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Pasta, pasta, pasta

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Histoire internationale

Le Printemps de Prague, 1968. Une révolution interrompue ?

Le Printemps de Prague de 1968 met un terme à une époque où une réforme du communisme paraissait encore possible à certains. Cet évènement a marqué non seulement l'histoire des peuple tchèque et slovaque, l'histoire des pays communistes et du mouvement communiste mondial mais de manière plus générale, l'opposition entre l'Est et l'Ouest qui a dominé le "court XXe siècle". Cet évènement n'est pas un simple "accident de parcours" sur le chemin de la "détente", comme l'ont proclamé à l'époque quelques responsables politiques et diplomatiques occidentaux. Comme l'a constaté à juste titre l'historien Français Antoine Marès, on peut même considérer la Tchécoslovaquie comme un "sismographe de l'Europe au XXe siècle" Pour résumer ce qui se passa entre janvier et août 1968 en Tchécoslovaquie, ce livre prend en compte trois niveaux d'analyse différents : d'abord celui des instances dirigeantes du parti communiste et de l'Etat tchécoslovaques ; ensuite celui des écrivains, des journalistes et des philosophes, c'est-à-dire des véritables promoteurs des changements, assez rapidement rejoints par la population, y compris par les ouvriers ; enfin celui de l'Union soviétique et de ses quatre satellites du Pacte de Varsovie qui se rendirent maîtres de la situation et "rétablirent l'ordre" (Milan Simecka) à l'aide de leurs armées.

01/2021

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Philosophie

Solitude de Machiavel et autres textes

Solitude de Machiavel (et autres textes) rassemble l'essentiel des principaux articles qu'Althusser a publiés de son vivant. Cette édition critique marque un nouveau moment dans la redécouverte d'un auteur qui passa de la célébrité au quasi oubli en l'espace d'une décennie. Le recueil met l'accent sur les pièces les plus ouvertes d'une pensée qui marque en profondeur la philosophie politique entre le milieu des années 50 et la fin des années 70, et sans laquelle on ne saurait comprendre ce qui s'est joué théoriquement en France à cette époque. On y retrouve des essais célèbres mais depuis longtemps introuvables dans lesquels Althusser livre des analyses originales sur Locke, Rousseau, Marx, Spinoza ou Machiavel. En suivant attentivement les cohérences et les " décalages " du raisonnement de ces classiques, Althusser revient sur le nœud de la politique moderne, la tension entre le contrat et la force. Au fil des textes se perçoivent les bifurcations d'une pensée en mouvement. Certains sont fortement marqués par leur époque et ont surtout valeur de témoignage. D'autres semblent avoir été écrits hier. Que l'on soit ou non d'accord avec les analyses de Solitude de Machiavel, elles ne sauraient laisser indifférent, tant sur le fond que dans la forme, car la tension contenue qui les anime marque aussi ce style si particulier qui fut celui d'Althusser.

10/1998

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Histoire internationale

Marco Polo

Le livre de Marco Polo est le fruit de deux aventures. Celle de l'intrépide Vénitien qui pénétra jusqu'au plus profond de l'Asie, passa vingt ans au service de l'empereur mongol, le maître absolu de ces pays étrangers et fascinants, et effectua au retour un long périple, plus aventureux encore, par les Indes, ces royaumes peuplés de monstres, terres de rêves et de merveilles. Il est aussi le résultat d'une aventure littéraire qui n'est pas moins déconcertante que la vie de Marco Polo. En fait, Le Livre des Merveilles n'est pas vraiment le récit de ses voyages. On oublie trop souvent qu'il fut écrit par un Italien de Pise, homme de plume, familier des rois d'Angleterre et des Angevins de Naples, en français, langue de ces cours princières et de leurs cénacles d'auteurs. Comme le titre original l'indique, c'est un Devisement, c'est-à-dire une œuvre qui s'inscrit dans la tradition des trouvières et des encyclopédistes, qui cherche à instruire autant qu'à plaire. Œuvre composite et de collaboration, née d'une rencontre de hasard, il reflète cette civilisation de cour trop méconnue des années 1220, ses curiosités, sa soif d'apprendre, son inébranlable fidélité aux textes et, surtout, l'éclat de ce premier humanisme français, capable de s'imposer alors dans tout l'Occident.

