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Alexis Boyer

Extraits

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Religion

Une auréole pour deux. Maria et Luigi Beltrame Quattrocchi

Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, premier couple dans l'histoire de l'Église à avoir été béatifié en tant que couple, furent deux époux follement amoureux l'un de l'autre ! Cet amour, qu'ils ont chanté dès leurs fiançailles dans une correspondance émouvante, va durer toute leur vie. " Nous avions tout en commun, dans un échange constant de valeurs effectives et affectives, avec une unique vie, faite des mêmes aspirations et des même buts, dans un respect réciproque et un immense amour. Chaque moment de conversation, d'échange, d'attention mutuelle, de proximité, avait une saveur de nouveauté. Au cours de ce presque demi-siècle de vie commune, je l'affirme devant Dieu, nous n'avons jamais connu un moment d'ennui, de satiété, de fatigue. " Voilà ce qu'écrivait Maria immédiatement après la mort de son mari. Dans ce livre, qui retrace leur itinéraire humain et spirituel, nous touchons du doigt la beauté du mariage chrétien. Nous les voyons vivre simplement, confrontés, comme tous les couples, aux joies et aux difficultés quotidiennes la naissance de leur amour ; le trouble de Maria lorsqu'elle apprend une deuxième grossesse trop rapprochée ; l'union profonde et progressive de leurs vies ; leurs interrogations vis-à-vis des choix éducatifs à poser ; leur souci de faire grandir leurs enfants chrétiennement ; l'atmosphère de joie qui remplit leur foyer, que Maria a su rendre ouvert et accueillant ; leur façon d'aborder les imprévus et les épreuves ; les difficultés de la vie professionnelle. Leur vie conjugale est tout à la fois très humaine et très évangélique. Elle est comme un miroir dans lequel tout couple peut, sans hésitation, se regarder pour être renouvelé et grandir dans l'amour. Et si l'on cherchait une méthode pour réussir sa vie de couple et de famille, il faudrait retenir cette maxime : " L'amour est l'âme de la vie conjugale... "

05/2004

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Sciences de la terre et de la

LE COFFRET DE RECONNAISSANCE DES BOIS DE FRANCE. 16 essences, les observer, les identifier, les utiliser

Pour la plupart des utilisateurs de bois, apprendre à reconnaître les bois demande une longue expérience. Cet ouvrage vous propose une méthode d'identification rationnelle et rapide qui permet de reconnaître facilement les 16 essences métropolitaines feuillues et résineuses les plus courantes. Cette méthode est basée sur l'acquisition des quelques connaissances de base sur l'anatomie du bois, largement illustrée par des schémas explicatifs en couleurs, et sur des tableaux indiquant les clefs d'identification nécessaires. Le premier chapitre permet d'apprendre et de comprendre pourquoi les différents éléments qui composent chaque essence répondent à une organisation précise. Cette initiation permet de reconnaître à l'œil nu et/ou à la loupe les éléments nécessaires à l'identification de chacune des essences. Le deuxième chapitre propose une procédure d'identification qui repose sur une série de tableaux indiquant les caractères distinctifs de chacune des essences ou propres à une famille d'essences. Ces tableaux permettent, par des choix successifs, d'aboutir au nom de l'essence à identifier. Le troisième chapitre rassemble les fiches techniques des 16 essences. Chaque fiche comporte les informations suivantes l'appellation commerciale et scientifique (nom latin), la description visuelle, les caractères d'identification macroscopique, une photographie macroscopique, la disponibilité, le niveau de prix, les propriétés physiques (masse volumique, stabilité, retrait), les caractéristiques mécaniques (résistance à la compression, à la traction, à la flexion, module d'élasticité, résistance aux chocs, dureté) et les principaux emplois, illustrés par des photographies. D'autre part, les fiches descriptives de chacune des essences fournissent les informations de base utiles sur leur mise en œuvre et les différentes opérations de transformation du bois : séchage, usinage, collage, finition, préservation... Ce guide est avant tout destiné aux professionnels du bois : fabricants de meubles, agenceurs, ébénistes, menuisiers, décorateurs, designers, vendeurs et négociants... Les bricoleurs, les architectes, les formateurs, les enseignants et tous les passionnés du bois y porteront le même intérêt. Essences de bois : Aulne ; Châtaignier ; Chêne ; Douglas ; Epicéa ; Erable sycomore ; Frêne ; Hêtre ; Mélèze ; Merisier ; Noyer ; Orme ; Peuplier ; Pin Maritime ; Pin Sylvestre ; Sapin.

12/1999

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Penser l'écologie

Devenir vivants

Une invitation lyrique et pertinente à vivre une nouvelle manière d'être au monde " Notre monde suffoque. Covid-19, réchauffement climatique, sixième extinction de masse, pollution atmosphérique... le monde suffoque d'une exploitation sans limites, d'une course effrénée aux richesses de la terre. Les sols s'appauvrissent, la biodiversité recule, des espèces disparaissent. Course au rendement, course contre la montre. Tout s'accélère. Nous vivons à l'heure du présentisme. Que l'on se situe d'un point de vue social ou environnemental, l'urgence semble bien de construire un monde qui respire. Qui aspire à de nouvelles relations entre humains certes, mais aussi avec le reste du vivant. Modifier nos manières d'être et de faire ne peut se réaliser ni même se concevoir sans remettre en question les paradigmes et les croyances qui ont conduit à une telle situation. Et l'un d'entre eux, aussi surprenant que cela puisse être, est celui de Nature, que la Modernité occidentale a forgé pour mieux exploiter la terre et une large part de l'humanité. Cet essai est une invitation à renouer avec notre condition cosmique pour dessiner une manière d'être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Disons-le tout de suite, il ne s'agit pas tant d'être en harmonie avec le cosmos qu'en éveil, à l'écoute, dans l'attention. D'entrer en résonance et de transformer l'écologie, étymologiquement " logos de la maison, du foyer, de l'en-clos ", en une échologie pour sortir de soi, de chez soi, et habiter pleinement le monde et le cosmos, dans une relation de résonance, afin de faire monde(s). Nous ne sommes pas hors de l'univers ni dans l'univers. Nous sommes l'univers. Il est en nous et nous sommes en lui. Vivre pleinement, c'est ainsi entrer en relation pour être. " Séverine Kodjo-Grandvaux

