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Zoe Whittall

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Le Journaliste et l'Assassin

S'aventurer dans la lecture d'un livre de Janet Malcolm est une tâche aussi passionnante que dangereuse. Il faut parfois effectuer maints détours pour approcher et saisir le coeur de ce qui nous concerne. Le Journaliste et l'Assassin ne fait pas exception et c'est par le biais d'un fait divers que Janet Malcolm interroge la relation entre l'écrivain et son sujet. L'histoire est à tiroirs : le 17 février 1970, une mère et ses deux fillettes sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Jeffrey MacDonald, le père blessé, ancien médecin militaire, est d'abord innocenté avant que les soupçons nombreux n'en fassent le principal suspect. Un écrivain sans succès, Joe McGinniss, s'intéresse à l'affaire et entre en contact avec le présumé coupable et ses avocats. Une relation d'amitié naît, les deux hommes se côtoient jusqu'au procès, échangent, s'écrivent, se confient jusqu'au verdict qui condamne MacDonald à la prison à vie. Accablé, l'écrivain ne cesse de témoigner son affection et sa tristesse dans leur correspondance. Quatre ans plus tard, le livre paraît. Mais à la grande stupéfaction du prisonnier, celui qu'il croyait être son ami offre un portrait à charge d'un homme qu'il considère comme un psychopathe et dont la culpabilité est à ses yeux une certitude. MacDonald du fond de sa cellule attaque le journaliste pour "tromperie et violation du contrat". C'est le début d'une folle affaire judiciaire dont l'objet n'est autre que ce dilemme moral posé à quiconque s'empare par la plume de la vie des autres. Le journaliste qui n'est ni trop bête ni trop imbu de lui-même pour regarder les choses en face le sait bien : ce qu'il fait est moralement indéfendable.

01/2024

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Indépendants

Cellule dormante

L'ouvrage honoré du prix Le roman des romands 2021 revient avec une adaptation en roman graphique. Entre la banlieue parisienne, l'Algérie, la Suisse et le sud de la France, cette fiction qui retranscrit les paroles d'un jeune homme trahi par son impulsivité et les mauvaises fréquentations s'achève sur une note d'espoir, car quand la conscience émerge enfin rien n'est perdu. " Mon vrai nom est Nissam mais j'ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j'avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j'ai traversé en clandestin l'océan algérien. J'ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d'Alger avec le vieux Baba saha qui est muet et l'ours Natacha qui est aveugle. Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m'ont appelé Tom algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j'ai été une cellule dormante et j'ai eu d'autres noms comme Tomi Botezariu, Pessoa et Tom Mathieu. J'ai habité dans une ambassade de Suisse, aux Pâquis de Genève, sous un pont, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J'ai trahi le djihad islamique parce que j'ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C'est une étoile. " Ce roman graphique est adapté de la fiction du même nom qui a reçu le Prix Roman des Romands et 2021.

06/2024

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Science-fiction

Pellucidar Tome 6 : Terre d'épouvante

Paru initialement en 1944, Terre d'épouvante est le sixième tome d'un autre Cycle, celui de Pellucidar qui comprend six volumes. Sa première publication en français date de la fin des années 1960. Dans ce cycle, la Terre est une sphère creuse dans laquelle se trouve le continent de Pellucidar. Ce sont le prospecteur David Innes et son compagnon, l'inventeur Abner Perry, qui découvre par hasard ce continent intérieur. Après avoir retrouvé von Horst, David Innes retourne à Sari avec son armée. En chemin, ils sont attaqués par des femmes-barbus de la tribu de Oog et David Innes est fait prisonnier et réduit en esclave. En compagnie de Zor de Zoram, il s'évade mais, en traversant le pays des Jukans, il est à nouveau fait prisonnier. En tentant à nouveau de s'évader, il tombe sur Moko, fils du roi des Jukans, le tue et délivre Diane la Magnifique, son épouse, qui avait décidé de partir à sa recherche, et elle aussi esclave des Jukans. David et Diane et leurs compagnons échappent aux Jukans pour ensuite tomber entre les mains de géants cannibales, les Azariens, puis des fourmis géantes ayant la taille d'un boeuf qui l'emmènent dans leur fourmilière. Il y fait la connaissance de U-val, originaire de Ruva, île flottante faite d'arbres dont le sol est fait du réseau des racines imbriquées. David décide d'y accompagner U-val, mais, pour prix définitif de sa liberté, David Innes doit enseigner au peuple de Ruva la pêche au filet et comment construire des pirogues à voile. Il est finalement recueilli sur mer par son ami, Ja le Mézop, parti à sa recherche et qui a déjà recueilli Diane la Magnifique.

10/2017

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Roman d'amour, roman sentiment

The contest. Delta Phi Kappa

Pour la sage et studieuse Emily Dixon, il est temps de voler de ses propres ailes. Quitter San Francisco pour étudier à l'université de New York est la meilleure décision qu'elle ait prise. Et puis elle n'y sera pas seule, puisque son grand frère l'y rejoint. Dans l'équation, elle n'avait pas prévu le meilleur ami de ce dernier... Adulé, riche et sexy, Benjamin Campbell est le quarterback vedette de Columbia. S'il y a une chose dont il ne veut pas, c'est bien d'une relation sérieuse. Etre à la tête des Delta Phi Kappa est une responsabilité suffisante. Seul petit hic dans sa vie insouciante d'étudiant, le défi lancé par le président de la fraternité adverse, les Zeta Lambda Mu. Pour gagner, Benjamin Campbell est prêt à tout, même à utiliser Emily Dixon. Pour l'aider, elle n'aura pas grand-chose à faire... à part prétendre être sa petite amie. Après tout, elle ne risque rien, et lui non plus, puisqu'elle est la soeur de son meilleur pote et donc zone interdite. En échange de sa participation, il l'aidera à séduire le gars pour qui elle a un crush. Sauf que ce dernier est justement le président des Zeta Lambda Mu, son ennemi juré. Impensable qu'elle en pince pour lui, question de principe ! Quand Emily se retrouve mêlée à ce stupide pari, elle n'a qu'une envie, fuir. Surtout qu'elle a du mal à composer avec l'insupportable et arrogant Benjamin. Cependant, si elle pouvait se débarrasser de sa timidité et enfin conquérir le gars pour qui elle craque, ce serait elle, la vraie gagnante. Qu'a-t-elle à perdre à faire semblant d'être avec Benjamin ? Un deal est un deal. Alors que la compétition commence, et que le meilleur gagne !

