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Oumou Cathy Bèye

Extraits

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Prière et spiritualité

De l'inconscient familial à la deuxième naissance

Quand j'étais petit et que je ne parvenais pas marcher aussi vite que les adultes dans la neige, on me promenait sur une luge. J'étais installé, bien calé dans une caisse en bois. Sur cette caisse, on pouvait lire : "Attention danger, dynamite". C'était une caisse de TNT. Mes frères et soeurs, bien plus âgés que moi, m'appelaient en rigolant : "le bébé piégé" ! Enfant non désiré consciemment, ayant posé par ma venue au monde un énorme problème à mon clan familial, la chance m'a été donnée de comprendre, grâce au voyage que j'ai pu effectuer dans les méandres de mon inconscient familial, à quel point j'avais été désiré sur un plan inconscient. Ce voyage m'a assurément sauvé la vie. Contrairement à bon nombre de mes amis qui ont disparu prématurément, j'ai eu la chance de réaliser les bonnes rencontres au bon moment. Le but de ce livre est simplement de transmettre à mon tour ce qui m'a été donné. Pas de détour. L'idée est d'aller au coeur des choses. Après 20 ans de réflexions, de séjours dans le vivier parfois sombre mais toujours pétri d'humain des arbres généalogiques, mes compréhensions se sont étoffées et surtout ordonnées de telle manière qu'il m'a semblé opportun de les livrer dans cette nouvelle présentation. Les clefs vous sont transmises. A vous de les utiliser comme bon vous semble... Elever son niveau de conscience, en finir avec la dette vis-à-vis de son clan familial, gommer les excès de nos héritages, toutes ces étapes permettent de partir en quête d'une vie meilleure. Notre libre arbitre est actionné et notre deuxième naissance peut se dessiner.

10/2021

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Policiers

Enquêtes à Bodmin Moor. Tome 1, Tyack & Frayne

Toute sa vie, Gideon Frayne a été policier dans le village de Dark à Bodmin Moor. Il ne mène pas une vie à cent à l'heure, mais il prend son métier très au sérieux et son premier cas de disparition d'enfant le ronge. Quand son patron fait venir un voyant pour l'aider sur l'affaire, il est écoeuré - il est flic, il a la tête sur les épaules et il ne croit pas en ces choses-là. Il ne peut s'empêcher de penser que l'arrivée de l'extralucide Lee Tyack est une façon de lui faire remarquer qu'il n'a pas retrouvé la petite fille. _x000D_ Mais Lee est difficilement détestable, même si Gideon essaie. Au début, les visions de Lee sur le dossier ne veulent rien dire, mais il semble voir clairement dans le coeur de Gideon. Fils d'un pasteur méthodiste, élevé dans un petit village de Cornouailles, Gideon a dissimulé sa sexualité pendant des années. Cela lui a coûté un amant et il n'arrive pas à croire que le nouvel arrivant aux yeux verts puisse faire remonter de vieux sentiments et l'attirer autant. _x000D_ Gideon et Lee commencent à travailler ensemble sur l'affaire. Mais des forces malveillantes sont à l'oeuvre dans le village endormi de Dark et elles ne sont pas toutes d'origine humaine. Gideon commence à se demander, contre toute logique, si la terrifiante légende de la bête de Bodmin n'aurait pas une part de vérité, finalement. Lors d'une nuit d'Halloween, alors que la brume consume la lande, Gideon doit courir contre la montre pour sauver non seulement l'enfant perdu, mais aussi l'homme qui avait commencé à restaurer la foi dans son coeur.

07/2019

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Cancer

L'homme qui avait raison. Vie et destin de David Servand-Schreiber

La première biographie d'un homme attachant qui a révolutionné le rapport de millions de personnes à leur santé Né en 1961 à Paris, David Servan-Schreiber est éduqué par son père Jean-Jacques dans un but : changer le monde. Tandis que ses études de médecine aux Etats-Unis font de lui un brillant psychiatre et chercheur en neurosciences, on lui découvre, à tout juste trente ans, une tumeur très agressive au cerveau. Pris en charge rapidement, il rechute neuf ans plus tard. Alors directeur d'un centre de médecine alternative à Pittsburgh, il se plonge dans les recherches existantes pour déjouer les pronostics qui ne lui laissent que peu de temps à vivre. En s'appliquant à lui-même ses découvertes, il gagnera dix ans de plus. De cette expérience David tire deux livres : Guérir, puis Anticancer. En démontrant pour la première fois l'importance du mode de vie dans la lutte contre la dépression et le cancer, il donne aux malades la possibilité de devenir acteurs de leur guérison. Son immense succès international en fait la star des médias et la bête noire des médecins traditionnels. Mais en 2010, c'est le " Big one ", la récidive dont on ne guérit pas. Il meurt en juillet 2011 après avoir fêté ses cinquante ans et offert un dernier livre, On peut se dire au revoir plusieurs fois. Hélène Mathieu dresse l'émouvant portrait de cet homme au destin hors du commun : une famille française mythique, les Servan-Schreiber ; une personnalité attachante, ouverte sur le monde ; une vie sentimentale complexe ; un esprit visionnaire. Car, comme en témoigne le docteur Thierry Bouillet, cancérologue, dans une postface à cet ouvrage : " Beaucoup de chercheurs ont apporté leur pierre au changement de comportement face au cancer, David a posé le socle. "

10/2021

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Littérature étrangère

Orange amère

Pour échapper, le temps d'un dimanche d'été, à sa femme enceinte et à ses trois enfants, Albert s'incruste au baptême de Franny, la fille d'un flic qu'il connaît vaguement. Tandis que les invités se laissent gagner par l'ivresse, il succombe à la beauté renversante de Beverly, la mère du bébé baptisé ce jour de 1964. Le baiser qu'ils échangent est le premier des éboulements que subiront leurs familles, à jamais liées. Albert et Beverly se marient et quittent la Califomie pour la Virginie. Chaque été, ils se retrouvent avec leurs six enfants sur les bras — un petit clan plus ou moins livré à lui-même, prêt à tout pour tromper l'ennui. Mais un drame fait voler en éclats cette fratrie recomposée. Des années plus tard, alors qu'elle travaille comme serveuse dans le bar d'un hôtel de luxe, Franny a un soir l'honneur inattendu de servir quelques whiskys à un auteur culte qu'elle révère. Devenue sa compagne, elle lui livre des confidences sur son histoire, dont il s'empare pour faire son grand retour sur la scène littéraire. L'immense succès du roman fait resurgir la tragédie familiale et vient à nouveau chambouler les relations entre les membres de cette tribu éparpillée, soudée par le souvenir, le mensonge, la culpabilité. Et un inaltérable attachement. Conteuse hors pair, ce qui lui a valu aux Etats-Unis une popularité jamais démentie, Ann Patchett livre un roman poignant et tendre sur l'enfance, le mystère de la famille et la persistance des liens. Suivant sur plusieurs décennies k destin de personnages lumineux jusque dans leurs zones d'ombre, elle compose un texte intime et littéraire sur ces histoires qui n'appartiennent qu'à nous.

