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Schnock N° 49, hiver 2023 : Bourvil. "Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas"

Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous... AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des filles de pub (vol. 1) : Les chanteuses par Alister p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Bourvil p. 30 Dominique Raimbourg : "Mon père était un bon vivant, toujours animé par le goût de la fantaisie" par Luc Larriba p. 42 Le Petit Bourvil illustré par Karelle Fitoussi et Luc Larriba p. 54 Bourvil vu par... Danièle Thompson, Patrick Préjean, Françoise Deldick, Marina Vlady, Corinne Marchand, Denise Morlot et Jacques Balutin par Luc Larriba p. 62 Filmographie Bourvil par Christophe Ernault p. 70 L'autre voyage au bout de la nuit : Making-of de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 86 Les meilleurs dialogues de La Traversée de Paris par Christophe Ernault p. 90 Bourvil et les femmes par Clara Laurent p. 100 Le Cerveau, un amusement qui coûte cher... par Sylvain Perret p. 110 Les meilleurs dialogues de Bourvil par Luc Larriba et Karelle Fitoussi p. 116 "Mes p'tites chansons" : top 10 chansons Bourvil par Baptiste Vignol p. 124 Robert Nyel : "Mes chansons étaient un peu des peintures" par Baptiste Vignol p. 128 Bernie Bonvoisin : "On fumait du mauvais shit qui était coupé avec du pneu" par Rod Glacial p. 140 L'incroyable histoire de Supermatou ! par Vincent Brunner p. 150 Enrico Macias : De Bab El Oued au Carnegie Hall par Christian Eudeline p. 164 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 166 Artichaut must go on par Marie-Laure Hustache p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Lola et quelques autres de Régine Deforges par Edouard Jacquemoud p. 172 Trésor CD : Post-partum des Innocents par Théo Abarrategui p. 174 Trésor DVD : Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann par Rod Glacial

12/2023

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Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

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Littérature érotique et sentim

À la conquête du plaisir. Romance contemporaine

Romance, désir et sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Léa, trente-cinq ans, coordinatrice scientifique, se bat avec l'aide de son amie Cléo pour que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. Comment vont-elles mener leur combat ? Qu'adviendra-t-il de ce travail de résistance ? A la rigueur, la rationalité scientifique et la lourdeur du cadre professionnel s'opposent la sensibilité de Léa, son désir pour Bruno et sa sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Leurs doutes et leurs réussites s'égrènent au fil des pages dans une aventure qui nous emmène de Bruxelles à Paris, en passant par l'Inde et la Bretagne. Plongez dans ce roman et découvrez le combat de Léa et Cléo, animées par un objectif : que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. EXTRAIT Une femme accouche sur le trottoir. Léa s'éloigne et entend le cri du bébé dans son dos. Elle s'anesthésie. Un voile opaque s'abat sur son corps, lui obscurcit la vue, la coupe de ses sensations. Le bruit s'assourdit, ses oreilles bourdonnent, elle ne distingue plus rien, et flotte dans du coton, légère. Juste assez lucide pour happer un taxi. Retour à l'hôtel. Dans sa douche, les sens revigorés, elle se caresse longuement, fantasme sur le médecin qui l'a reçue et jouit pour s'opposer à la mort. Elle est vivante. Allume la télévision pendant qu'elle se sèche. La chambre s'emplit de cette musique qu'affectionnent les films Bollywood. Du rêve et encore du rêve comme un baume sur la misère. Elle enfile une petite robe confortable. Ce coton biologique glisse habilement sur sa peau, sans l'agresser. Dommage que le vêtement soit fabriqué en Thaïlande... Par des enfants, peut-être. Ensuite, Léa connecte son portable au réseau wi-fi. Et découvre, comme d'habitude, sa messagerie truffée de courriels récents de ces experts - ou expertes ! - ès chasse en profils courus. Plus communément appelés chasseurs de têtes - et chasseuses ? Pourquoi pas chasseresses ? A PROPOS DE L'AUTEUR Alexandra Coenraets est belge et traductrice de formation. Elle a travaillé comme assistante de direction dans l'industrie pharmaceutique pendant près de dix ans et s'est ensuite réorientée, se formant à la médiation. L'écriture est une part essentielle de sa vie, elle en est la colonne vertébrale. En 2013 paraît son premier roman, Naissance, aux Editions Chloé des Lys. Depuis 2014, elle est également contributrice pour l'association française " Le Cabinet de Curiosité Féminine " qui traite des sexualités.

12/2019

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Littérature française

Johnny Deep

JOHNNY DEEP est un recueil de trois nouvelles ou mini-romans aux titres étonnants. Le protagoniste vit une profonde solitude, éloigné de ses racines. Il travaille dans un théâtre de Londres où la même pièce est représentée chaque soir depuis 54 ans. Il n’en peut plus et veut à tout prix rentrer chez lui. Lui viennent plusieurs idées qui pourraient lui permettre de trouver l’argent nécessaire pour payer son retour. Parmi elles, demander de l’argent à un acteur connu. L’homme se regarde dans le miroir, se confond avec Johnny Depp qui est ici la représentation de l’homme rêvé, un bad boy tendre et beau à qui tout a souri. Il l’aime, mais en même temps l’agresse, le jalouse, l’inonde de paroles vulgaires. Sans repère, il ne veut qu’une chose, retrouver la terre qu’il a délibérément quittée pour chercher une fortune qu’il n’a pas trouvée. On perçoit nettement la jalousie, de la rancœur et presque de la haine à la fin lorsqu’il comprend que sa requête ne pourra pas aboutir. Johnny Deep, en tant que pièce, a été joué au Camdem People’s Theatre de Londres en 2008. LE VAGIN DE LAURA INGALLS. Une femme obsédée par le personnage de Laura Ingalls (La Petite Maison dans La Prairie) décide de la séquestrer. Elle écrit un roman intitulé « Laura Ingalls et le cycle menstruel». Les parents de Laura sont devenus des artistes, son père, travesti et sa mère, vedette. Ce texte est un chant vulgaire à la féminité exacerbée. Laura Ingalls devient dans ce texte une folle de sexe. Elle couche avec le premier venu, homme ou femme. Peu à peu, le monde idéal de la série, ce monde radieux, doux et tranquille, prend les allures beaucoup plus réalistes du monde moderne : dans les champs, les machines remplacent les hommes, les enfants ne savent plus lire, etc. Quand Laura parvient à se libérer, la narratrice désespérée se lance à sa recherche sur une chaise roulante filant à 180 km par heure. Le vagin de Laura Ingalls a été joué en octobre 2009 au Musée d’Art Contemporain de Santiago du Chili. BERLIN N’EST PAS A TOI. Un homme est enfermé dans sa chambre. Il vient de perdre son amant qui a décidé du jour au lendemain de partir s’installer à Berlin. L’homme achète un vieux guide touristique de la ville et entreprend de guider son amour perdu dans un Berlin qu’il découvre au fil des pages. Ce texte traite, entre autres, du profond désespoir que l’on peut ressentir lorsque l’on perd un grand amour. Berlin n’est pas à toi a été inaugurée en novembre 2010 au théâtre de la Palabra de Santiago du Chili.

02/2012

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Romance sexy

L'inconnu de Noël et moi ! Tome 2 : Sensual wedding !

Un coup de foudre à Montréal, un mariage dans la foulée et un contrat avec trois règles ! Première règle : au travail, on fait semblant de se détester et d'être libres Deuxième règle : on s'envoie en l'air dans des lieux insolites, en utilisant notre jeu Troisième règle : à la maison, on s'aime et on se surprend. Et ce contrat démarre à Paris, pour une durée indéterminée, sans aucun retour en arrière possible. L'ennui ? Ils ne connaissent pas ! La routine ? Sûrement pas ! Des complications ? Pour quoi faire ? Extrait : Notre jeu commence. Le top départ : notre nuit de noces. J'ai tellement hâte de la retrouver que mon intimité, en continuelle souffrance pendant toute cette journée en raison de la proximité du corps chaud d'Ely à mes côtés, est sur le point d'exploser. A partir de maintenant, je peux user du corps de ma femme autant que je le désire, et elle du mien, insatiables que nous sommes. - Bonsoir, bureau des objets trouvés, j'écoute ? réponds-je, un brin d'amusement dans ma voix. Je l'entends soupirer avant de me répondre d'une voix aguicheuse qui me fait mourir d'envie. - Vous tombez bien, monsieur, je cherche un barbu, yeux gris hypnotiques, un mètre quatre-vingts, très musclé et bien outillé si vous voyez ce que je veux dire. - Hum, je vois très bien, je vais voir si j'ai ça en stock et je vous reprends tout de suite ! - Ah, un détail ! Je veux la livraison express, car j'en ai absolument besoin dans cinq minutes chrono, glousse-t-elle. - Vous payez cash ? poursuis-je en passant un doigt sur le rebord de mon verre, tandis qu'en pensée, je la dévore déjà. - Oh, mon mari ne m'a pas laissé de liquidités, l'enfoiré, paiement en nature, ça vous irait ? - ça marche, je passe votre commande en priorité. Je raccroche prestement avec un large sourire et termine mon verre, avant de la rejoindre dans la suite que j'ai réservée. Lorsque j'entre dans notre chambre, mes yeux sont absorbés par l'ambiance tamisée, et mes oreilles tendues vers la musique sensuelle qui se joue, lorsque je l'aperçois debout, dos contre le mur vitré qui donne sur la terrasse extérieure. Sa robe de mariée épousant son corps à la perfection encore sur elle. Personne ne peux nous voir de l'extérieur, pourtant, cette idée de risquer d'être aperçus m'excite davantage. - Vous allez me devoir des pénalités, j'ai attendu une minute de trop, me réprimande-t-elle. Je détache ma cravate et la fais valser sur le sol, puis déboutonne ma chemise sans la retirer, tout en m'approchant d'elle.

