbé Célestin Brusc, premier lévite du diocèse à tomber au champ d'honneur. Il recueillit le récit des circonstances de ses blessures et lui administra les derniers sacrements. Profondément attaché à la Haute-Loire, Noël Malègue, médecin auxiliaire, était fier d'appartenir au 28e bataillon de chasseurs alpins. Le 27 août, il écrivait que "l'on s'habitue très bien au sifflement des balles et au grondement des obus." A 24 ans, le 8 septembre il fut tué glorieusement au col du Bonhomme. Le 23 octobre, un autre médecin, Laurent Canel recevait l'hommage d'une foule émue, alors que dix mois plus tôt, un cortège brillant de parents et d'amis l'escortait dans la joie aux pieds de l'autel avec sa jeune fiancée. Médecin-major de première classe au 800 d'infanterie, il refusa la direction d'un des principaux hôpitaux militaires de Lyon lorsque la guerre devint inéluctable."Victime du devoir et de la charité" au combat de Saint-Christophe, il fut provisoirement inhumé à la frontière, aux côtés du colonel Couturaud.

09/2014

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Mélanges

Grandeur et servitudes du bien commun. Mélanges en l'honneur de Jean-Claude Ricci

Pour le Professeur Jean-Claude Ricci, l'étude et l'enseignement du droit public ne se sont jamais résumés à une entreprise de pure analyse technique. Il a su, tout au long de sa carrière, situer son enseignement et sa réflexion dans un contexte bien plus vaste qui l'a conduit à confronter en permanence le droit positif aux principes qui l'inspirent et à la réalisation desquels il doit tendre. En tant qu'administrativiste " de l'ère classique ", l'éminent juriste ne doutait pas que l'administration et ses règles n'ont qu'une raison d'être : le service de l'intérêt général mais aussi du Bien commun, une notion qui mérite d'être restaurée dans le raisonnement du juriste contemporain. L'étude du droit public se doit de le mettre en exergue. Le droit administratif - plus globalement le droit public - n'est pas une fin ni un but, mais un simple instrument, un moyen au service d'un but qui lui est radicalement extérieur. Les nombreux cours ou écrits de notre prolifique publiciste - y compris sur des sujets aussi ardus que parfois austères qui ne se prêtent guère, en apparence, à ce type de questionnement - l'ont amené à mettre en évidence la noblesse de la mission des pouvoirs publics et des règles qui l'encadrent, tout comme les considérations morales qui se nichent dans la règle de droit. Chaque règle, chaque principe du droit public doit être confronté à sa raison d'être, à cet objectif de Bien commun. Le Professeur Ricci n'a jamais été dupe, néanmoins, des limites tant intellectuelles que contextuelles qui briment souvent la puissance publique, ni des servitudes qui peuvent peser sur le Bien commun et son serviteur, le droit. Ses amis, ses collègues, ses élèves, tous ceux qui ont lu et surtout entendu ce maître de l'art juridique, lors de ses mémorables cours marqués par son érudition mais aussi par son humour, ont souhaité rendre hommage à sa vision du droit en étudiant les facettes de ce Bien commun que le droit public, auquel il a consacré sa carrière universitaire, tâche de perfectionner - ou d'atteindre - et d'approfondir avec plus ou moins de bonheur. La richesse et la variété des articles composant ses Mélanges témoignent de l'affection teintée d'admiration et de gratitude que lui vouent les auteurs de cet ouvrage. Elles portent aussi le témoignage de la pensée d'un professeur qui a su, avec un talent rarement égalé, marier la rigueur de l'analyse juridique avec la profondeur de la réflexion.

04/2023

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Histoire internationale

Charge of the Bull

Few will deny that 11th Bristish Armoured Division, the "Charging Bulls" of this story, was the finest armoured division on any side in the Normandy campaign in 1944. Soon after the end of the war, the history of the Division, Taurus Pursuant, was published in England in 1946. About 30 years later, Jean Brisset published his French-language book, La Charge du Taureau, about the same Division. It quickly went through two editions in France. What ensured its success was that it enlivened and humanized the well-know official accounts of the Division's battles in Operations EPSOM, GOODWOOD, BLUECOAT and others with the personal stories of participants in those battles who were often soldiers of humble but honourable rank. In addition, he paralleled the British military story with accounts of the experiences of French civilians caught up in the terror of thoses same battles, the anguish of theur tragedies and losses and the joy of their liberation. It is a history unique of its kind and deserves to be presented in this English translation. In addition to the story about 11th Armoured Division an Appendix telles about the battles in the Normandy bocage fought alongside the "Charging Bulls" by the hard-fighting 43rd (Wessex) Infantry Division and how the local civilians and Resistance fighters helped them. Another Appendix recounts, among other adventures, how a little 5-year-old French girl saved an Australian Spitfire pilot from recapture by the Germans after he had been shot clown in the bocage. Finally, an Epilogue brings the story up to date. It pays homage to those, both British and French, who strove to keep alive the flames of remembrance, mutual gratitude and friendship. Containing over 100 photographs and illustrated by 9 maps, specially draw for this edition, The Charge of the Bull is a nostalgic trip back for those who fought in Normandy in 1944 and an important addition to the litterature about that campaign.

06/2012

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Droit

L'action civile de l'associé en droit pénal des sociétés

Cet ouvrage intitulé " l'action civile de l'associé en droit pénal des sociétés " constitue l'aboutissement d'un travail de thèse mené par l'auteur, sous la direction de Monsieur le professeur Frédéric Stasiak. Cette recherche de droit privé porte sur une victime en col blanc, mésestimée tant par l'opinion publique que par le droit : l'associé. Alors qu'une personne sur trois en France dispose – souvent sans le savoir – de cette qualité, l'associé est susceptible d'être une victime du fait de son engagement. Acteur social majeur, il peut subir les effets d'une infraction au droit pénal des sociétés et prétendre, à ce titre, au bénéfice de l'action civile. Cette dernière, définie par la loi comme " l'action en réparation appartenant à tous ceux ayant subi un dommage directement causé par l'infraction ", est strictement limitée lorsqu'elle est exercée par un associé victime d'une infraction en droit pénal des sociétés. L'auteur a démontré que cette action est, dans ce cas, réservée aux seuls associés titulaires du bien juridique protégé par l'incrimination chef des poursuites. Alors que le droit d'agir en action civile de l'associé est ainsi limité, le bien-fondé de sa demande en réparation est de surcroît soumis à des conditions interprétées à l'aune de théories singulières. Partant de ces constats relatifs tant au droit d'agir qu'à la demande en réparation, l'auteur les a précisément expliqués avant de proposer des évolutions fortes et cohérentes afin d'assurer l'égalité entre toutes les victimes d'infractions. Les démonstrations et les propositions de l'auteur ont été saluées par le jury de soutenance, présidé par Madame le professeur Haritini Matsopoulou. L'auteur a ainsi obtenu les plus hautes distinctions du jury universitaire, mais aussi le prix des Sciences juridiques de l'Académie nationale de Metz et le prix des Sciences juridiques, politiques, économiques et gestion de l'Université de Lorraine. Cette thèse a également contribué à sa qualification par le Conseil national des universités à exercer les fonctions de Maître de conférences, puis à être recruté en tant que tel par l'Université de Lorraine.