02/2021

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Histoire internationale

HISTOIRE DU SIONISME. Tome 2

C'est une histoire exceptionnelle que celle du sionisme. En cinquante ans, ce qui était au départ une utopie aboutit à la création d'un Etat : Israël. Ce sont les étapes de cette longue marche, faite de succès et d'échecs, de réussites et de tragédies, que retrace, avec l'objectivité de l'historien, le livre de Walter Laqueur. A la fin du XIXe siècle, l'antisémitisme s'étend en Europe. La Russie des pogroms, l'Allemagne, la France de l'affaire Dreyfus sont touchées tour à tour. En 1896, un journaliste viennois, Théodore Herzl, publie l'Etat juif. Il s'assigne un objectif : constituer un mouvement national appelant les Juifs à s'installer en Palestine et à y créer un Etat. En 1917, plusieurs dizaines de milliers de Juifs sont déjà en Palestine, alors province turque. En pleine guerre, par un acte sans précédent, l'Angleterre s'engage, par la déclaration Balfour, à créer en Palestine un foyer national juif. En 1939, une nouvelle société est née en Palestine des vagues successives d'immigration et de l'inspiration socialiste. Dès le début, un conflit inévitable oppose Juifs et Arabes, au nom de deux nationalismes, sur la même terre. Impuissante à l'arbitrer, l'Angleterre ferme peu à peu les portes de la Palestine, au moment où le nazisme chasse d'Europe des centaines de milliers de réfugiés. En 1945, la guerre s'achève. Six millions de Juifs ont été victimes du génocide hitlérien. Pour des milliers de survivants, la Palestine est la seule terre d'accueil. Les données du problème sont bouleversées. En 1948, après mille épreuves tragiques et l'intervention de l'ONU, l'Etat d'Israël est créé. L'histoire du sionisme s'achève. Fondateurs et dirigeants du sionisme, de Herzl à Weizmann, pionniers et chefs politiques, propagandistes et diplomates, tous ces acteurs de l'histoire du sionisme revivent dans le livre de Walter Laqueur, indispensable à la compréhension du conflit israélo-arabe.

06/1994

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Pléiades

Correspondance. Tome 2, 1836-1841

Le 13 février 1836, une inconnue écrit à Balzac ; elle voudrait savoir s'il correspond à l'idée qu'elle s'est faite de lui en le lisant, se dit incapable de séparer l'homme de l'auteur et éprouve le désir "senti et réfléchi" d'une rencontre : "trouvez-vous lundi à une heure au foyer de l'Opéra et abordez-moi ; je serai noire de la tête aux pieds, et des noeuds roses au bas des manches". Balzac s'est-il rendu à l'invitation ? On l'ignore, l'affaire n'a pas laissé de traces. Mais toute sa correspondance répond à la dame en noir : l'homme et l'auteur, inséparables, s'y livrent à coeur ouvert. Ces années, de 1836 à 1841, sont marquées par l'achèvement des Etudes de moeurs et des Etudes philosophiques, et par l'écriture et la publication d'oeuvres de premier plan, Le Lys dans la vallée, César Birotteau, Illusions perdues, Béatrix... Le travail est plus intense que jamais, "je suis dans mon cabinet, comme un navire échoué dans les glaces" . Au printemps de 1839, le plan de La Comédie humaine est établi : ce qui a toujours paru gravé dans le marbre, le voici à l'état naissant. Et il y a d'autres fronts, que Balzac ne déserte jamais : les salons, la presse, le théâtre (avec Vautrin, interdit au lendemain de la première) - et toujours des imprimeurs rétifs, des fournisseurs impatients, des huissiers intraitables et des créanciers revêches (au nombre desquels figure la mère d'Honoré). il y a les dames, enfin, une Louise notamment, dont on ne sait rien, mais à travers qui on touche aux secrets les plus intimes de Balzac. "Ma vie est décidément trop pesante pour être jamais épousée par un coeur où il y a quelque sensibilité. N'ayez pas d'amitié pour moi, j'en veux trop".

11/2011

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain. Tome 1, Rome de 96 à 582

C'est à Rome, le 15 octobre 1764, alors que je méditais dans les ruines du Capitole et que les moines chantaient vêpres, pieds nus dans le Temple de Jupiter, que l'idée d'écrire l'histoire du déclin et de la chute de la Ville éternelle se fit jour en moi pour la première fois. C'est par cette simple mais célèbre phrase que Gibbon relate dans ses Mémoires les instants d'inspiration qui devaient décider de sa vie d'historien. Son grand thème, c'est en effet Rome, la Ville éternelle où l'on peut contempler non pas les reliques de la superstition mais celles de l'empire ; c'est aussi la dégénérescence d'institutions exemplaires sous le double effet du despotisme et de la superstition ; c'est la victoire de l'Eglise sur l'empire ; c'est enfin les grandes leçons de l'histoire qui se méditent silencieusement quand les ténèbres gagnent les ruines où reste ensevelie une civilisation entière. Tout cela, Gibbon le dit en écrivain autant qu'en historien. En poète même. Il érige à la gloire de Rome un livre aussi rigoureusement équilibré qu'un temple antique ; mais en même temps, il laisse se noyer d'ombre les vastes portiques qu'il édifie. C'est sa façon de partager le goût du temps pour la mélancolie des ruines ; mais cette tentation ténébriste, il s'en sert pour exprimer son pessimisme dans l'avenir de la civilisation des Lumières, menacée, comme jadis celle de Rome, par la montée de masses humaines qui feront désormais l'histoire. Son livre s'en trouve approfondi, amplifié, et il élargit l'arène de l'histoire à des dimensions jusque-là insoupçonnées. Oeuvre unique dans la littérature historique du XVIIIe siècle, cette histoire de Rome jette les derniers feux de la clarté classique alors que s'allongent déjà les ombres du romantisme.

06/2010

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Sociologie

Les moments kabyles de l'anthropologie politique. République, droit et citoyenneté au village, XIXe-XXIe siècles

Entre toutes les sociétés sur lesquelles l'anthropologie de la période coloniale a jeté son exclusive, la société kabyle est très tôt devenue une référence obligée. Elle a servi à l'appui de toutes les modélisations théoriques de l'Ecole sociologique française et des sciences sociales qui se sont succédées et opposées depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'à nos jours : depuis les écrits d'Emile Durkheim jusqu'à ceux de Pierre Bourdieu, en passant par ceux de Marcel Mauss, René Maunier, Jacques Berque et Ernest Gellner. La première partie de l'ouvrage, consacrée à ces grands textes de sciences sociales, propose une histoire des principaux paradigmes de l'anthropologie politique : depuis l'opposition entre sociétés à contrat et sociétés à statut sur laquelle se fonde la théorie segmentaire, à la question de savoir comment un ordre politique est maintenu dans des sociétés sans Etat, sans oublier l'opposition entre la vengeance et le droit. Autrement dit, ces Lectures proposées par Alain Mahé ne sont rien moins qu'une histoire de l'anthropologie politique et juridique au prisme de la Kabylie. La seconde partie de cet ouvrage est consacrée aux Enquêtes ethnographiques réalisées par l'auteur en Kabylie entre 1980 et 2010. Etayée par de minutieuses descriptions ethnographiques de l'activité des assemblées de villages, l'interprétation qu'en propose Alain Mahé est évidemment irriguée par la critique des positions théoriques livrée dans la première partie de l'ouvrage. Nous y voyons, notamment, comment - à rebours de l'hypothèse segmentaire - l'activité proprement politique et juridique des assemblées de villages concourt à faire de l'assemblée villageoise le foyer de la légitimité politique, garant d'un véritable espace public. La façon dont ces assemblées ont été à l'origine des coordinations et des mobilisations du mouvement citoyen de 2001 reste sans aucun doute la meilleure preuve de la vigueur - et de l'avenir ! - de la culture politique démocratique et des savoir-faire organisationnels que l'institution villageoise ménage dans un pays soumis à un régime dictatorial.