07/2021

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Littérature française

ELERELT : L'improbable coalition. Tome 1

Tout à l'heure, Kallimon a voté à distance par l'intermédiaire de son implant civique. Encore une fois, en zilz soucieux de l'intérêt de l'Arkokrasie et des siens, il a voulu reconduire le vieux et vénérable Anzdakremm Pileraz au poste d'Arkokrate, la magistrature suprême et morale de l'Arkokrasie. Mais au cours de cette joute électorale, Anzdakremm risque grandement de ne pas être reconduit. En effet, de manière inédite, inattendue, un volontaire aussi déterminé qu'ambitieux, un candidat protestataire humain s'est présenté, réunissant sur son seul nom, Lomir Dirffel, la quasi-totalité des aspirations humaines, du moins comme le laisse présager les sondages. Si une telle prévision s'avérait juste, Dirffel serait le premier humain titulaire de ce mandat. En effet, suite à la submersion d'Etal-Kontei, deux mouvements populaires antagonistes sont apparus : l'un exigeait le retour, au besoin par la force, des habitants de cette région malheureuse dans le giron de l'Arkokrasie afin de leur permettre de bénéficier au plus vite des bienfaits de la civilisation d'Atelaino. L'autre, recommandait, après les traumatismes de la submersion catastrophique d'Etal-Kontei, de leur en épargner de nouveaux et donc de respecter leurs indépendances, cultures et traditions quand bien même ces us et coutumes pouvaient revêtir quelques atours barbares et primitifs. Si ces deux mouvements idéologiques réunissaient à leurs naissances des citoyens des deux races à parts presque égales, l'inexorable écoulement du temps et la décision brutale de mettre un terme à cette situation inadmissible, fauteuse de guerres, de génocides et autres troubles locaux, les positions se sont lentement radicalisées et malencontreusement ethnicisées. Les humains ont eu une tendance de plus en plus nette à rendre leurs compatriotes zilzo co-responsables collectivement de cette erreur monstrueuse, pourtant objectivement partagée. Lentement, les zilzo solidaires des humains se virent évincés, chassés de ces associations militantes et renvoyés, réduits à leur seule origine raciale, forcément déterminante, coupable collectivement de tous les maux de l'humanité. Au soir de cette journée électorale, Kallimon ne se fait guère d'illusion sur le résultat des scrutins. Assurément, la chambre des députés va changer d'orientation. Quant au mandat d'Arkokrate, soumis au suffrage universel direct, il semble très probable qu'il basculera lui aussi. Comme il advient souvent, le transit de quelques pourcentages autour de la fatidique barre médiane suffira à former une majorité solide et à transformer complètement une ligne politique, un événement susceptible de modifier de fond en comble la vie d'une société pourtant pluriséculaire. Kallimon émerge lentement de ses pensées inquiètes, déprimantes. A quoi bon anticiper un avenir qui s'annonce de toute façon imprévisible et de toute manière compromis ? Que peut-il faire pour en changer le cours ? Est-ce seulement possible ? C'est ce que je me propose de v

07/2015

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Contrats de travail

Conditions de travail. Durée, rémunération, santé et sécurité, Edition 2021-2022

Le droit des conditions de travail constitue l'un des volets majeurs de la réglementation des relations de travail depuis son origine. C'est d'ailleurs parce qu'est apparue la nécessité d'encadrer la durée et l'organisation du travail, la rémunération des salariés, leur santé et leur sécurité, pour assurer leur protection contre une exploitation abusive de leur force de travail, qu'a été élaborée une législation du travail. La réglementation des conditions de travail s'est étendue, au-delà du temps de travail, de la santé au travail et de la fixation de la rémunération, à la protection de certaines catégories de salariés particulièrement vulnérables (la femme enceinte, le salarié devenu inapte, le travailleur handicapé), à l'exercice des pouvoirs patronaux et à celui des droits et libertés des salariés dans l'entreprise. - Le droit des conditions de travail est, néanmoins, traité fort succinctement dans les manuels de droit du travail et bien peu d'ouvrages lui sont consacrés ou lui donnent une place importante ; cela alors même que les différents volets de ce droit regroupent des ensembles de normes très techniques et fort complexes à mettre en oeuvre en pratique. Cet ouvrage s'efforce de traiter de l'ensemble des questions pratiques liées aux divers domaines relevant de la réglementation des conditions de travail. Son approche, à la fois théorique et concrète, fait évidemment une large place, à côté du droit légiféré interne, au droit européen, à la jurisprudence des juridictions suprêmes nationales et européennes, aux positions de la doctrine, ainsi qu'aux accords collectifs les plus importants. Cet ouvrage arrive à point nommé pour inclure de nombreuses réformes importantes, notamment la loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels ; et aux ordonnances du 22 septembre 2017, dites Macron, ainsi que leurs décrets d'application. - Cet ouvrage a vocation à constituer, dans son domaine, l'outil de référence de l'ensemble des professionnels et des praticiens du droit des relations de travail : avocats, magistrats, conseils juridiques d'entreprise, directeurs des ressources humaines, représentants du personnel, syndicats, qui devraient y trouver la solution à de nombreuses questions qu'ils rencontrent dans la pratique, ainsi qu'aux enseignants chercheurs et étudiants en droit social. - Cet ouvrage a été réalisé par quatre spécialistes de la matière. Geneviève Pignarre et Marc Véricel, professeurs agrégés de droit privé, responsables, depuis 2006, de la rubrique "conditions de travail" à la Revue de droit du travail et auteurs de plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur les différents aspects du droit des conditions de travail ; Pierre Bailly et Michel Blatman, conseillers à la chambre sociale de la Cour de Cassation.

03/2021

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Imagiers, premiers dictionnair

C'est Noël !

La magie de Noël dans un nouvel imagier Dans ce livre, l'enfant découvre les moments clés qui ponctuent l'attente du mois de décembre jusqu'au grand jour du réveillon. Il se balade dans la ville étincelante de lumières avant de découvrir la maison transformée par les décorations. Il observe, dans la ville, le manège et le marché de Noël. Et, à la maison, il voit la salle à manger avec la grande table dressée pour le repas de fête, le salon encombré de cadeaux... Dans chaque page, il nomme ce qu'il aperçoit clairement : le sapin, les guirlandes, les sablés, le calendrier de l'avent. Et il compare avec son propre environnement. Des photographies aussi lumineuses que les guirlandes du sapin Une nouvelle collaboration avec Caroline Fabre, photographe des quatre premiers titres de la collection. Dans ce nouvel ouvrage, elle nous emmène dans les rues des villes en fête et bien au chaud dans les maisons. Les professionnels du monde de l'enfance en parlent : "La collection "Mon petit monde" est comme une fenêtre sur le monde pour ces tout-petits. Cette découverte de l'environnement qui les entoure peut les éveiller au monde, et favoriser leur interaction avec les autres. Elle leur permet de se familiariser avec des scènes, des images, des situations du quotidien, et de les décoder ainsi avec plus de facilité. Globalement, leur sens de l'observation n'en est que plus efficient". Nellie Houetto, pédiatre Les parents parlent de la collection : "Nathalie, mère de Marin, 18 mois : "Enorme succès que ces petits albums photo sur mon fils ! Il les adore ! Il les a tout de suite pris en main et manipulés avec délicatesse. Et il s'est mis à fouiller dans les images ce qu'il y reconnaissait en y associant les mots qu'il connaît. Son truc du moment, c'est les "dadas" et les "ouaf-ouaf", donc il a cherché tout ce qui y ressemblait de près ou de loin. Passion pour l'avion dans le ciel, tout en me montrant la petite maquette d'avion qu'il a en décoration dans sa chambre. Les éoliennes, trop marrant : on en a vu le week-end lors d'un voyage en train, et bah là, il a été hypercontent de me montrer qu'il savait ce que c'était ! Hypertouchant ! Tout est bien vu, une collection de livres super bien sentis pour les petits qui découvrent le langage". "Le plus de ces imagiers, c'est qu'ils nous proposent un cheminement, une balade en ville, dans la forêt ou dans la maison en se mettant à hauteur d'enfant". Librairie "Quai des mots" (Epinal)

