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Dian Hanson

Extraits

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Roman d'amour, roman sentiment

Je réinventerai la pluie

"Si ton coeur est ailleurs, le verre se brisera". Pour Iris, être souffleur de verre a toujours été aussi facile que respirer. Formé par les plus grands, il pousse cet artisanat jusqu'à l'excellence. Mais malgré son succès, il n'aspire qu'à rentrer à Monterey pour reprendre l'atelier de sa grand-mère. Loin des expositions, des interviews et de cette question : qu'est-ce qui l'inspire ? Il n'y répond d'ailleurs jamais. Il garde ce secret au fond de sa poche depuis qu'il a quitté la Californie à la fin du lycée. Aujourd'hui, il est temps de rentrer près de cette famille italienne qu'il chérit tant et de Maddox, son meilleur ami, un thanatopracteur féru de grandes littératures. C'est le moment de tourner la page, de jeter cette vieille chanson mal enregistrée sur un MP3. Iris a eu du temps pour se faire une raison. Il ne le reverra jamais, à Monterey encore moins que n'importe où dans le monde. Il y a bien longtemps que Monsieur Scott est parti, ce professeur de musique avec qui il passait de longues soirées. Il s'asseyait dans le coin d'une salle de classe, il l'écoutait jouer, il griffonnait sur ses cahiers des idées de sculptures. Les interdits s'effleurent sans jamais se briser. Mais que reste-t-il de ces sentiments défendus, lorsqu'on se retrouve huit ans plus tard ? Lorsque la personne qui vous a le plus blessé est soudain devant vous ? Lorsqu'on espère de nouveau réinventer cette pluie, comme la toute première fois ? D'un atelier de souffleur aux partitions que l'on écrit la rage au coeur, de Monsieur Scott à Liv, d'un désir illicite aux prémices de l'histoire d'une vie, Iris devra trouver la force de se battre pour une passion qui l'a détruit. Et emmener jusqu'aux portes de son passé le seul homme qu'il ait toujours aimé. "Il est chacun de mes cris, emprisonnés dans le verre". #SouffleurDeVerre #Pianiste #SecondeChance #Famille #MM

05/2021

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Littérature française

Pour ta tirelire, gamine

J'ai presque cent ans, j'ai traversé l'horizon dans un sens puis retour, comme on passe une vitre. J'ai des bouts de verre plantés dans tout le corps, mais n'en suis pas morte. Ne me demandez pas mon nom ; les pauvres n'ont pas de nom. Les mercredis l'hiver je me rends à l'Association pour recevoir le cabas à provisions de la semaine. J'ai des pommes, du lait, des biscottes, je ne manque de rien. Surtout, j'ai mon cabanon. Un miracle, mon cabanon ! J'y suis un monarque illégitime. S'ils m'y découvrent, ils m'emmèneront. Ils m'attacheront à un lit au trente-troisième étage du service de gériatrie. Surtout pas ça ! A l'hospice, je perdrais le don de convoquer les oiseaux. J'ai voyagé sur la Marie-Joséphine. Je me suis embarquée le jour de mes dix-huit ans. Si j'étais partie avant, cela aurait fait des histoires, je ne voulais pas être ramenée à la maison entre deux gendarmes. J'étais solide, j'ai patienté. Depuis mes trois ans, chaque fin d'après-midi, la vieille, ma grand-mère m'envoyait porter des biscuits chez le voisin d'en face. Il avait perdu sa femme, le pauvre avait besoin d'être consolé. "Tiens, gamine, trois pièces pour ta tirelire, mais motus et bouche cousue, ça reste entre nous, sinon tu vas voir ce qu'il t'arrivera". C'est comme cela que j'ai appris la chanson du bâton de rouge à lèvres, rouge cerise. Sans fesses, sans seins, mais avec les lèvres peintes. Avec ça, je me suis débrouillée. Je n'ai jamais parlé à personne de la grande ombre déchirant la petite à la faire s'évanouir, à faire s'effondrer le sommier. Heureusement, jamais de sang dans ma culotte. Une seule fois, à peine deux gouttes. C'était le jour de la communion lorsque toutes les filles défilent dans l'église. J'ai eu si peur, cela n'a plus jamais recommencé. On ne peut tout de même pas être impératrice de tous les malheurs. Qu'aurions-nous fait d'un gosse ? Le gène de l'amour n'était pas dans le sang de la famille.

04/2020

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Poésie

A Julia de Burgos . Anthologie bilingue Français-Espagnol

Julia de Burgos est née à Porto Rico en 1914, et elle s'est Déteinte à Harlem (New York) en 1953. Poète, journaliste, maîtresse d'école et dramaturge, elle est considérée comme étant l'une des plus grandes figures de la poésie portoricaine du XXe siècle. Femme engagée dans une société marquée par les conventions bourgeoises, elle combat les injustices sociales, défend la cause des opprimés, et déclare dans son premier recueil Poème en vingt sillons (1938) son détachement de l'ordre matériel. Sur les pas du poète frère Pablo Neruda, qui chante la terre et l'amour dans Vingt poèmes d'amour (1924), elle célèbre à son tour l'Amour et les fleuves. Au-delà de son engagement politique, elle va poursuivre dans ses vers, une quête de l'indicible vérité qui transcende l'existence. Aimer l'Autre. Envol quasi mystique qui l'arrache à la terre matrice, et la porte vers la grâce des éléments. L'air, l'eau et les songes. Chanson de la simple vérité (1939) est l'ouvre dans laquelle elle fait de son amant le confident, lui avouant le cours de son lyrisme. Une curieuse symbiose s'opère entre le Fleuve Grande de Loiza, témoin de sa vie, et la présence à ses côtés de l'aimé. Ses vers intuitivement annoncent l'éloignement de l'amant mais la nature triomphe de sa douleur. L'homme Fleuve Grande accueille dans ses eaux sa passion entière. [...] Dans notre traversée de son ouvre complète, nous laissons sourdre les images de la passion amoureuse tourmentée. Ces dernières s'enchevêtrent dans un rêve de l'exil. Son transport la fait sombrer dans une mer de douleur, où peu à peu elle se consume, où les distances s'écourtent entre la vie et la mort. C'est dans son dernier recueil La filer et toi et autres poèmes, publié un an après sa mort, qu'elle pressent dans la figue de ses vers sa mort prochaine. Elle apparaît dans sa poésie comme une héroïne tragique de l'amour absolu, transmuée en rêve, en eau, en mémoire d'un cri de douleur.

