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Babylone dream

Extraits

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Histoire ancienne

Alexandre le Grand. Un philosophe en armes

Alexandre est né en 356 av. J.-C., à Pella, en Macédoine. Il est mort, en 323, à Babylone. De son père, Philippe II, le méthodique stratège aux décisions fulgurantes et de sa mère, Olympias, la reine aux serpents inquiétants, qui connaît la fièvre et l'ivresse que procure la pratique de la musique et de la danse dans les rites dionysiaques, Alexandre reçoit une richesse étrange : le sens lumineux de l'action et de la guerre, la volonté de puissance, l'idée de l'infini et de la démesure, la violence et une cruauté raisonnée, la certitude que la force de son Empire est dans son audace et dans sa grandeur d'âme, sa vertu. Alexandre est bien double, Apollon et Dionysos. La nuit, près de lui, son épée et une édition de l'Iliade commentée par Aristote. Pour Plutarque, la véritable force d'Alexandre est la philosophie. Alexandre est, selon Onésicrite, "le philosophe en armes". Par l'union de la philosophie et de l'action – Aristote, son maître, lui a révélé le "discours homérique de la guerre" –, il est le plus grand des capitaines. Tout cela est dans le tableau de Rembrandt, Aristote contemplant un buste d'Homère. Le philosophe a la main droite posée sur la tête du "maître de toute poésie". Sa main gauche caresse, avec une secrète élégance – comme pour faire signe – une chaîne dont l'or a l'éclat du feu et d'où pend un médaillon à l'effigie d'Alexandre le Grand, dans l'ombre, presque invisible. Ce qui est caché est souvent le plus important. C'est ce tableau et son énigme qui nous guideront dans notre essai, qui se fonde sur les sources grecques et latines nouvellement traduites par Anne Sokolowski, agrégée de lettres classiques.

11/2018

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Histoire internationale

Afrocentrismes. L'histoire des Africains entre Egypte et Amérique, 3e édition

Il y a un demi-siècle, le chercheur sénégalais Cheikh Anta Diop posait la question de la négritude de l'Egypte et de l'antériorité des civilisations nègres. Aujourd'hui, c'est d'Amérique du Nord que nous viennent les échos d'une telle contestation de l'histoire écrite par les Blancs. Les thèmes en sont multiples. Ne serions-nous pas tous les enfants d'une Eve noire ? La première civilisation ne fut-elle pas africaine, rayonnant ensuite de son berceau égyptien jusque dans la Grèce classique ? La déesse Athéna n'avait-elle pas une origine noire ? Les Hébreux n'auraient-ils pas eu l'Ethiopie pour vraie patrie ? La réécriture du passé des Africains, vu à la lumière de l'Egypte pharaonique, suscite une relecture du passé européen. Les humanités gréco-latines se voient opposer des humanités négro-égyptiennes. Des jeunes Noirs des métropoles des pays du Nord apprennent les hiéroglyphes et chantent contre la Babylone des Blancs. Et dans les pays du Sud, les Bantous sont érigés en équivalents des Aryens. Plus loin, l'Amérique aurait été découverte et peuplée par des Noirs, déjà présents dans les civilisations précolombiennes. Toute l'historiographie savante est donc soupçonnée d'un complot planétaire contre les peuples noirs, dont elle aurait dérobé l'héritage culturel pour mieux les asservir. Cette science dite eurocentriste est donc défiée par une histoire afrocentriste du monde. L'objet de ce livre est de mieux connaître l'argumentation de ce courant, d'en discuter les sources et les méthodes, d'en comprendre les motivations et d'en analyser les réseaux, sans oublier ni les siècles d'oppression et de discrimination pesant sur la condition noire, ni les aspirations actuelles à une renaissance noire.

08/2010

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Développement durable-Ecologie

Manifeste pour l'invention d'une nouvelle condition paysanne en regard du Passage Nord-Ouest. Documents d'actualité du combat vital volumes 4 à 7

Ce travail, amorcé en 2008 par l'Observatoire de l'évolution, est une contribution à la refondation du politique à laquelle les humains sont nécessairement tenus pour préserver une vie sur Terre non machinale et éviter de se retrouver ensevelis sous un champ de ruines sociales. En premier lieu, il s'agit de comprendre la raison et la force de ce qui arrive, puis le moyen d'y faire face. L'hypothèse est que la société industrielle, en tant que société de masse, n'est pas réformable. La voie d'une réhabilitation du politique se trouve donc en partie dans une détermination à vivre autrement qu'en suivant les injonctions de la puissance dominante, et dans le renoncement aux anciennes formes de l'engagement. Ce qui suppose d'inventer de nouvelles modalités de vie, sans attendre un changement social généralisé. Une vie humaine désirable a besoin de s'ancrer dans des territoires habitables. Ce n'est qu'à partir de là qu'il devient possible de formuler les questions existentielles fondamentales. C'est par l'invention d'une nouvelle condition paysanne que l'humain sera en mesure d'oeuvrer à satisfaire ses besoins essentiels et pourra tenter de rétablir un tissu de relations harmonieuses avec ce qui l'entoure. La composition du manifeste laisse entendre une multitude de voix réunies par l'Observatoire de l'évolution, lieu informel animé par Jean Druon. Ce dernier aspire à renouer avec une vie paysanne envisagée comme une voie d'émancipation. Il a cofondé le projet des Terres communes de la Fontié (Tarn) auquel il participe. Il est auteur-producteur de films documentaires parmi lesquels Un siècle de progrès sans merci (2000), Alerte à Babylone (2005) et Le Passage du Nord-Ouest (2014).

11/2019

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Littérature française

Koba

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le " Ventre du monde ". Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les " Insoumis ", ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : " Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! " Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, " le Nil couleur de carnage et d'incendie "... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.