09/2023

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Comédie romantique et humorist

Le petit café des grands romantiques

Ils écrivent des mots d'amour tout en se fusillant du regard Tel Cyrano, Miles exerce le métier de doublure amoureuse : sur les sites de rencontre, ses clients lui laissent carte blanche pour tenter de séduire leur crush. Ces derniers temps, il a pourtant du mal à jouer les romantiques. Largué par son ex, viré de son appartement, il en est réduit à travailler au café du coin et à se disputer une place avec une cliente odieuse. Son quotidien reprend des couleurs lorsque, sous le profil de son client Jude, il fait la connaissance de Bree, une fille dont la repartie le charme aussitôt... Zoey déteste New York. Elle était venue dans cette ville hostile pour devenir scénariste, mais pour l'instant elle doit se contenter de prêter sa plume aux adeptes du dating en ligne. Le tout dans un café exigu, où un mufle cherche sans cesse à lui piquer sa place. Esseulée, elle se surprend à attendre jour après jour les réponses de Jude, un célibataire plein d'humour avec qui elle échange en ligne, à travers le profil d'une cliente... Lorsqu'un premier rendez-vous se profile, la réalité les rattrape... "A travers cette romance, l'autrice nous fait franchement rire et nous offre un couple adorable. Les fans de comédie romantique y trouveront leur compte ! " Publishers Weekly A propos de l'autrice Tash Skilton est le pseudonyme de deux autrices new-yorkaises, Sarvenaz Tash et Sarah Skilton, qui se sont rencontrées sur Twitter. Leur coup de foudre amical leur a montré que les rencontres en ligne n'étaient pas vaines, et pour le prouver, elles ont décidé de conjuguer leur talent pour écrire à quatre mains une comédie romantique pleine d'humour et ancrée dans son époque.

06/2022

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Fantasy

Raven Blade Tome 2 : Le chant noir

La Horde d'Acier a déferlé sur le Royaume Vénérable en un raz-de-marée de flamme et de sang. Et voilà qu'à présent, l'homme qui la dirige - Kehlbrand, le seigneur de guerre qui s'estime l'égal un dieu - convoite les autres Royaumes Négociants. Personne n'est capable d'endiguer sa conquête. Personne, hormis peut-être Vaelin Al Sorna. Du moins s'il n'était pas en fuite et sa propre armée en déroute... Pire encore, la voix du sang dont il est à nouveau investi se révèle être un cadeau empoisonné, dont les harmonies noires tentent de l'entraîner sur une voie bien plus sombre qu'il n'aurait pu l'imaginer... "Une créativité débridée, des dialogues percutants et des scènes d'action captivantes, le tout doublé d'une subtile mais passionnante réflexion politique. " Publisher's Weekly " Au risque de se répéter, Anthony Ryan est l'héritier de David Gemmell et le meilleur écrivain britannique moderne de Fantasy. Avec cette duologie, il le prouve une fois encore. " Fantasy Book Critic " Au croisement de Robin Hobb et Joe Abercrombie, une Fantasy investie d'un véritable souffle épique. Indispensable. " Fantasy Book Review " Un contrepoint narratif parfait à la mélodie si brillamment mise en scène dans Blood Song. Le récit de Vaelin se poursuit de manière évocatrice dans cette nouvelle série, peuplée de souvenirs doux-amers rendus plus poignants que jamais par une prose experte. " Novel's Notion " Si ce roman se définit par son rythme effréné, ses personnages plus vrais que nature et son intrigue parfaitement maîtrisée, c'est avant tout le talent de Ryan pour la création d'univers qui rend sa lecture si immersive... Les amateurs de Fantasy trouveront leur bonheur avec ce récit d'aventure de haute volée, servi par une plume acérée. " Kirkus Reviews

06/2021

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Romance et érotique LGBT

Un pari sur l'avenir

Avoir une aventure lors d'un week-end à Atlantic City ne pourrait pas être plus éloigné de la zone de confort de Zach Cohen, jeune homme terriblement timide, mais un pari avec ses meilleurs amis l'oblige à mettre de côté l'humiliation qu'il a cachée pendant des années et à s'éloigner de ses écrans d'ordinateur et de son monde en ligne. Lorsqu'il rencontre Sam Stein, malgré leur passion, Zach n'attend rien d'autre qu'une nuit torride et un baiser d'adieu. Pourtant, quelques semaines plus tard, il n'arrive pas à oublier cet homme. Sam Stein est à la dérive dans la vie, une décision prise en une fraction de seconde et aux conséquences tragiques a mis fin à ses vingt ans de carrière dans la police, en même temps que sa relation s'effondrait. Sur les conseils de son meilleur ami, il accepte de se rendre à Atlantic City pour se changer les idées. Ce que Sam n'avait pas prévu, c'était de rencontrer Zach Cohen, dont la gentillesse et l'honnêteté lui laissent penser qu'il pourrait aller de l'avant, jusqu'à ce que Zach le quitte sans explication, renforçant ainsi la conviction de Sam que les gens ne sont pas dignes de confiance. Des amis bien intentionnés refusent de laisser Zach et Sam se voiler la face, les forçant à réaliser que leur week-end était bien plus qu'un coup d'un soir. Avant que cela ne se produise, Zach doit accepter son passé et se battre pour sa propre indépendance, tandis que Sam doit apprendre à prendre des risques et à croire à nouveau en lui-même. Bonus : Ce qu'il y a entre nous - The breafast club #2. 1

04/2024

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Poches Littérature internation

Les normaux

Après de brillantes études à Harvard, Billy Schine, vingt-huit ans, domicilié à New York, préfère multiplier les missions d'intérim plutôt que de courir le risque de se tromper de voie en cherchant un vrai emploi, un plan de carrière qui finirait immanquablement par le limiter dans sa définition de lui-même. Tout irait à peu près pour le mieux s'il n'était poursuivi par Ragnar & Sons, une entreprise de recouvrement qui le presse de rembourser son prêt étudiant dans les plus brefs délais, et dont les menaces se font de jour en jour plus angoissantes. Aussi, quand il apprend que la société pharmaceutique Hargrove Anderson Medical recherche des volontaires sains pour se prêter à une étude sur un antipsychotique atypique, Billy y voit l'occasion rêvée d'échapper pour un temps aux contingences quotidiennes et à la fureur de ses créanciers. Il s'engage donc à passer deux semaines complètes au CRAH, Centre de Recherches Animales et Humaines, en compagnie d'une équipe de jeunes cobayes aussi "normaux" que lui : Do, son voisin de chambrée psychotique et obsédé par l'Evangile selon Saint Luc, Rodney, alcoolique notoire habitué des centres d'expérimentation, Lanningan, acteur de seconde zone avide de sensations fortes ou encore Gretchen, nymphomane par intermittence accro à la chaîne Météo. Au programme : repas équilibrés, comprimés à avaler et prises de sang à répétition, sans oublier les longues heures à absorber tout ce qui passe à la télévision et à observer avec inquiétude l'apparition des effets secondaires annoncés... Dialogues millimétrés, humour débridé et sens de la formule sans cesse renouvelé, David Gilbert livre un premier roman faussement nonchalant qui dresse l'inventaire de nos contrariétés quotidiennes et épingle avec une acuité quasi chirurgicale toutes les contradictions de notre modernité. Une expérience de lecture réjouissante qui agit comme un remède efficace contre la médiocrité.