01/2021

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Essais

Avec John Cassavetes

Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. Quentin Victory Leydier 100 photogrammes des films en couleur

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Essais

Avec John Cassavetes

Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. Quentin Victory Leydier Version luxe. Grand format, 100 photogrammes des films en couleur. Version cartonnée

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Romance et érotique LGBT

Major & Doc. Le clan Wilde, tome 6

Weston "Major" Marian : Après avoir fugué à l'âge de dix-sept ans, j'ai trouvé un foyer dans l'armée. Très rapidement, mes frères d'armes sont devenus ma famille, donnant un sens à mon affectation au Vietnam. Mais tout change lorsque Doc Wilde se joint à mon équipe d'évacuation sanitaire. Une nuit dans la jungle à la suite d'un accident d'hélicoptère nous oblige à compter l'un sur l'autre pour survivre, et les secrets que nous partageons forgent entre nous un lien indéfectible. Doc commence à voler la vedette de tous mes fantasmes nocturnes, même si je sais qu'il ne pourra jamais être plus qu'un ami, mon frère d'armes. Il est hétérosexuel, a de la famille au Texas, et je pourrais dire adieu à ma carrière si quelqu'un dans l'armée découvrait mon secret. Liam "Doc" Wilde : Lorsque je me retrouve sur le front au Vietnam, jeune et effrayé, c'est Major Marian qui vient à mon secours. Il est fort, courageux et discret, et il jure de me protéger. Sans lui, je ne serais pas rentré vivant à la maison. Pour certains, une amitié comme la nôtre aurait pu prendre fin une fois que nous avons quitté la jungle, mais la vie sans Major Marian n'est pas une option. Au fil du temps, notre lien ne cesse de se renforcer. Et lorsque des années plus tard, une maladie inattendue vient bouleverser ma vie, il est la première personne vers qui je me tourne. Et, comme toujours, il laisse tout tomber pour me sauver. Je me rends vite compte qu'à chaque étape de ma vie, Major a été là, à mes côtés, me faisant passer en premier. Pendant tout ce temps, il s'est tenu à l'écart, attendant patiemment de me confier son coeur. Même si je n'ai jamais imaginé construire un avenir avec un homme, voir Major sous ce nouveau jour est une révélation. Et soudain, je ne peux plus imaginer ma vie autrement.

06/2023

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Logements, guides pratiques

Le logement - enjeux, crises et mutations. Un tour d'horizon

La politique du logement doit faire face à des défis considérables : plus de 9 millions de mal logés, plus de 2 millions de demandeurs de logements sociaux pour 400 000 attributions annuelles avec des durées d'attentes de plusieurs années dans les grandes villes, un parc privé de copropriétés en difficultés croissantes, la disparition, jusqu'à récemment, des investisseurs institutionnels et de l'offre de logement à loyer intermédiaire, au détriment de la mobilité résidentielle... le défi de la rénovation énergétique du parc, l'explosion depuis 20 ans des inégalités de patrimoine immobilier... Nous sommes tous confrontés, locataire ou propriétaire, citoyen, parent, étudiant, salarié, employeur- aux défis que ce sujet soulève. L'augmentation continue des prix dans les grandes agglomérations y rend de plus en plus difficile l'accès au logement pour les jeunes, les salariés, les ménages modestes ou de la classe moyenne ; l'étalement urbain qui en résulte est source de multiples maux : allongement des déplacements domicile-travail, coûteux financièrement et au plan environnemental, conflits d'usages entre logement, agriculture et milieux naturels, ségrégation sociale et territoriale renforcée... . La question du logement est ainsi devenue aussi structurante, sinon plus, que la question de l'emploi dans la construction des parcours de vie et de notre modèle urbain et social. Confrontés à ces défis, les acteurs, privés et publics, élus, professionnels de l'immobilier et de la ville, chercheurs et universitaires, financeurs, administrations locales et nationales, se mobilisent. Quels diagnostics, quelles mutations à l'oeuvre, quelles perspectives et quelles stratégies pour des politiques du logement ? Et comment les décliner dans l'espace, entre renouveau de la ville existante et développement de celle-ci ? Autant de questions sur lesquelles des acteurs de premier plan ont été conviés à témoigner dans un cycle de 16 conférences. La restitution qui en est faite dans ce livre, sans viser à l'exhaustivité, propose un tour d'horizon de la diversité des enjeux et défis auxquels notre pays est confronté en matière de logement.

04/2023

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Théâtre - Pièces

Un qui veut traverser. Suivi de Le Parlement des forêts

Un qui veut traverser : " Un qui veut traverser " est un héros sans identité précise. Il se définit simplement par la volonté de quitter son foyer. Il représente à lui seul la masse des migrants illégaux, d'où qu'ils partent. Sa nationalité importe peu, elle n'est jamais donnée. Il est d'un pays d'où il est interdit de partir. Il sera aussi bien ouvrier d'usine, géographe, journaliste. Au fil du récit, c'est comme s'il se démultipliait selon différentes trajectoires, comme s'il pouvait mourir et renaître. Ce texte est un récit choral où la narration est tissée dans les dialogues, sans que l'on puisse démêler tout cela en distinguant bien l'action de la parole. Il se définit avant tout comme la description d'un " geste " (un peu au sens épique) décrivant les actes et les circonstances dans lesquelles ces combats - sans armes mais bien mortels, ont lieu. Sur le plan littéraire, on peut y voir une filiation lointaine avec la forme archaïque de la tragédie grecque, le dithyrambe, alternance de strophes chantées par le coryphée, et d'antistrophes chantées par le choeur. Le Parlement des forêts : A partir de faits réels, cette pièce raconte d'abord l'errance de plusieurs groupes humains en milieu hostile : certains sont abandonnés en altitude, d'autres poussés dans une barque sur les rapides d'un fleuve, ou encore enfermés dans une étable de montagne. La fiction fait converger ces trajectoires multiples vers une " maison commune ", la forêt, où ils tentent de s'organiser par eux-mêmes, de retrouver ce qu'ils sont, leurs racines, un collectif, de la dignité. Le Parlement des forêts est une autre facette de la réalité décrite dans la pièce précédente, Un qui veut traverser. Le combat prend ici une dimension collective et l'aspect choral de l'écriture du premier volet s'en trouve renforcée, de même que le tissage des paroles dans le récit.

