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Littérature étrangère

Il est interdit de nourrir les pélicans

Andrei, professeur de littérature et véritable névrosé urbain, toujours aussi malchanceux en amour, débarque à Londres pour retrouver sa copine, une chanteuse bien en chair, mais aussi en silicone, et bascule sans le vouloir dans une intrigue policière tout aussi farfelue qu'improbable ! Evidemment, il n'est en aucun cas lié à cette affaire mais, de fil en aiguille, il se retrouve contraint de fuir, de se cacher, et même de devenir trafiquant de drogue ! Avec sa candeur habituelle, son air benêt et son éternel cortège de casseroles, Andrei invite le lecteur dans son univers d'éternel perdant, à la fois pathétique et sympathique. Une fois retourné à Saint-Pétersbourg, Andrei nous plonge dans son quotidien de professeur d'université, décrivant son entourage et son environnement à la manière d'un aventurier étudiant la faune et la flore sauvages. Ce patchwork de personnages donne au roman un caractère marquant et inoubliable : entre l'éminent professeur dont le cadavre est retrouvé dans un bordel, le recteur de l'université, dont la seule mission est de déboucher les toilettes de sa fac, la serveuse qui endort le personnel enseignant de son " délicieux café " alcoolisé, on ne s'ennuie jamais... Le roman est construit de manière enchâssée, non linéaire, faisant se succéder des flash-backs, des souvenirs et des moments de réflexion intérieure, comme des monologues ou les notes éparses d'un philosophe un peu fou, entrecoupés d'épisodes érotiques vains, le tout constituant une pensée fluide et imagée. On se déplace dans les méandres de cette histoire en zigzaguant. C'est souvent drôle, la plupart du temps aux dépens du narrateur, mais c'est beau aussi, comme le vol d'un oiseau.

01/2021

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Romans policiers

Les jours de la peur. La première enquête du sergent Sarti Antonio

Bologne, dans les tumultueuses années 70. Un attentat ravage le centre de transmission de l'armée, laissant derrière lui quatre victimes mortelles et une multitude de blessés. Aux commandes de l'enquête, le sergent Sarti Antonio, assisté de Felice Cantoni, plonge dans un univers où règnent les figures de l'ombre et les élites intouchables. Ils découvrent un réseau de corruption profondément ancré, que Sarti s'efforce de mettre au jour malgré l'opposition ferme de ses supérieurs, dans une ville où les homicides se succèdent.

"Les jours de la peur", traduit par Laurent Lombard, marque la création de l'un des personnages les plus marquants de la littérature italienne : le sergent Sarti Antonio. Policier au profil peu reluisant, souffrant de colite chronique, il se retrouve contraint à des visites incessantes aux toilettes. Toutefois, sa capacité à contredire et sa tenacité le distinguent en tant que figure de résistance plutôt qu'un simple antihéros. Sa réussite tient en partie à sa rencontre avec un étudiant en marge du système parlementaire, Rosas, qui lui apporte une aide précieuse dans ses investigations.

Le roman établit également Bologne comme un personnage littéraire à part entière, scrutée minutieusement à une époque de mutation intense et souvent troublée. Ce qui caractérise ce texte, c'est son rythme soutenu et l'ironie constante du narrateur, une voix critique qui ne cesse de commenter les interactions de Sarti, que ce soit avec son coéquipier, avec qui il partage ulcères et habitudes nocives, ou avec son supérieur qui l'humilie sans cesse.

Avec ce premier ouvrage, Macchiavelli pose les fondations d'une saga qui non seulement consacrera son héros, mais aussi inscrira son nom dans le panthéon du roman noir italien.

05/2024

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Non classé

Les prince·sse·s n'existent pas

"Le jour où je me suis rendue compte que j'étais une fille ? En réalité je ne sais pas trop... Depuis toute petite, sûrement... A l'école, les filles et les garçons étaient séparés dans deux vestiaires différents quand on allait à la piscine. Et pour aller au toilette. On n'était pas coiffés pareil et on ne portait pas les mêmes vêtements" A l'automne 2017, neuf jeunes décident de s'atteler à la question du féminisme et des droits des femmes. A la suite de quelques micro-trottoirs réalisés à Lyon et dans les Monts du Lyonnais, les idées jaillissent. Il y en a dans tous les sens, dessus, dessous, parfois bien cachées. On découvre les concepts qui font du bien, ceux qui font du mal, ceux qu'on voudrait changer. Après plusieurs mois de travail, d'introspection et de rencontres diverses, le texte de la pièce est écrit. Le Petit Chaperon Rouge revisité, un plateau-télé délirant, un questionnement sur la place du "neutre" dans la langue française... On ne s'interdit rien. Et de scène en scène, nos propres contradictions prennent forme entre un conte de fée et un placard à vêtements. On part à l'abordage des idées reçues et des tabous. On s'interroge sur les identités, sur la moralité, sur ce qu'on veut pour aujourd'hui et pour demain. On se laisse emporter par cette jeunesse explosive et par les questionnements éclairés qu'elle apporte.

07/2019

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Littérature française

Code galant ou art de conter fleurette

Journaliste, historien et éditeur-fondateur du journal Le feuilleton littéraire, Horace Raisson titi l'ami et le collègue en écriture de Balzac, ils ont publié ensemble en 1825 un Code des gens honnêtes ou l'art de ne pas être dupe des fripons. Dans les années 1820, la production de codes et de manuels, reflet des usages et modes est à sort apogée. Raisson s'en fait une spécialité en publiant entre 1827 et 1854 : le Code gourmand, manuel complet de gastronomie, le Code civil, manuel complet de la politesse, le Code de la toilette, le Code galant ou art de conter fleurette. Ce dernier est publié en 1829, et l'on ne sait pas exactement si Balzac a participé à son écriture. De fait cet ouvrage, à la paternité un peu vague, dévoile par exemple l'origine de l'expression "conter fleurette" où le roi Henri IV tient le premier rôle, pour ensuite se pencher sur les variations de l'amour. Comment ce sentiment incomparable entre tous nous occupe avant, pendant et après qu'il se soit manifesté. L'auteur explore le plus souvent avec humour et avec un recours constant aux aphorismes, tous ces petits états du coeur qui nous habitent quand l'amour est là, ou qu'il n'est plus. Le Code galant est donc un vaste tour d'horizon des tourments qu'impose l'amour, source d'émotion unique qui nourrit les arts depuis l'Antiquité et singulièrement la littérature.

