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Matteo Porri, Giulia Monti

Extraits

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Critique littéraire

Littérature française et pensée hindoue des origines à 1950

En quoi la nation la moins orientale et la plus sceptique s'est-elle, des origines à nos jours, passionnément ouverte à l'Inde ? Comment et pourquoi la patrie des dieux a-t-elle pu influencer et inspirer tant d'écrivains français ? On s'étonne de lire la marque indo-bouddhique dans telles fables de La Fontaine, la sympathie militante d'un Voltaire, l'enthousiasme d'un Michelet et d'un Lamartine. Aucun genre n'échappe à l'emprise : récits de voyage, essais, romans, théâtre et poésie. L'Inde est à ce point partout qu'elle irrigue la France secrète, celle d'un Fabre d'Olivet ou d'un Guénon, sûr initiateur des doctrines métaphysiques. Elle fait même la rejoindre à leur insu ceux qui en sont les moins familiers : Péguy, dans ses litanies si proches des mantra, Mallarmé, dans sa quête de l'essence du langage. Trois auteurs jouent ici un rôle privilégié : Romain Rolland, qui révèle l'oeuvre de Tagore, l'harmonie des religions de Râmakrishna, la "non-violence" gandhienne ; Lanza del Vasto, apôtre de cette même ahimsâ, au carrefour du vishnouisme et du christianisme ; René Daumal, adepte du yoga des "saveurs" poétiques et ascensionniste du Mont Analogue. Dans l'actuelle et grave conjoncture cosmique, les apports de l'Inde à la France — et à l'Occident — sont d'une importance capitale tant sur les plans artistiques, littéraires et pédagogiques que psychologique et spirituel ; ils sont réponses concrètes aux questionnements contemporains. Jean Biès s'applique à montrer qu'en dépit de résistances, d'incompréhensions ou d'erreurs — Leconte de Lisle confond trop vite le nirvâna et le néant —, nous sommes parvenus aujourd'hui à une meilleure connaissance d'un domaine qui reste cependant riche en promesses et en découvertes. Cet ouvrage, couronné du Prix de l'Asie par l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, ne constitue pas seulement une somme d'érudition universitaire. Par son style et ses intentions, il relève également de l'exploration poétique et de la critique créatrice.

01/1992

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Critique littéraire

Jacques Decour, l'oublié des lettres françaises (1910-1942)

Lorsqu'il meurt le 30 mai 1942, fusillé par les nazis au Mont-Valérien, Jacques Decour n'a que trente-deux ans. Né Daniel Decourdemanche, cet enfant des beaux quartiers était destiné à la haute finance, mais il abandonne très vite des études de droits imposées par son père, leur préférant la littérature, en particulier les lettres allemandes. Cet amour pour la culture et la langue d'outre-Rhin ne va plus le quitter. À vingt ans, il se lie d'amitié avec Jean Paulhan qui publie son premier roman, Le Sage et le Caporal (1930), puis Philisterburg (1932), journal de voyage en Allemagne qui dénonce avec une rare précocité la montée du nazisme, enfin Les Pères (l936), très beau " roman d'apprentissage ". Il donne aussi des chroniques à la Nouvelle Revue française. Jeune professeur d'allemand, il s'engage pendant le Front populaire dans le militantisme communiste, créant une Maison de la culture et un Ciné-Club à Tours. Quand la guerre survient, il enseigne à Paris où il dirige la revue Commune. Premiers mois de l'Occupation : Decour accuse le coup, mais ne se résigne pas. Très vite, il s'engage dans la Résistance intellectuelle, créant coup sur coup, avec le philosophe Georges Politzer et le physicien Jacques Solomon, les revues L'Université libre et La Pensée libre. Il y livre un combat sans merci contre l'esprit de Collaboration, mais aussi un combat acharné pour l'humanisme contre l'obscurantisme. C'est alors que germe en lui l'idée des Lettres françaises, revue qu'il fonde en 1942 avec Jean Paulhan. Les Lettres françaises, qu'il n'aura pas le temps de voir paraître, vont être, comme le rappelle Vercors, dans un hommage repris au début de ce livre, le vrai point de départ de la Résistance intellectuelle : " sans lui il n'y aurait eu ni Editions de Minuit ni même Silence de la mer. " Le temps lui a malheureusement réservé un injuste oubli, que la biographie de Pierre Favre entend bien réparer...

11/2002

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Histoire internationale

Le système multiconfessionnel, une invention libanaise ?

Le système "multiconfessionnel" au Liban, est lié au caractère communautaire et à la particularité de ce pays. Les événements historiques qui vont fonder le Liban mettent en avant le caractère complexe de son multiculturalisme et de son système consensuel. Cet ouvrage démontre surtout que les fondations de ce pays sont basées sur des décisions politiques "à chaud". Le Liban, terre du Proche-Orient au carrefour des civilisations, forme une sorte de couloir "fertile" entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Terre d'invasions, d'échanges ou de refuge il compose nécessairement avec les forces régionales. Tiraillé entre tendances "libanistes" et "unionistes" il n'a jamais pu prétendre à une société apaisée. Comme toujours dans les pays multiconfessionnels ou multiethniques, le clivage était vertical et la saga nationale, à peine centenaire, est grosso modo un récit de frictions entre divers groupes. L'histoire de la cohabitation et du vivre ensemble connaît trois temps. Suite aux troubles confessionnels au XIXe siècle, le Mont-Liban applique un nouveau système administratif. Druzes et maronites se partagent le pouvoir de la "principauté" sous le régime de la Moutassarifiah. En 1920, le Grand-Liban naît sous mandat français où différentes communautés se côtoient. Entre 1943 et 1946, le Liban devient indépendant. Cette indépendance s'accompagne d'une mise en place d'un modèle de gouvernance original, où les différentes communautés se partagent le pouvoir et l'administration. C'est le Pacte national qui scelle le système multiconfessionnel déjà existant mais s'effrite jusqu'à éclater au début des années soixante-dix. Le pays devient le théâtre d'une guerre pour les autres où toutes les communautés vont s'affronter. C'est l'Accord de Taëf en 1990 qui met fin à cet état de guerre et le Liban est à nouveau réuni sous un nouveau pacte du vivre ensemble. Le Liban s'est donc construit et se reconstruit politiquement sur un modèle multiconfessionnel original qui a ses limites. Ce système jusque-là inéluctable est-il une invention libanaise ou le fruit d'une circonstance de faits ?