10/2023

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Littérature étrangère

Le plus beau de tous les pays

Judith McPherson n'a pas grand-chose dans la vie. Elle vit avec son père John au pied des montagnes, dans une ville de "fenêtres cassées et d'hommes aux dents cassées", dans un pavillon silencieux, plein de reliques poussiéreuses, de souvenirs de sa mère qu'elle n'a jamais connue. Si la ville est entièrement gouvernée par l'économie des aciéries, les McPherson vivent sous l'autorité de la sainte Bible. Ils appartiennent à une secte, les Frères, qui étudient quotidiennement le texte et effectuent tous les dimanches du porte-à-porte dans les rues environnantes pour avertir de l'imminence de l'Apocalypse. Victime de brimades à l'école, Judith trouve du réconfort dans la création, loin des regards, d'un monde en miniature avec des montagnes de papier mâché et des rivières en film alimentaire, des champs de velours côtelé marron et un miroir pour la mer. Judith l'appelle "Le Plus beau de tous les pays", d'après une phrase tirée du livre d'Ezéchiel. Un soir, Judith a une idée. Peut-être que si elle fait tomber la neige dans le plus beau de tous les pays, il n'y aura pas d'école le lundi. Lorsqu'elle ouvre les rideaux de sa chambre le lendemain, le monde par-delà sa fenêtre est devenu blanc. Et désormais, Dieu se met à lui parler. Si elle peut commander la neige, lui demande-t-il, que peut-elle faire de plus pour Lui ? C'est là que les ennuis commencent. Les miracles ultérieurs de Judith sont plus équivoques que la neige, et surtout moins contrôlés... Et bientôt, c'est la situation des McPherson, déjà en butte au mépris du reste de la ville, qui s'en trouve bouleversée. Mais, diable, pourquoi Judith a-t-elle précisément été choisie par l'Etre suprême ? Et que souhaite-t-il réaliser grâce à elle ? A travers le regard d'une enfant hypersensible qui a grandi dans une famille où toute action s'opère sous le regard de Dieu, Grace McCleen s'interroge sur le bien et le mal, la foi et le doute, mais aussi sur le fait de vivre dans un monde coupé des réalités, au sein d'une communauté qui vit dans l'angoisse d'Armageddon. Une foi absolue, nous suggère-t-elle, peut-être une forme d'évasion, une stratégie compensatoire, mais elle tourne facilement à la pathologie. Aussi, le suspense devient-il haletant pour le lecteur, qui assiste au cas de conscience de la jeune Judith, contrainte de multiplier les transgressions envers l'ordre des Frères, ou envers ce père mutique qui lui cache la vérité sur la mort de sa mère...

08/2013

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Tourisme étranger

Touriste professionnel. L'anti-guide de voyage

« Les foules sentimentales ont un héros. C’est un type souriant affublé d’un sac à dos en forme de mappemonde et qui a rasé sa moustache pour faire plus jeune. Il traîne un rêve, notre rêve à tous : celui du voyage, de l’errance joyeuse, de l’aventure qui finit bien. Ce type, vous l’avez reconnu, c’est le routard des temps modernes, le bourlingueur professionnel. Carnet en main, l’oeil aux aguets, il rôde à travers le monde et, parce que ce type est chouette, il vous file tous ses bons plans. […] J’ai été comme vous : je voulais être lui, l’auteur de guides de voyage. Traverser tous les continents aux frais de la princesse, le teint hâlé, le passeport tamponné, la veste multipoches remplie de grigris africains. Moi aussi je voulais lécher mon assiette dans des gargotes pittoresques et coucher dans des palaces au Rajasthan. Tâter du dromadaire en méharée et suivre la route des vins d’Alsace. Kerouac à la petite semaine, j’aspirais à l’aventure, à condition d’avoir la clim’ dans la voiture et un minibar dans la chambre. Je ne disais pas non à l’idée d’avoir mon nom sur la couverture du guide, et pourquoi pas ma photo. […] Mais laissez-moi d’abord vous mettre en garde. Ce que vous allez lire risque de bouleverser à jamais votre perception des guides de voyage. En refermant cet ouvrage, votre collection de Routard et de Lonely Planet, preuves de votre insatiable désir d’aventures, finira peut-être à la poubelle. Vous allez découvrir, chers camarades, que l’on vous roule un peu dans la farine. Non, écrire un guide de voyage, ce n’est pas dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.C’est parler d’hôtels dans lesquels on n’a pas dormi et de restaurants dans lesquels on n’a pas mangé. De musées qu’on a visités au pas de course et de vieilles villes dans lesquelles on s’est lamentablement perdu. De pays qu’on n’aime pas et d’autochtones qui vous regardent de travers. De lieux et d’êtres qu’on ne comprend pas. Voilà de quoi ce livre est fait : de mauvaise foi et d’erreurs de jugement, de digressions sentimentales et de bourdes géographiques, de fautes historiques et de fautes d’orthographe. De cartes illisibles, de renseignements erronés, de méprises catastrophiques. Bref, du quotidien d’un auteur de guides de voyage, ce type dont tout le monde envie l’existence sans savoir ce qu’elle implique de peines et de tracas, de sang, de larmes et de sueur. Ce livre veut remettre les choses à leur place. À côté de la plaque. » Vincent Noyoux

04/2011

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Littérature française

Jean diable. Tome 2

A Londres, Grégory Temple, enquêteur de Scotland Yard est désespéré. En dépit de l'aide de James Davy, son adjoint, et de celle de Richard Thompson, son élève, il ne parvient toujours pas à confondre Jean Diable qu'il pourchasse pourtant depuis des années. Une comédienne célèbre, Constance Bartalozzi vient d'être assassinée d'une assez étrange manière, par simple compression d'un point précis au niveau de la gorge. Un crime qu'il attribue à Jean Diable. Après avoir interrogé la femme de chambre de la victime, Temple, n'étant pas plus avancé, décide d'envoyer sa démission. Quelque temps plus tard, apparait du côté de L'Isle-Adam, Henry de Belcamp, fils d'un hobereau installé depuis peu dans un château de la région. Ce fringant jeune homme marque son arrivée de manière particulièrement chevaleresque. Il sauve une jeune fille dont l'attelage s'est emballé. De l'autre côté du Channel, deux brasseurs anglais, qui ont eu un franc succès dans leurs affaires respectives, l'un à Lyon, l'autre à Bruxelles, fêtent leurs retrouvailles dans une taverne à huitres. Le plus amusant et le plus surprenant pour eux c'est que la belle Constance leur avait promis à tous deux le mariage... "Jean Diable" est le premier tome d'un roman fleuve qui en comporte deux. Il est assez difficile de classer ce pavé de 549 pages paru sous forme de feuilleton au départ. C'est à la fois un roman d'aventures, un roman historique, un roman policier et, selon les experts littéraires, l'un des tout premiers thrillers modernes. En effet, les cadavres s'accumulent dans cette sombre affaire et on connait l'identité du serial-killer. En plus de la comédienne, on a droit aux deux brasseurs, puis aux assassins des brasseurs. On retrouve aussi tous les codes du roman-feuilleton classique avec ses chapitres relativement cours et bien fournis en rebondissements. L'ambiance générale est assez proche de celle des "Mystères de Paris" ou des "Mystères de Londres" . Paul Féval semble prendre un malin plaisir à embrouiller son lecteur avec des personnages hauts en couleurs mais qui disposent de plusieurs identités, changent d'aspect ou de milieu social comme de chemise et à le perdre dans un dédale de pistes qui finissent bien autrement qu'il pourrait s'y attendre. En dépit de quelques descriptions qui peuvent sembler un peu longuettes aux lecteurs pressés que nous sommes, c'est un vrai régal que de lire une oeuvre d'aussi grande qualité, à plus d'un siècle et demi de distance. Quelle chance avaient les lecteurs de journaux de l'époque (1862) de pouvoir profiter chaque jour de plumes aussi déliées que celles de Féval, Zévaco, Sue ou Dumas !

