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Cara Zina, Karim Hammou

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Histoire internationale

La France dans la terreur rwandaise

Le 6 avril 1994, un avion Falcon 50 transportant deux chefs d'Etat africains, leurs collaborateurs et trois Français membres de l'équipage, est abattu par un missile SAM 16 au-dessus de l'aéroport de Kigali. L'ONU reconnaît que cet attentat est l'élément déclencheur des massacres atroces qui se vont se commettre dans tout le Rwanda. Or, depuis 20 ans, cet acte terroriste reste impuni. Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), censé juger tous les crimes commis en 1994, a décidé d'écarter l'attentat des procès. Pourquoi ? En 2002, Charles Onana révélait la responsabilité de l'actuel président rwandais Paul Kagame et d'un commando de la rébellion tutsi dans cet attentat. Kagame et l'Etat rwandais avaient attaqué le journaliste en diffamation avant de retirer leurs plaintes devant les preuves et les témoins présentés par l'auteur. Depuis, des membres éminents de la rébellion tutsi, proches de Kagame, ont exprimé publiquement leur volonté d'apporter des preuves de l'implication de Kagame dans l'attentat, à la justice française. Personne n'a souhaité les entendre. Pourquoi ? Certains d'entre eux ont été assassinés, à l'instar de Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda, ou Seth Sendashonga, ancien ministre de l'Intérieur. D'autres ont été victimes de tentative d'assassinat de la part du régime de Kigali, tel l'ancien chef d'état-major rwandais Kayumba Nyamwasa, réfugié en Afrique du Sud et aujourd'hui disposé à fournir des preuves à la justice française. Sera-t-il entendu ? Le procureur Carla del Ponte avait affirmé que si c'est Kagame et ses hommes qui ont abattu l'avion, il faudrait réviser toute l'histoire. L'auteur de cet ouvrage nous invite effectivement à examiner toutes les zones d'ombre du drame rwandais. Dans cette enquête qui repose sur 12 années de recherche, des témoignages clé et des documents de première main issus des archives du département d'Etat américain, du ministère français de la Défense, des archives confidentielles de l'ONU et de l'auditorat militaire belge, Charles Onana fournit de nombreuses réponses apporte des éléments d'information inédits sur : l'histoire secrète de la boîte noire du Falcon 50, le vrai rôle de François Mitterrand et de l'armée française au Rwanda, l'action très discrète mais efficace de la CIA, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, l'ambiguïté de la Belgique sur l'action de ses soldats et la mise en place, dès 1994, d'un plan d'invasion du Congo-Zaïre par les rebelles tutsi dirigés par Kagame et leurs soutiens occidentaux. Le livre qui ébranle nos certitudes sur le génocide rwandais et l'action de la France...

03/2014

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Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

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Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

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BD tout public

Invisibles

"INVISIBLES" est une exposition organisée par le collectif CAFE CREED. Elle regroupe trente-cinq affiches pour trente-quatre films que vous ne verrez vraisemblablement jamais. Pourquoi ? Parce que leurs auteurs ont été forcés, à un moment donné, de renoncer à les tourner, ce qui est à déplorer, attendu que certains auraient pu s'avérer de vrais chefs d'oeuvres (Napoléon, de Stanley Kubrick, Confusion, de Jacques Tati, Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock, etc.), et les autres de vraies curiosités (Skaterella, de Jacques Demy, Who killed Bambi ? de Russ Meyer, etc.). Ces affiches sont l'oeuvre de trente-quatre auteurs illustrateurs, tous membres du collectif CAFE CREED, qui ont eu à coeur de rendre hommage à ces films et de rendre par la même l'invisible pour partie visible. Des reproductions de ces affiches seront disponibles à la vente ainsi qu'un catalogue dans lequel sont narrés par le menu les aléas et autres difficultés qui ont condamné ces films à demeurer à jamais inachevés. Catalogue : Les trente-cinq affiches de l'exposition sont regroupées dans un catalogue (format 20x30 cm, 80 pages quadri, dos carré collé, couverture souple avec rabats) où sont narrées par le menu les aléas qui ont conduit à l'abandon des films. Prix public : 13 ? ISBN : 9-782844930538 Liste des 34 auteurs exposés : Anne Simon - Laurent Bourlaud - Lilidoll - Cléo Germain - Alexandre Clérisse - Baron Humide - Patrice Cablat - Natacha Sicaud - Tib-Gordon - Amandine Ciosi - Marine Blandin - Ahuura Supply - Vincent Estienne - Gaëlle Duhazé - Thibault Balahy - Vincent Lozachmeur - Mélanie Allag - Romain Sein - Lucie Albon - Nicolas Gazeau - Clément Baloup - Mathilde Domecq - Antoine Perrot - Valentine & Vittorio Principe - Tony Neveux - Christophe Bataillon - Tandapants - Vallie Desnouël - Angèle V - Lorenzo Chiavini - Benjamin Lecoq - Philippe Lecoq - Benoît Preteseille - Elsa Fanton d'Andon Liste des films inachevés représentés : Vingt mille lieues sous les mers, de Federico Fellini La révolte des machines, de Romain Rolland et Frans Masereel La maison Brûlée, de Georges Bataille Life of Christ, d'Orson Welles Confusion, de Jacques Tati Dune, d'Alejandro Jodorowsky The silent flute, de Roman Polanski Hollywood's retired, de Billy Wilder Le seigneur des anneaux, de John Boorman King Kong vs Frankenstein, de Willis O'Brien The amazing adventures of Kavalier & Clay, de Stephen Daldry Le bec de gaz, de Jean Cocteau The quest, de Jean-Claude Van Damme Il fantasma del Bolchoï, de Dario Argento Ronnie Rocket, de David Lynch Concentrate, d'Andreï Tarkovski Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock Flash Gordon, d'Alain Resnais Le deuxième soufflé (version 64), de Jean-Pierre Melville Red cars, de David Cronenberg The double, de Roman Polanski Who killed Bambi ? de Russ Meyer Porno teo kolossal, de Pier Palo Pasolini Les derniers professionnels, de Fernando Di Leo Pompéi, de Roman Polanski Sois belle et tais-toi, de Fernand Crommelynck Signe parti

01/2012

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Cinéma

Hawks. Biographie

Peu de cinéastes ont été aussi acclamés qu'Howard Hawks. On a célébré sur tous les tons ses westerns fabuleux (Rio Bravo, La Rivière Rouge), ce chef-d'œuvre du film de gangsters qu'est Scarface, ses deux films noirs mythiques (Le Grand Sommeil, Le Port de l'angoisse) et ses comédies étourdissantes comme L'Impossible Monsieur Bébé. Grâce à lui, Lauren Bacall et Rita Hayworth sont devenues des stars. Son œuvre a inspiré les cinéastes du monde entier, de Jean-Luc Godard à Bernardo Bertolucci, de Martin Scorsese à Brian De Palma. Lorsqu'on lui demande comment il passera les quinze dernières minutes de sa vie, Quentin Tarantino déclare que ce sera en regardant Rio Bravo, ajoutant : " Quand je deviens sérieux avec une fille, je lui montre Rio Bravo et, elle a intérêt a l'aimer ! " Parce que Hawks fût l'un des cinéastes les plus interviewés et qu'il a longuement commenté ses films, on croyait tout connaître de lui. Erreur. Cette biographie prodigieusement documentée montre que cette œuvre et cette vie recelaient bien des secrets. Le regard admiratif, chaleureux mais lucide de Todd McCarthy détruit de nombreuses légendes, rétablit une vérité souvent malmenée. On découvre dans ce livre qui fera date que les récits de Hawks - dans lesquels il était au centre de tout, voyait toujours juste, donnait de judicieux conseils à Humphrey Bogart, John Wayne et Josef von Sternberg, remettait à leur place Jack Warner, Harry Cohn et Darryl Zanuck - n'étaient que le fantasmatique et extravagant reflet de l'imagination qui nourrissait ses films. La réalité se révèle autrement complexe : Hawks est le genre d'homme pour qui le mot énigme semble avoir été inventé. Ainsi, le livre fourmille de révélations sur le mystère de la double version de La Rivière Rouge ou sur l'acharnement des censeurs contre Scarface. On apprend de manière irréfutable qui écrivit et tourna vraiment La Chose d'un autre monde. On découvre enfin quelle part prit William Faulkner dans l'élaboration des scénarios qu'il écrivit pour Hawks. Howard Hawks fut le premier à produire ses propres films et à marquer vigoureusement son indépendance face aux studios. Associé d'Howard Hughes et ami d'Ernest Hemingway, il fut aussi le cofondateur du "gang des motards hollywoodiens", un joueur invétéré poursuivi par les bookmakers, un gentleman, un séducteur... et un fieffé, menteur ! Robert Capa disait à son sujet : "Il y a deux sortes de mythomanes : ceux qui le sont parce qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie et ceux qui en ont tellement fait qu'ils restent perpétuellement insatisfaits. Lui est le prototype de la seconde catégorie. "Mais quand, vers la fin, Hawks déclara : J'ai eu une vie formidable", pour une fois, il n'exagérait pas.