11/2016

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Guides de France

Vivarais méridional Ardèche. Architecture, patrimoine, paysage

Si le Vivarais couvre la quasi intégralité du département de l'Ardèche, sa partie méridionale appartient sans conteste aux territoires injustement méconnus de la France. Les cents visages qu'elle propose lui ont d'ailleurs valu le label de Pays d'art et d'histoire. Si le Vivarais couvre la quasi intégralité du département de l'Ardèche, sa partie méridionale appartient sans conteste aux territoires injustement méconnus de la France. Les cents visages qu'elle propose lui ont d'ailleurs valu le label de Pays d'art et d'histoire. Ce guide nous entraîne dans une déambulation à la découverte des richesses léguées par les hommes préhistoriques qui, dans le paysage grandiose des gorges de l'Ardèche, ont laissé des traces d'habitat primitif - à commencer par la célèbre grotte Chauvet. Il nous fait découvrir le volcanique mont Coiron, les différentes formes urbaines qui, depuis l'Antiquité, ont marqué le plan et la physionomie des villes qui plongent leurs origines dans la tradition romaine et trouvent leur expression dans le raffinement de l'art classique et baroque. Ce sont encore les villages fortifiés médiévaux et les fabuleuses églises romanes qui ponctuent ce territoire de pépites préservées. Et enfin la découverte d'un patrimoine industriel passionnant, structuré par la présence majestueuse du Rhône, à la fois frontière et colonne vertébrale de cette région chargée d'histoire. Trop longtemps mal aimé, le Vivarais séduit par ses couleurs, sa nature restée sauvage malgré la main experte du vigneron, du laboureur, de l'architecte et du sculpteur. Les itinéraires que propose ce guide conduiront donc le lecteur à se plonger dans les paysages changeants de cette région au patrimoine naturel et bâti d'une incroyable richesse. Des gorges de l'Ardèche, habitées dès la Préhistoire, des formes variées qu'ont prises les villes au cours de l'histoire, aux villages fortifiés, du patrimoine roman au patrimoine industriel, c'est dans une itinérance qui propose des surprises constantes, entre nature et cités, que l'on entre en tournant les pages de ce livre.

09/2019

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Photographie

France around 1900. A Portrait in Color, Edition français-anglais-allemand

Le tournant du XXe siècle demeure une période glorieuse pour la France : la Belle Epoque fut un temps où régnèrent la paix, la prospérité et le progrès, rompant avec une succession de guerres meutrières et de crises subies par la République française et culminant avec la guerre franco-prussienne qui s'acheva en 1871. Née sur les ruines du conflit, la Belle Epoque apporta joie de vivre et épanouissement et favorisa le développement de l'art, du design, de l'industrie, de la technique, de la gastronomie, de l'éducation, des transports, des loisirs et de la vie nocturne. A travers près de 800 photographies, cartes postales, affiches et photochromes d'époque issues des impressionnantes archives de Marc Walter et de Photovintagefrance, La France vers 1900 se place dans la lignée des fameuses anthologies TASCHEN de photographies d'époque, dont L'Italie vers 1900, L'Age d'or du voyage, L'Allemagne vers 1900, et American Odyssey, et offre un précieux inventaire de la France dans toute sa gloire du début du siècle dernier. Les techniques de la photochromie utilisées pour produire certaines images de cette époque et donnant ainsi à voir le passé en couleurs intenses rendent possible une confrontation vivante, intime, douce-amère avec cet âge plein d'espoir, à travers l'imposante splendeur minérale du Mont Saint-Michel, les sommets enneigés de Chamonix et la lumière dorée de la Côte d'Azur. Grâce à l'introduction, six essais et les commentaires détaillés de Sabine Arqué qui dévoilent les histoires à l'origine de ces images, La France vers 1900 propose un portrait sans égal d'une nation à ce point du siècle et de sa touchante exubérance avant l'apogée de la Première Guerre mondiale. Hommage à cette précieuse période que fut la Belle Epoque, parenthèse à laquelle les traumatismes de l'Histoire mirent fin, cet ouvrage célèbre aussi l'attrait éternel de la France dans toute sa beauté, sa culture, ses traditions et son romantisme.

10/2019

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Biographies

Comme une montagne de camphre

A ceux qui se font une montagne des souffrances et des problèmes de la vie, ainsi que des obstacles sur le chemin spirituel, Annamalai Swâmî répond : "Ne vous laissez pas intimider par sa dimension. Ce n'est pas une montagne de roche, c'est une montagne de camphre [le camphre est une substance hautement inflammable]. Si vous en allumez un coin avec la flamme de l'attention discriminante, elle sera réduite à néant. Tenez-vous en arrière de la montagne de problèmes, refusez de les reconnaître comme vôtres, et ils vont se dissoudre et disparaître sous vos yeux" . Ce livre est composé de deux recueils d'enseignements, dont le seul but est d'aviver cette "flamme de l'attention discriminante" . Le premier recueil comprend des enseignements de Râmana Maharshi inédits en français, extraits du journal de son disciple Annamalai Swâmî ; le second recueil réunit 36 entretiens de ce même disciple, avec des visiteurs venus de tous horizons. Pour beaucoup d'observateurs, Shrî Râmana Maharshi ne fut pas à proprement parler un Gourou, et n'eut jamais de véritables disciples. Il est vrai que le sage d'Arunâchala n'accorda jamais publiquement d'initiation formelle. Cependant, dans le récit d'Annamalai Swâmî (Une vie auprès de Râmana Maharshi, Editions Discovery), il apparaît d'évidence que le Maharshi fut bel et bien un Maître ("Gourou" en sanskrit), hors norme certes - par son propre itinéraire spirituel, ainsi que par sa façon de "jouer" le rôle de Maître - mais Maître tout de même, et comme tel, entouré de disciples et d'aspirants disciples. Annamalai Swâmî fut un élève exceptionnel, tant par l'ardeur de sa dévotion que par l'extraordinaire ressemblance de sa Présence avec celle de son Gourou. Son nom, Annamalai, signifie "montagne inaccessible" , et lui fut donné par Shrî Râmana lui-même. C'est aussi le nom tamil du mont sacré Arunâchala, devant lequel toutes les "montagnes de camphre" ne peuvent que se consumer et disparaître, cédant la place au Soi unique, l'Absolu.

02/2022

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Montagne

Une histoire de l'aiguille du Midi et des téléphériques

La petite et la grande histoire de l'invention, puis de la construction épique du téléphérique qui deviendra le plus célèbre du monde. Sa silhouette élancée, reconnaissable entre toutes les aiguilles de Chamonix, et la proximité du mont-Blanc ont toujours attiré sur elle regards et convoitises. L'aiguille du Midi a ainsi été gravie dès 1818, mais en 1905 a germé l'idée folle de permettre à tous d'en atteindre la cime, sans pour autant être alpiniste. Il faut dire que de là-haut, à 3 842 mètres, on est subjugué par le spectacle des géants de roc, de neige et de glace qui, en France, en Italie et en Suisse, érigent la splendeur des Alpes. L'élaboration, puis la réalisation d'un " chemin de fer aérien " à destination du toit de l'Europe ont donné lieu à une véritable épopée. Ses épisodes dramatiques ou glorieux ont abouti à la mise en service, en 1955, du téléphérique alors le plus haut et le plus long du monde, et resté le plus célèbre. L'histoire de l'aiguille du Midi est une aventure humaine, économique et technique dont les rebondissements sont racontés et illustrés par Pierre-Louis Roy, le meilleur spécialiste du sujet, grâce à une documentation et une iconographie enrichies continuellement, et en s'appuyant sur le témoignage direct des protagonistes de la saga toujours en vie. Cent ans après le premier " téléférique ", l'aventure continue à l'aiguille du Midi. Elle accueille chaque année un demi-million de visiteurs : skieurs, alpinistes, adeptes du vol en wingsuit ou du speed riding, et touristes émerveillés. Certains viennent chercher au sommet le frisson désormais accessible à tous grâce à la cabine vitrée du " Pas dans le vide " ouvrant sous leurs pieds 1000 mètres de vertige. Aux différents paliers de l'aiguille du Midi, de formidables expositions abordent l'histoire de l'alpinisme et la construction du téléphérique. Une découverte à poursuivre dans ce livre.