02/2023

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Lettres classiques

Jean diable. Tome 1

A Londres, Grégory Temple, enquêteur de Scotland Yard est désespéré. En dépit de l'aide de James Davy, son adjoint, et de celle de Richard Thompson, son élève, il ne parvient toujours pas à confondre Jean Diable qu'il pourchasse pourtant depuis des années. Une comédienne célèbre, Constance Bartalozzi vient d'être assassinée d'une assez étrange manière, par simple compression d'un point précis au niveau de la gorge. Un crime qu'il attribue à Jean Diable. Après avoir interrogé la femme de chambre de la victime, Temple, n'étant pas plus avancé, décide d'envoyer sa démission. Quelque temps plus tard, apparait du côté de L'Isle-Adam, Henry de Belcamp, fils d'un hobereau installé depuis peu dans un château de la région. Ce fringant jeune homme marque son arrivée de manière particulièrement chevaleresque. Il sauve une jeune fille dont l'attelage s'est emballé. De l'autre côté du Channel, deux brasseurs anglais, qui ont eu un franc succès dans leurs affaires respectives, l'un à Lyon, l'autre à Bruxelles, fêtent leurs retrouvailles dans une taverne à huitres. Le plus amusant et le plus surprenant pour eux c'est que la belle Constance leur avait promis à tous deux le mariage... "Jean Diable" est le premier tome d'un roman fleuve qui en comporte deux. Il est assez difficile de classer ce pavé de 549 pages paru sous forme de feuilleton au départ. C'est à la fois un roman d'aventures, un roman historique, un roman policier et, selon les experts littéraires, l'un des tout premiers thrillers modernes. En effet, les cadavres s'accumulent dans cette sombre affaire et on connait l'identité du serial-killer. En plus de la comédienne, on a droit aux deux brasseurs, puis aux assassins des brasseurs. On retrouve aussi tous les codes du roman-feuilleton classique avec ses chapitres relativement cours et bien fournis en rebondissements. L'ambiance générale est assez proche de celle des "Mystères de Paris" ou des "Mystères de Londres" . Paul Féval semble prendre un malin plaisir à embrouiller son lecteur avec des personnages hauts en couleurs mais qui disposent de plusieurs identités, changent d'aspect ou de milieu social comme de chemise et à le perdre dans un dédale de pistes qui finissent bien autrement qu'il pourrait s'y attendre. En dépit de quelques descriptions qui peuvent sembler un peu longuettes aux lecteurs pressés que nous sommes, c'est un vrai régal que de lire une oeuvre d'aussi grande qualité, à plus d'un siècle et demi de distance. Quelle chance avaient les lecteurs de journaux de l'époque (1862) de pouvoir profiter chaque jour de plumes aussi déliées que celles de Féval, Zévaco, Sue ou Dumas !

02/2023

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Romans graphiques

La divine comédie d'Oscar Wilde

Le 30 novembre 1900, Oscar Wilde meurt, à 46 ans seulement, dans une chambre miteuse d'un petit hôtel rue des Beaux-Arts à Paris. Il avait été emprisonné cinq ans plus tôt pour homosexualité, et l'intégralité de ses biens avaient été saisis. Après deux ans de travaux forcés, une fois libéré, il avait quitté l'Angleterre pour Paris, sous une fausse identité, où il a vite sombré dans la déchéance. Démuni, alcoolique, il n'a plus écrit une seule ligne. Antithèse de cette fin de vie misérable, l'existence du dramaturge et poète irlandais a été conçue comme une oeuvre d'art. Il considérait en effet sa vie comme le lieu de son génie, tandis que son oeuvre n'était que celui de son talent. Wilde a toujours aimé se regarder dans le miroir de La Divine Comédie, jusqu'à en comparer des passages à des épisodes de sa propre vie. Sa mort, image du drame implacable d'un homme ayant tout eu et tout perdu d'un coup, n'est en outre pas sans rappeler le huitième cercle de l'Enfer de Dante, le Malebolge. Sous le pinceau virtuose de Javier de Isusi, dans une ambiance crépusculaire rehaussée par de superbes lavis sépia, se déroule l'inexorable descente aux enfers d'Oscar Wilde : dans les méandres de nuits parisiennes, entre alcool, voyous et prostitués, ou lors de rencontres avec Gide, Toulouse-Lautrec, les frères Machado et les rares amis qui ne l'avaient pas abandonné. Le récit de la chute du poète s'interrompt parfois pour donner voix et corps aux autres protagonistes de la tragédie qui se joue, à travers de brefs entretiens imaginaires délivrant anecdotes et impressions personnelles. Javier de Isusi ne se borne donc pas au rôle de biographe scrupuleux à l'ouverture de son petit théâtre sur la scène duquel défilent les trois dernières années de la vie d'Oscar Wilde. Il se pose en investigateur, interrogeant l'homme et l'oeuvre. Qui était cet écrivain déchu qui, quelques années plus tôt, outrait les conformistes avec ses phrases assassines et ses élégants paradoxes ? Le personnage Wilde avait-il fini par engloutir son créateur ? Pour quelles raisons avait-il cessé d'écrire à sa sortie de prison ? Tentant d'éclaircir ces quelques mystères, Javier de Isusi fait petit à petit tomber le masque du poète. Il dresse un portrait d'homme sans filtre tout en livrant un récit passionnant sur l'art et la vie, la morale et le plaisir, l'être et le paraître. Le 22 octobre 2020, Javier de Isusi s'est vu décerner le prestigieux Premio Nacional del Cómic, sous le parrainage du ministère de la Culture espagnol, pour La Divine Comédie d'Oscar Wilde.

04/2021

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Romans policiers

L'Aventure de Shoscombe Old Place. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

L'Aventure de Shoscombe Old Place (The Adventure of Shoscombe Old Place en version originale), est la dernière des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 5 mars 1927 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Résumé Mystère initial Au 221B Baker Street, Sherlock Holmes a reçu une lettre de John Mason, un entraîneur équestre résidant au manoir de Shoscombe Old Place. Holmes demande des informations sur les habitants du manoir à Watson car ce dernier y a eu ses "quartiers d'été" auparavant. Watson évoque sir Robert Noberton, dont John Mason est l'employé. Sir Robert est un homme qui aime le jeu et les femmes, mais dont les finances sont au plus mal. Sir Robert n'est pas le maître des lieux : Shoscombe Old Place appartient à sa soeur lady Beatrice Falder, veuve, âgée, et en mauvaise santé. De plus, lady Beatrice n'est en réalité qu'usufruitière de la demeure, qui reviendra au frère de son défunt mari lorsqu'elle décèdera. A la suite du récit de Watson, John Mason arrive à l'appartement du détective. Mason explique qu'une course hippique va bientôt se jouer, et que sir Robert a emprunté beaucoup d'argent pour parier sur l'un de ses poulains particulièrement bien entrainé. Une victoire sauverait ses finances, dans le cas contraire la ruine serait catastrophique. Le sujet qui préoccupe John Mason est l'étrange comportement depuis une semaine de sir Robert et de lady Beatrice. Cette dernière, qui aimait particulièrement les chevaux de l'écurie, ne montre plus aucune affection pour eux, et s'est mise à boire. Quant à sir Robert, il a confisqué l'épagneul de sa soeur et l'a confié à Josiah Barnes, un aubergiste tenant son affaire à proximité du manoir. La possibilité d'une violente dispute entre le frère et la soeur est alors envisagée : peut-être lady Beatrice a-t-elle appris que sa femme de chambre, Carrie Evans, avait eu une liaison avec sir Robert. Cependant, le mystère va plus loin : Mason et le majordome Stephens ont découvert que sir Robert s'est rendu de nuit dans une crypte située au fond du parc du manoir pour y rencontrer un inconnu. Il semble de plus que, dans cette crypte, sir Robert a retiré des ossements d'un ancien cercueil pour les cacher maladroitement sous une planche. Enfin, le matin même, un morceau de fémur humain a été retrouvé dans les cendres de la chaudière centrale du manoir.

01/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 5, 1874-1880

Le premier volume des Ouvres complètes était intitulé Ouvres de jeunesse, mais la jeunesse, quand s'achève-t-elle ? Certains événements de la vie de Flaubert peuvent servir de bornes, si l'on y tient : une crise d'épilepsie en 1844, la découverte de la Tentation de saint Antoine de Bruegel en 1845, en 1846 les morts du père et de la soeur, ou la rencontre de Louise Colet. Mais là n'est pas l'essentiel. La jeunesse littéraire s'achève quand disparaît l'allégresse d'écrire. Flaubert entre alors dans la "grande étude du style" . Par les champs et par les grèves : "la première chose que j'aie écrite péniblement" . Suit une parenthèse anxieuse : "(je ne sais où cette difficulté de trouver le mot s'arrêtera)" . Nous savons, nous, qu'elle ne s'arrêtera pas. Par les champs est un carrefour. La jeunesse y aboutit, l'art s'y déclare. Bientôt, il faudra faire de chaque phrase une oeuvre en soi. Flaubert racontant ses voyages, en Bretagne ou en Orient, peut bien lorgner ici ou là du côté de Chateaubriand : sa vision est personnelle. Etre un oeil, "regarder sans songer à aucun livre" , puis, péniblement, faire oeuvre, s'efforcer de créer une perfection. Péniblement, en effet. Le jeune Flaubert voulait plaire ; les très étonnants scénarios de théâtre recueillis ici sont comme les séquelles d'un vieux désir de gloire ("l'auteur ! l'auteur ! "). Mais ce désir-là n'a qu'un temps ; lui succède la quête du Beau, qui est un combat sans fin. "L'empoisonnement de la Bovary m'avait fait dégueuler dans mon pot de chambre. L'assaut de Carthage [dans Salammbô] me procure des courbatures dans les bras". La Tentation de saint Antoine occupe Flaubert pendant près de trente ans. On en trouvera ici les première et deuxième versions, qu'on ne lit jamais : la première, luxuriante et onirique, est mise au placard en 1849 ; la deuxième, où l'étrangeté naît de la concision, est laissée de côté en 1856 : trop audacieuse en un temps où le procureur impérial incrimine la "couleur sensuelle" de Madame Bovary. Faire oeuvre, c'est donc aussi, pour Flaubert, sacrifier, supprimer (on exhume ici plusieurs épisodes retranchés de Madame Bovary) et renoncer par avance à toute satisfaction. Tel est le prix à payer (par l'auteur) pour que le lecteur puisse un jour monter "sur ce grand Trottoir roulant que sont les pages de Flaubert" (Proust). Une expérience unique : les lois du langage paraissent avoir changé ; une variation dans le temps des verbes bouleverse notre vision des choses ; et l'on avance, comme en atmosphère modifiée, dans "quelque chose de pur comme un parfum, de fort comme la pierre, d'insaisissable comme un chant" .