02/2013

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Beaux arts

La Villa des Mystères à Pompéi

Paul Veyne a écrit un texte "révolutionnaire" qui explique la fresque de la Villa des Mystères à Pompéi. Un siècle après sa découverte, elle est toujours la plus grande, la mieux conservée et la plus fascinante des peintures antiques. Pourtant, pèse sur cette fresque un contresens séculaire qui y déchiffre des Mystères mystiques païens. Paul Veyne a exposé sa propre théorie dans une première version publiée dans un ouvrage collectif en 1998, dont il publie aujourd'hui le texte repris, modifié et définitif. Longue d'une vingtaine de mètres, la fresque court sur les murs de la grande salle de la villa, où le visiteur se voit cerné par vingt-neuf figures grandeur nature : dames élégantes, nudités, divinités, musiciens, et des Silènes et des satyres composant le cortège de Dionysos. Pas d'hommes mortels, rien que des femmes et un garçonnet qui apprend à lire. Depuis sa découverte en 1911, des questions se sont posées et beaucoup de commentateurs y ont vu la représentation d'une initiation aux Mystères de Bacchus. Or Paul Veyne est allé contre ces théories en démontrant brillamment qu'il s'agit en fait d'un jour de mariage tout à fait profane, toilette de la mariée et nuit de noces comprises. Le lecteur suit ainsi pas à pas l'interprétation de la mégalographie pompéienne qui lui fait revivre l'Antiquité romaine et la vie à Pompéi. Vient alors l'envie irrésistible de se rendre ou de retourner sur ces lieux.

10/2016

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Romans historiques

L'envers de l'éventail

Au tournant du 18e et 19e siècle, révolution, guerres, instabilité politique et crises économiques plongent la France dans une période troublée. Le peuple est le premier à subir cette réalité. Dans l'Oise, au nord de Paris, les paysans ne parviennent plus à nourrir leur famille. Pour compléter leurs revenus, ils doivent travailler le textile, la céramique. Les plus habiles s'essayent à l'artisanat de luxe. Dans le pays de Thelle, ils se font tabletiers. Ils gravent l'os, l'ivoire et la nacre pour en faire des montures d'éventails ou des nécessaires de toilette. Vic Garriguier est l'un d'eux. Après son apprentissage à Paris, il revient s'installer au pays. Avec Elise, sa jeune épouse, il a foi en son savoir-faire. Il a de grandes idées pour développer son activité. Il peut compter aussi sur l'aide de ses frères. Commence alors une formidable épopée. Vic et les siens se soutiennent et affrontent les coups du sort. Ensemble, ils font face aux conséquences des guerres napoléoniennes. Ils dépassent les secrets de famille. L'amour aide à triompher des épreuves. A la fois saga familiale et roman historique, L'envers de l'éventail nous dévoile l'intimité d'une époque. C'est un hommage à des hommes et des femmes dont le talent a fondé la réputation de la France dans le monde de la mode. Un talent qui a su passer les siècles.

11/2012

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Histoire internationale

QUATRE ARISTOCRATES ANGLAISES. La vie mouvementée des soeurs Lennox, 1740-1832

Formidablement érudit et aussi captivant qu'un roman, l'ouvrage de Stella Tillyard est un brillant tour de force. S'appuyant sur des milliers de lettres, il nous relate, l'histoire des quatre soeurs Lennox - Caroline, Emily, Louisa et Sarah -, histoire alliant les sommets de la politique, les tendres sentiments, la vie familiale et la tragédie, qui débute en 1740 sous le, règne de George II et s'achève en 1832, cinq ans avant l'avènement de Victoria. A première vue, tout les sépare de nous. Arrière petites-filles de Charles II et de Louise de Keroualle, filles du duc de Richmond, elles étaient riches, bien éduquées et francophiles. Leurs relations sociales leur donnèrent l'accès aux idées les plus neuves, aux penseurs, artistes, médecins les plus en vue. Caroline s'enfuit avec le politicien Henry Fox, et fut la mère de Charles James Fox, grande figure de l'opposition libérale. Emily convola avec un duc et pair d'Irlande, et l'un de ses nombreux enfants fut Lin martyr de la cause républicaine. Louisa épousa l'homme le plus riche d'Irlande. Sarah, courtisée par le jeune George III, faillit devenir reine. Pourtant, leur façon d'écrire nous les rend très proches, si exquises dans leur intimité, si solidaires dans leurs attachements d'épouses, de mères et de soeurs. Elles abordent avec fraîcheur et spontanéité des sujets qui nous tiennent à coeur autant qu'à elles : amour et mariage, allaitement et règles douloureuses, nourriture et toilettes, livres et spectacles, demeures et jardins, guerres et politique. Tout est là, de la conception à la mort, écrit avec des voix rarement entendues de femmes du XVIIIe siècle, filles des Lumières assez réceptives pour accueillir la leçon libératoire de Rousseau et le culte de la sensibilité, assez tolérantes pour entendre le message de Thomas Paine, l'appel des colons d'Amérique et les idéaux de la Révolution française.

10/1998

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Littérature étrangère

Jewish cock

Allongée, les jambes écartées, une jeune femme observe le crâne dégarni du Dr Seligman en train de l'ausculter. Elle se lance dans un monologue absolument déjanté et lui parle de ses fantasmes, de ses obsessions, des détails de sa vie sexuelle ainsi que de son histoire familiale. Née en Allemagne, elle a fui ses parents pour s'installer à Londres où elle vit à présent, s'exprimant dans une langue qui n'est pas la sienne et se débattant avec un corps qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Au décès de son grand-père, elle réalise qu'elle ne pourra échapper à son héritage et à la culpabilité d'avoir grandi dans une famille allemande après la Shoah. Exilée dans son corps, exilée au Royaume-Uni, elle décide alors de raconter sa transition et de conjurer le silence grâce au rire. Elle décrit au Dr Seligman sa fascination pour M. Shimada (un créateur japonais de sex-toys), ses séances avec Jason (son psy, aussi incompétent que désespéré lorsqu'il doit sagement écouter les obsessions hitlériennes de sa patiente) et bien sûr sa grande histoire d'amour avec K (un homme marié qui a bouleversé la vie de la jeune femme après leur rencontre dans des toilettes publiques...). Entre la découverte d'écureuils comestibles et l'art du sexe oral, entre une mère envahissante et le pyjama du Führer, elle se débarrasse des conventions pour caresser son rêve le plus fou : retrouver sa liberté - et s'offrir un sexe circoncis. Déjà culte dans de nombreux pays, Jewish cock est un roman explosif qui a été applaudi par la critique et les plus grands auteurs contemporains à sa sortie. Dans les pas de Thomas Bernhard, Katharina Volckmer explore la culpabilité allemande, la question du genre, l'asservissement de nos corps et le danger des tabous érigés en barrières morales. Un texte puissant qui annonce la naissance d'une écrivaine majeure. Traduit de l'anglais par Pierre Demarty

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Documentaires jeunesse

Raconte, Mamie, comment c'était autrefois !