09/2022

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Droit

Mélanges Pierre Bouet

Pierre Bouet a enseigné pendant plus de trente ans à l'université de Caen. Il a joué un rôle majeur dans le département de latin et s'est attaché en particulier à développer l'enseignement du latin médiéval. Initiateur depuis de nombreuses années de travaux et de recherches collectives concernant la Normandie, il a dirigé pendant plus de cinq ans l'organisme créé pour faciliter de telles collaborations : l'Office Universitaire d'Etudes Normandes (O.U.E.N.). A l'occasion de son départ en retraite, ses collègues et ses amis de l'O.U.E.N. ont donc tenu à lui rendre hommage en lui offrant ce volume de Mélanges. Celui-ci comprend des contributions variées sur des sujets illustrant les axes privilégiés de l'Office. Deux d'entre elles concernent Geoffroi Malaterra, biographe de Roger, comte de Sicile. C'est l'un de ces chroniqueurs et historiens normands des XIe et XIIe siècles, dont Pierre Bouet est le spécialiste reconnu. Une troisième contribution est consacrée à un auteur normand écrivant en ancien français, Guillaume de Saint-Pair, moine du Mont Saint-Michel. Ces textes évoquent des questions de grammaire ou de critique textuelle et se rattachent à la linguistique (latine et française). D'autres études émanant de linguistes touchent à la dialectologie normande ou à la toponymie. Plusieurs contributions relèvent naturellement de l'histoire médiévale, discipline avec laquelle Pierre Bouet a su établir de fructueuses collaborations. Elles se situent dans les domaines très variés de l'histoire intellectuelle, religieuse et monastique, mais aussi de l'archéologie ou de l'anthropologie appliquée à l'histoire. Enfin une dernière catégorie d'articles a été rédigée par des spécialistes d'autres disciplines comme l'ethnographie, le droit normand ou la géographie. Au total, ce volume d'hommage réunit une série de textes qui ont pour point commun la Normandie : il est le reflet de l'action et du rayonnement de Pierre Bouet, comme de son rôle dans l'essor des études normandes à l'université de Caen Basse-Normandie.

06/2002

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Littérature française

Comment veux-tu que je respire

Victor ne disait rien. Il interrogeait son instinct. Son instinct lui conseillait de lui sauter à la gorge, de trancher une artère, de bouffer un bras et de garder le reste pour plus tard. Tu crois ? demanda le lion. Sûr, répondit l'instinct. Ca se bouffe, l'humain ? demanda le lion. C'est un plat de roi, répondit l'instinct. Mais Victor hésitait. Il se souvenait des leçons de Walter, son maître, qui lui avait enseigné à respecter et à craindre les hommes. Il a un fouet ? demanda l'instinct. Ben non, répondit le lion. Eh bien, siffla l'instinct, de quoi as-tu peur ? Tu as sûrement raison, fit le lion. Après tout, tu viens du fond des âges ! Et il sortit les griffes. Mais alors, l'humain se mit à chanter Gastibelza, l'homme à la carabine ; ce n'était pas très juste, il se trompait dans les paroles, sa voix tremblait ; mais c'était quand même Gastibelza, l'homme à la carabine. Le lion aimait beaucoup cette chanson. C'était sa chanson préférée. C'était la chanson de Lisette. C'est l'histoire de deux jeunes gens issus de familles rivales et qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Dans cette histoire, il y a des rixes, un cousin de Paris, une soeur Laurence qui connaît les herbes qui soignent et les herbes qui tuent. Il y a des histrions aussi, et des calembours, des larmes et des chants ; il y en a pour tous les goûts, pour ceux qui aiment les belles histoires d'amour et pour ceux qui sont là seulement pour s'amuser. Alors, oui, c'est vrai, on pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare. En tout cas, c'est ce que pense découvrir le détective Valentin Dedemble en enquêtant sur la disparition inquiétante de Romain du Mont Aigu. Mais il n'y a pas de lion, dans Roméo et Juliette.

07/2021

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Science-fiction

Néander Troisième partie

Ils sont devenus humains deux mille siècles avant nous. Ils savent vivre en paix et en symbiose avec la nature. Vers 2100 nous aurons appris comment, l'improbable nous gardant du pire... On croyait l'Homme de Néanderthal disparu. En octobre?2034, une cité vieille de neuf millénaires est découverte par hasard. Elle a été creusée patiemment par les Néanders, les derniers survivants, dans une rivière souterraine sous le Mont Itoupé en Guyane française. Cette découverte va progressivement bouleverser la condition humaine en montrant l'exemple d'un art de vivre ensemble et en symbiose avec la nature qui permet de résoudre les grandes crises nous menaçant déjà aujourd'hui : changement climatique, endettement mondial systémique, croissance des inégalités, chômage des humains et de leur argent, et financiarisation de la politique et de l'économie qui a encore aggravé la guerre qu'Homo Sapiens mène contre la nature et la vie, et constitue leur cause sous-jacente... Cela prendra trois générations, et une aventure dont les acteurs sont Janine et Pierre Journet, Anne Laporte, Helmut Weber, Harold Silkman, Tom Danbridge, Giancarlo Cagnolati et les Néanders Haaruk et Isaniiha. L'improbable, comme si souvent, vient leur montrer la voie vers un nouveau paradigme politique. A la fin de ce siècle, une humanité ayant retrouvé le Sens de la Vie verra la lumière au bout du tunnel... Le troisième et dernier tome d'une fiction d'anticipation qui questionne notre humanité et notre contemporanéité avec justesse et puissance. Né en 1937, André Teissier du Cros est ingénieur, écrivain et économiste. Membre de l'Académie des Hauts Cantons et Président fondateur du Comité Bastille, il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles. En parallèle d'une vie professionnelle et associative prospère, il rédige Néander, une saga d'anticipation en trois parties qui questionne notre rapport à l'Humain et à la Vie qui nous entoure.

