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Attica Locke

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Grands textes illustrés

Kay Nielsen 1001 knight

In the late 1910s, in a Europe ravaged by World War I, Danish illustrator Kay Nielsen put the finishing touches on his illustrations of A Thousand and One Nights. The results are considered masterpieces of early 20th-century illustration : bursting with sumptuous colors of deep blues, reds, and gold leaf, and evoking all the magic of this legendary collection of Indo-Persian and Arabic folktales, compiled between the 8th and 13th centuries. However, publishers retreated from Nielsen's project in the financially strapped postwar climate, and the publication never happened. A rising star, Nielsen moved on to other work. This world heritage classic's spectacular pen, ink, and watercolor images remained under lock and key for 40 years. Published just once in the 1970s, the illustrations were rescued from oblivion after Nielsen's death in 1957 and are now held by the UCLA Grunwald Center for the Graphic Arts at the Hammer Museum in Los Angeles, the Art Institute of Chicago, and in two private collections. This publication is a unique compilation of fine art prints and stunning illustrations reproduced directly from Nielsen's original watercolors-the only complete set of his extraordinary drawings to have survived. The book features descriptions of all of the images and three generously illustrated essays on the making of this series, the origin of Nielsen's unique imagery, and a history of the tales. In addition, it shows many unpublished or rarely seen artworks by Nielsen and intricate black-and-white drawings Nielsen created for the original publication.

06/2023

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Littérature étrangère

The New York Trilogy

LE FAC-SIMILE DE LA FAMEUSE NEW YORK TRILOGY Le coffret présenté rassemble les manuscrits inédits des trois tomes de la fameuse New York Trilogy de Paul Auster. De la première ébauche de City of Glass à un manuscrit très abouti de The Locked Room, en passant par une version dactylographiée intermédiaire de Ghosts, le fac-similé reflète toutes les strates d'une écriture caractérisée par la reprise. SECRETS ET METAMORPHOSES DE L'ECRITURE DE PAUL AUSTER Parmi les rares auteurs contemporains à écrire encore à la main, Paul Auster le fait avec une méthode et une minutie rarement égalées. Comme il le confie dans un entretien, il commence toujours par esquisser son histoire en des termes très vagues, avant d'entamer la rédaction dans des cahiers. Il procède alors paragraphe par paragraphe, les retravaillant jusqu'à les rendre "si familiers, si organiques qu'ils commencent à paraître indestructibles" . Une fois chaque paragraphe bien fixé dans les cahiers, il tape les textes à la machine pour les relire et les corriger à la main. Les textes rassemblés dans ce fac-similé sont donc chargés de toutes les corrections de l'auteur. Il révèle également des références littéraires et cinématographiques qui ont disparu des textes publiés. UNE PLONGEE DANS LES ARCHIVES DE LA PRESTIGIEUSE BERG COLLECTION Des premières esquisses manuscrites aux versions dactylographiées quasi définitives, Paul Auster a gardé tous les matériaux qui ont servi à l'écriture de ses romans. Pour plonger dans les dédales infinis de sa création, nous sommes allés explorer les abondantes archives conservées au sein de la prestigieuse Berg collection, à la New York Public Library. C'est là, parmi des dossiers remplis d'esquisses et de brouillons, que nous avons choisi avec Paul Auster les manuscrits présentés dans le coffret.

10/2018

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Littérature française

La duchesse de langeais

" Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites Déchaussées où la règle de l'Ordre institué par sainte Thérèse s'est conservée dans la rigueur primitive de la réformation due à cette illustre femme. Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu'il puisse paraître. Quoique les maisons religieuses de la Péninsule et celles du Continent aient été presque toutes détruites ou bouleversées par les éclats de la révolution française et des guerres napoléoniennes, cette île ayant été constamment protégée par la marine anglaise, son riche couvent et ses paisibles habitants se trouvèrent à l'abri des troubles et des spoliations générales. Les tempêtes de tout genre qui agitèrent les quinze premières années du dixneuvième siècle se brisèrent donc devant ce rocher, peu dis- tant des côtes de l'Andalousie. Si le nom de l'Empereur vint bruire jusque sur cette plage, il est douteux que son fantastique cortège de gloire et les flamboyantes majestés de sa vie météorique aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n'avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique. Aussi, la pureté de sa règle y attira-t-elle, des points les plus éloignés de l'Europe, de tristes femmes dont l'âme, dépouillée de tous liens humains, soupirait après ce long suicide accompli dans le sein de Dieu. Nul couvent n'était d'ailleurs plus favorable au détachement complet des choses d'ici-bas, exigé par la vie religieuse. Cependant, il se voit sur le Continent un grand nombre de ces maisons magnifiquement bâties au gré de leur destination. Quelques-unes sont ensevelies au fond des vallées les plus solitaires ; d'autres suspendues au-dessus des montagnes les plus escarpées, ou jetées au bord des précipices ; partout l'homme a cherché les poésies de l'infini, la solennelle horreur du silence ; partout il a voulu se mettre au plus près de Dieu : il l'a quêté sur les cimes, au fond des abîmes, au bord des falaises, et l'a trouvé partout... ".