09/2015

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Poésie

La nuit des terrasses & Caverne. Suivi de Cadavres

Préface de Gisèle Sapiro "J'ai commence ? a` fre ? quenter les bars, donc boire, tre`s tard dans ma vie. Pour une raison tre`s simple, il faut payer apre`s avoir consomme ? ... Aujourd'hui, de`s que j'arrive dans une ville, la premie`re chose qui me vient a` l'esprit, c'est d'aller faire la tourne ? e des bars. Tous les poe`mes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plonge ? e a` travers ces espaces re ? els ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantane ? s, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l'autre a` sortir sa te^te de son verre, a` la convivialite ? . Le verbe "boire" ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses ce ? le`bre l'instant, la rencontre des corps et l'amitie ? ". Makenzy Orcel " Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime. Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l'intime. J'ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent, à Martissant, où j'ai grandi avec ma mère. Des cadavres d'amis, d'inconnus, de femmes, d'hommes et d'enfants. Des gens que je n'ai pas eu le temps d'aimer, de connaître, avec qui je n'ai pas eu le temps de discuter. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu'ils soient partis si tôt, avant d'avoir vécu, aimé. S'il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi : à donner vie aux morts. Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. " Makenzy Orcel

11/2023

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Littérature française

C'est une occupation sans fin que d'être vivant

A quarante ans, Anna meurt étranglée sur un chemin lors de son jogging matinal. Une mort violente et non élucidée. Issue de parents restaurateurs surmenés, elle grandit seule avec la brutale indifférence de sa mère, appelée La Duchesse. Anna combat en silence un destin qu'elle refuse. Son désir de fuir déclenchera des drames qui conduiront sa famille au bord du gouffre. Anna ne comprend rien au monde des adultes, à leur lâcheté devant la réalité. Après la noyade accidentelle de son petit frère Noé, dont sa mère la rend responsable, elle est placée chez une cousine lointaine à Paris. Anna se reconstruit chez Luce, célibataire sans enfant, dévoreuse de mâles, fumeuse insatiable, optimiste foutraque et joyeuse qui prendra en charge l'éducation de la jeune fille. Pendant quelques années, elles seront très liées. Anna va s'ouvrir au monde et espérer. Puis, dans les années 70, Anna trouve un travail et s'installe dans un appartement. Elle s'occupe, avec compassion, de son deuxième frère Edgar, pianiste qu'elle connaît à peine et qui débarque un jour chez elle. Anna découvre l'amitié bienfaisante de Lilly qui ne lui demandera rien. Elle attend le miracle qui lui permettra d'entrer dans la vie par une brèche offerte : l'amour d'un homme, sa certitude absolue. Anna intervient dans le roman avant sa mort, par le biais d'un journal dans lequel elle raconte, par fragments, des souvenirs, des sensations affleurant tels des tessons à la surface de sa vie. Elle confie ses vagabondages, teintés de panique et de désinvolture face à la douleur. Elle refusera finalement de séjourner dans sa peine, car c'est une occupation sans fin que d'être vivant.

02/2013

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témoignages personnels

Enfin Juif. 2e édition revue et corrigée

Que se passe-t-il dans la tête d'un petit garçon, né à la fin des années trente, lorsque ses parents changent soudainement de comportement, sans rien lui dire ? Du jour au lendemain, on interdit au petit Serge de dire qu'il est juif. On lui demande même de porter un autre nom. Et, comme ça, sans explication, on lui annonce qu'il faut tout quitter pour partir vivre ailleurs. Le petit garçon parisien quitte Paris et part, avec sa famille, se réfugier en zone libre. Il se souvient des personnes qui leur ont permis de se cacher et de rester en vie. Il raconte ces mois d'école où il ne pouvait prendre le risque de se lier d'amitié avec les autres. Serge Plotitzki témoigne de la culpabilité ressentie d'être juif, comme s'il s'agissait d'une tare, aggravée par des années de dissimulation de sa véritable identité. En revenant sur son passé et sur les crimes perpétrés lors de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'étonne de l'absence de culpabilité des responsables et du manque de sanctions infligées. Certains coupables se sont enrichis, et d'autres se sont vu offrir des postes importants dans une Allemagne en reconstruction. Encore aujourd'hui, aucune excuse aux victimes n'a été faite. Que pouvons-nous espérer d'un monde qui ne punit pas ses criminels ? Serge Plotitzki est né dans les années trente. En 1945, à ses sept ans, il réalise l'horreur que fut la Seconde Guerre mondiale et tout ce que sa famille a traversé. Grâce à la clairvoyance de ses parents et à la chance, il a survécu. Mais est-il vraiment sorti indemne de cette guerre ? C'est à cette interrogation que Enfin Juif, son premier ouvrage, répond.

06/2021

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Course à pieds

Panard N° 4, octobre 2023 : Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité"

PANARD #4 La Barkley, la Terminorum, Aurélien Sanchez, Stéphanie Gicquel... Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité" La revue qui met le sport en reÌcit et les deux pieds dedans Dans PANARD, des écrivains livrent leur histoire du sport, des sportifs racontent la façon dont ils le pratiquent et le ressentent, des chercheurs analysent l'évolution de ce phénomène de société, devenu incontournable. PANARD parle de la culture du sport, de ses événements mythiques et anecdotiques, du sport du haut niveau comme de caniveau, et propose un nouveau regard sur le sport. Au sommaire de ce numéro : - Sur les chemins de halage, au rythme lent de la course à pied par Stéphanie Gicquel - Aurélien Sanchez - De la Barkley à la Terminorum, l'ultra-trail comme source d'introspection par Théo Faugère et Orane Benoit - Ronda Rousey, pionnière du MMA - Fuck the stereotype par Ianis Periac - Te laisse Club en héritage par Valentin Deudon - Basketteurs de l'ombre - Quand le rêve américain s'enlise dans la France de seconde zone par Antoine Grenapin - Le vélo et les mots - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le peloton sans jamais oser le demander par Paul Fournel - Dans la roue de Richard Virenque - Revoir Marie Blanque par Axel Puig - David Berty, face à la maladie - Remontador par Sébastien Vaissière - Deux siècles face aux préjugés- La difficile ascension du cyclisme féminin par Edwige Prompt Corpo - Ces invisibles du sport amateur - Les navétanes au Sénégal - Une prise de parole des quartiers par le foot par Christophe Blandin-Estournet - L'implantation du rugby à Toulouse - Le Midi en Capitale par Sébastien Vaissière - Manchester, le foot et la pop - Dans le sillon musical d'Eric "The King" par Claude Boli - La rubrique du sport écolo par Michaël Ferrisi