11/2021

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Europe

L'Europe en train. 50 itinéraires de rêve

L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve, un livre magnifique sur les plus beaux parcours ferroviaires européens ! Laissez-vous inspirer pour vos prochains voyages sur rails ! Rédigé par des passionnés de périples ferroviaires, cet album vous invite à l'évasion dès la première page. Il constitue une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer longues odyssées, escapades à bord de charmants tortillards et explorations de parcours légendaires aux quatre coins de l'Europe. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve vous propose de vivre des moments de pure extase : visites des métropoles de la France, de la Belgique et des Pays-Bas, ainsi que de lieux emblématiques au long des chemins de fer de la Vénétie et de l'Andalousie ; excursions au fil de voies ferrées qui suivent le littoral de la Ligurie, les abords de la mer du Nord et l'Espagne méditerranéenne ; traversées de paysages exceptionnels, autrement inaccessibles, dans la nature norvégienne, dans les Balkans et en Roumanie ; balades à bord de trains touristiques dans l'arrière-pays provençal et en Suisse ; échappées romantiques en Toscane, en Bavière et au coeur de la campagne anglaise ; grands tours de la France et de la Grèce, ainsi que long périple de la Grande-Bretagne à l'Italie ; aventures sur rails au massif du mont Blanc, chemin ferroviaire jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle et voyage en train dans l'histoire au Royaume-Uni. L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve décrit au jour le jour chaque itinéraire, les villes et villages à découvrir et les panoramas à contempler. Il présente des indications utiles sur la vie à bord des trains et de précieux conseils pour profiter pleinement de votre voyage. Offrez ou offrez-vous des excursions de rêve à travers toute l'Europe avec ce livre époustouflant !

10/2023

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ouvrages généraux

Miliciens et gestapistes dans le Jura 1940-1945

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? L'auteur a suivi les itinéraires personnels de plusieurs d'entre eux. Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'Occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey... Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans... L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant aux côtés des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Müller-Kulenkampff, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ". Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit " la Patate ", firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy. Ces derniers sont aussi présents dans ce livre, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon. La présente édition est une version augmentée et enrichie de celle publiée en 2013, le lecteur y trouvera de nombreux documents photographiques, la plupart encore inédits.

11/2022

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Parascience

France obscure. Affaires paranormales et extraordinaires

France Obscure est un recueil d'histoires méconnues aux frontières du surnaturel, se déroulant en France et contées avec talent par Sylartichot (Théo Carmin) et appuyé par Manon Hoarau. Combien d'histoires oubliées dorment au fond d'un grenier encombré, sur le rayon poussiéreux d'une bibliothèque, dans le bazar d'une brocante populaire ? Nos regards se portent souvent vers l'étranger pour chercher une trace d'extraordinaire. Pourtant, la France regorge de trésors à (re)découvrir et de parcours de vie aux frontières du réel. Dans notre époque désenchantée, l'incroyable semble bien loin de notre portée. Mais à y réfléchir, n'y-a-t-il pas une succession innombrable d'histoires extraordinaires à raconter ? Certaines qui impliquent des éléments invraisemblables. D'autres, plus terre à terre, qui n'en demeurent pas moins exceptionnelles. Après tout, n'avons-nous pas, nous-mêmes, tous, au moins une histoire hors du commun à partager ? 24 récits extraordinaires qui se déroulent géographiquement dans de multiples régions ou départements de France : Alsace, Auvergne, Bas Rhin, Bouches-du-Rhône, Bretagne, Calvados, Côte-d'Or, Hautes Alpes, Hauts-de-France, Haut Rhin, Ile-de-France, Indre, La Réunion, Nord, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhone Alpes, Somme et Var. Ces récits sont répartis en 8 sections thématiques pourvues d'illustrations réalisées par l'artiste Hypathie Aswang (www. hypathie-aswang. com) : 1- Sorcellerie et pratiques surnaturelles (La Malédiction du Bois-du-Crot, Jeanne de Brigue, sorcière divine...) 2- Les Mages de Paris (Alexis Didier, Mérovak...) 3- Sectes et Mystères (La Secte secrète du Mont Tabor, La Guerre des mages...) 4- Jeux de pouvoir occultes (Le complot de la possession d'Auxonne, Le Chevalier de la Barre) 5- Les cités englouties (Les Cloches merveilleuses, Cité d'Ars, Lac de Murin...) 6- Rituels macabres (Sitarane sorcier immortel, Cagliostro éternel insaisissable...) 7- Spectres et Revenants (L'Homme Rouge des Tuileries, Les Fantômes de Trianon...) 8- Curiosités oubliées (Le cryptogramme de la Buse, Le Plancher de Joachim...)

10/2021

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Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

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Beaux arts

Epernay. Cité du champagne

La ville d'Epernay est admirablement située dans la vallée de la Marne, à la limite de la plaine champenoise et des côtes d'Ile-de-France, au coeur des meilleurs vignobles de Champagne. Restée longtemps une petite cité blottie autour de son abbaye Saint-Martin, l'agglomération commença à s'étendre hors de son enceinte médiévale au milieu du XVIIIe siècle, grâce à la nouvelle route Paris-Strasbourg et au succès grandissant du vin mousseux. Pour l'établissement des caves nécessaires à l'élaboration de ce produit, le socle crayeux du mont Bernon, à l'est de la ville, s'avéra bien approprié par sa facilité de creusement. Durant la période allant du milieu du XIXe siècle jusqu'à la Grande Guerre, le négoce connut un formidable développement, stimulé par la création de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. L'implantation d'ateliers de fabrication de locomotives vint renforcer l'essor économique. Les maisons de vins rivalisèrent alors de bâtiments luxueux et les nouveaux quartiers se parèrent de demeures plus modestes mais non moins soignées. D'originales initiatives de logements à bon marché complétèrent le parc d'habitations. La prospérité des grands établissements de champagne entraîna, indirectement par l'augmentation de la population ou directement par le mécénat des négociants, la construction de nombreux édifices civils (orphelinat, crèches, écoles, théâtre), le plus emblématique d'entre eux étant l'hôpital entièrement financé par Victor Auban-Moêt, ou religieux comme l'église Saint-Pierre-Saint-Paul dont l'édification et l'ameublement furent totalement pris en charge par les Chandon. Des architectes de talent oeuvrèrent à ces bâtiments : Eugène Cordier, Alban Gaillandre, Henri Clouet, Henri Piquait ou encore Edouard Deperthes. II fallut ensuite attendre les Trente Glorieuses pour assister à une nouvelle extension de la ville. Deux jeunes architectes associés, Michel Andrault et Pierre Parat, y expérimentèrent de nouvelles formules d'habitations groupées qui furent peu après reprises à plus grande échelle en Ile-de-France et assurèrent leur renom.