08/2002

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Histoire internationale

Histoire de l'Iran et des Iraniens. Des origines à nos jours

Les études iraniennes n'ont pas la place qu'elles méritent et notre connaissance du monde iranien est superficielle. On dirait qu'un grand voile le recouvre qui ne laisse transparaître que quelques phares : Suse, Persépolis, Samarkand, Herat, Ispahan, Chiraz, des miniatures, des poèmes... Il devrait briller de tous ses feux, il devrait être éclatant comme son ciel d'un bleu inégalable, comme ses longs déserts de sable doré, ses montagnes dénudées, comme sa théologie de la lumière, comme ses dômes recouverts de faïences d'azur, comme ses roses d'Ispahan, comme ses poètes " d'inimitable simplicité ". Il se dissimule à nos yeux, dans la nébuleuse de l'islam où il affirme une forte personnalité. Et pourtant l'histoire de l'Iran intéresse de près l'histoire universelle. Sa connaissance est indispensable à tout historien, à tout honnête homme. Qui pourrait lire la Bible en ignorant la déportation à Babylone et l'édit libérateur de Cyrus, " l'oint de Iahvé ", dit le Deutéro-Isaïe ? Comment pourrait-on étudier la Grèce en négligeant les guerres Médiques, Hérodote, né sujet iranien, Alexandre et sa conquête du monde ? Qui resterait indifférent devant la venue des Mages, des prêtres-rois iraniens, au berceau du Christ ? Qui oserait oublier l'importance capitale pour l'Empire romain de sa longue lutte contre les Parthes et les Sassanides ? Avec quel regard visiterait on les Indes si l'on ne savait pas que l'islam indien dépend, en partie au moins, de l'islam iranien ? Et l'amour courtois de notre beau Moyen Âge n'est-il pas né dans ce pays cathare qui transmet un ultime écho des vallées de la Mésopotamie ? On pourrait multiplier à l'infini de semblables questions.

03/2006

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Critique littéraire

Les écrivains français sous l'Occupation 1940-1944. Pages arrachées et brûlots mortels

Jean Cayrol s'insurge quand la France arrache brusquement de l'Histoire les pages qui ne lui conviennent plus. Et quand certains écrivains mettent leur plume au service de la collaboration avec l'ennemi, quelques exégètes laudateurs s'accordent à les exonérer en vénérant le style. En exaltant le talent ils passent sous silence l'engagement politique dévoyé et l'écrit indigne. Ainsi de Jacques Chardonne, son écriture concise et raffinée des études délicates de l'âme, efface ses appels aux SS anges de la guerre venus du ciel pour nous sauver... Marcel Jouhandeau voit dans les Allemands d'Adolf Hitler des hommes libres quand on m'avait promis des esclaves, dit-il. Accablé par la chute de Paris, Jean Giraudoux entend tomber Babylone, Ninive, Byzance, pas la République. Tandis que Drieu La Rochelle, fasciné, confie : J'adorais les Allemands qui m'arrivaient dans le dos. Dans le même temps, des écrivains résistent, combattent et meurent pour avoir rédigé des brûlots, ces écrits chargés d'explosifs qui naviguent entre les censures. Ces appels à la rébellion, ces feuilles de chou, évoluent en journaux et deviennent la presse clandestine. Ainsi, Jacques Decour et Marc Bloch sont fusillés par les Allemands avant même d'avoir vu la parution des Lettres françaises et de l'Etrange défaite, qu'ils avaient rédigées dans l'ombre. Parachuté sur la France par l'aviation anglaise, le poème d'Aragon La rose et le réséda, évoque deux noms de fleurs, dualité qui devient unité dans le mot France. Ce coeur qui haïssait la guerre, voilà qu'il bat pour le combat et la bataille, clame Robert Desnos dont les écrits, selon Céline, ne valent pas douze balles. A la fin du poème de Paul Eluard, le mot Liberté vient naturellement sous ma plume, dit-il.

06/2014

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Sciences historiques

Une histoire des inégalités. De l'âge de pierre au XXIe siècle

C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'Histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître, inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'Etat et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme. L'auteur navigue à travers les âges, fait revivre les souffrances des temps jadis et reconstitue les inégalités à partir d'une connaissance encyclopédique des travaux existants et d'une compilation systématique des vestiges, des traces - tessons de céramique, plans de ville, surfaces habitables, âge au moment du décès, tailles des squelettes, obscures inscriptions ou antiques poèmes... Il restitue les liens de dépendance entre les hommes, ainsi que les lieux de pouvoir et d'accumulation. Il nous entraîne du Japon d'Hirohito à l'Athènes de Périclès, des Mayas des plaines à l'actuelle Somalie, de la Chine impériale à la grande Babylone, de la République romaine à l'Empire hittite, de la civilisation mycénienne à l'Egypte mamelouke, de l'URSS et de la Chine communistes aux Etats-Unis et aux principaux pays de l'Europe moderne et contemporaine. Partout, il ausculte la nature des drames et leur capacité à mobiliser, détruire et changer les hommes.

01/2021

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Beaux arts

Bye bye, bye baby, bye bye

Guy Peellaert (1934-2008) choisit de peindre, à partir des années 1970, une série de planches mettant en scène les figures les plus célèbres du rock'n'roll et du rythm'n'blues. Peellaert veut mettre en scène les mythologies qui traversent ces musiques essentiellement populaires. Il imagine une sorte d'Olympe d'où gravitent ces dieux de la musique, montrant Elvis Presley avec ses apôtres, Tina Turner prête à dévorer le micro, Jerry Lee Lewis sur une affiche placée à coté de la jeune fille mineure qui lui coûta sa carrière. Les oeuvres de Peellaert s'inscrivent dans une tradition de la figuration belge qui remonte aux proverbes historiés présents dans les tableaux de Bruegel jusqu'aux bandes dessinées d'Hergé. En développant une ligne figurative à partir de l'aérographe associé à des tons pastels, les planches de l'album Rock Dreams mettent en images les stars de la musique transformées en icônes d'un monde fantastique. L'exposition consacrée à Guy Peellaert au musée Maillol est intitulée "Bye Bye, Bye Baby, Bye Bye Guy Peellaert" . Elle réunit 25 à 30 parmi les plus célèbres des planches originales de cet album. Chacun de ces grands musiciens se trouve placé au centre de son propre mythe imaginé par Peellaert comme une mystification à laquelle nous sommes tous prêts à rêver.