01/2019

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Sociologie

Qui gardera nos enfants ? Les nounous et les mères

Nounou noire et bébé blanc : une situation romanesque s'il en est, que l'on songe à Autant en emporte le vent ou à La Couleur des sentiments. C'est aussi devenu un tableau ordinaire des squares de nos villes et de nos foyers. Car, si l'engagement professionnel des femmes s'est accompagné du développement d'un véritable marché de la garde à domicile, à qui les couples de bobos hyperactifs confient-ils le plus souvent leurs enfants et leur appartement ? La réponse est la même à Paris qu'à Londres ou à New York : des femmes migrantes, originaires du monde pauvre, laissent leurs propres enfants au pays pour venir prendre soin de ceux de la bourgeoisie occidentale. S'appuyant sur une enquête de terrain menée auprès de nounous africaines et de couples d'employeurs, Caroline Ibos analyse la relation dissymétrique entre ces deux femmes que tout oppose hors le souci de l'enfant : la mère et la nounou. Comment confier son enfant à une personne dont on ne sait rien ? Qu'attendent les parents d'une "bonne nounou" et quels préjugés trahit leur façon de la recruter ? Quelle est réellement la condition de la nounou, indispensable à l'harmonie de la famille mais sommée de passer sans laisser de traces ? La réussite sociale des femmes aisées et éduquées serait-elle possible si d'autres femmes, précaires, vulnérables, déchirées entre ici et ailleurs, ne travaillaient pas pour elles ? Au fil des entretiens et des confidences, ce livre dense et engagé nous montre le domicile familial, lieu supposé de l'harmonie et de la paix, comme le théâtre d'une expérience politique où se jouent des conflits de sexe, de "race", de classe ; où s'opère une interaction cruciale entre microcosme et macrocosme, entre la sphère de l'intime et la logique de la mondialisation.

02/2012

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Littérature française

L'épouvante l'émerveillement

Paru pour la première fois en 1977, L'épouvante l'émerveillement est le récit à la première personne des débuts dans la vie d'une jeune fille, Pamela, de sa naissance à l'âge de treize ans. L'originalité de ce roman du langage tient d'abord à sa performance littéraire : elle consiste à adapter le parler de Pamela suivant les époques. Plus l'héroïne grandit, plus son champ lexical s'enrichit. Immergé dans la conscience de Pamela, le lecteur découvre les raisonnements sommaires d'un nourrisson fasciné par son propre corps. Les mois passent, le bébé devient un enfant et commence à prononcer des phrases rudimentaires, à s'entretenir maladroitement avec sa mère et sa grand-mère auprès de qui elle grandit. Les années passent. Pamela va à l'école, apprend à connaître les autres ; elle se demande ce que signifient l'amitié, l'amour, l'homosexualité, l'hétérosexualité. Le soir, elle discute avec ses peluches, leur raconte sa journée, leur confiant ses peines et ses craintes. En se mettant dans la peau de son protagoniste, Béatrix Beck imagine avec génie l'émerveillement d'un être face à un monde inconnu, aussi inquiétant qu'enthousiasmant. L'épouvante l'émerveillement est encore et surtout une réflexion originale sur l'enfance. Pamela n'est pas une enfant stéréotypée. Elle perçoit la perversité des adultes, les manipule ou essaye de les manipuler, ne tient pas ce qu'ils disent pour la vérité. Alors que sa vie commence à peine, elle est fascinée, obsédée puis terrifiée par la mort. Ses craintes, ses élans, ses joies, ses peines sont les mêmes que ceux des grandes personnes. Et si le monde des enfants était plus sérieux que celui des adultes ?

11/2022

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BD tout public

Elle

Masse, auteur dont l'univers graphique exceptionnel a fait l'admiration de Terry Gilliam ou d' Art Spiegelman, a donné ses meilleures heures à la bande dessinée des années 1970-80, participant à de nombreuses revues telles que Actuel, Charlie hebdo, Hara Kiri, Fluide Glacial, l'Echo des Savanes, Métal Hurlant, A suivre ou Raw, avant de s'éclipser quelques années pour se tourner vers d'autres rives artistiques. Après la réédition de On m'appelle l'avalanche en 2005, L'association publie un nouvel ouvrage de cet auteur devenu si rare. Dans Elle, Masse revient avec un personnage de "bonhomme à béret" qui évolue dans une série de strips au dessin épuré. "Il ne peut l'avoir tuée. Il l'aimait. Trop, peut-être", prévient l'introduction et pourtant, installé sur un fauteuil qui fait office de cellule, le personnage purge bien une peine de prison. Dans sa position de spectateur, plus qu'à l'enfermement, il s'est condamné tout seul à l'attendre, "Elle" , qui ne viendra donc jamais. Ce fauteuil devient alors une lorgnette qui dérègle la réalité où "le dehors du monde est maintenant retourné comme une chaussette, dans le dedans de sa prison comme dans sa tête". Dans cet univers carcéral étrange et dévoyé, ce personnage au langage rudimentaire et laconique, use d'un humour déroutant, se joue du lecteur, et amèrement de lui-même "faire spectacle 6 cases ... toujours pareilles-pas-pareilles", tout comme son maton qui raille "Hahaha ! Absurde-humour-bédé-Masse". Masse aime se jouer de son média et "Elle", dont on ne ne sait si elle est réelle, imaginaire, morte ou vivante, rappellera une certaine "dame assise" et pourra laisser penser que l'on rencontre ici son pendant masculin désabusé et esseulé.