05/2021

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 4, 1863-1874

Le premier volume des Ouvres complètes était intitulé Ouvres de jeunesse, mais la jeunesse, quand s'achève-t-elle ? Certains événements de la vie de Flaubert peuvent servir de bornes, si l'on y tient : une crise d'épilepsie en 1844, la découverte de la Tentation de saint Antoine de Bruegel en 1845, en 1846 les morts du père et de la soeur, ou la rencontre de Louise Colet. Mais là n'est pas l'essentiel. La jeunesse littéraire s'achève quand disparaît l'allégresse d'écrire. Flaubert entre alors dans la "grande étude du style" . Par les champs et par les grèves : "la première chose que j'aie écrite péniblement" . Suit une parenthèse anxieuse : "(je ne sais où cette difficulté de trouver le mot s'arrêtera)" . Nous savons, nous, qu'elle ne s'arrêtera pas. Par les champs est un carrefour. La jeunesse y aboutit, l'art s'y déclare. Bientôt, il faudra faire de chaque phrase une oeuvre en soi. Flaubert racontant ses voyages, en Bretagne ou en Orient, peut bien lorgner ici ou là du côté de Chateaubriand : sa vision est personnelle. Etre un oeil, "regarder sans songer à aucun livre" , puis, péniblement, faire oeuvre, s'efforcer de créer une perfection. Péniblement, en effet. Le jeune Flaubert voulait plaire ; les très étonnants scénarios de théâtre recueillis ici sont comme les séquelles d'un vieux désir de gloire ("l'auteur ! l'auteur ! "). Mais ce désir-là n'a qu'un temps ; lui succède la quête du Beau, qui est un combat sans fin. "L'empoisonnement de la Bovary m'avait fait dégueuler dans mon pot de chambre. L'assaut de Carthage [dans Salammbô] me procure des courbatures dans les bras". La Tentation de saint Antoine occupe Flaubert pendant près de trente ans. On en trouvera ici les première et deuxième versions, qu'on ne lit jamais : la première, luxuriante et onirique, est mise au placard en 1849 ; la deuxième, où l'étrangeté naît de la concision, est laissée de côté en 1856 : trop audacieuse en un temps où le procureur impérial incrimine la "couleur sensuelle" de Madame Bovary. Faire oeuvre, c'est donc aussi, pour Flaubert, sacrifier, supprimer (on exhume ici plusieurs épisodes retranchés de Madame Bovary) et renoncer par avance à toute satisfaction. Tel est le prix à payer (par l'auteur) pour que le lecteur puisse un jour monter "sur ce grand Trottoir roulant que sont les pages de Flaubert" (Proust). Une expérience unique : les lois du langage paraissent avoir changé ; une variation dans le temps des verbes bouleverse notre vision des choses ; et l'on avance, comme en atmosphère modifiée, dans "quelque chose de pur comme un parfum, de fort comme la pierre, d'insaisissable comme un chant" .

05/2021

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Divers

Le plus beau métier du monde. Chroniques d’un prof des quartiers

Régulièrement, les quartiers nord de Marseille défraient la chronique : trafic de drogue, assassinats en série de jeunes guetteurs qui travaillent pour des bandes rivales, heurts avec la police, violence constante et climat délétère. En plein coeur de cette zone de non-droit absolu, il semblerait qu'un lycée professionnel " résiste à la pression ", une bulle d'humanité au milieu du chaos. Ici, jeunes du quartier et immigrés clandestins tout juste arrivés d'Afrique, complètement paumés, poches et têtes vidées, tentent de vivre une vie d'ado " normale ". Aller en cours, apprendre, chercher un stage et s'ouvrir au monde en espérant un diplôme qui permettra de se lancer dans la vie. Ici, on rit aussi surtout, comme dans toutes les salles de classe et cours de récréation de France. Depuis trente ans, fidèle au poste, Dominique Resch est leur professeur. " Pas un prof comme les autres, aux dires de ses élèves, car il essaye de nous maintenir sur le bon chemin ". Il raconte, avec une tendresse sincère et un humour décapant, son quotidien d'enseignant. Souvent cocasse, parfois dur, mais toujours touchant. Un matin, Karim débarque en classe, les bras levés en signe de victoire, en hurlant : " Ca y est ! J'suis plus puceau ! " Un autre jour, c'est Romain qui s'interroge : " Est-ce que pour Dieu, c'est pareil de vendre de la drogue ou de voler un scooter ? " Syrina, elle, se demande si en se mettant à travailler quinze jours avant les grandes vacances, elle aura droit à une super lettre de recommandation du prof, comme sa copie Fatia. Medhi, lui, s'insurge qu'un journaliste de France Cul (" cette radio qui parle du cul ") lui dise que son lycée est situé dans un quartier " sensible "... En une centaine de petites scénettes, Dominique Resh nous ouvre les portes de ce lycée pas comme les autres, où les origines, les cultures, les langues, les religions sont aussi variées que les situations personnelles des élèves. Comment réagir quand ils décorent la classe avec les fleurs du rond-point d'en face ? Peut-on organiser une sortie scolaire en voilier avec des clandestins qui redoutent tant la mer ? Quelles surprises, bonnes ou mauvaises, réserve le tour des stages en entreprises, entre glande à la piscine, compta dans un sex-shop et exploitation sur les chantiers des élèves sans droits ? Que se passe-t-il lorsqu'on programme au lycée un concert de musique de chambre avec des instrumentistes professionnels ? Comment désamorcer des situations sur le point de dégénérer ? Savoir écouter, savoir répondre, savoir respecter leur franchise et leur logique déconcertantes, et poser sur ces jeunes, enfin, un autre regard. Au programme : du désarmant, du loufoque, du poétique, voire du philosophique. Aucun misérabilisme, pas d'angélisme non plus. Un hymne et un hommage à l'enseignement dans les zones sensibles.

08/2023

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Critique

Au Grand Miroir

Le titre fait référence à la chambre 39 de l'hôtel du Grand Miroir, dans la rue de la Montagne, à Bruxelles, que Baudelaire occupa à la toute fin de sa vie, de juillet 1864 à juillet 1866. Car ce à quoi Gilles Ortlieb a souhaité se confronter en écrivant cet essai, c'est à l'énigme que pose la vision d'un poète non pas dépossédé tout à fait de ses propres res- sources d'imagination, mais sous l'emprise de deux aspirations contra- dictoires : la fuite (de Paris, du travail, de soi) et la recherche (de soi, d'un livre et, en définitive, de la mort). Après s'être beaucoup docu- menté de façon à pouvoir étayer son texte de détails ininventables, il s'est donc proposé d'accompagner, avec les moyens du bord, les mois passés par Baudelaire en Belgique de reprendre ligne à ligne le livre que l'auteur des Fleurs du mal avait projeté d'écrire pendant et sur son séjour, de localiser les quelques traces de son passage encore visibles ici et là, d'imaginer et de conjecturer, lorsqu'elles avaient disparu, ce qu'avait pu être son existence ; et de reformuler, encore et encore, la question suivante : "Comment expliquer qu'il ait laissé perdurer, jusqu'à une désarticulation mentale complète, une situation qui engen- drait chez lui un tel mal-être, de telles frustrations ? " Il y a là un noeud existentiel qu'Ortlieb décortique avec l'empathie de qui semble avoir lui-même souffert de pareille procrastination. Il parvient, en tout cas, à restituer avec une précision quasi hypnotique, l'état d'esprit d'un Baudelaire confit dans son rejet, alors même qu'il avait d'abord espéré, en venant à Bruxelles, y trouver les ressources nécessaires à un sursaut dans sa vie d'écrivain. Sans doute parce que "peu a changé en somme" et que lui-même a arpenté, inlassablement, cent quarante ans plus tard, les mêmes lieux, éprouvant parfois les mêmes vertiges : "la foule des dimanches matin ondoie au pied de la tour du Midi pour se frayer un chemin entre les vendeurs de tapis de voiture, de tabac de la Semois, de livres à colorier, d'assortiments de tournevis, et d'animaux en peluche fluorescente. De temps à autre, le sol, imperceptiblement, vibre au pas- sage d'un train sur les talus ou d'un convoi souterrain, les odeurs de friture rivalisent avec des effluves de fleur d'oranger et de barbe à papa, et des filets d'urine stagnent dans les tunnels et les recoins pendant que des réfugiés d'Europe centrale au teint clair s'efforcent d'écouler à bas prix des poupées gigognes, des optiques russes, des vêtements mili- taires et autres butins de rapines. Dimanches à Bruxelles, l'ennui et le rien".