09/2010

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Montagne

Au bout de la corde, la vie, la mort

Qui ne cherche pas à fuir les platitudes du quotidien, à construire des rêves, des crêtes salvatrices ? La montagne est parfois une de ces réponses. Stefan Cieslar, tout à la fois alpiniste et guide de haute montagne, dans cet ouvrage regroupant neuf nouvelles et un poème, confie au papier, autre mur lisse et pourvu d'arêtes invisibles, sa relation complexe à la montagne.Tout au long de ses récits, cette complexité balaie les stéréotypes liés à cette thématique : accomplissement, ivresse des sommets, maîtrise progressive de la pratique et de ses termes. Faisant un usage sobre et parfaitement intégré du lexique technique, le narrateur ne cesse d'interroger le sens de l'univers, à travers des espaces aussi variés que magiques : Chili, Argentine, Mont-Blanc, Oisans, Calanques, du littoral français aux hauteurs de Sarajevo.L'ascension n'est jamais là pour elle seule : elle convoque personnages, passé et présent sans oublier le monde des vallées. C'est ainsi que la solitude du grimpeur voisine souvent avec amitiés, amour ou simples rencontres le temps d'une course.Le motif obsédant du choix tresse chaque épisode : « Choisir, c'est accepter de mourir ». L'éblouissement à l'arrivée n'occulte jamais le sentiment aigu de fugacité ainsi que les doutes.Soif aussi d'ouvrir de nouvelles voies mais en s'appuyant sur le respect des prédécesseurs, en lui adjoignant l'analyse des possibles, surtout dans les moments critiques : percevoir la bonne prise, poser un bon piton, mais aussi savoir lire la fin de l'amour dans un passage difficile.La « grimpe », telle une plaque photographique, fait office de révélateur. Mais cette « révélation » ne suffit pas, le narrateur se donne nécessité de lire les événements, tout au moins de tracer a posteriori la « voie » de ceux qui ont disparu. Cela sans imposer sa vision mais en l'éclairant par le passé, les témoignages des proches. Ils sont là pour rappeler à l'auteur ses propres dilemmes, la « confluence » au cœur de toute existence

02/2015

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Récits de voyage

Méditerranée

Cet ouvrage réunit pour la première fois les récits des voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée – dont il aimait à dire que nous sommes tous issus, enfants bâtards ou légitimes – et à ses pays : En cheminant avec Hérodote, Promenades dans la Grèce antique et L’Été grec, ainsi qu’une foule d’articles peu connus sur des îles grandes ou petites comme la Crète, Patmos, Hydra et tant d’autres. Non seulement la Grèce est revisitée d’une manière unique, mais aussi l’Égypte, l’Asie Mineure et l’Inde, jusqu’aux limites des chemins d’Alexandre le Grand. Cette Méditerranée vivante est l’objet à la fois d’une passion et d’un vaste savoir enrichis par les longues marches de l’auteur sur les routes de Grèce et d’Orient. Lacarrière, écrivain-voyageur, a inventé un genre nouveau qui mêle tous les autres : essai, récit, carnet de route, poème en prose et anthologie d’auteurs d’hier et d’aujourd’hui, traduits avec le plus grand bonheur. Il met ses pas dans ceux d’Hérodote pour nous faire découvrir l’Égypte, chemine avec Pausanias, l’auteur, au IIe siècle après J.-C., d’une sorte de guide de voyage, pour nous faire appréhender la mémoire des lieux et des paysages méditerranéens. Tissant des liens étroits entre l’expérience des auteurs anciens et la nôtre, il abolit ainsi la frontière entre le monde antique et le monde contemporain. Conteur inimitable et plein d’humour mais aussi poète épris de sacré, il fait revivre pour nous les grands mythes antiques de la Méditerranée, retrace son histoire spirituelle, celle du mont Athos comme celle des ermites du désert d’Égypte, et nous révèle aussi sa richesse actuelle au travers de figures majeures de sa culture comme, entre autres, les poètes Séféris, RItsos ou Elytis, dont il fut l’ami et qu’il traduisit. Cet ouvrage contient : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.

01/2013

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Histoire et Philosophiesophie

Les émotions primordiales et l'éveil de la conscience

Sur un thème qui ne cesse de faire débat, les origines et la nature de la conscience, Derek Denton, spécialiste de l'instinct animal et de la physiologie, apporte un éclairage radicalement nouveau : la conscience apparaît avec les " émotions primordiales " - la soif, la faim, le besoin d'air ou la sensation d'étouffement, le désir sexuel, la douleur, etc. -, des émotions qui indiquent à l'organisme que son existence est en jeu, s'imposent à lui et le contraignent à agir. Ces premiers signes de la conscience se seraient manifestés très tôt au cours de l'évolution, jouant un rôle majeur pour la survie. Conjuguant les derniers apports de la physiologie, de la biologie de la conscience, des neurosciences et les travaux d'imagerie cérébrale, Derek Denton montre que ces émotions primordiales sont déclenchées par l'action de récepteurs internes, ou " intérocepteurs ", situés dans les régions inférieures du cerveau, qui perçoivent dans la composition du sang ou le système végétatif une modification présentant un risque pour l'organisme - ainsi une montée rapide de sodium dans le sang provoque-t-elle la soif. Il élabore sa théorie en s'appuyant sur les études de comportement de nombreux animaux, du chimpanzé et de ses modes de reconnaissance dans un miroir à l'exemple saisissant des éléphants qui vont régulièrement se ravitailler en sel sur le mont Elgon, au Kenya. Cette conception se démarque nettement de celles de ses contemporains, notamment de Gerald Edelman : pour Derek Denton, c'est l'émotion qui serait à l'origine de la conscience, et ce dès les premiers stades de la vie animale. Discutant les thèses d'Antonio Damasio, l'auteur considère aussi que ces émotions primordiales jouent un rôle central dans les états de conscience - de la soif jusqu'au sentiment amoureux ou à l'émotion ressentie devant une œuvre d'art. Et qu'elles seraient donc au fondement de la diversité des sentiments et des émotions proprement humains.

11/2005

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Montagne

Il faut imaginer l'alpiniste heureux ! Cahier de courses d'un alpiniste heureux

Il fout imaginer l'alpiniste heureux retrace le parcours d'un alpiniste amateur, amoureux du massif des Ecrins, depuis son initiation lors de son adolescence, à ses dernières courses. Au travers d'anecdotes et de souvenirs personnels, il aborde les grands thèmes de la pratique de l'alpinisme : l'apprentissage, le risque, la cordée, le partage. Il explique comment son rapport à la montagne a évolué au fil des années. Le livre est comme un cahier de courses où l'alpiniste partage ses envies, ses peurs, ses émotions, et montre que des ascensions "sérieuses" sont à la portée d'un amateur citadin et père de famille, pour peu qu'il soit motivé et passionné : face nord et face sud de la Meije, face sud des Ecrins, face nord de l'Ailefroide, face nord de l'Aiguille du Midi, face nord de l'Aiguille Verte. Il raconte aussi quelques aventures originales comme le ski de pente raide (couloir nord de Barre Noire, couloir nord du Col du Glacier Noir), une tentative d'ascension en solo (voie Bonatti au Pic Coolidge), et un projet singulier au Mont Blanc (marqué par un incident peu banal). Il évoque également sa relation avec les guides. Il a eu l'occasion de faire de belles rencontres et de grimper avec des guides de renom (la plupart basé et/ou connaissant très bien les Ecrins) comme Gérard Pailheiret (créateur de l'Ice climbing Ecrins à l'Argentière-La Bessée), Robin Molinatti (professeur à l'ENSA), André Bernard (créateur du topo et du Bureau des Guides des Calanques), Thomas Vialletet (photographe et ancien membre des ENAM de la FFME), Fred Degoulet (qui a réalisé l'extraordinaire ascension de la face sud du Nuptsé en style alpin). L'alpiniste amateur conclut son récit en évoquant sa vision personnelle de la pratique de la montagne, occasion pour lui de donner sa réponse à la question "pourquoi gravir des montagnes ? ".