05/2009

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Girls

Je vais buter mon boss

À vingt-six ans, Christine Janssens n'a pas de boulot et se laisse vivre, or il est grand temps qu'elle se prenne en main. Aussi, la mort dans l'âme, elle candidate à un poste d'assistante dans une très grosse firme. Jupe-tailleur-escarpins. . . très peu pour elle, mais elle décide malgré tout de tenter sa chance. Seulement voilà, le jour J, c'est en retard, essoufflée et moite de sueur dans son joli chemisier blanc que Chris arrive pour passer l'entretien. Et, comble de l'horreur, dans la salle d'attente, elle se retrouve entourée de premières de classe et de pimbêches. À croire que cet emploi à pourvoir est le job du siècle ! Et Chris ne croit pas si bien dire, car, contre toute attente, elle est retenue et se voit même proposer une offre "en or" . Elle ne sera pas une simple employée chez Electronic Dreams mais l'assistante personnelle d'Andrew Hopkins, le P-DG n°2 de la boîte, un don Juan qui aime avoir toutes les femmes à ses pieds. Face aux mises en garde du recruteur, Chris rit sous cape. Si ce bellâtre de Hopkins pense la mettre dans son lit, il se fourre le doigt dans l'oeil. De reparties cinglantes en petits coups foireux, qu'à cela ne tienne, notre féministe n'a pas dit son dernier mot !

06/2022

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Guides gastronomiques

Alain Ducasse (édition en anglais). The Art of Manufacture

Discover the artistry that begins with a craftsman's hand-be it a roaster, chocolatier, ice-cream maker, or pastry chef. It's a delicate, beautiful gesture that embodies the philosophy of "A l'origine, le goût" or "Taste, from inception". Since Chef Alain Ducasse's first Manufacture opened in 2013, he has breathed new life into artisanal techniques and exceptional craftsmanship dating back to the nineteenth century. His mission ? To create the world's finest products. Embracing raw ingredients and artisanal creation, Chef Ducasse's Manufactures adhere to a simple principle : the pursuit of the highest quality and a distinctive taste. Whether it's crafting chocolate, coffee, gelato, or biscuits, control and mastery are ever-present. The Manufactures prioritize quality over quantity, blending craftsmanship with carefully selected ingredients. Here, machinery and gesture come together to elevate tradition into a contemporary masterpiece. This volume offers an exclusive look behind the scenes of each Parisian Manufacture-Le Chocolat, Le Café, La Glace, and Le Biscuit. Illustrated with exclusive imagery by Laziz Hamani, it immerses readers in the remarkable process of creating some of today's most coveted delicacies. Enriched by insights from each Manufacture's chef, The Art of Manufacture : Alain Ducasse is a testament to the unique beauty and refinement that French craftsmanship represents. Explore it today and savor the essence of culinary excellence.

09/2023

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USA - Floride

Guide du Routard - Miami. Edition 2023-2024

Façades Art déco aux couleurs d'ice-cream, plage bordée de cocotiers et de postes de sauveteurs vintage, street art créatif et intense vie nocturne. Et aux portes de Miami, l'immense marécage luxuriant des Everglades et l'archipel paradisiaques des Keys. Dans Le Routard Miami, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (visitez le Wolfsonian, musée à Miami pour y découvrir l'évolution du design, ou plongez un peu plus loin sur le Florida Reef, troisième plus grande barrière de corail au monde), des visites (flanez à Miami Beach pour y admirer ses façaces colorées ou encore à Windwood, le quartier du street art), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - Un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Miami et ses environs hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

09/2022

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Littérature étrangère

Moi, Cheeta. Une autobiographie Hollywoodienne

Quand Cheeta prend la plume pour raconter ses mémoires, il est le plus vieil animal de cinéma vivant (76 ans et des poussières...) : pensionnaire d'une maison de retraite de luxe à Palm Springs (Californie), il a entamé une carrière de peintre abstrait, mais n'a rien oublié de son enfance dans la jungle africaine ni de sa carrière à Hollywood. Devenu une star dès le premier Tarzan (1934), Cheeta porte un regard caustique et sans concession sur Hollywood, dont il va rendre compte des moindres travers. Ses années de gloire, les potins des stars, les studios et leurs moeurs dissolues, son addiction à l'alcool ou à la drogue (sa première banane lui rappelle a posteriori sa première dose de cocaïne). Drôle, léger, rythmé, divertissant, c'est le Hollywood Babylon de Kenneth Anger vu par un singe. Cette saga est aussi le récit d'une "ascension sociale", avec son lot d'amertumes, de cruautés et d'humiliations, subies par un enfant perdu qui restera toujours un parvenu (troublant parallèle entre le singe et l'acteur Weissmuller, unis par une amitié quasi amoureuse !) L'auteur de cette fresque caustique sur les rapports hommes-animaux, dans la lignée de Vercors (Les Animaux dénaturés) ou de Roy Lewis (Pourquoi j'ai mangé mon père) parvient même à faire oublier qu'il s'agit des paroles d'un singe !

03/2015

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Historique

Les amants de Shamhat. La véritable histoire de Gilgamesh

L'épopée de Gilgamesh est l'une des oeuvres littéraires les plus anciennes de l'humanité : la première version connue daterait du XVIIIe siècle av. J. -C. en Babylonie, écrite en caractères cunéiformes sur 12 tablettes d'argile. Les dieux créèrent Gilgamesh deux tiers divin, un tiers humain. Son épopée, racontée en 3000 vers, est digne d'Homère. Charles Berberian en raconte la génèse dans une version très personnelle et drôle ! Gilgamesh se sent seul. Il demande à Shamhat, sa compagne, de lui trouver un ami capable de le défier, en qui il pourrait avoir confiance... Shamhat lui présente Enkidu et Gilgamesh est immédiatement séduit par son allure fière. Ils ne se quittent plus. Shamhat se sent délaissée. Elle est attirée par Enkidu qu'elle essaie de convaincre de tuer Gilgamesh pour prendre sa place mais Enkidu refuse, il est heureux ainsi... Un jour, un roi d'une contrée voisine vient rendre visite à Gilgamesh pour lui proposer une alliance. Il est accompagné de musiciens qui chantent son épopée héroïque jalonnée de victoires. Gilgamesh demande à ses musiciens de chanter pour lui mais ceux-ci ne trouvent pas grand-chose à raconter. L'alliance ne se fait pas. Gilgamesh décide alors d'accomplir une action vraiment héroïque, d'autant que le peuple commence à jaser. Il décide de chasser la bête qui sévit au bord de la Méditerranée et part avec Enkidu tuer le monstre.