11/2019

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Littérature étrangère

Recueil de la montagne du Sud

Lettré à l'immense talent, Dai Mingshi (1653-1713) fut la victime de l'un des plus retentissants procès littéraires de la dynastie des Qing (1644-1911). Son crime ? Avoir tenu, dans son Recueil de la montagne du Sud écrit au hasard du pinceau, des propos outrageants pour la nouvelle et ombrageuse maison régnante. Convaincu de lèse-majesté, Dai Mingshi fut décapité en place publique pour avoir trop parlé, trop critiqué, et surtout trop rappelé que la dynastie mandchoue des Qing était née dans le sang de la conquête. Son œuvre fut proscrite, sa mémoire, bannie. Il fallut attendre le crépuscule de l'Empire pour qu'elles renaissent, et prennent leur juste place dans l'histoire et la littérature de la Chine. Tel fut le tragique destin de l'homme que nous invite à découvrir ce Recueil de la montagne du Sud. Mais le présent ouvrage a plus à offrir que la primeur d'une œuvre singulière. Par-delà la personne de son auteur, il nous dévoile un genre littéraire majeur - la prose ancienne - auquel tout lettré s'adonnait, rassemblant en des recueils ses fruits épars. Un recueil en prose ancienne était un mélange de préfaces, postfaces, lettres, hommages, éloges, épitaphes, biographies, descriptions, propos, essais et autres pièces. Long tout au plus de quelques pages, écrit en langue littéraire classique, chaque morceau était soigneusement ciselé, afin que fût gommée toute aspérité ou diversion pouvant en amoindrir l'unité et la force. La prose ancienne n'est pas simplement affaire de beauté formelle. Son intérêt et son charme tiennent autant à la variété des thèmes et des sujets abordés, tantôt hors du temps, tantôt liés à l'époque, qu'à la fonction mondaine du genre : offrir et recevoir des morceaux en prose faisait partie de la vie sociale des élites. C'est, en définitive, dans l'univers des lettrés de l'Empire que nous entraîne ce Recueil de la montagne du Sud : on avait appris à le connaître par la satire du roman ou la fiction du conte, le voici enfin tel qu'en lui-même.

06/1998

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Beaux arts

Salvador Dali. L'oeuvre peint 1904-1989

A l'âge de 6 ans, Salvador Dalí (1904-1989) rêvait de devenir cuisinier. A l'âge de 7 ans, il voulait être Napoléon. "Depuis lors, affirma-t-il plus tard, mon ambition n'a cessé de grandir, et ma mégalomanie avec elle. Maintenant je veux seulement être Salvador Dalí. Je n'ai pas d'être souhait". Toute sa vie durant, Dalí n'eut de cesse d'être Dalí, à savoir l'un des artistes et excentriques les plus importants du XXe siècle. Ce volumineux ouvrage est à ce jour l'étude la plus complète jamais publiée sur l'oeuvre peint de Dalí. Après des années de recherche, Robert Descharnes et Gilles Néret ont localisé des toiles signées de l'artiste qui sont restées inaccessibles durant des années, à tel point que près de la moitié des oeuvres présentées dans ce livre sont rendues visible au public pour la première fois. Plus qu'un catalogue raisonné, ce livre replace les oeuvres de Dalí dans leur contexte et les explique à travers des documents contemporains - écrits, dessins, pièces issues d'autres aspects de son travail tels que le ballet, le cinéma, la mode, la publicité et les objets d'art. Sans ces éléments venant soutenir l'analyse, les peintures ne seraient qu'une simple collection d'images. L'étude se divise en deux parties : la première explore les débuts de Dalí, artiste encore inconnu. Le jeune Dalí s'empare alors de tous les "ismes" - impressionnisme, pointillisme, cubisme, fauvisme, purisme et futurisme - avec une maestria ludique et joyeuse qui le fait emprunter les tendances dominantes avant de s'en moquer et de les abandonner. La seconde partie dévoile les conclusions des expérimentations que Dalí a menées durant toute sa vie, qu'il lègue dans des oeuvres telles que Pêche au thon (1966/1967) ou Le Torero hallucinogène (1970). Elle présente également des oeuvres jamais publiées réalisées en hommages à Vélasquez ou Michel-Ange, peintes avec le même objectif que les variations sur les maîtres du passé de son contemporain, Picasso. Et ainsi on découvre comment, aiguillonné par le désir de cerner les secrets des plus grandes oeuvres et devenir ainsi le Vélasquez du milieu du XXe siècle, Dalí est bel et bien devenu Dalí.

12/2019

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Littérature Italienne

Nocturne de Gibraltar

Porté par un style versatile et surprenant, Nocturne de Gibraltar s'adonne à un joyeux sabotage du roman d'investigation. A Barcelone, un jeune journaliste interviewe l'écrivain Enrique Vila-Matas. Mais tout va de travers ; le journaliste est retrouvé mort, et Vila-Matas s'est volatilisé. Un détective revêche, "fier ennemi des Lettres" , se lance à la poursuite de l'assassin présumé avec sa soeur, Soledad, médecin légiste et lectrice très cultivée, qui semble être impliquée dans l'affaire bien plus qu'elle ne le devrait. S'enclenche un dispositif romanesque entrelaçant lettres, entretiens et truculentes péripéties (dont un championnat du monde de détectives littéraires où se défient Poirot, Montalbano, Maigret et Sherlock Holmes). Un policier au carré, joueur et diabolique, qui, sur un savant fond d'hommages et de citations, conduit le lecteur jusqu'à Gibraltar, où des poètes revendiquent un espace pour la littérature. L'auteur Né à Naples en 1989, Gennaro Serio travaille pour le journal il manifesto. Il écrit également pour divers périodiques, dont il Venerdì et Alias. En 2019, il a obtenu avec Nocturne de Gibraltar le plus prestigieux prix italien décerné aux primo-romanciers : le prix Italo Calvino. Le jury a salué "l'audacieuse expérimentation métalittéraire menée dans le texte avec une langue polymorphe, dans le sillon des modèles cosmopolites de Vila-Matas et Bolano. Un polar sophistiqué à l'accent ironique et parodique qui voit les personnages voyager dans les lieux de culte de l'écriture en Europe, jusqu'à la Gibraltar de l'immortelle Molly Bloom". Le postfacier Né en 1948 à Barcelone, Enrique Vila-Matas est l'un des plus grands écrivains espagnols vivants. Maître des textes métalittéraires, il mène un travail continu d'invention à partir de sa propre oeuvre. Citons notamment Bartleby et compagnie (2002), Le Mal de Montano (2003) ou Paris ne finit jamais (2004). Comme un jeu de miroir, l'écrivain signe la préface de ce roman qui a fait de lui l'un des protagonistes. La traductrice Après avoir enseigné, puis travaillé en bibliothèque universitaire, Maïa Rosenberger se consacre désormais entièrement à la traduction : essais journalistiques, ouvrages d'histoire de l'art, romans graphiques et littérature.