Un été, où Céline était venue passer une semaine, chez nous, à la mer, il advint qu'elle me demandât de l'accompagner pour sa douche vespérale. Il s'ensuivit une discussion passionnée à propos de la manière de faire sa toilette à l'époque actuelle et à la nôtre. Céline fut très étonnée, néanmoins, elle me crut. Curieuse de tout, elle me demanda, chaque fois que nous nous rencontrions, de "raconter quand tu étais petite". Sa soeur et elle s'installaient sur mes genoux et écoutaient avec tellement d'attention mon récit, tout en posant beaucoup de questions, que je leur demandai si un récit écrit, assorti de photos et autres documents, leur plairait. La réponse me ravit et nous avons décidé, Papy et moi, de réunir nos souvenirs, parfois communs, de nous replonger dans un passé, qui ne fut pas toujours plaisant, puisque nous avons connu les affres de la dernière guerre. Nous avons voulu faire aux petits-enfants un récit le plus complet possible et nous nous sommes rapprochés des différentes mairies des lieux que nous avons habités dans notre petite enfance. Certains de nos souvenirs demandaient à être précisés ou confirmés... Par la même occasion, nous nous sommes documentés sur l'histoire et le développement de ces localités. Tout ne sera pas d'un grand intérêt pour eux actuellement, mais ils grandiront... Pour l'instant, notre manière de vivre de jadis et certaines photos susciteront un étonnement très compréhensible. J'écris, Papy relit et s'occupe des documents. A vous, les enfants, un beau voyage au Moyen Age.

07/2014

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Histoire de France

La berline de Napoléon. Le mystère du butin de Waterloo

Napoléon, l'homme pressé, faisait aménager des berlines spéciales pour l'accompagner sur les champs de bataille. Dont un modèle révolutionnaire, commandé pour la campagne de Russie au carrossier Getting, qui permettait d'ouvrir la partie supérieure pour observer les alentours lors des opérations militaires ou converser avec les officiers qui l'accompagnaient à cheval. Il y gardait ses effets personnels, tous entrés dans la légende - un chapeau, une redingote, une épée, son nécessaire de toilette et sa cantine, ses armes bien sûr et, le plus précieux... ses décorations. Des trésors d'orfèvrerie dont il ne se séparait jamais, évocateurs de son parcours fulgurant et de sa stratégie politique mais aussi symboles de sa toute puissance. La prise de guerre idéale, convoitée par toutes les armées ennemies sans qu'elles n'y parviennent jamais, jusqu'à Waterloo où elle est pillée par les Prussiens. Le maréchal Blücher s'empressera de remettre les décorations au roi de Prusse, qui les fit exposer comme trophée à Berlin. Les décorations disparurent en 1918 jusqu'à l'orée de la Seconde Guerre mondiale, où elles furent à nouveau dérobées à Berlin par les Russes. Le musée historique de Moscou a accepté de les prêter au musée de la Légion d'honneur pour une exposition unique sous haute surveillance ! Cet ouvrage, qui accompagne et complète l'exposition, raconte l'aventure rocambolesque de ce trésor et permet d'évoquer de manière vivante et inédite le mode de vie et la stratégie politique de l'Empereur.

02/2012

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Littérature française

Babines de velours

Jamais une telle complicité entre une femme et un animal n'a été racontée avec tant de sensibilité. Honda n'est plus, mais son souvenir inaltérable demeure dans le coeur de Leïla. Cette histoire, racontée par une narratrice proche de la jeune femme, nous fait découvrir ou appréhender les causes profondes de cette surprenante amitié, de cet attachement singulier qui l'accompagne encore au-delà des mots. Ce récit hors du commun aborde avec simplicité et intensité le deuil de Honda. Deuil qui, depuis, a été transcendé. Tous les faits sont réels et témoignent avec force que, quels que soient les aléas ou les duretés de la vie, l'affection d'un animal est irremplaçable et même salvatrice. "...Si seulement elle pouvait l'attraper dans ses rêves, la faire revivre par quelque pacte magique, sentir son odeur si rassurante, elle n'hésiterait pas, donnerait sa propre vie pour la serrer dans ses bras, humer son parfum si particulier de terre, de transpiration, de plantes dans lesquelles elle s'est roulée, tout cela mêlé à son eau de toilette. Elle prendrait dans le berceau de ses mains son gros museau carré, ses babines de velours. Elle lui manque tellement, elle pleure encore et encore sa chienne en regardant les vidéos où elle est si vivante, si heureuse. Badis lui dit d'arrêter et qu'elle se fait du mal à regarder les vidéos en boucle. Je la comprends, il faut qu'elle soit saturée de ces images, mais est-on jamais saturé d'avoir aimé un chien, un chat, un animal quand il a été tout pour nous ? "

01/2020

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Histoire de France

Mai 68 contre lui-même

Le pouvoir en place, qui, il y a un an, en exaltant le "Penser Printemps", espérait que la renaissance de la nature s'accompagnât de la rédemption de l'individu par le truchement de l'action collective, qui libère et émancipe, car chacun y prend part, à égalité, entend à présent célébrer dans une communion prétendument nationale le cinquantième anniversaire des événements de Mai 68. Eh bien, soit ! Rappelons au bon souvenir des amnésiques quelle fut réellement cette grande fête ultra-libérale et ce qu'il en fut du vent de liberté qu'elle prétendit insuffler. Cet " esprit de Mai " servit en vérité de paravent à la mutation du capitalisme de papa en hyper-capitalisme à vocation planétaire. Au printemps de cette année-là, il y a cinquante ans tout juste, le capitalisme s'est paré d'habits neufs. Une toilette de printemps en quelque sorte... ludique, marginale et libidinale, que l'inconsciente jeunesse fut chargée de disposer. Les motifs ? L'anticapitalisme : nous sommes alors encore à l'époque où pour beaucoup le communisme n'a pas cessé d'incarner la Terre promise. L'anti-impérialisme : l'affreuse guerre du Vietnam fait des ravages, affectant, outre les victimes civiles et militaires, l'image des Etats-Unis dans le monde. Dire ce qui advint en Mai 68, c'est dire l'histoire d'un paradoxe. La France fut secouée par une agitation inouïe, mais à contre-sens des buts et des idéaux affichés. De Gaulle, tenant du reliquat d'un certain ordre traditionnel, gênait le mondialisme en marche. Il fallait à tout prix l'évincer. Ce fut fait, et bien fait !