04/2004

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Sciences historiques

L'Affaire des Quatorze. Poésie, police et réseaux de communication à Paris au XVIIIe siècle

Incomparable " exhumeur " d'archives, Robert Darnton a découvert dans celles de la Bastille un étrange dossier fait de paperolles, qui n'étaient pourtant pas les habituelles et séditieuses " Nouvelles à la main ", mais plutôt des noms, des rimes et des indications " Sur l'air de... ". Il s'agit d'un incroyable dossier ayant mobilisé au printemps 1749 le Lieutenant de police et ses forces, sans oublier ses " mouches " (ses indicateurs), pour retrouver l'auteur d'une chanson " Monstre dont la noire furie " qui moquait le roi Louis XV et sa maîtresse avec un succès sans égal dans les cabarets parisiens. De cette anecdote qui n'avait jusqu'alors retenu l'attention de personne, Robert Darnton tire les mailles d'un étonnant filet : celui de la communication politique dans le Paris populaire du XVIIII e siècle où, des siècles après Gutenberg, la plupart des hommes et des femmes (ces dernières surtout) ne maîtrisaient pas la lecture. Constamment, ils échangeaient de vive voix des informations, qui n'ont pour l'essentiel pas laissé de traces Or voici une occasion exceptionnelle d'écrire une histoire de la communication à partir de son élément majeur, l'oralité. Au début de l'Affaire, se trouve un professeur de l'Université de Paris qui avait déclamé un poème qu'il connaissait par coeur et qui comptait quatre-vingts vers. L'art de la mémorisation était une force capitale dans le système de communication de l'Ancien Régime. Mais le moyen mnémotechnique le plus efficace était la musique. Deux des poèmes en rapport avec l'Affaire des Quatorze avaient été composés pour être chantés sur des airs connus que l'on retrouve dans les recueils appelés chansonnier où ils figurent avec d'autres formes d'échanges verbaux - plaisanteries, devinettes, rumeurs et bons mots. La suppression des mauvais propos à l'encontre du gouvernement faisait partie des tâches normales de la police. Malheur dès lors à celui dont la police retrouve dans les poches un bout de papier conservant des rimes ou des portées : ils seront 14 emprisonnés par le Lieutenant, étudiants, abbés, bourgeois établis, piliers de cabaret, amis des femmes publiques, tous milieux confondus, simplement pour avoir moqué le pouvoir en reprenant cet air, loin pourtant de toute intrigue politique.

09/2014

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Poésie

Toi

Parmi la profusion du monde il y a des temps et des lieux sacrés : le kotel et le temps des licornes, tout ce qui petit à petit pierre par pierre m'a offert la liberté. J'ai grandi dans un monde ni bleu, ni rose ; un monde bleu marine comme le ciel et la mer et c'est parce que j'ai fait des rencontres extraordinaires d'un Booz hugolique et biblique que j'ai découvert le soleil dans mes nuits... le baiser et l'amour de Ruth pour Booz ; il s'agit probablement de transferts et de contre transferts, soit en rendant cette rencontre plus facile (transfert positif) soit en la brouillant (transfert négatif) et tout mon esprit s'est ouvert, sa conscience et son inconscient. Inconsciemment je redécouvre mon père, je rêve de vivre par et dans simplement l'air, oui j'aurais voulu être un oiseau pour vivre du haut du ciel, la victoire de David. Consciemment je découvre la chanson orientale, et tout se transforme en apprentissage. Tout mon être devient sa lumière, ou ses sanglots bleus. Certains jours se fixent dans le temps : lundi 22 juillet 2001. Ce jour là je suis entrée en intimité avec l'eau et je ne savais pas trop si je devais être d'eau et / ou de feu. A cet instant là c'est la vision idéale du roi de mon coeur, et il m'aura fallu presque vingt ans pour que cette perception idéale devienne toi, mon amour, mon ange et mon coeur et que je découvre sous ses nuits de galop la vraie vie. Dans ce recueil de poésie, vous trouverez un extrait bref de ma thèse où j'évoque ce qu'est pour moi "la vraie vie" au sens rimbaldien. La poésie, son écriture et le mode de vie qu'elle propose embellir le laid, monter au sommet le sublime, est le meilleur moyen d'écriture de la vraie vie, car comme le disait Arthur Rimbaud "le poète est voyant" qui définit ainsi son oeuvre et son programme poétique. Toi, oui toi puisque pour Rimbaud "je est un autre" dans sa lettre à Georges Izambard.

05/2020

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Critique littéraire

Jean-Jacques. Tome 2, Histoire d'une conscience

La matière romanesque de la vie de Jean-Jacques Rousseau est proprement extraordinaire. Cela commence comme un roman de Dostoïevski et finit comme un roman de Kafka. Ce fils de Genève, de la "nouvelle Sion", qui appartient à la "race des justes", est humilié dès sa jeunesse, obligé de "ramper" et de faire tous les métiers, au reste assez mal ; tour à tour graveur, laquais, maître à chanter, amant, précepteur, secrétaire d'ambassadeur, musicien, polygraphe. A travers les aventures, les échecs, les malheurs et les hontes, il se cherche jusqu'en 1749. Cette année-la, subitement, sur le chemin de Vincennes, après avoir lu dans le Mercure de France le sujet proposé pour le prix de l'Académie de Dijon, il "vit un autre univers et devint un autre homme". II éprouve une miraculeuse délivrance ; toutes les misères, les offenses s'abolissent dans le sentiment de sa propre valeur. Quelque chose qui avait été semé en lui dès l'enfance et qui ne pouvait pas mourir, en dépit de tout, venait enfin à la lumière. Pendant les dix années qui suivirent, Rousseau décide de se réformer. II a de la peine à devenir le Diogène du siècle. II vend sa montre, il gagne sa vie en se faisant copiste de musique, mais il se détache mal des grands. Sa vie à l'Ermitage, puis chez les Luxembourg, est confuse. Mais il compose son oeuvre contre le courant, il remet le monde à la fonte, "fait le Dieu", définit un homme nouveau. En 1762 la publication de l'Emile et du Contrat social ouvre l'histoire de ses malheurs. II est décrété de prise de corps. II fuit la France. Le voilà en Suisse, en Angleterre. II revient en France ; paitout où il va, il se sent en surveillance et proscrit. Le monde entier lui paraît ligué contre lui. Ce n'est pas un Rousseau que Jean Guéhenno a voulu écrire, mais bien un Jean-Jacques, "touché, nous dit-il, de la même et ironique tendresse avec laquelle ses contemporains firent de son prénom un refrain de chanson et que toujours sans doute on éprouve dès qu'on reconnaît un autre homme que soi-même".