08/2023

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Mélanges

Marché de l'art et droit : originalité et diversité. Liber amicorum en l'honneur de François Duret-Robert

Ce livre des amis, initiative de l'Institut Art & Droit, est rédigé et publié en l'honneur de François Duret-Robert, grande figure du droit du marché de l'art. Véritable pionnier dans ce domaine, il a enseigné cette discipline dans plusieurs universités françaises, à l'Ecole du Louvre et à l'Institut du patrimoine. Parallèlement, il a pendant de nombreuses années, tenu des rubriques juridiques dans de grandes revues d'art. Il est l'auteur de publications remarquées, dédiées au droit du marché de l'art, dont l'ouvrage de référence, véritable traité, Droit du marché de l'art, publié chez Dalloz et régulièrement mis à jour. La notoriété de ce "traité" et son caractère unique, font qu'on le désigne communément sous l'expression "Le Duret-Robert". François Duret-Robert est apprécié par les juristes, les professionnels du marché de l'art ou encore par les institutions de la culture en raison, certes, de sa compétence juridique mais aussi en raison de sa grande connaissance du milieu du marché de l'art dont il est fin connaisseur, pour en avoir parcouru et observé les coulisses. Dans cet ouvrage collectif, maintes signatures expertes ont rédigé un article en droit du marché de l'art comme autant d'hommages individuels rendus au "Maître". Tous les auteurs sont des spécialistes, qu'ils soient universitaires, avocats, notaires ou professionnels divers exerçant leur activité dans le marché de l'art ou pour le marché de l'art. C'est dire combien leur apport respectif à l'ouvrage fera de celui-ci une source inestimable d'informations sur les règles et pratiques du marché de l'art. Ce Liber Amicorum sera donc indispensable à toute personne ayant vocation à maîtriser complètement le droit du marché de l'art, de l'étudiant au professeur, en passant par les avocats et notaires, mais aussi à tout professionnel du marché de l'art d'institutions culturelles. L'ouvrage bénéficie d'un comité d'honneur prestigieux composé de personnalités ayant croisé le cursus du dédicataire et apprécié tant l'homme que ses travaux.

06/2021

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Sciences politiques

Le Front National. Une identité antirépublicaine

Au fil de son installation désormais patente dans l'espace politique français, le Front national est devenu un exceptionnel donneur de leçons de morale républicaine à ses adversaires politiques de droite et de gauche. Depuis plusieurs décennies, Jean-Marie, Marine, Marion-Maréchal le Pen et leurs équipes respectives ont multiplié les sermons édifiants, les anathèmes accusateurs et les appropriations autoproclamées, sur le thème de la République. Au soir des élections présidentielles du 7 mai 2017, Marine le Pen invoquait hautement cette République pour s'opposer au projet du nouveau président élu Emmanuel Macron. Pourtant, à partir d'une lecture précise de ses différents supports médiatiques internes (journaux, revues, magazines, ouvrages, sites web, etc.), ce livre montre toute l'identité antirépublicaine de ce parti politique. Cette identité antirépublicaine, le FN la décline de trois façons. Par le panthéon qui est le sien : les grandes figures intellectuelles historiques qui fondent son idéologie. Par les hommages qu'il rend à ses grands disparus : les défunts par lesquels il honore ses héros. Par son vivier relationnel : les activistes, militants et sympathisants qui gravitent en son sein en affinités idéologiques. Dans ce magma se croisent et s'entrecroisent des contre-révolutionnaires de toujours, des monarchistes éternels, des pétainistes nostalgiques, des collaborationnistes attitrés, des antisémites assumés, des racistes attestés, des anciens de la Waffen SS, des négationnistes militants, des fascistes et néofascistes fiers d'eux-mêmes, des Grecistes cultivés mais réactionnaires, des Gudars ultra violents, des identitaires aussi haineux qu'exaltés. Tous ont bafoué ou bafouent encore la Démocratie, la République, l'Egalité. Nul autre parti politique que le FN ne cumule en son sein un tel fatras de personnalités politiques, d'idéologues, de groupuscules, de symboles, de slogans et d'injures qui nient ou attaquent la République dans ses fondements. Cet ouvrage finit en disant que donner des leçons de morale républicaine à partir d'un tel fond antirépublicain relève d'un réel culot politique. Le Front national proclame souvent être le premier parti de France. Mais au regard de son identité réelle, il devrait être redéfini en premier parti antirépublicain de France.

08/2017

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Intelligence artificielle

Intelligence artificielle. Enjeux éthiques et juridiques

Après l'avènement de la société de l'information et la digitalisation de pans entiers d'activités de notre société, la révolution de l'IA est en marche. Cette (r)évolution s'accompagne d'une médiatisation tous azimuts, oscillant entre fantasmes dystopiques et électrochocs nécessaires d'une opinion publique souvent perdue au sein de ce maelström. Une chose est sûre, l'IA occupe les pensées et vient bouleverser notre droit. Le présent guide propose une réflexion pragmatique et pratique sur l'impact des progrès techniques associés à l'intelligence artificielle dans nos sociétés dites modernes. Les questions sont nombreuses : comment appréhender l'IA ? Comment en réguler l'utilisation ? Comment accompagner les extraordinaires promesses de l'IA tout en se protégeant contre les risques incroyables qu'elle génère ? Au travers d'exemples concrets touchant aussi bien la sphère privée individuelle, la sphère professionnelle de l'entreprise ou la sphère publique étatique, ce guide s'attache à éclairer le lecteur sur ce qu'est l'IA et ce qu'elle n'est pas ; sur les risques actuels et à venir d'une IA sans limite et sans droit. Les questions éthiques et juridiques seront au coeur de cette réflexion transversale poussant notre droit dans ses limites. Mais n'est-ce pas avant tout un éternel recommencement ? Peut-on parler de vide juridique comme ceux qui se trompaient lors de la naissance d'internet ? Certainement pas. Comme nous le verrons, c'est bien en appliquant ses fondamentaux que le professionnel du droit participera activement et efficacement à la régulation et au développement de l'intelligence artificielle. L'IA est ainsi soit objet soit acteur de la relation contractuelle. Il nous appartient dans ce contexte de clarifier sa responsabilité en tant que cause ou acteur du dommage. Nous devrons aussi nous interroger sur le sort des créations produites par l'IA ou encore sur son impact au regard des activités de chacun, des compétences et des métiers. Ainsi, ce guide s'adresse généralement à tous ceux qui s'intéressent à l'IA et plus particulièrement aux professionnels du droit qui en auront l'utilité.