10/2023

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Récits de voyage

High Crimes - poche. L'incroyable histoire de la journée la plus meurtrière du K2

Un des pires désastres de l'histoire de l'alpinisme en Himalaya Peter Zuckerman et Amanda Padoan ont uni leurs forces pour écrire ce récit poignant de cette tragédie survenue en 2008 au sommet du K2 Présentés du point de vue inédit des sherpas les auteurs donnent la parole aux hommes qui risquent leur vie pour que d'autres puissent accéder à la gloire et à la fortune N'ayant guère d'autres choix de carrière ces hommes mettent de côté leurs différences culturelles pour aider les riches et les célèbres dans leur quête du sommet tout en recevant peu de reconnaissance pour leur propre expertise en matière d'escalade En interviewant les sherpas et leurs familles Zuckerman et Padoan offrent un aperçu de la culture de l'alpinisme actuel qui est aussi rare que l'air raréfié que les montagnards respirent dans la zone de la mort Bien que la tradition veuille que le K2 soit une montagne extrêmement dangereuse à atteindre le monde continue de se presser sur ses flancs pour sa gloire personnelle ou simplement pour se faire remarquer En 2008 lorsque l'unique fenêtre de temps idéal pour l'escalade s'est brièvement ouverte trop d'équipes ont tenté le même jour d'atteindre le sommet avec des conséquences fatales Les auteurs décrivent l'exténuante ascension jusqu'au sommet ainsi que l'effroyable et parfois mortelle descente de la montagne alors que les avalanches et les éboulements de rochers emportaient les grimpeurs les uns après les autres Le lecteur s'interrogera sur la nécessité de gravir de telles montagnes alors que de nombreuses vies sont souvent perdues que les gelures et les maladies graves sont fréquentes et que les dépenses engagées pour une seule ascension pourraient servir à subvenir aux besoins des familles de la région pendant de nombreux mois

07/2024

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Littérature française

Ma vie, côté père

Journaliste littéraire (Le Monde) et musical (Télérama), Michel Contat a beaucoup travaillé sur Sartre, qu'il a bien connu. En 2000, il a publié Paris 1959 (Zoé), ouvrage dans lequel il racontait son année d'études de lettres à la Sorbonne, son amitié avec Michel Thévoz, qui allait devenir le principal théoricien et historien de l'Art Brut, avec qui il jouait du jazz. Ma vie, côté père constitue sa première réelle incursion dans la littérature personnelle. Il y évoque la figure de son père, personnage très romanesque, avec qui il avait eu dans son adolescence des rapports assez tourmentés. Né en Suisse en 1906, son père a en quelque sorte traversé l'histoire européenne - bien que venant d'un pays épargné par les guerres. Il avait commencé sa carrière dans les assurances à Berlin, avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Il avait perdu sa place après celle-ci, la firme pour laquelle il travaillait appartenant à un juif qui en avait été dépossédé. Juste après la guerre, il était tombé amoureux d'une très jeune Allemande, veuve d'un général de la Wehrmacht, et avait quitté pour elle femme et enfants. C'était extrêmement audacieux ou totalement inconscient et irresponsable : en conséquence, il fut, à 40 ans, mis au ban de son milieu bourgeois. Il devint ensuite représentant de commerce pour des appareils médicaux puis des livres de luxe. Il fréquentait les casinos d'Europe. Puis il épousa une femme fortunée et mena une vie d'homme riche entouré de jeunes femmes plus ou moins vénales. Il fit des affaires en Indonésie. Il profitait en somme éhontément des " trente glorieuses ". Sa femme finit par le chasser. Il se relança en s'associant à un financier aventureux, qui fit une faillite frauduleuse. Il refit front une nouvelle fois en devenant traducteur free lance pour une grande banque zurichoise. Il mourut pour ainsi dire à sa table de travail, laissant d'énormes dettes. Ses proches découvrirent à sa mort qu'il avait épousé peu de temps auparavant une call-girl française pour qu'elle ait un passeport suisse. Un drôle d'exemple pour un fils. Mais ce n'est nullement un portrait à charge ni un règlement de comptes que Michel Contat propose ici. Tout joueur compulsif et amateur de femmes qu'était son père, il a toujours nourri de l'affection pour cet homme qui avait de l'esprit, des idées politiques libérales, une formation de juriste et d'économiste. Un homme qui, vivant selon le principe de plaisir, mettait à l'épreuve ses convictions d'intellectuel de gauche, tentant de lui inculquer son sens des réalités économiques et du caractère passager de la vie. Au fil des apparitions-disparitions de la figure paternelle et du parcours du narrateur lui-même, l'on croise en outre des personnalités historiques et intellectuelles, au premier rang desquelles Sartre, avec qui Michel Contat s'était lié d'amitié, celui-ci devenant en quelque sorte son père de substitution. Plus qu'un portrait, Ma vie, côté père est donc également le roman de la formation d'un jeune homme, qui grandit avec et contre son père, s'initie à la politique (les évènements de Mai 68, la guerre d'Algérie, sont autant d'éléments qui apparaissent en filigrane), à la littérature et au jazz.

01/2016

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Philosophie

Le consentement meurtrier

Le Consentement meurtrier interroge au plus profond les racines de la violence. Celle-ci ne se résume pas à son exercice dans certains cas extrêmes : meurtres ou guerres. Elle a pour origine ce qui en chacun de nous déjà commence à pervertir le lien nécessaire entre l'éthique et les intérêts qui commandent toute action, personnelle ou plus généralement politique. Ainsi sommes-nous conduits à transiger en permanence avec le type de responsabilité qu'appellent pourtant de partout le secours, le soin et l'attention exigés par la vulnérabilité et la mortalité d'autrui. Pour autant, un tel consentement n'est pas une fatalité, et ce livre explore aussi quelques-unes des voies qui permettent de s'en dégager : la révolte, la bonté, la critique et la honte. Sa méthode opte pour une démarche rarement explorée : soutenir la réflexion philosophique de sources littéraires (Camus, Zweig, Grossman, Kraus, Ôé) qui nous font pénétrer le surgissement d'un tel consentement plus finement que ne le feraient une théorie et ses concepts.