11/1999

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Littérature française

Vicki et Mr. Lang

1953, Hollywood. Fritz Lang tourne "Human Desire", un remake du film de Jean Renoir, "La Bête humaine", adapté du roman de Zola : un drame de la jalousie qui met en scène un triangle amoureux et le porte à la haine, à la violence et au meurtre. Vicki, une jeune femme mariée à Carl, un homme usé et violent, tente de convaincre Jeff, son amant, jeune cheminot de retour de la guerre de Corée, de l'aider à se débarrasser de son mari. Ce dernier la fait chanter après avoir assassiné un homme riche et influent dans les bras duquel il avait poussé son épouse pour conserver son emploi. Qui est Vicki Buckley ? Une femme fatale cynique, menteuse, perverse, usant de ses charmes pour manipuler les hommes et arriver à ses fins ? Ou bien une jeune femme victime d'une Amérique puritaine, de la violence et de la lâcheté des hommes, qui cherche désespérément à sauver sa peau ? La Bête, c'est elle, martèlent les producteurs. Mais pour Fritz Lang, le Mal est partout, pas seulement sur les épaules de Vicki. Excédé par la bêtise de l'idéologie hollywoodienne et ce qu'il voit comme un moralisme niais, il se bat pied à pied pour déjouer les injonctions des producteurs avec la seule arme qui lui reste⯠: la mise en scène. C'est la mise en scène qui montrera que Vicki n'est pas la garce que le scénario a fabriquée, mais une femme beaucoup plus complexe et riche de secrets. Portrait du vieux Lang en artiste Inspiré de faits réels, "Vicki et Mr. Lang" est un roman construit autour de la relation passionnelle qui unit Lang à son héroïne (le réalisateur n'est-il pas aussi secrètement amoureux de son actrice, Gloria Grahame ? ) : l'auteur réinvente des personnages authentiques (Fritz Lang, les acteurs du film) et fond la fiction dans la fiction, le film dans le tournage du film tel qu'il l'imagine. Entrecoupant le récit de "Human Desire" de scènes d'écriture du scénario, de scènes de tournage, d'autres encore où Lang s'interroge ou se remémore des tournages passés, le roman alterne les points de vue sur Vicki, celui du cinéaste, celui du narrateur, tous deux scrutant son âme, pour mieux la cerner et percer son mystère. Jean-Paul Engélibert imagine un Fritz Lang virtuose de la mise en scène, travailleur acharné, obsessionnel, mais aussi vieillissant (il a 63 ans), solitaire et désabusé, tyrannique sur le plateau : sa carrière américaine touche à sa fin et 3 ans plus tard, ne parvenant plus à tourner à Hollywood, il rentrera en Allemagne pour y faire ses 3 derniers films. Volontiers méditatif, regrettant peut-être sa jeunesse en Allemagne, il se retourne avec nostalgie sur un passé où il avait les coudées franches pour exercer son art.

10/2022

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Beaux arts

Arearevue)s( N° 10 Eté 2005 : Vénus. Aspects des luttes et créations féminines

Théma : Alors que pour la première fois la Biennale de Venise accueille près de 40 % d'artistes féminines faisant mentir toutes les statistiques connues sur la présence des femmes dans le monde de l'art, on peut se demander avec les Guerrilla Girls, ce groupe d'artistes féministes new-yorkaises, si ce n'est pas là un nouveau cache-misère. Il était temps de faire un point sur la création féminine et sa relation au mouvement d'émancipation des femmes alors qu'aujourd'hui les brimades intégristes dénient les acquis des luttes d'émancipation. Ecouter Evelyne Sullerot qui nous parle de ce combat né dans la guerre et la résistance, poursuivi après la Libération pour que les femmes aient le droit au choix de la conception. Ecouter Antoinette Fouque ardente militante, co-fondatrice du MLF. Ecouter Pierre Foldès décrire l'actuelle et terrible situation des femmes excisées en France, s'interroger sur les propos de Henri Atlan qui prône l'ectogenèse... Qu'en est-il dans l'art ? Existe-t-il un art féminin ? C'est s'interroger avec Marie-Jo Bonnet. Découvrir enfin Jacqueline Lamba, amour fou d'André Breton, son épouse, qui a cinquante ans durant peint dans l'indifférence. Découvrir les collages de sa fille Aube Breton-Elléouët, se souvenir d'Unica Zürn, de Claude Cahun, d'Aline Gagnaire et de Gina Pane, interroger les plus anciennes, Ode Bertrand, Aurelie Nemours, Niki de Saint Phalle mais aussi Irina Ionesco ou Paula Rego et porter une attention soutenue à quelques jeunes créatrices, Anna Foka, Ann Sophie Staerk, Maja Bajevic, Elodie Pong, Anne-Sophie Bérard, Sophie Lecomte, Sari Myohaen, Lady K, Bindu Mehra, Gaëlle Chotard, Marie Plant, Evelyne Jaffrain, Luz Angela Lizarazo, Silvia Mini, Ingrid Mourreau, Béatrice Dacher, Isabelle Tournoud, Véronique Durieux et aussi s'arrêter à des démarches plus confirmées, Natacha Nisic, Christine Jean, Monique Frydman, Rineke Dijkstra, Colette Deblé, Miss Tic, Olivia Clavel, Luna, Irmgard Sigg, Joan Soulimant, Jenny Saville, Linda Todisco, Frédérique Charbonneau, faire un point sur le cinéma avec Jackie Buet et Klonaris/Thomadaki. Varia : Vénus est aussi la déesse de la beauté. Ne fallait-il pas s'interroger avec Georges Vigarello sur son histoire ? S'interroger encore avec Bernard Stiegler de la nécessité de sauver le symbolique, avec Lucy et Jean-Pierre Vincent de l'aimantation amoureuse, ouvrir encore le champ de sa pensée avec Sapho la chanteuse, Vénus Khoury-Gattha l'écrivain, Anne Brochet la comédienne, Catherine Millet et Sophie Calle. Folio : Autour des intervention d'Antoinette Fouque et d'Évelyne Sulierot là grandes dates du mouvement féministe depuis 1944.

07/2005

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Thèmes photo

Bains de mer et villégiature en baie de Morlaix

Au milieu du XIXe siècle, l'émergence du tourisme de bord de mer et de santé touche les sites remarquables de notre littoral. La France va compter jusqu'à 923 stations balnéaires recouvrant des réalités très diverses. La baie de Morlaix concourra à ce dynamisme avec la singularité qui lui confèrent la particularité de son paysage et les personnalités qu'elle saura séduire. Si la fonction curative, dans un premier temps, attire en ces lieux l'aristocratie et la haute bourgeoisie, celles-ci seront vite accompagnées par les artistes, écrivains, peintres, musiciens à la recherche de pittoresque et d'exotisme. Plusieurs d'entre eux y puiseront leur inspiration pour composer leurs oeuvres. Plus tard, grâce à l'instauration des congés payés en 1936, toutes les couches de la population vont désormais participer à ce mouvement. Toutes ces fonctions et leurs équipements spécifiques vont perdurer avec plus ou moins de succès ; la perspective culturelle vient plus récemment s'y ajouter par la reconnaissance d'une dimension patrimoniale des lieux. Ce livre raconte cette histoire et révèle combien la baie de Morlaix a accueilli d'écrivains, de peintres, de musiciens parmi les nombreux villégiateurs qui l'ont fréquenté. De Roscoff à Locquirec, chaque commune a été le siège d'une vie intellectuelle souvent insoupçonnée. En 1869, Alexandre Dumas fréquente Emile Litré à Roscoff ; Igor Stravinsky compose en 1920 son Concerto pour quatuor à cordes à Carantec ; Nina Ricci trouve un havre de paix au bord de la rivière de Morlaix ; Maxime Maufra peint les falaises de Saint-Jean-du-Doigt et de Guimaec ; Serge de Diaghiley conçoit l'aventure des Ballets Russes à Primel-Trégastel. Ces quelques exemples suffisent à montrer la richesse culturelle que la villégiature a fait naître dans les différents pôles d'attraction de la baie. Le tourisme d'après-guerre et son évolution sont également décrits, ainsi que les questions que pose l'avenir de ces stations alors que celles-ci doivent faire face aux difficultés induites par le nécessaire regard écologiques et les variations du trait de côte. En regard de cette histoire, ce livre propose une sélection d'exemples permettant d'apprécier la richesse de l'architecture balnéaire. Car ces demeures, bien qu'elles se soumettent à un programme commun, savent lier l'efficacité de leur distribution à l'expression de la fantaisie et de l'ambition de leurs habitants, pouvant aller du décor néogothique à l'expérimentation de la modernité la plus affirmée.

