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Art de l'Asie du sud-est

Arts Asiatiques N° 75/2020

Arts Asiatiques a repris la tâche assurée par la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 par les musées de France et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles, qui deviendra directeur du musée national des arts asiatiques (Guimet) puis des musées de France. En 1959, Jean Filliozat alors directeur de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO) prend la direction d'Arts Asiatiques. Depuis 1962 la revue est placée sous la responsabilité institutionnelle et scientifique de l'Ecole en partenariat avec le musée national des arts asiatiques - Guimet et le musée Cernuschi et avec le concours de la Direction générale des patrimoines, Service des musées de France. Depuis 2010, Arts Asiatiques est dotée d'un conseil scientifique sanctionnant une ouverture internationale également présente au travers de textes en anglais, en chinois et en japonais. Arts Asiatiques vise à faire progresser la connaissance des civilisations asiatiques en faisant dialoguer archéologie, histoire de l'art, recherche et histoire muséale, en France où elle constitue la revue des principaux centres français d'étude et de présentation des arts de l'Asie, et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : archéologie de terrain, historio-graphie, édition de documents iconographiques et d'inscriptions, restitution du contexte culturel et technique d'une oeuvre d'art, expositions d'importance et nouvelles acquisitions des musées d'arts asiatiques sont toujours, pour la revue, l'occasion de donner accès aux sources orientales les plus authentiques. Arts Asiatiques présente chaque année, sous forme d'articles de fond, de chroniques, de notes et de comptes rendus, des études richement illustrées sur les arts de l'Asie et les progrès de la recherche archéologique en Orient. Sommaire / Contents Articles VIRGINIE OLIVIER Les "Brahma-Siva" de la région de Tanjore : un syncrétisme singulier aux origines inexpliquées ROLF HEINRICH KOCH Late 19th Century Jataka Murals at the Buddhist Monastery in Batuvantudava, Sri Lanka LOUISE ROCHE Le sanctuaire de Banteay Samrae à Angkor : une fondation bouddhique du règne de Tribhuvanadityavarman SHI-YEE LIU Retrieving the Dragon into the Vase : The Core of Shitao's Sixteen Luohans Scroll and a Symbol of His Retreat Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi Notes LUCIE CHOPARD, CLAIRE DELERY & ROBERTO GARDELLIN Nouvelles découvertes sur le meiping Yuan de la collection Grandidier Chronique VINCENT LEFEVRE & COLINE LEFRANCQ Vingt-huit ans de fouilles franco-bangladaises à Mahasthangarh Comptes rendus

02/2021

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Indépendants

Dans le palais des miroirs

En 2003, la philosophe Susan Bordo affirmait que nous vivons dans un "empire des images" et, ces dernières années, cette expression est devenue de plus en plus vraie. Un appareil photo ou un iPhone à la main, nous alimentons sans cesse les réseaux sociaux et nous nous noyons dans un flot d'images. Nous communiquons par l'image, nous datons les événements par le biais d'images, nous racontons notre vie et nous connaissons celle des autres par des images et nous avons même des réunions Zoom avec une autre image. Aujourd'hui, peaufiner la façon dont chacun se présente dans une photo occupe une partie considérable de notre quotidien. La beauté de cette image en est devenue un élément central ; cela est vrai en particulier pour les femmes qui doivent maintenant l'entretenir tout au long de leur vie, bien plus longtemps qu'auparavant. En affichant toutes les photos publiques d'elle-même chaque femme est devenue, d'une certaine manière, une célébrité et chaque jour nous sommes accablés par des milliards de photographies et de selfies de femmes magnifiques, dont la beauté est à la fois célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme qui en a fait une marchandise. Dans les pages de Dans lepalais des miroirs, Liv Strömquist analyse l'idéal contemporain de beauté féminine développant sa réflexion en cinq différents volets qui explorent tour à tour ce sujet sous un angle différent. Liv Strömquist y décortique les raisons du succès de l'influenceuse Kylie Jenner, évoque le mythe biblique de Jacob, Rachel et Léa ou les déboires de l'impératrice Sissi, s'attarde sur fameuse dernière séance de photos de Marilyn Monroe ou analyse le personnage de la belle-mère de Blanche-Neige. Autant de thèmes choisis pour nous parler du désir mimétique qui nous pousse à nous imiter les uns les autres, du lien étroit entre apparence et amour, de la façon de photographier aujourd'hui les femmes, du changement du rapport entre âge et beauté et de comment l'image de soi peut devenir un encombrant fardeau. Fidèle à son style, toujours tranchante, ironique et drôle, Liv Strömquist appuie ses propos sur les faits et gestes d'une foule de personnages historiques, acteurs et stars de la télé tout autant que sur la pensée de philosophes, historiens et sociologues tels Simone Weil, Zygmunt Baumann, Byung Chul Han, Eva Illouz, René Girard, Susan Sontag ou Richard Seymour.

10/2021

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Musique, danse

Please Kill Me. L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d'heures d'entretiens avec ceux qui ont animé l'un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre dans lequel les voix se répondent rarement pour s'accorder nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d'Iggy Pop, du mC9, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Richard Hell, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d'autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou bien leur humour pince-sans-rire, les acteurs ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre ces personnages attachants et/ou détestables (avec des scènes d'anthologie à tous les chapitres), à tel point qu'on a l'impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu'on étouffe de rire à l'évocation des frasques d'Iggy Pop déchaîné ou d'un impayable Dee Dee Ramone ; ou qu'on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d'un Johnny Thunders, d'un Stiv Bators ou d'un Jerry Nolan. L'enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme l'indique le sous-titre, aucune censure n'a cours : les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee, Sid et Nancy). Personne ne semble pourtant avoir la moindre honte à dévoiler ce qui fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock'n'roll, moins centré sur l'image que le punk anglais et dédié avant tout à une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l'argent roi qui se profilait avec l'arrivée des années 80. Mais cette innocence verse un lourd tribut à ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.

09/2020

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Philosophie du droit

L'éthique à l'épreuve de la crise

L'éthique individuelle et collective, la responsabilité, la transparence, la déontologie, font l'objet de réflexions nombreuses et approfondies dans les sphères publique et privée depuis les années 1980. La transparence de la vie publique, la bioéthique, l'éthique environnementale, la responsabilité sociale des entreprises, le name and shame, la compliance, etc. sont autant de concepts qui visent à intégrer une part d'éthique dans les comportements, par le biais de dispositions législatives ou réglementaires contraignantes mais aussi de soft law. De nouveaux champs de l'éthique sont découverts régulièrement, comme la responsabilité numérique, l'éthique de l'intelligence artificielle ou de la blockchain. Alors que l'éthique et le droit sont deux notions théoriquement bien distinctes, la première a tendance à infuser les ordres juridiques, voire à devenir un objet d'étude à part entière pour les juristes. La crise sanitaire de la Covid-19 a révélé la difficulté de maintenir un haut niveau d'éthique face à des raisons impérieuses : l'éthique médicale, celle de la recherche, des entreprises, des organisations internationales, des juges, et bien sûr, des décisions publiques, ont été considérablement bousculées par la crise. Les normes en la matière ont fait l'objet d'une nécessaire adaptation afin qu' "une perspective de bioéthique et d'éthique des sciences et des technologies, ancrée dans les droits de l'homme" joue "un rôle clé dans le contexte de cette pandémie difficile" (Comité international de bioéthique de l'UNESCO et Commission mondiale d'éthique des connaissances scientifiques et des technologies de l'UNESCO). L'objet de cet ouvrage, réunissant les contributions du colloque virtuel qui s'est tenu à l'été 2020, est de proposer une réflexion sur le rôle et les modulations des exigences éthiques en temps de crise, tout comme sur ses limites aussi bien dans les champs publics que privés, en France et à l'étranger. L'ouvrage se découpe en trois parties : l'éthique et le processus décisionnel public et privé (I), l'éthique et le contenu des décisions publiques et privées (II) & Modulation de l'éthique ou nouvelles formes d'éthique ? (III). Les présentes contributions ont été réunies grâce au précieux concours de l'Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF) (Unité de Recherche CRISS - Valenciennes, France) & de l'observatoire de l'éthique publique (Paris, France).