05/2022

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Histoire des mentalités

Noël, une histoire de dingues

>> Par l'auteur d'Une brève histoire de l'ivresse (plus de 4 000 exemplaires vendus) et d'Incognita, incognita, ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas (plus de 6 000 exemplaires vendus) >> Un livre érudit et férocement drôle. " Instruire en divertissant, divertir en instruisant ", telle était la devise de la Maison Hetzel à la glorieuse époque de la collection des Voyages extraordinaires de Jules Verne, et telle pourrait être celle de Mark Forsyth, qui nous propose un périple érudit à travers les âges et les civilisations sous l'angle de Noël, cette fête aujourd'hui mondialisée. Car attention, tout ce que nous imaginions savoir sur Noël est sujet à caution. Ainsi, contrairement à une idée répandue, Noël n'est la version chrétienne ni des Saturnales, ni des célébrations romaines du Soleil invaincu, mais une fête... rivale. Et non, le sapin de Noël n'est pas directement lié au culte du chêne dans les sociétés païennes du nord de l'Europe mais à l'arbre de vie du jardin d'Eden. Par ailleurs, qui se douterait que ce bon père Noël est originaire de Turquie et non du pôle Nord ? Et qu'en est-il du fameux calendrier de l'Avent ? Eh bien, il fut inventé par une femme au foyer, à Munich, pour déjouer l'incessante question de son fils obsédé par Noël : " C'est aujourd'hui ? " Quant à Coca-Cola, son rôle dans la création du costume rouge et blanc du père Noël est un mythe absolu. Des interrogations en apparence frivoles mais qui soulèvent de nombreuses questions relevant des sciences de l'homme. Champion de la fausse digression, Mark Forsyth réussit le tour de force de préserver la magie de Noël sans rien céder à sa légende. Car il s'agit encore et toujours de stimuler la curiosité et l'esprit critique. Mark Forsyth n'est donc pas seulement un vulgarisateur de talent, c'est un pédagogue de génie, qui nous livre ici une histoire du monde sous un angle particulier.

10/2021

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Historique

Voleur de feu. Une vie d'Arthur Rimbaud, Tome 1

Que connaît-on de la vie d'Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés, mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses. Comment raconter la vie d'un homme célèbre qu'on connaît autant et si peu ? En ne racontant pas "la" vie du poète mais "une" vie d'Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination. D'Arthur Rimbaud, on sait qu'il est né à Charleville le 20 octobre 1854 et mort, à 37 ans, le 10 novembre 1891, à Marseille. On sait qu'il a écrit ses premiers poèmes à 15 ans, et qu'il a renoncé à la poésie vers 20 ans. On sait qu'il fut l'ami et l'amant de Verlaine. On sait qu'après un séjour tumultueux à Londres et une pérégrination à travers l'Europe, il s'est établi comme commerçant et trafiquant d'armes entre la corne de l'Afrique et l'Arabie. Il a 6 ans quand son père, officier dans l'infanterie, quitte définitivement le foyer conjugal, abandonnant sa jeune femme et ses quatre enfants. L'absence du père marquera durablement sa vie et son oeuvre. Et il n'a pas 16 ans quand la guerre éclate entre la France et la Prusse. Entre les deux, Arthur marche et marche encore, dans les prés et les bois de Roche, une ferme ardennaise appartenant à sa mère. Entre les deux, Arthur étudie. C'est un élève extrêmement brillant, collectionnant les prix d'excellence en littérature et en latin. Entre les deux, Rimbaud écrit. C'est à 15 ans qu'il publie, dans la Revue pour tous, l'un de ses tout premiers poèmes, "les étrennes des orphelins". Et c'est à 15 ans encore, en classe de rhétorique, qu'il fera la connaissance d'un tout jeune professeur de 22 ans, Georges Izambard, qui lui sera un maître et un ami...

09/2023

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Poésie

Opium à bord. Edition bilingue français-portugais

Alvaro de Campos est l'enfant frondeur parmi les hétéronymes de Fernando Pessoa, le fils emporté, cosmopolite, voyageur - ou plus rêveur que voyageur. Il est le chantre de la modernité, des machines et de la grande matrice du XXe siècle, avant de céder, dans ses poèmes plus tardifs au désabusement, et au sentiment d'échec, des rêves mal reportés sur la réalité. "Opium à bord" est son acte de naissance, mais un acte falsifié : le texte est antidaté par Pessoa pour en faire officiellement la première apparition d'Alvaro de Campos sur la scène littéraire : le jeu des masques et de la théâtralité, toujours, dans lequel éclot la sincérité de Pessoa. Mais qui est Alvaro de Campos ? Un jeune homme captif d'un navire, d'une croisière qui mouille au large du Canal de Suez en mars 1914 ; un jeune homme surtout captif de lui-même, et de l'opium impuissant à guérir son âme malade comme il l'affirme d'emblée. Tout est stable, plane comme la mer presque absente, le monde incolore et indolore - même les exotismes, les voyages en Inde n'y font rien - Alvaro de Campos est seul à se noyer, coulé par sa faiblesse, son sentiment profond d'insignifiance et son absence de talent dans ce bref poème enfiévré qui est celui d'un naufrage intérieur. A peine capable de révolte contre la vie mondaine, réglée et bien vêtue de ses compagnons de voyage, il fait tourner une mappemonde avec ennui au bout de ses doigts. Dans une divagation droguée contre le bastingage, malgré les ambitions et les délires créateurs, incapable de sauter par dessus bord, lui qui pressent l'inutilité de sa vie, Alvaro de Campos, capable seulement d'ouvrir des portes sur le vide, comprend qu'on n'est jamais "que le passager d'un navire quelconque" . Poème tendu et vertigineux, poème cloîtré qui tourne le dos au large et au voyage même qui devrait le porter, "Opium à bord" est tout autant un acte de naissance qu'un aveu de mort.

10/2021

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Puberté, sexualité

L'inceste

Plume a des parents et un frère qui l'aiment et la protègent. Mais il y a tonton. Comme le loup déguisé en mère-grand dans "Le Petit Chaperon rouge", il a l'air doux et gentil. Pourtant, il peut être vraiment méchant. Quand on ne le voit pas, tonton fait des choses interdites. Parfois, il touche le corps de Plume ou lui fait des baisers d'adulte. Parfois, c'est Plume qui est obligée de toucher le corps de tonton. Pour accompagner les trop nombreuses victimes d'inceste Plume a un oncle incestueux. Quand personne ne le voit, il touche le corps de Plume, ou la force à toucher son corps. Plume n'ose rien dire, à la fois parce qu'elle se fige quand ça arrive, mais aussi parce qu'elle a peur de mettre en colère le reste de sa famille. Petit à petit, elle change de comportement, devient colérique, personne ne comprend pourquoi. Jusqu'au jour où la maîtresse l'interroge, et Plume lui explique ce qui s'est passé. La maîtresse prévient la police, et tonton est arrêté. Ses parents, qui n'étaient pas au courant, sont choqués. Plume est triste d'avoir vécu tout cette violence. L'inceste, c'est un acte terrible qui abîme une famille. Mais on peut aller mieux avec des soins, de l'amour et du temps. En parler, c'est commencer à s'en sortir. Un documentaire à la fois concret et sensible Ce livre, grâce au fil narratif, propose une identification au héros, qui permet aux lecteurs de suivre le parcours de la petite Plume. Le livre ouvre la parole autour du sujet si tabou de l'inceste, et permettra peut-être à quelques victimes de briser le silence, en posant des mots sur ce qui s'est passé au sein de leur foyer censé être protecteur. Pour aider à se sortir de ces agressions en parlant à un adulte de confiance, ou en appelant le 119. Pour que cette violence n'existe plus, jamais.