11/2022

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Littérature française

Juste une étincelle d'espoir

"L'espoir est le pilier du monde". Proverbe africain Julia, quarante-cinq ans, partage sa vie entre son job de chargée de recrutement et sa fille, Léa, une lycéenne de dix-sept ans. Dans d'obscures circonstances, Léa est victime d'un accident de la route. Julia est bouleversée et désemparée. Des souvenirs douloureux qu'elle pensait avoir apprivoisés ressurgissent. Son corps lui envoie alors des signaux afin qu'elle prenne conscience qu'il est temps pour elle de panser ses plaies. Mais Julia est-elle enfin prête à tenir compte de ces alertes ?? Romain, vingt-trois ans, a quitté son Bénin natal pour suivre des études en école de commerce à Paris. Fraîchement diplômé, il peine à décrocher un emploi dans son secteur d'activité. Un événement tragique vient bousculer son équilibre déjà fragile. Romain tente de trouver de l'apaisement à travers l'écriture. La puissance des mots suffira-t-elle à lui maintenir la tête hors de l'eau dans les tempêtes de la vie ?? Deux histoires, une rencontre et Juste une étincelle d'espoir. "? Les paroles se délient, les mots s'écrivent, Julia et Romain se redonnent du courage, portés par l'espérance et l'audace. ? " Céline et Christine - Librairie Au Pain de 4 Livres Avis des lecteurs : "Ce roman est un petit bijou, cette lecture a été solaire, vibrante, poignante et tellement humaine. J'ai quitté à regret les personnages, et j'ai vraiment eu un immense plaisir à les côtoyer". Virginie C, de @Petites Histoires De Lectures "Dans ce roman, il est question de relations sociales, de l'importance qu'on prête à autrui, de vulnérabilité, d'empathie, de destins croisés. En ces temps troubles, ce roman m'a permis de me souvenir pourquoi un simple bonjour, un sourire qu'on échange avec un inconnu peuvent tout changer. Cette lecture est un baume pour le coeur. Il est rempli de tendresse, d'espoir". Amandine, de @Dina Auteure "Ce roman se dévore, j'ai été saisie dès les premiers mots. Des personnages si profonds, un rythme entraînant, de l'émotion". Virginie B, de @tout_mon_temps_livres "Juste une étincelle d'espoir, un roman qui porte bien son nom. Des personnages attachants, une histoire parfaitement ficelée, des rebondissements de vie parfois difficiles à surmonter. Malgré cela, la tendresse de la plume d'Estelle nous amène à garder espoir, toujours. Un second roman réussi avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture". Laurie H, @laurieheyme

03/2023

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Beaux arts

Osmoscosmos

La sixième édition de la triennale 50JPG du Centre de la photographie Genève a eu lieu du 19 juin au 25 août 2019. Sous le titre "OSMOSCOSMOS" , l'exposition principale a tenté de réunir Eros & Cosmos, mettant en évidence le trait d'union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l'éros visant à mieux soumettre l'individu à l'emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l'antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Eros se fait au moment où Uranus est castré et qu'il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : "... naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d'un grand tout" . Une douzaine d'oeuvres établissent cette relation entre les deux facettes d' "OSMOSCOSMOS" , telles que Words and Stars de Grazia Toderi et Orhan Pamuk ou les contributions de Ursula Böhmer, Bunu Dhungana, Heidi Hassan, Eden Levi Am, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Johan Österholm, Thomas Ruff, Pierre Radisic, Catherine Radosa, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens), Christian Waldvogel et d'autres. "OSMOSCOSMOS" assemble des oeuvres photographiques et vidéographiques contemporaines ainsi que diverses sources iconographiques. Parmi les artistes sélectionnés, plusieurs d'entre eux ont, dès les années 1970, mis radicalement en question la définition des genres, voire la commercialisation d'Eros, que ce soit Manon, Jürgen Klauke, Renate Bertlmann, Natalia LL, Urs Lüthi, Barbara Hammer, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens) et Liliane Vertessen ; d'autres, à la même époque, revendiquaient des esthétiques homosexuelles à l'instar de Pierre Keller ou de Walter Pfeiffer, revisitées sous une forme contemporaine par Mauricio Dias et Walter Riedweg. La trame féministe est poursuivie aujourd'hui par des artistes tels que Romy Alizée, Dorothée Baumann, Anne Collier, Déborah de Robertis, Nadia Granados, Angela Marzullo, Lina Scheynius ou encore A. L. Steiner, tandis que Eden Levi Am, Nicole Tran Ba Vang et Yuri Nagashima traitent des amours lesbiennes et/ou queers. S'il va de soit qu'Eros touche aussi à des problématiques politiques, force est de constater que dans nos sociétés marchandes, il est gangrené par des intérêts économiques très importants, comme le démontrent les propositions de Caroline Bernard, Fred Lonidier, Susan Meiselas, Charles Weber ou encore Patrick Weidmann.

06/2020

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Policiers

Les partenaires

A trente et un ans, David Zinc est avocat chez Rogan Rothberg, un prestigieux cabinet de Chicago. Autant dire qu'il mène une existence lamentable : dix-huit heures quotidiennes de travail, un téléphone portable qui sonne jour et nuit et une vie sexuelle inexistante pour cause d'épuisement. Ce matin-là, il s'apprête à rejoindre son bureau quand il est terrassé par une crise d'angoisse. Il se réfugie au bistrot du coin. Après de nombreux bières et cocktails, il se retrouve sans trop savoir comment chez Finley & Figg, un cabinet juridique minable spécialisé dans les accidents et les divorces. Fasciné par ces " vraies personnes avec de vrais problèmes ", David, complètement soûl, convainc les deux associés, Oscar Finley et Wally Figg, de l'embaucher. Très vite, il se trouve embarqué dans le nouveau plan foireux de Figg pour devenir riche : intenter une action en justice contre le géant pharmaceutique Varrick, dont le nouvel anticholestérol Krayoxx est accusé - à tort ou à raison - de provoquer attaques cardiaques et infarctus. Wally veut réclamer à Varrick cent millions de dommages et intérêts. Tout ce que Finley & Figg ont à faire, c'est à mettre la main sur des individus qui ont été victimes d'attaques cardiaques alors qu'ils étaient sous traitement au Krayoxx, les convaincre de devenir leurs clients, intenter un procès en masse et s'en tirer avec la gloire et l'argent. Au grand ébahissement de David, que ses études à Harvard et son passage chez Rogan Rothberg n'ont pas préparé aux coups tordus, Figg manie l'intimidation, la subornation, la corruption et le mensonge pour attirer le plus de plaignants possible. La mort par infarctus d'un sénateur traité au Krayoxx donne un sérieux coup de pouce à Finley & Figg : l'administration des affaires sanitaires retire le médicament du marché et les actions de Varrick chutent. Varrick est aux abois. Finley et Figg ne doutent plus du succès de leur entreprise. Mais Varrick, tout en prétendant privilégier la compensation financière, se prépare dans l'ombre à aller devant la justice. Et c'est la très jolie et très teigneuse Nadine Karros, renommée dans tout Chicago et associée de l'ancienne boîte de David, qui va défendre le géant pharmaceutique. La nouvelle fait l'effet d'une bombe chez Finley & Figg : Oscar et Wally doivent préparer un retentissant procès public avec, comme le résume Oscar, " un cas qu'aucun avocat ayant un minimum de bon sens ne défendrait, pas d'expert, pas de preuves, et des plaignants cinglés ou drogués ". Enfin le grand jour arrive ! Oscar, victime d'une crise cardiaque, déclare forfait. Wally, terrifié, disparaît pour se soûler, et David se retrouve seul face à Martine Karros et à sa bande de barracudas du barreau. Les jeux sont faits, et les dés ne sont pas pipés...