08/2021

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Variété internationale

ABBA. Agnetha, Björn, Benny, Anni-Frid

Un beau livre consacré à cette légende qu'est ABBA présentant la discographie compléte du groupe et des musiciens au moyen d'entretiens inédits et racontant ainsi l'histoire du groupe. La carrière active d'ABBA s'étend de 1972 à 1982. Mais, le plus incroyable, c'est que dix après leur dernier enregistrement, un revival a remis Agnetha, Björn, Benny et Anni-Frid sur orbite et engendré leur renaissance sans qu'ils aient besoin de bouger le petit doigt. De reprises en hommages, de films en spectacles, jusqu'à son admission au célèbre Rock & Roll Hall of Fame, en 2010, ABBA ne cesse d'être célébré dans le monde entier. Une gloire que l'on doit, bien entendu, aux fans de la première heure, mais aussi aux nouvelles générations qui ont découvert les tubes inoxydables du quatuor dans les films Muriel et Priscilla folle du désert, ainsi que par le biais de comédie musicale et des deux longs-métrages Mamma Mia Mais ABBA n'est pas qu'une " machine à tubes " comme on l'a trop souvent dit. Derrière chaque chanson, qu'elle soit connue ou pas, il y a le travail acharné de quatre artistes soucieux de faire une pop riche, mélodieuse et universelle. Si le monde entier a découvert le groupe en 1974, lors de leur victoire au concours Eurovision de la Chanson, chacun de ses membres affichait déjà un beau palmarès et une solide carrière derrière lui. Jean Marie Potiez, leur biographe officiel pour les pays francophones, se penche pour la première fois sur l'abondante discographie d'Agnetha, de Björn, de Benny et d'Anni-Frid avant, pendant et après les années ABBA. L'analyse de l'auteur, ponctuée d'anecdotes et d'entretiens, inédits pour certains, permet de visualiser leurs parcours et leurs influences qui mélangent le rock, la pop, le folk, la musique classisque, la comédie musicale ainsi que la chanson française et italienne. Un ouvrage abondamment illustré avec tous les albums, 45 tours, enregistrements live, compilations emblématiques, disques pirates et rééditions qui ont fait des membres d'ABBA des stars mondiales. ABBA a signé la bande-son des années 1970 et vendu à ce jour 400 000 000 disques !

06/2021

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Archéologie

Inscriptions latines de Narbonnaise (ILN). Volume 9, Tome 1, Narbonne

Depuis la publication par Otto Hirschfeld, en 1888, du tome XII du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL) et du supplément qu'Emile Espérandieu lui ajouta en 1929, les découvertes épigraphiques se sont multipliées sur le sol de la province romaine de Narbonnaise. Des prospections ont permis de retrouver des inscriptions que l'on croyait perdues du temps d'O. Hirschfeld. De nouvelles lectures ont amélioré certaines leçons du CIL. Dirigée à l'origine par Jacques Gascou, puis par Sandrine Agusta-Boularot depuis 2008, la collection des Inscriptions latines de Narbonnaise (ILN) s'est donné pour objectif de publier, cité par cité, toutes les inscriptions latines connues à ce jour (à l'exception des inscriptions chrétiennes et des textes de l'instrumentum), en les accompagnant systématiquement de photographies ou de dessins et en leur adjoignant un substantiel commentaire onomastique et historique. Ce volume, le premier consacré à la capitale de la province, Narbonne (ILN, tome IX. 1), comprend 282 inscriptions provenant essentiellement de la ville elle-même, auxquelles s'ajoutent quelques textes majeurs découverts sur le territoire. S'il contient des inscriptions de première importance comme la " loi du fl amine " ou la dédicace de " l'autel au Numen d'Auguste ", ce corpus éclaire aussi le quotidien de ce qui fut la plus ancienne colonie de droit romain des Gaules : dédicaces aux divinités romaines, hommages aux empereurs ou à des notables locaux, épitaphes riches d'informations sur le commerce et l'artisanat antiques, sur les rapports familiaux et sociaux, etc. Le corpus des notices est précédé d'une série de synthèses où sont présentés sur frais nouveaux l'histoire de la colonie, les institutions municipales, les dieux du culte public, les limites du territoire, la topographie et l'urbanisme de la ville, la société, les nécropoles, la typologie des épitaphes et leur rôle au sein des enclos funéraires, l'histoire des collections jusqu'à la création du musée Narbo Via et, pour la première fois, la tradition antiquaire. Des cartes, des tableaux, une bibliographie fournie, des indices très détaillés et des tables de concordance complètent ce recueil.

11/2021

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Sciences politiques

Désarmement nucléaire / urgence. La guerre nucléaire est commencée

Imagine-t-on ce que serait une guerre nucléaire ou même simplement l'utilisation ponctuelle d'armes nucléaires à destruction massive ? Cette éventualité apparaît tellement impensable que la réaction spontanée est souvent : "Ayons des armes nucléaires pour que l'autre aie peur et n'utilise pas les siennes, c'est très dommage mais c'est ainsi". Ce livre propose une autre manière de voir, plus réaliste, à partir d'informations actuelles, d'analyses du passé depuis Hiroshima, et en s'appuyant sur des documents authentiques dont l'auteur donne toutes les sources. Il permet de considérer cet énorme problème sous un autre angle : peut-on continuer à croire que la paix est assurée, alors qu'une utilisation même partielle provoquerait des destructions humaines et matérielles considérables, et des contaminations de surfaces entières rendues inhabitables pour des siècles ? Et quelle escalade s'en suivrait-il ? Le traité de non-prolifération permet-il le contrôle et la limitation des armes nucléaires ? Est-il illusoire ? Certains pays ne l'ont pas signé, certains s'activent à se doter de l'arme nucléaire. Est-il raisonnable d'y consacrer chaque année un coût exorbitant alors que les conflits changent de nature et que nos armées n'y sont plus adaptées ? Parallèlement, connaît-on les effets durablement toxiques, chimiques et radiologiques, des armes à uranium appauvri (UA) qui ont été employées depuis 1991 lors des deux guerres du Golfe, au Kosovo, à Gaza, en Afghanistan : énorme augmentation des cancers, maladies respiratoires et neurologiques, atteintes génétiques qui provoquent des naissances d'enfants malformés, monstrueux, contamination radioactive de secteurs entiers de territoires ? Et ces effets se poursuivant très, très longtemps après la cessation du conflit sur le terrain. Est-ce qu'une catastrophe planétaire se prépare et que nous la sentons venir impuissants ? La démocratie implique que chacun de nous soit informé pour pouvoir prendre position. C'est à nous, citoyens, de donner notre avis sur cette folie suicidaire de la course aux armements. Ce livre permet à chacun de réfléchir, de se faire ses propres arguments. La France peut-elle rester à l'écart de ce mouvement ? Pour faire entendre notre voix nous avons besoin d'informations claires et de débats ouverts.