05/2019

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Histoire internationale

Liban. La guerre et la mémoire

Déclenchée en 1975 la guerre du Liban s'est achevée en 1990. Face l'" oubli officiel " (amnistie générale, absence d'une commission national indépendante sur les disparus), une culture civile de la mémoire s'es déployée. Comment les différents acteurs envisagent-ils le lien entre mémoire et non récidive ? Les familles des disparus, avec d'autres associations, revendiquent une réflexion critique autour de la guerre, une exigence de vérité sur lei disparus ainsi qu'une " promesse politique " de ne pas reproduire les violations des droits de l'homme. Réalisée sous l'égide du ministère des Déplacés, la réconciliation du Mont Liban a neutralisé les velléités de vengeance et a permis aux déplacés de revenir dans leurs localités. Elle n'a pourtant pas prévu un espace pour la parole des victimes. En outre, son caractère communautaire a ôté toute possibilité de pardon. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d'une tierce partie ? Ils disent aussi la haine confrontée à l'amitié, l'amour brut et innocent de la terre, la relation difficile avec la ville du littoral où les villageois séjournent durant la période de leur déplacement. Le récit de mémoire s'est avéré un genre de réflexion à part entière concernant la relation entre parole, mémoire et oubli (" ne pas en parler "). Il s'est également avéré un instrument du présent et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l'incurie des autorités publiques en matière d'aides pour retravailler la terre. Reconnue et ignorée, révélée et dissimulée, inspirant fidélité ou méfiance, la mémoire de la guerre de 1975 éclaire certaines facettes d'un présent accidenté en même temps qu'elle révèle la place croissante de l'action civile dans sa pacification.

06/2011

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Histoire de France

Les souterrains de la Première Guerre mondiale. Tome 2, Du creusement au témoignage

Sommaire Du creusement au témoignage, partie II : les mines et contre-mines. Exemple d'une mine à double action. Un cas d'école : le polygone de mines de la ferme de Méhon. Témoignage d'une guerre de mines. Les bataillons M. D. : création, attributions, travaux souterrains. Aménagements allemands d'une creute de Picardie. La guerre de mines à la cote 108 et au mont de Sapigneul, partie II (1916-1918). La guerre de mines au col de la Chapelotte. Le grand tunnel du Lingekopf. La guerre de 14-18, premier conflit mondial du XXème siècle et dont le centenaire est en pleine célébration, est encore présente dans les mémoires, malgré le décès du dernier poilu français en 2008. Verdun, Chemin des Dames, Champagne restent autant de lieu synonymes d'offensives meurtrières. Dans la mémoire collective, la première guerre mondiale est avant tout une guerre de siège, symbolisée par les tranchées, lieux de tant de souffrances. Bien moins connue en revanche, est la guerre souterraine que se livrèrent alliés et Allemands dès l'automne 1914. Une guerre menée dans l'obscurité, dans des tunnels, des carrières souterraines ou des galeries de mines militaires. De la Belgique à l'Alsace sous tout le front, cette guerre invisible a été menée. L'approche choisie dans cet ouvrage consiste en une première partie technique où sont détaillées les techniques de guerre de mines et de contre-mines, ainsi qu'une d'un corps spécialisé dans le percement des grands abris souterrains. La seconde et principale partie est constituée de chapitres indépendants présentant chacun un lieu méconnu ayant trait à la guerre souterraine. Les principales zones géographiques du front sont ou vont être couvertes : Flandres, Picardie, Champagne, Lorraine, Vosges et enfin Alsace. Les faits présentés dans chaque chapitre sont étayés par une importante documentation issue des archives militaires. Chaque fois que cela a été possible, une large part a été laissée aux photos anciennes et modernes et aux topographies. (mots clefs : creute, creutes, sape, sapes, tunnel, tunnels, carrière souterraine, wwi, ww1, 1wk, wk1, grande guerre,)

12/2015

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Religion

Les sanctuaires du monde. Dictionnaire des lieux sacrés, sites miraculeux, centres de pélerinage et de prière

Toutes les religions s'incarnent dans des lieux qui leur sont propres, séparés de l'espace commun. Ce sont les sanctuaires. En donnant à découvrir les mille lieux sacrés les plus emblématiques des grandes spiritualités du inonde, cet ouvrage propose une véritable histoire de l'âme humaine, de l'homme de Cro-Magnon aux néopentecôtistes californiens. Il étudie le rapport entre espace et sacralité tel qu'il s'est institué dans les principales religions depuis les premiers âges et exprimé dans les cultes antiques, l'animisme africain, les civilisations précolombiennes, comme dans le judaïsme, le christianisme, l'islam, le bouddhisme et l'hindouisme. Ce Dictionnaire constitué d'environ mille notices recense les sites les plus significatifs. Des moins connus, ceux d'Abomey (au Bénin), de Zugdidi (en Géorgie), de Pachacamac (au Pérou), de Safed (en Israël), de Yamunotri (en Inde), jusqu'aux plus célèbres, ceux de Lourdes, Calcutta, Kyoto, Fès ou Corinthe. Chacune des notices présente un de ces lieux dans ses aspects les plus remarquables et en explique la pérennité à travers les âges. Car les sanctuaires sont porteurs d'une expérience religieuse spécifique : ils peuvent être liés à des phénomènes surnaturels, comme à La Mecque, ou à des miracles réitérés, comme à Walsingham en Grande-Bretagne. Ils peuvent être des lieux de mémoire, tels Lumbini (Inde) ou le mont Herzl (Israël), des foyers d'enseignement, comme à Lhassa (Tibet), des symboles de puissance, comme à Luqsor (Egypte), des centres de prière et des buts de pèlerinage comme à Valaam (Russie) et à Saint-Jacques-de-Compostelle... L'une des particularités de ce volume, placé sous la direction de Matthieu Grimpret, est de donner aussi la parole aux pèlerins fervents ou simples voyageurs qui, de tout temps, se sont rendus dans ces lieux sacrés. Il offre par là même un guide irremplaçable pour tous ceux qui les découvriront à leur tour.

10/2014

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Histoire internationale

Les mouvements amazighs en Afrique du nord. Elites, formes d'expression et défis Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Egypte

Le présent ouvrage est le premier qui se consacre à l'étude du mouvement amazigh en Afrique du Nord. Comprenant cinq pays, à savoir, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l'Egypte, cette étude est le fruit d'une collaboration interdisciplinaire entre onze chercheurs provenant de plusieurs disciplines dont la sociologie, l'anthropologie et les sciences politiques. Tous natifs de la région, ils ont étudié des échantillons provenant de neuf régions restées amazighophones dans leur vie quotidienne. Celles-ci vont du Rif et de l'Atlas central au Maroc, passant par la Kabylie et Ghardaïa en Algérie ; la région des Touaregs au sud de l'Algérie et de la Libye dont est également inclus le mont Nefoussa ; en passant par les régions amazighophones de Tunisie, pour finir dans l'oasis Sioua en Egypte. Cette enquête scientifique qui a duré deux années, s'intéresse aux formes d'expression que le mouvement amazigh emprunte dans ces pays, à la nature de forces sociales et des élites qui, tout en défendant une revendication commune, se distinguent les unes des autres, tant au niveau régional (d'un pays à l'autre), qu'au niveau national. D'un point de vue méthodologique, cette étude s'appuie sur une approche qualitative, basée sur des entretiens directs avec un grand nombre d'acteurs sociaux et politiques. Elle s'intéresse par ailleurs aux positions des gouvernant et à celles des élites revendicatives dont la démarche a évolué avec le temps, jusqu'à parvenir à une certaine détente. Ceci est particulièrement notable dans les cas marocain et algérien, notamment. Cette étude rassemble de nombreuses données géographiques et socio-démographiques propres aux régions amazighophones dans les Etats d'Afrique du nord. Ces données servent aussi bien à évaluer le niveau d'intégration nationale sur les plans économique, social et politique, qu'à déterminer l'évolution de ce mouvement au sein de l'espace national et régional.