07/2021

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Sciences historiques

Un homme d'influence. Sir Siegmund Warburg (1902-1982)

Né avec le siècle dans une très ancienne famille de banquiers juifs, Siegmund Warburg, à l'exemple de ses plus grands ancêtres, commence sa carrière comme banquier et conseiller du Prince en Allemagne. Dans les tourbillons de Weimar qui ruinent son père, il participe aux tortueux financements des réparations allemandes. Et lorsque l'économie de la dette laisse place à l'économie de la guerre, l'avènement de Hitler l'envoie à Londres, avec son nom pour tout capital. Il y fonde une petite société financière, y invente les modes de financement des Alliés en guerre, et contribue à briser ceux de l'Allemagne au moment où Hitler détruit, avec son peuple, la banque que sa famille a mis plus de deux siècles à bâtir. Après la guerre, tout recommence. Il relève le nom de la famille, crée à Londres sa propre banque, S. G. Warburg and Co. En vingt ans, il y devient de nouveau le premier banquier de la place, conseiller du Prince, et invente les principales techniques de la finance d'aujourd'hui, des offres publiques d'achat aux euro-émissions. Mais, également avant les autres, il voit se profiler l'impuissance de l'Europe, la rébellion du tiers monde, la montée du Japon et les difficultés d'Israël. Alors, guetteur devenu lui-même signe, sans le savoir peut-être, quarante ans presque jour pour jour après son premier exil, il quitte de nouveau un monde qui a fait sa fortune mais dont il sent venir la fin. Etrange destin d'un homme presque seul, dont l'obsession unique est de relever son nom et d'en prolonger l'influence, au coeur des principaux cyclones de ce siècle. Vigile d'un temps de barbarie, jamais résigné à sa défaite. Prince de la finance, aventurier du siècle, écouté des hommes de pouvoir sans jamais en être un lui-même, il a vécu une de ces très grandes vies à l'ombre desquelles rien ne pousse. Homme d'influence : ainsi aime-t-il à se vouloir lui-même, comme le Joseph des Ecritures et celui de Thomas Mann qu'il place plus haut que tout ; c'est-à-dire homme de séduction sur ces autres hommes qui prétendent, eux, avoir du pouvoir sur les choses. J. A.

12/1992

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Actualité et médias

Cahiers éphémères et irréguliers pour saisir ce qui nous arrive et imaginer les mondes N° 1 : Par ici la sortie !

A l'heure où paraissent ces " cahiers ", trois mois sont passés depuis que la pandémie mondiale du Covid-19 s'est imposée à nous, trois mois que le monde entier a basculé dans un état de crise dont on ne voit pas l'issue et dont on ne mesure pas les effets sur les sociétés qu'il a frappées. Aux premières heures du confinement, des sentiments nombreux et contradictoires nous ont toutes et tous traversés : de la sidération à l'angoisse, de la tristesse à la colère... Et puis, très vite, les questions se sont bousculées dans nos têtes : que s'est-il donc passé ? Mais que nous arrive-t-il ? Quelles conséquences cet événement aura-t-il sur le monde et sur nos existences ? Et quelles leçons en tirer ? Il faut dire que, pour beaucoup d'entre nous, la vision d'un monde littéralement arrêté a soudain rendu évidentes, presque sensibles, les contradictions insoutenables dans lesquelles ce monde se trouvait pris depuis trop longtemps. Et si cette catastrophe était l'occasion d'empêcher qu'il retrouve sa trajectoire catastrophique antérieure ? Comme le disait magnifiquement un graffiti repéré sur un mur de Hong Kong, " we can't return to normal, because the normal that we had was precisely the problem ". Autrement dit, serons-nous capables de saisir cet événement, à la fois le comprendre et nous en emparer, afin d'imaginer et construire le monde que nous voulons, le monde dont nous rêvons ? Ces " cahiers " ne pouvaient être que collectifs, au sens fort, parce que issus d'une volonté partagée par les éditeurs et auteurs de la maison de faire sens face à l'événement. S'y engage une conception du travail intellectuel et du débat public comme espace de confrontation argumentée. Ils accueillent des textes de pensée offrant des perspectives et des analyses fortes, mais aussi des textes et propositions littéraires qui font résonner notre époque dans des formes et des formats singuliers, ainsi que des interventions graphiques. Cette crise bouleverse les cadres de pensée et d'interprétations, elle met à l'épreuve bien des certitudes et des convictions, ce qui imposait d'ouvrir un espace original de dialogue, où trouvent à s'exprimer des sensibilités intellectuelles diverses, où peuvent s'ordonner la confrontation des points de vue, les divergences de fond, les incertitudes et les interrogations.

06/2020

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2022

Editorial / Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Sanctions, Countermeasures, and their Impact on International Arbitration by Charles Claypoole - Allocution introductive de Marc Henry - L'évolution de la question morale dans l'arbitrage, Intervention AFA, 18 octobre 2022, par Matthieu de Boisséson II. Chronique sur les investissements / Investments Chronicle Sous la direction de Laurie Achtouk-Spivak, Julien Cazala et Arnaud de Nanteuil, avec la collaboration de Claire Crépet Daigremont, Yasmine El Achkar, Mathilde Frappier, Arianna Rafiq et Benjamin Samson Actualités par Arnaud De Nanteuil [Le nouveau règlement d'arbitrage du CIRDI] Procédure 1) Questions temporelles dans l'arbitrage investisseur-Etat : applicabilité temporelle du traité bilatéral d'investissement et prescription des demandes, par Benjamin Samson 2) La délicate question de la représentation des parties devant les juridictions arbitrales, par Mathilde Frappier 3) Actualité du contrôle de la compétence par les juridictions françaises, par Yasmine El Achkar Fond 4) Interprétation des traités et clauses d'exception en matière environnementale, par Arianna Rafiq 5) Tour d'horizon des questions de corruption soulevées dans les différends en matière d'investissement, par Laurie Achtouk-Spivak 6) Protection de l'investisseur contre le déni de justice, par Julien Cazala Droit de l'Union européenne 7) Arbitrage d'investissement et droit de l'Union européenne, par Claire Crepet Daigremont III. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Affaire Rusoro c. Venezuela : compétence, recevabilité et calcul de dommages et intérêts ne font pas bon ménage, par Marie Stoyanov, Ekaterina Oger Grivnova et Gary Smadja - Vers l'émergence d'un critère véritablement autonome du "risque de lésion grave" pour arrêter ou aménager l'exécution provisoire des sentences internationales ? , par Isabelle Michou - Obligation de révélation et devoir d'indépendance et d'impartialité des arbitres : effets d'un "accord procédural" réduisant le champ du doute raisonnable et maintenant l'obligation de révélation continue, par Marc Henry IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, par Detlev Khuner et Jessica Noy Gsell - Angleterre, par Rupert Reece, Natasha Peter, James Casey et Rebecca Mee - Brésil, par Eduardo Damião Gonçalves et Vicente Pereira De Assis - France [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France [Règlement amiable], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Italie, par Michele Sabatini et Valeria Fasciani - Suède, par Åsa Waller et Hampus Högberg - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

02/2023

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Sociologie

L'invisible de la rue Vaucouleurs. Sarah Halimi, femme juive assassinée à Paris en 2017

Avant que son histoire ne soit réduite à une affaire juridique qui porte désormais son nom, le docteur Sarah Halimi a vécu, aimé, mis trois enfants au monde et pris soin de tant d'autres, comme médecin et directrice d'une crèche. Un jeune multirécidiviste, habitué d'une mosquée salafiste, l'a sauvagement assassinée chez elle, rue Vaucouleurs, dans le XIe arrondissement de Paris, le 4 avril 2017.

Reconnu pénalement irresponsable, le meurtrier a échappé à un procès. Après bien des efforts des avocats des parties civiles, les motivations antisémites de son crime ont pourtant été retenues. Notre voisine juive a été tuée parce que juive. Un drame communautaire, dites-vous ? Non. Une affaire française. Aussi longtemps que la justice en France sera rendue au nom du peuple et que la fraternité comptera parmi nos principes.

Ce livre aurait été moins nécessaire si, à défaut de pouvoir réparer l'irréparable, l'institution judiciaire avait eu la sagesse et le courage de répondre au besoin de vérité de nous tous, Juifs et non-Juifs. A sa démission, il serait impardonnable d'en ajouter une autre : notre silence. Guy Bensoussan, président de la communauté juive de Lille, est à l’initiative de ce volume collectif.

 

Haïm Korsia est grand rabbin de France, membre de l’Institut. Il est notamment l’auteur de Être français et juif. Jacob Kaplan, le rabbin de la République aux éditions Privé en 2006 et de Réinventer les aurores, prix de littérature politique Edgar Faure publié chez Fayard en 2020.

 

Michel Gad Wolkowicz est psychanalyste – Association Psychanalytique de France –, Professeur associé de psychopathologie – Paris Sud Orsay (FR) ; Visiting Professor – Tel Aviv (IL), Glasgow (UK), et président de l’Association inter-Universitaire Internationale Schibboleth - Actualité de Freud

and The Interdisciplinary Institute Schibboleth - Presence of Freud - מכון אינטר דיסציפלינרי שיבולת , נוכחותו של פרויד.