05/2018

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Faits de société

L'improbable destin d'Irène. Ce qui nous arrive ne définit pas ce que nous sommes

Une histoire humaine à la fois tragique et magique. Irène Nyirawizeye est née au Rwanda dans un petit village où les maisons en terre cuite n'avaient ni électricité ni toilette ni eau courante. Alors qu'elle n'a que 8 ans, elle vit un drame d'une dimension inhumaine. Le génocide rwandais de 1994 frappe de plein fouet sa communauté, son village, sa famille. Comme des milliers d'autres personnes, son père, sa mère, l'une de ses soeurs et l'un de ses frères sont massacrés et tués sauvagement à coup de machettes, parfois devant ses yeux. Elle réussit à sauver son jeune frère de trois ans en le prenant sur son dos et en fuyant à la course. Pendant des jours et des jours, elle parcourt ainsi kilomètre après kilomètre sur des routes jonchées de cadavres, dormant dans les champs pour éviter d'être repérée. Rescapée par un oncle, elle est finalement envoyée au Canada à l'âge de 12 ans pour sa sécurité. Epuisée par un parcours parsemé d'embûches et accablée de dettes, elle souhaite en finir avec cette vie traumatisante. Mais un autre destin l'attend. Elle fait la rencontre d'une femme, membre d'une famille riche et reconnue pour sa philanthropie, qui la prend sous son aile et qui, au final, se prend d'affection pour elle et l'adopte. Après des heures de rencontres et d'entrevues avec Irène, Sonia Reid nous raconte l'histoire incroyable de cette petite rwandaise de 8 ans qui marchait pieds nus et allait puiser de l'eau à la rivière, maintenant devenue une femme affirmée et confiante.

07/2019

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Objets d'art, collection

Objets civils domestiques. Vocabulaire typologique

En 1984, la première édition de ce livre jamais égalé fut une révolution : les objets dits "domestiques" faisaient l'objet d'une étude typologique. Depuis, l'ouvrage, fréquemment réimprimé est une référence pour tous ceux qui sont attachés aux objets de notre quotidien au fil des siècles. En 1984, la première édition de ce livre jamais égalé fut une révolution : les objets dits "domestiques" faisaient l'objet d'une étude typologique. Depuis, l'ouvrage, fréquemment réimprimé est une référence pour tous ceux qui sont attachés aux objets de notre quotidien au fil des siècles. Domaine imparfaitement recensé et inégalement connu, les objets domestiques sont classés selon des critères de fonction, de formes et de matières. La première partie de l'ouvrage traite de l'alimentation, de la cuisine à la table et à tout ce qui s'y rapporte : la préparation et la cuisson, la conservation, la consommation et le service. Les chapitres suivants sont consacrés à d'autres activités domestiques, liées à la toilette, à la maison, à l'éclairage, au chauffage... Cette étude des objets s'inscrit dans le cadre d'une " archéologie contemporaine " ne s'attachant pas seulement au détruit et à l'enfoui mais aussi au récent. Elle permet aux "archivistes des vies humaines" de redécouvrir et de reconstituer certains aspects ignorés ou négligés du quotidien. En refermant le livre, le lecteur saura reconnaître le moule à dariole du moule à savarin, la cuiller à pot de la cuiller à sauce, le verre inversable du verre trompeur, ou encore la brosse à moustache de la brosse à sourcils... sans oublier le fumivore et l'éteignoir !

01/2023

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Sciences de la terre et de la

Mes chasses aux papillons

Un des plus célèbres entomologistes du monde raconte, à 74 ans, ce que fut sa vie passionnée. Riche d'événements aventureux, de rencontres étonnantes, ce livre est aussi le témoignage émouvant d'un savant déçu par les hommes, et qui a trouvé, dans la recherche des plus belles et plus étranges bêtes du monde, le goût de vivre. Plus de 20 millions d'insectes et de papillons sont passés entre ses mains. La plupart, il les a choisis lui-même en France, en Afrique et surtout dans les forêts infestées de serpents à sonnettes de Guyane. C'est dans ce pays abandonné aux forçats et aux relégués qu'en 1903 est née son étrange vocation de chasseur de papillons qui lui valut la gloire et la fortune : le jour où il découvrit le moyen de capturer les admirables morphos bleus aux reflets métalliques. Avec lui nous découvrons ce qu'était alors la dure vie des nombreux pénitenciers. Nous voyons comment, grâce à la chasse aux papillons qu'entreprirent les forçats sous sa direction, la criminalité baissa au bagne dans des proportions considérables. Il nous raconte également comment il créa la florissante industrie du "papillon collé" que l'on a attribué à tort aux Japonais : tableaux faits avec des ailes de papillons, services de toilette, réveils, plateaux décorés, comment il tourna lui-même, au début du siècle, les 36 premiers films documentaires scientifiques du monde. Dans sa vie faite de hauts et de bas, de luttes obstinées, mais aussi de grandes émotions, il a trouvé sa meilleure consolation dans son grand amour pour la plus belle bête du monde à ses yeux : le papillon.

09/2015

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Paramédical

On ne naît pas infirmière. Ces patients et ces soignants qui m'ont appris à panser

Quand devient-on infirmière ? Est-ce le jour où l'on obtient son diplôme ? celui où l'on pose son premier pansement ? où l'on perd son premier patient ? Est-ce celui où l'on apprend à se blinder, ou celui où l'on espère ne jamais arriver à le faire ? Je suis devenue infirmière sur les bancs de l'école, bien sûr, mais aussi au contact des patients. J'ai appris les gestes et les dosages dans les manuels et grâce aux profs, mais aussi et surtout par la pratique et par ce que les autres soignants m'ont transmis. Soigner, c'est cet ensemble de technique, de psychologie et d'attention qui fait que l'humain reste au coeur de chaque contact, de chaque geste et de chaque intervention. Soigner, c'est penser à préserver la pudeur du patient dont je fais la toilette, même si c'est le dixième de la matinée ; c'est savoir quelle est la robe du dimanche de ma patiente, et quelle quantité d'eau de Cologne elle aime que je lui dépose au creux des poignets ; c'est aussi comprendre à la voix de l'un qu'aujourd'hui est un mauvais jour. Et cette connaissance intime des joies, des craintes, des manies ou de la fatigue de chacun est au coeur de mon métier. C'est pour cela que je l'aime : parce que chacun est unique. C'est aussi pour cela qu'il faut le protéger, ce métier : parce qu'il est essentiel que nous, les soignants, puissions être disponibles, attentifs et compétents auprès de vous lorsque vous en avez besoin.