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Histoire des idées politiques

De la cruauté en politique. De l'Antiquité aux Khmers rouges

" L'Etat se nomme toujours patrie quand il prépare un assassinat " (Friedrich Dürrenmatt) Cruauté et politique : il serait présomptueux de vouloir traiter ce thème dans toute son amplitude historique alors que depuis la plus Haute Antiquité les hommes ont eu une singulière tendance à obéir à l'impératif " Massacrez-vous les uns les autres ! ". Si la cruauté est de toutes les époques, elle est aussi de tous les continents, même si cet ouvrage privilégie l'Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", un espace géo-politico-culturel qui nous concerne au premier chef. La cruauté ici retenue le sera dans son sens originel et étymologique, du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, indique que le sang coule et induit la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendre du plaisir. Toute notre histoire est marquée au sceau du crime politique et déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n'hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu'ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdinand, Trotski ou Kennedy... Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d'Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI. Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour - " l'homme d'acier " en turco-mongol, qui en russe deviendra " Staline " -, Vlad l'Empaleur ou Ivan le Terrible, en attendant que les régimes totalitaires du XXe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordinaire de gouvernement. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Dans quelles circonstances - guerres de religion, guerres nationales, guerres civiles, guerres totales ? Bourreaux et victimes ? Autant d'interrogations auxquelles les vingt-quatre auteurs de l'ouvrage tentent d'apporter des réponses de contributions englobant deux millénaires.

11/2023

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Autres philosophes

La figure de Saint Paul dans les oeuvres de Bentham sur la religion

Ce texte collectif, qui réunit parmi ses auteurs des spécialistes de l'oeuvre de Bentham en position d'éditeurs, des philosophes, des historiens, un juriste, est destiné à mettre en relief une déconcertante production littéraire de Bentham sur la religion, et tout particulièrement un étrange livre sur Saint Paul. Locke s'était déjà longuement penché sur cet auteur en tentant de faire le partage, chez lui, entre ce qui était compréhensible et ce qui ne l'était pas. Curieusement, Bentham reprend la question d'une tout autre façon en instruisant le procès d'un certain nombre d'actes de l'apôtre "auto-proclamé" qui se trouve au principe de deux éléments fondamentaux du christianisme : l'apparition d'une sorte de dogmatique censée conserver l'enseignement du Christ ; un tournant ascétique qui n'était pas perceptible dans les paroles mêmes du Christ. Les deux psychanalystes n'ont pas du tout orienté la recherche en sondant l'inconscient de l'individu Saint Paul ; elles nous ont plutôt aidés à mettre sur la voie d'une méthode que Bentham a rodée dans tous les secteurs de la pratique et du savoir qu'il a touchés : celle d'une théorie des fictions, non pas seulement appliquée à des objets différents mais aussi modifiée en retour par ce dont elle s'empare pour le réfléchir. Les autres perspectives de ce recueil s'attachent à saisir la singularité du rapport à la Bible installé par Bentham, lequel se distingue fort de celui que l'on trouve chez les contemporains continentaux de l'Idéalisme allemand qui ont cherché a assimiler le christianisme, et des prédécesseurs français qui se sont heurtés au christianisme au nom des Lumières. Bien entendu, l'une des confrontations majeures ne pouvait manquer de se tenir, sur place, en Grande-Bretagne, avec l'Anglicanisme. La présence dans ce collectif de chercheurs anglais du Bentham Project au contact direct avec les manuscrits de Bentham conservés à Londres donne la conviction que des terres sont encore à conquérir du côté de la pensée de la religion chez cet étonnant fondateur de l'utilitarisme qu'on ne saurait renvoyer en un tournemain à l'athéisme ; peut-être pas même à ce que l'on appellera plus tard l'agnosticisme. La question religieuse ne se traite pas par l'utilitarisme à ses débuts plus facilement qu'aujourd'hui même et il ne s'agit surtout pas de la considérer à part des questions juridiques, économiques, politiques, sociales, voire techniques et scientifiques comme si elles étaient en opposition. Il est significatif et heureux que cette interrogation libre et prometteuse ait été engagée a Sciences-Po (Paris) en juin 2019 dans le cadre d'un programme d'études beaucoup plus vaste.