10/1952

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Critique littéraire

Jean-Jacques. Histoire d'une conscience Tome 1, En marge des "Confessions" Roman et vérité

La matière romanesque de la vie de Jean-Jacques Rousseau est proprement extraordinaire. Cela commence comme un roman de Dostoïevski et finit comme un roman de Kafka. Ce fils de Genève, de la "nouvelle Sion", qui appartient à la "race des justes", est humilié dès sa jeunesse, obligé de "ramper" et de faire tous les métiers, au reste assez mal ; tour à tour graveur, laquais, maître à chanter, amant, précepteur, secrétaire d'ambassadeur, musicien, polygraphe. A travers les aventures, les échecs, les malheurs et les hontes, il se cherche jusqu'en 1749. Cette année-la, subitement, sur le chemin de Vincennes, après avoir lu dans le Mercure de France le sujet proposé pour le prix de l'Académie de Dijon, il "vit un autre univers et devint un autre homme". II éprouve une miraculeuse délivrance ; toutes les misères, les offenses s'abolissent dans le sentiment de sa propre valeur. Quelque chose qui avait été semé en lui dès l'enfance et qui ne pouvait pas mourir, en dépit de tout, venait enfin à la lumière. Pendant les dix années qui suivirent, Rousseau décide de se réformer. II a de la peine à devenir le Diogène du siècle. II vend sa montre, il gagne sa vie en se faisant copiste de musique, mais il se détache mal des grands. Sa vie à l'Ermitage, puis chez les Luxembourg, est confuse. Mais il compose son oeuvre contre le courant, il remet le monde à la fonte, "fait le Dieu", définit un homme nouveau. En 1762 la publication de l'Emile et du Contrat social ouvre l'histoire de ses malheurs. II est décrété de prise de corps. II fuit la France. Le voilà en Suisse, en Angleterre. II revient en France ; paitout où il va, il se sent en surveillance et proscrit. Le monde entier lui paraît ligué contre lui. Ce n'est pas un Rousseau que Jean Guéhenno a voulu écrire, mais bien un Jean-Jacques, "touché, nous dit-il, de la même et ironique tendresse avec laquelle ses contemporains firent de son prénom un refrain de chanson et que toujours sans doute on éprouve dès qu'on reconnaît un autre homme que soi-même".

10/1952

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Romans historiques

Dernières aventures de la maison de Charlemagne

Harcelé par les visites nocturnes d'un vieillard à la barbe blanche, qui se présente comme étant le grand saint Jacques lui-même, l'apôtre du Christ, Charlemagne se décide à entraîner ses troupes en Galice, et emmène avec lui l'élite de l'armée franque, encadrée par les douze pairs, ses meilleurs chevaliers, dont le fameux Roland, son neveu. Les guerriers font brutalement irruption dans les plaines du nord de l'Espagne ; de belles cités sombrent dans l'orage déchaîné par les barons descendus des montagnes. Peu à peu, absorbés à leur tour par l'étendue désertique, les preux se mettent à déambuler d'un coin du pays à l'autre ; des esprits fureteurs les hantent, à la nuit tombée, lorsqu'ils gisent sur leur couche brûlante. Le regard aigu des Sarrasines transperce le coeur vierge des plus forts d'entre eux. Surgissent des myriades de démons qui déchirent les hauberts et crèvent les poitrines des suivants de l'empereur à la barbe fleurie ; un des pairs gagne des ailes d'ange, et survole la terre tourmentée par les géants sarrasins. Au sommet des monts, Roland et ses compagnons mènent une guerre de partisans pour remettre la main sur Olivier, qui a disparu en poursuivant l'émir Balan. Dans ces Dernières aventures, où s'engloutit sans retenue la fleur de la maison de l'empereur mythique des Francs, retentit l'écho de l'épopée médiévale, dans laquelle l'auteur a puisé thèmes et personnages, pour les transporter jusqu'à nous dans de courts paragraphes rythmés, en leur conférant une existence toute neuve. Guillaume Issartel s'est servi de divers textes médiévaux (et en particulier de chansons de geste comme la Chanson de Roland ou celle, moins connue, de Fierabras) pour composer ce pendant contemporain des épopées anciennes, et prolonger à son tour l'existence des héros mythiques du monde roman. Guillaume Issartel est docteur ès Lettres de l'université Stendhal - Grenoble 3. Ses recherches portent sur la mythologie comparée et la littérature du Moyen Age. Il est l'auteur de La Geste de l'ours, l'épopée romane dans son contexte mythologique, XIIe-XIVe siècle (2010).

11/2015

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Sciences historiques

Retrouver ses ancêtres corses

Michel Vergé-Franceschi, avec la collaboration d'André Flori, de Christiane Padovani et de Philippe Lucchetti, répond à la question : comment retrouver ses ancêtres "Corses" ? Ce qui ne veut pas seulement dire "en Corse" car les Corses ont toujours été une immense diaspora omniprésente dans l'ensemble du Bassin méditerranéen. "Il n'y a pas un événement en Méditerranée où il n'y ait pas un Corse de mêlé", écrivait Fernand Braudel. A Alger, Oulet-Fayet, Tunis, Sousse, Casablanca, Fèz ou Saigon, les Corses ont toujours été partout et, pour commencer, à Marseille et Livourne. Les ancêtres corses se trouvent donc dans des archives éclatées aussi bien à Gênes qu'en Corse, à Marseille ("première ville corse de Méditerranée" avant Livourne), sans oublier Naples ou la Toscane, Séville, l'Andalousie et Madrid. L'objectif du livre est donc d'aider le chercheur à retrouver son aïeul corse, que ce soit dans un registre paroissial insulaire ou sur les piliers de l'Arc de Triomphe à Paris. La Corse est une île, un espace géographique où l'on accoste et d'où l'on appareille : les Bonaparte arrivent de Sarzana à Ajaccio en 1511, les Ornano et les Istria revendiquent des origines romaines (Colonna), Paoli prétend que ses ancêtres venaient d'Ombrie et le grand chroniqueur corse Filippini de 1594 dit avoir un trisaïeul venu de Sardaigne. La Corse c'est 50 000 habitants sous Diodore de Sicile. 300 000 aujourd'hui sans compter les 200 000 établis à Marseille et trois fois plus dans le monde. La Corse "fabrique" des Corses. Seuls les Etats-Unis ressemblent à ce gigantesque melting pot insulaire... C'est peut-être à cet extraordinaire mélange que les Corses doivent leur faculté d'adaptation partout, dans la chanson (Tino Rossi), le cinéma (Laetitia Casta), la politique (Charles Pasqua), la médecine, le barreau, les lettres (Paul Valéry). Héritiers de Sampiero Corso au service des Médicis, de Paoli mort à Londres, de Napoléon l'Européen, ils ont hérité d'un sentiment extraordinaire de tolérance au point que c'est la seule région française à ne pas avoir livré un Juif pendant la Seconde Guerre mondiale... à l'exception d'un cas isolé, victime non des Corses mais... d'une erreur...