04/2019

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Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

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Rhône-Alpes

Alpes. Explorer la région

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur des Alpes françaises Le seul guide qui couvre l'ensemble des Alpes françaises, de la Haute-Savoie à la Provence. Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours. Des vidéos à lancer sur votre smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec deux itinéraires pour découvrir les Alpes à vélo : l'un à basse altitude entre lacs et préalpes ; l'autre dans la haute montagne sur les routes empruntées par le tour de France. Une couverture de l'ensemble des Alpes : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère et la partie du Vercors située dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Alpes provençales et maritimes (Digne, Sisteron et la vallée de l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence ; le parc du Mercantour dans les Alpes-Maritimes). Tous les plus beaux sites naturels : les glaciers du Mont-Blanc, le parc national de la Vanoise, le massif de la Chartreuse, la vallée des Merveilles, le glacier de la Meije, le parc naturel du Queyras... Les lacs alpins, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d'Annecy, le lac de Serre-Ponçon, le lac d'Aiguebelette... et les innombrables lacs d'altitude ! Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : les Trois-Vallées, Tignes-Val-d'Isère, l'Alpe-d'Huez, les Deux-Alpes, Villard de Lans, Serre-Chevallier, Avoriaz, La Clusaz, etc. Les cités historiques - Grenoble, Annecy, Chambéry, Chamonix, Briançon, Embrun... - et les villages de caractère - Saint-Véran, Bonneval-sur-Arc, Hauteluce... Un chapitre complet sur les activités de plein air : randonnée, canyoning, vélo, etc. Et désormais, pour tous les guides de la collection Explorer la région, la géolocalisation de l'ensemble des sites et adresses.

03/2022

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Vie chrétienne

Ni sainte ni touche

Quelles sont les sources religieuses de nos expressions les plus répandues, qu'elles puisent leurs origines dans la Bible, dans l'histoire de l'Eglise ou dans l'argot ecclésiastique ? Plus de 400 notices illustrées, rédigées avec humour. Un régal. Cette nouvelle bible est le fruit d'un travail de bénédictin qui a fouillé le capharnaüm des expressions françaises. Celles qui ne sont connues ni d'Adam ni d'Eve comme celles qui remontent à Mathusalem ou qui sont vieilles comme Hérode. Les auteurs sont demeurés étrangers à tout esprit de chapelle. Loin de verser dans l'hérésie et sans risquer d'être mis à l'Index, ils en ont tiré une kyrielle de notices, autant qu'un curé peut en bénir. Néophytes et novices cesseront donc de s'exclamer : " c'est de l'hébreu tout ce prêchi-prêcha ! " et, sans être grands clercs, n'auront guère besoin d'une année sabbatique ni même de 107 ans pour saisir tout l'intérêt de ce travail. Cet ouvrage, qui a reçu son nihil obstat et son imprimatur, paraît bien avant la Saint-Glinglin. Sa sortie sera bien vite annoncée par une fumée blanche et une déclaration urbi et orbi de l'éditeur. Ces quelques pages permettront aux braves gens ainsi qu'aux brebis égarées, et autres piliers d'Eglise, de tenir colloque et de disserter sur le sexe des anges. De leurs côtés, les punaises de sacristie se liguant avec les grenouilles de bénitier sonneront les cloches aux auteurs sans faire preuve de charité chrétienne. Il faudra tout de même au préalable avoir craché au bassinet la modique somme de XX , parce qu'on ne se bat pas pour des prunes et qu'il faut bien gagner son pain à la sueur de son front ! Enfin, si l'on n'adhère pas au credo de cet ouvrage, il pourra finalement être gagé au mont-de-piété sans avoir besoin de battre sa coulpe ni de recevoir l'absolution après avoir vidé son sac !

03/2023

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Travail du bois

Le bois, ma passion. 2e édition

Ce livre évoque certes la passion pour le bois de Thomas Büchi, mais il est plus que cela. Il s’agit d’une véritable déclaration de foi en la vie, d’un plaidoyer pour entreprendre avec patience et même abnégation. Ses allers et retours entre le passé, le présent et l’avenir sont saisissants et indissociables. Ils s’appuient sur une moralité de la reconnaissance et l’intelligence d’en tenir compte pour se protéger des erreurs, progresser et innover. Après une folle ascension, c’est depuis le sommet du Cervin que Thomas Büchi nous raconte son amour du bois. Les projets des anciens qui l’ont fait vibrer, les chefs-d’œuvre des Compagnons, Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle ou encore la tour Eiffel. Dans ce livre, Thomas Büchi nous emmène en voyage dans ses réalisations exceptionnelles en nous contant avec saveur leurs histoires et anecdotes. Certaines font sourire, d’autres surprennent. Ainsi, la halle 7 de Palexpo et le bois dont personne ne voulait à l’époque. La miraculeuse aventure du Palais de l’Équilibre, la sphère géante d’Expo 02 à Neuchâtel. Le sablier du Millenium, emblème du temps et de l’entrée de Genève dans le 3e millénaire, la "Broken Chair" de la place des Nations, symbole mondial de la lutte contre les mines, ou encore le Refuge du goûter au Mont-Blanc, chantier de l’extrême perché à 3850 m d’altitude sur la cime d’une aiguille rocheuse vertigineuse. Au fil des pages, on découvre dans la magie des récits que le bois est beau pour tous. Il éveille nos sens. On aime le regarder, le sentir, le toucher. Aujourd’hui, Thomas Büchi nous démontre que le bois est un matériau d’avenir qui permet de relever les plus grands défis technologiques. Avec lui, le développement durable est porté au sommet. Et si on découvrait simplement le plus beau métier du monde ?