09/2023

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Pédagogie

Une expérience de formation aux Antilles. L'aventure du CEDIF (1965-2000)

Au tournant des années 1960, le monde connaît de grands changements dont le moindre n'est pas celui de la décolonisation. Après l'Asie, les peuples d'Afrique accèdent à l'indépendance. Plus largement, les femmes et les hommes aspirent à prendre davantage en main leur destin. Les sociétés antillaises sont particulièrement parties prenantes de ce mouvement. A côté d'une prise de parole plus libre, se fait sentir le besoin de débats, d'informations et de formation. C'est dans ce contexte, qu'à l'initiative de personnalités martiniquaises (enseignants, médecins, travailleurs sociaux et médico-sociaux) est créé le Centre d'études, de documentation, d'information familiale et de formation, bien connu sous le nom de CEDIF. Face à des questions nouvelles comme celle de la limitation des naissances, les couples et les familles ont besoin de formation. L'article 2 des statuts du CEDIF décrit l'un de ses objectifs comme celui "d'aider les familles de la Martinique à résoudre les problèmes psychologiques et sociaux susceptibles de nuire soit à l'harmonie du foyer, soit à l'éducation des enfants". A partir de 1965, le CEDIF travaillera dans trois directions : la formation à la connaissance de soi et à la relation aux autres ; la conscientisation et la responsabilisation qui entraînent une nouvelle conception de la relation d'aide ; les questions autour de l'éducation à la vie et à la sexualité ; les techniques de dynamique de groupe et de conduite de réunions. Il interviendra au sein d'institutions, comme l'Education nationale, les associations sociales et médicales, et même l'Eglise catholique. De nombreuses personnes formées par le CEDIF poursuivent aujourd'hui les mêmes objectifs, en dépit de la disparition de l'association CEDIF en 2000. A travers les documents qui relatent les activités du CEDIF, le lecteur pourra retrouver, avec cet ouvrage, l'esprit et la méthode d'un organisme qui a marqué la Martinique et la Guadeloupe et dont les lignes de force sont toujours d'actualité.

10/2014

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Autres langues

Histoire de la langue swahili. De 50 à 1500 après J.-C.

Ce livre, traduit du swahili, marque à n’en pas douter une date dans la linguistique africaine. Depuis de longues années, son auteur milite pour la promotion du swahili comme langue nationale en Tanzanie, mais aussi, – ce livre en témoigne avec éloquence –, comme langue du discours scientifique et universitaire. Pour écrire l’histoire de la langue swahili, David Massamba fait appel à de nombreuses disciplines et à des arguments venus de l’archéologie et de la recherche historique tout autant qu’à des éléments tirés de discours identitaires ou à des raisonnements de type linguistique. Il se propose de repenser les origines du swahili, en passant au crible les diverses théories qui ont été émises à ce sujet. Les deux points essentiels qu’il s’efforce de prouver sont d’abord que le swahili est une langue bantoue dont la composante arabo-orientale a été surévaluée ; ensuite, il propose un nouveau scénario pour expliquer l’émergence du swahili sur la côte est-africaine. Concernant le premier point, David Massamba discute le mythe répété à l’envi qui fait du swahili une langue métisse, mélange de langues bantoues et d’arabe. Il réfute aussi l’hypothèse selon laquelle cette langue aurait d’abord été un pidgin à base arabe. En accord avec la majorité des bantousites actuels, il affirme que le swahili est une langue bantoue dans sa structure et son origine, qui a simplement intégré du vocabulaire d’origine arabe du fait de contacts sur la longue durée avec des commerçants venus de la péninsule arabique. En deuxième point, il réfute enfin l’hypothèse d’un foyer originel unique d’où aurait émergé la langue swahili avant de gagner le reste de la côte orientale de l’Afrique. David P. B. Massamba est professeur de linguistique générale à l’Université de Dar es Salaam (Tanzanie). Ancien directeur de l’Institut de recherche sur le kiswahili (TUKI), il est l’auteur de nombreux travaux de phonologie et de linguistique historique.

01/2013

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Théâtre

Iles de tempête

Après l'autonomie de l'île de Saint-Domingue obtenue par les Noirs malgré la ségrégation raciale et la répression, Toussaint Louverture fait part à Dessalines de son projet d'union de toutes les classes et de toutes les communautés de couleur. Mais Dessalines rétorque que jamais les Blancs n'accepteraient de s'unir aux Nègres et propose la cassure définitive avec la France en proclamant l'Indépendance de Saint-Domingue. Toussaint Louverture refuse, comme il refusera l'appui financier et militaire de l'Angleterre qui l'incitait à l'Indépendance. Pour bien marquer son attachement à la France, il fait interdire le vaudou, suspecté d'être un foyer de troubles ; seule l'Eglise désormais a droit de cité, avec des prières dites en latin. Toussaint Louverture s'interroge par ailleurs sur le silence de Bonaparte à qui il a déjà envoyé plusieurs messages pour l'assurer de sa loyale collaboration ; serait-il, malgré toutes ses concessions, devenu encombrant ? Moyse, l'un de ses compagnons de lutte lui reproche de tenir les mêmes propos que les colons d'hier et lui demande de distribuer les terres aux paysans. Toussaint Louverture refuse. Pendant ce temps, à Paris, Bonaparte s'inquiète de la situation dans l'île et charge le général Leclerc d'aller y rétablir l'ordre. Devant la menace de Bonaparte, Toussaint décide d'alerter toute l'Europe... Mais les consciences européennes restent sourdes. La guerre éclate : c'est un désastre pour Saint-Domingue. Toussaint Louverture décide alors d'arrêter le massacre, d'autant que l'on vient de lui apporter un message du général Brunet l'invitant, en des termes plutôt conciliants, à venir discuter de la situation dans l'île. Malgré les appréhensions de ses proches qui flairent un piège, il décide de s'y rendre : " J'ai confiance en la parole des Français "... Toussaint Louverture est arrêté par quatre policiers. Sur ordre du général Brunet ! Toussaint Louverture emprisonné au Fort de Joux où il meurt.