03/2014

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Décoration

F. Millot, parfumeur. De l'Eau Magique à Crêpe de Chine, une histoire de famille

Sont-ce les grands parfums qui ont fait les grandes marques ou les grandes marques qui ont fait les grands parfums ? La maison parisienne F. Millot a su se faire une place prépondérante sur le marché entre 1860 et 1970. Par son caractère essentiellement familial, elle revêt une importance toute particulière dans l'histoire de la parfumerie. Félix Millot, issu d'une famille originaire du Bouchon-sur- Saulx, dans la Meuse, devient parfumeur à 30 ans. Non pas créateur, mais marchand et fabricant, comme la plupart de ses confrères dans la seconde moitié du XIXe siècle. A cette époque, la découverte des molécules de synthèse, l'extension des échanges commerciaux et l'évolution des techniques industrielles, sont autant de facteurs qui promettent à la parfumerie un très bel avenir. Malheureusement Félix décède à l'âge de quarante-quatre ans. Louise, son épouse, va diriger d'une main experte la parfumerie et en faire l'une des vingt plus importantes de cette fin de siècle, à côté des Guerlain, Piver, ou encore Roger & Gallet. Elle en remettra le flambeau à ses petits-enfants qui auront à traverser les épreuves des guerres, des crises économiques, monétaires et sociales, mais qui sauront à leur tour transmettre le patrimoine à leurs enfants. Au cours de cette belle histoire, on assistera à la naissance de plus de trois cents créations, pour la plupart des parfums. Mais seuls quelques-uns, créés par Jean Desprez, parviendront jusqu'à nous : Récital, Altitude, Regard, Bois précieux et Crêpe de Chine. La parfumerie F. Millot s'est entourée de grands artistes, comme Hector Guimard, pour la création de ses flacons, écrins, publicités, pour la décoration de ses magasins et de ses stands dans les différentes Expositions qui lui valurent d'obtenir de nombreuses récompenses. Dix années de recherches ont été nécessaires pour reconstituer le parcours de cette entreprise. Il aurait été dommage que des parfums aussi beaux que Crêpe de Chine sombrent à jamais dans l'obscurité de nos mémoires, après avoir tant éclairé l'élégance parisienne d'un sillage "enveloppant comme la soie".

12/2017

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Sports

Rodgeur forever

La carrière du meilleur tennisman de l'histoire à travers le regard de son plus grand fan : monsieur Tout-le-monde. 12 h 57 : Et le coup droit de Nadal sort ! Un rugissant "ALLEEEEEEEEEEEEZZZ ! " fait alors vaciller les murs de la maison. Trois jeux partout. Tout est relancé dans ce cinquième set. Oui, mon gars, tout est de nouveau possible dans cet Open d'Australie 2017 ! 12h58 : Vite, une nouvelle cigarette pour me calmer et l'intégrale de T'choup à l'étage pour éviter que ma fille répète : "Dis papa, c'est bientôt fini ? ", toutes les cinq minutes. Ne reste alors plus dans le salon que ma femme et mon fils. Le chien a preféré déserter le canapé, conscient que le moindre jappement, durent cette fin de match, pourrait lui coûter sa gamelle du midi. 12 h59 : Jeu blanc supersonique du Maestro. Blanc comme reteint de l'Espagnol. 4-3. Il faut enfoncer le clou, Rodgeur ! 13 h 03 : 0-40 et trois balles de break, Monsieur ! Deux fautes directes et une double-faute de l'Espagnol donnent l'occasion au Suisse Kiffant de breaks : une nouvelle fois ! Je suis comme un fou, debout devant le téléviseur prêt à exulter ! 13h 05 : Les trois balles sont effacées par le "Vamos sur pattes". Purée, il y a une tension de malade et le gars te sauve ça, tranquille, comme s'il allait chercher son pain à la boulangerie... C'est pas humain... Mon fils : "Tu sais, Papa, en même temps, Rafa mène 23-11 dans ses matchs contre Federer dont 3-0 à l'Open d'Australie et 6-2 dans leurs finales de Grand Chelem. Ce qui se passe est complètement logique. Nadal est meilleur et... — Quelle aisance, fiston, avec les chiffres ! Dommage que tu nous ne la fasses jamais partager sur tes bulletins de notes ! " 13 h 07 : Point monstrueux de Rodgeur ! On a changé carrément de galaxie ! Allô la terre, ici Houston ! Un rallye martien de 26 frappes conclu par un coup droit de mutant ! Le point du match, du tournoi, de l'année, de la décennie, du siècle à coup sûr ! Avantage Federer. Allez, il nous le faut ce break, Rodgeur, là, maintenant, TOUT DE SUITE !

05/2019

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Histoire de la pensée économiq

Gratuité du crédit. Correspondance de Frédéric Bastiat avec Pierre-Joseph Proudhon

La brochure Capital et Rente avait fait une certaine impression sur les classes ouvrières, à qui l'auteur s'adressait, et produit une scission dans certaine portion du socialisme. La Voix du Peuple jugea donc nécessaire de combattre cet écrit. -- Au premier article de M. Chevé, Bastiat fit demander la permission de répondre et l'obtint. Mais il fut prévenu que, pour la continuation de la discussion, M. Proudhon se substituait à M. Chevé. Les répliques se succédèrent à peu près de semaine en semaine jusqu'à la treizième lettre, dans laquelle M. Proudhon déclara le débat clos. Il fit de la collection des treize lettres un volume sous ce titre : Intérêt et Principal. Bastiat, usant de son droit, publia de son côté la même collection, augmentée d'une quatorzième lettre, et lui donna pour titre : Gratuité du crédit. Quelques personnes ont trouvé excessive la patience de Bastiat pendant le cours de cette discussion. Ce paragraphe et le précédent motivent parfaitement son attitude. Il attachait un grand prix à faire pénétrer, parmi les ouvriers, quelques vérités salutaires, à l'aide même de la Voix du Peuple. Ce résultat, il fut encouragé bientôt à s'applaudir de l'avoir poursuivi. Un matin, peu de jours avant la clôture du débat, il reçut la visite de trois ouvriers, délégués d'un certain nombre de leurs camarades qui s'étaient rangés sous la bannière du Crédit gratuit. Ces ouvriers venaient le remercier de ses bonnes intentions, de ses efforts pour les éclairer sur une question importante. Ils n'étaient point convertis à la légitimité et à l'utilité de l'intérêt ; mais leur foi dans le principe contraire était fort ébranlée et ne tenait plus qu'à leurs vives sympathies pour M. Proudhon. "Il nous veut beaucoup de bien, M. Proudhon, disaient-ils, et nous lui devons une grande reconnaissance. C'est dommage qu'il aille souvent chercher des mots et des phrases si difficiles à comprendre". Finalement, ils émirent le voeu que MM. Bastiat et Proudhon pussent se mettre d'accord, et se déclarèrent prêts à accepter les yeux fermés une solution quelconque, si elle était proposée de concert par l'un et l'autre.

03/2022

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Histoire de France

Simone Veil et les siens

De Simone Veil, on réduit trop souvent la biographie à quelques dates phares, dont, évidemment, celles du débat sur l'IVG, en 1974. De même de son image et des rares signes électifs qui l'incarnent aux yeux des Français : un chignon fidèle qu'elle n'acceptera de défaire qu'une seule fois en public, un immuable tailleur Chanel, dont ne varie que la couleur, un collier de perles porté sur une lavallière. A la différence sans doute des simplifications biographiques, cette austérité est délibérée. Elle est aussi comme la cuirasse d'une femme parvenue au sommet de l'Etat, soucieuse d'opposer à la curiosité du public et des journalistes une image qui n'offre aucune prise, aucune perspective personnelle. Tout au long de sa vie publique, Simone Veil a soigneusement protégé son intimité familiale et amicale. Antoine, son mari, apparaît parfois au cours de ses campagnes, mais toujours saisi comme une apparition " officielle " . De même de ses enfants, photographiés publiquement, par exemple au ministère de la Santé juste avant les débats sur l'avortement, autour d'une table qui réunit la ministre et son cabinet. Certes, depuis sa retraite politique, avec le succès de ses mémoires, l'entrée à l'Académie française, la multiplication des hommages de toutes natures, se sont multiplié les incursions médiatiques dans la sphère privée de celle qui est restée si longtemps une des personnalités préférées du public. Simone Veil ne s'y est jamais prêtée volontiers et, aujourd'hui, ses deux fils livrent au compte-gouttes les images des albums photos de leur mère. Une émission de télévision ici, un ou deux articles de journaux, un nombre d'images forcément limité. C'est donc pour la première fois qu'ils ont accepté que soient publiées autant de photographies pour la plupart inédites. Cet album fait comprendre quelles étaient les racines de ses engagements, les figures familières, parents, frère et soeurs, enfants et petits-enfants, amis, lieux aimés où elle se ressourçait. Commentés par ceux-là mêmes qui lui furent si chers, ses deux fils, Jean et Pierre François.