08/2014

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Littérature française

36 heures de la vie d'une femme (parce que 24, c'est pas assez)

Pleure pas, Casanova. Ils débarquent les mains dans les poches, la cigarette au bec et le sourire aux lèvres. Valmont, Casanova, deux faces de la même plaie, dragueurs impénitents, charmeurs impertinents. Mais même chez ces Don Juan, parfois le coeur a ses prisons que la raison ignore… Bon dieu, mon vieux. Je suis mort par étourderie, mardi soir à 21 h 15. Mes funérailles sont chics, j’ai vraiment de la chance. Ma femme, mes enfants, mon frère, mes amis sont tous au rendez-vous ; je les vois défiler les uns derrière les autres et pleurer ma mémoire… Les cons. Toubib or not toubib ? Quand un psy renommé, mais hélas surmené, se tue au travail pour sauver ses patients, il se peut qu’il devienne un serial docteur. À force de soigner, ça fini par saigner… ce sont les risques du métier. Le baiser de la concierge. Je me souviens de ces gamins que je n’ai jamais rencontrés. François. Myriam. Et Serge. Une adresse ? Rue Bleue. Une date ? 1942. Un Crime ? Être juif. Trois mômes, trois garnements qui jouaient au shérif avec leurs étoiles jaunes, dans la cour d’un immeuble où régnait une dame qui aimait les enfants… La Manif. Mon cher Jésus, j’espère que tu vas bien. Figure-toi qu’avec les Bénévoles du Bienheureux Calvaire des Foetus Suppliciés, nous allons dès demain, et la main dans la main, porter Ta Sainte Parole et honorer Ton Nom. C’est bien la première fois que je vais manifester, je me sens toute émue. Que de préparatifs… mon dieu. Tu ne te rends pas compte. Tout pour plaire. Cake : nom masculin. 1/Gâteau garni de raisins secs et fruits confits. 2/Garçon dénué d’intelligence, bête à manger du foin. 3/Synonymes : blaireau, patate, andouille, corniaud. Ou quand une brève de comptoir révèle surtout des rêves de cons.

10/2013

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Poches Littérature internation

La reine des souris

Il fit bouillir notre certificat de mariage dans la bouilloire en disant qu'il ne travaillerait pas dans un cimetière le restant de sa vie uniquement pour nourrir les enfants de Mars et, finalement, il partit pendant que j'étais descendue faire des courses, lui acheter de la salade et du café. Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l'abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal. Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres. Un croque-mort, le cadavre d'une femme naine aux airs de leprechaun, un orgue hanté, des enfants-monstres, une narratrice-louve assoiffée de sang, dévoreuse de pigeons, de rats et de bébés. Les épouvantails disposés à chaque tournant de cette nouvelle ont de quoi donner le frisson. Ce qui frappe encore davantage, c'est le naturel déconcertant avec lequel Camilla Grudova les brandit, à la manière dont on raconterait les épisodes d'un rêve dès le réveil. Un récit, en fin de compte, d'une implacable simplicité : celui d'une femme aliénée par le couple, le travail et la maternité, de celle qui enfant se rêvait Reine des souris et qui, mariée à un "homme idéal" sentant les fleurs pourries et la pierre froide, est devenue mère, autant dire bête féroce aux désirs infanticides, loup-garou qui trouvera son salut, comme de juste, dans l'écriture. On ressort avec un rire nerveux de ce court texte qui transforme le réel en fantastique, l'horrible en drôle, et vice-versa.

10/2020

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Littérature française

Passé simple

"A quoi tient le hasard ? A quelques cartons rouges en guise de tickets-restaurant. Il faudrait toujours se méfier de la couleur du sang. A la moindre écorchure, il coule dans une cascade de vermillon, laissant peu de place à la survie. Il creuse le sillon des larmes". Dans un salon du livre, Sarah Castan dédicace son premier roman. Elle fait la connaissance de Martin Dolbec, un auteur à la réputation établie. Subjuguée par cet homme, elle occulte délibérément la complexité de son caractère, l'ambiguïté de son attitude ainsi que les zones d'ombre qu'il entretient autour de son personnage. "Il aurait pu dire n'importe quoi, elle aurait ri car c'était à lui qu'elle souriait, au foulard rouge parfumé d'absinthe et de citronnelle légèrement poivrée. Elle était amoureuse. Légère, déliée, elle riait, elle riait, se persuadant de la réciprocité de cette émotion particulière et délicieuse qui rend un peu bête et annihile toute retenue". Fragilisée par cette relation tortueuse, elle trouve une oreille attentive auprès d'Adrien, son grand-père de substitution. Il bine, il sarcle, il plante et il parle aux oiseaux. Philosophe, il lui dit que ces moments tout simples le rapprochent du sacré, de l'essentiel et que c'est ainsi qu'elle doit entrevoir la vie. Le bonheur tient à si peu de rien. "Adrien, tu m'apprendrais à l'apprivoiser le si peu de rien ? J'ai peur de ne pas être très douée. Dès que je le frôle, il s'éclipse. Il m'en veut peut-être de ne pas avoir la main verte". "Jardiner, ça s'apprend Sarah, à toutes les saisons et à tous les âges".

09/2010

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Actualité et médias

La République, la pantoufle et les petits lapins

Je me choisis "athée en politique" . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous. Je dédie ce pense-bête aux happy few, ni résignés ni apathiques et pas davantage nihilistes. A. G. Philosophe et essayiste né en 1937, ancien maoïste et soixante-huitard, André Glucksmann s'est fait connaitre au début des années 70 comme l'un des tenants de la "nouvelle philosophie". A côté d'un intérêt marqué sur les questions liées à la guerre ou à la stratégie, ainsi dans "Le discours de la guerre" (1967) ou "La force du vertige"(1983), il va s'engager très nettement dans le combat contre totalitarisme à travers un livre comme "La cuisinière et le mangeur d'homme"(1975). S'élevant contre la tentation du nihilisme ou du pacifisme, militant inlassable des droits de l'homme, aux côtés des Tchétchènes contre Vladimir Poutine, il est aujourd'hui plutôt proche des milieux atlantistes. S'il a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, il prend aujourd'hui ses distances à l'égard de sa politique sécuritaire. Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, il a récemment publié "Les deux chemins de la philosophie".

05/2011

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Couple, famille

Points forts. Tome 2, Le développement émotionnel et comportemental de votre enfant de trois à six ans

Aider et accompagner son enfant dans les moments clefs de son développement de la maternelle au cours préparatoire. Des millions de jeunes parents dans le monde se sont appuyés sur les conseils du Dr Brazelton et sur sa théorie des points forts, ces périodes de régression et de perturbation qui, selon lui, vont de pair avec les grands bonds en avant du développement. Après avoir suivi chacun de ces points forts jusqu'à trois ans dans un premier volet au succès planétaire, le Dr Brazelton, éclairé par quarante années d'expérience dans le domaine pédiatrique et par les conseils du pédopsychiatre Joshua D. Sparrow, applique le concept de points forts aux années allant de la maternelle au cours préparatoire. Dans une première partie chronologique, les docteurs Brazelton et Sparrow évoquent quatre enfants très différents qu'ils suivent de trois à six ans. Le contrôle de soi, le dépassement des peurs, l'adaptation à un bébé, l'apprentissage de la lecture, l'exposition aux moqueries, la découverte d'autrui et de ses différences, sont autant de problèmes évoqués au travers de petites histoires vivantes qui permettent aux parents de mieux comprendre les points forts essentiels de ces années riches mais critiques, et donc d'apporter à leur enfant toute l'aide et le réconfort dont il a besoin pour bien progresser. La deuxième partie aborde la question des points forts sous un angle thématique. Les auteurs y passent en revue dans un esprit de rigueur et de compréhension des sujets aussi divers que les problèmes alimentaires, le sommeil, les retards dans le langage, mais aussi l'humour et l'honnêteté. Leur objectif est d'aider les familles à trouver leurs propres solutions, à éviter de se bloquer dans des schémas destructeurs et à faire la distinction entre les variations normales du comportement et les problèmes qui exigent l'aide d'un expert.