04/2012

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Poésie

Et elles se mirent à courir

Les femmes courent, nagent et n'ont pas attendu d'avoir la permission pour vivre "en corps" . Les vers de Julie Gaucher plongent dans l'intimité des corps de sportives, questionnent ces expériences, les sensations physiques et les émotions qui naissent de l'effort sportif. A travers la course et la nage Ë des activités universelles Ë la poétesse évoque ses souvenirs d'enfant, de femme et de mère, mais aussi de sportive, de compétitrice et de voyageuse. Le recueil est découpé en trois parties : "Courir" , "Nager" , "Dans les gradins" . Julie Gaucher éclaire dans ses poèmes sa propre pratique sportive de sa connaissance de l'histoire du sport féminin, faite de luttes et de revendications. Par là même, elle rend hommage à celles qui, avant elle, ont ouvert les portes des stades pour permettre aux femmes d'aujourd'hui de goûter aux joies du sport, activité longtemps réservée aux hommes. Certains poèmes s'intéressent aux championnes d'hier, à l'exemple de Kathrine Switzer ou Lina Radke. Ils permettent de mettre en perspective l'expérience intime et personnelle de la pratique physique à l'aune de l'histoire du sport au féminin. Car Julie Gaucher se pose en héritière : héritière de ces sportives, qui ont bravé les interdits pour fouler la cendrée des pistes, mais aussi des plumes féminines et féministes qui lui ont montré que les femmes avaient aussi le droit de prendre la parole et d'écrire, que la poésie pouvait aussi être leur mode d'expression. Les femmes courent, nagent... Les vers de Julie Gaucher sont attentifs aux sensations que provoque l'expérience sportive au féminin. â¢En s'arrêtant sur certaines grandes figures de l'histoire du sport au féminin, Julie Gaucher met en perspective une expérience plus intime et personnelle de la pratique physique. â¢L'autrice semble s'adresser à tou·te·s puisque le sport dont elle parle est celui de l'enfance, de la pratique ludique ou solitaire, des compétitions régionales... â¢La veille des Jeux olympiques de Paris 2024 et alors que les discours questionnent la place des femmes dans le sport, les poèmes de Julie Gaucher offrent une approche rafraîchissante sur ces questionnements d'actualité. Julie Gaucher a la chance de vivre au milieu des volcans d'Auvergne et de profiter du plus beau des terrains de jeu. Dans ses poèmes, elle met en perspective son expérience intime et personnelle de la pratique physique et sa connaissance de l'histoire du sport au féminin. Rim Battal est photographe et poétesse, elle questionne dans ses oeuvres l'intime, l'amour et la place des femmes dans les sociétés. En 2018, elle crée la Biennale intime de poésies.

11/2022

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Littérature française

L'adultère ingénue

Roman moderniste, roman à clefs, roman épistolaire, roman-journal intime. Et l'un des premiers romans lesbiens. Quand elle écrivit Etude d'une passion en 1912, Natalie Barney avait 36 ans et sa légende, la légende de l'Amazone, était en train d'éclore. Dès les premières lignes d'Etude d'une passion, Natalie Barney nous indique son dessein, la ligne de son roman : analyser en profondeur le sentiment amoureux. Elle le décortique, ce sentiment, elle le met sous un microscope et nous raconte son développement, ses incertitudes, ses angoisses. Et ses joies et ses triomphes. Elle le fait avec un langage nouveau en rupture avec tout réalisme du XIXe , une écriture, la sienne, parfois informelle où il y a presque un refus de la linéarité au profit d'une structure plus circulaire. Natalie Barney, avec L'Adultère Ingénue, peut être considérée l'une des grandes romancières modernistes telles que Gertrude Stein, Djuna Barnes, Mina Loy, Katherine Mansfield, Rebecca West et Marianne Moore. Dans ce roman précurseur, Natalie Barney introduit des éléments technologiques absolument novateurs et hyper modernes : le téléphone, l'automobile et même l'avion. D'autre côté, en revanche, et cela justement pour déstabiliser le lecteur et déjouer tout rythme établi, elle y greffe une forme de style plus traditionnelle, celle du roman épistolaire, en insérant entre ses pages plusieurs vraies lettres échangées entre elle et Elisabeth de Clermont-Tonnerre. Natalie Barney n'a pas peur de dire l'amour charnel, impudique, entre deux femmes : " L'immense force de mon désir qui me change de sexe et même d'aspect, déchaîne le grand dieu du rut que je porte dans ma tête par mes flancs. ", écrit-elle. Jamais auparavant il y eut un roman rédigé avec cette même impulsion sensuelle et jubilatoire qui, contre toute attente de ses contemporaines, ne se termine pas avec la mort de l'une des deux héroïnes ou un adieu forcé par une catastrophe naturelle. C'est peut-être pour ces raisons qu'il ne trouva pas un éditeur " courageux " prêt à le publier. Ecrit directement en français par une Américaine - manuscrit d'abord dans deux cahiers noirs, dactylographié et corrigé à la main par la suite - il est resté cent dix ans caché dans des tiroirs. C'est le troisième roman de Natalie - le premier, Lettre à une connue (également inédit) dit l'histoire entre Natalie et Liane de Pougy, une sorte de réponse à Idylle saphique, le deuxième, Je me souviens (1910) est une réponse lui aussi à Une femme m'apparut de Renée Vivien - c'est ce troisième roman, qui est le plus novateur et original. Il était temps de lui donner la place qu'il mérite.

08/2022

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Littérature française

L'or des Schwaner

L'or des Schwaner, c'est plusieurs histoires dans l'histoire, imbriquées comme des poupées russes. C'est d'abord une histoire de géologue au cours de laquelle Denys Puech, émigré français de deuxième génération en Australie, d'origine aveyronnaise, trouve, au milieu de nulle part, au centre du Kalimantan, dans des circonstances ubuesques, des indices d'or perdus dans la jungle des Monts Schwaner. En chemin, il décide d'abandonner son statut d'Occidental et de changer de peau, un peu à l'image de James Brooke, le célèbre Rajah blanc du Sarawak, pour devenir un Dayak bon teint et, finalement, s'installer dans le pays. C'est ensuite un long voyage qui vous permettra de découvrir l'Australie, à la fois de l'outback et de la ville, sous un visage peut-être inattendu, avec ses Aborigènes et leurs fantasmes, puis le Kalimantan, la partie indonésienne de l'île si mystérieuse de Bornéo, avec ses peuples dayaks et punans ; un voyage initiatique au cours duquel vous ne serez jamais très loin de ce monde magique qui caractérise si bien tous ces peuples anciens. Ils sont la plupart en voie de disparition, avec la destruction systématique et irresponsable de leur milieu naturel. Au cours de ce périple, vous aurez un guide ; ce sera Denys et il ne vous quittera pas. C'est aussi l'histoire fabuleuse de ces indices qui, à l'instar de l'Affaire BRE-X, la plus grande escroquerie sur l'or de tous les temps, qui s'est développée au centre du Kalimantan, vers la fin des années 1990, vont, à leur échelle, déchaîner passions et convoitises, avec leurs coups de bourse dévastateurs et des centaines de millions de dollars australiens en jeu, et entraîner, après de grands espoirs, autant de désillusions. C'est aussi l'histoire de la renaissance d'un village dayak traditionnel, voué, après son abandon, à l'oubli et à la destruction sous les coups de boutoir d'une nature envahissante, que Dina, une jeune femme dayak courageuse, va décider de faire revivre. Ce combat pour la survie d'une culture, à l'avenir incertain en raison de la disparition programmée de la forêt primaire qui l'abrite, est fascinant. C'est enfin l'histoire du métissage, d'abord culturel, puis réel, avec ses incohérences, ses déceptions, ses surprises et ses succès ; une aventure en soi ! Mais c'est aussi la cohabitation entre ces individus appartenant à des mondes et des cultures si différents, ce qui ne va pas les empêcher d'accomplir, ensemble, une oeuvre remarquable. Voilà une belle histoire de tolérance, naturelle, sans calcul, qui débride les hommes et les rend, soudain, si attachants. C'est bien, dans ce sens, une véritable aventure humaine.