Il est directeur des collections «Makom» chez David Reinharc Éditions et «Schibboleth - Actualité de Freud» aux éditions In Press.

Il a notamment dirigé en 2018 Le Nouvel Antisémitisme en France, paru chez Albin Michel ; en 2021 La transmission en question(s), publié par les éditions In Press; et chez le même éditeur en 2022, L’identité en question(s) – Qu’est-ce qui fait peuple? / Le Sujet juif ; la même année L’Affaire Sarah Halimi ou l’éradication du Sujet chez David Reinharc Éditions.

03/2023

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Phytothérapie

Tresser les herbes sacrées. Sagesse ancestrale, science et enseignements des plantes

Générosité, entraide, gratitude... Une magistrale leçon de vie du monde végétal. Botaniste, chercheuse de pointe en biologie et amérindienne issue de la nation Potawatomi aux Etats-Unis, Robin Wall Kimmerer est une conteuse extraordinaire. Elle partage ici ses connaissances scientifi ques des plantes et les légendes de ses ancêtres pour illustrer la culture de la gratitude dans laquelle nous devrions vivre. S'appuyant sur sa triple dimension de scientifi que, femme et indigène, elle nous révèle comment d'autres êtres vivants - verge d'or, fraises, courges, algues, avoine odorante... - nous offrent des cadeaux et des leçons, même si nous avons oublié comment les écouter. Ses réflexions nous montrent comment nous sommes appelés à une relation réciproque avec le reste du monde vivant. Car ce n'est que lorsque nous entendrons les langues des autres êtres que nous serons capables de comprendre la générosité de la terre et d'apprendre à donner en retour. "Kimmerer est une auteure d'une grâce rare. Elle nous entraîne dans un récit aussi intelligent que sage, mêlant mythes et science, sacré et histoire. C'est une grande pédagogue et ses mots forment un hymne d'amour pour le monde". Elizabeth Gilbert, auteure de Mange, prie, aime. "Kimmerer a écrit un livre extraordinaire. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est sa manière de capturer la beauté. Les images de cèdres géants et de fraisiers sauvages, d'une forêt sous la pluie ou d'une prairie d'herbes odorantes resteront gravées dans votre esprit longtemps après avoir lu ce livre". Jane Goodall "Remarquable, sage et potentiellement révolutionnaire ". The Guardian "Meilleur essai de la décennie". - Literary Hub Paroles de lecteurs : "Je n'ai jamais lu de si beaux écrits sur la nature ! " "Lisez ce livre, relisez-le, transmettez-le. C'est un cadeau". "Ce livre a littéralement changé ma façon de voir le monde". Robin Wall Kimmerer est mère, scientifi que, professeure émérite et membre inscrite de la nation Potowatomi. Son premier livre, Gathering Moss, a été récompensé par la John Burroughs Medail pour ses écrits exceptionnels sur la nature. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues scientifi ques. Elle vit dans l'Etat de New York, où elle est professeure distinguée de biologie environnementale à SUNY (Th e State University of New York), fondatrice et directrice du Center for Native Peoples and the Environment (Centre pour les peuples autochtones et l'environnement).

05/2021

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Fantasy

Tarot Tome 2 : Le Pendu

Rune Saint-John, dernier descendant de la cour déchue du Soleil, s'efforce de protéger coûte que coûte Max, l'adolescent qu'il a recueilli, d'un mariage contracté de force avec le Pendu. Ce faisant, il s'enlise dans un conflit mêlant magies arcaniques et intrigues politiques. Sa quête le mènera dans des recoins improbables de l'île, tels qu'un quartier chaud aménagé sur un quai de navires fantômes, une étrange ferme en gratte-ciel, ainsi que l'hémicycle du Concile, où une session d'Arcanes changera à jamais son destin. " K. D. Edwards invoque un univers dangereusement réel, hanté par l'imagerie du tarot et par des menaces surnaturelles. Anciens comme nouveaux lecteurs seront conquis. " Publishers Weekly " K. D. Edwards place la barre de la fantasy à une hauteur vertigineuse. Le Pendu regorge de vie, de frissons, et d'une profonde compassion au coeur d'un monde si réel et fabuleux que j'en ai le souffle coupé. " Julie E. Czerneda " Ce deuxième roman est encore meilleur que le premier. Nos personnages préférés sont de retour, plus forts que jamais, pour faire face à une menace plus sombre encore. Machinations politiques, conséquences dramatiques et magie fascinante créent une histoire des plus captivantes. " Scott Reintgen, auteur de Babel " Un récit épique et ensorcelant. " Fantasy Book Review " Des personnages attachants et complexes, un univers passionnant, de l'humour et un excellent rythme - K. D. Edwards reprend les meilleurs éléments de son premier roman pour le surpasser dans ce deuxième tome, avec un opus tout simplement spectaculaire. " Book, Bones and Buffy " J'ai aimé le premier tome. Le deuxième m'a donné envie de dévorer tout ce qu'avait écrit l'auteur. " Other Worlds Reviews " Dire que j'ai apprécié ce tome serait un euphémisme. Il a tenu toutes les promesses du premier et donné un souffle plus palpitant encore à la série. " The Fantasy Inn " Si vous aimez l'urban fantasy et cherchez quelque chose de nouveau, avec des personnages tout simplement fantastiques, du sarcasme à volonté, un univers fabuleux et une magie intéressante - cette série est pour vous. " Way Too Fantasy " Un roman extraordinairement imaginatif, et dont les personnages vous touchent au coeur. " The Illustrated Page " Une prose exquise, mêlant humour et action. " Strange Horizons

09/2023

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Rock

Bob Dylan. Mixing up the Medicine

Une plongée inédite dans les archives de l'icone américaine. Il y a plusieurs années, l'existence d'un trésor contenant quelque 6000 manuscrits originaux de Bob Dylan a été révélée. Leur destination ? Tulsa, dans l'Oklahoma. Ces documents, aussi essentiels qu'intrigants - brouillons de paroles, carnets de notes et autres documents éphémères - constituent l'une des archives culturelles les plus importantes du monde moderne. Avec d'innombrables images fixes et animées et des milliers d'heures d'enregistrements en studio et en live, cette collection inestimable se trouve désormais au Bob Dylan Center à Tulsa, dans l'Oklahoma, à quelques pas de la maison d'archives du premier héros de Dylan, Woody Guthrie. Presque tous les documents conservés au Bob Dylan Center sont uniques, indisponibles jusqu'à présent et, dans de nombreux cas, même inconnus auparavant. Publication officielle du Bob Dylan Center, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est le premier regard sur les archives de Dylan, un livre qui promet d'être d'un grand intérêt pour les nombreux fans du lauréat du prix Nobel, mais aussi pour un public international. Edité par Mark Davidson et Parker Fishel, BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE se concentre sur l'ensemble de la vie professionnelle de Dylan, en particulier du point de vue dynamique de ses processus créatifs continus et changeants - de ses premiers enregistrements à domicile au milieu des années 1950 jusqu'à aujourd'hui, en passant par Rough and Rowdy Ways (2020), son enregistrement studio le plus récent. La pièce maîtresse de BOB DYLAN : MIXING UP THE MEDICINE est une sélection soigneusement élaborée de plus de 600 images, dont des brouillons de paroles, des écrits, des photographies, des dessins et d'autres documents éphémères jamais diffusés, provenant des archives de Dylan. Avec un essai introductif de Sean Wilentz et un épilogue de Douglas Brinkley, le livre présente un éventail surprenant d'écrivains, d'artistes et de musiciens distingués, dont Joy Harjo, Greil Marcus, Michael Ondaatje, Gregory Pardlo, Amanda Petrusich, Tom Piazza, Lee Ranaldo, Alex Ross, Ed Ruscha, Lucy Sante, Greg Tate et bien d'autres encore. Après avoir fait l'expérience directe de la collection à Tulsa, chacun des auteurs a été invité à sélectionner un seul objet qui l'a séduit ou inspiré. Les essais qui en résultent, écrits spécifiquement pour ce volume, jettent un éclairage nouveau non seulement sur le processus créatif de Dylan, mais aussi sur le leur.

10/2023

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Art contemporain

Felix Gonzalez-Torres Roni Horn

En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique ? : un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui "? un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue. ? " A son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que "? l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité? " (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère "? intermédiaire ? " de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, "? entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus... ? " (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A. R. T. Press, 1993).