05/2009

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Ethnologie

Dobadjo, la première épouse

À travers l'histoire d'une femme, la douce et forte Dobadjo que l'on suit de l'enfance à la maturité, nous découvrons d'une part le quotidien d'une Africaine (Ouémé, région de Porto-Novo au Bénin) saisie dans les contraintes et les contradictions propres à sa tradition : mariage obligé, mais accepté ; acceptation émotionnelle d'une co-épouse sous le même toit ; affrontement avec une modernité urbaine apportée par cette co-épouse ; gestion d'une vie économique spécifique où la femme est responsable de la plus grande partie des ressources du foyer, etc. Nous découvrons en même temps, et cela conformément aux données du terrain, une pensée, un idéal où l'exaltation mystique de la sexualité occupe une place centrale, où la jouissance féminine, gage de fécondité, revivifie le lien des vivants avec des ancêtres toujours présents. Le plaisir féminin est donc exposé ici dans toute sa réalité, mais aussi dans son imaginaire. Fait, émotion et mythe, il est l'exaltation des lignées par leur descendance ; il est la condition du retour heureux des ancêtres au sein des femmes fécondées car ces dernières transmettront par leur vertu amoureuse, la noblesse d'un lignage (d'hommes) reçue et partagée dans la fusion érotique. C'est ainsi que le nouveau-né, ancêtre avant de naître, sera pleinement une fille ou un fils digne de sa parenté s'il a bien reçu de ses parents, unis dans une relation physique et extatique, les essences propres à sa lignée. Dobadjo, la première épouse n'est pas une description théorique d'un peuple et de sa sexualité, c'est un témoignage visant à communiquer les sensations, les émotions, et toute une spiritualité très élaborée où la liberté individuelle a sa place. Ce roman exprime donc le quotidien tel qu'il se vit dans les cases et sur les chemins de campagne de la région de Porto-Novo.

09/2000

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Couple, famille

Sex and Sixty. Un avenir pour l'intimité amoureuse

Trop d'hommes et de femmes pensent que, à l'instar de la vie professionnelle, leur vie amoureuse et sexuelle va inéluctablement s'arrêter après soixante ans. Ils perçoivent cette fin comme une fatalité, comme si la sexualité et l'amour étaient le monopole de la jeunesse. Pour beaucoup de gens la sexualité après un certain âge est même un sujet tabou. Depuis dix-huit mois Marie de Hennezel a mené une enquête, auprès de sexologues, de thérapeutes, recueillant aussi de nombreux témoignages d'hommes et de femmes de soixante à quatre-vingt-dix ans, et s'est plongée dans la lecture d'études publiées à travers le monde. Les conclusions de son livre sont extrêmement saisissantes et rassurantes : Marie de Hennezel y démontre clairement que, au contraire des idées reçues, nous pouvons mener une vie sexuelle épanouie après soixante ans, et que souvent elle peut être même plus riche, plus importante que celle que nous avons connue à d'autres périodes de notre vie. Les raisons de cet épanouissement sont multiples. Pour commencer, à partir d'un certain âge nous ne subissons plus de pression professionnelle quotidienne, et les enfants, qui ont grandi, quittent le foyer familial ; dès lors nous pouvons retrouver du temps pour notre couple. Nous sommes libérés de nombreuses contraintes, et notre sexualité peut se libérer à son tour. Comme en attestent les études scientifiques, une vie sexuelle active joue un rôle essentiel dans la santé physique et psychique des seniors. Elle est un facteur de longévité heureuse. Au-delà de la barrière symbolique des soixante ans, nous devons donc garder confiance dans la vie. Conserver une bonne image de nous-mêmes et une estime de soi intacte est essentiel pour rester désirants et désirables, quels que soient les modifications senties par notre corps. Marie de Hennezel nous appelle à ne pas baisser les bras. Son livre est un véritable manifeste : il faut savoir pétiller de vie et toujours vouloir savourer les bonnes choses, pour se sentir l'envie d'aimer longtemps.

03/2015

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Littérature française

Micmac. [roman

- De sorte que, à peine arrivé dans cette vallée, celui que l'on va vite appeler le locataire se laisse installer dans le premier logement qu'on lui propose ? - Oui. - Et quand on lui fait entendre qu'il y a une affaire de famille à propos de la maison, il dit qu'il ne veut rien en savoir, attitude que l'on attend d'ailleurs de lui. - C'est vrai. - Parce qu'on espère qu'en l'y impliquant malgré lui il va aider à dénouer l'affaire ? - Tout à fait. - Mais ce locataire semble avoir d'autres préoccupations, disons... sentimentales. - Disons, oui. - Pourtant, à ce que je crois comprendre, même sans cela, il n'est pas sûr qu'il chercherait à voir le piège qu'on lui tend. - Pas sûr du tout. - Il serait du genre " moins j'en sais, mieux je passe au travers "... - Il ne le dit pas, mais oui. - Du genre aussi " si ça chauffe trop, c'est bien simple, je m'en vais ". - Ce sont presque ses termes. - Très bien. Et cette affaire, cette " embrouille ", comme les gens l'appellent, serait simple s'il n'y avait l'indécision des enfants, les héritiers, à la régler, selon l'usage de là-bas... - Vous avez raison, à ce propos, le tableau du peintre, que l'on retrouvera barbouillé, en dit,.. - je vous en prie, laissez-moi continuer... Et s'il n'y avait surtout le plaisir que prennent les gens de cette vallée à tout transformer en spectacle, comme cette danse du loyer, ou en grand jeu, comme cette chasse au fils. - En effet. - Bon, bon... Finalement, on peut dire que chacun pousse ses petits appétits de pions à la vacomme-je-m'agite ? - Oui, oui. - Rien de plus, n'est-ce pas ? - Absolument rien. - De sorte qu'il n'y a qu'à regarder... - De sorte, oui, Ça vient tout juste de commencer.