01/2014

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Littérature anglo-saxonne

Je voulais écrire un poème. Autobiographie des livres d'un poète

Quand Edith Heal propose à William Carlos Williams au milieu des années 1950 de se prêter à une série d'entretiens autour de son oeuvre le poète américain est alors âgé de 75 ans ; accompagné par son épouse Florence H. Wiliams (Flossie), il accepte de jeter un regard rétrospectif sur son parcours à travers ses livres. Au fil de ces conversations alertes, complices et fourmillantes de détails sur le monde littéraire américain du début du XXe siècle, William Carlos Williams évoque de façon chronologique son parcours poétique, de son premier livre publié en 1909 à compte d'auteur, Poems, jusqu'à ses derniers ouvrages de la fin des années 1950, et notamment la série des Paterson. De ses premières lectures poétiques, Keats et Whitman, à son amitié avec Ezra Pound en passant par sa carrière de médecin pédiatre, celui qu'Edith Heal appelle le Dr. Williams, et qui est venu à la poésie "seul dans son coin" , mêle avec une grande fluidité, détails biographiques, réflexions théoriques et commentaires de ses propres poèmes. On traverse une époque d'avant-gardes littéraires, les figures de Marianne Moore, de Mina Loy et de Hilda Doolittle, l'univers des petits éditeurs et des revues le plus souvent confidentielles qui ont accueilli les premières publication de Williams, qu'il soutiendra tout au long de son parcours avec reconnaissance, l'aventure des objectivistes avec Reznikoff, Stevens, Oppen, Rakosi et Zukovsky, l'influence européenne... au cours de cet ouvrage dans lequel on traverse de nombreux extraits d'une oeuvre composée de poèmes, de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de traductions de Soupault et Quevedo, et qui est à la fois une autobiographie vivante, une bibliographie exhaustive, une porte d'entrée et un mode d'emploi de la démarche littéraire de l'un des plus grands poètes américains de son temps. Il ressort de ce portrait, de cette expérience qui n'est pas "très différente finalement de celle du nouveau poète de demain" , une présence charnelle, sexuée du poème, un rapport à la construction des images, une force du réel également, tant les sujets des livres de Williams sont puisés à même la vie quotidienne, sans jamais se détourner de la brutalité sociale dont sont victimes ses contemporaines dans les années de crise économique et de guerre. Et surtout son obsession de la simplicité, sa volonté de dégager une forme poétique "sans déformer la langue telle qu'on la parle" , sa conquête d'une forme propre dont ce qu'il appelle "l'idiome américain" est le vecteur : direct, oral, limpide. En somme, un parcours dominé par "le besoin d'en apprendre le plus possible sur la poésie et le besoin d'en apprendre le plus possible sur la vie, qui n'est pas plus poésie que prose" .

10/2022

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Musicologie

Playlist. Musique et sexualité

L'ouvrage Playlist : musique et sexualité est constitué de seize essais autonomes, qui explorent tour à tour la musique dans les pratiques sexuelles, et le sexe dans les pratiques musicales. Il se déploie d'une thématique vers l'autre, comme un texte de sociologie de la musique qui virerait insensiblement au texte de musicologie. Quel est aujourd'hui le rôle de la musique dans la vie sexuelle des personnes, la réelle comme la fantasmée ? Quelles sont les représentations de la sexualité dans les oeuvres musicales, celles du répertoire classique comme celles des genres populaires ? Quelle a été, de l'Antiquité à nos jours, la trajectoire historique de ces imbrications ? Comment cette histoire dialogue-t-elle, dans la période contemporaine, avec le devenir marchand de la musique, et avec sa numérisation ? Comment la musique s'insère-t-elle dans l'histoire sonore de la sexualité, ce territoire méconnu des sound studies ? Quelles conséquences cette enquête peut-elle avoir pour repenser les pouvoirs de la musique ? Telles sont les questions que ce livre se propose d'explorer. Chaque chapitre aborde ce vaste domaine à partir d'une entrée singulière, comme une série de variations sur un thème musical, ou une playlist thématique. Ce choix formel fait écho à la diversité des oeuvres concernées : Don Giovanni de Mozart, Tristan et Isolde de Wagner, Lady Macbeth de Chostakovitch sont ainsi revisités, entre autres classiques, tout comme Je t'aime moi non plus de Gainsbourg, L'importante è finire de Mina, ou Erotica de Madonna, entre autres tubes. Plus récemment, la diffusion sur internet d'une music for sex et les dispositifs de recommandation des plateformes de streaming incitent à revisiter la critique adornienne de l'industrie culturelle, les idées de Guy Debord sur les femmes dans la société du spectacle, ou encore l'enquête sur la sexualité de Pasolini dans son film Comizi d'amore. Le livre se veut ainsi à la fois une enquête empirique et une proposition théorique, qui discute avec la musicologie féministe et les queer studies, avec les sciences cognitives de l'écoute et du plaisir, avec la sociologie de la culture et l'histoire culturelle. En envisageant la musique comme un dispositif technique aux usages diversifiés, de la présence anthropomorphe à la "musique d'ameublement" , il esquisse une écologie sonore capable de rendre compte à la fois des logiques du plaisir et de celles de la domination, à commencer par la domination des hommes sur les femmes. Si la musique n'a cessé, au cours de l'histoire, d'énoncer et de faire sentir par les sons l'amour et ses attachements, le désir et ses imaginaires, l'ambition ultime de Playlist est de contribuer à une conception renouvelée des formes temporelles de l'expérience humaine.

09/2022

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Théologie

Le cantique de l'amour

Texte parfois présenté comme le plus profane des livres bibliques, texte matriciel d'un très grand nombre de traités spirituels et mystiques, le Cantique des Cantiques engage une double réflexion sur le conflit des interprétations d'une part, sur la dichotomie entre amour profane et amour sacré d'autre part. Le projet de ce numéro est de renverser la perspective et de lire ce texte comme celui qui nous oblige précisément non seulement à articuler la lettre et l'esprit mais aussi à penser l'unité de l'amour.

03/2022

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Littérature érotique et sentim

Une seconde chance. Romance

Grâce au destin, Sarah et Maxime finiront par se rencontrer... Sarah Belmont a quitté son emploi et a trouvé refuge auprès de Mina, une amie de sa mère, qui l'embauche dans la brasserie Le Pyé koko qu'elle tient avec son frère. Quand Sarah découvre qu'elle est enceinte alors que son compagnon Romain ne veut pas de cet enfant, elle doit prendre une décision difficile : va-t-elle assumer seule sa grossesse ? Le docteur Maxime Kervalen, quant à lui, vient d'être abandonné par Laure, sa femme, qui lui reproche la perte du bébé qu'elle attendait. Il emménage dans le quartier du Pyé koko et devient un habitué de l'établissement. De la percutante rencontre entre ces deux personnages va naître une amitié amoureuse troublée par les non-dits. Mais le destin s'acharne sur Sarah : son ancien patron a été assassiné et les soupçons du commandant Kovinsky se portent sur la jeune femme. Entre romance et thriller, découvrez ce roman palpitant dans lequel un homme et une femme se rencontrent et doivent affronter le destin ensemble. EXTRAIT Les jours s'écoulaient doucement. Mars touchait à sa fin et laissait espérer l'arrivée proche des beaux jours. En tous les cas, quelque chose dans l'air le laissait supposer. Ce matin-là, Maxime était sorti faire son jogging quotidien sous un soleil timide. La fraîcheur matinale acheva de le réveiller et il courut le long du bord de mer, croisant d'autres joggers, toujours plus nombreux le samedi, tout en admirant le paysage côtier qui défilait devant ses yeux. Il s'étonnait encore de trouver du plaisir à courir. Ce qui avait été une contrainte deux mois plus tôt ne l'était plus et il était convaincu qu'il continuerait de courir une fois tous ses démons disparus. Il en ressentait à présent un besoin viscéral. Tout comme il savait déjà qu'il ne retrouverait pas ses plaisirs d'antan. L'ancien Maxime appartenait au passé. Il se sentait un autre homme à présent, loin de celui qu'il avait été. Un homme qui ne voulait plus s'encombrer de superflu. Un homme qui voulait jouir de la vie et de ses petits bonheurs, tout simplement. Il n'avait pas bu une seule goutte d'alcool depuis plus de huit semaines. Jamais il n'avait connu une telle abstinence et il ne pouvait que s'en réjouir. Même s'il avait conscience que le combat ne faisait que commencer. Le chemin serait long, il le savait. Mais il était sûr d'y parvenir. A PROPOS DE L'AUTEUR Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Commencé en 2007, Une seconde chance est son premier roman qui a connu moult réécritures durant ces dix années pour atteindre sa forme finale.