10/2002

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Romans historiques

Capitaines des Ténèbres

En 1898, la mission " Afrique centrale " part planter le drapeau tricolore sur les bords du lac Tchad. L'affaire Dreyfus agite les esprits, on a rogné sur les crédits. Pour le ministère des Colonies, une poignée de tirailleurs et quelques spahis doivent suffire à traverser la moitié de l'Afrique. En réalité, il faudra recruter plusieurs centaines d'irréguliers qui se paieront sur la bête, et réquisitionner près de mille porteurs en chemin. Cela n'effraie pas Paul Voulet et Julien Chanoine, les deux capitaines qui conduisent la colonne. Ils sont jeunes et ambitieux. En période de paix, il faut du temps et bien des intrigues pour obtenir un galon supplémentaire, surtout quand on est, comme Voulet, sorti de rang. Ensemble, ils rêvent de bâtir un empire blanc au cœur de l'Afrique. Voulet, familier du continent, prompt à l'action, commande avec l'exaltation des pionniers. L'Afrique est son sésame. Mais il part la mort dans l'âme : Josefa, la femme qui lui a enseigné le véritable amour, a repris sa liberté. Chanoine son adjoint, fils de général et Saint-Cyrien, tel un mauvais génie, comprend quel parti tirer de ce chagrin. Dépassés par l'envergure de leur mission, les deux hommes luttent contre la terre rouge d'Afrique, qui les fascine et les prend dans sa tourmente. Peu à peu, Voulet se réfugie dans la mégalomanie. Pillages, incendies et massacres se multiplient. Et la rumeur de ces exactions finit par atteindre les autorités militaires françaises. Un drame se prépare. A partir de cet épisode peu glorieux, tragiquement célèbre, d'une conquête coloniale qui tourna à la folie et inspira à Joseph Conrad son chef-d'œuvre Au cœur des ténèbres, Serge Moati et Yves Laurent rouvrent un dossier terrible, à l'heure où la France commence à regarder en face le temps des colonies.

01/2006

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Critique littéraire

Traité des gestes

Les mains ? Et tes sourcils. Et les yeux. Et les pieds. Et la bouche, avec le sourire. Toutes ces parties du corps accomplissent des gestes. Les objets nouveaux, comme les tablettes numériques ou les cigarettes électroniques, en font faire d'inédits, tandis que d'autres disparaissent, pour parfois réapparaître. De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du XVIIIe siècle, a-t-il ressurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d'un bébé qui s'ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ? Y a-t-il des gestes d'hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, gestes de la politique, gestes des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, tes gestes ne sont pas l'ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu'un langage du sens, un rapport unique au temps. Voici un livre inattendu, lumineux et sensible, riche de mille réflexions tirées de l'Histoire, de la littérature, de la peinture, du cinéma, de la danse, de l'observation des présidents de République comme des femmes druzes fabriquant de la pâte à pita. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ? Dans la lignée des désormais classiques Dictionnaire égoïste de la littérature française et Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, on retrouve ici tout le brio et l'esprit de Charles Dantzig, qui, pour la première fois, révèle beaucoup de lui-même dans ce véritable traité de l'humain. Avec une trentaine d'illustrations.

10/2017

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Critique littéraire

Les origines tragiques de l'érudition. Une histoire de la note en bas de page

Le texte persuade, les notes prouvent. Telle est, pour la tradition, la double dimension de l'écriture de l'histoire. Mais qui donc a inventé la note en bas de page ? A la fois forme littéraire du savoir et déchet qui déforme le récit romanesque de l'historien, la note en bas de page raconte souvent l'autobiographie refoulée des savants. En retraçant l'évolution de la note ne bas de page, Anthony Grafton veut comprendre le destin de l'érudition moderne en proposant une histoire générale des savoirs écrits. Il veut découvrir où, quand et pourquoi les historiens ont adopté la forme spécifique d'architecture narrative qui est la leur aujourd'hui. Arme des pédants, plaie des étudiants, bête noire des " nouveaux " historiens émancipés, la note en bas de page apparaît dans ce livre comme une ressource propre, riche d'une histoire surprenante. Avec humour, Anthony Grafton montre combien les bas de page racontent les laboratoires occultes du savoir. Il propose ainsi une encyclopédie de l'incongru autant qu'une satire de la bêtise moderne. Ensuite, plus gravement, l'auteur s'interroge les moyens de faire preuve de la vérité en histoire, et donc sur la fausseté possible des affirmations de l'historien : on assiste alors, par notes interposées, à la guerre des sources et à la revanche des archives. Parmi les héros de cette histoire : Athanasius Kircher, Pierre Bayle, Edward Gibbon, les philosophes Hume, Kant, Hegel, et Léopold von Ranke, le brillant historien allemand, souvent crédité, à tort, d'être l'inventeur de la note érudite moderne. Truffé d'intrigues, d'indices et de révélations inattendues, ce livre introduit à l'analyse intellectuelle des " bas de page ", une histoire qui fut souvent reléguée dans les arrière-cours et les arrière-pensées de l'histoire littéraire de l'esprit humain.

07/1998

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Littérature française

Place forte

Tous les après-midi, le notaire déchu délaisse son étude et parcourt dans sa BMW les routes départementales du Maine-et-Loire à la recherche de la phrase décisive qui ouvrira son anti-testament. Il laisse derrière lui un fils idiot inlassablement occupé à ses puzzles. Il écrase un chien. Il cherche un vétérinaire. Son errance le conduit jusqu'au fermier germaniste qui, retranché dans sa ferme, a renoncé un jour aux travaux de réfection pour se consacrer à la lecture des auteurs allemands. Le fermier germaniste vient de se pendre et sa femme fait au notaire déchu le récit de leur vie : le froid, les travaux impossibles à terminer, la lecture des auteurs allemands, des philosophes allemands, si ennuyeux, si désespérants, et les années qui passent jusqu'à ce que l'on en oublie son nom. Quelque part, ailleurs, au coeur profond du livre, un homme chute dans le monde des apparences, s'envase. Il dessine inlassablement la carcasse d'un animal mort, vache, aurochs, peu importe, tant dans son crâne se confondent et se répondent dans un même écho le mugissement de l'espèce disparue et les râles sourds de la bête que l'on abat en série. Chaque trait, chaque mot, fore la réalité ; à chaque trait, à chaque mot, c'est le désert qui perce, une steppe immobile. Place forte nomme ce désert qui est dans le roman, ce lieu d'expérience et de retournement de la phrase dans une tête qui travaille à sa ruine et à dépeupler. Si l'idée de leur enfermement obsède les trois personnages du livre, ça n'est pas dans la perspective d'y trouver refuge, mais pour éprouver la capacité d'être horrifié : pour ne pas mourir vivant.