03/2021

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 4, Le militant ouvrier (1893-1897)

Lorsque Jaurès entre en socialisme comme leader militant à partir de son élection à Carmaux en janvier 1893, à l'issue de la grève à but politique des mineurs de ce bassin, il comprend toute l'importance des liens entre question sociale, pouvoir économique et conservatisme républicain. Sa conviction est faite : la question sociale ne se réglera que par la propriété sociale et l'intervention des classes populaires.Le militant ouvrier est le premier des deux volumes qui couvrent la période de janvier 1893 à octobre 1897. Elu et réélu député socialiste de Carmaux, Jaurès doit affronter un très dur conflit social avec le lock-out des verriers de Carmaux. Le pouvoir politique et le patronat se coalisent pour abattre aussi bien la position politique de Jaurès que toute implantation syndicale et socialiste dans sa région ; ces années sont intenses en luttes menées à Carmaux et à Toulouse comme à Paris, dans la presse, en réunion publique ou à la Chambre des députés. L'aventure épique de la Verrerie Ouvrière d'Albi se construit, non sans crises. Jaurès combat la dérive répressive et conservatrice du gouvernement républicain (les " lois scélérates ") et cherche à définir une politique socialiste distincte du radicalisme comme de l'anarchie.Les premiers pas de Jaurès dans le socialisme permettent de retrouver l'origine de la pensée sociale d'une figure tant invoquée aujourd'hui.Alain Boscus est maître de conférences en histoire à l'université de Toulouse-Jean Jaurès, spécialiste notamment des liens entre Jaurès et la CGT. Ancien directeur du Centre national et musée Jean-Jaurès de Castres (1987-2003), il est membre de l'Association Jaurès Espace Tarn et du conseil d'administration de la Société d'études jaurésiennes.

11/2017

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Histoire de France

Abel Danos, dit "le Mammouth". Entre Résistance et Gestapo

Le 14 mars 1952, le truand Abel Danos, dit " le Mammouth ", tombait sous les balles d'un peloton d'exécution dans les fossés du Fort de Montrouge en criant " Vive la France ! ". Un cri inattendu, puisque Danos avait été condamné à mort pour trahison. Avec cette condamnation, la France tournait une des pages les plus noires de son histoire : celle de la " Gestapo française de la rue Lauriston ", dont le chef, Henri Lafont, avait lui-même été fusillé en compagnie de l'ex-policier Bonny quelques années plus tôt. Le condamné avait contre lui un dossier des plus épais : outre ses trop nombreuses condamnations, ses évasions et sa participation au sanglant " premier hold-up de l'Occupation ", il avait accumulé un lourd passif au sein de la " Carlingue " : opérations contre le maquis, pillage, meurtres. Les juges l'avaient condamné sans état d'âme en accordant toutefois " des circonstances atténuantes ". Derrière le " tortionnaire ", le " tueur à gages de la Gestapo " que la police, relayée par la presse, s'était acharnée à dépeindre, existait-il quelques éléments qui auraient pu faire pencher l'autre plateau de la balance ? Certains témoignages, en particulier celui de son ancienne maîtresse Hélène Maltat, affirmaient en effet que Danos s'était engagé, dès 1941, aux côtés du commissaire Blémant du contre-espionnage français, et qu'il avait appartenu au réseau Marco-Polo en 1944. L'affaire Danos n'était-elle pas aussi simple ? Après quatre ans de minutieuses recherches, Eric Guillon rouvre le dossier. A travers l'histoire de Mammouth défile une galerie de personnages parmi les plus grands du banditisme français : Pierre Loutrel, dit " Pierrot le Fou ", le " Grand " Jo Attia et Georges Boucheseiche, qui forment avec Danos l'ossature du redoutable " gang des tractions avant " ; le " Chauve " Jean Sartore, gestapiste décoré pour faits de Résistance, Raymond Naudy, l'ancien maquisard et tueur de gendarmes, Roger Lentz, l'associé de toutes ses cavales, mais aussi " Mimile " Buisson, l'ami et le complice de la rue de la Victoire, qui le livra au commissaire Chenevier... Ou encore Auguste Ricord, Joseph Rocca Serra, André Jolivot, Jean Rossi, Charles Cazauba, Alex Villaplana et des dizaines d'autres figures d'un Milieu disparu.