03/1998

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Poches Littérature internation

Le serpent à plumes

Le Serpent à plumes est l'un des plus grands romans qui aient été inspirés par le Mexique à un écrivain non mexicain ni latino-américain. Il demeure une œuvre unique en son genre. Publié en 1926, c'est l'avant-dernier roman de D. H. Lawrence, antérieur de deux ans à son très célèbre L'Amant de lady Chatterley. L'histoire se déroule au Mexique, où Lawrence fit trois séjours lors des trois ans qu'il passa en Amérique du Nord (1922-1925). Kate, une Irlandaise en voyage, fait la connaissance de deux hommes, un érudit, Don Ramon, et un général, Don Cipriano, qui ont entrepris de créer une nouvelle religion fondée sur le panthéon aztèque et de réorganiser la société mexicaine selon cette nouvelle religion. Cette intrigue permet à Lawrence à la fois de brosser une fresque hautement colorée et luxuriante du Mexique des années 1920 et d'offrir une histoire dont la puissance et la violence sont à la mesure des dix ans de révolution et de guerre civile dont le pays sortait à peine lorsqu'il y séjourna. Les hymnes qui émaillent le roman sont au nombre des plus belles créations de Lawrence. Et les découvertes sensuelles de Kate préfigurent les grandes révélations érotiques de Constance Chatterley dans le roman qui fit scandale deux ans plus tard.

04/2015

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Essais - Témoignages

Poétique du jambon-beurre

François Simon est un provocateur d'une douceur implacable. Son talent est de partager au plus près ces instants intimes et ces saveurs qu'il sait, en connaisseur, nous faire apprécier. Célèbre critique gastronomique, François Simon a fréquenté pendant quarante ans les meilleurs restaurants du monde, devenant l'un des chroniqueurs les plus craints et respectés, capable de faire ou de défaire la réputation d' un chef, et connaissant aussi bien la température exacte d'un four à pizza que la texture d'un ramen japonais. Un critique d'autant plus redouté qu' on ne connaît pas son visage car la réservation n' est jamais prise à son nom et qu'il ne s'affiche pas dans les médias afin de conserver cet anonymat qui lui permet de travailler librement. Chez Simon, la gastronomie, avec son luxe et sa superficialité, n' est pas le sujet. Le vrai sujet, c' est le goût. Le goût de ce que l' on mange et de ce que l' on vit. La poétique du jambon-beurre ne s'explique pas, elle se ressent, se déguste comme un plaisir simple. " Et quoi de plus réjouissant qu'une baguette d'enfer, écrit-il, un beurre fermier salé, un jambon, un peu de poivre de Madagascar, un peu de sel de Guérande ? La victoire de l'OM. Et basta. "

11/2022

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Histoire de la médecine

Jean Mistral dit le Fou et la maison du docteur Guiaud

L'histoire de la maison Guiaud, asile privé marseillais pour malades mentaux, coïncide à peu de choses près avec la première moitié du XIXe siècle, époque où la psychiatrie en était à ses balbutiements. Après des débuts rocambolesques dans le centre de Marseille et plusieurs déménagements, elle s'installa sous la houlette d'un médecin philanthrope, le docteur Jacques Guiaud, dans une ancienne bastide dominant la mer, sur le pittoresque chemin du Roucas-Blanc. L'ouvrage raconte les péripéties de cette histoire et décrit les conditions de vie des pensionnaires de la maison dont les existences, pour la plupart obscures, furent marquées par la souffrance, la tristesse et l'ennui. Le plus connu d'entre eux, fils d'un riche négociant de Saint-Rémy-de-Provence, s'appelait Jean Mistral. De dépression en manie et de manie en démence, il passa la plus grande partie de sa vie dans un asile d'aliénés. Interné en 1838 sur la volonté de son père, il fut au centre d'une affaire qui passionna l'opinion publique et la presse. Etait-il réellement fou au moment de son admission à la maison Guiaud ? La question était encore débattue trente ans après la fermeture de l'asile au sein des tribunaux de Tarascon et d'Aix aussi bien qu'à la Chambre des députés et au ministère de l'Intérieur.

07/2022

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Littérature étrangère

Coup de feu en plein sermon suivi de Plaute au couvent de femmes

Né à Zurich en 1825, issu d'une vieille famille patricienne, Conrad Ferdinand Meyer s'oppose sur ce point à ses compatriotes et contemporains Gottfried Keller (1819-1890), fils d'un petit artisan, et Jérémias Gotthelf (1797-1854), qui passa son enfance parmi les petits paysans. L'auteur de Roméo et Juliette au village et celui de L'araignée noire, avec lesquels il est souvent mis en parallèle, vivent surtout dans le présent, tandis que notre écrivain a les yeux principalement tournés vers le passé. Auteur de poésies et d'une douzaine de nouvelles seulement, Conrad Ferdinand Meyer est avant tout le maître du récit historique, rappelant un peu Alexandre Dumas, mais surtout Prosper Mérimée qu'il admira particulièrement. Il écrivit entre 1872 et 1885 une série de nouvelles, véritables petits joyaux de littérature, dont le fil conducteur pourrait être une certaine vision calviniste du monde, marquée par la prédestination. Bien que resté toute sa vie fidèle à la pensée protestante, dans laquelle il a été élevé, Conrad Ferdinand Meyer révèle avec Coup de feu en plein sermon un côté païen et exubérant de sa nature décidément complexe. La seconde nouvelle de ce volume, Plaute au couvent de femmes, est conçue comme une "facétie" critiquant l'hypocrisie religieuse du XVe siècle, mais aussi de celui de notre écrivain.