10/2023

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Kodomo/enfant

3, 2, 1, go ! Tome 1 : Mystérieuses disparitions dans les Causses et les Cévennes

Dans ce premier tome, notre bande d'aventuriers est confrontée à un puissant personnage qui enlève tous les troupeaux des Causses et Cévennes dans un but mystérieux. Du Mont Lozère, en passant par les pentes de l'Aigoual, les Causses Sauveterre, de Blandas, le cirque de Navacelles, les villages de Meyrueis, la Couvertoirade, Saint-Guilhem du Désert et Roquefort, Lia, Nicolas, Ayoub et Garenne vont déjouer les plans de ce personnage maléfique, et rendre la liberté aux vaches, aux brebis et aux chèvres. Au cours de cette aventure, ils rencontrent la faune et la flore typiques de la région, sur les sentiers de randonnée. Lia est une jeune ado, curieuse de tout, passionnée de grand air et de randonnée, d'environnement, intéressée par l'histoire. Grand copain de Lia, Ayoub est l'extraverti de la bande. Très sociable mais aussi un peu gaffeur. Nicolas est un peu plus timide et réservé, il est plus cérébral et intello. C'est un garçon courageux et un vrai ami au grand coeur. L'oncle Syl, incollable sur les chemins de rondos, sur la bonne direction à prendre et toujours d'excellents conseils en cas de problème, il n'est pas toujours avec le petit groupe, mais c'est toujours lui qu'on appelle au secours ! Tata'Youb, c'est la tante d'Ayoub. Elle ne rendorme pas beaucoup, mais elle est débrouillarde et n'a pas sa langue dans sa poche. Elle est toujours prête à trouver une solution en cas de problème. C'est chez elle que la petite troupe se réunit après les grandes balades pour le repas de fête ! Garenne est le compagnon a quatre pattes, même s'il est le plus souvent juché sur ses deux pattes arrière. Il permet a la petite troupe de nombreuses rencontres animales qui donnent souvent lieu à des scènes comiques, car Garenne est un lapin télépathe mais il ne sait pas parler.

04/2024

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Canada - Québec

Québec et Ontario

Cette nouvelle formule des guides Evasion vous invite à voyager autrement. Guidés par nos auteurs, experts de chaque destination, vous partirez à la découverte des plus beaux lieux, en prenant le temps d'explorer des régions moins connues, en séjournant dans nos adresses "coups de coeur" ou en testant de nouvelles activités, en lien avec la culture du pays. Dans ce titre Québec et Ontario, suivez les conseils de Maud Coillard-Simon, Canadienne d'adoption follement amoureuse des grands espaces et de la culture du Canada, au point d'y avoir consacré plusieurs livres et articles de presse. Elle vous propose un voyage authentique et dépayasant, de Montréal à la Pointe de la Gaspésie, en passant par la ville de Québec, les rives du Saint-Laurent, le Charlevoix, la lac Saint-Jean, sans oublier des recoins plus confidentiels, comme les Cantons-de-l'Est ou l'archipel de la Madeleine. Etablie dans la province de l'Ontario, toute proche, Maud vous propose par ailleurs une découverte de cette région surprenante, avec les pépites que sont Toronto, les chutes du Niagara, Ottawa ou le parc Algonquin. Retrouvez ses meilleurs conseils et coups de coeur pour un voyage au coeur du Québec authentique : - Des séjours sur mesure pour ne rien manquer des incontournables, mais aussi des coins encore préservés du tourisme. Coup de coeur garanti ! Egalement un circuit en hiver pour découvrir une facette étonnante de la province. - Ses meilleures adresses, à la fois simples et authentiques : restaurant traditionnels, artisans passionnés, chambres d'hôtes de charme... - Des balades et des randonnées pour découvrir les grands espaces ou pour s'immerger dans la culture locale : une balade à vélo sur l'Isle-aux-Coudres, une rando entre les lacs du parc national de la Mauricie, une excursion sur le mont Tremblant... - Et bien sûr, toutes les activités nature pour partir à la rencontre du Québec sauvage : les meilleurs spots pour voir les baleines, les plus belles balades en kayak, les randos à ne pas manquer...

03/2024

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Relations parents, enfants, en

On peut se dire un mot ? Ou comment communiquer sereinement avec les parents

Après avoir abordé des sujets liés à la pratique de classe (la différenciation avec Comme un poisson dans ma classe et l'évaluation positive avec Y a de l'éval' sur la toise) et un sujet lié à la relation des professeur(e)s avec leurs élèves (la gestion des élèves à comportement difficile avec Tu me fais une place à côté de toi ? ), Vincent Paré aborde maintenant un sujet lié à la relation de l'enseignant(e) avec un autre acteur incontournable de l'école : les parents. C'est un sujet qui préoccupe les enseignant(e)s car s'ils ont à coeur d'établir de bonnes relations avec les parents, ils ont très souvent à gérer des situations délicates : parents en colère, irrespectueux, contestataires... mais aussi parent seul, divorcé, absent... Les situations où il devient difficile d'établir une relation sereine sont multiples et variées. Sans chercher à donner de leçons, ce roman pédagogique tend à éclairer les enseignant(e)s en passant par l'histoire de Caroline, maîtresse devenue directrice d'école, qui s'interroge sur ses expériences et, découvre des réponses au fur et à mesure du chemin qu'elle effectue à la fois, dans les montagnes de son enfance en Ariège et dans le temps en relisant des lettres du passé. N'imposant aucune marche à suivre, l'auteur donne, à travers la fiction, des sources d'inspiration pour développer ses aptitudes à adopter une communication positive et bienveillante à l'école. L'histoire se passe dans les Pyrénées ariégeoise où Caroline est partie se ressourcer. Elle raconte, à l'occasion de ses différents périples, ses expériences et réfléchit aux réponses à apporter pour mieux gérer ses relations aux autres. Elle effectue une sorte de chemin initiatique en 9 épisodes : - Episode 1 : Le vieux berger de l'òrri --> Identifier les rôles de chacun, parents et enseignant(e)s - Episode 2 : L'inconnue des étangs de pierre --> Questionner ses intentions avant de parler - Episode 3 : Le bavard de la cascade d'Ars --> Ecouter sans conseiller - Episode 4 : Le montreur d'Ours d'Ercé --> Identifier les émotions et sentiments derrière les paroles - Episode 5 : Le guide de Montségur --> Accompagner sans interpréter - Episode 6 : Les supporters de rugby --> Communiquer avec clarté et précision - Episode 7 : Le "mauditeur" du canyon --> Communiquer positivement - Episode 8 : La Crô-mignonne du Mas d'Azil --> Accueillir et inclure sans condition - Episode 9 : Les danseurs de Port Salau --> Se former collectivement à la communication positive En fin d'ouvrage, le "carnet des impertinences" fait la synthèse des notions de communication positive sous forme de schémas. Nouveau dans la collection : des fiches pratiques à télécharger pour mieux aider les enseignant(e)s à mettre en oeuvre les principes évoqués dans le roman L'auteur Vincent Paré, historien de formation, a été professeur en collèges et lycées, puis formateur d'enseignant(e)s. Depuis 2008, il est Inspecteur de l'Education nationale dans l'académie de Nantes et anime de nombreuses formations sur le bien-être à l'école, l'accomplissement personnel, professionnel et l'épanouissement de chacun(e). Du même auteur dans la collection Talents d'écoles : - Comme un poisson dans ma classe - Ou comment j'ai enfin réussi à différencier - Y a de l'éval sur la toise ! - Ou comment évaluer de façon positive - Tu me fais une place à côté de toi ? - Ou comment gérer les enfants à comportement difficile

10/2022