01/2016

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Littérature étrangère

De ce côté-ci de la mer

Erri De Luca dit de lui qu'il chante même quand il parle. Clin d'oeil amical entre compères. A lire De ce côté-ci de la mer, texte écrit à l'approche de la mort, on sait désormais que Gianmaria Testa chante aussi quand il écrit. Erri De Luca dit de lui qu'il chante même quand il parle. Clin d'oeil amical entre compères. A lire De ce côté-ci de la mer, texte écrit à l'approche de la mort, on sait désormais que Gianmaria Testa chante aussi quand il écrit. Alors qu'il se sait condamné et sans jamais y faire allusion, le chef de gare et auteur-compositeur-interprète ose le récit, une prose légère qui, comme la chanson, court de lèvres en lèvres et se fredonne au-delà des frontières. Gianmaria Testa se raconte au travers des autres, donne en partage des rencontres, paroles ou regards échangés, sonde quel- ques souvenirs d'enfance, le père, la mère, l'attachement à la terre et au labeur, ses racines. Mais l'homme du Piémont embrasse avant tout la Méditerranée, cette mer où depuis trop longtemps dérive et se meurt notre humanité. Le voici en compagnie d'hommes, de femmes, " oiseaux migrateurs " d'un genre très contemporain, contraints à l'exil, l'abandon, la mort. Pour eux, le chanteur réinvente des moments de dignité. Gianmaria Testa puise ses forces dans le sourire d'une femme, dans la lumière pétillante des yeux d'un gamin, et dans la radicalité d'une lecture. Il mate la mélancolie et cherche sans cesse sous le chaos du monde, la douceur et la beauté. L'amitié, il la vit pleinement, il recompose la loyauté et donne des ailes à la solidarité. Il fait de l'écriture une mélodie, et du silence, une réconciliation. Gianmaria Testa, voix grave enroulée de tendresse, chante l'espoir et nous invite à l'imaginer avec lui : " J'ai foi en l'humanité " écrit-il dans son dernier texte. Quatre mots tout bêtes, tout simples, qui, dans notre collection, claquent comme une bannière.

03/2019

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Historique

Brel : une vie à mille temps Tome 3 : Marquises

" Le temps s'immobilise aux Marquises ", retour sur les dernières années de la vie de Jacques Brel Véritable vedette de la chanson en 1969, Brel décide d'arrêter la musique au grand dam de ses fans. Il a d'autres projets en tête... Acteur, il devient l'homme aux personnages multiples avec Les Risques du Métier (1967), La Bande à Bonnot (1968) ou encore Mon oncle Benjamin (1969) puis réalise son premier film Franz (1972). Brel s'amuse, il tourne une dizaine de films dont les célèbres L'Aventure c'est l'aventure (1972) et L'Emmerdeur (1973) et tente de se retrouver parmi ses nouveaux pairs, tels que Johnny Hallyday ou la jeune Isabelle Huppert. Mais l'horizon s'assombrit. En 1973, lors d'un voyage à la voile aux Canaries, il tombe gravement malade, et fait le point sur son existence : combien d'années lui reste-il à vivre ? Comment occuper ce temps ? Est-il père de famille, chanteur ou acteur ? Il prépare alors son testament, cède tout à son épouse Miche et emmène ses filles voguer sur l'océan. Quand on lui diagnostique un cancer du poumon, Brel est prêt. Il veut passer ses dernières années en paix et entame un dernier voyage jusqu'à trouver le paradis : Hiva Oa, aux îles Marquises. Avec sa nouvelle compagne Maddly, il décide de vivre là-bas jusqu'à la fin de ses jours. Mais au moment où le navire de sa vie semble s'arrêter, il se remet en route. Malgré la maladie, Brel rentre une dernière fois à Paris en 1977 et confirme qui il est vraiment : un chanteur. Il y enregistre son dernier album : Les Marquises. Sa sortie est un événement national ! Brel lui, n'est pas là. Il a déjà repris l'avion pour Les Marquises et vole vers le soleil couchant, cette fois pour toujours. Dans ce dernier volume de cette flamboyante trilogie consacrée au parcours hors du commun de Jacques Brel, Salva Rubio et Sagar abordent les questions de perte et d'identité, en revisitant avec poésie et délicatesse la carrière d'acteur de Brel, de 1970 à sa mort en 1978.

02/2024

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Rock

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps. Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnation de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help ! , Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, tout aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : " On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle ".

06/2023

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Ecrits sur l'art

Utopies de la gratuité. Droit, économie, esthétique et histoire des arts

L'art serait-il une activité foncièrement désintéressée ? Ce qu'il offre à voir ou donne à entendre relèverait-il d'une attitude authentiquement altruiste et dénuée de contrepartie ? Autrement dit, l'art serait-il synonyme de gratuité? Ainsi posée, cette formule semble renvoyer à une forme de naïveté idéaliste, a fortiori dans un contexte social où l'art n'a rien d'inestimable. Le gratuit confine alors au vain et au douteux car ce qui ne coûte rien ne compte pour rien. Qu'ils examinent les arts de la scène ou ceux des écrans, les contributeurs de ce volume mettent en évidence une concordance de postures artistiques qui visent à déjouer les lois du marché pour défendre le principe inaliénable d'un art pour tous. Ils montrent aussi que cette utopie toujours vivante de la gratuité n'est pas seulement réactivée par la pseudo liberté d'accès sur les non-lieux des réseaux et de la toile ; elle se revendique tout autant dans des stratégies créatives où l'économie de moyens, la récupération ou l'acte gratuit sont les gages précieux d'une liberté qui n'a pas de prix.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

Les aventures de Jack Aubrey Tome 4 : Le rendez-vous malais ; Les tribulations de la "Muscade" ; L'Exilée ; Une mer couleur de vin