11/2013

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Littérature française

Seul : renaissance

Sa vie va basculer, mais il va déployer le peu d'énergie qui lui reste pour s'en sortir. . il vit grâce à un rai de lumière qu'elle tenait à la main un sachet en plastique transparent dans lequel il distingua clairement l'arme du crime ensanglantée. Il se revit l'extraire du corps de Karine à pleine main et la lancer à l'autre bout de la chambre. Ils trouveront ses empreintes dessus dès le premier examen. Si son sort n'était pas encore scellé, il le serait dans quelques heures, sans aucun doute. Il en eut la nausée. Ce qui passa très vite lorsqu'il entendit une voix familière appelant " Papa ". Geoffrey se leva précipitamment et tenta d'aller vers la porte d'entrée. Mais, il fut immédiatement maîtrisé par deux agents et on lui intima de se rassoir en le poussant violemment en arrière. Greg continuait de tout faire pour entrer en se débattant comme un diable, donnant des coups de pied dans les tibias de tous ceux qui voulaient l'empêcher de voir son père. Il eut même l'envie de viser les parties d'un policier, mais se ravisa en entendant l'injonction de son père : - Greg, calme-toi. Je suis là et je vais bien. Ne t'inquiète pas. C'est un malentendu. Je te jure que je n'ai pas tué ta mère.

07/2017

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Sciences historiques

Mes guerres en culotte courte Place Stan

A Nancy, la Place Stanislas est comme un monde à part. Lieu de tous les rassemblements et manifestations jusqu'aux années 1970, elle est devenue le site premier du tourisme nancéien. Quasiment désertée de ses habitants - une seule personne y réside actuellement - elle reste dans le souvenir de Philippe Bruant comme un lieu de tous les possibles et d'un temps décidément révolu. Né au numéro 1, alors que la Deuxième Guerre mondiale en avait fait une place prisée des officiers allemands, il en fit très rapidement son aire de jeu, son terrain de découvertes et son jardin secret. Depuis la fenêtre en demi-lune de sa chambre au-dessus du Muratti, il passa des heures à regarder les mouvements quotidiens des Nancéiens et à s'étonner des évènements qui ponctuaient les années 50 et 60. Avec ses copains Riri le fils des boulangers de la rue Gambetta et Phiphi, fils d'un inspecteur de police de la rue des Carmes, et quelques autres, l'auteur, alors en culotte courte, n'hésitait pas à défendre manu militari le territoire de la Place contre les incursions des gamins des autres quartiers... Sans excès de nostalgie et avec l'humour qui le caractérise, Philippe Bruant nous propose un récit teinté d'émotions à la manière des impressionnistes. Pour regarder cette place à la hauteur de nos yeux d'enfant.

09/2018

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Poésie

Le visage du mot : fils

De nos jours beaucoup de parents "mitraillent" leur progéniture, puis "postent" leurs clichés sur les réseaux dits sociaux : naissances, biberons et tétées, premières dents, premiers pas ad libitum. Clichés, clichés, clichés. Thierry Le Pennec ne photographie pas, et l'idée qu'il ait un compte "insta" ferait sourire ceux qui le connaissent. Mais il est "père" . Et s'est demandé, dès qu'il est devenu ça, un père : "c'est quoi, au juste, être père ? " . Vaste question n'est-il pas ? alors il a écrit des poèmes. Pour accompagner son "fils" dès sa naissance et tenter de répondre à cette question. Les poèmes de Thierry Le Pennec ne sont pas des "clichés" - basta les biberons, les premières dents, les premiers pas ! - mais des "instantanés" . Pris sur le vif - le vif joyeux ou angoissé - du compagnonnage d'un père et d'un fils. Que le premier poème de ce recueil soit la mise au monde du fils - le jour anniversaire de la mort de Jimi Hendrix "voodoo child" - et le dernier voie la "Belle Fille" enceinte et le fils devenir père n'est en rien innocent. C'est quoi au juste "être père" "être fils" ? une affaire de Temps, notre "part commune" ? ... Certes mais pas que ... . L'affaire est beaucoup plus compliquée et beaucoup plus simple. Roger Lahu