09/2019

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Paramédical

Enquête handicaps-incapacités dépendance en institution en 1998. Résultats détaillés

L'enquête HID (Handicaps-Incapacités-Dépendance) réalisée dans les institutions en 1998 est la première enquête nationale sur ce sujet en France. Elle est articulée autour de 3 grands chapitres : les déficiences (les pertes ou les dysfonctionnements des diverses parties du corps ou du cerveau), les incapacités (les difficultés ou impossibilités de réaliser des actes les plus élémentaires aux plus complexes) et les désavantages (les difficultés ou impossibilités que rencontre une personne à remplir les rôles sociaux auxquels elle peut aspirer, ou que la société attend d'elle). 14 600 personnes ont été interrogées parmi les 660 000 pensionnaires hébergés dans 4 types d'institutions : foyers pour enfants handicapés, foyers pour adultes handicapés, établissements hébergeant des personnes âgées et institutions psychiatriques. La population des institutions est très majoritairement atteinte par au moins une déficience. Les déficiences les plus fréquentes sont intellectuelles ou mentales et motrices. Les déficiences intellectuelles ou mentales sont plus fréquentes chez les pensionnaires dits " jeunes " (moins de 60 ans). Les origines de déficiences les plus répandues sont la maladie des individus et le vieillissement. Un peu moins d'un tiers des personnes ne peuvent sans aide se mouvoir ou se déplacer. Plus de la moitié des pensionnaires ont besoin d'assistance pour la toilette et l'habillement. Les femmes sont les moins autonomes : en effet elles rentrent en institution avec des handicaps plus prononcés ou à des âges plus avancés. L'isolement des pensionnaires n'est pas fréquent : 88 % des pensionnaires ont gardé un contact avec leur famille, environ 60 % ont une visite au moins une fois par mois et 50 % ont des amis au sein de l'institution.

08/2001

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Education de l'enfant

Mon p'tit cahier Montessori. 0/6 ans

La méthode Montessori comme un nouvel art de vivre à la maison... made by Mon p'tit cahier. La collection de cahiers parentalité soutenue par Agathe Lecaron, de l'émission Les Maternelles, revue avec une nouvelle charte graphique ! Devenir autonome, avoir confiance en soi, savoir se concentrer, développer la motricité fine et cultiver la liberté... Loin d'être réservée à l'école, la pédagogie Montessori est une véritable philosophie de vie. Elle permet d'acquérir, au cours des premières années cruciales de l'enfant, des qualités essentielles pour qu'il puisse grandir sereinement et s'épanouir. Pour s'approprier ces valeurs, le matériel utilisé par l'enfant, son environnement et une posture bien particulière de l'adulte auprès de lui sont nécessaires. Au programme : Comprendre qui était Maria Montessori, ses idées, ses grands principes : périodes sensibles, esprit absorbant, potentiel inné de l'enfant... Les observations faites par Maria Montessori au début du XXe siècle sont aujourd'hui confirmées par les découvertes en neurosciences et viennent bouleverser les méthodes d'apprentissage et plus largement le regard porté sur les enfants. 5 règles d'or du parent montessorien à adopter : s'imprégner de la méthode, ne pas douter, créer un espace de vie adapté à ses besoins et ses moyens, rester à sa place. Des astuces et des conseils simples pour aménager la maison et créer un environnement favorable au développement de son potentiel et à son éveil sensoriel : matériel, agencement, mobilier. Des rituels quotidiens : pour la toilette et l'habillage, le repas, le coucher... afin d'adopter les bons reflexes et de privilégier les activités pour favoriser les apprentissages au quotidien.

02/2023

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Photographie

Trains de vies

Sur les lignes encombrées ou celles moins fréquentées, par-delà le vide des rails surgit une silhouette, apparaît un vélo, un bagage. Dans un univers de gares juxtaposant époques et styles, ce sont les êtres humains et leurs traces qui crèvent l'écran des photos de Stéphane Delpeyrat- Vincent. Elles sont peuplées de gens, et surtout d'attitudes. Attitudes de méditation, d'attente, de relâchement. Le "moyen de transport" , ce lieu où on ne se sait pas vu, et encore moins regardé, photographié ! Ou tout simplement où on se fiche d'être vu. On est en train de s'offrir un repos, en train de se faire beau pour le moment d'après, le lieu d'après. On sort du train pour s'en griller une vite fait. Surpris par la petite brise, on regarde le paysage autour de soi en se demandant : "Qui donc vit ici ? Comment vit-on ici ? " Par la fenêtre de son appareil, Stéphane Delpeyrat-Vincent rêve à ces questions et à d'autres : "Que font ces personnes assises à mes côtés ? Où vont-elles à cette heure ? Ontelles deux maisons, deux amoureux, deux boulots ? Comment arriventelles à leur destination finale, loin de la gare ? " En transition lui-même, Stéphane Delpeyrat-Vincent a profité de cet entre-deux pour recueillir les postures pompéiennes de ses semblables, courbés vers leurs portables ou emmitouflés dans leur intimité. Tout ce qui fait aujourd'hui un voyage en transports en commun est dans ce livre. La rassurante présence du "wagon-bar" , l'implication des grands-parents, les enfants qui veulent aller aux toilettes, le deuxième bureau, le salon de lecture, les rencontres de quai... Avec la patience, la tendresse et le lien pour fils conducteurs. Car si certains semblent réfugiés dans leur intériorité, ces passagers sont tous en relation avec un environnement et un équipement communs. Ce dont nous sommes témoins au fil des couloirs, quais et voitures - conversation fugace, bébé trimballé, visages de lendemain de fête... - se laisse ici contempler. De certains livres émane de la rumeur, du tumulte. Le livre de Stéphane Delpeyrat-Vincent est curieusement calme, et régénère par sa quiétude.

01/2020

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Littérature française

Faustine et l'incroyable mystère de la forêt

Raconter des histoires remonte à la nuit des temps. Elles chantent la vie de héros, elles racontent des aventures incroyables, ayant pour vocation la transmission de la mémoire et la connaissance. Pour les enfants, elles préviennent des dangers, des épreuves et enseignent des valeurs telles que le courage pour affronter la vie. Ce qui est incroyable c'est qu'une histoire, lorsqu'elle est bien racontée, vous met en état de conscience modifié et les messages passés, sous forme de métaphores et d'analogies, prennent une dimension plus puissante et offrent de nouvelles possibilités pour voir les choses sous d'autres angles. C'est la manière de raconter qui favorise un état hypnotique, aussi bien pour celui ou celle qui raconte que pour celui ou celle qui écoute. Imaginez maintenant la possibilité de faire passer des messages par ce canal pour améliorer, favoriser des changements désirés par l'enfant (mieux dormir, se lever pour aller aux toilettes la nuit, mieux se concentrer, etc.). L'hypnose ouvre le champ des possibles dans les ressources intérieures et permet de favoriser des changements. Découvrez l'autohypnose pour enfants et parents à travers ce récit empreint d'un message – puissant et simple à la fois – sur l'estime de soi. Bruno Laurent est consultant, formateur en ressources humaines, et coach. Ce Franco-Allemand vit en Alsace, sa terre d'adoption. Il intervient à l'Ecole de Management de Strasbourg et à l'ENA. Il est également hypnothérapeute, et accompagne les enfants et les adultes qui se sentent bloqués par des difficultés à trouver des solutions, à l'aide de techniques comme l'hypnose, l'approche narrative et la programmation neuro-linguistique. Les effets bénéfiques qu'il observe l'encouragent à poursuivre dans cette voie. Désireux de rendre ces outils accessibles au plus grand nombre, il s'est lancé dans l'écriture ce conte hypnotique pour "?petits et grands?". Par ailleurs, avec son ami et associé Christophe Tessier, il réalise un film documentaire sur le voyage du héros, d'après les travaux de Joseph Campbell, anthropologue américain. Ce documentaire s'intitule Héros, le voyage de votre vie.