Quatrième volume de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Comprend les titres : Le Rendez-vous malais, Les Tribulations de la "Muscade', L'Exilée et Une mer couleur de vin. Préface de Fabien Clauw, l'auteur de la saga maritime à succès de Gilles Belmonte (édité chez Pocket). QUATRIEME VOLUME DE LA SAGA JACK AUBREY : Au terme des quatre romans réunis dans ce volume, c'est un tour du monde complet que le lecteur aura bouclé en compagnie du capitaine Jack Aubrey et de Stephen Maturin, son inséparable ami, chirurgien de marine et agent secret. Alors que de sordides manoeuvres politiciennes l'ont chassé de la Royal Navy, l'amenant à armer sa fidèle Surprise en corsaire, Jack Aubrey reprend du service. Sa première mission sous l'uniforme l'emmène à Java puis il affronte les assauts de l'océan, un typhon et enfin l'attaque de redoutables pirates malais... Le retour vers l'Europe transitera via l'Australie et la sinistre colonie pénitentiaire de Botany Bay. Enfin, tandis que la Surprise fend les flots vers l'Amérique du Sud où Maturin est chargé d'une mission secrète, la découverte d'une passagère clandestine va provoquer de sérieuses tensions à bord... Le Rendez-vous malais Les succès de sa guerre de course valent à Jack Aubrey de renouer avec les honneurs. L'Amirauté lui confie ainsi le commandement de la superbe Diane pour une mission secrète en Malaisie. Il s'agit de prendre de vitesse une mission française qui négocie, avec le sultan de Poulo Prabang, un traité d'assistance susceptible de bloquer le commerce britannique dans cette partie du globe. Dans le même temps, la Surprise appareille pour le Pacifique via le détroit de Magellan. Un rendez-vous entre les deux navires étant fixé... de l'autre côté de la planète. Les Tribulations de la "Muscade' La mission diplomatique britannique a été un succès, mais le destin a voulu que la Diane s'échoue sur un récif non mentionné sur les cartes et soit détruite par un typhon. L'équipage réfugié sur une île déserte a échappé de justesse aux redoutables pirates malais et, à Batavia, le gouverneur britannique peut confier à Jack Aubrey un nouveau navire : la Muscade de Consolation, une flûte hollandaise. Ils appareillent de Java avec pour destination Botany Bay. Mais ils ne tardent pas à retrouver la Surprise. Jack Aubrey y réembarque pour continuer le voyage. L'Exilée Après une escale sordide et aventureuse à Botany Bay, colonie pénitentiaire du royaume britannique, la Surprise se met en route vers l'Amérique du Sud où Stephen Maturin est chargé d'une mission secrète. On découvre à bord une passagère clandestine qui va provoquer de grands émois dans la société masculine. Dans le même temps, un cotre de la Navy apporte l'ordre de se rendre sur une des îles Sandwich (actuelle Hawaï), où une guerre locale nuit aux intérêts de la Couronne. Une mer couleur de vin Le bon droit britannique ayant été restauré par la force, la Surprise cingle vers Callao. Mais l'opération de maintien de l'ordre se poursuit par la capture d'un corsaire américain, le Franklin, armé par un Français adepte des théories de Jean-Jacques Rousseau. Les deux navires poursuivent leur route de conserve et combattent l'Alastor, colossal pirate gréé à quatre mâts. Enfin, ils joignent Callao et, Stephen Mathurin s'étant acquitté de sa mission, ils franchissent le cap Horn pour remonter l'Atlantique jusqu'aux îles Britanniques. UN CLASSIQUE DE LA LITTERATURE MARITIME : Découvrez la nouvelle édition des Aventures de Jack Aubrey. Ces romans historiques vous plongeront dans un univers maritime à l'époque des guerres napoléoniennes. Maître à bord est le premier tome de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Ce volume comprend les romans suivants : Le Rendez-vous malais, Les Tribulations de la "Muscade', L'Exilée, Une mer couleur de vin. Ce livre d'aventure a été préfacé par l'écrivain Fabien Clauw. Plongez dans un roman historique passionnant et dépaysant. Les Aventures de Jack Aubrey est un livre d'aventure de Patrick O'Brian présenté par Dominique Le Brun et préfacé par Fabien Clauw. PATRICK O'BRIAN, UN ECRIVAIN MARQUE PAR LA MER : Né en 1914 en Irlande, Patrick O'Brian est mort le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles et romans et traduit en français de grands auteurs (Simone de Beauvoir, Joseph Kessel, Louis Aragon ...), il inaugure en 1969, avec Maître à bord, une remarquable saga maritime qui fait référence. Ce livre d'aventure est préfacé par Fabien Claw qui a consacré sa vie à la mer, courant à trois reprises la réputée Solitaire du Figaro. Lors d'un tour de l'Atlantique à la voile, il entreprend l'écriture des Aventures de Gilles Belmonte, une saga maritime et historique saluée par la critique qui compte aujourd'hui six volumes. Le dernier opus en date, L'Escadre du bout du monde, a paru en 2022 aux éditions Paulsen. Fabien Clauw vit à la Rochelle où il a fondé une école de croisière évènementielle, Mer Belle Evénements.

04/2024

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Europe

Côte Vermeille entre mer et Pyrénées (Calendrier mural 2024 DIN A4 horizontal). Profitez de la beauté de la Côte Vermeille ! Là où les Pyrénées se jettent dans la Méditerranée, se trouve sans aucun doute l'une des côtes les plus attrayantes de France. (Ca

L'auteur allemand Rolf Hartwig vit depuis plus de 10 ans sur la côte méditerranéenne en France. Visitez avec lui la Côte Vermeille, la côte rocheuse et riche en baies qui mène au pied des Pyrénées vers l'Espagne. Ici, la petite ville artistique de Collioure, la ville portuaire de Port-Vendres, le village viticole Banyuls-sur-Mer et la ville frontalière Cerbère ont chacune leur propre attrait spécifique. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année.

03/2023

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Europe

Côte Vermeille entre mer et Pyrénées (Calendrier mural 2024 DIN A3 horizontal). Profitez de la beauté de la Côte Vermeille ! Là où les Pyrénées se jettent dans la Méditerranée, se trouve sans aucun doute l'une des côtes les plus attrayantes de France. (Ca

L'auteur allemand Rolf Hartwig vit depuis plus de 10 ans sur la côte méditerranéenne en France. Visitez avec lui la Côte Vermeille, la côte rocheuse et riche en baies qui mène au pied des Pyrénées vers l'Espagne. Ici, la petite ville artistique de Collioure, la ville portuaire de Port-Vendres, le village viticole Banyuls-sur-Mer et la ville frontalière Cerbère ont chacune leur propre attrait spécifique. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année.

03/2023

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Musique, danse

Le Cid. une pièce de théâtre en vers et alexandrins de Pierre Corneille

Le Cid est une pièce de théâtre tragi-comique en vers (alexandrins essentiellement) de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 7 janvier 1637 au théâtre du Marais. Origine et inspirationSelon une tradition peu convaincante rapportée par l'historien du théâtre Pierre-François Godard de Beauchamps, un conseiller à la cour des comptes de Rouen, Rodrigue de Chalon, issu d'une famille espagnole, aurait initié Corneille à la langue et la littérature espagnoles et lui aurait suggéré la lecture d'une pièce de théâtre de Guillén de Castro Las Mocedades del Cid (Les Enfances du Cid) parue en 1631 et qui aurait inspiré le dramaturge français. L'influence de Rodrigue de Chalon est incertaine, mais il est attesté que Le Cid s'inspire fortement de la pièce de Guillén de Castro, au point que Jean Mairet, dans une épître en vers anonyme, l' "Auteur du vrai Cid espagnol" , écrite au traducteur français de Guillén de Castro, accuse Corneille de plagiat en mars 1637. Personnages : Don Rodrigue (Rodrigue) : fils de Don Diègue et amant de Chimène. Cid est un surnom de guerre qui ne sera rappelé qu'aux actes IV et V et uniquement par le roi et l'Infante. Le personnage s'inspire de Rodrigo Díaz de Vivar. Chimène : fille de Don Gomès et maîtresse de Don Sanche et de Don Rodrigue dont elle est aussi l'amante. Don Gomès (le comte) : comte de Gormas et père de Chimène. Don Diègue [de Bivar] : père de Don Rodrigue. Dona Urraque (l'Infante) : Infante de Castille, secrètement amoureuse de Don Rodrigue. Don Fernand : premier roi de Castille. Don Sanche : amoureux de Chimène. Elvire : gouvernante de Chimène. Léonor : gouvernante de l'Infante. Don Arias et Don Alonse : gentilshommes castillans. Lors de la création, le rôle de Rodrigue était tenu par Montdory qui dirigeait la troupe du Marais. A quarante-six ans, il était considéré comme le plus grand acteur de son temps. Chimène était jouée par la Villiers, l'Infante par la Beauchasteau, don Sanche par le Montrouge. Résumé : Don Diègue et Don Gomès (comte de Gormas) projettent d'unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un "soufflet" dans le langage de l'époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter...