10/2023

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Littérature française

Flying Fox et autres portraits

Flying Fox, c'est le nom d'un cheval. Une légende de l'équitation dont le squelette est aujourd'hui conservé au musée de la Cavalerie à Saumur, là-même où le père de Christine de Rivoyre, François Denis de Rivoyre, avait enseigné. Flying Fox, c'est une image. Celle que le dessinateur américain Saul Steinberg traça d'un trait, sur une nappe du Crillon, pour la toute jeune journaliste du Monde venue l'interroger lors de son passage à Paris. A partir de ses conversations avec Frédéric Maget, puisant dans les lettres, les articles et les agendas, Christine de Rivoyre modèle un livre de souvenirs, une promenade "à sauts et à gambades" où passent les Landes de l'enfance, le monde de la danse, les Etats-Unis où elle a étudié le journalisme, Le Monde de Beuve-Méry où elle passa ses plus belles années, ses succès publics comme La Mandarine, les auteurs et les artistes qu'elle a croisés et aimés : Roland Petit, Jean Babilée, Françoise Sagan, Marguerite Yourcenar, Albertine Sarrazin, Félicien Marceau, François Nourissier, Michel Déon, Yves Bergé, Jean-Pierre Grédy, Bernard Pivot, son amour des animaux qui la rapproche de Brigitte Bardot, celui des chevaux qu'elle partage avec Jérôme Garcin, les Landes encore, celles de Félix Arnaudin, SES Landes."Je ne suis pas faite pour mourir, même à mon âge" confie Christine de Rivoyre.

10/2014

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Littérature française

Marie Donadieu

Comme tout grand artiste, celui-là était mystérieux. Il semble que ce soit leur destin de n'avoir pas l'esprit philosophique et que chacune de leurs phrases pose une fois de plus ou résolve pour ceux qui l'ont, les plus redoutables problèmes de notre étranger destin. Et pourquoi ce pauvre homme contrefait portait-il en lui cette ardeur merveilleuse et pourquoi lui qui passa sa courte vie à épier l'âme végétative d'un vieux paysan, l'éveil d'une petite fille, à prétendre qu'il y a des putains et des bandits qui souffrent d'autre chose que de la faim, à recueillir des larmes que personne ne voit couler, était-il d'une gaieté si jeune ? Pourquoi ce pauvre homme avait-il des gestes fastueux ? Pourquoi cet amoureux des nuances presque éteintes du drame sentimental mettait-il l'art de Michel-Ange au-dessus de tous les autres ? J'ai cru avant de le connaître, je crois toujours après l'avoir aimé, que sa puissance jaillissait du conflit qui se dressa entre le souvenir d'une enfance martyre, la conscience de sa difformité, la pudeur de sa misère et la passion qui portait son cœur magnifique vers la femme et l'espoir de royauté intellectuelle que la voix de l'orgueil intime sans lesquels il n'est pas de haut artiste lui ouvrait. Elie Faure.

01/1998

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Histoire de France

Une révolutionnaire irlandaise en France. Maud Gonne et l'Internationale nationaliste, 1887-1914

Muse du poète W.B. Yeats mais aussi activiste anglaise au service de l'indépendance de l'Irlande, Maud Gonne n'était pas à un paradoxe près. Le plus frappant et le moins étudié est sans doute qu'elle fut une révolutionnaire irlandaise en France. C'est à Paris qu'elle passa les années les plus intenses de son engagement politique, au tournant des XIXe et XXe siècle. L'objet de cet ouvrage est donc de considérer la France, son environnement politique, culturel et social, non pas comme un décor mais comme l'explication majeure au militantisme et aux choix politiques de Maud Gonne. Maud Gonne fut boulangiste avant d'être muse, avant même d'être une nationaliste irlandaise. Au travers d'approches historique et culturelle qui se complètent et se renforcent, le portrait de Maud Gonne devient aussi le récit d'un imaginaire nationaliste où la place accordée à la femme et à son lien avec la terre est essentielle. Cet imaginaire, basé en grande partie sur une pensée mythique, engendra des circulations d'idées et de personnes et fit des nationalismes français et irlandais de proches parents. En mots et en actes, par l'enthousiasme ou l'irritation qu'elle provoquait, Maud Gonne était l'un des membres les plus en vue de l'internationale nationaliste.

10/2020

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Littérature étrangère

Les noces de Cadmos et harmonie

Les noces de Cadmos et Harmonie furent la dernière fête où les dieux de l'Olympe s'assirent à table en compagnie des hommes. Ce qui se passa auparavant, pendant d'innombrables années, et ce qui arriva par la suite, pendant quelques générations, forment l'arbre immense du mythe grec. Dans Les noces de Cadmos et Harmonie, un souffle de vent revient agiter le feuillage de cet arbre. Comme l'écrivit un Ancien, "ces choses n'eurent jamais lieu, mais elles sont toujours". Les raconter, en les entrelaçant dans leurs plus menus détails, c'est forcément se poser certaines questions qui, elles aussi, "sont toujours" : pourquoi les dieux de l'Olympe prirent-ils figure humaine, et pourquoi "cette figure-là" ? Pourquoi tant de scandale et de mystère dans leurs histoires ? Qu'est-ce qu'un simulacre ? Pourquoi l'ère des héros fut-elle brève, convulsive et unique ? De quoi Zeus se sent-il menacé ? Peut-être le mythe est-il une narration que l'on ne peut comprendre qu'en la narrant. Peut-être la manière la plus immédiate de penser le mythe est-elle d'en conter de nouveau les fables. Ici, une lumière rasante, nette, les envahit toutes et les montre dans leurs enchaînements multiples : tel un immense et très léger filet qui se pose sur le monde.