12/2020

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Romans graphiques

Musée

Qui regarde qui ? ... Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du musée d'Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard perplexe sur les chefs-d'oeuvre qui bordent les allées. Ils échangent dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle, s'animent, se détendent, se mettent à se raconter, s'interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la journée. L'Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d'autres, désabusés, s'assoient pour observer l'absurdité du monde à travers les vitraux de la grande horloge. D'autres encore accueillent les nouveaux venus, car les collections s'agrandissent ! Au petit matin, toutes les oeuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l'on découvre que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée ? ... Ce que de jour les " regardeurs " disent des regardés, et surtout ce que de nuit les regardés racontent des " regardeurs ". Le lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que diurne dans le musée. Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'art, nos certitudes et à la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et sensibilité.

04/2023

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Histoire de France

Marie-Antoinette la mal-aimée

Tout a commencé par une jeunesse heureuse à Vienne. Née un 2 novembre 1755, " Madame Antoine " pour sa famille, " Marie-Antoinette " pour les Français, est la quinzième enfant de la puissante impératrice Marie-Thérèse d'Autriche qui a patiemment négocié son mariage avec le futur roi de France. C'était en 1770, elle avait quinze ans, un frais visage rose entouré de boucles blondes, une taille faite à ravir, une peau " d'une blancheur éblouissante ", des yeux de porcelaine bleue. Tout a continué tel un conte de fée où la jeune reine de vingt ans, insouciante, trop rieuse, peu instruite tenta d'oublier une ombre à ce rutilant tableau : la non consommation de son mariage avec le Dauphin, d'un an plus âgé qu'elle, le malheureux Louis XVI. Il fallut sept années pour que la reine devienne enfin mère de son premier enfant. Marie-Antoinette se consola de ses difficultés conjugales par des fêtes sans fin, de folles dépenses en toilettes et bijoux, un entourage sans scrupules et une passion pour le Suédois Axel de Fersen, amoureux d'elle, qui tenta tout pour la sauver. Maladroite, elle multiplia les imprudences d'étiquette et financières qui alimentèrent la rumeur et les pamphlets injurieux et obscènes. L'affaire du collier, sombre escroquerie, marqua le tournant fatal. De l'adoration, l'opinion passa à la haine. Et même à la haine de l'Ancien Régime qu'elle symbolisait. On la surnomma " L'Autrichienne ". Elle trahit, dit-on, la France et ose informer Vienne de la politique du roi. Quand la révolution éclata, Marie-Antoinette changea, devenant une vieille femme aux cheveux blanchis par les épreuves. Avec la fuite ratée à Varennes, l'épouvante d'apercevoir sous ses fenêtres à la prison du Temple la tête de son amie la princesse de Lamballe, la mort du roi le 21 janvier 1793, l'enfermement à la Conciergerie où elle ne revit plus jamais ses enfants, son destin devint tragique. La reine changea, se transformant en femme digne dans l'adversité. Guillotinée alors qu'elle n'avait que trente-huit ans, elle est devenue l'objet, aujourd'hui, d'un véritable culte. Serait-elle, avec le temps, le secret remords des Français ?

02/2001

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Travaux manuels

Mes vacances éco-friendly. 20 projets de couture et de cosmétique pour des vacances saines et au naturel

Pour des vacances bonnes pour vous et la planète, préparez vous-même les accessoires et les produits indispensables à glisser dans votre valise. L'originalité de cette collection ? Proposer des DIY qui mêlent couture et green cosmétique. Finies les valises pleines de cosmétiques toxiques, inutiles et trop volumineux ! Place aux produits petits, solides et faciles à transporter, aux contenants économiques (stick), aux compositions universelles pour tous les âges et types de peaux et cheveux, aux recettes 2 en 1 pour limiter la consommation, et aux variantes simples pour fabriquer des soins plus ciblés. Des pages focus sur la green cosmétique en général, la routine beauté spéciale pour les vacances d'été, la trousse de voyage idéale et la fabrication de macérats huileux. Côté couture, apprenez à réaliser un grand sac de plage, qui peut aussi servir de sac de week-end, une serviette de plage avec un appui tête, une trousse de toilette pour les grandes vacances, une serviette turban pour sécher les cheveux ou laisser poser un masque, etc. Ces produits sont pensés pour être le plus écologiques possibles et réutilisables. Audrey, passionnée de couture et d'écologie, propose 8 nouveaux projets de couture, tous faciles à coudre et utiles. Claire a mis au point 12 recettes de cosmétique fait maison pour réaliser du dentifrice en pastilles, une crème visage en stick, un masque à cheveux qui peut être transformé facilement en crème de jour solide . . . Les points forts de la collection : - Des pages focus sur le thème de la green cosmétique - Pour celles qui débutent en couture, Audrey propose un court précis de couture en début d'ouvrage. - Pour celles qui s'initient à la cosmétique green, Claire les conseille sur les produits et gestes de base.

06/2022

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Littérature française

Je suis toujours là

"Tout a commencé un mois de mars 1969. Avec une brutalité extrême J'étais en quatrième année de médecine. C'était exactement le matin du 3 mars 1969. Au lendemain d'un jour qui avait retenu toute mon attention: le Concorde, ce bel avion supersonique, avait fait son premier vol d'essai dans le ciel de Toulouse. En faisant ma toilette, ma main heurta une grosseur à la base de mon cou. A gauche. Indolore. Depuis quelques semaines, je me sentais fatiguée. Peut-être même un peu fiévreuse. Puis, je fis le rapprochement avec mes vêtements dans lesquels je flottais depuis quelques semaines. J'avais maigri. Mais, dans cette fin de ces années soixante, la mode, avec ses vêtements au plus près du corps, et ses minijupes, s'accommodait mal du moindre bourrelet. Deux, trois kilos de moins sans faire de régime, c'était bon à prendre. Et puis chaque étudiant en médecine ayant une propension facile à se découvrir toute nouvelle maladie apprise en cours, je n'ai pas voulu tomber dans ce panneau hypocondriaque" Ecrit à la première personne par un médecin, le professeur Gérard Tobelem, ce roman raconte de l'intérieur, avec réalisme, sans concession, ni pathos, le chemin semé d'épreuves que l'héroïne devra parcourir jusqu'à la guérison. Il fait le portrait d'une femme sensible, courageuse et volontaire, qui accepte sa maladie pour mieux la vaincre, un "portrait-mosaïque" de patients qu'il a soignés pendant sa carrière. En toile de fond, l'ambiance des années soixante, avec leurs soubresauts politiques et sociétaux, leur relative insouciance et leur confiance dans le progrès. Mais par-delà le témoignage sur le désarroi et la solitude du malade, ce roman interroge chacun d'entre nous, patient, médecin et entourage, sur son attitude face à la maladie et à celle des autres.