11/2022

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Beaux arts

Italian Maiolica and Other Early Modern Ceramics in the Courtauld Gallery

This is the first catalogue of the collection of early modern ceramics in the Courtauld. The pieces in the collection showcase brilliantly the skill of potters and pottery painters working at the time of Raphael and Titian. Maiolica is one of the most revealing expressions of Renaissance art. Its extraordinary range of colours retain the vividness that they had when they left the potter's kiln. Italian potters absorbed techniques and shapes from the Islamic world and incorporated ornament and subject matter from the arts of ancient Rome. This new approach to pottery making, combined with the invention of printing, woodcut and engraving, resulted in an extraordinary type of painted pottery, praised by Vasari in his Lives of the Artists for 'surpassing the ancient with its brilliance of glaze and variety of painting'. The collection boasts a magnificent group of vessels made during the high Renaissance, the golden age of Italian maiolica. It includes precious and delicate Deruta lustreware with imagery deriving from Perugino and Raphael, as well as vessels painted in a narrative style of pottery painting known as istoriato. Highlights include vessels depicting episodes taken from the first printed Bibles of the Renaissance. Istoriato maiolica flourished particularly in the lands of the Dukes of Urbino, who promoted this craft by sending painted pottery to prestigious patrons across Europe. Emblems and devices painted on the pottery help us understand that they were meant to be used and enjoyed by the elites in Renaissance society, such as the Medici and other great Tuscan families. The catalogue will include two recent gifts to the Courtauld, a rare tile of the famous patroness of the arts Marchioness Isabella D'Este, and a refined dish painted with the story of Diana and Actaeon. All major Renaissance pottery centres are represented in the collection, including Siena, Faenza and Venice, as well as splendid examples of the mysterious pharmacy jars made at the foot of the mountain of Gran Sasso in the town of Castelli d'Abruzzo. These achievements of the art of pottery in the early modern period are completed by fine examples of Ottoman pottery, as well as examples of Valencian lustreware. Sani's introductory essay on the Victorian collector Thomas Gambier Parry will shed new light on the development of this fascinating collection, making links between Gambier Parry's artistic practice and his collecting and revealing new insights into his taste as a collector. Each detailed entry uncovers a wealth of new information on the provenance of the pieces.

03/2023

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Revues Poésie

L'étrangère N° 57/58 : Dossier Jean Laude

Volume double de la revue L'étrangère dirigé par Michel collot, consacré à l'oeuvre poétique d'une importance décisive de Jean Laude, plus connu comme l'un des grands africanistes et historiens de l'art du vingtième siècle. Tout le monde s'accorde pour reconnaître l'importance de l'oeuvre de Jean Laude en tant qu'historien de l'art et africaniste, notamment autour des thématiques touchant aux rapports de la peinture française et européenne et les arts d'Afrique, ainsi que sur les arts premiers. Ce qui semble moins connu, c'est son oeuvre poétique qui lui a valu la reconnaissance de poètes aussi marquants qu'Edouard Glissant ou encore Jacques Dupin. Né en 1922 et décédé prématurément en 1984, Jean Laude aura laissé une oeuvre poétique injustement méconnue. Un retour sur celle-ci qui a donné lieu en mai 2022 à un colloque dirigé par Michel Collot et Christine Dupouy à l'université de Tours. Rappelons que si Jean Laude publie quelques recueils brefs dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, son livre majeur, Les Plages de Thulé, dont la première édition remonte à 1964, et est publiée aux éditions du seuil, Jean Laude travaillera à ce livre jusqu'à la veille de sa mort. L'édition finale sera publiée en 2012 à La Lettre volée. Entre-temps est paru aux Editions Corti en 1989 un livre important préparé par Michel Collot et intitulé La Trame inhabitée de la lumière, livre composé surtout de textes poétiques écrits dans les années 1970. Rappelons que si Jean Laude est passé par le surréalisme et a par la suite collaboré à des revues comme Change ou encore Tel quel, il s'émancipe de ses premiers engouements pour suivre une voie qui lui sera propre. Pour reprendre les propres mots de Jean Laude, tirés des Plages de Thulé : il s'agit de creuser "le lit de tout ce que j'ignore" et me porter "à la rencontre de l'inconnu masqué". Sommaire : Michel Collot : situation littéraire de Jean Laude ; Pierre-Yves Soucy : Approche des fondements de la poésie de Jean Laude ; Christine Dupouy : "seuil" , "centre" , "Lieu" : de quelques mots-clefs chez Jean Laude ; Christian Doumet : Jean Laude vu du ciel ; Thomas Augais : La spatialisation du poème dans Diana Trivia ; Serge Linares : Figure du livre chez Jean Laude ; Marie Joqueviel Bourjea : Jean Laude, pour un chromatisme différentiel ; Patrick Née : L'ailleurs dans Les Plages de Thulé ; Esther Tellermann : Les Plages de Thulé, au lieu du commencement écrire le littoral ; Marc Blanchet, et un ensemble important composé de plusieurs inédits de Jean Laude, notamment des passages tirés de son Journal.

03/2023

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Littérature française

Juste une étincelle d'espoir

"L'espoir est le pilier du monde". Proverbe africain Julia, quarante-cinq ans, partage sa vie entre son job de chargée de recrutement et sa fille, Léa, une lycéenne de dix-sept ans. Dans d'obscures circonstances, Léa est victime d'un accident de la route. Julia est bouleversée et désemparée. Des souvenirs douloureux qu'elle pensait avoir apprivoisés ressurgissent. Son corps lui envoie alors des signaux afin qu'elle prenne conscience qu'il est temps pour elle de panser ses plaies. Mais Julia est-elle enfin prête à tenir compte de ces alertes ?? Romain, vingt-trois ans, a quitté son Bénin natal pour suivre des études en école de commerce à Paris. Fraîchement diplômé, il peine à décrocher un emploi dans son secteur d'activité. Un événement tragique vient bousculer son équilibre déjà fragile. Romain tente de trouver de l'apaisement à travers l'écriture. La puissance des mots suffira-t-elle à lui maintenir la tête hors de l'eau dans les tempêtes de la vie ?? Deux histoires, une rencontre et Juste une étincelle d'espoir. "? Les paroles se délient, les mots s'écrivent, Julia et Romain se redonnent du courage, portés par l'espérance et l'audace. ? " Céline et Christine - Librairie Au Pain de 4 Livres Avis des lecteurs : "Ce roman est un petit bijou, cette lecture a été solaire, vibrante, poignante et tellement humaine. J'ai quitté à regret les personnages, et j'ai vraiment eu un immense plaisir à les côtoyer". Virginie C, de @Petites Histoires De Lectures "Dans ce roman, il est question de relations sociales, de l'importance qu'on prête à autrui, de vulnérabilité, d'empathie, de destins croisés. En ces temps troubles, ce roman m'a permis de me souvenir pourquoi un simple bonjour, un sourire qu'on échange avec un inconnu peuvent tout changer. Cette lecture est un baume pour le coeur. Il est rempli de tendresse, d'espoir". Amandine, de @Dina Auteure "Ce roman se dévore, j'ai été saisie dès les premiers mots. Des personnages si profonds, un rythme entraînant, de l'émotion". Virginie B, de @tout_mon_temps_livres "Juste une étincelle d'espoir, un roman qui porte bien son nom. Des personnages attachants, une histoire parfaitement ficelée, des rebondissements de vie parfois difficiles à surmonter. Malgré cela, la tendresse de la plume d'Estelle nous amène à garder espoir, toujours. Un second roman réussi avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture". Laurie H, @laurieheyme