02/1991

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Littérature française

Des mondes nouveaux [EDITION EN GROS CARACTERES

Salviani tomba à genoux et baisa la botte de la jeune princesse. Celle-ci empoigna le bandit et le jeta à la porte avec une force qui la surprit elle-même. Elle le regarda s'enfuir sur le chemin en traînant la patte. La pensée que cet homme allait peut-être mourir par sa faute lui revint, elle la chassa et s'occupa du paysan qui la dévorait d'un regard admiratif. Vous êtes si belle, ne cessait-il de répéter. Peu à peu, la jeune fille se détendit. Un sourire passa même sur ses lèvres, qui transforma aussitôt l'émerveillement en dévotion. Connaîtrai-je un jour le bonheur de souffrir pour elle ? se demanda-t-il. Il tâtait ses poignets endoloris sans la quitter des yeux. On entendait le bruissement des mouches qui, n'ayant plus de sang frais à boire, avaient repris leur ronde sous le plafond. Paris 1852. Charlotte de Grignan, princesse de Malte, fille d'un noble désargenté, Del Dongo en cheveux et jupons, cavalière et tireuse émérite, épouse Félix de Saint-Victor, chevalier d'industrie, conseiller des frères Pereire et futur député. De cette alliance contre nature va naître une épopée impériale version Napoléon III, roman d'aventures échevelé qui file à toute allure, servi comme toujours chez Bruno Tessarech par une écriture d'une exceptionnelle fluidité.

02/2003

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Actualité et médias

Ah, que la politique était jolie !

" De Gaulle avait son style, à périodes raciniennes. Georges Pompidou caressait Balzac, Valéry Giscard d'Estaing rêvait de Maupassant, François Mitterrand châtiait son langage en songeant à Chateaubriand. Jacques Chirac fréquentait plutôt Henry Bordeaux. Nicolas Sarkozy côtoie, lui, Frédéric Dard ". (Extrait de " Eloquence "). " Que la France était gauloise, jadis ! Alex Alégrier, qui fut propriétaire du restaurant réputé Lucas Carton, m'a raconté que, dans les années trente, deux vedettes de la politique, Aristide Briand et Léon Bérard, faisaient après un déjeuner en tête à tête quelques pas sur le trottoir. Passa une très belle femme. Briand : "Je la baiserais bien." Bérard : "Dites : volontiers." Même les pensées salaces, alors, exigeaient d'être exprimées dans une langue correcte ". (Extrait de " Sexe "). " Je n'aurais jamais imaginé, me confiait Raymond Barre, que la vie politique soit aussi répugnante ". (Extrait de " Haine "). De 1945 à la fin des années 1980, de " De Gaulle, Charles " à " Mitterrand, François ", d' " Antisémitisme " à " Justice ", d' " Argent " à " Eloquence ", de "Bouffe" à "Sexe " et "Whisky" en passant par "Armée ", Jean Ferniot revisite en un brillant abécédaire plus de cinquante ans de politique française, dont il fut, au cours de sa longue carrière de journaliste, l'un des témoins privilégiés. Traits et portraits, aphorismes, confidences inédites, réflexions singulières ressuscitent librement les hommes, les événements, et une époque qui fait dire, avec l'auteur : "Ah, que la politique était jolie ".

02/2010

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Musique, danse

Léo Ferré

De Jolie môme ou Avec le temps à Il n'y a plus rien ou Et basta ! Léo Ferré a bouleversé tous les canons de la chanson française, se remettant sans cesse en question dans un véritable slalom esthétique. Spécialiste du contrepoint tout autant que du contre-pied, il n'a jamais cessé de surprendre son public. Ecrit sur un mode personnel, ce livre revient sur celui qui marqua plusieurs générations par sa vie, son engagement et ses chansons. L'ouvrage donne également un éclairage original sur le XXe siècle par le parcours de l'artiste. Compagnon de route de Léo Ferré, Louis-Jean Calvet a travaillé à partir de ses souvenirs, de sa documentation et ses œuvres, disque. partitions et textes. Il analyse l'œuvre de Ferré, sa place dans la chanson française. Pour beaucoup, Léo Ferré fut le messager de la parole des poètes : Villon, Baudelaire, Aragon... Il sut les faire siens, les faire nôtres aussi. Grand musicien, il explora également une gamme impressionnante de genres et de rythmes, de la variété aux grands orchestres symphoniques. Polémiste. provocateur c'est tout son cheminement artistique et politique qui est raconté dans l'ouvrage. Enfin, il incarne aux yeux de tous, par ses propres compositions et par son personnage public, une révolte adolescente sang cesse renouvelée, et contemporaine pour longtemps.