03/2012

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Récits de voyage

Japoneries d'automne

Au cours de sa vie, Pierre Loti s'est rendu cinq fois au Japon pour des séjours de plusieurs semaines à chaque fois, entre 1885 et 1901. L'archipel nippon lui a inspiré deux romans : le célèbre Madame Chrysanthème (1887) et La Troisième Jeunesse de Madame Prune (1905). C'est entre ces deux oeuvres qu'ont paru les Japoneries d'automne (1889) qui rassemblent des impressions de voyage sur différents sites comme l'indiquent les titres des chapitres : "Kioto, la ville sainte", "Un bal à Yeddo" (bal donné au palais Rokou Meïkan), "Extraaordinaire cuisine de deux vieux" (visite dans la campagne proche de Yokohama), "Toilette d'impératrice" (séjour à Kamakura, ancienne capitale), "Trois légendes rustiques", "La Sainte Montagne de Nikko", "Au tombeau des samouraï " (Loti se rend sur la tombe des fameux quarante-sept samouraïs), "Yeddo" et "L'impératrice Printemps". Cette relation de voyage offre une excellente image du Japon à l'époque de l'ère Meiji où il commence à s'ouvrir. Dans son style admirable, Loti invite le lecteur à le suivre dans son regard qui cherche à comprendre cette civilisation si difficile d'accès. En témoigne cet extrait du chapitre consacré à la montagne de Nikko : "C'est, sous le couvert d'une épaisse forêt, au penchant de la Sainte Montagne de Nikko, au milieu de cascades qui font à l'ombre des cèdres un bruit éternel, - une série de temples enchantés, en bronze, en laque aux toits d'or, ayant l'air d'être venus là à l'appel d'une baguette magique, parmi les fougères et les mousses, dans l'humidité verte, sous la voûte des ramures sombres, au milieu de la grande nature sauvage".

04/2017

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Entre deux guerres

Couiza 1939. Le camp oublié des Espagnoles

Couiza, un camp de concentration discret, qui n'a pas fait et ne fait pas parler de lui. Ou presque. A la différence des autres camps de réfugiés espagnols, celui de Couiza-Montazels qui ouvre début février 1939 dans le département de l'Aude, voisin des Pyrénées-Orientales, est composé exclusivement de femmes et d'enfants de moins de 15 ans. C'est le plus misérable de tous les camps installés dans ce département. Le fait que des femmes l'occupent n'est pas étranger aux dures conditions de vie transformant un lieu d'accueil en forteresse ; une ancienne usine à chapeaux désaffectée constituée d'immenses salles, dépourvues du confort minimum : litières en paille les premières semaines, 6 robinets d'eau en plein air pour la toilette, 6 trous en guise de WC pour une population de plusieurs centaines de personnes. Un détachement de gendarmes en armes assure nuit et jour la garde de l'usine transformée en prison, ce qui fera dire à l'historien Bernard Salques, lors d'un colloque tenu à Carcassonne : "Couiza est un lieu fermé dans les deux sens, de l'intérieur vers l'extérieur, et de l'extérieur vers l'intérieur" . L'objectif de ce récit est de fixer la mémoire d'une époque au plus près de la vérité des faits et des témoignages sur le fonctionnement d'un lieu de vie censé abriter des personnes fragilisées par leurs conditions d'exilés. Des femmes et des enfants emportés dans les remous de l'histoire, fuyant leur pays en guerre, menacées de mort pour certaines d'entre-elles, à l'avenir incertain pour toutes. La complicité des pouvoirs publics qui ont inspiré et souvent couvert les dysfonctionnements, inhérents pour une part à l'imprévisibilité des événements sans précédent entraînant des exactions identifiées pour certaines, ne fait aucun doute.

05/2023

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Voile

50 problèmes & solutions

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ! Ce grand succès des Hors-série du magazine de Voiles et voiliers, est consacré aux différents soucis qui peuvent survenir en croisière. Depuis les difficultés intervenant lors d'une manoeuvre jusqu'aux pannes de moteur, en passant par les avaries sur la coque, les voiles ou le gréement. Des ennuis les plus bénins ou les plus triviaux, comme les toilettes bouchées, l'écoute qui surpatte, ou la panne sèche, aux plus préoccupants tels la voie d'eau, le démâtage ou la rupture de gouvernail. De l'imprévisible comme la panne de guindeau à l'impondérable qui s'est déjà produit et se reproduira, comme un mouillage qui chasse. Certaines avaries complexes ou rédhibitoires requièrent l'intervention d'un professionnel, ont été écartées. Les 50 problèmes ici recensés sont de ceux qu'un équipage doit pouvoir résoudre avec les moyens du bord, un peu de savoir-faire, de sens marin et de méthode. Les solutions proposées ne sont pas théoriques, elles ont été validées par l'expérience de la rédaction de Voiles et Voiliers, par celles des lecteurs qui racontent leurs fortunes de mer dans la rubrique "Ca vous est arrivé" du magazine, et par les tests que nous avons réalisés sur l'eau, avec la collaboration des Glénans, qui a mis à notre disposition du matériel et plusieurs bateaux pour simuler des avaries ou valider des solutions. La contribution des Glénans ne s'est pas limitée à une aide logistique. Parce qu'ils forment en toutes saisons des milliers de stagiaires lors de navigations dont le programme va du cabotage à la traversée océanique, parce que leurs bateaux en voient de toutes les couleurs, les responsables du secteur croisière et les personnes en charge de la maintenance des trente croiseurs de Concarneau ont fournis une mine de renseignements, de conseils et de retours d'expériences. Les techniques et les méthodes proposées au fil des pages ne prétendent pas à l'exhaustivité, il existe parfois des alternatives ou des variantes, mais elles sont éprouvées. Elles vous seront utiles, dans votre pratique quotidienne de la voile, ou lorsque surviendra l'imprévu. Le pire n'est pas toujours sûr, et les croisières ne sont évidemment pas des litanies d'avaries ou d'ennuis. Mais la meilleure manière de naviguer serein est précisément d'anticiper et d'être prêt à réagir lorsque surviennent les pépins.