03/2024

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Littérature francophone

Un fils de boucher à petites lunettes

"Ma mère n'ose plus aller se coucher. A peine s'étend-elle que moi, dans son ventre, je me mets à donner des coups de pied tels qu'elle doit se relever en gémissant. Tant qu'elle travaille ou qu'elle est assise le dos bien droit, je suis gentil. Elle dort assise, dans un fauteuil qui a été poussé contre le lit matrimonial. Ses pieds contre ceux de mon père, c'est la seule marque de tendresse que j'autorise. Au cours de la vingtième nuit qu'elle passe de la sorte retentit un cri effroyable. Un coup de tonnerre fait trembler la maison sur ses bases, ma mère s'éveille en sursaut. "? Bonne nuit, gente dame.? " Un petit homme trapu d'une soixantaine d'années se tient au milieu de la chambre. Il porte un antique pourpoint et des bottes à revers, il a des bajoues et un double menton. Une cuiller en bois est fixée à son chapeau mou à large bord. Il prend en main le chapeau et exécute avec grâce un profond salut. Son crâne est chauve. "? Bonne nuit ? ", parvient enfin à articuler ma mère." Paru en 1985, cet ouvrage inaugure l'oeuvre aubiographique de l'auteur, La Trilogie du Pays de Waes, que viendront compléter La langue de ma mère et Les boîtes en carton. On y rencontre le jeune Tom et sa famille, les amis, les voisins, le peuple pittoresque de sa région natale. Il se compose de quatre récits. Le premier conte l'histoire de la famille Lanoye, plusieurs générations d'éleveurs et de bouchers. ; un ancêtre apparaît en rêve à la mère enceinte de Tom, la morigénant parce que son fils à naître ne perpétuera pas la tradition familiale, mais deviendra un intello à petites lunettes. Le deuxième narre l'existence plus ou moins farfelue d'un mécanicien qui vient de mourir et de sa femme tout aussi originale. Le troisième celle d'un surdoué de la lecture qui défraie la chronique et la science. Dans le dernier, l'auteur fait l'éloge funèbre de son frère aîné devant un parterre de personnalités internationales. L'unité d'atmosphère est telle qu'on peut parler d'un roman éclaté. On y trouve le ton particulier des oeuvres de maturité de l'auteur, une sentimentalité qui ne verse jamais dans le sentimentalisme grâce à l'ironie et au sens aigu du grotesque, ainsi qu'un mélange du réel et du fantastique. Romancier, dramaturge, poète, chroniqueur, scénariste, performeur à l'occasion, Tom Lanoye est une star aux Pays-Bas et en Flandre. Forte de plus de cinquante titres, son oeuvre, parmi les plus lues et primées est traduite dans de nombreuses langues. Son théâtre est régulièrement joué dans le monde entier, notamment au Festival d'Avignon.

06/2024

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Critique littéraire

Ecrire l'Encyclopédie. Diderot : de l'usage des dictionnaires à la grammaire philosophique

Ecrire l' " Encyclopédie " : c'est à Diderot maître d'œuvre du Dictionnaire raisonné, éditeur, nomenclateur, rédacteur, que cet ouvrage est consacré. Rien n'est plus aride, en apparence, que le labeur du dictionnariste. Diderot, pourtant, fit de l'Encyclopédie un extraordinaire atelier d'écrivain. S'il y composa nombre de " belles pages ", souvent ignorées aujourd'hui, c'est qu'il trouva là l'occasion d'expérimenter son " faire ", par l'usage de tous les modes, de toutes les variétés d'écriture au sein d'une forme éminemment contrainte : l'article de dictionnaire. Atelier d'écrivain, le dictionnaire des sciences et des arts fut aussi un dictionnaire de langue commune, incluant " l'étude des mots " dans le cercle des connaissances. Ce champ, vaste mais peu exploré, de la " Grammaire ", c'est-à-dire de la définition des mots courants (tels " fortuit ", " fraîcheur " ou " innocence "), est ici analysé. Diderot en effet fit œuvre de lexicographe pour l'Encyclopédie, mais à sa manière : ne se bornant pas à enregistrer l'usage mais le soumettant à la critique, il entendait à la fois transmettre une langue et " changer la façon commune de penser ". Ce fut sa grammaire philosophique : analysant les acceptions en sémanticien, interpellant les préjugés latents en matérialiste, ou rêvant sur les idées accessoires des signes en poète, l'écrivain s'y confronta à la définition du matériau même de son art, les mots de la langue. L'entreprise de Diderot ne prend tout son sens que replacée dans la problématique des dictionnaires de son temps : cette étude retrace, de Furetière à sa conflictuelle descendance (le Basnage huguenot et le Trévoux de la contre-Réforme), le développement d'une forme alors neuve de recueils alphabétiques de savoirs, les " Dictionnaires universels " dans l'histoire desquels est inscrite l'Encyclopédie et, avant elle, laCyclopaedia de Chambers. La comparaison de l'Encyclopédie avec la Cyclopaedia et le Trévoux démontre l'existence d'un véritable matériau lexicographique européen. Cette confrontation, qui intéresse l'histoire des idées, permet de percevoir bien des enjeux opposant, sur le terrain commun du dictionnaire, des visions du monde parfois antithétiques. Le Trévoux notamment, réputé dictionnaire des jésuites, apparaît comme un inséparable outil de travail sur la critique duquel s'est bâtie une bonne part de l'Encyclopédie, et d'où dérive en particulier la souveraine ironie lexicographique de Diderot : le dialogue secret qu'il mena avec le Trévoux, dont les articles servirent souvent de canevas aux siens, est un des plus suivis de la polyphonie encyclopédique. A partir des contraintes du " genre " dictionnaire, on voit ainsi naître les démarches d'écriture qui gouvernent le développement de l'intelligence philosophique de Diderot et surgir nombre des vastes questionnements qui animent le reste de son œuvre. On voit aussi se dessiner des perspectives surprenantes sur les destinataires du discours encyclopédique, dont le co-éditeur d'Alembert, et surtout l'ami perdu, J J Rousseau. Dans ce travail de " forçat ", écrire l'Encyclopédie, Diderot a clairement engagé le plus profond de son art et de sa pensée.

01/1999

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Enseignement primaire

Les albums de Zatou. 4 albums + 1 livret pédagogique, avec 1 CD audio

Un pack complet pour explorer 4 émotions (joie, colère, tristesse, peur) à travers une expérimentation concrète engageant à la fois la dimension corporelle, intellectuelle et émotionnelle. Ce pack contient : 4 albums dont l'histoire illustre une émotion en particulier : joie, colère, peur, tristesse en mettant en scène 3 personnages principaux : Zatou, Sacha et Lucie. Ces albums permettent de travailler : - écoute et compréhension orale (lecture par l'enseignant) ; - écoute et visualisation interne (séquence de relaxation-méditation enregistrée) ; - expression orale et corporelle (4 chansons à interpréter et à mimer) ; 1 livret pédagogique ; 1 CD comprenant 4 chansons, 4 séquences relaxation-méditation et les histoires enregistrées ; des fichiers à télécharger sur www. editions-retz. com : images du lexique, personnages des albums, scènes reprenant les émotions vécues. Les albums (24 pages, couleurs, format 21 x 21 cm) Chacun des 4 albums reprend une émotion en particulier qui est traitée tout au long du livre (joie, colère, tristesse et peur). L'histoire s'appuie sur la vie quotidienne des enfants afin de favoriser son identification aux personnages. Ainsi, ils peuvent s'appuyer sur ces différents scénarios et s'inspirer consciemment ou inconsciemment du vécu de Sacha, Lucie ou Zatou pour agir dans leur vie. Un joyeuse rencontre : Sacha et Lucie sont tout excités, leur tante Alizée vient leur rendre visite ! Elle arrive avec une belle surprise... Zatou ! Mais il reste muet. Les enfants cherchent des idées pour faire connaissance avec leur nouvel ami. Une tristesse dans le coeur : Lucie a du chagrin, elle n'a même plus envie de s'amuser. Voyant sa soeur si triste, Sacha lui propose de se confier à Zatou. Auprès de lui, Lucie trouve du réconfort. Elle découvre alors qu'elle peut créer à partir de son émotion... Une sacrée frayeur : Lucie et Sacha sont tout contents d'aller au lac avec leur papi. Ils ont pris Zatou avec eux mais un orage éclate et dans la précipitation Zatou reste sous un banc... Quelle frayeur pour tous les trois ! Une très grosse colère : Sacha est fier de sa construction mais Lucie arrive et patatras tout s'écroule. La colère envahit Sacha qui ne peut pas se contrôler. Une fois dans sa chambre, Sacha est toujours plein de colère. Heureusement, Zatou est là pour l'aider. Comment Sacha va-t-il pouvoir se libérer et s'apaiser ? La page d'activité est présente à la fin de chaque histoire. Elle permet à l'enfant de se mettre en action autour de l'émotion explorée. Ainsi, il s'implique concrètement en fabriquant quelque chose et/ou en vivant une expérience autour de cette création. La joie>>> la boite à petits bonheurs La colère>>> la boite à bons de colère La tristesse>>> l'émomètre de la tristesse La peur>>> le talisman de sécurité Ces albums partent du personnage de Zatou, déjà présent dans La boite à émotions de Zatou. A retrouver très prochainement en téléchargement sur notre site : le lexique imagé les scènes émotionnelles les personnages des albums