12/1992

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Beaux arts

Fabriquer le regard. Marchands, réseaux et objets d'art africains à l'aube du XXe siècle

En Occident, le regard esthétisant posé sur les objets venant d'ailleurs n'est ni neutre ni spontané. Pour ce qui est des arts d'Afrique, ce regard construit s'est forgé au début du XXe siècle, dans le contexte d'une Afrique colonisée, par le biais d'actions concrètes et délibérées initiées par un petit groupe d'acteurs, mené par Guillaume Apollinaire : artistes d'avant-garde, critiques, collectionneurs et marchands. Prenant appui sur un ensemble d'archives largement inédites, le présent ouvrage se concentre sur le rôle joué par les marchands d'art au tournant du siècle dernier, dans la définition, la promotion et la circulation d'objets africains en tant qu'oeuvres d'art, en Europe et aux Etats-Unis. Cette fabrique du regard fut activée par un cercle étroit d'individus qui peuvent être considérés comme les principaux protagonistes de la création du marché des arts africains des deux côtés de l'Atlantique avant 1920 : Joseph Brummer, Robert J. Coady, Marius de Zayas, Paul Guillaume et Charles Viguier. Par le choix des oeuvres qu'ils opérèrent, les expositions qu'ils organisèrent et les ouvrages qu'ils publièrent, ils furent largement responsables de la construction du "canon" des arts africains, et influencèrent leur perception en Occident jusqu'à ce jour. Les cas de micro-histoire développés ici prennent en compte acteurs et oeuvres, les trajectoires internationales non linéaires de ces dernières ainsi que leurs modes de représentation complexes. Ils nous permettent de mettre en avant l'existence d'un marché actif et fondateur, et de définir la place de ce commerce comme foyer d'un jugement esthétique embryonnaire. En rétablissant les étapes de sa formation, au croisement de l'histoire des collections, du marché, du goût et de l'histoire coloniale, ce livre propose de réévaluer les concepts utilisés en histoire de l'art depuis des décennies pour appréhender la réception des arts de l'Afrique.

09/2018

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Littérature française

La repentance

"La Repentance" de Nissim Gérard Dahan raconte l'histoire du Rav Moshé, connu dans sa famille pour sa sagesse et son humilité. Veuf, il consacrera toute sa vie à transmettre les principes qu'enseigne la Torah. Très proche des membres de sa famille, il ne se contente pas de prier avec eux, mais il se rend également dans leur foyer, en particulier au moment des fêtes qui marquent la religion juive. Dernier membre éminent, il est aussi leur soutien financier, et les aide à gérer l'héritage familial, tant d'un point de vue moral que matériel. Malgré les difficultés de sa vie sur une terre en guerre, Moshé garde toujours le sourire. Il est le confident des malades ou des pauvres. Le Rav Moshé a également un amour profond pour les enfants. Son propre fils est mort lors d'une attaque terroriste… et malgré son chagrin, il va toujours consoler les endeuillés. Pour lui, c'est une mitsva (une bonne action) de première importance que de tendre la main à celui qui en a besoin. Sa propre vie est pourtant emplie de doute et beaucoup de questions restées en suspens trouveront enfin une réponse dans des lettres qu'il conservait précieusement, sans jamais avoir voulu les ouvrir… Affaibli par la maladie, au cours des derniers mois de sa vie, il garde cependant un esprit vif et il continue à vouloir réconforter et renforcer encore et toujours la foi de ceux qu'il croise. Ce livre sera l'occasion pour les uns de vivre de grands moments de communion religieuse et pour les autres de découvrir, grâce au lexique intégré à l'histoire, une religion dont sans doute, ils savent peu de choses. L'auteur ne nous entraîne pas uniquement sur les chemins de sa spiritualité, mais nous décrit, avec beaucoup de réalisme et de sincérité, tous les aspects d'une réelle identité culturelle. C'est donc un livre à mettre entre toutes les mains, sans distinction de religion ou de conviction, et dont je vous recommande la lecture.

06/2018

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Littérature érotique et sentim

Fantôme du passé Tome 1 : Une part de moi

Plongé dans le coeur de la Floride, la vie monotone de Scott Ashworth s'étend devant lui avec peu d'espoir d'avenir. Ses longs jours sont illuminés par l'arrivée de son nouveau demi-frère, Rylan Mahoney, qui devient rapidement l'ami dont Scott a tellement besoin. Leur relation commence juste à se développer en quelque chose de plus profond lorsque lors d'une terrible nuit, ce que Scott entend par hasard le fait s'enfuir de chez lui, pour ne jamais revenir. Six ans plus tard, Scott est maintenant le plus torride des hôtes de clubs sur la scène gay de Phoenix. Il prend ce qu'il veut, fait ce qu'il veut et surtout couche avec qui il veut. C'est la belle vie, mais le chemin parcouru pour être une célébrité locale n'a pas été aisé. Bien que les atouts physiques de Scott soient une bénédiction, c'est aussi une malédiction, la source de l'inexplicable haine que lui voue sa mère alcoolique. Rylan rêve de gloire journalistique. Il est à Phoenix, à l'affut de l'histoire d'une vie, mais le projet ne porte pas ses fruits. Ayant besoin d'argent pour payer son loyer, il accepte de travailler à la Phoenix Pride, entouré de sucettes obscènes et de préservatifs parfumés... le tout en portant un short en lamé doré moulant et un noeud papillon assorti. Lorsque les vêtements et les clés de Rylan disparaissent après son service, il est désespéré, jusqu'au moment où un étranger dans une décapotable s'arrête pour l'aider. L'homme est un "sexe sur pattes" et Rylan est ébahi lorsqu'il le reconnait - son demi-frère Scott Ashworth, disparu depuis longtemps, mais soudain plus vrai que nature. Réunis après six ans de séparation, Scott et Rylan sont déterminés à laisser le passé derrière eux, mais le destin intervient et remet leur futur en cause, une nouvelle fois.

12/2018

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Policiers

Le baptême de Billy Bean

Loin de New York et de Los Angeles, dans un de ces coins reculés des Appalaches qui sont régulièrement la risée des Américains des villes, un péquenaud ordinaire, ordinairement alcoolique, est retrouvé noyé dans un lac. Pour tout le monde, cet ivrogne de Billy Bean est mort d'une glissade. Mais Lane, cinquante-huit ans, propriétaire d'une boutique de pêche qui s'apprêtait, au même moment, à faire une prise record dans ledit lac en compagnie de son petit-fils, est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. En dépit de son peu d'estime pour le mort et alors que tout et tous s'y opposent - le vieux shérif qui ne veut pas de vagues avant sa retraite, son jeune adjoint peu enclin à se fier aux dires d'un ancien alcoolique qui semble se croire encore au Viêtnam, NonBob, ancien camarade d'école roué qui n'a jamais fait grand cas de la légalité et craint pour ses affaires, et Darlene, belle-fille qui a déjà suffisamment à faire pour nourrir et élever son garçon depuis que le fils de Lane a déserté le foyer -, Lane, mû par un sens têtu de la justice, cherche à en avoir le coeur net. Au risque de croiser la route de Nickel Ballew, trafiquant psychopathe qui se prend pour un prédicateur. A l'âge où un homme aspire au repos, ce vieux solitaire, soucieux de l'avenir de son petit-fils, revient alors de plain-pied dans la vie et doit se rappeler que le monde est plus grand et plus compliqué que ce coin de montagnes qu'il croyait abrité des mauvais vents. Dans une langue directe, concrète, sans fioritures, tout en actes et en dialogues tissés du parler des rednecks, Roger Alan Skipper livre, en homme mûr, un hommage gracieux et subtil à l'humanité des siens, à cette autre Amérique méconnue.