05/2022

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Bâtiments et travaux publics

Autodesk Civil 3D. Géomaique appliquée à la modélisation d'infrastructures avec AutoCAD Map 3D

Méconnu de la plupart des utilisateurs, AutoCAD® Map 3D® est un outil puissant qui permet de prendre en considération la dimension géographique des projets. Il peut traiter les formats de fichiers et flux SIG tout en étant une surcouche logicielle d'un AutoCAD® traditionnel. L'intégration des fonctionnalités issues de ce moteur de géomatique au sein d'Autodesk® Civil 3D® a permis d'incorporer une dimension géospatiale aux éléments d'infrastructure. Aujourd'hui, l'utilisation conjointe de ces outils permet de démultiplier le potentiel et la fiabilité des études de conception et d'exécution en utilisant les informations patrimoniales natives des régisseurs. Il est même possible de retranscrire le résultat des études au gestionnaire d'opération pour l'exploitation et la maintenance. Avec la mise à disposition des données en open data, les attentes des parties prenantes sont plus fortes et le traitement des données SIG (Systèmes d'information géographiques) est en pleine expansion. Néanmoins, assimiler les prérequis techniques de la géomatique et de l'outil demande du temps et souvent un accompagnement spécifique. La conception de ce livre repose donc sur une approche pragmatique de l'environnement SIG afin que dès la conception, les maquettes numériques soient précises, fiables et conformes à la réalité. L'objectif est d'apporter des réponses et des solutions pour une mise en place adaptée, personnalisée et pérenne, quel que soit le projet d'infrastructure ou d'aménagement au niveau du territoire. En couleur, composé de 16 chapitres, d'un lexique (français-anglais) et d'annexes présentant notamment un ensemble de flux de travail exploitables au sein de la collection AEC (Architecture, Engineering and Construction), cet ouvrage vous accompagnera au quotidien pour tirer pleinement parti du potentiel métier offert par Autodesk® Civil 3D®. Initialement pensé pour les ingénieries spécialisées, il intéressera également les entreprises de travaux, les exploitants d'infrastructures de transports et les mainteneurs qui y trouveront des réponses pour l'élaboration de leurs prototypes métiers. Dédiée aux solutions logicielles du BIM, la collection "Les outils du BIM" s'adresse aux professionnels qui souhaitent améliorer leurs pratiques et développer le potentiel métier de leurs outils. Elle est dirigée par Emmanuel Di Giacomo, architecte et responsable Europe Développement des écosystèmes BIM chez Autodesk® France.

02/2023

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Policiers

Le bal des frelons

La montagne, le grand air, la nature, ce n’est pas aussi sain et bucolique qu’on le pense. D’abord parce qu’il y a les vestiges de l’ancienne usine de tungstène, pas loin. Ensuite parce qu’il y a le village, loin de tout. Enfin parce qu’il y a les habitants du village. C’est ça le pire. À commencer par Michel, le maire. Pusillanime, cupide, il fait ses petits trafics et prélève gentiment sa dîme sur les fonds publics, sous l’œil de sa secrétaire Coralie, toujours vierge à 40 ans passés et qui ferait tout pour ne plus l’être ; si possible, avec Monsieur le maire, ce serait mieux.Au nombre des administrés, on compte Antonin, pas si méchant pour un gardien de prison à la retraite ; sauf qu’il veut tuer sa femme Martine qui lui tape sur le système. Il ne sait pas toutefois que Martine – qui vient de retirer de la banque toutes les économies du couple sans dire où elle a caché le magot – se verrait bien veuve elle aussi, et riche. Si possible, il faudrait que Monsieur le maire, son ex-amant, l’aide à trucider Antonin, ce serait mieux. Il y a également Rémi, tellement dégoûté du genre humain qu’il ne parle plus qu’à ses poules Sten et Dhal et aux morts, sa femme Mariel en l’occurrence, qu’il a déterrée du cimetière où elle reposait. Évidemment, si elle était vivante, ce serait mieux. Sans oublier les citadins, Baptiste et Loïk, totalement insensibles au charme de cette belle contrée pyrénéenne. Ils forment un couple presque fusionnel, n’aiment que le rock’n’roll (hard) et leur hérisson Caroline. Loïk est venu là pour se venger d’Antonin, à cause d’une histoire… de femme. Baptiste explique à son amant que s’il oubliait cette vieille affaire, ce serait mieux, mais comme presque tous les personnages de ce roman, Loïk ne se caractérise ni par sa sagesse ni par son discernement. Alors il vaut mieux imiter Maxime l’apiculteur et enfiler sa combinaison protectrice pour traverser cet essaim de frelons aux dards venimeux. Dans ce village de l’Ariège, ce n’est certes pas l’ours qui fait des apparitions sporadiques qui est le plus dangereux…Pascal Dessaint l’amoureux de la nature nous offre une tout autre facette de la vie des bêtes avec cette farce drôle et cruelle qui s’inscrit dans la lignée de Siniac ou du Charles Williams de Fantasia chez les ploucs. Chassé-croisé délicieusement méchant, mené d’une plume alerte et impeccablement construit, Le Bal des frelons nous ramène à cette vérité première : l’homme est un loup pour l’homme. Mais les moments de tendresse qui éclairent le récit nous empêchent de désespérer totalement du genre humain.Pascal Dessaint est l’un des auteurs les plus primés du roman noir français. Il est par ailleurs l’un des organisateurs du « Marathon des mots » à Toulouse.

02/2011

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Sports

Quand le Bayern Munich de Franz Beckenbauer et de Gerd Muller dominait l'Europe et le monde. 1972-1976

Avec des footballeurs d'exception comme Franz Beckenbauer, Gerd Muller, Sepp Maier, Uli Hoeness, Paul Breitner, Franz Roth, Hans-Georg Schwarzenbeck, le Bayern Munich domina le football européen au milieu des années 1970 en remportant 3 coupes d'Europe des clubs champions consécutivement en 1974, 1975 et 1976. 6 joueurs de la formation bavaroise constituèrent également l'ossature de la RFA championne d'Europe des nations en 1972 et championne du monde en 1974. Cependant dans la mémoire collective du football européen et français les succès bavarois ne furent pas reconnus à leur juste valeur. Accusée tantôt d'être une équipe chanceuse, défensive, réaliste comme les formations italiennes, uruguayennes et argentines, le Bayern Munich et l'Allemagne de l'Ouest avec son ossature bavaroise commirent le crime de lèse-majesté pour les "idéalistes" et les "romantiques" du football de battre les "magnifiques" Pays-Bas de Johan Cruyff en finale de la coupe du monde le dimanche 7 juillet 1974, et pour les Français de battre l'AS Saint-Etienne en finale de la coupe d'Europe des clubs champions le 12 mai 1976. Le Bayern Munich, une sorte de Wehrmacht à visage humain, aurait imposé son hégémonie en Europe et dans le monde en bâtissant uniquement ses victoires sur les traditionnelles vertus du football allemand : efficacité, puissance physique, qualités mentales. Le Bayern Munich et la RFA auraient par conséquent été efficaces mais sans toutefois être capables de séduire les amateurs du beau jeu. Dans son huitième ouvrage Antoine Camacho remet en cause cette vision caricaturale marquée encore par les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale, les victoires du Bayern Munich et de la RFA ayant eu lieu trente ans après ce conflit terriblement meurtrier. Si les victoires bavaroises et allemandes reposèrent en effet sur les vertus traditionnelles du football allemand, efficacité, puissance physique, qualités mentales, refus de la défaite jusqu'à la dernière seconde de la rencontre, elles reposèrent également sur un football portée sur l'attaque incarnée par le meilleur attaquant de l'histoire du football, Gerd Muller, ainsi que des qualités techniques et une intelligence tactique incarnée par le meilleur football allemand de l'histoire, Franz Beckenbauer. Le Bayern Munich de Franz Beckenbauer et de Gerd Muller fut la synthèse réussie de l'Internazionale d'Helenio Herrera et du tout à l'attaque de Moenchengladbach. En équipe nationale la RFA avec l'ossature bavaroise disputa entre 1970 et 1976 des matchs beaucoup plus spectaculaires que les Pays-Bas de Johan Cruyff (qui brilla surtout face à des équipes sud-américaines au creux de la vague dans les années 1970), le RFA-Angleterre et le RFA-Italie lors de la coupe du monde 1970 au Mexique, Angleterre-RFA et RFA-URSS au cours du Championnat d'Europe 1972, RFA-Suède la meilleure rencontre de la coupe du monde 1974, Yougoslavie-RFA et Tchécoslovaquie-RFA au cours du championnat d'Europe 1976.