09/2019

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Littérature érotique et sentim

U.S. Marines - Tome 2. Plus aucun rempart entre nous

Sa permission terminée, Hudson doit se rendre en mission en Afghanistan et quitter Livia. Mais leurs sentiments semblent plus puissants qu'ils ne l'avaient imaginé... Lorsque la permission de Hudson prend fin, c'est à regret qu'il quitte Livia pour une dangereuse mission en Afghanistan. Les deux amants s'étaient promis de ne pas s'attacher l'un à l'autre, mais malgré eux, les sentiments qui ont commencé à poindre ne font qu'augmenter, exacerbés par la distance et les périls du métier de militaire... Qu'adviendra-t-il de leur histoire au retour de Hudson ? Jusqu'où les mènera leur relation ? L'histoire d'amour de Livia et Hudson est-elle vouée à l'échec ? Que se passera-t-il pour les deux amants ? Découvrez sans plus attendre le second tome de la palpitante saga de romance U. S. Marines. EXTRAIT Livia pénétra dans la chambre de Hudson et alla se poster devant la fenêtre, l'échine courbée, les bras refermés autour d'elle, en proie à une vague de sanglots. Hudson avait une sainte horreur des effusions de larmes. Cela lui rappelait sa mère quand elle se disputait naguère avec son père ou le suppliait de ne plus la quitter pour le front. Les jérémiades d'une femme trouvaient un écho sinistre dans sa mémoire et son corps. Il n'aimait pas le bruit des lamentations, l'heure des adieux et des numéros dramatiques. Il détestait voir une femme pleurer à cause de lui, pour lui. C'était comme s'imposer des souvenirs que son esprit voulait bannir à jamais, sans toutefois y parvenir. Hudson s'était toujours arrangé pour éviter les sentimentales. Il n'avait jamais voulu de femme attachante ni encline à s'attacher à lui. Il n'avait jamais voulu tomber amoureux. Mais voilà que Livia s'était dressée un beau jour sur sa route et avait changé la donne. Finalement, l'amour était pareil à un missile guidé : impossible à éviter. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Ce deuxième tome est dans la lignée du premier, les personnages sont toujours aussi attachants et l'écriture facile permet de passer un bon moment. - noeline, BookNode Comme j'ai aimé cette histoire, ce roman vous tient en haleine du début à la fin. Franchement au top ! Ne passez pas à côté. - maitee, BookNode Une suite sympathique, avec plus de rebondissements. Un plaisir de suivre les amours de nos deux tourtereaux ainsi que les aventures de Scarlett et des amis de Hudson. - PANDORE88, BookNode A PROPOS DE L'AUTEURE Arria Romano étudie l'histoire militaire à la Sorbonne et est passionnée de littérature et d'art. Elle écrit depuis quelques années des romans historiques et des romances, qu'elles se vivent au passé, au présent ou même nimbées d'un voile de magie... Tant que l'amour et la passion restent le fil rouge de l'intrigue.

08/2019

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Droit

Droit international privé. Edition 2021

Conforme aux programmes de Master 1 et 2 et des Instituts d'études judiciaires, la neuvième édition rend compte d'une approche renouvelée de la matière par l'influence des règlements de l'Union européenne et par l'affirmation de la primauté des questions juridictionnelles. Le conflit de lois y est présenté sans sacrifier aucun élément technique important, à la fois dans une partie générale et, désormais, dans une partie spéciale plus détaillée. L'exposé des problèmes se fait dans l'ordre où ils se présentent en pratique : - Identification de la juridiction internationalement compétente - Détermination de la loi applicable et régime de la loi étrangère - Efficacité internationale des jugements et exécution Véritable "couteau suisse" du droit international privé, ce manuel rassemble en 400 pages de nombreuses références doctrinales européennes et une jurisprudence actualisée. Des extraits d'arrêts et de doctrine sont reproduits au fil de l'ouvrage, qui en facilitent l'approfondissement. La législation européenne, mais encore française, belge ou luxembourgeoise y est présentée de façon comparée. Un glossaire des termes de droit international privé figure en fin de l'ouvrage, ainsi qu'un tableau récapitulatif de 30 arrêts essentiels rendus par la CJUE. Edition augmentée par de nouveaux développements synthétiques sur le droit de la nationalité A jour au 1er décembre 2020 Des conséquences du Brexit en droit international privé ; Des conséquences de la COVID-19 sur le droit international privé ; - de la jurisprudence de la Cour de justice sur l'application du système Bruxelles I bis, par exemple sur le Diesel Gate (CJUE 9 juill. 2020, aff. C-343/19), sur le domaine de la matière civile et commerciale (CJUE 16 juill. 2020, aff. C-73/19) et sur les interactions avec le droit de la concurrence (CJUE, aff. C-59/19) ; - des évolutions jurisprudentielles et normatives du droit européen, et en particulier : - de l'avis consultatif rendu en matière de GPA par la Cour EDH le 1er avril 2019 (avis n° 16-2018-001) à la demande de la Cour de cassation française ; - du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) et des problèmes d'application dans l'espace qu'il engendre. Des évolutions jurisprudentielles et normatives du droit national, et en particulier - du décret n°2019-402 portant diverses mesures relatives à la communication électronique en matière civile et à la notification des actes à l'étranger ; - de la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ; - de l'arrêt rendu le 29 mai 2019 par la Cour de cassation (pourvoi n° 18-13. 383) en matière de successions internationale dans une affaire évoquant la succession de l'idole des jeunes ; - de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation sur le contrôle de l'équivalence du niveau de protection de la loi étrangère (Cass. fr. (soc). , 20 février 2019)

01/2021

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Littérature étrangère

Oblomov ; La frégate Pallas

L'originalité de Gontcharov réside dans le fait que son oeuvre échappe à tout esprit de chapelle, d'école et d'esthétique littéraire. Rompant avec le sentimentalisme et le romantisme alors en vogue, elle s'appuie sur la seule description du réel, du paisible bonheur d'être et de vivre à l'image de son auteur, génie littéraire incontesté dont l'existence fut celle, assez banale, d'un fonctionnaire impérial, qui vécut en se tenant, comme l'écrit Jacques Catteau dans sa préface, "hors jeu de l'histoire". L'ennui, le flegme, la mélancolie, la paresse, l'éloge de l'inutile sont les thèmes dominants de son oeuvre maîtresse Oblomov comme de tous ses autres écrits. Considéré comme un texte capital par Tolstoï, Oblomov est devenu un mythe littéraire au même titre que Faust, Don Quichotte ou Don Juan. C'est l'histoire d'un aboulique qui rêve d'une existence "sans nuages, sans orages, sans ébranlements intérieurs", le barine Ilia Ilitch Oblomov, un doux rêveur sensible. Malgré ses efforts pour contrecarrer ses rêves de grasse matinée permanente, malgré l'énergique Stolz qui secoue la torpeur de son ami, malgré son amour passion pour Olga - l'espace d'un été, Oblomov accomplira son destin : le renoncement à l'agitation extérieure, la reconstitution de l'univers de son enfance dans un quartier aux confins de Pétersbourg et, en fin de parcours, la mort d'inaction et de suralimentation. Sans tapage, sans ostentation, calmement, avec résignation et bonheur : "Il s'installait doucement, petit à petit, dans le cercueil simple et large où il allait passer le reste de ses jours, cercueil fait de ses propres mains à l'instar des sages du désert qui, après avoir renoncé au monde, se creusent une tombe". Malgré ce final nostalgique, le roman est celui de la recherche obstinée, souterraine, du bonheur au fil des événements quotidiens de chaque journée vécue en position horizontale, où la vie et la société défilent tel un spectacle théâtral dans la chambre du héros. Oblomov parvient à imposer sa volonté d'être, comme son for intérieur le lui dicte. Il réussit ce qu'il ne faudrait pas réussir, être enfin soi-même en dépit des autres, de l'image que proposent normes, morale, société et Histoire. Il refuse de bouger, fidèle, indéfectiblement, à l'immobilité des premiers jours. "Oblomov est le conte d'un rêve exaucé" ajoute Jacques Catteau. Dans La Frégate Pallas, Gontcharov relate un voyage autour du monde, à partir des lettres envoyées à ses amis. Un périple qui le conduit d'un continent à l'autre, au temps lent et envoûtant de la marine à voile. Toute la force romanesque et la puissance suggestive de ce livre reposent sur la vigueur des portraits, la beauté et le plaisir des voyages, l'évocation de la vie maritime, de ses charmes et de ses périls. On y retrouve le mélange de finesse, de placidité et d'humour qui font toute la singularité de l'oeuvre de Gontcharov.