08/2002

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Policiers

L'enfant criminel

Les enfants incarnent la naïveté, la fragilité, l'innocence. Si bien que, lorsque l'un d'eux se rend coupable d'un crime de sang, nous crédules et saisis d'un vertige terrifiant: qu'adviendrait-il si nous étions les parents de ce jeune criminel? Il arrive pourtant que des gosses, qui pourraient appartenir à notre entourage, basculent dan l'horreur sans raison apparente. Il est alors trop tard. Evidemment, ces actes de violence extrême sont rares et s'expliquent par la négligence, les mauvais traitements ou le manque d'amour. C'est pourquoi Pierre Bellemare et Jean-François Nahmias ont voulu écrire sur cette question délicate plus qu'un simple recueil de faits divers. Relatant, à travers deux grands chapitres l'un pour les moins de 12 ans, l'autre pour les 13-16 ans, des cas aussi divers que ceux de Mary Bell, deux fois meurtrière à 11 ans, de Jean Grenier, la "Bête du Bordelais" qui a terrorisé la région en l'an de grâce 1600, ou des "Tigresses de New-York", une bande d'adolescentes ultra-violentes, Un enfant criminel est autant un document saisissant qu'un cri d'alarme lancé à un moment où la violence ne cesse de dire, non seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France. En nous livrant ces histoires bouleversantes qui plongent au coeur même de la détresse humaine, les auteurs n'ont pas cherché à dresser un tableau alarmiste dune société en perdition. Ils espèrent au contraire éveiller notre conscience vis-à-vis d'une délinquance juvénile parfois motivée par la vengeance, la jalousie, a méchanceté ou conditionnée par la télévision, face à laquelle la justice est impuissante, et qui est l'affaire de chacun de nous.

10/1998

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Littérature étrangère

Lettres d'amour à Fernando Pessoa

En réponse aux Lettres à la fiancée de Fernando Pessoa, voici un choix de lettres écrites par la fiancée, Ofélia Queiroz, au poète, publiées pour la première fois au Portugal tout récemment et inédites à ce jour en français. " Cher Monsieur, votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas, Lda, m'est extrêmement agréable, et je me permets de vous dire que c'est à cause d'elle que je ne me trouve pas dans une autre entreprise où je gagnerais sûrement plus, mais... Votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas m'est très chère, car je suis très attirée par vous... " Ainsi commence la relation amoureuse entre Fernando Pessoa et Ofélia Queiroz, au début de l'année 1920. Ofélia est alors une jeune femme de dix-neuf an et travaille dans la même entreprise que le poète, de onze ans son aîné. Une série de longues. " Aujourd'hui c'était vraiment bouche sucrée... n'est-ce pas, mon amour ? Savez-vous que la moustache de mon Ibis a fait des chatouilles à la bouche de son Ibis? Mais quelle grande surprise ! Bébé a énormément aimé et il est déjà tout plein de nostalgie... " Mon désir est de dévorer mon Ibis chéri. Venez là, Nininho, tout près de moi! je vais aller vous chercher sans attendre, je vais vous voler et vous mettre dans une très jolie petite boîte doublée de satin jaune, toute parfumée, et de temps en temps, j'ouvrirai la boîte, je vous donnerai des tas de baisers, puis je refermerai la boîte, mes bisous vous contenteront, Nininho, vous ne mourrez jamais, vous serez toujours à moi rien qu'à moi, et je vous transporterai toujours avec moi. "

04/2004

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Littérature française

Le Mausolée de la Réellion - Essai de fiction réelle

Au sujet de cette Réellion, l'on raconte que nous devons le terme même à l'un des médecins qui étaient sur place, ce fameux 1er avril, dans un Centre hospitalier de Montréal, au moment d'éclosion du premier cas. Personnellement, je ne croyais pas que le discours médical était en mesure de définir la chose ; qu'il faudrait chercher plus loin pour comprendre ce qui se produit réellement dans et à travers cette Réellion. C'est ce que j'ai fait. Durant la première année de mon mandat, je croyais, à l'instar de mes collègues, que le dénouement de cette Réellion devait nécessairement passer par un procédé technique ; qu'il suffirait d'élaborer artificiellement un habitacle qui établirait momentanément un lieu de passage entre la vie intra-utérine et l'espace ambiant pour rétablir les fonctions vitales des foetus, adaptées aux mutations atmosphériques. Je compris rapidement qu'il ne fallait pas procéder de façon médicale pour dénouer ce chaos. Je sentais, sans pouvoir l'expliquer, que l'univers médical faisait partie de la donne ; que Réellion et corps médical allaient de pair, que l'un n'allait pas sans l'autre, l'un étant conséquence, aboutissement, réalisation de l'autre. Je décidai donc de concentrer mon champ de recherche vers un tout autre point de vue, d'aller voir du côté de l'histoire du destin qui a poussé la bête humaine à se regrouper en horde primitive jusqu'à en venir à célébrer un culte universel qui voue précisément à la médecine un ultime et fatidique salut. A mon grand étonnement, je vis que toutes ces tentatives de recherche convergeaient dans une même direction et me ramenaient sur les lieux du crime, tout près du site où le premier cas de Réellion fut reconnu. Il ne s'agissait fort probablement pas d'un simple hasard.