12/2019

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discriminations, exclusion, ra

Maroc : justice climatique, urgences sociales

Synopsis des enquêtes 1-L'Oasis de Skoura, un patrimoine en voie de disparition - Dounia Mseffer Depuis une vingtaine d'années, l'Oasis de Skoura est menacée par la sécheresse, la surexploitation des ressources naturelles et l'urbanisation. L'eau devient une ressource de plus en plus rare. 2-Les nomades de l'extrême-est : entre réchauffement climatique et sécheresse politique - Soufiane Hennani Dans l'Oriental, les nomades, affectés par les changements climatiques, la sécheresse et l'isolement, mènent une vie de plus en plus précaire. 3-Pénurie d'eau dans le Souss - Khadija Maâras Dans le Souss, les réservoirs et les barrages sont utilisés pour une agriculture intensive, en dépit des besoins en eau de la population des douars. 4-A Mohammedia, le travail ou la vie - Salaheddine Lemaizi Difficultés respiratoires, démence, maladies cardiaques et pulmonaires, la santé des habitants de Mohammedia est mise en péril par la pollution due aux activités industrielles. Mais face au chômage de masse, la ville les maintient. 5-Trafic du cèdre au Moyen Atlas : enquête sur une lente agonie - Amine Belghazi et Mohamed Samouni Dans le Moyen Atlas, entre braconnage du bois de cèdre et abattage légal, les forêts sont menacées par la coupe abusive. 6-La pêche à l'algue rouge, un fragile filet de secours - Mohammed Taleb Sur la côte des Doukkala, pour cueillir l'algue rouge dont on tire le très prisé agar-agar, les populations plongent au péril de leur santé. Surexploitation de la ressource et misère sociale se renforcent mutuellement. 7-Espèces menacées : la biodiversité en danger - Fedoua Tounassi Malgré les lois prohibant le braconnage, les macaques des forêts du Moyen Atlas sont menacés par le défrichement de leur habitat et le commerce illégal des jeunes singes. 8-L'agroécologie, une alternative aux intrants chimiques - Ghita Zine Dans la périphérie du Grand Casablanca, à Dar Bouazza, l'agroécologie est une résistance patiente à l'invasion du béton et aux pesticides et revalorise le secteur primaire. 9-Militants pour un Maroc vert - Hicham Houdaïfa Portrait de différents acteurs de la société civile et de structures qui ont oeuvré pour la préservation de l'eau, du patrimoine naturel ou de l'énergie. 10-Entretien avec Mustapha Azaitraoui sur la gouvernance des déchets Insuffisance de moyens, enclavement et manque d'infrastructures adaptées : la gestion des déchets ménagers est problématique pour les communes. Un problème majeur de gouvernance. 11-Zéro Mika : quand le zéro devient des milliers - Hanane Jalal Le Maroc utilise près de 25 milliards de sachets en plastique par an. La campagne Zéro Mika a tenté de sensibiliser la population à cet enjeu environnemental. 12-A Tasselmante, les femmes démystifient l'énergie solaire - Oumaima Jmad Près de 3 000 hectares ont été achetés par l'Etat pour créer un parc solaire. Dépossédés de leurs terres, les habitants du douar ne bénéficient pas de ce programme de dév

09/2021

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Science-fiction

Camp Zéro

Amérique du Nord, 2049 : les températures atteignent des niveaux intolérables, l'industrie pétrolière s'est effondrée et chaque enfant est doté d'un implant lui permettant de rester connecté en permanence. Les plus fortunés habitent dans la Cité flottante, une île artificielle, tandis le reste de la population continentale lutte pour survivre. Embauchée comme hôtesse dans un club très privé de la Cité, Rose pense se diriger enfin vers un avenir meilleur. A White Alice, une station de recherche datant de la guerre froide, des combattantes hautement qualifiées mènent une mission de surveillance climatique. Mais les termes de cette mission deviennent de plus en plus étranges au fil du temps... Dans le Grand Nord canadien, Camp Zéro se construit peu à peu. Profitant d'un climat encore vivable, cet endroit doit marquer l'avènement d'une nouvelle communauté, d'une nouvelle façon de vivre. Pour Grant, c'est l'occasion d'expier le sinistre héritage de sa famille. Chacun suivant ses propres objectifs, à qui faire confiance ? Accepter l'amour pourrait-il s'avérer le choix le plus radical ? Palpitant, captivant et d'une inquiétante clairvoyance, ce roman déjà acquis dans une dizaine de pays et bientôt adapté à l'écran parle du monde que nous avons bâti et du chemin qui reste à parcourir. " Un récit audacieux et habile. Situé dans un avenir proche, il entre en résonance non seulement avec notre présent mais aussi avec de grandes questions liées à la condition humaine : migrations, poids du passé, catastrophes climatiques, inégalités de genre, construction de soi. Page après page, la prose de Sterling brille d'inventivité. Une oeuvre importante. " Ha Jin, La Longue Attente " Une féroce évocation des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Tour à tour terrifiant et fascinant, un roman qui rappelle Blade Runner voire Mad Max pour l'intensité du récit et la volonté de survivre à tout prix, avec en prime une description réjouissante de la force des femmes. " Erica Ferencik, Girl In Ice " Passionnante histoire de survie dans un monde de ravages climatiques, Camp Zéro explore un avenir où se côtoient à parts égales fureur et résilience. Ce remarquable premier roman transporte le lecteur dans un paysage gelé où éclatent conflits de classes et de genres, et où les femmes ne doivent compter que sur leur propre force pour survivre. Ce récit puissant et visionnaire hantera l'esprit du lecteur bien après la dernière ligne. " Laura Maylene Walter, Body of Stars " Dans ce tour de force à la fois terrifiant et captivant, Michelle Min Sterling réécrit les réalités de notre présent, les dangers qui nous guettent et le destin qui nous attend, à travers une bouleversante histoire de loyauté, de trahison et, au final, d'amour. Les rebondissements, sombres ou lumineux, ont entretenu parfois ma fureur, parfois mon espoir, mais m'ont surtout tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne. " Nancy Jooyoun Kim, The Last Story of Mina Lee

04/2023

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Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

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Histoire de l'art

Une histoire intime de l’art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu

Coédition Dilecta / Cnap / Collection Lambert "A mon avis, les choses intéressantes se font quand on ne pense pas au futur, indépendamment de tout calcul historique". A l'occasion de la publication d'Une histoire intime de l'art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu, la Collection Lambert (Avignon) présentera une sélection d'oeuvres emblématiques de la Donation Yvon Lambert de mars à juin 2023. En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'Etat français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une "belle collection" , dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une "succession d'émotions" acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager "sa seule fortune" s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée. L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Editions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel. Avec des oeuvres de Carlos Amorales, Carl Andre, Shusaku Arakawa, Miquel Barceló, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Berndt et Hilla Becher, James Bishop, Jean-Charles Blais, Christian Boltanski, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, André Cadere, Mircea Cantor, Christo, Francesco Clemente, Robert Combas, Jean Degottex, Daniel Dezeuze, Jan Dibbets, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Spencer Finch, Hamish Fulton, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Nan Goldin, Douglas Gordon, Shilpa Gupta, Thomas Hirschhorn, Jenny Holzer, Roni Horn, Jonathan Horowitz, Douglas Huebler, Louis Jammes, Donald Judd, On Kawara, Zilvinas Kempinas, Idris Khan, Anselm Kiefer, Jeong A Koo, Joseph Kosuth, Joey Kötting, Jannis Kounellis, Delphine Kreuter, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Sol LeWitt, Richard Long, Robert Mangold, Brice Marden, Agnes Martin, Gordon Matta-Clark, Adam Mcewen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Olivier Mosset, Rei Naito, Bruce Nauman, Rika Noguchi, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Tsuyoshi Ozawa, Giulio Paolini, Adam Pendleton, Giuseppe Penone, Edda Renouf, Robert Ryman, Fred Sandback, Charles Sandison, Julian Schnabel, Rudolf Schwarzkogler, Richard Serra, Andres Serrano, David Shrigley, Ross Sinclair, Haim Steinbach, Jana Sterbak, Niele Toroni, James Turrell, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykkä, Francesco Vezzoli, Lawrence Weiner