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Littérature française

La comedie humaine les proscrits. Les proscrits

" En 1308, il existait peu de maisons sur le Terrain formé par les alluvions et par les sables de la Seine, en haut de la Cité, derrière l'église Notre-Dame. Le premier qui osa se bâtir un logis sur cette grève soumise à de fréquentes inondations, fut un sergent de la ville de Paris qui avait rendu quelques menus services à messieurs du chapitre Notre-Dame ; en récompense, l'évêque lui bailla vingt-cinq perches de terre, et le dispensa de toute censive ou redevance pour le fait de ses constructions. Sept ans avant le jour où commence cette histoire, Joseph Tirechair, l'un des plus rudes sergents de Paris, comme son nom le prouve, avait donc, grâce à ses droits dans les amendes par lui perçues pour les délits commis ès rues de la Cité, bâti sa maison au bord de la Seine, précisément à l'extrémité de la rue du Port-Saint-Landry. Afin de garantir de tout dommage les marchandises déposées sur le port, la ville avait construit une espèce de pile en maçonnerie qui se voit encore sur quelques vieux plans de Paris, et qui préservait le pilotis du port en soutenant à la tête du Terrain les efforts des eaux et des glaces ; le sergent en avait profité pour asseoir son logis, en sorte qu'il fallait monter plusieurs marches pour arriver chez lui. Semblable à toutes les maisons du temps, cette bicoque était surmontée d'un toit pointu qui figurait au-dessus de la façade la moitié supérieure d'une losange. Au regret des historiographes, il existe à peine un ou deux modèles de ces toits à Paris. Une ouverture ronde éclairait le grenier dans lequel la femme du sergent faisait sécher le linge du Chapitre, car elle avait l'honneur de blanchir Notre-Dame, qui n'était certes pas une mince pratique. Au premier étage étaient deux chambres qui, bon an mal an, se louaient aux étrangers à raison de quarante sous parisis pour chacune, prix exorbitant justifié d'ailleurs par le luxe que Tirechair avait mis dans leur ameublement. . ".

02/2023

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Poésie

Lord Byron, 200 poèmes courts. Chefs d'oeuvre, Raretés, 58 poèmes inédits

A côté de ses oeuvres narratives, Byron écrivit toute sa vie des poèmes courts : des hommages, des déclarations d'amour ou d'amitié, des réflexions philosophiques, mais aussi des attaques contre le pouvoir politique, des réponses à des critiques, ou de simples plaisanteries. Mieux que tout autre document, ils retracent le parcours du poète, de son enfance en Ecosse à sa mort en Grèce : on y croise toutes les personnes, tous les lieux qui eurent de l'importance pour lui, tous les événements qui contri-buèrent à façonner cette personnalité hors du commun. Dans ces poèmes, Byron s'est livré avec une sincérité exemplaire, ne cachant rien de ses sentiments les plus intimes. Il a fait preuve d'une audace et d'une inventivité stupéfiantes, trouvant les formules les plus justes, multipliant les images les plus belles. Sans même s'en rendre compte, il a construit une des oeuvres lyriques les plus flamboyantes de l'histoire de la poésie, qui ne peut se comparer qu'à celles de Victor Hugo ou de Baudelaire. Cette anthologie hors du commun rassemble les deux tiers des poèmes courts de Byron. Pour la première fois, toutes les facettes du talent de Byron sont représentées : les poèmes politiques et satiriques ne sont pas oubliés, l'humour voisine avec le sérieux, comme ils le faisaient dans la vie du poète. On y retrouve : - Tous les grands classiques : les grands poèmes lyriques ("La Ténèbre", "Le rêve", "Adieu ! ", "Elle avance en beauté"...) ; les poèmes pour Mary Chaworth, Augusta Leigh, ou "Thyrza" ; tous les poèmes napoléoniens. - De nombreux poèmes rares, peu traduits, difficiles à trouver. - Plus d'une cinquantaine de poèmes qui n'avaient jamais été traduits en français, ou qui n'étaient connus que dans des versions incomplètes. Chaque poème est soigneusement traduit d'après la meilleure version, expliqué et entièrement annoté. Une présentation détaillée et documentée retrace l'histoire des poèmes courts dans l'oeuvre de Byron. En annexe sont indiqués les contenus des recueils parus du vivant de l'auteur, ainsi qu'une liste de poèmes apocryphes. L'ouvrage reproduit douze illustrations d'époque.

03/2024

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Littérature étrangère

Comédie cubaine

" A l'est, il y a les montagnes et la révolution qui fait rage. Au sud se répandent les marais incrustés de sel et les débris du passé. A l'ouest, sous un soleil arrogant qui ne se couche jamais, se trouve la capitale, la splendeur urbaine de l'art, de la poésie et de la politique. Au nord, au-delà des collines et des plaines, il y a le désert de la mer et, à une journée de bateau, le mirage de l'Amérique, forgé dans le béton et l'espoir. " A Cuba, le petit village de la Piedra Negra se vide de ses hommes, partis faire la révolution. Il ne reste sur place que les lâches, les idiots et les vieux. Ceux qui reviennent, estropiés, dans le meilleur des cas, passent leur temps à boire l'eau-de-vie locale, qui a le pouvoir de procurer l'oubli à ceux en ont besoin. Aussi, la jeune Elena aide-t-elle son distillateur de père pour faire face à la demande croissante. Mais quand Elena apprend que ses deux frères ne rentreront pas, elle éprouve le désir d'enchanter le monde autrement que par l'ivresse. Elle se met à écrire de la poésie et déclame ses poèmes sur la place du village. C'est alors qu'elle rencontre Daniel Arcilla, célèbre poète révolutionnaire, qui va changer sa vie. Par amour, Elena quitte son village natal pour vivre à La Havane, où la censure fait rage. Mais dans cette ville qui fourmille d'espions, écrire l'expose à des dangers dont elle ignore tout. " Medina donne le meilleur de lui-même dans ce roman irrésistible, teinté d'absurde et d'humour noir. " Booklist " Une fable sombre, qui rend hommage à l'esprit des poètes, et dans laquelle le lyrisme et la métaphore sont des armes dangereuses. " Kirkus " Comédie cubaine rappelle que ce qu'on attend d'une révolution, c'est qu'elle nous remplisse le coeur de poésie, pas qu'elle bâillonne les poètes. " Bob Shacochis " Un roman où se côtoient la poésie et la satire politique. Une immersion onirique dans le Cuba d'après la révolution, tour à tour tragique et comique. On retrouve dans ce texte l'étrange beauté de la prose de Jodorowsky. " National Public Radio " Poète, romancier, traducteur et essayiste reconnu, Pablo Medina est un véritable magicien des lettres, et Comédie cubaine est son meilleur sortilège - un roman lumineux sur la poésie et l'amour à l'épreuve de la barbarie. Plein d'esprit, traversé par un puissant élan vital, Comédie cubaine est une incantation - à une île, à une époque révolue, et à cette chose dont manquent cruellement les hommes : la sagesse. " Junot Diaz