06/2021

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Religion

A qui me comparez-vous ? (Is 40,25). La polémique contre l'idolâtrie dans le Deutéro-Isaïe

Le Deutéro-Isaïe (Is 40-55) présente une collection d'oracles qui ridiculisent le culte des idoles et la représentation humaine des divinités anciennes. Cette polémique contre l'idolâtrie est ici étudiée à la lumière d'un document qui lui est contemporain, le Cylindre de Cyrus, déclaration officielle du grand roi alors même qu'il incorpore la Babylonie à l'empire perse et restaure le culte officiel de Marduk. L'auteur explore cette époque, l'importance des statues et des rites ; elle expose la crise des cultes idolâtriques sous le règne de Nabonide, le dernier roi babylonien, et la réponse qu'y apporte Cyrus, allié au clergé de Marduk. Elle peut ainsi dégager l'originalité du message du Deutéro-Isaïe et la critique subtile qu'il élabore à l'égard même de son modèle. Le Deutéro-Isaïe se met au service d'un yahwisme royal, exclusif et universel et de son prophétisme. Et alors qu'il stigmatise les images divines, il ouvre la voie au mystère de l'Incarnation en redéfinissant la seule image de Dieu possible. Le grand intérêt de ce livre réside dans la démarche de l'auteur qui étudie comment l'Ancien Testament fait usage de sources, de thèmes, de motifs littéraires et de théologies étrangères : comment le judaïsme naissant a formé son identité en relation et en opposition à ces sources. Le glossaire sera de grande utilité pour voyager dans les littératures du Proche-Orient ancien.

01/2011

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Histoire ancienne

Assurbanipal, roi d'Assyrie

Aucun peuple de l'Antiquité n'eut pire réputation que les Assyriens, au Ier millénaire avant notre ère. La brutalité de ces conquérants inlassables terrifia le Proche-Orient asiatique. Mais ils étaient aussi bâtisseurs et sculpteurs, aimaient la musique et leurs scribes étaient des maîtres dans l'art d'écrire. Le long règne d'Assurbanipal (668-630) marque l'apogée de cette civilisation assyrienne. Le monarque maintint la cohérence de l'Empire par la diplomatie et la guerre, tandis qu'il faisait de sa capitale, Ninive, le centre du monde. Là, les artistes à son service produisirent des bas-reliefs, chefs-d'œuvre de l'art universel, pendant qu'Assurbanipal y rassemblait tout le savoir de son temps. Ce livre fait pénétrer le lecteur dans l'intimité d'un prince qui appréciait autant l'étude de l'écriture cunéiforme que les exercices du corps, de cet intellectuel devenu homme de pouvoir. Ce monarque au caractère tourmenté - on le voit dans ces pages - fut un administrateur attentif et même tatillon. Il affronta avec une inlassable sagesse virile de vieux problèmes laissés irrésolus par les générations précédentes : la soumission définitive de l'Elam à l'est, la maîtrise de la Babylonie au sud, le contrôle de l'Egypte, la protection de l'Empire contre les nomades d'Anatolie ou les Arabes. Cet ouvrage s'élargit ainsi à tout le Proche-Orient du VIIe siècle, dont il montre les diversités, rassemblées sous le pouvoir d'un seul : Assurbanipal, l'Assyrien.

02/2007

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Livres 3 ans et +

Three Friends... Not Quite Like The Rest !

Agathe, Clémentine et Sophie sont trois carottes inséparables pas tout à fait comme les autres... Sous le regard bienveillant de leur ami le grand chêne, elles mènent une vie paisible en attendant d'être mangées mais pas avant d'avoir voyagé ! Le destin s'invite alors et entraîne nos trois carottes vers la plus belle histoire de leur vie... Prendre son destin en main, accepter la différence et croire en ses rêves, voilà ce que nous réservent nos amies carottes. Accompagnées de trois navets avides de liberté et d'une famille lapin anticonformiste, elles nous prouvent que tout est possible et que la vie nous appartient... A nous d'en faire une aventure extraordinaire ! A partir de 6 ans. Agathe, Clementine and Sophie are three inseparable carrots not quite like the rest. Under the benevolent care of their friend the big oak tree, they live happily waiting to be eaten but certainly not before going on a journey ! Destiny calls, guiding our three carrots for the best time of their lives. Taking control of our destiny, accepting differences and believing in our dreams, this is what our carrot friends offer us. Accompanied by three turnips, eager to be free, encountering a rabbit family also not quite like the rest, they demonstrate that everything is possible and life belongs to us... It is up to us to turn it into an extraordinary adventure. Suitable for children from 6 years upwards..

10/2019

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Cuisine

Coffret rouge L'équilibre est dans le bol. Mes bols santé, poke bowls et buddha bowls avec 4 bols en céramique et 4 paires de baguettes

4 bols en céramique + 4 paire de baguettes + 1 livre de 24 recettes : - Bols petit déjeuner : Smoothie bowl banane, framboises et agrumes ; Porridge pomme, cannelle, noix de pécan ; Muesli et yaourt bowl, banane, myrtilles et beurre de cacahuète ; Nice cream chocolat, noisette ; Chia pudding coco mangue ; Flocons d'épeautre, yaourt à la grecque, mirabelles au miel ; Granola et fruits rouges, pistache, lait d'amande ; Porridge d'avoine et de chia au matcha, kiwi et myrtilles. - Bols déjeuner : Mâche, orge, carottes au zaatar, grenade, oeuf mollet ; Poke bowl thon, chou rouge, edamames, mangue, riz complet ; Pad thaï brocolis, pak choï, tofu ; Buddha bol tofu sauce aigre-douce, orge, framboises ; Poulet chich taouk, houmous de betterave, mâche, menthe, carotte ; Bibimbap riz basmati, carotte, épinards, salade d'algues ; Dahl de lentilles, citron vert, épinards frais, riz blanc et rouge ; Poulet doré, poivron, oignon, coriandre, nouilles de riz. - Bols dîner : Roquette, pomme, patate douce, feta, noix ; Poke bowl saumon tataki, concombre, avocat, roquette, myrtilles ; Salade thaï crevettes, mangue, fruit de la passion ; Buddha bol chou-fleur teriyaki, oignons pickles, quinoa, avocat ; Bol scandinave saumon fumé, pommes de terre, oeufs de truite ; Asperges, quinoa, oeuf mollet, avocat, patate douce, sauce yaourt ; Bol libanais poulet chich taouk, aubergines rôties, sauce yaourt au sésame ; Bol mexicain haricots rouges, maïs, guacamole, tomates, oignons. Le principe des bols santé est simple : associer différents ingrédients sains et healthy pour composer des repas complets et équilibrés !