01/2012

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Vins, alcools, boissons

Coffret Faire sa bière maison. Contient : 1 bonbonne en verre de 1,8L, 1 entonnoir en métal, 1 flexible, 1 canne de soutirage, 1 thermomètre, 1 barboteur et son bouchon silicone, 1 livre

Le kit spécifique pour démarrer et faire sa bière maison. Un guide d'explication pour respecter les étapes de fabrication. Comment faire sa bière méthode simplifiée, grâce aux ingrédients déjà prêts : Temps de réalisation : un peu moins de 3 semaines. Les ingrédients nécessaires, sont le malt, le houblon et la levure, à trouver sur internet (pas moins de 10 sites marchands pour commander) ou en magasins spécialisés. - Faire chauffer le malt à la bonne température pour obtenir le brassin, le tamiser ensuite, ajouter le houblon. - Rafraîchir. - Transvaser le brassin dans la tourie. - Ajouter la levure, laisser 2-3 jours dans le noir absolu. - Puis, 2 semaines avec le barboteur. - Déguster. Ce coffret comprend : 1 livre de 72 pages, 1 tourie en verre contenance de oe gallon (1, 9 litres) (diamètre 130 mm, hauteur 260 mm), 1 thermomètre spécial de 300 mm de long, 1 barboteur plastique, 1 bouchon en caoutchouc percé, 1 tube coudé de 300 mm de long, 1 tube flexible de 800 mm de long et 1 entonnoir métal (diamètre 85 mm, hauteur 95 mm).

10/2017

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Littérature française (poches)

D'enfer la voix

"En composant la première fois ton numéro, j'ai poussé une porte magique dans notre monde présent. Et j'ai entraîné mon ami d'enfance Noé. Tu nous a ouvert un espace inattendu. La vie a un sens en plus. Grâce à toi, on est maintenant des Class Angels. Et ton numéro circule entre les ados comme une traînée de poudre. Il nous relie tous. Il apporte à chacun un élan d'Amour dans sa vie. Waouh, c'est trop fort ! Et moi, j'aime ta voix ! Elle a bouleversé mon histoire. ". . Eva, héroïne de D'enfer la voix. Histoire humoristique de la vie quotidienne, aventure détonante afin de vous donner des élans chaque jour... où coïncidences significatives et synchronicités (comme les aime Jung ! ) prennent tout leur sens. Avec quelques clés de la pleine conscience et de la psychologie positive à vivre chaque jour. ____________________________________ Roman Feel-Good pour les 10/14 ans. Aventure quotidienne humoristique qui joue avec l'étonnement, l'optimisme et la joie de l'enfant intérieur, où les synchronicités sont bien présentes dans une série de rencontres et événements provoqués par un mystérieux numéro de mobile, 06 000 007. Dans un monde sens dessus dessous, bouleversé et bouleversant, D'enfer la voix souffle un bouquet de fraîcheur aux adolescents, comme un message à développer une entraide inconditionnelle, à se reconnecter à sa boussole intérieure, à sa nature profonde comme à la nature généreuse, et se nourrir de pépites de joie. Seul-e et ensemble. A l'intérieur de soi, comment vivre dans le calme intérieur quelles que soient les situations extérieures ? D'enfer la voix ouvre un chemin essentiel avec son héroïne Eva et ses amis, vers plus de conscience, de présence dans l'ici et maintenant, à l'écoute des signes, des synchronicités, du monde vibrant et conscient autour de nous, à sa magie que nous avons oubliée.

02/2020

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Cinéma

Les salles de cinéma en Afrique sud saharienne francophone. (1926-1980)

L'apparition et le développement du cinéma en salles dans les colonies d'Afrique occidentale et équatoriale française sont essentiellement du fait de Français, notamment à la direction de l'entreprise qui a rapidement su dominer toute la filière cinéma, la Comacico. Son histoire se confond largement avec celle de son fondateur et dirigeant, Maurice Jacquin, qui bâtit cet empire cinématographique multinational, usant avec ingéniosité de l'organisation commerciale comme de l'optimisation fiscale pour son réseau de sociétés africaines de cinéma durant la colonisation, puis encore une douzaine d'années après les indépendances. Dominant l'importation et la diffusion des films avec un autre groupe d'entreprises, la Secma, la connaissance précise de ces deux circuits, ici révélée pour la première fois, s'avère indispensable pour comprendre leurs fonctionnements et ce qui s'est véritablement produit sur ces marchés, vastes comme treize fois la France. Sur ordre de Valéry Giscard d'Estaing, elles finiront par être rachetées en 1973 par un groupe conduit par l'UGC, avec le soutien politique et financier de l'Etat français, les trois centaines de salles étant ensuite rapidement revendues aux Africains. Sept ans plus tard, ce sera au tour de la distribution de la totalité des films, hélas prélude immédiat à un effondrement extrêmement rapide de l'ensemble de la filière cinéma sur la zone. Néanmoins la compréhension des évènements de cette décennie cruciale, ici décrits avec détail et précision, permet seule de savoir pourquoi la disparition des intérêts français, réclamée véhémentement par les réalisateurs africains, signera en réalité la mort des salles de cinéma dans tous leurs pays, et l'impossibilité d'amorcer une production pérenne de films. Leur fédération, la Fepaci, sera sur toute l'Afrique francophone sud-saharienne le procureur involontaire de cette condamnation à mort du cinéma prononcée à Alger en janvier 1975, le Consortium interafricain de distribution cinématographique (CIDC) en étant le fossoyeur huit ans plus tard, la quasi-totalité des dirigeants des Etats africains concernés tenant de fait la main armée du bourreau.

11/2019

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Développement personnel

Petit manuel d'une rebelle moderne

Petit manuel d’une rebelle moderne trouve ses fondations dans mon histoire, dans une phase charnière de ma vie, où j’ai réalisé que je ne souhaitais plus être la personne qu’on attendait de moi, mais la personne que j’avais choisi d’être. Il s’agit ici de mon témoignage, de mon éveil aux infinis possibilités de la vie, et plus simplement de ma rencontre avec moi-même. Alors que nous n’avons jamais été aussi libres, nous sommes encore nombreux à ignorer le potentiel incroyable qui est en nous, à refuser cette capacité que nous avons tous de vivre une vie qui a un Sens. La peur nous habite, elle constitue le moteur de nombre de nos choix. Nous avons peur de manquer, peur de nous distinguer, peur de ne pas être à la hauteur. La frustration s’installe, et pourtant, nous choisissons encore trop souvent de rester dans notre zone de confort. Cet ouvrage a pour but de vous montrer un autre chemin que celui de votre éducation, de votre contexte familial, ou de votre société. Il vise à éveiller en vous une lueur de rébellion, à vous pousser à vous questionner sur votre place en ce monde. Je vous offre ici mes réponses, mes choix. Ils ne sont pas la seule vérité, mais représentent un socle, qui j’espère vous permettra de construire Votre vérité. Ce petit manuel s’adresse donc à tous ceux qui aspirent à vivre une vie qui a du sens, qui ne souhaitent plus gâcher une seule seconde en restant dans le costume d’un autre. Il est destiné à tous ceux qui ne cherchent plus à développer leur pouvoir d’avoir, mais leur pouvoir d’être, à ceux qui aspirent à ne plus seulement exister, mais vivre. Il est une lanterne, pour ceux qui se sentent perdus en ce monde frénétique, et qui cherchent désespérément la lumière. Il est une bulle d’oxygène, pour ceux qui ne parviennent plus à respirer.