11/2018

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Philosophie

Habiter selon Tanella Boni

On n'y pense pas au verbe habiter. Pourtant, tout se passe comme s'il y avait sur la Terre plusieurs catégories d'humains : ceux qui habitent, qui sont " chez eux " parce qu'ils ont un toit et ceux qui, " sans toit " vivent de " passage ", " en transit " ou " sans domicile fixe ". Or habiter, ce n'est pas être figé quelque part. Ce n'est pas non plus passer son temps à buter contre des murs et des barbelés, sans trouver de chemin ouvert, sans voir un horizon. Il y a donc des images-chocs qui se rappellent à nous, qui nous interpellent. Images de migrations partout dans le monde, comme si des milliers d'humains ne savaient plus où aller, où habiter. Or migrer est-ce habiter ? C'est d'abord faire l'expérience d'un monde difficile à vivre, c'est affronter ses lois. Donc, au 21ème siècle, pour de nombreux humains qui traversent les mers, les vents et toutes sortes d'intempéries, rien n'est moins sûr que l'habiter. Et pourtant, les migrants habitent le monde, ils ont des histoires, des valeurs qui leur permettent de résister. On ne sait plus qui ils sont. Ils n'ont plus de pays, plus de provenance. Parfois, ils ont brûlé leurs pièces d'identité. Pourtant des bribes de cultures continuent de les habiter. Ainsi, Habiter n'est pas un verbe comme les autres. Il raconte qui nous sommes et où nous sommes. Il dit le sens du temps et de l'espace. Il exprime l'essentiel de notre rapport au monde : prendre possession, peupler, construire, bâtir, être relié, vivre, se nourrir, créer, utiliser des outils, laisser traces et empreintes, mourir. Habiter ou créer un chez soi quelque part : en pleine forêt, dans une région froide, dans un désert, faire monde avec la nature, ou un no man's land ou avec une mégapole du futur. De ce point de vue, les animaux et les plantes n'habitent pas la Terre, même s'ils ont d'ingénieux modes de vie. J'ose dire que l'habiter est une spécificité humaine. J'ose dire aussi que toute culture est une variété de l'habiter. Dans ce livre, chaque chapitre est construit comme un récit de voyage et la narratrice raconte de petites histoires de l'habiter : la découverte en Côte d'Ivoire, par une paysanne, de traces (pierres sculptées) d'une civilisation disparue ; la case d'une grand-mère et la vie qui l'entoure, comme mode de résistance à la colonisation ; villes et bidonvilles qui se côtoient mais ne se ressemblent pas. Le plastique envahissant qui transforme les modes de vie après les indépendances des pays africains. Et que signifie ces noms de quartiers et de bidonvilles (Dallas, Washington, Petit-Paris...) qui renvoient au rêve de l'ailleurs et particulièrement au rêve américain ? Tout comme fait, l'imaginaire et le rêve jouent un rôle important dans la manière d'habiter le monde...

10/2018

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Droit

Les accords internationaux de l'Union européenne. 3e édition

Le présent volume est consacré aux accords internationaux de l'Union et aborde des thèmes qui traversent les divers domaines des relations extérieures de l'Union : les compétences externes, la procédure de conclusion des accords internationaux, les accords d'association et les accords mixtes. L'ouvrage s'ouvre sur un chapitre consacré aux compétences externes, sujet d'une importance déterminante sur le plan institutionnel dans les rapports entre l'Union et ses Etats membres. Malgré les efforts de systématisation du traité de Lisbonne, l'auteure déclare que "la situation en matière externe reste toujours d'une redoutable complexité". Cette complexité porte tant sur le fondement que sur la nature des compétences. Un des mérites de cette étude panoramique, menée avec grande maitrise, est de précisément recomposer les pièces du puzzle. Le chapitre II se penche sur la négociation et la conclusion des accords internationaux. Cette question a été abordée par le traité de Lisbonne dans un double souci à la fois de simplification et d'harmonisation. Au terme d'une description précise et instructive, l'étude conclut que la procédure mise en place par l'article 218 TFUE parait bien adaptée à la nature particulière de l'Union, établissant/atteignant un véritable équilibre institutionnel. Le chapitre III analyse le phénomène des accords d'association, dont la pratique a brouillé les contours, au point que l'on peut se demander à qui ils s'adressent vraiment et quelles sont leurs finalités. L'auteure dégage des critères - socle politique commun, réalisation progressive d'une intégration économique des parties, établissement d'une coopération multisectorielle -, qu'elle applique et conjugue à une analyse des différentes associations que l'Union entretient avec des partenaires, géographiquement proches comme lointains. Le chapitre IV concerne les accords mixtes, dont l'examen est effectué en partant de certains thèmes, encore d'actualité. Les arrêts et avis récents de la Cour de justice en témoignent. Parmi les problèmes signalés et leur solution, il convient de relever les difficultés posées par l'application provisoire des accords avec l'Afrique du Sud et l'Ukraine, la question de la compétence de la Cour de justice en matière d'interprétation d'accords mixtes et celle des violations d'accords mixtes par des Etats membres. Chaque chapitre traite la matière de façon approfondie et s'appuie sur un ensemble impressionnant de références à la pratique décisionnelle, à la jurisprudence et à la doctrine. C'est un ouvrage de référence qui sera particulièrement utile aux chercheurs et aux praticiens du droit. L'ouvrage réunit, autour de Jacques Bourgeois, avocat et professeur au Collège d'Europe et à l'Université de Gand, coordinateur de la grande matière "Relations extérieures" et du présent volume, une équipe d'éminentes universitaires : Catherine Flaesch-Mougin, professeure émérite à l'Université de Rennes I, Nicki Aloupi, professeure à l'Université de Strasbourg, Cécile Rapoport, professeure à l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, et Christine Kaddous, professeure à l'Université de Genève.

08/2019

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Beaux arts

Eloge de la folie. Illustré par les peintres de la Renaissance du Nord

Publiée à Paris en latin en 1511, l’Éloge de la Folie est une oeuvre oratoire à la fois légère et profonde. La Folie personnifiée interpelle le lecteur et, sous couvert de montrer les bienfaits qu’elle prodigue à l’humanité, critique avec une ironie mordante les travers sociaux, politiques, religieux du monde. Aucune institution, aucun individu, aucun dogme n’échappent à son jugement. Érasme révèle à travers son discours les troubles religieux à venir, ainsi que les grands débats politiques et philosophiques qui animeront le XVIe siècle. Aujourd’hui plus que jamais, l’Éloge de la Folie garde son ironie, sa saveur, sa pertinence. Au-delà de son humour, ce texte sans concession nous interroge sur la nature humaine, les raisons de nos agissements et la légitimité des fondements de la société. Érasme nous incite à réfléchir sur l’importance de l’humilité, de la simplicité et de la tolérance dans un monde où l’égo et les particularismes sont omniprésents. Grand voyageur épris de savoir, Érasme est l’un des penseurs les plus connus et les plus respectés de son temps. Il symbolise aujourd’hui encore l’intellectuel humaniste convaincu que l’humanité peut progresser grâce à l’éducation et la connaissance qui conduisent à la réconciliation entre les peuples. Dans la littérature et les beaux-arts du XVIe siècle, le fou est prétexte à des considérations morales et spirituelles. Incarnation du vice et du péché, il est mis à l’écart de la société. Mais il permet aussi de représenter tous les débordements et toutes les extravagances pour les dénoncer. Érasme a contribué à enrichir cette vision : dans son texte, la Folie se montre tantôt humaine et bienveillante envers les faibles, tantôt railleuse envers les puissants. Un grand soin a été apporté à la reproduction intégrale des 82 dessins qu’Hans Holbein le Jeune a réalisés pour la troisième édition de l’Éloge de la Folie en 1516 : la technique de photogravure la plus fine a été utilisée pour isoler les dessins de leur fond abîmé afin de retrouver leur tracé d’origine. Restitués dans leur beauté initiale, ils forment un témoignage précieux et souvent humoristique de la lecture d’un contemporain d’Érasme. Cette édition de l’Éloge de la Folie est illustrée par près de 200 peintures, gravures et dessins. Ces oeuvres forment un large panorama reflétant la richesse de la production artistique en Europe du Nord au XVe et au XVIe siècles. Portraits expressifs, paysages flamands aux milles détails, scènes mythologiques et religieuses rythment la lecture du texte d’Érasme et en éclairent le sens. Parmi les nombreuses traductions existantes, nous avons choisi celle de Claude Blum car elle respecte sans doute le plus l’esprit et le ton du texte latin d’origine. Son oralité et les nuances des termes qu’a utilisé Érasme pour évoquer la folie sont fidèlement rendus en une langue rythmée et précise.