03/2023

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Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021

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Littérature étrangère

Journal. Tome 2, 1964-1980, La conscience attelée à la chair

Ce deuxième des trois volumes des journaux de Susan Sontag commence là où s’achevait Renaître, au milieu des années 1960. On y suit le parcours et l’évolution de Susan Sontag dans les mouvementées années 1960, jusqu’au moment où elle acquiert une renommée mondiale en tant qu’essayiste de premier plan, devenant une figure incontournable dans le monde des idées avec la parution de Against interpretation en 1966. Comme Renaître, ce volume mêle notes du quotidien et réflexions sur sa vie intime, sur le monde, la peinture, la musique, le cinéma, et avant tout sur l'écriture, le processus de création, sur ses doutes. Ceci à l'époque de la Beat Generation et de la révolution sexuelle. Ayant abandonné sa carrière académique, Susan Sontag a en effet consacré la période de 30 à 40 ans à écrire et absorber la culture new-yorkaise : elle regarde de nombreux films, assiste à des happenings, visite les ateliers de ses amis Robert Rauschenberg, Paul Thek et Jasper Johns…Susan Sontag relate par ailleurs ses voyages : à Tanger ; à Paris où elle s’installe un temps, rencontre les intellectuels de l’époque, va quotidiennement au cinéma et se passionne pour la Nouvelle Vague ; Prague ; Venise; le Vietnam, où elle part avec une délégation d'activistes contre la guerre : "J'accomplis des actions militantes, dit-elle, sans éprouver de sentiment militant". Ce journal accorde aussi une large place à des développements plus intimes, qui portent la marque de ses échanges avec sa psy, Diana Kennedy. Susan Sontag a en effet été très affectée par sa rupture avec la metteur en scène cubaine Maria Irene Fornes. Elle se lie alors avec "Carlotta", une femme dont elle admire l’indépendance, mais avec laquelle elle ne se sent pas totalement à l’aise…Davantage encore, Susan Sontag ne cesse de s’interroger sur la création. Elle évoque, au fil de notes et de listes, ses lectures (Kafka, Robbe-Grillet, Simone Weil, Roland Barthes…), ses projets de livres, ses déceptions, ses difficultés. Elle rappelle aussi son expérience théâtrale dans l'atelier de Peter Brook et de Grotowski à Londres, et la réalisation de ses premières productions cinématographiques en Suède. Cet ouvrage constitue un inestimable document, au sein duquel sont progressivement dévoilés les rouages de la pensée d’une des intellectuelles les plus curieuses de son époque, l’une de celles qui a le plus cherché à analyser, décortiquer le monde qui l’entoure, au moment où sa renommée atteignait son apogée. Il s’agit également d’un remarquable document qui témoigne de la prise de conscience morale et politique d’un individu.

05/2013

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 789, juillet-août 2022

Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente "sortie" médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à "réinventer" . Une trilogie de "Jean-Louis" traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su "incarner le doute fondamental" : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !

07/2022

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Littérature érotique et sentim

L'Interne Tome 2 : Deuxième année

Julia connaît-elle réellement l'homme qu'elle a épousé ? Et pourquoi continue-t-elle à ressentir ce doute ? Julia, à son retour de voyage de noces, est rayonnante. Elle file le parfait amour, reste enfermée pendant plusieurs jours avec son nouveau mari et passe son temps à se redécouvrir avec lui... . Mais son retour à l'hôpital n'est pas si simple. Entre les regards et murmures qu'elle suscite, la présence de James dans les bureaux de la direction, son éloignement avec Tara et les rumeurs improbables sur Dean, Julia commence à se remettre en question et à ne plus savoir en qui avoir confiance. A-t-elle fait une erreur le jour de son mariage ? Connaît-elle vraiment les gens qui l'entourent ? Le résurgence du passé va complexifier l'histoire d'amour de Julia... Qui croire lorsque les rumeurs les plus folles courent sur les personnes qu'elle croit connaître ? Suspense, moments torrides et surprises vous attendent tout au long de ce deuxième tome ! EXTRAIT - Tu sais ce que cela fait de voir sa vie défiler plusieurs fois en seulement une semaine ? Avoir l'impression de mourir de mille et une manières... Puis au final, finir à terre pour une raison si futile que l'amour ? Sais-tu véritablement le pouvoir de l'amour sur ton corps ? Quand tu regardes James, cela te coupe-t-il la respiration ? As-tu ce vertige quand tu penses à quel point tu l'aimes ? Arriverais-tu à te réveiller le matin sans lui sur cette terre ? J'ai eu la chance d'aimer par raison et d'aimer sans raison. L'une est forte sans être vitale. L'autre est incommensurable, puissante sans pouvoir la choisir. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE A propos du tome 1 : "L'écriture est fluide , les scènes médicales sont très bien décrites , les scènes de sexes sont subtiles ce qui change d'autres romances, ce que j'ai beaucoup aimé". - Cindy R. sur Babelio. "Si vous aimez les histoires d'amour avec des hauts et des bas... foncez foncez foncez ! Vous allez le dévorer autant que moi en très peu de temps". - Di Anna sur Booknode A PROPOS DE L'AUTEUR Agée de 22 ans, Emily Chain écrit depuis toujours et dans des styles assez diversifiés : des récits fantastiques aux thrillers en passant bien sûr par la romance. Elle s'intéresse à des personnages auxquels les lecteurs peuvent s'identifier facilement, comme Julia. Elle est l'auteure aussi de la trilogie Aux délices d'Amsterdam, une romance de Noël.