05/2003

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Littérature étrangère

Nouvelles de Taïwan

Ile austronésienne depuis des millénaires, refuge pour pirates, terre d'exil pour paysans chinois, l'île de Taiwan n'a pendant longtemps guère éveillé l'intérêt de ses voisins. Colonie japonaise jusqu'en 1945, Taiwan passa sous le contrôle de la Chine nationaliste à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vaincus en Chine par les communistes, le gouvernement et l'armée nationalistes se replièrent en 1949 à Taiwan, où ils maintinrent jusqu'au milieu des années 1980 un régime autoritaire qui puisait une partie de sa légitimité dans la mise à l'honneur de l'héritage chinois. Aujourd'hui. Taiwan est l'un des pays d'Asie les plus démocratiques, et sans conteste celui où les libertés publiques et individuelles sont les mieux respectées. Toutes écrites après l'an 2000, les nouvelles de ce recueil expriment les incertitudes politiques liées à la géographie, mais aussi cette profonde liberté vécue au quotidien. avec une grande sérénité. C'est d'abord de l'île dont parlent ces textes. La mer n'est jamais loin, que l'on s'y perde ou que l'on s'y raccroche, qu'on en tire sa subsistance ou qu'on y éprouve sa valeur personnelle. Par-delà des traditions différentes qui, mêlées, ont forgé l'identité des Taïwanais, ceux-ci ont des histoires à partager.

04/2018

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camps, déportation

Les Yeux d'Auschwitz. Trois familles sinti victimes des recherches médicales dévoyées de la scientifique nazie Karin Magnussen

Docteure en biologie, Karin Magnussen a propagé la doctrine raciale du national-socialisme grâce à son livre, Outils de politique raciale et démographique, qui fut édité à trois reprises sous le Troisième Reich et s'adressait aux professeurs de biologie. Née en 1908, elle grandit dans la ville hanséatique de Brême, étudia à Göttingen, passa un doctorat puis parvint à intégrer en 1941 le célèbre Institut Kaiser-Wilhelm d'anthropologie, d'hérédité humaine et d'eugénisme, situé à Berlin-Dahlem. Ses travaux scientifiques portaient sur les yeux, notamment les yeux vairons (hétérochromes). Au mois de mars 1943, une famille de Sinti présentant cette particularité fut déportée au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Le Dr Josef Mengele promit à Magnussen de lui faire parvenir leurs yeux s'ils venaient à décéder. De fait, les différents membres de la famille, dont certains firent l'objet d'expérimentations, moururent tous dans un bref laps de tempsA ; une autopsie révéla que les enfants avaient été assassinés par une injection dans le coeur. Peu après, Magnussen disposait de leurs yeux sur sa table à l'Institut et en réalisait des coupes histologiques. Ce livre décrit en détail ces événements et documente une science raciste qui a planifié la mort de ses victimes. Magnussen est revenue à Brême après 1945. Elle a continué à enseigner... la biologie dans un lycée de Brême, sans être jamais inquiétée.

03/2023

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Littérature française

Contes. Tome 2

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 1

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 3

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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Littérature française

Contes. Tome 4

Je me préparais à sonner au presbytère, quand la porte s'ouvrit. Je dus m'effacer pour livrer passage à une femme en deuil qui sortait. Elle me parut très pâle sous son voile de crêpe anglais, mais il me fut impossible de distinguer ses traits. D'ailleurs, elle passa rapidement, reconduite par le curé jusqu'à la voiture - une vieille calèche de campagne attelée d'un gros percheron - qui stationnait à la porte. - Ainsi, monsieur le curé, c'est bien entendu comme cela ? Voyons, nous n'avons rien oublié ? - Je ne crois pas, madame la marquise. - Faudra-t-il vous envoyer quelqu'un de la ferme pour vous aider, monsieur le curé ? - Merci, merci, madame la marquise... Gaudaud, mon sacristain, est habitué... Je l'emmènerai. - Eh bien ! au revoir, monsieur le curé. - Je vous présente mes respects, madame la marquise. Le curé referma la portière, et la voiture partit, dans un bruit de ferrailles, vénérable et disloquée. - Quelle bonne dame ! me dit le vieux curé, comme nous entrions au presbytère. Si celle-là ne va pas tout droit en paradis, c'est que personne n'ira. - Qui est-ce donc ? demandai-je. Il me semble que cette figure ne m'est pas inconnue. - C'est Mme la marquise de Perseigne. - Comment, la marquise de Perseigne ? la célèbre et belle marquise de Perseigne ?