09/2006

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Littérature française

Honoria

Honoria raconte le destin de deux femmes. L'une, notre contemporaine et narratrice, habite Londres et s'efforce d'oublier sa relation conjugale désastreuse en se plongeant, sur les conseils d'un producteur de films, dans des lectures sur la fin de l'Empire romain d'Occident. C'est ainsi qu'elle rencontre la seconde : Honoria, une princesse romaine du Vème siècle après Jésus-Christ. Un personnage légendaire pour les spécialistes de l'Antiquité tardive, dont on ne connaît la vie que par fragments, éclats. Honoria vient d'un siècle crépusculaire, qui est aussi l'avènement d'un nouveau monde : les invasions barbares et la diffusion du christianisme. Cette période de basculement demeure un mystère peu exploré, donc intrigant. Avec un humour vif et acidulé, la narratrice nous raconte les avancées de son enquête et soulève peu à peu les pans de cette face noire et dérobée de l'Histoire. Elle accède aux bribes du destin d'Honoria déposés par le temps. Cette princesse, soeur d'empereur, a été maltraitée par les chroniqueurs antiques qui la dépeignent comme une " créature diabolique, nymphomane, Messaline, fossoyeuse de l'Empire ". Il s'agit aujourd'hui d'arracher sa vie à l'oubli et de mener une contre-enquête. On s'attache à l'irrésistible Honoria, celle dont même la mère dit : " Tu es douée pour l'amour. Un homme deviendrait ton jouet. Même nos eunuques sont tous sous ton charme ! " On tombe en effet sous les charmes de cette femme rebelle, flamboyante et débauchée qui, au milieu des invasions barbares et du christianisme devenu religion d'Etat, ose tout : aimer un Affranchi, et même demander Attila en mariage ! Tandis que son monde se disloque dans la cruauté, Honoria doit prendre la fuite : l'empereur veut sa mort. Elle a transgressé l'ordre établi. Et si Honoria était la première femme moderne ? Une chose est certaine : on ne rencontre pas Honoria sans se transformer et se libérer. Des affinités se tissent entre l'auteure et son modèle, passant outre les siècles. L'une et l'autre osent se raconter, semblent se révéler en miroir. De la grandeur tragique, on passe au ton de la confidence et de l'intime. Judith Housez est une portraitiste hors pair, qui jongle avec brio entre le péplum et l'autofiction, entre l'Histoire et la comédie contemporaine, avec une écriture tout en finesse.

08/2018

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Fantasy

L'âge de la folie Tome 1 : Un soupçon de haine

Guerre. Politique. Révolution. Voici venu l'Age de la Folie. Dans le ciel d'Adua, les cheminées industrielles crachent leur fumée et le monde nouveau regorge de possibilités. Mais les temps anciens ont la peau dure. A la frontière du Pays des Angles, dans un bain de sang, Leo dan Brock cherche à se couvrir de gloire... et à écraser les hordes de maraudeurs. Pour vaincre, il a besoin du soutien de la couronne. Hélas, le prince Orso ne vit que pour trahir... Fondatrice de la Société Solaire, femme d'affaires et fille de l'homme le plus redouté de l'Union, Savine dan Glokta entend bien gravir l'échelle sociale par tous les moyens. Mais chez les miséreux couve une fureur qu'aucun privilège ne saurait contrôler. Avec l'aide d'une femme des collines réputée pour sa folie, la jeune Rikke lutte pour maîtriser la vue longue, un don précieux... ou une malédiction. Voir l'avenir est une chose, mais lorsque le Premier des Mages le tient entre ses mains, le changer en est une autre. Si l'ère des machines s'ouvre, celle de la magie refuse de mourir... La nouvelle trilogie de Joe Abercrombie, située dans le même univers que La Première Loi et Terres de sang " Abercrombie continue à faire ce qu'il réussit le mieux... Une histoire haletante menée sur un rythme d'enfer. " Robin Hobb " Hautement recommandé. Un roman de Fantasy épique bien construit, drôle et débordant d'énergie. A consommer sans modération. " Joe Hill, auteur de Locke & Key " Abercrombie à son sommet. Un roman intelligent, profond et finement ouvragé. J'attendais beaucoup de ce livre et il dépasse toutes mes espérances. " Nicholas Eames, auteur de Wyld " Brutal, sans pitié et pourtant plein d'humour. Bref, tout ce qu'on peut attendre de Joe Abercrombie. " Brian McClellan, auteur de La Promesse du sang " Au-delà des genres, la voix puissante de Joe Abercrombie met la barre très haut. Les amateurs de Fantasy ont beaucoup de chance qu'il ait choisi ce domaine. " Myke Cole " Le livre peut-être le plus réussi d'un auteur que beaucoup tiennent déjà pour un maître. " SFF World " Abercrombie jongle avec une galerie de personnages aux multiples facettes et à la morale souvent élastique, tous emmêlés dans les fils de leur destin complexe. " Booklist " De la Fantasy épique de haut vol peuplée de personnages remarquablement bien campés. Une violence justifiée par une critique sociale pointue et une touche de satire. Sans exagération, Abercrombie nous offre un nouveau chef-d'oeuvre de Fantasy. " B&N Sci-Fi & Fantasy Blog " Une seule chose à dire de Joe Abercrombie : c'est un maître de son art. " Forbes "Même s'il s'agit d'un premier tome, il n'y a pas de longueurs, l'auteur pose certes son décor mais très vite il entre dans le vif du sujet, prenant le lecteur dans les mailles de ses intrigues avec, comme souvent, un soupçon d'humour". La Voix du Nord