06/2017

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Théâtre

Ilka Schönbein, un théâtre charnel

Depuis plus de vingt ans, Ilka Schönbein crée d'extraordinaires spectacles dont les titres disent son énergie, sa mélancolie et la matière dont ils sont faits : Métamorphoses, Le Roi Grenouille, Voyage d'Hiver, Chair de ma Chair, La Vieille et la Bête, Sinon je te mange... S'y mêlent son art consommé de la marionnette, son talent de comédienne presque contorsionniste (elle se forma à la danse), mais aussi son humour, son univers sombre et ses influences - les contes, la culture d'Europe de l'Est (sa compagnie s'appelle "Theater Meschugge" , "théâtre fou" en yiddish)... Toutes choses réunies au service d'un théâtre visuellement unique qui en fait l'une des artistes les plus fascinantes de la scène contemporaine. Et voilà plus de vingt ans, la photographe Marinette Delanné voit pour la première fois un spectacle d'Ilka Schönbein, au festival de théâtre de rue de La Flèche : "Je me souviens de la découverte d'une oeuvre faite de sensations, de sensualité, d'impressions fulgurantes ; de ses innombrables "métamorphoses". J'ai su, à l'instant même, que ce travail artistique ne ressemblait à rien d'autre. Mais aussi qu'il devenait essentiel pour moi, que je devais en témoigner, que j'avais envie de me mettre à son service pour rendre compte de sa beauté et de son humanité. J'ai alors commencé à la suivre. ". . Ce livre présente le fruit de cet étonnant compagnonnage au fil des ans, à travers des images qui sont tout à la fois celles inventées sur scène par Ilka Schönbein et captées par le regard aigu de Marinette Delanné. Accompagnées des textes de Naly Gérard qui disent le lien entre ces deux artistes, ces photographies racontent à merveille un art hanté et singulier, une artiste majeure.

02/2017

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Cinéma

Jean Marais

Sa beauté était parfaite et Villain son véritable patronyme. Champion toutes catégories du charme masculin à l'écran, Jean Marais a assis sa réputation d'acteur en disparaissant derrière l'hideux et terrifiant masque de la Bête dans le film de Jean Cocteau, son mentor, amant et ami. Arrivé au sommet de la popularité grâce à de flamboyants films de cape et d'épée, comme Le Bossu, il fut en même temps un intransigeant expérimentateur au théâtre ainsi que le fer de lance des essais cinématographiques de Jean Cocteau. Comique dans la série des Fantômas ou coqueluche des jeunes filles dans L'Éternel Retour, s'engageant parfois dans d'authentiques liaisons féminines, il n'en assuma pas moins avec sérénité son homosexualité, alors politiquement incorrecte. Pas de doute, les paradoxes ne manquent guère dans la vie bien remplie de Jean Marais. Ni les secrets de famille. Né en 1913, à Cherbourg, il resta fort peu de temps dans la capitale du Cotentin, enlevé brutalement par une mère abusive à un père qu'il ne retrouva que bien plus tard. Ballotté de modestes pavillons de banlieue en discrets appartements parisiens, l'enfant rebelle au cursus scolaire catastrophique donna naissance à un jeune homme ambitieux dont la soif culturelle sera apaisée par sa rencontre avec Cocteau. Comédien renommé, certes, mais tout autant peintre, écrivain, organisateur de spectacles, sculpteur ou potier... Jean Marais ne se laissa jamais enfermer dans une discipline. Cette biographie intime et éclairée retrace le destin exceptionnel d'un homme qui se défendait d'être un monstre sacré et ne prétendait, selon ses termes, qu'à devenir un bon " artisan ". Aujourd'hui, il n'en demeure pas moins une légende.

11/2005

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Littérature érotique et sentim

La Légende de Grace Darling. The Lighthouse Keeper's Daughter

" Une lecture exceptionnelle ! A ne pas manquer ! " Kate Quinn " Hazel Gaynor a déjà prouvé qu'elle pouvait dépasser ses pairs et ce roman enchanteur très bien documenté la place largement au-dessus de tous les autres auteurs. " Sunday Independent L'histoire vraie d'une héroïne de l'ère victorienne. 1838, Nord de l'Angleterre. Fille de gardien de phare, Grace Darling est heureuse et ne veut pour rien au monde quitter le phare de Longstone. Lorsque son père et elle sauvent des victimes d'un naufrage, Grace devient malgré elle une véritable héroïne à travers toute l'Angleterre. Un jour, un peintre est mandaté pour faire son portrait et tombe sous son charme... Un siècle plus tard, la jeune Matilda Emmerson tombe enceinte. Elle est alors envoyée auprès de Harriet, une gardienne de phare, jusqu'à ce que son bébé naisse. Lorsque la jeune femme tombe par hasard sur un portrait inachevé, elle comprend que sa famille lui cache un lourd secret... Alors qu'elles vivent à cent ans d'écart, ces deux femmes, partageant le même courage que leur inspire l'amour, se retrouveront liées pour toujours. " Ils disent que je suis une héroïne, mais je ne mérite pas un tel honneur. Je suis juste une jeune femme ordinaire qui accomplit son devoir. " " Hazel Gaynor est une véritable conteuse qui sait illuminer chaque page que vous lisez. " Susan Meissner " C'est un chef-d'oeuvre de la fiction historique. " Fiona Davis " Le roman de Hazel Gaynor alterne les périodes et l'histoire de ces deux femmes avec maestria, mettant en scène leurs attentes, leurs souffrances et leurs humbles triomphes... Basé sur l'histoire vraie de Grace Darling, le récit de Hazel Gaynor nous captive et nous coupe le souffle. " Historical Novel Society

06/2019

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Littérature française

Des nouvelles de l'amour ?

On dit que l'amour gouverne le monde, ou bien on veut le croire, mais qu'est-ce qu'il s'y prend mal ! On tangue, on roule, on a le mal de mer, le vertige des profondeurs, l'ivresse du voyage. On est coulé, on se noie ou on surnage, nos vies sont des croisières et des naufrages... Bref, c'est l'amour dans toutes ses dispositions qu'on lira ici. Celui qui s'écrit en testament ou palimpseste, en cyrillique et calligraphes, au goût du jour pour des vedettes, ou « des histoires comme la nôtre, de celles qu'on n'écrira jamais », le coup de folie-feu de paille ou le platonique qui s'entête... Que l'on soit sage ou fou, gamin ou tête blanche, consentant ou réfractaire, bête ou poète, c'est le même sentiment qui donne à la vie la couleur que l'on aime tant. Et pour respirer ce parfum subtil ou entêtant, cette musique légère ou dramatique, ces couleurs vives, leurs transparences... De l'Amour, en voici des... nouvelles ! Tout le monde a quelque chose à dire sur l'amour, mais l'écrire peut être un défi, relevé avec humour ou sérieux, dans ce recueil polyphonique, qui, évidemment, n'épuise pas le sujet ! Douze auteurs, douze variations sur un même thème, et autant de sensibilités et d'approches pour tenter de cerner ce qui fait de nos vies des montagnes russes, pour le pire comme pour le meilleur. Exploratrice de l'écriture, ex-professeur de lettres, l'auteur aborde différents types d'écrits : témoignage, nouvelles, roman. Ici, elle cède aux muses de la poésie contemporaine sans règles fixes, facile… à lire, et au dessin d'aquarelles figuratives à feuilleter.