06/2020

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Photographie

La Pointe Courte

La Pointe. Agnès Varda en a fait un film. Aujourd'hui on parlerait d'un documentaire fiction. A travers le fil conducteur d'une histoire d'amour, elle a voulu montrer ce qui avait fait son bonheur dans ce quartier de Sète. Le succès du film l'a trahie, il a fait de la Pointe Courte une sorte de mythe. Elle qui voulait raconter le quotidien laborieux et les fêtes joyeuses de vrais gens, dans toute leur authenticité, leur sincérité, leur naturel, a été malgré elle à l'origine d'un autre regard sur la Pointe Courte de Sète. On vient maintenant la visiter comme le vestige pittoresque d'une civilisation perdue. Et les vacanciers qui en font le tour en un quart d'heure n'y voient qu'un hameau bordé de barques, parcouru de chats, parsemé de plantes et fleurs, et ponctué de bric-à-brac insolites. Depuis des années, j'ai fait beaucoup de photos de la Pointe, d'abord en noir et blanc, maintenant en couleurs, mais toujours au hasard d'une rencontre, d'une scène, d'un éclairage, d'un ressenti. J'aimerais qu'on y voie, non pas un mythe ni une série de cartes postales, mais juste un des plus beaux quartiers de Sète - et c'est déjà beaucoup - qui vit, qui bouge au rythme de la ville, tout en se préservant, et qui a réussi à conserver ses valeurs, ses habitudes et ses traditions. La modernité, les Pointus s'en sont servis à leur avantage tout en l'empêchant de bouleverser leur vie. Leur solidarité et leur convivialité avaient ému Agnès Varda, elle les a retrouvées intactes plus de cinquante ans après. J'ai eu la chance de me lier avec elle, elle était devenue une vieille dame incroyablement moderne, et elle ne s'y est pas trompée : elle a constaté que si les choses et les gens avaient tout naturellement changé, l'essentiel était resté. Ici, il y a bien sûr les touristes de passage, mais il y a aussi les fidèles, ceux qui sont de Sète ou d'ailleurs, qui y prennent leurs habitudes ou leur inspiration, qui viennent respirer un bol de plaisir de vivre et qui parfois, comme moi s'y installent. Et qu'on ne me dise pas que les Pointus sont fermés aux étrangers, ils adoptent facilement les nouveaux venus, à condition qu'ils soient... adoptables ! Que ces photos où j'essaie de rendre hommage aux couleurs, aux lumières, et à la vie de la Pointe Courte soient aussi un immense remerciement aux Pointus, pour leur accueil et pour les amitiés que j'ai tissées ici, avec eux ou avec des amoureux de ce quartier singulier. Jean-Loup Gautreau

09/2020

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 1, Poèmes de guerre et d'après-guerre

"Il n'est peut-être pas le plus grand, mais l'un des plus grands. Il peut encore défendre son titre de champion du monde, et je ne vois personne, dans la génération actuelle, qui puisse le lui ravir. Il est notre Byron, le héros couvert de gloire, couvert de femmes, couvert d'argent... Nous ne sommes pas les derniers, en France, à l'avoir aimé. Nous avions des raisons pour cela. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, nous avions accueilli un jeune Américain pauvre et déjà père de famille, qui se promenait dans nos rues et le long de notre fleuve, s'arrêtait dans nos bistrots pour y boire notre vin et écrivait dans des cahiers d'écolier des histoires de soldats et de chasseurs. Il allait au Musée du Luxembourg pour apprendre de nos peintres, M. Cézanne et M. Degas, à dire "la chose vraie". A Paris, Hemingway a vécu, aimé, écrit. Il n'a pas oublié sa dette envers notre ville et il lui a élevé un temple dédié au souvenir et au bonheur enfui : Paris est une fête. On trouvera ce texte dans le premier volume des Ouvres complètes de Hemingway. On y trouvera aussi Le Soleil se lève aussi, d'un accent si neuf, si souvent imité depuis, et L'Adieu aux armes qui demeure, comme l'a dit Malraux, le plus beau roman d'amour de la littérature moderne. La qualité des traductions de ces textes, dues à M. E. Coindreau, n'est plus à louer. On trouvera enfin, avec les nouvelles charmantes du cycle de Nick Adams qui nous donnent un portrait de l'auteur à dix-huit ans, quand il chassait et pêchait dans les forêts du Michigan, paradis perdu de son enfance, un texte jusqu'alors inédit en français : Torrents de printemps, amusante satire de certains maîtres que l'écrivain avait admirés et qu'il pastichait : ainsi un jeune homme qui pressent son génie signifie à ceux à qui il doit le plus son désir d'émancipation : c'est Barrès devant Renan, Montherlant devant Barrès, Hemingway devant Sherwood Anderson... Hemingway est le premier écrivain étranger contemporain à figurer dans le Panthéon de la Pléiade. Un jour, il faudra qu'une plaque soit apposée au coin de l'une de ces petites rues de la Montagne Sainte-Geneviève qu'Ernest Hemingway, romancier américain, 1899-1961, a si souvent parcourues. En attendant cet hommage municipal, voici un petit monument fait de papier bible, d'encre, de cuir et de colle, auquel les meilleurs esprits et les meilleurs ouvriers ont collaboré - le plus beau monument qu'un écrivain puisse souhaiter." Michel Mohrt, 1966.