08/2019

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Humour

Game of Trolls. Une parodie

Fraîcheur is coming... ... comme on dit à Winterfrais, royaume du Nord dirigé par Ned Stroke, un brave homme à la tête d'une famille recomposée et épuisante. Il faut dire que dans un monde où les saisons durent des années, on ne voit pas approcher avec sérénité les vacances d'hiver de la zone B. Pour couronner le tout, l'armée de cadavres qui grogne, qui sent fort et qui va déferler sur le Sud suscite bien des questions : sont-ce des retraités en partance pour leur résidence secondaire ? Ou, comme le pense Jean Neige, une déferlante de Mexicains avides de franchir le Mur ? Mais surtout : comment diable le gobelet d'une célèbre marque de café a-t-il débarqué au milieu de tout ça ? Cette parodie d'une série qu'on ne présente plus plonge le lecteur dans un monde où on boit beaucoup trop et où on ne réfléchit pas assez. Une alternative réconfortante à la saison 8. Tu trouves pas ça bizarre ? interrogea Victor à voix haute. De ? Derrière lui, sa soeur Danny Tapurien sirotait son café Starbucks® en ajustant ses Ray-Ban® pour mieux voir l'écran de son iPhone®. Victor leva un sourcil inquisiteur dans sa direction. Quoi ? insista Danny. C'est le placement de produits que tu trouves bizarre ? T'inquiète, personne va rien remarquer. Tiens, tu veux des M&M's® ? Hmmmm... non. Non, Danny, ce que je voulais dire, c'est que c'est quand même bizarre. Le continent à l'ouest se nomme Ouestecoste, et celui à l'est, Estecoste. C'est quand même pas bien inspiré. Tu sais très bien que toute la géographie de notre monde a été établie il y a bien longtemps par le célèbre géographe monsieur de La Palice. Et puis, qu'est-ce que tu voudrais ? Qu'on vive sur un gros continent en plein milieu de la carte, qu'on aurait bêtement appelé "Terre du Milieu" ? Non, c'est vrai que ce serait con. T'as raison, Danny.

11/2019

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Policiers

Cuba Libre

Max Mingus est revenu d'Haïti après avoir retrouvé le petit Charlie Carver et depuis sa vie à Miami est devenue un champ de ruines. Les vingt millions qu'il a gagnés avec cette affaire sont partis en fumée dans l'incendie de sa maison. Il a créé une agence de détectives avec une collègue qui se fait tuer chez elle lors d'un cambriolage. Et il a cru retrouver l'amour avec une certaine Tameka - qui était en fait une garce arnaqueuse. Fin 2008, alors qu'il en est réduit à s'occuper d'affaires miteuses de divorce et d'adultère, la foudre frappe à nouveau : son mentor Eldon Burns, ancien chef de la Miami Task Force, se fait tuer. Puis c'est Joe Liston, son ex-coéquipier et meilleur ami, qui est abattu sous ses yeux. Liston lui avait proposé d'enquêter sur le meurtre de Burns, qui, à 84 ans ne manquait pas d'ennemis, et dont la disparition arrange beaucoup de monde. Sur les douilles apparaissent les empreintes de Vanetta Brown, une ancienne militante post droits civiques affiliés au Black Panther. Accusée du meurtre d'un policier, elle vit à Cuba où elle clame son innocence depuis quarante ans. Embarqué dans une course-poursuite à Cuba haute en couleurs, Mingus retrouve la trace de l'ancienne activiste dans un hôpital clandestinoù elle lutte contre le cancer, mais les ennuis ne font que commencer pour Mingus. Si Cuba était devenue une terre d'exil pour les réfugiés politiques dans les années 60-70, l' île est à présent le paradis des mafieux et narcotrafiquants, et parmi eux l'ennemi de toujours de Mingus, le terrible Salomon Boukman. Quand ce dernier apprend la présence du privé, c'est l'enfer qui s'abat sur l'île. Hardboiled, nostalgique, Cuba Libre est une petite merveille, et la conclusion déchirante d'une très grande trilogie de la littérature noire.

02/2013

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Littérature étrangère

Vila Real

Un récit de veille d'armes, figé dans une étrange attente. La naissance de l'Iliade sur les terres de la misère brésilienne, quand les combattants ne sont pas des héros, mais des miséreux en marge de l'Histoire. Une épopée des hommes du «sertão» qui va mettre face à face deux troupes inégales : les errants dépossédés de leur sol, de leurs moyens d'existence, de leur vie, par le Droit de Propriété, et la phalange des représentants de ce droit. Vila Real, une étape royale, une bourgade fantomatique sur les terres du Nordeste, est soudain devenue le centre d'un de ces combats de survie. Les lieux, les gens sont bien réels : des paysans démunis devenus la proie des hommes d'une société minière dont le seul but est de faire place nette. Pour les victimes, c'est «la Caravane Mystérieuse» qui arrive - et dans ce nom, dans cette rumeur, entrent les dangers de l'histoire quotidienne du Brésil et la menace qui pèse, avec une force mythologique, sur cette région du précaire. Tout ce récit, comme ceux du cinéaste Glauber Rocha, se passe dans une zone immobile, comme restée en suspens. Le soleil y engendre des mirages, la faim des hallucinations, les mots des déshérités jamais ne s'ajustent à la rhétorique des spoliateurs. Le peuple, éternel et désorienté, s'en remet, comme dans toutes les légendes du sertão, à une grande figure, valeureuse et voyante : c'est, ici, Argemiro, l'incarnation de la Résistance. On ne connaîtra pas l'issue de l'affrontement. La légende, telle qu'on la rapporte aujourd'hui, a retenu seulement l'essentiel : les scènes esquissées, les vues parcellaires, les mots qui achoppent sur des liaisons difficiles à qui n'a pas la maîtrise du monde, les combats incertains de leur cible, l'obscure germination séculaire de la révolte, l'attente d'un peuple prêt à livrer sa bataille - et que guette la mort, peut-être une gloire lointaine.