09/2014

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Littérature étrangère

Tarzan chez les singes

Paru en feuilleton en 1912 puis en livre en 1914, Tarzan of the Apes est le premier tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1926, sous le titre : Tarzan chez les Singes. Dans les traductions ultérieures, il sera retitré : Tarzan seigneur de la Jungle. Sur le chemin de l'Afrique Occidentale Britannique, où il est envoyé en mission, John Clayton, lord Greystoke, est abandonné, avec son épouse enceinte, sur une côté africaine sauvage par les mutins du navire sur lequel il avait embarqué. Là,Alice met au monde un fils, John Clayton III, comte de Greystoke. Un an plus tard, elle meurt. Deux mois ont passé quand un grand singe vivant dans la forêt voisine pénètre dans la cabane de John et le tue. Kala, une jeune femelle, s'empare alors du bébé humain et s'en occupe comme si c'était le sien. Elle lui donne le nom de Tarzan, " peau blanche ". Il est élevé comme un singe et ce n'est qu'à 10 ans qu'il prend conscience de sa différence. En découvrant des livres dans la cabane abandonnée de ses parents, il est fasciné et apprend seul à lire. A 18 ans, il voit ses premiers êtres humains, des Noirs de la tribu Mbonga. L'un d'eux tue sa mère adoptive, et Tarzan se venge... Puis il assiste à l'arrivée d'une équipe de zoologistes anglais, le professeur Porter et sa fille Jane, venus là pour étudier la faune locale, plus particulièrement les singes.C'est alors la rencontre entre deux mondes, celui de la jungle et de la civilisation. Et de ce choc des cultures pourrait naître l'amour...

02/2019

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Animaux, nature

Chasses à travers le monde

Les récits de chasse à travers le monde du grand explorateur anglais (1821-1893) qui fut l'un des premiers découvreurs du lac Victoria et des sources du Nil. Attaché à décrire la faune sauvage, il livre des récits étonnants et cocasses de ses chasses, en compagnie de sa femme et des chasseurs indigènes, en Inde, à Ceylan, dans la corne de l'Afrique, en Amérique du Nord, en Écosse, etc. Extrait "J'avais devant moi la récompense de mon obstination : à 100 m sur ma gauche, la tête et le cou du tigre sortaient de l'eau dans laquelle le corps trempait pour se rafraîchir. Comme je le pensais, il prenait tranquillement son bain tandis que nous nous épuisions à battre la seconde partie de la forêt après qu'il eut pris les grands devants. Bien que vieux praticien, Fazil, le cornac, était tout excité. "Tirez vite" chuchota-t-il. "Trop loin" répondis-je sur le même ton [...] Juste à ce moment le tigre se souleva et s'assit comme un chien. Jamais je n'avais vu pareil spectacle. La tête splendide, les yeux comme des fanaux électriques à lampe verte tandis que le grand corps, longtemps couché sur un fond l'alluvion, ruisselait d'eau boueuse. "... Je comptais les foulées de l'éléphant longeant la bordure jusqu'à me trouver sûr d'être à bonne distance [...] Je fis soudain arrêter : le tigre était là, face à moi, cette fois à 50 m. "Tiens ta bête tranquille" et, m'appuyant sur le bord du howdah, je pris ma visée. Comme par un fait exprès, une branche de tamaris se balançait à la brise juste devant moi. Fazil se pencha et la baissa doucement : j'avais le champ libre. Les yeux du tigre luisaient toujours comme des feux verts ; Nielmonnée resta comme un roc pendant quelques secondes. Je pressai la détente."

04/2018

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Littérature érotique et sentim

Les hommes de Snowcroft Tome 3 : Coeurs entrelacés

Trois personnes qui ont abandonné l ' amour ... Hudson : Après une attaque brutale, tard dans la nuit dans son restaurant, le Chef Hudson Richmond est trop traumatisé pour rentrer dans son établissement et il s'enfuit à Snowcroft. Maintenant, il essaie de trouver une nouvelle normalité alors que la réalité de son monde est le contact d'un homme qui le rend malade et que son rêve est devenu son cauchemar. Leigh : Leigh Vaughn vit dans un monde d'hommes, dirigeant Vaughn Construction avec son frère Jamie. Elle a essayé d'être féminine et a échoué encore et encore. En grandissant avec seulement son frère, son père et les équipes de construction pour la guider, Leigh n'a aucune idée de ce qu'est une femme "féminine" , et encore moins comment le mettre en pratique. Mais lorsque Jamie et Trevor commencent à chercher une mèreporteuse pour leur bébé, elle sait que c'est quelque chose qu'elle peut faire. Bon sang, ce n'est pas comme si ces parties de son corps étaient utilisées pour autre chose. David : Lorsque cette petite ville s'est retrouvée à la recherche d'un nouveau chef de la police, David Warner a sauté sur l'occasion. Après une trahison traumatisante de la part de son partenaire dans la police, il est épuisé et blasé. Et sa vie amoureuse a été encore plus déprimante que sa vie professionnelle. Il n'a eu qu'une véritable connexion au cours des cinq dernières années, mais elle a disparu sans laisser de trace le lendemain matin. Trois personnes qui ont abandonné l'amour pourraient bien trouver un nouveau départ là où ils s'y attendent le moins... à Snowcroft.

12/2018

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Littérature étrangère

L'affreuse embrouille de via Merulana

Dans un immeuble cossu de via Merulana à Rome, les bijoux d'une comtesse vénitienne ont été dérobés ; et voilà qu'on retrouve la belle Liliana Balducci assassinée de façon sanglante. Les enquêteurs sont sur les dents : indices, poursuites, interrogatoires... un vrai roman policier. Mais pour le nonchalant commissaire Ingravallo, chaque effet a une multitude de causes, chacune en cachant d'autres. Et dans le cas d'un crime, aucun des courants qui convergent dans ce tourbillon ne peut être négligé. Ainsi l'enquête prend son temps et s'embrouille affreusement, sillonnant, pour le plus grand bonheur du lecteur, les rues de la Ville éternelle, où le présent se mêle au passé mythique tandis que résonnent les multiples dialectes et les innombrables accents. Dans cette escalade sonore, la phrase gaddienne se déploie, s'étire et se retire, jouant sur tous les tons : la farce pour évoquer le peuple, le sarcasme pour Mussolini, la poésie pour un défilé de nuages... La nouvelle traduction, magistrale, de Jean-Paul Manganaro nous en restitue aujourd'hui toute la verve foisonnante. Avec L'Affreuse Embrouille de via Merulana, chef-d'oeuvre des lettres italiennes, l'ingénieur Carlo Emilio Gadda, passionné de mathématiques et de philosophie, devient en 1957 un écrivain mondialement connu. Carlo Emilio Gadda (1893-1973) est un des plus grands écrivains du XXe siècle. Comparé à Céline et à Joyce, ce révolutionnaire de la forme narrative et du langage a obtenu en 1963 le Prix international de littérature. Traduit de l'italien et présenté par Jean-Paul Manganaro. Jean-Paul Manganaro est professeur émérite de littérature italienne contemporaine à l'université de Lille 3. Lauréat du prix Halpérine-Kaminsky Consécration et du prix Laure-Bataillon Classique, il a traduit plus de cent soixante-dix romans italiens en français, dont Pasolini, Calvino, Bene, Del Giudice, Mari...