04/2023

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Monographies

Corpus Painting, Xie Lei

Par conviction, Xie Lei a choisi la peinture parce qu'elle lui ouvre la voie d'un langage traduisant son univers sensible et un terrain d'expérimentation pour creuser la spécificité de ce médium dans la contemporanéité. Sa pratique part du réel mais s'en échappe pour explorer des mondes équivoques, incertains, que son imaginaire transforme. La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments. Il s'attache à la complexité des évènements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions. Sa peinture récente intrigue par un entre-deux, celui du sommeil et la mort, du supplice et l'érotisme. Les couleurs sont sombres, mais mutent pour devenir lumineuses, puissantes. La touche est fluide ou plus en matière. La peinture telle que la pratique Xie Lei se singularise en délivrant une autre perception du temps : salutairement, elle propose de ralentir le regard et d'échapper aux ivresses de l'accélération et de l'immédiateté. ? " Xie Lei, artiste parisien originaire de Chine, compose des images et des scènes floues et ambiguës comme autant de tentatives de s'emparer du sentiment et de l'émotion quasi-impossible. Le résultat oscille toujours entre une obscurité sans fin et des lumières troublantes, obscurcissant et déformant l'apparence des choses, les silhouettes des corps et les expressions des visages. Les interactions-intercourses entre les corps masculins ou les expressions les plus intimes de l'amour apparaissent souvent comme un thème principal. Mais elles sont toujours quelque peu dissimulées par une sorte de vernis mêlant ombre et lumière, suggérant une lutte éternelle pour négocier avec le désir et les contraintes, le plaisir sexuel et la violence fatale... Ce vernis révèle la véritable substance du principe de plaisir - le Lustprinzip tel que le conceptualise Freud - et incarne l'état réel de la vie érotique : douleur et beauté ! " Extrait du texte de Hou Hanru Xie Lei (né en 1983 en Chine) vit et travaille à Paris depuis 2006. Il est diplômé de la CAFA de Pékin et de l'ENSBA de Paris. Ses oeuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions : Mendes Wood DM, São Paulo (BR) ; Meessen de Clercq, Bruxelles (BE) ; PS120 , Berlin (DE) ; MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR) ; Langen Foundation, Neuss (DE) ; Musée national de l'histoire de l'immigration, Paris (FR) ; Fondation Yishu 8, Pékin (CH) ; Fondation d'entreprise Ricard, Paris (FR). Ses oeuvres figurent dans des collections publiques et privées, telles que celles du MAC VAL, de la fondation Colas, de la Burger Collection et du X Museum à Pékin. Xie Lei a été pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid en 2020-21 et de la Fondation Boghossian en 2022. Avec " Corpus Painting ", Semiose éditions lance une nouvelle collection éditoriale entièrement dédiée à la peinture. En 48 pages, relié façon beau livre, chacun des opus se concentre sur un ensemble précis de tableaux, complété d'un texte en français et en anglais signé d'une personnalité du monde de l'art. Une invitation à plonger dans la peinture, à comprendre les ressorts d'une série, à contempler une suite d'images, avec la même dévotion et passion que l'on porte aux retables ou aux icônes peintes.

02/2023

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Grèce classique

Nouvelle histoire d'Athènes. La cité vue de l'Agora, Ve-IVe siècle av. J.-C.

Plongez au coeur de la vie quotidienne athénienne à son apogée. L'histoire de l'Athènes antique semble bien connue : la démocratie prend place à l'Assemblée sur la Pnyx, Athéna est honorée sur l'Acropole, les métèques sont nombreux et inférieurs aux citoyens, etc. Mais les récentes recherches nous invitent à repenser notre vision de la Grèce et de sa capitale. Ce qui implique de changer de perspective en regardant, non pas vers les hauteurs de l'Acropole et de la Pnyx, mais en contrebas, vers la place publique qu'est l'Agora. En effet, partir de l'Agora permet de restituer le bouillonnement de la cité grecque qui, contrairement aux idées reçues, n'est en rien figée et désincarnée. Riche d'activités économiques et industrieuses, la place incarne l'effervescence de la vie quotidienne, mais elle n'en est pas moins un des lieux privilégiés de la politique athénienne. Ainsi, les marchands en tout genre perturbent les débats du Conseil et les cochons à vendre sur le marché côtoient les discussions de Socrate. A travers une série de questions, cet ouvrage bat en brèche tous les poncifs sur l'Athènes classique : les femmes étaient-elles cantonnées à une vie de réserve et de discrétion ? Les informations qui circulaient étaient-elles à l'abri des fake news ? Les lois étaient-elles accessibles à tous ? En une quinzaine de chapitres, Nicolas Siron et son équipe d'historiens nous proposent un récit vivant de l'Athènes antique et, ce faisant, renouvellent profondément notre vision politique, sociale et religieuse de la cité grecque. LA synthèse indispensable. Sommaire 1. Le marché, un espace de non-droit ? Fraude et tromperie dans les échanges marchands // Louise Fauchier 2. Les étrangers étaient-ils inférieurs aux citoyens ? La balade d'Athénogénès l'Egyptien sur l'Agora // Romain Guicharrousse 3. Les femmes à Athènes : une vie de réserve et de discrétion ? Des citoyennes sur la place publique // Violaine Sebillotte Cuchet 4. Les lois étaient-elles accessibles à tous ? L'instruction civique et juridique des citoyens // Antoine Chabod 5. L'activité politique exigeait-elle de faire preuve de bienséance ? Insultes et dérision dans la vie publique athénienne // Jean-Noël Allard 6. Voter les lois, une pratique réservée aux citoyens à l'Assemblée ? L'importance des tribunaux dans la démocratie // Nicolas Siron 7. La politique athénienne était-elle à l'abri des fake news ? La circulation des informations dans l'Athènes classique // Marie Durnerin 8. Les repas, un outil de la démocratie ? A la table des Athéniens // Pauline Schmitt Pantel 9. Athènes était-elle la cité d'Athéna ? Les douze dieux et autres configurations divines // Vinciane Pirenne-Delforge 10. Les statues grecques n'étaient-elles que des oeuvres d'art ? Les Tyrannicides d'Athènes, un lieu de mémoire politique // Vincent Azoulay 11. Les mythes : de simples fables ou des histoires politiques ? La Stoa Poikilè, un lieu de mémoire visuelle // Sonia Darthou 12. Les soldats athéniens étaient-ils tous des hoplites ? L'organisation des forces armées // David M. Pritchard 13. La philosophie était-elle fille de la cité antique ? Socrate, ou l'ennemi intime de la démocratie // Arnaud Macé 14. Dans l'Athènes antique, tout n'était-il que " noble simplicité et grandeur calme " ? Le paysage sensoriel de l'Agora // Adeline Grand-Clément 15. La médecine grecque, une approche purement théorique ? Les pratiques de soin dans l'Athènes classique, entre cabinets médicaux et sanctuaires // Hélène Castelli 16. Athènes, une cité ludique ? L'importance des jeux dans la vie quotidienne // Par Barbara Carè et Véronique Dasen