10/2020

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Tourisme étranger

Quelque chose de Bali

Bali... Quatre petites lettres qui en font rêver plus d'un. "Le paradis sur terre", "l'île des dieux"... Quatre petites lettres mais tellement de surnoms. Quatre petites lettres qui recouvrent une réalité bien plus complexe que celle que l'on vous vend. Car au-delà du "Bali marketing", des belles rizières et des plages sauvages se cache une culture millénaire d'une complexité et d'une richesse incroyables. Alexia Dréau s'est installée à Bali en 2018. Dans ce livre, elle vous emmène à la rencontre de cette petite île du bout du monde, de ses habitants, de son histoire et de son quotidien. Qui étaient les Majapahit ? Qu'est-ce qu'un kampung ? Comment faire une offrande ? Doit-on manger avec les doigts ? Qu'est-ce qu'une danse barong ? En quoi la limitation du tourisme de masse est-elle indispensable à la survie de l'île ? Ce guide culturel vous offre ainsi un panorama complet de tous ces petits quelque chose qui font l'âme de Bali. Vous n'y trouverez pas de bonnes adresses ou d'itinéraires mais une rencontre humaine avec un pays et ses habitants, un guide personnel et engagé qui donne à voir l'île des dieux au-delà des clichés et des stéréotypes. Car comme le dit l'auteure de cet ouvrage "Nous avons le pouvoir de transformer un voyage en apprentissage"... et c'est par là que cela commence !

05/2019

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Musique, danse

Dylan par Dylan. Interviews 1962-2004

Jonathan Cott, journaliste à Rolling Stone et biographe de Bob Dylan, a réuni dans ce livre trente et une des plus importantes interviews accordées au long de sa carrière par le créateur de « Like A Rolling Stone ». Ces témoignages directs permettent d'approcher et de mieux connaître cet artiste capital du XXe siècle qui n'a cessé de se métamorphoser au fil des décennies, de ses débuts folk en 1962 à New York jusqu'à nos jours où il est revenu au sommet. Outre six entretiens parus dans Rolling Stone, on trouvera ici la mythique interview avec Nat Hentoff de Playboy en 1966, un échange digne d'une pièce de théâtre avec Sam Shepard en 1987 et de nombreux autres textes où revivent les paroles, la musique et la vie de Dylan. Dylan par Dylan offre les indispensables clés pour entrer dans l'oeuvre légendaire d'une personnalité aussi complexe que géniale. Quelques extraits : « Je fuguais tout le temps parce que je n'étais pas libre. J'étais constamment sur mes gardes. En quelque sorte, à ce moment-là, je savais déjà que les parents font ce qu'ils font parce qu'ils sont coincés. S'ils se font du souci pour leurs enfants, c'est par rapport à eux. C'est-à-dire qu'il veulent que leurs enfants leur fassent plaisir, et ne les mettent pas dans l'embarras, pour qu'ils puissent être fiers d'eux. Ils veulent qu'on devienne ce qu'ils ont décidé à votre place. C'est pour ça que j'ai commencé à fuguer à dix ans ». A Nat Hentoff, The New Yorker, 1964. « Il n'est pas nécessaire d'écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète. Je ne me considère pas comme tel, parce que je n'aime pas le mot. Je suis un trapéziste ». A Nora Ephron et Susan Edmiston, Positively Tie Dream, 1965. « Le but le plus élevé de l'art est d'inspirer. Que peut-on faire d'autre ? Que peut-on donner aux autres en dehors de cela ? » A Jonathan Cott, Rolling Stone, 1978.

11/2007

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Actualité et médias

Barack Obama ou le rêve américain

Barack Obama fait figure de géant dans l’histoire du monde. Premier président noir des Etats-Unis, il est un motif de fierté et d’espoir et représente surtout une réelle émancipation des Noirs. Tous les Afro-Américains sont fiers de lui, car il a sorti les Noirs d’un long sommeil après tant de siècles d’esclavage, de ségrégation raciale, de lutte pour les droits civiques. Sa réussite incite le peuple noir à travailler davantage pour généraliser ce succès. L’Amérique écrit une nouvelle page de son histoire, qui s’inscrit dans l’« American Dream », le rêve américain, où tous peuvent vivre, travailler ensemble et réussir en tant qu’individu, sans que l’on prenne en compte la couleur de la peau ou la religion. Cela mérite d’être connu et mieux compris. En commençant son mandat le 20 janvier 2009, Barack Obama, avec son slogan« Yes We Can ! » ? « Oui, nous le pouvons » ? est devenu le symbole du phénomène du plus grand changement social aux Etats-Unis que le monde ait connu depuis plusieurs décennies. Prix Nobel de la Paix en décembre 2009 pour sa vision d’un monde sans armes nucléaires et pour ses efforts de réconciliation de l’Amérique avec le monde musulman, il est considéré comme un messie dans son pays par des milliers de gens, ainsi qu’en Europe, en Asie et en Afrique. Pourquoi et comment un fils d’une mère blanche américaine et d’un père kényan de l’ethnie Luo, et alors que beaucoup de gens n’avaient jamais entendu parler de lui, est-il devenu l’homme le plus puissant du monde ? Quel a été le pélerinage idéologique de Barack Obama à travers ses idéaux sur la paix, la réconciliation et l’unité du peuple américain et la reconstruction économique de l’Amérique mises en oeuvre avec une approche novatrice ? C’est une réussite du rêve américain qui peut servir d’exemple à tous les Afro-Américains, les Africains, toutes les communautés noires de par le monde, sceller l’émancipation des Noirs et contribuer à la disparition de toute forme de racisme. Un livre à lire avec tout l’amour et l’espoir pour la paix dans le monde et pour la solidarité entre les peuples.