01/2022

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Philosophie

Séminaire la peine de mort. Tome 1, 1999-2000

Le présent volume édite la première des deux années du séminaire que Jacques Derrida consacra au sujet de la peine de mort (en 1999-2000 et 2000-2001). Présenté intégralement dans le cadre du programme "Philosophie et épistémologie" à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris, ce séminaire a aussi fait l'objet d'un enseignement aux Etats-Unis. Il précède immédiatement celui consacré à "La bête et le souverain" (2001-2003), déjà publié. Il relève de l'ensemble commencé en 1997-1998 sous le titre "Le parjure et le pardon", qui appartient lui-même à un ensemble plus long, "Questions de responsabilité", initié en 1989 et finalisé en 2003 avec la dernière année d'enseignement de Jacques Derrida. Voici le résumé qu'en donnait Jacques Derrida dans l'Annuaire de l'EHESS 1999-2000 : "La problématique engagée sous ce titre "Le parjure et le pardon" au cours des deux années passées nous a conduits à privilégier cette fois la grande question de la peine de mort. C'était nécessaire au moins dans la mesure où la peine dite capitale met en jeu, dans l'imminence d'une sanction irréversible, avec ce qui paraît tenu pour l'impardonnable, les concepts de souveraineté (de l'Etat ou du chef d'Etat - droit de vie et de mort sur le citoyen), de droit de grâce, etc. Nous avons étudié la peine de mort, de façon au moins préliminaire, aussi bien à partir de grands exemples paradigmatiques (Socrate, Jésus, Hallâj, Jeanne d'Arc) que de textes canoniques, de la Bible à Camus ou à Badinter, en passant par Beccaria, Locke, Kant, Hugo - à qui nous avons consacré de nombreuses séances -, Genet, etc., et surtout de textes juridiques d'après la Seconde Guerre mondiale. Un grand nombre de conventions internationales recommandent en effet la fin des châtiments cruels et des tortures, dont la peine de mort, sans jamais en faire obligation aux Etats dont la souveraineté devait être respectée. Nous nous sommes intéressés aux mouvements abolitionnistes, à leur logique et à leur rhétorique, et surtout aux Etats-Unis dont l'histoire récente, voire très actuelle, a requis de nombreuses analyses - notamment depuis la décision de la Cour suprême qui, en 1972, jugea inconstitutionnelle l'application de la peine de mort ("cruel and unusual punishment"), jusqu'à la reprise amplifiée et spectaculaire des exécutions depuis 1977, etc. Nous avons accordé beaucoup d'attention à l'exception des Etats-Unis. Trois concepts problématiques ont dominé notre questionnement à travers les textes et les exemples étudiés : la souveraineté, l'exception et la cruauté. Autre question conductrice : pourquoi l'abolitionnisme ou la condamnation de la peine de mort, dans son principe même, n'ont-ils (presque) jamais, à ce jour, trouvé une place proprement philosophique dans l'architectonique d'un grand discours philosophique en tant que tel ? Comment interpréter ce fait hautement signifiant ?"

10/2012

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Théâtre

Shakespeare, le marrane du théâtre. Essai sur Le Marchand de Venise

Un jour de l'année 1596, Shakespeare écrit Le Marchand de Venise. C'est un véritable tournant dans son oeuvre. Une rupture qui lui donnera la force d'écrire plus d'une trentaine de pièces. Déjà surnommé par un de ses contemporains, Robert Green, un "ébranleur de scène" ("Shakes-scene"), cet ébranlement va entraîner la production de la matière même du théâtre. Le grand Will libère la parole (30 000 mots différents) et invente la vie rêvée des personnages. Que s'est-il passé ? Rien de moins que le télescopage entre la volonté de dépasser son double marranisme originaire, juif par le père, catholique par la mère, et le traumatisme de la mort de son fils Hamnet. Face au silence qui lui est alors imposé, il décide, en effet, de mettre tous ses conflits intérieurs sur la table. Mais pas n'importe comment. Shakespeare est dans Shylock. L'association entre "Sh", "Y" ("I") et "Lock" indique qu'il parle, mais "sous serrure". "Moi, Shakespeare, sous serrure". Ses conflits sont réélaborés. Un siècle plus tard, Spinoza fera de même avec la philosophie. Mais Shakespeare n'est pas un "marrane de la raison", c'est un "marrane du théâtre". Il se préoccupe de montrer ce que sont des vies qui ont vraiment relégué le monde d'hier, judéo-chrétien, mais aussi latin et grec, au musée des accessoires, non sans les parodier de mille et une manières. Ainsi, Gérard Huber prend-il cet exceptionnel marrane en filature et démontre que le monde d'aujourd'hui ne peut plus se passer de la "marranité" de Shakespeare qui, tout en exigeant que la vérité l'emporte sur le mensonge, démontre que la mauvaise foi et le parjure sont toujours triomphants. Un essai passionnant sur le théâtre de Shakespeare qui, grâce à l'analyse rigoureuse et psychanalytique menée par l'auteur, éclaire d'une façon novatrice bien des problèmes de notre époque.