10/2013

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Revues

L'année Céline 2021

L'Année Céline est devenue au fil du temps la plus importante revue consacrée en France à un écrivain moderne. Elle n'est disponible qu'en volumes cousus et non coupés, telles que sont parues de son vivant toutes les oeuvres de Céline. Le 32e volume de L'Année Céline vient de paraître. Il compte 400 pages abondamment illustrées, réparties, selon la présentation établie de longue date, entre les textes retrouvés de Céline, les études, les documents et la chronique bibliographique de l'année. Sont présentées 38 lettres inédites de Céline, parmi lesquelles une correspondance jusqu'à présent totalement inconnue avec la danseuse russe Marie Tchernova (1936-1941), une carte postale envoyée à son oncle par le jeune Louis Destouches dès son arrivée à Diepholz (1907) où il sera scolarisé pendant un an, une lettre à l'inattendu Charles Vildrac (1936), ainsi que des lettres retrouvées adressées à son avocat Mikkelsen, à son ami Daragnès, à Paul Marteau, ou à Georges Geoffroy... Ce dernier, qui avait partagé la vie de Destouches à Londres en 1915, est l'objet d'une étude de Gaël Richard qui apporte des précisions sur la vie quotidienne des deux jeunes gens, transposée dans Londres (à paraître à l'automne) et Guignol's band. Parmi les dédicaces retrouvées en 2021, figure en belle place une série de six, s'échelonnant de 1934 à 1957, destinées à Marie Bell, l'une étant enrichie d'une caricature de l'actrice reproduite ici en couverture. Une importante série de lettres de tiers, autour du procès de février 1950, apporte maintes précisions sur la préparation de la défense de Céline par Albert Naud ; la correspondance entre Pierre Monnier et Albert Paraz, dont la première partie avait été publiée en 2020, livre des précisions sur l'aventure de "Frédéric Chambriand" , éditeur de Céline de 1948 à 1951 et principal acteur de son entrée chez Gallimard, qui devient dès le retour de Céline en France maître d'oeuvre de l'édition complète, et plus que complète avec les récentes découvertes de manuscrits perdus dont il sera rendu compte dans L'Année Céline 2022, du prosateur français majeur du XXe siècle. Yoann Loisel revient sur "le traumatisme de la grande guerre" , à partir de l'analyse du "document- diagnostic" établi en mars 1915, qui permet de mieux appréhender comment la violence de la guerre a transformé le jeune soldat et les répercussions sur toute la vie de Céline et sur toute son oeuvre. Eric Mazet poursuit son exploration des mentions de Céline dans la presse de son époque : ici, dans la presse communiste (le quotidien Ce Soir et Franc-tireur, qui font preuve entre 1937 et 1950 d'une hargne particulière contre l'écrivain). En 2021, le ton et la méthode ont changé, mais non les intentions malveillantes. En témoigne l'émission télévisuelle "Céline : les derniers secrets" , dont Jean-Luc Germain démonte "la mise en scène tapageuse" , digne d'une "téléréalité" , indigne de la littérature.

06/2022

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Tome 1

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Policiers

Heureux veinard

À San Francisco, Nick Monday est détective privé. Mais, surtout, Nick Monday est un « braconneur de chance ». Comme de rares personnes sur terre, il a la capacité d’« aspirer » la chance que les gens possèdent – et certains en possèdent plus que d’autres – simplement en leur serrant la main. Grâce à un complexe système de filtration, il récupère cette chance avant de la stocker en vue de la revendre à qui en a besoin et, surtout, les moyens. Car plus la chance est de bonne qualité, plus elle coûte cher. Un matin, il reçoit à son bureau la visite d’une séduisante jeune femme, dénommée Tuesday Knight, laquelle lui demande de retrouver la personne qui a « dérobé » la chance de son père, Gordon Knight, qui n’est autre que le maire de San Francisco, depuis empêtré dans diverses affaires politicojudiciaires. Nick Monday accepte le marché, se gardant bien d’avouer que la personne qu’il doit retrouver, c’est lui-même. Peu après, il reçoit la visite d’une autre Tuesday Knight, au physique aussi attrayant que semblable à la première, qui lui apprend qu’une femme se fait passer pour elle pour une raison qu’elle ignore. Aussi lui demande-t-elle d’enquêter et de découvrir son identité. Dans la même matinée, Tommy Wong, le parrain de la mafia chinoise de San Francisco, lui demande de lui trouver de la « Pure », soit le niveau le plus élevé de chance que l’on puisse trouver dans la nature. Nick Monday refuse, avant de se faire intercepter par un mystérieux personnage, travaillant visiblement pour un organisme gouvernemental secret, lui intimant de livrer de la « mauvaise chance » à Tommy Wong afin de faire s’effondrer son empire du crime. Nick Monday n’a d’autre choix que d’accepter mais la journée s’annonce longue, très longue… Si les premières pages semblent reprendre la trame classique des polars américains des années 1950 (un détective privé à la petite semaine qui se fait embaucher par une femme fatale manipulatrice et qui cache son jeu…), très vite, le récit part en vrille, l’auteur nous projette dans un univers violent et loufoque, créant un monde parfaitement irréel mais totalement crédible. Ici, le fantastique n’est pas un fantastique de science-fiction, plutôt un nouveau regard sur la réalité qui nous entoure. Nous nous laissons d’autant plus facilement prendre que l’intrigue est parfaitement menée : tout le monde semble manipuler tout le monde, et le lecteur est placé dans la tête du narrateur, antihéros hors du commun, looser aux pouvoirs exceptionnels, grande gueule toujours prêt à faire un bon mot. À l’arrivée, un roman tendre et poétique, à travers cette vision d’un monde gouverné de manière invisible par la chance et la malchance – comme autant de substances illicites que l’on vend sous le manteau –, un polar hard boiled sec et nerveux, et un livre drôle et divertissant.

10/2012

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Histoire ancienne

Rome impériale et l'urbanisme dans l'antiquité

"Dès la plus haute antiquité, il y a eu des architectes ; il y en a eu, en certains pays, qui étaient doués, parfois même génialement, pour l'urbanisme. Ce n'est que de nos jours qu'on a vu naître la profession d'urbaniste, les écoles d'urbanisme, les revues d'urbanisme. Et cette prise de conscience devait avoir un effet rétroactif en histoire" (Henri Berr). De cette préoccupation purement contemporaine - le mot n'est entré dans la langue qu'au début du XXe siècle - sont nées, en effet, des études historiques et, dans la collection "L'Evolution de l'Humanité" , le livre de Léon Homo, ancien membre de l'Ecole française de Rome. Au début de l'ouvrage, l'auteur montre que les préoccupations urbanistes ont existé en Grèce et chez les Etrusques. Aristote, et d'autres, analysent les problèmes que pose l'édification des villes. Et bien des cités grecques, surtout à l'époque hellénistique, témoignent, comme Alexandrie, Antioche, Pergame, avec leurs services municipaux, d'un souci d'urbanisme. A Rome, Vitruve, peu avant notre ère, écrit son De architectura, qui est, fait remarquer L. Homo, "le traité d'urbanisme le plus complet, malgré ses lacunes, que nous ait légué l'antiquité classique" . Puis notre auteur passe en revue tous les problèmes qui se sont posés à la Rome antique, à laquelle se rapporte l'ensemble du livre. Les services publics d'abord sont minutieusement décrits. Le triomphe de l'urbanisme dans la Rome impériale a été "l'évolution monumentale" , à laquelle L. Homo consacre ensuite presque cent pages. L'embellissement de la Ville Eternelle commença sous le règne d'Auguste. II y eut aussi beaucoup de coûteuses installations qui ne servirent qu'aux plaisirs des empereurs - comme celles, entre autres, auxquelles est lié le souvenir de Néron. La voie publique, avec ses problèmes, fait l'objet de cinq chapitres. L'habitat (riches domus, insulae ou maisons de rapport de tout rang, jusqu'aux pénibles habitations à "loyer modéré") est ensuite longuement visité, étudié avec ses modes d'exploitation et la législation qui le concerne. Dans sa conclusion, l'auteur récapitule les grandes réalisations urbaines de la Rome impériale et en montre les lacunes. Le livre se termine sur une note mélancolique et qui donne à penser : à partir de la chute de l'Empire en 476 de notre ère, tout est peu à peu abandonné. "La Ville aux quatorze aqueducs en viendra au régime exclusif de l'alimentation par les porteurs d'eau... Avec la conquête byzantine s'ouvre pour Rome sa vie de cité médiévale ... Pour huit siècles, l'histoire de l'urbanisme romain est close". Pour la présente édition, Michel Hano, comme il l'avait fait pour Le Génie romain d'Albert Grenier ("L'Evolution de I'Humanité" , 1969), a bien voulu relire l'ouvrage, apporter dans les notes de nouvelles informations et établir une bibliographie complémentaire. Paul CHALUS, Secrétaire général du Centre International de Synthèse.