01/2023

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12 ans et +

Mémorandum

Hongrie, 1856. Le jeune Docteur Abraham Van Helsing parcourt l'Europe à la poursuite de l'assassin de sa soeur Greta. Son enquête le ramène dans le quartier juif de Budapest où il passa son adolescence. En compagnie de son ami retrouvé, Armin Vambéry, il s'intéresse de près au meurtre d'une jeune actrice de théâtre retrouvée sur la rive du Danube. Alors qu'il tombe amoureux de la belle Karelle Bessler, ses soupçons se portent sur l'énigmatique Comte Dracula... "Mémorandum" est une préquelle au célèbre "Dracula" de Bram Stoker, que Michel Honaker a retraduit et adapté pour Flammarion à l'occasion du centenaire de la mort de l'auteur en 2013. Pourtant, sa passion pour Dracula remonte à bien plus loin, à ses treize ans pour être exact, bercé qu'il était par les films de la Hammer. Le livre ne l'a jamais quitté, ni cette idée d'explorer le personnage de Van Helsing qui le fascine depuis toujours. Il est réduit par Stoker au rôle d'autorité tutélaire assez discrète dans son récit. Il n'est l'auteur que d'un certain... mémorandum, sur la fin de l'histoire. De là à imaginer sa jeunesse, et les sources auxquelles son savoir vampirique s'est abreuvé, il n'y avait qu'un pas... non... un gouffre, que Michel Honaker a voulu résolument franchir. C'est chose faite.

11/2020

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Egypte

Ruines et paysages d'Égypte

" La lumière de lampes électriques perce mal cet air poudreux et lourd, et mes compagnons ne m'apparaissent qu'en silhouettes brouillées, du coin reculé où je me suis réfugié. L'horreur de ce tombeau fermé hier encore, et d'où le passage des touristes n'a point banni l'impression de la mort, les a envahis sans qu'ils s'en doutent : ils parlent bas, ils mesurent leurs gestes, ils assourdissent le bruit de leurs pas, ils vont et ils viennent d'une allure contenue, glissant plus qu'ils ne marchent. [...] Les serviteurs du mort et les prêtres devaient se mouvoir et parler ainsi, le soir des funérailles, lorsque, la momie scellée dans son sarcophage, ils se hâtaient d'accomplir sur le pharaon les derniers rites qui l'enfermaient dans sa chambre mystérieuse. " Gaston Maspero (1846-1916), successeur de Mariette à la direction du Service des Antiquités au Caire, où il passa plus de vingt ans, est un des plus illustres égyptologues français. Mais l'écrivain restait à découvrir : c'est chose faite avec ce recueil d'impressions et de souvenirs publié en 1910. Ruines et paysages d'Egypte, dont la présence dans la bibliothèque de Freud témoigne de la portée exceptionnelle, appartient à l'histoire d'une Europe cherchant son identité au miroir des décombres antiques.

01/2000

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Physique nucléaire

Insaisissable Graal. La fusion nucléaire par laser au temps des pionniers (1962-1975)

Dès l'invention des lasers au début des années 1960, l'application à la fusion nucléaire a été envisagée dans tous les pays développés. Des recherches furent entreprises en même temps que s'amélioraient les performances des lasers. En France, l'étude des plasmas créés par laser en vue de la fusion fut lancée au centre CEA de Limeil en partenariat avec les laboratoires de Marcoussis de la CGE. Dans le contexte d'un effort commun, semi confidentiel, de recherche et de développement, le résultat le plus marquant fut l'observation en 1969 des premières réactions de fusion obtenues de façon contrôlée et reproductible dans une expérience d'irradiation laser. Parallèlement, des programmes de recherches débutaient discrètement dans le centre californien à vocation militaire de Livermore et un peu plus tard au sein d'un groupe privé, KMS-industries. On ne commença à en connaître les détails qu'au début des années 1970 après une levée partielle du secret entourant les compressions de combustible thermonucléaire. S'appuyant sur des simulations numériques fouillées mais considérées depuis comme exagérément optimistes, la fusion par laser acquit ainsi un supplément de crédibilité. On passa alors de l'époque des pionniers à celle des grands projets. Dans cet ouvrage, l'auteur, témoin et acteur de cette aventure, nous livre un récit, fait de science et de vécu, de la première décennie d'une longue histoire.