09/2010

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Critique littéraire

L'Héritage de Martin Luther King

"I have a dream" . La phrase, devenue culte, vient couronner une quasi-décennie de lutte, parfois sanglante, pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Le combat du pasteur Martin Luther King pour l'égalité commence au sud des Etats-Unis, en Alabama, où la ségrégation sévit depuis 1865. En prônant le boycott des bus après l'affaire Rosa Parks, emprisonnée en 1955 pour avoir refusé de céder sa place à un homme blanc, le jeune pasteur lance un mouvement qui gagne tout le pays. Malgré la répression policière ou les représailles des militants racistes, la protestation, non-violente, prend de l'ampleur. Enfin, en août 1963, la grande marche de Washington est organisée, avec l'aval d'un Kennedy très inquiet des éventuels débordements. 100 000 personnes étaient attendues, elles seront finalement 250 000 à défiler dans le calme, sous la surveillance d'un impressionnant service d'ordre. C'est devant une foule immense et recueillie que Luther King monte à la tribune, à l'issue de la marche. Devant la statue du mémo-rial Lincoln, abolisseur de l'esclavage, il improvise en partie le discours qui fera le tour du monde, scandant les revendications des Afro-Américains de son "J'ai fait un rêve" . Un passage absent du discours écrit à la hâte la veille de la manifestation. L'Amérique blanche découvre en direct ce vibrant plaidoyer pour l'égalité. Des revendications auxquelles elle n'avait souvent prêté qu'une oreille distraite. L'Europe suit également ce moment de très près, grâce à une couverture médiatique exceptionnelle. La présence de stars, comme Bob Dylan, Joan Baez ou Burt Lancaster, participe à rendre l'événement très télégénique. Assez habilement, l'administration Kennedy tente d'utiliser le rassemblement à son profit, soulignant la liberté d'expression dont bénéficient les manifestants. Un pied de nez au bloc communiste, mais aussi une main tendue vers les pays d'Afrique fraîchement décolonisés, susceptibles d'être séduits par l'égalitarisme communiste plus que par une Amérique encore largement ségrégationniste. Le texte proclamant l'égalité des droits entre Blancs et Noirs sera signé un an plus tard, le 2 juillet 1964, par le successeur de Kennedy, Lyndon Johnson.

06/2017

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Histoire ancienne

Le sac de Rome, 1527

Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales ; ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collège de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement et ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une "presse à sensation" intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandus en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527. Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersion des peintres, graveurs, architectes frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres d'art ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino dei Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor. La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, Le Jugement dernier de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité.

09/1984

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Actualité politique France

De l'hypocrisie à la nécessité

La France. Jamais un pays n'avait autant fait rêver le monde son drapeau même porte l'espoir des peuples. La France est la petite soeur de l'Eglise et le phare des nations parmi tous les pays, son histoire est la plus riche. Et pourtant elle tombe, telle Babylone, ses rêves de gloire et de grandeurs s'effondrent. Elle se détruit car elle s'est prostituée, elle n'a pas réussi à conserver son héritage, ses valeurs et sa gloire passée. Constitutions, lois, Code civil et pénal... la justice a perdu son droit avec une jurisprudence qui s'emmêle la faute à une hypocrisie qui s'immisce dans toutes les institutions, mettant en danger l'existence même de la nation et le droit des peuples à se gouverner par eux-mêmes. Ce livre vous offre la vérité : celle d'une hypocrisie mise a nue et contemplez le désastre de la nation et du monde. Cet ouvrage ne vous offre pas l'espérance mais bien la délivrance, afin que vous demandiez à ceux qui nous gouvernent d'enfin vous servir un repas digne et respectueux, dans l'espoir d'un avenir meilleur, pour que la patrie et la France retrouvent sa devise, oublie e par une Europe sans valeurs. Sebastián Guy Turco Barboza ne en 1980, Ingénieur, Chef de Projet et ancien judoka, ce Franco-Costaricien se qualifie comme quelqu'un de passionné. Si la France lui a donné son histoire, c'est bien le pays de sa mère, le Costa Rica, et l'amour que ce peuple éprouve les uns pour les autres qui ont fait naître en lui un fort sentiment de patriotisme. C'est en relisant l'histoire de France et la Bataille de Bouvines qui a donné naissance au royaume de France qu'il est devenu défenseur de la Liberté . Il signe avec De l'hypocrisie à la nécessité son premier ouvrage aux Editions Ve rone.

07/2021

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Science-fiction

Ada

Ada, c'est le prénom de la fille de Byron, qui aida Charles Babbage à mettre au point la machine à différences, ancêtre de l'ordinateur. C'est aussi le nom d'une mystérieuse disquette remise à Shimizu, un concepteur de jeux de simulation. C'est un super-accélérateur de particules, à moins qu'il ne s'agisse que d'un simulateur d'accélérateur imaginé par un écrivain de science-fiction de seconde zone. Et c'est également un ordinateur quantique qui crée des mondes parallèles... Dans le monde quantique, un accélérateur de particules d'un genre nouveau peut taire coexister dans ses anneaux des réalités multiples. Dans le monde quantique, Yukari, la fille de la secrétaire de Shimizu, a été et n'a pas été renversée par un camion. Dans le monde quantique, toute distinction entre virtuel et réel est abolie, et Frankenstein peut partir à la rencontre de Mary Shelley. Dans le monde quantique, un concepteur de jeux de simulation et un écrivain peuvent rejouer aux frontières de l'univers l'ultime combat commencé dans la plaine d'Armageddon. Convergence de la fonction d'onde, superposition d'états, les principes de la physique quantique déterminent la forme même de cet impressionnant roman, accrétion incertaine de fictions plurielles, mise en scène floue de concordances multiples. De l'ère sassanide au Japon contemporain, de l'Angleterre victorienne à un futur qui n'est pas moins incertain que le présent, Masaki Yamada compose une fable vertigineuse dans laquelle des réalités indistinctes naissent et disparaissent à l'infini, et répètent, telle une vague ininterrompue, leur va-et-vient incessant sur les rivages de l'existence. Byron pleurait "ceux qui pleurent au bord des fleuves de Babylone, dont les autels sont déserts et la patrie un songe". Rejouant le geste du poète, Yamada chante l'étrange complainte de ces Juifs 2.0, pauvres mortels égarés dans les mondes parallèles de l'univers quantique, doublement vagabonds puisqu'ils vont jusqu'à se perdre dans les souvenirs de leur errance.