11/1971

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Poésie

Mémoire vocale. 200 poèmes allemands du huitième au vingtième siècle stockés et modérés par Thomas Kling, Edition

En 2001, l'éditeur DuMont Verlag pose à Thomas Kling la question suivante : "De quels poèmes en langue allemande avons-nous besoin en ce début de siècle ? " C'est en tant que réponse à cette question qu'il faut lire le choix présenté ici : une sélection de poèmes indispensables pour le poète qu'est Thomas Kling, non une anthologie de plus. Mémoire vocale a valeur de programme poétologique : des formules magiques de Mersebourg aux poètes et poétesses d'aujourd'hui, sont présentés ici des textes destinés à mettre en valeur toutes les ressources qu'offre l'allemand sur une dizaine de siècles, dans la diversité de ses registres : langue incantatoire, jargons et hybridations telles que le rotwelsch, l'argot des classes marginalisées, mêlé d'allemand, de néerlandais et de yiddish et parlé surtout dans l'ouest de l'Allemagne, qui a toujours fasciné le Rhénan qu'était Kling. Si la plupart des noms attendus sont présents (Bachmann, Brecht, Celan, Goethe, Hölderlin, Jandl, Nietzsche, Novalis, Rilke...) Il s'agit là d'un choix singulier, à contre-pied du canon littéraire, notamment par la place limitée faite à la tradition classique et romantique, mais qui offre une part belle à la poésie du Moyen Age, aux audaces de la poésie "baroque" , à la diversité inventive des écritures modernes et contemporaines. Celui pour qui le poème est "instrument optique et acoustique de précision qui provient et se met au service de la perception, la perception exacte de la langue" assume ici la subjectivité d'un choix moins de poètes que de textes admirés, ce qui peut expliquer les surprises que réserve Mémoire vocale : la poétesse d'origine juive Gertrud Kolmar, morte en déportation, est placée dans l'immédiat voisinage de Josef Weinheber, un poète autrichien controversé en raison de sa collaboration avec le régime nazi ; Hans-Magnus Enzensberger, dont Thomas Kling n'a jamais fait mystère du peu d'intérêt qu'il portait à sa poésie de "gardien de musée" , est représenté, alors que Nelly Sachs, lauréate du Prix Nobel de littérature en 1966, ne l'est pas. De même l'Autrichien Hugo von Hofmannsthal, qui a été un représentant important du symbolisme allemand, est absent de cette anthologie, Kling lui préférant son ami Rudolf Borchardt, un strict formaliste, théoricien d'une "Restauration créatrice" nourrie d'Antiquité et de classicisme. Si "mémoire vocale" n'échappe pas au statut de "haie hégémonique" propre à toute anthologie, en ce qu'elle fixe et valorise un corpus par délimitation d'un jardin clos dans lequel s'épanouit un choix de fleurs, il importe de replacer ce florilège dans le contexte de la poétique de Kling qui considère que "la poésie procède du flux de données, elle est - si elle réussit, si elle fonctionne -, un flux dirigé de données et déclenche un tel flux chez le lecteur" . C'est à la reconfiguration d'un tel flux dynamique que travaille mémoire vocale.

02/2023

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Collège

Bibliocollège - La Belle et la Bête et autres contes. Bibliocollège - La Belle et la Bête et autres contes - n° 68

Collégiens de 6e-Thème : Le monstre, aux limites de l'humain - Trois contes intégraux (La Belle et la Bête, Riquet à la houppe, Le Vilain Petit Canard) annotés et des questionnaires. - Présentation des auteurs et du contexte d'écriture des contes. - Les textes. - Etude du genre des oeuvres et des thèmes principaux. - Présentation illustrée des personnages de l'oeuvre. - Les oeuvres dans l'histoire des arts : une riche iconographie commentée. - Groupement de textes : La face cachée des monstres. Dossier pédagogique (réponses aux questionnaires, séquence d'étude, pistes complémentaires et bibliographie) téléchargeable gratuitement par l'enseignant.

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Les aventures de Jack Aubrey Tome 4 : Le rendez-vous malais ; Les tribulations de la "Muscade" ; L'Exilée ; Une mer couleur de vin

Quatrième volume de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Comprend les titres : Le Rendez-vous malais, Les Tribulations de la "Muscade', L'Exilée et Une mer couleur de vin. Préface de Fabien Clauw, l'auteur de la saga maritime à succès de Gilles Belmonte (édité chez Pocket). QUATRIEME VOLUME DE LA SAGA JACK AUBREY : Au terme des quatre romans réunis dans ce volume, c'est un tour du monde complet que le lecteur aura bouclé en compagnie du capitaine Jack Aubrey et de Stephen Maturin, son inséparable ami, chirurgien de marine et agent secret. Alors que de sordides manoeuvres politiciennes l'ont chassé de la Royal Navy, l'amenant à armer sa fidèle Surprise en corsaire, Jack Aubrey reprend du service. Sa première mission sous l'uniforme l'emmène à Java puis il affronte les assauts de l'océan, un typhon et enfin l'attaque de redoutables pirates malais... Le retour vers l'Europe transitera via l'Australie et la sinistre colonie pénitentiaire de Botany Bay. Enfin, tandis que la Surprise fend les flots vers l'Amérique du Sud où Maturin est chargé d'une mission secrète, la découverte d'une passagère clandestine va provoquer de sérieuses tensions à bord... Le Rendez-vous malais Les succès de sa guerre de course valent à Jack Aubrey de renouer avec les honneurs. L'Amirauté lui confie ainsi le commandement de la superbe Diane pour une mission secrète en Malaisie. Il s'agit de prendre de vitesse une mission française qui négocie, avec le sultan de Poulo Prabang, un traité d'assistance susceptible de bloquer le commerce britannique dans cette partie du globe. Dans le même temps, la Surprise appareille pour le Pacifique via le détroit de Magellan. Un rendez-vous entre les deux navires étant fixé... de l'autre côté de la planète. Les Tribulations de la "Muscade' La mission diplomatique britannique a été un succès, mais le destin a voulu que la Diane s'échoue sur un récif non mentionné sur les cartes et soit détruite par un typhon. L'équipage réfugié sur une île déserte a échappé de justesse aux redoutables pirates malais et, à Batavia, le gouverneur britannique peut confier à Jack Aubrey un nouveau navire : la Muscade de Consolation, une flûte hollandaise. Ils appareillent de Java avec pour destination Botany Bay. Mais ils ne tardent pas à retrouver la Surprise. Jack Aubrey y réembarque pour continuer le voyage. L'Exilée Après une escale sordide et aventureuse à Botany Bay, colonie pénitentiaire du royaume britannique, la Surprise se met en route vers l'Amérique du Sud où Stephen Maturin est chargé d'une mission secrète. On découvre à bord une passagère clandestine qui va provoquer de grands émois dans la société masculine. Dans le même temps, un cotre de la Navy apporte l'ordre de se rendre sur une des îles Sandwich (actuelle Hawaï), où une guerre locale nuit aux intérêts de la Couronne. Une mer couleur de vin Le bon droit britannique ayant été restauré par la force, la Surprise cingle vers Callao. Mais l'opération de maintien de l'ordre se poursuit par la capture d'un corsaire américain, le Franklin, armé par un Français adepte des théories de Jean-Jacques Rousseau. Les deux navires poursuivent leur route de conserve et combattent l'Alastor, colossal pirate gréé à quatre mâts. Enfin, ils joignent Callao et, Stephen Mathurin s'étant acquitté de sa mission, ils franchissent le cap Horn pour remonter l'Atlantique jusqu'aux îles Britanniques. UN CLASSIQUE DE LA LITTERATURE MARITIME : Découvrez la nouvelle édition des Aventures de Jack Aubrey. Ces romans historiques vous plongeront dans un univers maritime à l'époque des guerres napoléoniennes. Maître à bord est le premier tome de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Ce volume comprend les romans suivants : Le Rendez-vous malais, Les Tribulations de la "Muscade', L'Exilée, Une mer couleur de vin. Ce livre d'aventure a été préfacé par l'écrivain Fabien Clauw. Plongez dans un roman historique passionnant et dépaysant. Les Aventures de Jack Aubrey est un livre d'aventure de Patrick O'Brian présenté par Dominique Le Brun et préfacé par Fabien Clauw. PATRICK O'BRIAN, UN ECRIVAIN MARQUE PAR LA MER : Né en 1914 en Irlande, Patrick O'Brian est mort le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles et romans et traduit en français de grands auteurs (Simone de Beauvoir, Joseph Kessel, Louis Aragon ...), il inaugure en 1969, avec Maître à bord, une remarquable saga maritime qui fait référence. Ce livre d'aventure est préfacé par Fabien Claw qui a consacré sa vie à la mer, courant à trois reprises la réputée Solitaire du Figaro. Lors d'un tour de l'Atlantique à la voile, il entreprend l'écriture des Aventures de Gilles Belmonte, une saga maritime et historique saluée par la critique qui compte aujourd'hui six volumes. Le dernier opus en date, L'Escadre du bout du monde, a paru en 2022 aux éditions Paulsen. Fabien Clauw vit à la Rochelle où il a fondé une école de croisière évènementielle, Mer Belle Evénements.