02/1986

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Histoire internationale

Les Etats-Unis et le monde au XIXe siècle

Cet ouvrage couvre une période souvent délaissée par les ouvrages portant sur l'histoire des Etats-Unis. Il s'appuie sur l'historiographie américaine et européenne actuelle pour présenter la nature, les modalités et les contraintes de l'insertion des Etats-Unis dans les relations internationales de l'indépendance à la fin du 19e siècle, lorsque la guerre contre l'Espagne de 1898 les place définitivement dans le premier cercle des puissances occidentales. Il replace dans leur contexte d'émergence les fondements idéologiques de la politique étrangère américaine ainsi que les notions d'isolement et d'isolationnisme, d'interventionnisme et de panaméricanisme, d'impérialisme et de messianisme. La période, riche en événements, crises et contradictions, est analysée comme un tout ayant ses propres logiques. Les notions-clés sont la construction et la consolidation, dans tous les domaines (politique, géographique, économique, démographique, culturel), y compris celui de la politique étrangère. Parmi les diverses lectures que l'on peut faire de ce siècle, l'une met en lumière la prédominance des relations avec la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance colonisatrice, qui domine toujours économiquement et culturellement : deux guerres, de nombreuses quasi-guerres, suivies de périodes de rapprochement fragile qui posent les jalons de la lente construction de rapports de confiance et de respect mutuel. Une autre lecture montre que ce 19e siècle est aussi celui d'une tentative d'éloignement de la zone atlantique et de l'Europe par le fait de l'expansion vers l'Ouest, de l'enracinement dans l'Hémisphère occidental et de l'ouverture sur l'Extrême-Orient. S'il est vrai que le 19e siècle est "préparatoire" à l'explosion diplomatique de la superpuissance du 20e, il révèle aussi des conflits idéologiques entre deux grands courants de pensée, l'internationalisme et l'isolationnisme, qui traversent le 20e siècle et commandent encore aujourd'hui, en partie, les activités internationales des Etats-Unis.

06/2017

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Critique littéraire

Les bords de la fiction

On le sait depuis Aristote : ce qui distingue la fiction de l'expérience ordinaire, ce n'est pas un défaut de réalité mais un surcroît de rationalité. Elle dédaigne en effet l'ordinaire des choses qui arrivent les unes après les autres pour montrer comment l'inattendu advient, le bonheur se transforme en malheur et l'ignorance en savoir. Cette rationalité fictionnelle a subi à l'âge moderne un destin contradictoire. La science sociale a étendu à l'ensemble des rapports humains le modèle d'enchaînement causal qu'elle réservait aux actions d'êtres choisis. La littérature, à l'inverse, l'a remis en cause pour se mettre au rythme du quotidien quelconque et des existences ordinaires et s'installer sur le bord extrême qui sépare ce qu'il y a de ce qui arrive. Dans les fictions avouées de la littérature comme dans les fictions inavouées de la politique, de la science sociale ou du journalisme, il s'agit toujours de construire les formes perceptibles et pensables d'un monde commun. De Stendhal à João Guimarães Rosa ou de Marx à Sebald, en passant par Balzac, Poe, Maupassant, Proust, Rilke, Conrad, Auerbach, Faulkner et quelques autres, ce livre explore ces constructions au bord du rien et du tout. En un temps où la médiocre fiction nommée " information " prétend saturer le champ de l'actuel avec ses feuilletons éculés de petits arrivistes à l'assaut du pouvoir sur fond de récits immémoriaux d'atrocités lointaines, une telle recherche peut contribuer à élargir l'horizon des regards et des pensées sur ce qu'on appelle un monde et sur les manières de l'habiter. Né à Alger en 1940, Jacques Rancière est professeur émérite de philosophie à l'université Paris VIII. Il a consacré de nombreux ouvrages aux relations entre politique, art et littérature. Il a notamment publié au Seuil, dans " La Librairie du XXIe siècle ", Courts voyages au pays du peuple (1990), Les Mots de l'Histoire (1992), La Fable cinématographique (2001) et Chroniques des temps consensuels (2005).

09/2017

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Histoire de France

L'OAS. La peur et la violence

Septembre 1959 : de Gaulle affirme le droit de l'Algérie à l'autodétermination. A Alger, la colère des partisans de l'Algérie française se manifeste, en janvier 1960, par la Semaine des Barricades. A partir de ce moment, des activistes Pieds noirs vont multiplier les violences jusqu'à attaquer les forces de l'ordre. Quelques mois plus tard, la peur, la haine, la rancoeur devant la progression du pays vers l'indépendance amènent les ultras à créer l'OAS dans le but de renverser la situation, par tous les moyens, y compris par l'assassinat de De Gaulle. La spécificité du temps de l’OAS tient à sa situation dans la phase terminale d’une guerre de décolonisation très dure dont il constitue l’épisode le plus violent. A partir de sources aussi variées que possible, l’auteur s’efforce de retrouver le sens et les modalités du combat dans lequel des civils et des militaires s’engagèrent, afin de défendre l’Algérie française contre un gouvernement accusé d’abandon. Elle interroge également les convictions des militants qui se mobilisèrent contre le retour du danger fasciste. Entre ces deux pôles, elle met en évidence une zone d’indécision propre à favoriser la mise en oeuvre de liens inattendus dont l’Organisation secrète se prévaut, quoique l’opinion métropolitaine ait finalement tranché contre elle et pour de Gaulle. Si respectueux qu’il soit de la progression chronologique, ce livre se veut donc moins une histoire que la restitution du climat des quelques mois pendant lesquels les deux rives de la Méditerranée s’embrasèrent, ambition favorisée par l’ouverture progressive des archives. Aucun des acteurs ne retrouvera pleinement le souvenir qu’il garde de la période ; c’est la rançon d’une démarche qui associe des imaginaires et des pratiques restées inconciliables après plus de cinquante ans, sans avoir rien perdu de leur charge émotionnelle.