04/2017

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Sciences historiques

L'esprit des sourds. Volume 1, Les signes de l'Antiquité aux premières institutions : le choc des représentations

Cette édition papier, en couleur, du premier volume couvrant l’histoire des signes de l’Antiquité au début du 19e siècle. Le langage est indissociable de l’humanité et la langue des signes est indissociable des sourds. Ce livre conte comment ils surmontèrent les représentations qui s’opposèrent à leur reconnaissance, forgeant leur liberté et leur culture silencieuse. Selon une statistique d’origine inconnue, mais reprise par tous les auteurs, 95% des sourds naissent dans des familles qui entendent. Ainsi, en majorité, les sourds remplacent l’absence d’ancêtres sourds par une histoire à laquelle ils sont très attachés. Sa principale origine remonte à Ferdinand Berthier (1803-1886) qui redécouvre l’abbé de l’Epée et en fait une légende sourde, un mythe fondateur qui ne sera plus oublié jusqu’à nos jours. Il faudra attendre le vingtième siècle pour que soit redécouverte la géniale intuition d’Auguste Bébian (1789-1839) qui, avant même l’invention de la linguistique, découvre la possibilité d’écrire les signes. Longtemps, les signes n’ont pas eu de forme écrite et n’ont guère laissé de traces. Il faudra la vulgarisation de la vidéo pour conserver des témoignages dont les futurs historiens feront leur miel. C’est pourquoi la principale trace de l’histoire des sourds est celle de leur éducabilité et de leur instruction, mais elle ne s’y limite pas. Parcourir l’histoire des sourds, c’est croiser et recroiser bien d’autres histoires : celles des idées, de la philosophie, de l’éducation, de la médecine, des sciences sanitaires et sociales, des techniques, de la politique, de la presse… L’histoire des sourds c’est aussi, et d’abord, l’histoire de la gestualité, des signes et leur lente reconnaissance. D’après sa thèse en Linguistique soutenue en 1999, à l’université René Descartes, Paris V, Yves Bernard nous invite à le suivre sur les chemins qu’il ouvre à travers l’immense forêt des autres histoires. Non pas un parcours chronologique, mais des tracés thématiques qui, souvent, se rencontrent et nous conduisent à travers l’Antiquité, les débuts de l’éducation en Espagne, en Angleterre et en France, le siècle des Lumières, la Révolution française, les méthodes en Europe et aux États-Unis, les destinées sociales et les utopies… jusqu’aux thématiques silencieuses du XIXe siècle. Le langage est indissociable de l’humanité et la langue des signes est indissociable des sourds. Il importe peu que la langue soit parlée, sifflée ou signée. Ce livre retrace l’histoire de la gestualité et des signes, la lente progression vers l’éducation et la citoyenneté qui ont formé, au fil du temps, l’esprit des sourds. Ce tome 1 (livre papier) couvre l’histoire silencieuse de l’Antiquité aux premiers temps des grandes institutions de sourds-muets, jusqu’en 1829, situant les cadres des futurs combats identitaires des sourds. Les conceptions des grands philosophes y sont abordées : Socrate et Platon, saint Jérôme et saint Augustin, Montaigne, Locke, Descartes, Condillac, Rousseau, Diderot, etc... (le DVD comporte le livre intégral.)

01/2019

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Récits de mer

Mes routes du rhum

Toutes les éditions de la Route du Rhum et les portraits sensibles des protagonistes par le vainqueur de l'édition 2014. Trois transats anglaises, deux Jacques Vabre, des participations à la Coupe de l'America, un record de vitesse autour du monde, un sauvetage extraordinaire, car filmé, de Philippe Poupon lors du premier Vendée Globe... Et une victoire dans la Route du Rhum, un peu sur le tard. Voici le parcours de Loïck Peyron, fils de commandant de pétrolier, membre d'une fratrie tournée vers les mers - ses frères Bruno et Stéphane ont brillé également. En 2022, Loïck n'en sera pas mais sera un observateur privilégié, puisque, depuis l'édition originelle de 1978 jusqu'à celle de 2018, il a toujours, d'une manière ou d'une autre, été présent sur les pontons de la cité corsaire. En 1978, encore inconnu mais déjà viré de la maison familiale, le jeune homme de 18 ans assiste en effet au départ et vit par procuration une course à laquelle il ne participe pas. Le vainqueur, le Canadien Mike Birch deviendra alors l'un de ses deux mentors, le premier restant Eric Tabarly. Quatre ans plus tard, comme il se l'est promis, Loïck se présentera bel et bien au départ, et s'alignera ensuite à toutes les éditions jusqu'en 2002. Occupé sur d'autres fronts, il ne fera son grand retour qu'en 2014. Mais avec quel brio ! Choisi in extremis pour remplacer Armel le Cléac'h blessé, il récupère le gigantesque Banque Populaire, un multicoque de trente mètres, et remporte enfin la plus belle des transats françaises. Quatre ans autres années après, autre choix quasiment philosophique, il disputera l'édition à la barre d'un petit multicoque, copie quasi conforme de l'Olympus victorieux en 1978. Pour une navigation à l'ancienne, comme pour boucler la boucle, quarante ans plus tard... C'est cette vie transatlantique faite de rebondissements, de combats, de déceptions, de coups de bluff, de choix météo et d'aventure finalement victorieuse que " Ti Lock ", le lutin de La Baule, vous fera partager, avec son talent narrateur si particulier, agrémenté de photos, belles, touchantes et spectaculaires dans son livre " Mes routes du Rhum ".