09/2015

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Histoire internationale

Paroles orphelines. Les enfants et la guerre d'Espagne

En 1937, une Espagne coupée en deux subissait les effets d'un conflit qui s'annonçait long et cruel. De nombreux enfants connurent la séparation d'avec leurs familles, ainsi que la mort d'êtres aimés. Ils furent victimes et témoins de la violence et de la vengeance qui se déchaînèrent à leurs portes ; ils durent subir le manque de nourriture, l'insalubrité et la maladie et ils éprouvèrent les effets des bombardements... D'autres encore durent fuir. Entre 30000 et 50000 enfants participèrent au premier exil du peuple espagnol dans les pays qui les accueillirent pour les mettre à l'abri de la guerre. C'est en France, en Angleterre, en Belgique, au Mexique ou en Russie que ces enfants espagnols évacués trouvèrent un nouveau foyer. En raison de ce qu'elle représentait en ces temps de lutte idéologique acharnée entre fascisme et communisme, la Russie suscita à la fois l'admiration et de violentes critiques. Elle enflamma les consciences et secoua les coeurs. Presque quatre-vingts ans plus tard, ce livre reconstruit l'histoire de ces enfants, de ceux qui sont restés en Espagne mais plus particulièrement de ceux qui durent tout abandonner pour survivre et qui ne sont jamais revenus. L'ouvrage s'appuie sur des lettres, des journaux intimes, des cahiers, des rédactions et des dessins que ces enfants ont alors écrits ou composés, d'une écriture ou d'un geste tremblants et maladroits. Ce sont des témoignages impressionnants de cette époque convulsée qui garde à jamais la trace d'une histoire faite de rencontres et de séparations, de passions et de répressions, d'espérances et de souffrances et où, au-delà du bien et du mal et des clivages idéologiques des deux camps en présence, perdure le souvenir de ces enfants dont le seul désir aura été de vivre en paix et de récupérer cette enfance que la guerre leur avait volée.

06/2016

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Policiers historiques

Un Noël à Eaton Square

Que se trame-t-il réellement chez les Harcourt ? Alors qu'elle s'apprête à quitter le foyer de Charlotte et Thomas Pitt où elle travaille, la domestique Gracie reçoit la visite de Millie, la fille d'une de ses amies, et ce, juste avant Noël. Millie a peur : des objets disparaissent de la cuisine où elle est employée, et elle ne peut risquer d'être mise à la porte car elle n'a nulle part où aller depuis la mort de sa mère, et ne saurait où chercher une autre position. Gracie décide donc de l'aider à éclaircir ce mystère et se rend dans la maison en question. Gracie se présente donc chez les patrons de Millie, sous prétexte que cette dernière est malade et qu'elle vient la remplacer. Tout semble normal, mais Gracie voit bien que quelque-chose cloche. Après avoir interrogé plusieurs des membres du personnel de la maison, elle apprend que jamais personne ne s'occupe " d'elle ". Mais qui est " elle " ? Au fur et à mesure de ses discussions, Gracie découvre qu'une vieille femme est enfermée dans une chambre d'une aile isolée de la maison. Il s'agit de la mère du maître de maison, dont les domestiques s'occupent comme ils peuvent dans le dos de leurs patrons. Ces derniers, loin de prendre soin de la vieille dame, semblent chercher à précipiter sa mort. De plus, le couple se dispute souvent et Gracie les surprend à discuter argent, se demandant lequel de leurs employés ils devraient renvoyer afin de faire des économies. L'enquêtrice doit comprendre ce qui se trame réellement dans cette maison et découvrir qui vole dans les cuisines, et ce avant Noël, puisqu'elle a promis à sa famille qu'elle serait de retour pour cette date ; Gracie se retrouve donc dans un dilemme, entre partir même si le mystère n'est pas résolu et faire risquer le renvoi à ses collègues temporaires et manquer les fêtes de fin d'année avec ses propres enfants.

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Littérature scandinave

Hanna et ses filles

Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Un classique de la littérature suédoise, introuvable depuis des années. Une fresque familiale devenue bestseller international Au chevet de sa mère Johanna, Anna égraine leurs souvenirs communs. Ainsi prend forme la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère, Hanna, et, avec elle, celle des contrées nordiques reculées. Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent. Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle. Johanna, sa fille, grandit entre sa mère qu'elle méprise et ses frères ivrognes. Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui " a tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari. Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. On ne peut se couper de ses racines. Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Première édition : Ramsay, 1999.

03/2022

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Psychanalyse

Cahiers jungiens de psychanalyse n°156 : Contagion / Contamination - Automne-Hiver 2022-2023

Les thèmes de la contagion et de la contamination ont été fortement constellés par la pandémie du Covid 19. Les deux expressions, que Jung utilise dans les champs langagier, transférentiel et archétypique, qualifient des phénomènes intérieurs et extérieurs, où règnent l'indifférenciation aveugle, la confusion et la transmission inconsciente. Ce Cahier les aborde dans un double registre, collectif et individuel ; la contagion dans et par le collectif d'un côté, qu'elle soit en lien avec les représentations liées à la pandémie ou en rapport avec les guerres actuelles (Syrie, Ukraine) et à leur destructivité ; la contamination de l'autre, par l'activation de contenus inconscients chez un individu ou entre individus. Jung la désigne tour à tour comme infection psychique, participation mystique, bain transférentiel ou commune inconscience. Les auteurs de ce Cahier s'attachent à esquisser des voies de dégagement de ce qui apparaît comme un élément constitutif du psychisme. Toutes misent sur les capacités de conscience de l'individu et sur le travail psychique porteur d'un potentiel transformateur et libérateur. Editorial - Véronique Beldent, Laurence Lacour, Christian Marnette, Samira Richer-Villar Images de rêve autour de la maladie et la guérison - Aniela Jaffé, Carl Gustav Jung Autour du Phénix - Véronique Beldent Contagion dans un foyer pour demandeurs d'asile et dans un pays d'accueil : perspective de la psychologie analytique, application thérapeutique dans le cas clinique d'un enfant syrien - Maria Giovanna Bianchi Paranoïa : La folie qui fait l'histoire - Préface à l'édition française - Luigi Zoja La guerre des symboles - Dmytro Zaleski Fragments d'une "rêverie photographique" , ombres portées du transfert - Ingrid Berckmans La contamination et Marguerite Duras - Christiane Fonseca Portfolio - Maryse Dardaillon Mon expérience du début de la pandémie de COVID-19 en Italie - Antonio Karim Lanfranchi Plaie mobile n'est pas un jeu d'enfant - Carole Mercier Coronavirus : l'activation d'archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ? - Nancy van den Berg-Cook Rêver la pandémie - Delphine Renard Hommage à Denyse Lyard - Brigitte Allain Dupré Bloc-notes - Delphine Renard Revue des revues - Laurence Lacour

12/2022