06/2023

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Musique, danse

Deep Purple. La bataille fait rage (1983-2009)

On ne change pas une équipe qui gagne. Mais, comme lors d'une compétition de foot, il est bon d'avoir des remplaçants. Ce deuxième et dernier tome, consacré à la folle virée discographique de l'un des plus importants groupes de rock depuis les débuts du genre, redémarre sur les chapeaux de roues d'une Mercedes sans permis, via les facéties de Ritchie Blackmore, l'Homme en Noir, ses guitares et ses perruques, reprenant du service au sein de Deep Purple avec pertes et fracas, mais aussi brio, moult canulars tordants et amour maniaque du ballon rond, avant de reclaquer pour toujours les portes du quintette britannique. Voyant lui succéder la fine fleur des guitar heroes américains — les virtuoses Joe Satriani et Steve Morse —, les increvables ou presque Jon Lord et Ian Paice célèbrent l'arrivée de Don Airey aux grandes orgues et le retour définitif de Roger Glover à la production comme à la quatre-cordes, tandis que ça s'agite devant le micro : qui, de Joe Lynn Turner (ex-Rainbow) et Ian Gillan (jadis tenant du titre) va l'emporter dans cette bataille sans trêve et sans merci entre égos explosifs, carrières solos hasardeuses, side-projects séduisants et pannes d'inspiration ? Dans ce chapitre, qui retrace un quart de siècle de heavy metal et pop culture, on empruntera un avion branlant pour l'Ukraine, on sera frappé dans les toilettes par la main de Dieu, on chantera sous la neige, on s'endormira dans des spaghettis, on réveillera Eric Clapton à trois heures du matin, on vivra un accident de montgolfière, on pestera violemment contre l'Union Européenne, on touchera à la musique celtique, au folk, au funk, au 5/4, aux gammes turques, égyptiennes, marocaines ou indiennes, au psyché comme à la variété et au-delà pour produire des albums toujours plus Purplesques, mais pas avant deux ou trois matchs de foot opposant techniciens et musiciens puis une soirée magique au pub. Parce que, même métissé de yankees géniaux, Deep Purple, c'est l'esprit immortel d'une certaine Angleterre, qui résiste à tout. Le présent volume retrace la carrière du groupe depuis sa reformation/déformation perpétuelle en 1984 jusqu'aux premiers disques avec Don Airey et Steve Morse. Il fait suite à Deep Purple : De la fumée sur l'eau (Camion Blanc).

04/2019

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Beaux arts

De Rouge et de Noir. Les vases grecs de la collection de Luynes

Les vases grecs de la collection de Luynes constituent un des plus remarquables ensembles de vases figurés : ces oeuvres au décor spectaculaire apportent une foule d'informations sur la Grèce antique pour qui sait interpréter leur subtil langage. Elles ont été rassemblées par Honoré d'Albert, duc de Luynes (1802-1867), une des plus illustres figures des arts et de l'archéologie du XIXe siècle. Cet aristocrate, érudit et mécène, avait une véritable passion pour l'antiquité; sa fortune lui permit de constituer une collection exceptionnelle de statues, vases, bijoux, monnaies... A la fin de sa vie, il offrit l'ensemble au "Cabinet des Médailles" de la BNF pour prendre place à côté des collections royales. La céramique grecque y forme un ensemble de première importance : les moyens financiers, les connaissances et le goût du duc de Luynes lui ont permis d'acquérir les plus beaux objets qu'il pouvait trouver. Cette collection permet de découvrir comment les artisans athéniens aux VIe et Ve siècles avant J-C ont créé une des productions céramiques les plus sophistiquées, dont le décor provient presque uniquement du contraste entre la couleur rouge de l'argile et le beau vernis noir brillant. Utilisés par les élites grecques mais aussi étrusques qui les faisaient venir en Italie, ces vases étaient principalement utilisés dans la vie quotidienne, dans le cadre du banquet ou pour la toilette. Certains étaient aussi choisis pour honorer les dieux ou les morts. Les images qu'ils nous donnent à voir, d'une qualité esthétique indéniable, sont extrêmement précieuses pour nous permettre d'appréhender comment les Athéniens représentaient leurs dieux et leurs héros ; Zeus, Dionysos, Héraclès ou les héros de la guerre de Troie y apparaissent, seuls ou dans certains épisodes mythiques. Les peintres ont aussi abordé certains aspects de la vie quotidienne antique : les jeux athlétiques, la guerre, les rites funéraires... Chaque vase éclaire donc une facette de la vie et des croyances antiques, et, rassemblés par le duc de Luynes, tous se font écho pour nous raconter de formidables histoires.

11/2013

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Littérature française

Marie-Louise

Le roman "Marie-Louise" est, l'auteur s'en est rendu compte en l'écrivant, tout à fait l'antithèse de sa propre histoire : Marie-Louise est née dans une famille harmonieuse où tout le monde s'aimait, elle a réussi à réaliser son rêve de devenir institutrice et sa vie s'est déroulée en général comme elle le souhaitait malgré le contexte particulier dû à la Guerre de 14/18 où se déroule cette histoire. L'auteur est née d'un couple illégitime, ce qui était très mal vu au XXème siècle, sa mère qui n'avait pas souhaité cette naissance (elle avait déjà 48 ans à ce moment-là), le lui a fait sentir au point que Charlotte en a été traumatisée, n'a pas pu réaliser sa vocation d'entrer dans l'Enseignement, a connu un complexe d'infériorité dont elle n'a pu se débarrasser que bien longtemps plus tard, par un an de psychothérapie après trois longues années de dépression nerveuse et finalement, toute sa vie en a été affectée. Un extrait du roman : Le Pépé au coin de l'âtre savourait ces instants de paix et de quiétude familiale, et le chat Tifou faisait soigneusement sa toilette. La soupe mijotait doucement en faisant flop-flop dans son chaudron au cul noirci par des années au-dessus du feu, les hommes allaient bientôt rentrer des champs et Lucie faisait ses devoirs. (.)… Dame, il y avait deux filles à la maison, la petite Marie-Louise ne comptait pas pour rien ! Et Louisette avait décidé de son avenir : elle avait gazouillé qu'elle serait "couturière-boulangère-épicerie". Voilà ! Elle se ferait de belles robes, mangerait des gâteaux et des bonbons tous les jours. C'était un beau programme que toute la famille avait accueilli avec tout le sérieux qui convient pour une aussi importante profession de foi. Charlotte Fischer nous présente ici son nouveau roman.

05/2018