10/2022

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Critique

François Beaune. Pour une littérature brute

Un ouvrage collectif de création/recherche sur et avec François Beaune, sous la direction de Stéphane Bikialo. Avec les contributions de Stéphane Bikialo, François Beaune, Silvain Gire, Maud Lecacheur, Eric Loret et Catherine Rannoux. Né en 1978 à Clermont-Ferrand, François Beaune vit à Marseille. Depuis son premier livre, Un homme louche (Verticales, 2009), jusqu'à La Lune dans le Puits (Verticales, 2013), Omar et Greg (Le Nouvel Attila, 2018) ou Calamity Gwenn (Albin Michel, 2020), il collecte des "histoires vraies" et oeuvre à la création de ce qu'il nomme son "entresort" , une galerie de personnages incarnant le monde actuel. Invité du festival Bruits de Langues en 2020, il succède à Marie Cosnay dans la collection éponyme. Pour rendre compte de la pluralité des terrains investis par l'écrivain (romans, récits, portraits, chroniques, dessins, BD, émissions de radio), Stéphane Bikialo, a réuni une équipe composée de Maud Lecacheur et Catherine Rannoux (universitaires), de Silvain Gire (cofondateur et responsable éditorial d'ARTE Radio pour laquelle l'écrivain a réalisé plusieurs documentaires), et d'Eric Loret (critique littéraire et essayiste). Chacun s'est lancé librement dans les échanges avec François Beaune : l'enjeu était de le faire réagir à des réflexions, des analyses sur son oeuvre et de dialoguer avec lui sur sa démarche d'écriture entre documentaire et fiction. "Les êtres humains sont étonnants, et il faut leur donner la place de l'être, un espace livre que j'appelle Entresort, qui leur permet d'exprimer la complexité de ce qu'ils ont à dire". L'ensemble des contributions a été recomposé autour de thématiques (l'attention au réel, au sous-réalisme, au louche, aux vies ordinaires, la recherche d'une littérature brute) et d'enjeux centraux de l'écriture de François Beaune : l'art du portrait et le hasard des rencontres, les techniques de montage et de fictionnalisation, et une définition singulière du statut de l'auteur. L'horizontalité de la relation qu'il noue avec ses modèles et qu'il revendique, affirmant le principe d'une co-auctorialité avec ces derniers, conduit à une forme d'effacement de l'auteur qui permettrait au lecteur d'être en prise directe, dans un rapport brut, avec ses personnages. Les échanges avec l'écrivain sont entrecoupés d'extraits de L'Entresort, son journal de bord, qui témoignent de sa méthode de collecte d'histoires. Précisant au fil des entretiens les enjeux politiques de son écriture, François Beaune se situe dans une histoire de la littérature qui s'inscrit aussi bien dans la filiation (critique) de Balzac et de sa Comédie humaine que de Svetlana Alexievitch ou Florence Aubenas et de leurs oeuvres basées sur des entretiens, ou encore de Jean Dubuffet et de sa revendication d'un art brut.