11/2016

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Littérature étrangère

Dans la tête d'Andrew

Dans ce qu'on imagine être le cabinet d'un psychanalyste, un homme évoque l'un de ses amis, un chercheur en sciences cognitives répondant au prénom d'Andrew, qui n'est autre que... lui-même. Victime d'un délitement mental peut-être lié aux recherches requises par sa discipline, Andrew s'est convaincu que le cerveau n'était qu'une machine à mentir et à feindre qui fait de lui un prisonnier à vie. Imperméable à la culpabilité, au chagrin comme au bonheur, il est persuadé que chacun de ses actes nuit aux êtres qu'il aime, qu'un désastre va se produire quoi qu'il fasse, alors que lui-même sort indemne de toutes les épreuves de la vie. Tandis que l'étrange narrateur se confesse, le lecteur s'interroge : ledit Andrew a-t-il bien, lorsqu'il était enfant, provoqué un accident de voiture ? A-t-il, de fait, empoisonné par mégarde son propre bébé ? Une femme a-t-elle vraiment disparu à cause de lui un certain 9 septembre ? A-t-il pour de bon bu des cocktails avec des nains ? Et est-il exact que le président ait été son camarade de chambre pendant ses études à Yale ? Véritable tempête sous un crâne, ce texte survolté, pétri de malice virtuose et de clins d'oeil littéraires et cinématographiques convoquant aussi bien Mark Twain et Lewis Carroll que Le Magicien d'Oz ou L'Ange bleu, ouvre des mondes vertigineux. C'est le roman d'une Amérique pieds et poings liés à l'inconscient collectif et à son imaginaire artistique, le point d'orgue d'une oeuvre magistrale en forme d'invitation réitérée à voyager sans entraves au pays des expériences-limites.

11/2016

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Histoire internationale

Journal politique 1937-1943. Coffret 2 tomes

Gendre (il est marié avec sa fille chérie Edda) et favori de Mussollini, Galezzo Ciano a été son ministre des Affaires étrangères de juin 1936 à janvier 1943. A ce titre, il a joué un rôle déterminant dans le rapprochement avec l'Allemagne nazie (l'Axe Rome-Berlin) avant de s'en mordre les doigts. L'invasion de la Tchécoslovaque par le IIIe Reich au printemps 1939, en violation des accords de Munich signés quelques mois auparavant, lui ouvre les yeux sur la violence d'Hitler et le caractère unilatéral d'une alliance qui va précipiter l'Italie dans la guerre et Mussollini à sa perte. Dès lors, il va faire ce qu'il peut pour s'en détacher… en vain. Devenu la bête noire des nazis, il est “remercié” par Mussollini juste après Stalingrad. Cheville ouvrière du renversement du Duce en juillet 1943, Ciano est remis par les nazis à la République de Salò, qui l'exécute après une parodie de procès en janvier 1944. En dépit des supplications de sa fille, Mussollini a laissé faire. Ciano est mort mais ses notes quotidiennes, prises au jour le jour, sont sauvées miraculeuseument. Voici leur première édition intégrale en français. Ciano y raconte les événements et y dépeint les hommes d'une plume de maître ; non seulement Mussollini sur lequel son témoignage est incomparable mais aussi sur les hiérarques du fascisme -dévorés par leurs rivalités - et ses interlocuteurs nazis à commencer par Hitler - qu'il redoute - Ribbentropp qu'il hait - sans oublier Goering qu'il méprise. Défilent aussi Goebbels, Goering ; Pétain et Laval ; Franco et Horthy ; le cruel Ante Pavelic… Un témoignage sincère et terrible qui évoque “les damnés” de Visconti ; une des meilleures sources sur la descente aux enfers du fascisme ; doté d'un appareil critique de premier ordre et d'une présentation substantielle de Maurizio Serra.

04/2015

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Terreur

Intégrale H. P. Lovecraft Tome 5 : Récits horrifiques ; Contes de jeunesse ; Récits humoristiques

Ce tome regroupe l'ensemble des nouvelles horrifiques et macabres de l'auteur qui ne se rattachent pas aux cycles des Contrées du rêve et du mythe de Cthulhu, ainsi que les Juvenilia et les récits humoristiques. Textes de Lovecraft contenus dans ce volume Récits horrifiques La Bête dans la caverne (The Beast in the Cave) L'Alchimiste (The Alchemist) La Tombe (The Tomb) Par-delà le mur du sommeil (Beyond the Wall of Sleep) La Transition de Juan Romero (The Transition of Juan Romero) L'Arbre (The Tree) Faits concernant feu Arthur Jermyn et sa famille (Facts Concerning the Late Arthur Jermyn and His Family) Nyarlathotep (Nyarlathotep) Le Marais de la lune (The Moon-Bog) Je suis d'ailleurs (The Outsider) La Musique d'Erich Zann (The Music of Erich Zann) Le Molosse (The Hound) La Peur qui rôde (The Lurking Fear) Les Rats dans les murs (The Rats in the Wall) Horreur à Red Hook (The Horror at Red Hook) Lui (He) Dans le caveau (In the Vault) Air froid (Cool Air) Le Peuple très ancien (The Very Old Folk) Le Descendant (The Descendant) Le Prêtre maudit (The Evil Clergyman) Contes de jeunesse La Petite Bouteille de verre (The Little Glass Bottle) La Caverne secrète ou l'aventure de John Lee (The Secret Cave, or John Lees Adventure) Le Mystère du cimetière ou la revanche d'un mort (The Mystery of the Grave- Yard or "A Dead Man's Revenge") Le Vaisseau mystérieux (The Mysterious Ship) Récits humoristiques Quelques souvenirs sur le docteur Samuel Johnson (A Reminiscence of Dr. Samuel Johnson) Old Bugs (Old Bugs) Douce Ermangarde, ou le coeur d'une fille de la campagne (Sweet Ermengarde ; or, the Heart of a Country Girl, By Percy Simple) Ibid (Ibid) Le combat qui marqua la fin du siècle (The Battle That Ended the Century)

11/2022