04/2024

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Policiers

Les cicatrices

Centralia, Etat de Washington. La vie d'Owen Maker est une pénitence. Pour s'acheter la paix, il a renoncé à toute tentative de rébellion. En attendant le moment où il pourra se réinventer, cet homme pour ainsi dire ordinaire partage avec son ancienne compagne une maison divisée en deux. Il est l'ex patient, le gendre idéal, le vendeur préféré de son beau-père qui lui a créé un poste sur mesure. Un type docile. Enfin, presque. Car si Owen a renoncé à toute vie sociale, il résiste sur un point : ni le chantage au suicide de Sally ni les scènes qu'elle lui inflige quotidiennement et qui le désignent comme bourreau aux yeux des autres ne le feront revenir sur sa décision de se séparer d'elle. Mais alors qu'une éclaircie venait d'illuminer son existence, Owen est vite ramené à sa juste place. Son ADN a été prélevé sur la scène de crime d'un tueur qui sévit en toute impunité dans la région, et ce depuis des années. La police et le FBI sont sur son dos. L'enfer qu'était son quotidien n'est rien à côté de la tempête qu'il s'apprête à affronter. " Un polar original et addictif. " Le Parisien " Machiavélique. " Femme Actuelle " Une romancière à suivre de près. " CNEWS " Claire Favan fait partie des pointures du thriller féminin français. " Femmes d'aujourd'hui " Claire Favan est une grande auteure de thrillers, de suspense. " NYCTALOPES " J'aime tout simplement les ouvrages qui me mettent une bonne claque ! Ici tout y était. C'est bien simple, j'ai dévoré ce livre ! Quel talent ! L'écriture est franche, sans fioritures. " ARIA AND BOOKS Avec Les Cicatrices, j'ai été bluffée, subjuguée et tellement emportée par cette histoire qui est OUFISSIME !!! Je le classe directement dans les livres " à lire absolument " ! Les lectures de Moe " Claire Favan ou l'art de manipuler le lecteur ! J'ai tout bonnement adoré ma lecture ! " Les lectures de Linzio " Par un jeu habile de narration l'autrice parvient à nous surprendre, s'amusant de ces ressors pour mieux nous tromper. " Les Pipelettes en parlent Claire Favan travaille dans la finance. Elle est l'autrice, entre autres, de l'inoubliable diptyque composé du Tueur intime (prix VSD du Polar 2010, prix Sang pour Sang Polar 2011) et du Tueur de l'ombre, de Serre-moi fort (prix Griffe noire du meilleur polar français 2016) et, récemment, d'Inexorable. Roman après roman, elle poursuit son exploration des contre-jours de l'humanité.

03/2020

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Psychologie, psychanalyse

Cela n'a pas commencé avec toi ! Comment le trauma familial façonne nos identités et comment s'en sortir

Dépression, anxiété, douleur chronique phobies, pensées obsessionnelles. Ces maux que nous ressentons ne sont peut-être pas dus à ce que nous croyons. Outre nos expériences quotidiennes et les déséquilibres chimiques de notre cerveau, d'autres facteurs peuvent expliquer les difficultés que nous rencontrons. La clé, nous dit Mark Wolynn, se trouve peut-être dans l'histoire de nos parents, de nos grands-parents et même de nos arrière-grands-parents. Les dernières recherches scientifiques corroborent ce que beaucoup pensent depuis longtemps : il se pourrait que des expériences traumatisantes soient transmises de génération en génération. Cela n'a pas commencé avec toi ! s'appuie sur les travaux de grands spécialistes du stress post-traumatique, dont la neuroscientifique Rachel Yehuda de la faculté de médecine du Mount Sinai et le psychiatre Bessel van der Kolk, auteur du livre Le Corps n'oublie rien. Même si la personne qui a subi un traumatisme initial est décédée, même si son histoire a été oubliée, tue ou dissimulée, la mémoire de cette histoire et les sentiments qu'elle a nourris peuvent continuer à vivre. Ces héritages émotionnels sont souvent cachés, encodés au sein des gènes ou sous-jacents dans nos manières de parler, et en se transmettant ainsi au sein de la famille, ils jouent un rôle crucial dans notre santé émotionnelle et physique. Pionnier dans le domaine de l'héritage traumatique, Mark Wolynn travaille auprès de patients depuis plus de vingt ans. Cela n'a pas commencé avec toi ! est un guide pragmatique qui présente les principales caractéristiques de son approche thérapeutique par le langage. Les méthodes d'auto- analyse aident le lecteur à réfléchir à ce qui se cache derrière les mots, les comportements, les angoisses et parfois même les symptômes physiques qu'il nous arrive d'éprouver. Critiques : " Mark Wolynn fait un travail magistral de dévoilement de la manière dont la souffrance non résolue de nos ancêtres, et souvent inconnue de nous, nous handicape et nous lie douloureusement à eux. Il nous donne les outils et les compétences - ; grâce à une approche combinant compréhension, dialogues imaginatifs et reconnexion empathique - ; pour se libérer et se soigner soi-même. " - ; James S. GORDON, MD, auteur de Unstuck : Your Guide to the Seven-Stage Journey Out of Depression. " Un travail audacieux, créatif et emphatique. " - ; Sharon Salzberg, auteure de Loving, Kindness and Real Happiness. " Ce livre révolutionnaire offre une explication fascinante à propos des traumatismes héréditaires et fournit des outils nouveaux et puissants pour soulager ses souffrances. Mark Wolynn est un guide sage et fiable sur le chemin de la guérison. " - ; Tara Brach, auteure de Radical Acceptance et True Refuge.

09/2020

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Beaux arts

La collection Courtauld. Le parti de l'impressionnisme

La Collection Courtauld. Un regard sur l'impressionnisme accompagne l'exposition majeure du printemps 2019 à la Fondation Louis Vuitton à Paris qui mettra en lumière l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld (1876-1947), l'un des plus importants collectionneurs du XXe siècle. Le catalogue et l'exposition présenteront son extraordinaire collection d'art impressionniste, qui n'a pas été vu à Paris depuis plus de soixante ans. Courtauld constitua l'une des plus importantes collections d'art impressionniste au monde. Au cours des années 1920, il rassembla un ensemble exceptionnel de tableaux de tous les plus importants peintres impressionnistes, du chef d'oeuvre de jeunesse de Renoir, La Loge, à la dernière grande toile de Manet, l'emblématique Un Bar aux Folies-Bergère. Sa collection comprenait également Nevermore, le grand nu tahitien de Gauguin, et l'un des plus célèbres tableaux de Van Gogh, Autoportrait à l'oreille bandée, dont ce sera la première présentation à Paris depuis l'exposition organisée en 1955 au musée de l'Orangerie. Occasion unique de découvrir quelques-unes des plus grandes peintures françaises de la fin du XIXe siècle et du tout début du XXe, l'exposition illustrera le rôle pionnier de Samuel Courtauld et son influence dans la reconnaissance de l'impressionnisme au Royaume-Uni. Tout particulièrement, il joua un rôle fondamental dans la reconnaissance de Cézanne et rassembla le plus grand ensemble d'oeuvres du peintre en Angleterre, dont la Montagne Sainte-Victoire au grand pin et l'une des cinq versions des célèbres Joueurs de cartes. Après une décennie consacrée à collectionner, il crée le Courtauld Institute of Art and Gallery à Londres auquel il fait don, en 1932, de la majorité de ses chefs-d'oeuvre. Le catalogue, richement illustré, sera l'occasion de publier le résultat de nouvelles recherches sur la personnalité de Samuel Courtauld, son goût, la formation de sa collection et son mécénat des arts en Angleterre. Il permettra une réévaluation de ses rapports avec les marchands et autres collectionneurs d'art impressionniste en Europe et aux Etats-Unis pendant l'Entre-Deux-Guerres. L'exposition réunira une centaine de pièces - essentiellement des peintures mais aussi des oeuvres graphiques-ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery mais aussi dans différentes collections publiques et privées internationales. Chaque oeuvre aura une notice individuelle, accompagnée de détails et d'illustrations comparatives, afin de donner une idée de la richesse de cette collection sans pareil et pourtant encore méconnue.

02/2019