01/1966

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Beaux arts

Norman Mailer. Neil Leifer. Howard L. Bingham. The Fight

Le 30 octobre 1974, à Kinshasa, au Zaïre, pour ainsi dire le coeur de l'Afrique, deux boxeurs touchent chacun 5 millions de dollars pour s'affronter dans un match épique. D'un côté, Muhammad Ali, qui a juré de reconquérir le titre de champion qu'il a perdu. De l'autre, George Foreman, aussi taciturne qu'Ali est volubile, qui garde en permanence les mains dans les poches "comme un chasseur glisse son fusil dans son étui de velours" . Dans le rôle de l'observateur, Norman Mailer, dont la faculté à saisir les feintes et stratagèmes de cette bataille de titans - et à percevoir son symbolisme plus profond - a fait de son livre, Le Combat du siècle, publié en 1975, un chef-d'oeuvre de la littérature sportive. Que ce soit dans l'analyse des mouvements des boxeurs, dans celle de leur caractère ou dans le fait de considérer la manière dont chacun revendique l'âme des Africains et des Américains, Mailer s'est montré un commentateur d'une énergie, d'une sagacité et d'une audace inégalées - sans aucun doute l'un des seuls assez intrépides pour accompagner Ali lors d'une course nocturne dans le bush. Dans Le Combat du siècle, il redonne à notre conception ternie de l'héroïsme un éclat étincelant et se pose lui-même en champion dans sa catégorie. Plus de quarante ans après la publication du Combat du siècle, cette nouvelle édition abrégée commence par un essai du spécialiste de Mailer, J. Michael Lennon ; elle et illustrée pour la première fois par des clichés majeurs des deux photographes qui surent immortaliser Ali comme personne, sur le ring comme en privé : Neil Leifer et Howard L. Bingham. Unanimement considéré comme le plus grand photographe sportif de sa génération, le vibrant reportage en couleurs de Neil Leifer investit le ring, depuis les premières loges. Il constitue aussi un témoignage vivant du cérémonial, de la puissance physique brute et du jeu profondément psychologique des boxeurs, comme de leur camp et de leur hôte controversé, le Président du Zaïre, Mobutu Sese Seko. Au même moment, en coulisses, Howard Bingham, accompagne Ali constamment et saisit chacun de ses mouvements, depuis sa descente de l'avion au Zaïre et son entraînement quotidien jusqu'à la tension des vestiaires pendant qu'il se prépare à affronter Foreman une fois pour toutes. Accompagné d'images d'autres photojournalistes, de reproductions du manuscrits original de Mailer et de documents visuels témoignant de la frénésie médiatique autour du "combat du siècle" , l'ouvrage livre un hommage intense au champion et un document vivant sur l'un des plus événements le plus épique, le plus unique et le plus rempli d'adrénaline de l'histoire du sport.

04/2022

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Science-fiction

Mille neuf cent quatre-vingt-quatre

"Le pouvoir nous enseigne à rejeter l'évidence de nos yeux et de nos oreilles. C'est son commandement ultime, le plus essentiel. Winston sentit son coeur lui manquer à la pensée de la puissance démesurée qui était déployée contre lui, à la facilité avec laquelle n'importe quel intellectuel le remettrait à sa place avec des arguments subtils qu'il serait incapable de comprendre, et plus encore de contrer. Et pourtant, il avait raison ! Ils avaient tort, il avait raison. Il fallait défendre les évidences, les platitudes, les vérités. Les truismes sont vrais, accrochons-nous à cela ! Le monde physique existe, ses lois ne changent pas. Les pierres sont dures, l'eau est liquide, tout objet lâché est attiré par le centre de la terre. Avec le sentiment de s'adresser à O'Brien, et aussi d'énoncer un axiome important, Winston écrivit : "La liberté est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit. "" Dans la mégapole d'une superpuissance mondiale, Winston Smith vit, cadenassé dans sa solitude, sous le regard constant du télécran. Employé au ministère de la Vérité, il réécrit quotidiennement les archives de presse pour les rendre conformes avec la ligne officielle du moment. Mais un jour, le petit employé de bureau se rebelle, commence un journal, tombe amoureux et flâne dans les quartiers où vivent les proles, soustraits à la discipline du Parti. Dans ces lieux où subsistent quelques fragments du passé aboli, il va s'engager dans la rébellion. "Novlangue" , "police de la pensée" , "Big Brother" ... Soixante-dix ans après la publication du roman de George Orwell, les concepts clés de 1984 sont devenus des références essentielles pour comprendre les ressorts totalitaires des sociétés contemporaines. Dans un monde où la télésurveillance s'est généralisée, où la numérisation a donné un élan sans précédent au pouvoir des grandes entreprises et à l'arbitraire des Etats, où le passé tend à se dissoudre dans l'éternel présent de l'actualité médiatique, le chef-d'oeuvre d'Orwell est à redécouvrir dans une nouvelle traduction et une édition critique. Parue pour la première fois au Québec en 2019 aux éditions de la Rue-Dorion, cette nouvelle version corrige les lacunes de la traduction initiale réimprimée à l'identique depuis 1950 (une quarantaine de phrases manquantes, de nombreux contresens) ; et, au contraire de la traduction "moderne" parue en 2018, restitue la dimension philosophique et la fulgurance politique du roman d'Orwell dans les termes que des millions de lecteurs se sont appropriés depuis plus d'un demi-siècle ; tout en rendant hommage à la dimension poétique de cette oeuvre pleine d'humour, d'amertume et de nostalgie.

01/2021

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Décoration

Dans l'atelier. Erik Desmazières, graveur, René Tazé, imprimeur : une collaboration artistique 1978-2018, Edition bilingue français-anglais

Cet ouvrage est un hommage rendu par une grande figure de l'estampe contemporaine à son imprimeur taille-doucier. Passionné de dessin, Erik Desmazières s'initie à la gravure dans les ateliers de la Ville de Paris à partir de 1971. René Tazé entre à l'atelier Leblanc, un célèbre et ancien atelier parisien d'imprimerie en "taille-douce" en 1969. C'est dans ce lieu chargé d'histoire situé rue Saint-Jacques, le quartier des imprimeurs depuis le xviie siècle, que les deux hommes se rencontrent. Au printemps 1978, René Tazé ouvre son propre atelier, 11, rue Hittorf, le long de la mairie du xe arrondissement de Paris. L'imprimeur et l'artiste entament alors une collaboration qui dure encore aujourd'hui. Pendant les quatre décennies de leur collaboration, plus de deux cents estampes et pas moins de 20 000 épreuves de tous formats sortent des presses de l'atelier ; leur élaboration a bénéficié de l'expertise et du grand talent de René Tazé, devenu maître d'art en 2006. Pendant que René Tazé imprime les gravures, Erik Desmazières, inspiré par la magie du lieu, commence à le dessiner, puis à réaliser des gravures à partir de 1979. Il en résulte une suite de sept gravures de grand format montrant l'atelier et ses magnifiques machines sous divers angles. Pour l'artiste, le lieu est inspirant, avec ses verrières, ses cloisons vitrées, ses presses et sa vétusté. En 2006, René Tazé est contraint de quitter son atelier, voué à la destruction. Il s'installe non loin de son adresse précédente, villa du Lavoir, près de la porte Saint-Martin. Le nouvel atelier est beaucoup plus "moderne" et moins labyrinthique, mais tout aussi inspirant. A la veille de sa restructuration, il donne lieu à une nouvelle représentation : Atelier René Tazé VIII, 2018. La réinstallation de l'atelier offre au graveur l'occasion de réaliser une vue du nouvel espace, très différent dans sa configuration - Atelier René Tazé IX. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition organisée à l'automne 2018 par la galerie Documents 15, rue de l'Echaudé, à Paris. Il donne à voir l'intégralité des dessins, des gravures et des épreuves rehaussées en couleurs, représentant les divers ateliers successifs jusqu'à celui d'aujourd'hui. Il permet aussi de pénétrer dans l'un des rares et derniers ateliers existant encore à Paris et de découvrir cette tout aussi exemplaire et fidèle collaboration entre un artiste et son imprimeur, aujourd'hui associé à deux jeunes collaboratrices, Bérengère Lipreau et Domitille Araï. L'ouvrage, préfacé par l'historien de l'art Alain Madeleine-Perdrillat, reprend toutes les oeuvres publiées par le musée Carnavalet en 2006-2007 à l'occasion de l'exposition "Paris à grands traits" , catalogue depuis longtemps épuisé.

02/2019