04/2014

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Beaux arts

Marie Cuttoli. Myrbor et l'invention de la tapisserie moderne

La vie de cette femme ambitieuse et instinctivement férue d'avant-gardisme se déroule comme un roman. Née à Tulle en 1879 d'un père limonadier, Marie Bordes épouse en 1920 Paul Cuttoli, maire de Philippeville en Algérie, devenue Skikda. Vivant alors entre Paris et l'Algérie, où Paul Cuttoli a construit pour elle le palais Dar Meriem ("la maison de Marie"), elle monte des ateliers de tapisserie, d'abord à Sétif puis, en France, à Aubusson. Rénovant cet art particulier en demandant à des artistes tels que Lurçat, Rouault, Coutaud, Picasso, Dufy, Braque, Laurens... des cartons qu'elle transforme en chef-d'œuvre textiles, elle ouvre la boutique de mode et de décoration Myrbor : MYR(iam) BOR(des). En 1924, la route de Marie Cuttoli prend un tournant inattendu : sa rencontre avec le jeune physiologiste, savant et collectionneur, Henri Laugier, est le départ d'une vie sous le signe d'un double passion partagée, affective, certes, mais aussi centrée sur les collections d'oeuvres d'art. Leur duplex rue de Babylone, écrin rêvé pour leurs tableaux et leurs fabuleuses tapisseries, et à Antibes la villa Shady Rock sont les lieux de rendez-vous de personnalités aussi diverses que Léon Blum, Man Ray, Pablo Picasso ou Helena Rubinstein. Avec l'aide du célèbre docteur Barnes, Marie organise des tournées dans les capitales étrangères, où elle expose et vend ses tapisseries. Elle s'allie à Jeanne Bucher pour créer la galerie Jeanne Bucher-Myrbor et, après la guerre, à Lucie Weill. En 1963, Henri Laugier et Marie Cuttoli lèguent une partie de leur collection au Musée national d'art moderne, dont vingt-quatre papiers collés de Picasso. Ils se retirent à Shady Rock, où ils disparaissent tous les deux, à trois mois d'intervalle, en 1973. Cet ouvrage est une promenade artistique entre Tulle, l'Algérie du début du XXe siècle, le Paris des avant-gardes, Aubusson rajeuni et les Etats-Unis.

06/2010

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Sciences de la terre et de la

Cosmos. Une histoire du ciel

Tout commença la nuit où un homme regarda le ciel et y trouva... une ourse. L'oeil humain s'empara des étoiles, créa les constellations, peupla le firmament de taureaux mugissants, de chasseurs orgueilleux, de dieux teigneux, de rois, d'empereurs et de héros légendaires. Paysans et marins les utilisèrent pour rythmer le temps et l'espace, et les devins de Mésopotamie découvrirent, il y a 3 000 ans, que les dieux y avaient aussi inscrit leur destin. Tandis qu'à Babylone, mathématiques et astrologie s'alliaient pour forger le zodiaque, ailleurs, en Grèce, des hommes du nom de Pythagore, Anaximandre, Platon tiraient le ciel à eux et le pliaient aux exigences de leur raison géométrique. L'Univers prit corps et forme, et devint un cosmos. Un Grand Tout fini et sphérique, ordonné et harmonieux. Les astronomes y fixèrent l'anneau du zodiaque, où les astrologues nouèrent des liens qu'ils crurent indissolubles entre l'homme et le monde qu'il avait inventé. L'ordre régna enfin dans le ciel. Puis, une nuit, un homme regarda le ciel et n'y vit plus d'ourse. Son oeil l'avait trompé : ce cosmos né du regard n'était qu'une merveilleuse illusion. Entre être et paraître, réalité et imaginaire, les différentes facettes du cosmos, depuis son émergence des sables obscurs du temps jusqu'à nos jours, sont restituées ici dans leur contexte, à travers une iconographie riche et originale. Des images spectaculaires montrent le ciel, les étoiles, la Voie lactée, les constellations tels qu'ils furent observés et interprétés il y a 200 ou 500 ans, par des peuples aussi divers que les Navajos, les Égyptiens, ou les Chinois. Les visions cosmiques de philosophes et de savants tels qu'Anaximandre, Platon, Aristote, Kepler, Copernic, y sont présentées, accompagnées de dessins astronomiques originaux démontant la complexe machinerie céleste engendrée par l'esprit grec. Sans oublier les somptueuses reproductions de zodiaques venus du monde entier et les reconstitutions d'époque qui sous-tendent la longue histoire du ciel, de son " invention" antique à sa renaissance moderne.

10/2009

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Poésie

Gloire féminine

"Gloire féminine" est un recueil qui a pour fils conducteurs les thèmes de l'Amour, la Femme, le Poète, la Poésie, le Voyage. On recensera également les thèmes suivants : Royauté, Culture, Guerre, Mystère, Nostalgie, Rêve, Beauté, Voyages dans le temps : Antiquité, Moyenâge... et l'espace : Vikings, Babylone, Egypte... Les poèmes mettent en avant la Femme universelle de tout lieu et de toutes époques, et se déclinent dans une recherche d'émotion visant à faire s'identifier le lecteur qui comme dit dans le poème "Gagner les coeurs" (sorte de pacte de lecture) est appelé dans l'idéal à garder en mémoire les vers généreusement offerts par le poète. Le Voyage en rimes se veut ainsi aussi bien géographique, temporel qu'émotionnel. Un champ lexical étendu sert d'écrin au poème, de façon diversifiée avec enrobage mythologique, pictural, mystique, médiéval, civilisationnel, maritime... On notera une association de termes dans "la jongle" grammaticale dans le poème "Notre amour le sera". Le poème "Qu'y a-t-il de plus cher ? " résume une dévotion réappuyée à la femme, épouse, mère, amante... Au niveau du message dégagé, dès le poème liminaire, l'hommage à la gloire de la femme aimée est affirmé : Je vous parle d'une femme "je me veux écrire hommages glorifiant son éternelle authenticité." Il y a des accents chevaleresques dans "En vers et contre tous". Cupidon guide la plume avec constance et variété, tout en évitant agréablement l'écueil du Don-Juanisme. Style et vocabulaire mettent en avant une recherche de qualité de termes soigneusement choisis et harmonieusement combinés dans le respect des règles du genre : la poésie. La rime est bien présente tandis que la métrique est libre. L'écriture, résolument poétique, est romantique et ponctuée de discrètes touches érotisantes. Sur le plan de la chronologie du recueil, nous sommes en présence d'une touchante traversée de vie linéaire auprès de l'élue, l'égérie et Muse du poète dans un bel engagement tout en loyauté.