04/2020

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Beaux arts

Le Caire. Centre en mouvement, Edition bilingue français-anglais

Mon histoire avec le centre-ville du Caire a commencé avant ma naissance en 1950. C'est au café Bauer au 6 rue Fouad 1er que mes parents se sont connus, au cinéma Diana rue El Elfi Bey qu'ils ont échangé leur premier baiser, et dans le studio Vart de la rue Emad El Dine qu'ils ont posé pour leur photo de mariage. Moi, j'ai vu le jour dans la maison de ma grande mère à Abdine, à quelques pas du palais royal construit en 1865. C'est par ces mots que Galila El Kadi introduit cet ouvrage où l'approche scientifique s'enrichit de ses souvenirs qui croisent aussi d'autres regards sur l'espace central du Caire. Central, il l'est à plusieurs titres : centre de la capitale d'un pays qui regroupe le quart des Arabes, centre d'une des dix plus grandes métropoles du monde et coeur battant du monde arabe. La question de la centralité de l'Egypte est abordée d'emblée afin de replacer le poids de sa métropole au niveau de son influence dans le monde et dans les pays arabes. Sa relative éclipse se reflète sur son centre d'affaires moderne mis en place en 1798 et fortement dégradé à l'heure actuelle. Cette décadence attribuée par l'auteur au nomadisme des activités de commandement et des classes aisées est pertinemment analysée à la lumière de multiples facteurs tant internes qu'externes, de nature politique, économique, culturelle et sociale. La configuration mouvante du centre avec l'émergence de nouvelles centralisés planifiées ou spontanées est illustrée par une riche cartographie qui synthétise la complexité des mobilités dans leurs temporalités et les recompositions spatiales induites. L'analyse à l'échelle du quartier, de la place et de la rue, a restitué les morphologies urbaines et leur évolution, ainsi que la diversité du patrimoine architectural ; elle a reconstitué la mémoire de lieux aujourd'hui disparus. L'abondance des photos anciennes et des clichés récents vient compléter la lecture des transformations urbaines et amène l'auteur à poser un regard à la fois nostalgique, esthétique et patrimonial. La mise en relation entre la centralité exceptionnelle du site et la profondeur historique de l'époque contemporaine offre une approche globale du centre du Caire qui fait le lien entre la forme urbaine et la société qui la produit, l'occupe et la transforme. Quel devenir pour ce centre, à la lumière des différentes stratégies de régénération mises en place depuis 15 ans, et quel nouveau rôle en tant qu'espace de la contestation après la révolution du 25 janvier 2011.

06/2012

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Régionalisme

Serrières (en Ardèche) au XXe siècle

Le 24 septembre 1961, une foule nombreuse vint saluer la venue du général de Gaulle à Serrières, un peu moins de trois siècles après l'étape qu'y fit l'étrange cortège de trois barques qui ramenait de Perpignan le duc de Richelieu mourant. Le Rhône, depuis toujours, ajoué un rôle essentiel dans la vie économique de la commune, qui déjà en 1414, accueillait plusieurs foires et marchés. Interrompue durant la Première Guerre mondiale et fortement ralentie lors de la seconde, la foire de Serrières demeure tout autant un centre d'activités commerciales qu'un lieu de débats passionnés sur les grands événements contemporains : l'affaire Gaston Dominici, la défaite de Diên Biên Phu, la Toussaint rouge d'Alger, le passage au nouveau franc y furent largement commentée et c'est en pleine foire que l'on apprit dans les cafés, par la radio, l'assassinat de Kennedy. Lors de celle de 1944, on ne put que constater, consterné, que pour la première fois depuis 1828, il n'y avait pas de pont entre Sablons et Serrières. Le 1°' septembre, à 0 h 45, une terrible déflagration avait arraché chacun de son sommeil : les Allemands en déroute avaient fait sauter le pont ; seuls subsistaient les deux portiques de chaque côté, desquels pendaient lamentablement des câbles retenant une partie du tablier qui, lentement, s'enfonçait dans le Rhône. Au petit matin, l'ampleur de la catastrophe apparut au grand jour ; depuis la rue de l'Eglise jusqu'aux écoles publiques, tous les immeubles étaient pratiquement inhabitables et tous les vitraux de la face est de l'église avaient été pulvérisés. Pour la troisième fois de leur histoire, les habitants se contentèrent d'un bac à traille pour traverser le fleuve, avant que le nouveau pont soit mis en service, fin 1950. Jusqu'en 1965, le cinéma qui ferma ses portes à la mort de son propriétaire, M. Schaeffer, fut l'attraction de fin de semaine, dans la cité. Jeunes et moins jeunes se retrouvaient, venant à pied, en cyclomoteur, en autocar et par le train, depuis les villages voisins, dans cette salle qui accueillit de nombreux artistes et des manifestations diverses et où Berthe Sylva, l'interprète des célèbres Roses blanches, monta sur scène pour la dernière fois. Figure incontournable de Serrières, fille de cordonnier et descendante de mariniers, Louise Marthouret, gardienne du musée, qui passionna tant de visiteurs par ses commentaires, sut entretenir toute sa vie une certaine légende de la batellerie et fit l'admiration de journalistes et d'écrivains, tels que Bernard Clavel.

12/2011

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Littérature étrangère

Esquisses d'exil. Tome 2, Le grain tombé entre les meules, 1979-1994

Après le Chêne et le veau (Seuil, 1976) et le tome 1 du Grain tombé entre les meules (Fayard, 1998), voici le troisième volume de l'autobiographie littéraire de Soljénitsyne. Il commence avec l'installation du prix Nobel et de sa famille dans sa propriété située au cœur du Vermont (USA). Cet asile au fond des bois n'empêche pas les attaques d'atteindre l'écrivain. Il s'explique à l'occasion d'un splendide portrait d'Andrei Sakharov, qui se termine par ce constat : " Ce qui nous a séparés, c'est la Russie. " Si, un jour d'hiver, il est épargné par une bande de loups qui traversent sa propriété, il ne l'est ni par les médias, ni par la " cohorte des cafards " : ceux qui ont trahi sa confiance en Occident, éditeurs pirates, pseudo dissidents jaloux de sa gloire, " experts " qui le desservent à dessein. Ce volume est aussi l'occasion de rapporter divers voyages, dont une grande tournée au japon et à Taiwan, puis en Angleterre où il rencontre Mrs Thatcher, le prince Charles et lady Diana, mais on perçoit chez lui l'importance de rentrer en soi-même et de se concentrer sur son œuvre. C'est ce qu'il explique à Bernard Pivot dans une émission retentissante, tournée dans le Vermont au début des années 80. Cependant la calomnie ne désarme pas, qui requiert ripostes et correctifs. Voici bel et bien notre " grain " infracassable pris entre deux meules : les États-Unis où on l'accuse de chauvinisme grand-russe et d'antisémitisme, et Moscou où on l'accuse d'être un agent de la CIA pour avoir créé le Fonds social d'aide aux familles avec les droits d'auteur de l'Archipel du Goulag. L'accession au pouvoir de Gorbatchev fait pourtant souffler une brise tiède. Avec l'arrivée de Boris Eltsine au Kremlin, l'heure du retour vient à sonner. Soljénitsyne choisit de rentrer par la Sibérie, comme s'il n'était pas question de rebrousser chemin, mais de poursuivre sa route d'est en ouest, jusqu'à retrouver son point de départ au cœur de la mère-patrie. Très vivant, très violent dans la polémique, bourré d'anecdotes, de portraits, ce volume contient aussi des pages précieuses sur la conception et l'élaboration de l'œuvre de l'auteur de la Roue rouge. Il constitue une pièce majeure pour les historiens de la littérature russe et pour tous ceux qu'ont passionnés les tribulations de celui qui restera comme le grand témoin du XXe siècle.

03/2005