04/2024

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Littérature française

Le lys dans la vallee

Le Lys dans la vallée est un des romans des Etudes de moeurs d'Honoré de Balzac paru en volume en 1836, s'insérant, dans l'édition Furne de 1844, dans le deuxième livre Scènes de la vie de campagne de sa grande fresque intitulée La Comédie humaine. Evoquant principalement le château de Saché et ses alentours, en Indre-et-Loire, dont Balzac s'inspire fortement, ce roman, écrit en partie à Issoudun et à Vienne (Autriche), a été publié pour les deux premières parties (Les Deux Enfances et Les Premières Amours) de novembre à décembre 1835 dans la Revue de Paris. Puis, en raison d'un différend avec l'éditeur François Buloz, la publication fut interrompue. Le livre, dans sa version complète, paraît en 1836 chez Werdet. Une édition bibliophilique de 1. 250 exemplaires, chez Paul Hartmann en 1947, est enrichie d'illustrations de Berthold Mahn. Genèse du roman L'écriture du Lys dans la vallée s'est échelonnée sur plusieurs années. Dans une première ébauche, qui remonte à 18231 et que l'auteur abandonnera momentanément, Blanche de Mortsauf (surnommée Henriette par Félix de Vandenesse) apparaît sous les traits de Mina, femme dévouée à la souffrance. C'est ce portrait-là qu'il a développé et enrichi après avoir lu Volupté de Sainte-Beuve, ce qui excita la hargne contre lui de ce dernier. Conscient que son roman n'était pas sans défauts, Balzac en dit d'ailleurs : "Ce roman est mauvais et je vais le réécrire". Le Lys dans la vallée se présente comme une réplique de Volupté, en mieux2. Balzac ne se priva pas d'attaques (parfois injustes, comme le fait observer André Maurois) contre le roman de Sainte-Beuve car, même imparfait et reconnu ennuyeux par de nombreux lecteurs actuels, Volupté fournit le coeur du Lys dans la vallée, roman d'initiation sentimentale qui devint un mythe littéraire que d'autres écrivains se sont approprié, comme Gustave Flaubert avec L'Education sentimentale, Marcel Proust avec Un amour de Swann ou André Gide avec La Porte étroite. Résumé Le Lys dans la vallée est l'histoire de l'amour intense et platonique entre Félix de Vandenesse, cadet d'une famille aristocratique, et la comtesse Henriette de Mortsauf, vertueuse épouse du comte de Mortsauf, homme sombre et violent. Félix de Vandenesse (à l'instar de Balzac) raconte son enfance malheureuse où il se sentit mal-aimé, voire haï, et sa rencontre avec une "céleste créature" qui devient pour lui une mère de substitution et une amante inaccessible, beaucoup plus pure et intraitable que l'était madame de Berny, l'inspiratrice et amante d'Honoré de Balzac, pour lequel elle éprouvait un amour quasi maternel. Pieuse parfois à l'excès, elle a pour confesseur l'excellent abbé François Birotteau auquel on reproche son "manque de force apostolique3" . Après plusieurs années de relation chaste, Félix rencontre Lady Dudley à Paris, où ses activités auprès du roi lui ouvrent les salons. C'est une aristocrate anglaise qui lui fait découvrir les joies et les passions charnelles. Henriette vient à apprendre leur relation et se met à dépérir, jusqu'à en mourir. Dès lors, Félix quitte Lady Dudley...

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Dessin

Degas en noir et blanc. Dessins, estampes, photographies

Le catalogue de l'exposition " Degas en noir et blanc ", qui se tiendra du 31 mai au 3 septembre 2023, à la Bibliothèque nationale de France, propose une approche inédite de l'oeuvre de l'artiste, peintre, graveur, photographe, à travers sa passion pour le noir et blanc qui lui fit affirmer en 1906 : " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc. " " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc ", aurait déclaré Degas à Georges Villa en 1906. Déclaration paradoxale de la part d'un artiste qui doit alors principalement sa gloire aux féeries colorées de ses pastels. Mise à l'honneur en 2023 à la Bibliothèque nationale de France, cette inlassable passion de Degas pour le noir et blanc ne se limite pas à son activité de graveur mais s'exprime à travers l'ensemble des moyens d'expression qu'il pratique : dessins à la mine graphite, au crayon, au fusain, eau-forte, lithographie, monotypes mais aussi peinture et photographie. Comme le souligne Henri Loyrette, commissaire général de l'exposition, cet intérêt se vérifie sur toute l'amplitude de sa longue carrière, du milieu des années 1850 au début du xxe siècle. Le catalogue révèle la continuité de cette ligne mélodique, aisément perceptible dans tout l'oeuvre de Degas, qui tient autant à la revisitation des mêmes thèmes (instantanés de la vie moderne saisis à l'Opéra ou dans les cafés-concerts, intimité des intérieurs bourgeois ou des maisons closes) qu'à leur résonance d'une technique à l'autre. L'essai de Valérie Sueur-Hermel consacré à " Degas, maître de l'estampe impressionniste " montre précisément son insatiable curiosité technique, son goût pour les " cuisines " de graveur, qu'il partage avec Camille Pissarro et Mary Cassatt. Marcellin Desboutin, à l'été 1876, ira même jusqu'à écrire que Degas est devenu une " plaque de zinc ou de cuivre noircie à l'encre d'imprimerie ". Le goût de l'épreuve unique conduira Degas à réinventer le monotype, qui se situe aux confins de l'estampe et de la peinture, et dont il devient un maître inégalé. " Le soir je digère et je photographie au crépuscule ", écrit Degas à Henri Rouart le 12 août 1895. En pratiquant passionnément la photographie pendant quelques mois, en 1895, alors qu'il a 61 ans, Degas cède là encore à son désir dévorant d'expérimentation et prolonge, comme le décrit Flora Triebel, ses recherches sur les effets de clair-obscur entreprises dès ses débuts par le dessin et l'estampe : " l'atmosphère de lampe, ou lunaire ". Sylvie Aubenas rappelle que Degas est lui-même entouré d'amateurs, comme ses amis, les Halévy : leurs albums rassemblent des photographies de Degas A travers une large sélection de pièces issues de la riche collection de la BNF et de grandes institutions françaises et étrangères, le catalogue propose une approche inédite de l'oeuvre d'Edgar Degas à travers son intérêt constant pour le noir et blanc qui lui confère une place singulière parmi les artistes impressionnistes.

06/2023

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Manga

Pack Boy's Love n° 35. Avec 5 mangas

Ce pack manga contient : Un Baiser au goût de Mensonge (176 pages - Volume : 2 / 3) : Wachi, jeune homme brillant en affaires mais qui manque cruellement de sensibilité, est à présent captif de Makio, un ancien escroc reconverti en barman. Bien qu'ils vivent tous les deux dans l'appartement de Wachi et qu'ils couchent très souvent ensemble, le comportement de Makio, qui déteste les contraintes, reste un mystère. Un beau jour, alors que Wachi tente de découvrir où son amant se rend presque tous les soirs, un inconnu l'agresse en pleine rue ! Retrouvez ce couple atypique et leurs nouvelles mésaventures, où se mêlent à la fois amour et sournoiserie.Pure Fetishism (160 pages - Volume : One Shot) : "Laisse-moi tripoter tes fesses !! "Itaru, responsable du restaurant Tsujiya dont son frère est le propriétaire, a un penchant un peu particulier... C'est un fétichiste des belles fesses ! Un jour, il fait la rencontre de Natsu, étudiant à la recherche d'un travail à mi-temps, et qui possède les fesses de ses rêves ! Lorsque Natsu se met à travailler pour eux, Itaru, obligé de réprimer ses envies, a un mal fou à se concentrer sur son travail...Can't i hate you (160 pages - Volume : One Shot) : Aki et Jin font partie du même groupe d'amis d'enfance mais ne peuvent s'empêcher de se disputer à chaque fois qu'ils se voient. Aki est un jeune homme obstiné et sérieux qui travaille dans une poste, tandis que Jin, avec ses allures de coureur de jupon, est le fils d'une grande et riche famille. Tous deux très proches de leur ami Hina, adorable et toujours de bonne humeur, aucun ne veut se résoudre à laisser l'autre sortir quelque part seul avec lui. Leur situation a beau ressembler à ce qu'on appelle un triangle amoureux, un beau jour, lorsque Jin et Aki sont seuls, l'ambiance devient... étrange. Malgré leur haine l'un pour l'autre, les battements de leurs coeurs s'accélèrent... et il finissent même par s'embrasser... ! ? Same Difference (176 pages - Volume : 4 / 6) : Dans les tours jumelles d'une certaine compagnie, deux éternels rivaux, chacun au top de l'élite de sa propre tour, ne peuvent s'empêcher de se chamailler. D'un côté Ozaki, autoproclamé super beau gosse, et de l'autre Tsuburaya, l'ingénieux et sadique prince charmant. Si leur relation amoureuse avait jusque-là pu être gardée secrète, le vicieux chef du département des affaires générales n'hésite pas à la dévoiler à l'ensemble du personnel de l'entreprise. Comment Ozaki et Tsuburaya vont-ils se sortir de cette situation désespérée... ! ? Comment je me suis fait adopter (174 pages - Volume : One Shot) : Miyajima, d'un caractère plutôt timide et ouvertement gay, est le fils des propriétaires d'une auberge traditionnelle japonaise. Depuis tout petit, il éprouve en secret un amour à sens unique pour son ami d'enfance Takeuchi, beau garçon taciturne qui exerce le métier de cuisinier. Conscient de susciter la réprobation des autres à cause de son homosexualité, Miyajima vit en demi-teinte, à essayer de ménager les sentiments de Takeuchi et de ses propres parents. Mais lorsque son père, chef cuisinier de leur auberge, tombe malade, et que Miyajima décide de retourner chez ses parents pour les aider, il ne s'attend pas du tout à ce que Takeuchi débarque peu de temps après pour lui proposer de travailler pour lui !

12/2015

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Histoire régionale

Le Rouge Gazon. Histoire d'une chaume

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03/2023