02/2012

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Beaux arts

André Blondel (1909-1949). Au nom du père

L'art d'André Blondel est animé par un traitement original de la couleur dont l'oeuvre tire sa puissance et sa cohérence : "je pars d'un thème, mais en définitive c'est la couleur qui m'élève et m'emporte. En elle, tout s'unit. [... ]La couleur c'est un jeu de tâches ; c'est elle qui livre le sens caché du tableau" écrivait-il en 1 936. Toute sa vie, il aura cherché à trouver le rythme organique d'une écriture picturale colorée qui donne à chacun de ses tableaux sa respiration propre. Exposition : décembre 2012 - 17 mars 2013. Espace Dominique Bagouet, Esplanade, Monpellier. 56 pages avec 31 reproductions dont 24 peintures et 7 dessins, 5 photographies et une bio-bibliographie. Textes : Feydy Blondel (fille d'André Blondel) et Numa Hambursin. Né le 27 mai 1909, à Czortkow en Galicie, le peintre André Blondel/Sasza Blonder appartient à l'avant-garde polonaise des années 30. En 1937, il part à Paris ; il y rencontre les peintres originaires d'Europe Centrale - notamment Soutine, Krémègne, Dobrinski et Klimek. En 1939, il s'engage dans l'armée polonaise en France. Démobilisé en 1940, il trouve refuge à Aix-en- Provence, vivant dans la clandestinité grâce à l'aide des premiers réseaux de la Résistance. En novembre 42, il vit caché dans la Montagne Noire, jusqu'en juillet 43. Avec sa femme et ses deux enfants, il s'installe à Carcassonne et fréquente les milieux artistiques et intellectuels de la région. Il fait plusieurs portraits de Joë Bousquet et se lie d'amitié avec les peintres catalans André Libion et Balbino Giner et ceux de l'Ecole de Sète - Desnoyer, Raissac, Couderc, Fusaro, Espinasse et Descossy. En 1948, il s'installe avec sa famille à Paris. Alors qu'il est en pleine activité créatrice, Blondel décède accidentellement, le 14 juin 1949, à l'âge de 40 ans.

01/2014

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Histoire internationale

Elles racontent. Jeunes filles dans l'ombre de la guerre 1939-1945

Héroïnes, résistantes, victimes ou spectatrices plus ou moins intéressées par les événements, la trentaine de femmes qui témoignent dans cet ouvrage avaient entre 10 et 18 ans pendant la Seconde Guerre mondiale et racontent leur quotidien. Pour la plupart Françaises mais aussi Polonaises, Allemandes, Anglaises, Italiennes et Roumaines, elles nous livrent leurs points de vue de jeunes filles en zone libre ou occupée, en Europe ou en exil, et nous offrent un autre regard sur la guerre, pour une fois vue par les femmes. C'est ainsi qu'on croisera Ada qui assista protégée mais impuissante à l'insurrection du ghetto juif de Varsovie ; Annie qui passa quatre années d'heureux exil au Brésil et qui culpabilisa à son retour car, n'ayant pas subi les restrictions, elle était l'une des seules jeunes filles de son âge à avoir quelques rondeurs ; Béatrice, dont la montre de petite fille sauva plusieurs personnes des avant-gardes russes ; Raymonde, qui sent encore sur son doigt la blessure de l'aiguille quand, tellement heureuse et surprise d'entendre les cloches de l'église sonner la fin de la guerre, elle se piqua... Et bien d'autres qui montrent à quel point dans un même pays ou sur un même continent, on peut vivre et ressentir différemment les événements qui se déroulent en fonction de son milieu social, de sa religion ou de l'endroit où on vit car quand certaines ont connu l'exode ou la faim, d'autres passaient leur bac entre deux alertes nocturnes ; quand l'une chantait " Maréchal, nous voilà " avec ferveur, l'autre entrait dans la résistance ; quand certaines ont connu l'horreur des camps, d'autres menaient une vie paisible dans des lieux qui avaient échappé à la tragédie. Plus de 70 ans après, ces femmes racontent leurs souvenirs avec émotion, pudeur, nostalgie ou horreur et nous rappellent à quel point cette période a été à la fois trouble, complexe et douloureuse pour la très grande majorité des Européens.

06/2018

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Tourisme étranger

Colombie

Pour un Français, la Colombie c’est d’abord Ingrid Betancourt. Le cinéphile ajoute Marie pleine de grâce gobant des sachets de cocaïne ; l’amateur de littérature pense lui à la victime inconsciente de la Chronique d’une mort annoncée par Garcia Marquez ou aux sicarios de La Vierge des tueurs. Guérilla, drogue et assassinats… Des images de violence dont les Colombiens ne connaissent que trop la réalité, mais qui ne doivent pas occulter les autres facettes de ce pays grand comme deux fois la France, seul État d’Amérique du sud à avoir une façade sur les deux océans. Des forêts tropicales de la côte Pacifique aux immensités herbeuses des Llanos, du littoral caraïbe à la forêt amazonienne, la Colombie présente une incroyable variété naturelle – tant par sa biodiversité que par sa richesse humaine. Si les Européens sont largement majoritaires, un tiers de la superficie est officiellement formé de territoires indigènes et la traite négrière est à l’origine d’une population afrocolombienne longtemps marginalisée mais qui émerge progressivement sur la scène culturelle. Depuis le début du XXe siècle, le kaléidoscope s’est enrichi des Turcos originaires du Proche-Orient. Paysages et histoire sont liés de manière indissoluble. Le randonneur marchant vers la Ciudad Perdida au coeur de la Sierra Nevada croise les silhouettes blanches des Kogis. Mompox somnolant sur les berges du fleuve Magdalena n’a pas changé depuis l’époque où l’or et les émeraudes attendaient l’arrivée des galions. Les Nègres Marrons réfugiés à San Basilio de Palenque ont profondément influencé sa langue et sa musique. Les paysages de la zone du café, eux, ont été modelés à l'époque moderne. En mêlant sites emblématiques et grands épisodes de l’histoire, en allant au-delà des lieux communs et des images toutes faites, les auteurs espère éveiller la curiosité et l’envie d’aller voir par soi-même cette fascinante Colombie.

10/2012

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Littérature française

Un pas de deux

Deux hommes partagent une chambre d'hôpital. L'un est médecin, l'autre comédien. Ce dernier découvre par hasard le journal intime du médecin. Une idée lui vient : "Pourquoi ne profiterions-nous pas du temps qui nous est imparti entre lit et bistouri pour théâtraliser quelques histoires de votre cahier ? Je serai l'homme de théâtre répondant au médecin par la voix du théâtre". Et tous deux, le temps d'une nuit, rejouent leur vie. Pour le médecin des études entamées en mai 68, une conception sociale de sa vocation, une galerie de portraits tantôt drôles et tantôt émouvants, tandis que le comédien lui remontre la proximité de l'art médical et du théâtre de la vie, dont le praticien est à la fois acteur et spectateur privilégié. - Roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. - Un humanisme sans miévrerie. - Deux romans précédents qui ont attiré l'attention sur l'auteur. Un roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. Un humanisme sans miévrerie. Serge Peker a longtemps exercé la médecine à Paris tout en participant à une revue critique de cinéma. Il a déjà publié deux romans aux éditions M. E. O. "Felka, une femme dans la Grande Nuit du camp", librement inspiré de la vie des peintres "décadents" Felka Platek et Felix Nussbaum, et "La Vivaldi", soliloque d'une vieille dame qui, à travers les infimes événements, cocasses ou pathétiques, de sa maison de repos, revisite son enfance dans le quartier de Belleville puis son périple de jeune fille juive partie se réfugier en zone libre.

10/2022