04/2023

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Fantasy

La Trilogie hussite Tome 1 : La tour des fous

La fin du monde ne survint pas en l'an de grâce 1420. Pourtant, bien des signes l'avaient présagée. Les sombres prophéties des chiliastes ne s'accomplirent pas. Ils avaient annoncé la fin des temps avec précision : en février de l'an 1420, le lundi suivant la Sainte-Scolastique. Mais voilà... le lundi passa, vint le mardi puis le mercredi... et rien. Le Temps du Châtiment et de la Vengeance précédant la venue du royaume de Dieu n'advint pas. Mais, pour sûr, on ne s'ennuyait point ! C'est ce que pensait Reinmar von Bielau, surnommé Reynevan, un savant herboriste lié aux puissants de l'époque, espion et magicien à ses heures. Ce jeune homme, épris de la belle et fougueuse Adèle, l'épouse d'un seigneur silésien vivait des moments de passion inoubliables. Jusqu'au jour où les amants furent surpris par les frères du mari trompé. Ce fut le début des ennuis pour Reynevan... Découvrez son destin exceptionnel à travers cette grande fresque d'aventures, par l'auteur best-seller de la saga du Sorceleur. Mêlant Histoire et fantastique, La Trilogie hussite prend place durant les croisades de Bohême, qui façonnèrent l'Europe du xve siècle. Une immersion dans une période passionnante de notre histoire, au fabuleux souffle épique ! " Un fantastique récit débordant d'humour noir, de sexe, de mort, de magie et de folie. " Joe Abercrombie

06/2024

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Histoire internationale

National Heroes and National Identities. Scotland, Norway and Lithuania

This book investigates the concept of the heroic, questions what it is that makes the national hero an indispensable appendage to any possible interpretation of national identity, and asks why scholars stop short before coming to terms with this elusive phenomenon. It finds answers by following heroic traditions in Scotland, Norway and Lithuania from the early modern period to the twentieth century. The book argues that heroic traditions – prevailing trends in situating heroes in national history – owe much to the early modern state. Both national heroes and the nation state had been conceived with a similar moral political mindset that looked for new ways to identify sources for commonality. The confluence of political theory and Realpolitik attested to three classical types of polities, i.e. civitas popularis (democracy), regnum (kingship), and optimatium (aristocracy), as found at that time in Scotland, Norway and Lithuania respectively. The author shows the varied impact these patterns had on heroic traditions. The long record of national heroes in Scotland is explained as a vestige of the legacy of civic humanism, the continuing traditions of the heroic king-lines in Norway are seen as a result of long-standing absolutism, while the belated arrival of national heroes in Lithuania is excused by the country's aristocratic if at times oligarchic past.

02/1993

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Mathématiques

HYPERBOLIC GEOMETRY

The geometry of the hyperbolic plane has been an active and fascinating field of mathematical inquiry for most of the past two centuries. This book provides a self-contained introduction to the subject, taking the approach that hyperbolic geometry consists of the study of those quantities invariant under the action of a natural group of transformations. Topics covered include the upper half-space model of the hyperbolic plane, Möbius transformations, the general Möbius group and the subgroup preserving path length in the upper half-space model, arc-length and distance, the Poincaré disc model, convex subsets of the hyperbolic plane, the Gauss-Bonnet formula for the area of a hyperbolic polygon and its applications. The style and level of the book, which assumes few mathematical prerequisites, make it an ideal introduction to this subject and provide the reader with a firm grasp of the concepts and techniques of this beautiful area of mathematics. The Springer Undergraduate Mathematics Series (SUMS) is a new series for undergraduates in the mathematical sciences. From core foundational material to final year topics, SUMS books take a fresh and modern approach and are ideal for self-study or for a one- or two-semester course. Each book includes numerous examples, problems and fully-worked solutions.

11/1999

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Monographies

Andrea Sacchi and Cardinal del Monte. The Rediscovered Frescoes in the Palazzo di Ripetta in Rome

This fascinating and beautifully illustrated book presents for the first time the rediscovered frescoes painted by Andrea Sacchi (1599-1661) for the loggia of Cardinal del Monte's Roman palace near via di Ripetta, Rome. Considered lost by generations of scholars, Andrea Sacchi's fresco cycle has survived in a private apartment in Rome. Largely unpublished and rarely mentioned in recent literature, the frescoes underwent a revelatory restoration in 2010-11. For the past three years, the author was granted exclusive access to study them thoroughly - resulting in this monograph. Accompanied by beautiful and full photographic documentation, this study aims to compare the painted images with the detailed description given by the biographer Giovan Pietro Bellori ; to shed light on the iconography and style, above all with respect to the sources used ; and to integrate this key commission within Sacchi's early career. The cycle's iconography is explored with careful verification of early sources that now allows us to resolve some particularly complex problems of interpretation - above all those relating to alchemy. Cardinal del Monte's Palazzo di Ripetta housed a fully equipped pharmacological laboratory. Research on this cycle of frescoes has also made it possible to discover new archival evidence regarding Sacchi's date and place of birth.

08/2022