03/2023

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Humour

Croquis d'Histoire

Michel Iturria est de retour avec un troisième album de dessins d'humour ! Il nous propose de revisiter l'Histoire de France et d'ailleurs à travers 80 dessins de la préhistoire à aujourd'hui, sans oublier quelques clins d'oeil à l'avenir ! Un 3em opus très réussi qui ravira les fans du coup de crayon de notre dessinateur made in Sud-Ouest préféré. Quand nous avons proposé une nouvelle collaboration à l'illustrateur Michel Iturria, celui-ci nous a répondu un grand OUI et avec une proposition de sujet très prometteuse : l'Histoire de France et d'ailleurs ! Comme vous le savez l'Histoire est un de nos sujets préféré aux éditions Cairn et nous sommes absolument fan du coup de crayon d'Iturria et de son univers ! Ce nouvel album, très attendu, est prévu pour septembre 2021 avec en tout 80 dessins allant de la préhistoire à aujourd'hui, en passant par le Moyen-âge, la Renaissance et les grandes périodes qui ont marqué l'Histoire de France mais aussi du monde en général. Des dessins qui posent des questions, qui amusent, qui dénoncent, qui sont aussi le reflet de l'admiration du dessinateur pour les grands personnages qui ont fait le monde d'Aujourd'hui. Un livre à offrir aux amateurs de dessins humoristiques, de caricatures et bien sûr à tous les lecteurs friands d'Histoire. 4e de couverture : Gamin, Iturria voulait devenir dessinateur d'humour et à l'école il aimait surtout l'Histoire. Un jour, c'est sûr, il allait se délecter à passer l'Histoire au tamis du dessin d'humour. Ferme partisan d'une histoire chronologique, il s'attache d'abord à percer quelques mystères de la préhistoire : saviez-vous que " l'inventeur " du feu s'appelait Jean- Fabrice Lataillade et qu'il était fortement déprimé ? que la cueillette des cèpes et autres girolles entraîna la découverte de la méthode expérimentale, de la science donc ? ... Plongeant dans les périodes obscures, Iturria va nous apprendre qu'Attila n'était pas forcément le mauvais bougre et qu'Ivan-le-Terrible pouvait se révéler, par certains côtés, un sympathique modéré à tendances socialisantes. Moyen Age oblige, il a gardé une affection particulière pour l'époque où " les Anglais vendangeaient l'Aquitaine " et explique pourquoi ils continuent obstinément à rouler à gauche ! Un peu plus loin, il éclaire d'un jour nouveau les rapports entre Louis XI et l'ostéopathie, et montre comment Napoléon, aspect ignoré de son oeuvre gigantesque, privilégiait le tourisme vert, ou bien encore comment les soucis matrimoniaux de Jean- Sébastien Bach ou de Karl Marx influencèrent leurs oeuvres respectives. Dans l'époque bouleversée que nous vivons, porteuse de mutations diverses, ces 80 dessins espiègles qui courent du paléolithique à la conquête de Mars, nous rappellent cette maxime gravée dans le marbre : " Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens. " ...en souriant... "

08/2021

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Art contemporain

À mains nues. Parcours de la collection du MAC VAL

A mains nues Parcours de la collection du MAC VAL 192 pages 160 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, dos toilé pailleté, cahiers à la japonaise Textes : Marie Darrieussecq, Romina de Novellis, Alexia Fabre, Agnès Gayraud, Caroline Honorien, Philippe Liotard, Mélanie Meffrer Rondeau, Claire Moulène, Mathieu Potte-Bonneville, Fabienne Radi, Anne-Lou Vicente, Marion Zilio Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-13-0 Parution : 8 avril 2022 15 euros Après "Le vent se lève" , exposition de la collection incarnant les relations que l'humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit son exploration de l'humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette nouvelle exposition "A mains nues" . Inédites ou plus anciennes, les oeuvres évoquent la réinvention de soi, le futur qu'il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d'empêchement de l'autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, nous avons eu envie de nous projeter dans le futur et de l'envisager avec désir, élan et espoir. Les oeuvres ici réunies racontent d'une part la corporéité et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, qui incarnent la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. La fiction, le récit, la mise en scène, le travestissement sont autant de stratégies mises en oeuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. Ont ainsi été composés des ensembles d'artistes particulièrement chers au musée et qui incarnent ces sujets : Annette Messager, Jena-Luc Blanc, Esther Ferrer, Gaëlle Choisne, Jean-Luc Verna, Nina Childress, Kapwani Kiwanga, Edi Dubien, Romina de Novellis, parmi d'autres... L'adresse à l'autre, à son regard comme à son corps, est au coeur des oeuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l'invention de soi, questionnant la distance au réel. Un réel souvent contredit, transformé par des artifices, maquillage, chorégraphie, tatouages, mises en scène... Il est avant tout question des langages des corps, de ce qu'ils peuvent dire, faire, enveloppe fragile, unique (? ), malléable, signifiante de l'âme qu'ils habillent et qui les habitent. Pour nous accompagner dans cet ouvrage, exclusivement illustré de photographies de ce nouvel accro- chage, nous avons invité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin de l'ouvrir à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 12 mars 2022. Avec les oeuvres de Boris Achour, Pierre Ardouvin, Bianca Argimón, Kader Attia, Elisabeth Ballet, Eric Baudart, Jean-Luc Blanc, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Clément Cogitore, Mathilde Denize, Romina de Novellis, Angela Detanico ? /? Rafael Lain, Mario d'Souza, Edi Dubien, Mimosa Echard, Eléonore False, Sylvie Fanchon, Valérie Favre, Esther Ferrer, Nicolas Floc'h, Mark Geffriaud, Shilpa Gupta, Kapwani Kiwanga, Thierry Kuntzel, Emmanuel Lagarrigue, Ange Leccia, Natacha Lesueur, Annette Messager, Marlène Mocquet, Charlotte Moth, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant, Françoise Pétrovitch, Abraham Poincheval, Laure Prouvost, Judit Reigl, Jean-Luc Verna, Catherine Viollet, We Are The Painters...

04/2022