03/2022

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Critique littéraire

Mélusine N° 22 : René Crevel ou l'esprit contre la raison, Actes du Colloque international, Bordeaux, 21-23 novembre 2000

René Crevel (1900-1935) a traversé l'existence en révolté. Celui sans qui " il eût manqué une de ses plus belles volutes au surréalisme " apparaît souvent comme un irrégulier du mouvement fondé et animé par André Breton : ses romans et son amour affiché des garçons, ses amitiés et ses fréquentations, son appétit de vie et ses frasques ont en effet donné à penser que Crevel n'avait été surréaliste que par raccroc ou de loin. La lecture attentive de ses livres, celle de sa correspondance, l'étude de son parcours personnel, l'analyse de ses interventions et de ses engagements montrent au contraire une permanence : malgré la souffrance infligée par la maladie et les vicissitudes du temps, René Crevel n'a jamais cessé de poursuivre le même idéal d'amour, de poésie et de liberté. Sans dissiper la légende, une meilleure connaissance de sa production littéraire est désormais de nature à établir l'importance de sa participation au surréalisme : à l'origine de " la période des sommeils ", René Crevel est aussi celui qui, le premier, a compris la peinture de Salvador Dali et l'intérêt de sa méthode paranoïa-critique ; il est en outre l'un des surréalistes qui a abordé la psychanalyse avec le plus de profondeur. L'auteur de Mon Corps et moi, La Mort difficile, Babylone, Êtes-vous fou ? et du Clavecin de Diderot, pour ne citer que quelques-unes de ses œuvres majeures, n'était pas seulement un " être frémissant " (Philippe Soupault). Cet auteur attachant, qui " n'avait pas tous les défauts, [...] mais toutes les qualités, même la beauté " (Paul Eluard), est en route pour la reconnaissance. Il le mérite car ses éclats de voix n'ont pas fini de retentir dans le monde qui est le nôtre, ce monde en proie au vertige d'une information et d'une technologie tendant, sous couvert de rationalité et d'efficacité, à nier les prérogatives de l'Esprit. (Jean-Michel DEVESA)

09/2002

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Religion

La femme au temps de la Bible

La Bible passe pour un livre d'hommes. Ses héros les plus célèbres, d'Abraham à saint Paul, sont des hommes, et Dieu lui-même est bien Dieu le Pire. Pourtant, d'Ave à Marie, en passant par Sarah et Rebecca, Deborah, Judith et Esther, Anne et Elisabeth, nombreuses sont les femmes qui ont joué un rôle majeur au cours des quinze siècles que couvrent l'Ancien et le Nouveau Testament. Quel était le statut social, religieux et économique de ces femmes ? Comment la Bible jugeait-elle la féminité? Eve est-elle responsable de tous les maux de l'humanité ? Moïse aimait-il les femmes, et les femmes aimaient-elles Jésus ? Qu'est-ce que saint Paul a vraiment dit sur elles ? La condition féminine dans le pays de la Bible était-elle meilleure que dans les civilisations avoisinantes, Egypte, Syrie, Babylonie, Assyrie ? C'est à toutes ces questions, essentielles pour comprendre la civilisation judéo-chrétienne et la place de la femme dans l'histoire du monde occidental, que ce livre répond. On trouve posées dans la Bible - et quelquefois résolues - quelques-unes des questions de bioéthique qui préoccupent si fort les femmes de notre temps : les mères porteuses, la stérilité, la contraception... Le livre de Josy Eisenberg - qui refuse les partis pris religieux de tous bords pour s'en tenir strictement aux sources bibliques et historiques - ouvre des horizons qu'on ne soupçonnait pas. S'agissant des femmes, la Bible n'est pas celle que l'on croit...

03/1993

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Musique, danse

Toute ma vie pour la musique

Sam Bernett, c'est d'abord une voix. L'une des plus célèbres de la radio des années 60 à 90. Ses émissions dédiées à la chanson et au rock sont restées dans les mémoires. Notamment le "Super Club RTLs, ou il a reçu en public, pendant quinze ans, des dizaines d'artistes — ses amis. Depuis le Golf Drouot où débutent Johnny, Eddy et Dutronc, il n'a cessé de côtoyer les grands noms de la scène française et internationale. Il est à l'Alhambra pour le premier passage à Paris du groupe Cream avec Eric Clapton. Sur la route avec Johnny, du pénitencier de Bochuz jusqu'à Santa Fe. A Prague en pleine invasion soviétique. Au Mans pour décrocher une interview exclusive de Steve McQueen. Au Meurice dans la suite de Salvador Dali. Animateur des nuits parisiennes, du Rock 'n' Roll Circus au Martine's et à l'Elysée-Matignon, il est auprès de Jim Morrison, qui vient de mourir d'une overdose. En goguette avec Gainsbourg, en cheville avec Gene Vincent, en tête-à-tête avec Zappa et Keith Richards, en voiture avec un Michael Jackson prêt à s'offrir le château de Fontainebleau... De Paris à Cuba, en passant par Londres, Los Angeles et New York, Sam Bernett a vu en soixante ans le monde changer de bande son. C'est ce road trip jalonné de rencontres et d'anecdotes rock... ambolesques qu'il livre dans ce livre bourré à craquer de musique et de souvenirs.

06/2020