02/2016

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Romance historique

Castonbury Park Tome 1 : Retour à Castonbury Park ; Tentée par le lord

Le somptueux domaine de Castonbury Park est à l'image de ses résidents : noble, prestigieux et jalousé. Et leurs coeurs passionnés n'ont aucun souci des convenances... Retour à Castonbury Park, Carole Mortimer Angleterre, Derbyshire, 1816 Les guerres napoléoniennes ont cruellement frappé la famille du duc de Rothermere, et privé la lignée de ses plus beaux fleurons : Jamie, l'héritier en titre, a disparu en Espagne ; Edward, le plus jeune fils, est tombé à Waterloo. Ravagé par le chagrin, le vieux duc vit désormais en reclus, et Castonbury Park, son magnifique domaine d'autrefois, se délite avec lui... Lily se désole : elle a beau n'être que la fille adoptive du pasteur, une orpheline insignifiante, elle a grandi à Castonbury et connu sa splendeur. Si bien qu'elle redoute le retour annoncé du nouvel héritier. Lord Gilles Montague... Qui pourrait faire confiance à cet homme qui n'a jamais vécu que pour son bon plaisir ? Qui pourrait nourrir l'espoir qu'il redore son titre et fasse renaître Castonbury de ses cendres ? Sans compter qu'au côté du futur duc il faudrait une épouse exceptionnelle, une lady. Or Gilles est bien connu pour n'aimer que les filles frivoles... Tentée par un lord, Helen Dickson En acceptant de devenir la femme de chambre de Mlle Araminta, Lisette savait que la tâche serait rude. Non que cette jeune noble lui donne du fil à retordre - elles s'entendent à merveille ! - ni qu'elle ait à se plaindre du somptueux domaine de Castonbury Park... L'objet de son tourment est le propre frère de sa maîtresse : le colonel Montague. En séducteur impénitent qu'il est, il lui dit cent fois son désir de faire d'elle sa maîtresse... et sans cesse elle tremble à l'idée que la chose s'ébruite et qu'on la chasse. Mais combien de temps pourra-t-elle résister, et surtout garder son secret ? Aux Indes, toute une nuit, le colonel Montague l'a longuement, ardemment tenue dans ses bras. Et si, manifestement, il n'en a pas gardé le moindre souvenir, de son côté, Lisette n'a jamais oublié les sensations extrêmes de leur brûlante étreinte... A propos des auteurs Née en Angleterre, Carole Mortimer ne pensait pas devenir écrivaine. En effet, c'est pendant ses études d'infirmière que le démon de l'écriture vient la piquer. Un démon qui ne cesse de l'habiter depuis 1979, date à laquelle elle a publié son premier roman. Aujourd'hui, avec plus d'une centaine d'ouvrages à son actif, elle est l'un des autrices les plus connues et appréciées des lectrices. La clé de son succès ? Des histoires alliant romantisme et modernité ; un style original ; une imagination inépuisable, et, surtout, un amour évident pour ses personnages. Situés aux siècles les plus mouvementés de l'histoire anglaise, les romans d'Helen Dickson, toujours fertiles en rebondissements, nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page. Ses héroïnes, fougueuses et anticonformistes, vont jusqu'au bout de leurs rêves.

02/2022

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Sociologie

Classe

Classe : historiquement, le mot est fort, associé à une remise en cause radicale de l'ordre social ; aujourd'hui, il est affaibli et ne cristallise plus les oppositions politiques, alors que les inégalités de conditions de vie et de travail sont toujours présentes. Il s'agit ici de redonner son tranchant à la classe sociale comme concept et instrument politique d'émancipation. Pour point de départ à ce texte, il y a un paradoxe : le mot classe se trouve affaibli aujourd'hui, alors même que la domination capitaliste se radicalise depuis quarante ans. Le sens associé au concept s'est en effet transformé dans les partis et syndicats de gauche tout autant que dans les sciences sociales ; le pluriel (classes populaires, classes supérieures ou classes dominantes) a remplacé le singulier de la classe ouvrière et de la bourgeoisie pour désigner les classes et l'accent est mis par les chercheurs en sciences sociales sur la pluralité des conditions socio-économiques et des rapports à la culture et à la politique davantage que sur les formes d'unité. Dit autrement, " la classe ouvrière " ne constitue plus le sujet historique des transformations sociales dans le discours et l'organisation des forces de gauche. Pour comprendre le paradoxe, il est nécessaire de faire évoluer la définition du mot en lien avec les transformations du capitalisme. L'affaiblissement de la classe est alors à mettre en relation avec la fin d'une configuration historique spécifique : les nouvelles formes de capitalisme (financiarisation, services, etc. etc.) qui se sont développées depuis les années 1970 nécessitent de repenser le concept de classe en tant qu'elles fabriquent un type de rapport d'exploitation mais aussi de marchandisation de la monnaie, du travail et de la nature. Ces transformations ne sont pas uniquement économiques, elles se jouent dans les formes de sociabilités, de solidarités et de culture dans lesquelles se forment et se reforment les classes sociales. Ces recompositions sociologiques impliquent dès lors de rompre avec la vision d'une classe ouvrière synonyme de prolétariat industriel pour en redéfinir les contours. Redonner sa force au mot classe implique également de ne pas en faire un isolat et une chose statique, qui nierait d'autres formes de dominations telles que le genre et la race. Autrement dit, les inégalités de genre, de race ou d'origine migratoire ont une base matérielle dans le capitalisme contemporain qu'il s'agit de prendre au sérieux. La configuration contemporaine invite ainsi à réinventer le processus d'affirmation du mot de classe, en y articulant positivement dans une perspective d'émancipation l'imbrication des rapports de domination. De ce point de vue, les expériences des luttes sociales récentes (par ex. , la mobilisation des femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles) fournissent des points d'appuis pour imaginer un réarmement du mot classe sans affaiblir les autres.

08/2023

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 25. 5 mangas

Ce pack manga contient : Love GO GO ! (192 pages - Volume : One Shot) : Rui, étudiant à l'université, est secrètement amoureux de son voisin et ami d'enfance, Takuya, un peu plus jeune que lui. Un jour, il surprend ce dernier à demi-nu en train de se changer, et ne peut s'empêcher de s'imaginer ce qu'il ressentirait s'il le prenait dans ses bras. Alors que Rui, envahi de désirs, s'adonne à des plaisirs solitaires dans sa chambre, c'est au tour de Takuya de le surprendre totalement par hasard ! Naive Wolf et Lamb (176 pages - Volume : One Shot) : Hayasaka-senpai, délinquant d'après les rumeurs, embarque un jour chez lui le petit agneau Kusakabe-kun. Pourtant, au lieu de le dévorer, il lui demande de l'aider dans ses études... Kusakabe-kun se rend alors compte que les rumeurs sont fausses et trouve que son Senpai est plutôt gentil... C'est alors que celui-ci lui saute dessus...! Mais pourquoi ses caresses sont-elles si agréables...? ! Physical Lesson (175 pages - Volume : One Shot) : Izutsu, qui essaye en vain d'avoir du succès auprès des filles, aimerait avoir une relation amoureuse avant de quitter le lycée. Son voisin de table, l'innocent Tanaka, écoute pourtant ses conseils en drague avec attention. Mais un jour, Izutsu découvre que Tanaka est en fait très populaire et qu'il dégage de fabuleuses phéromones ! Que doit-il faire devant ce garçon si classe dont l'aura fonctionne sur lui aussi ? ! Tale of love awkward with words (160 pages - Volume : One Shot) : Naoki Takuma, 26 ans, écrivain de romans d'amour. Un soir, en pleine dépression depuis que son ex (un homme marié) l'a quitté dix jours plus tôt, il fait la rencontre de Kanae, un jeune homme timide qui éprouve énormément de difficultés à communiquer. L'ayant pris à tort pour un étudiant, et persuadé qu'il doit passer un entretien d'embauche le lendemain matin, il décide de venir à son secours et lui prête un costume. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir le lendemain qu'il s'agit en fait d'un jeune créateur qu'il est censé interviewer ! La passionnante histoire d'amour d'un écrivain au coeur brisé et d'un sculpteur maladroit avec les mots ! La Table des douceurs (177 pages - Volume : One Shot) : Tsuyoshi est orphelin et a été recueilli par son oncle, Minoru. Chez lui, c'est la maison du bonheur : un appartement qu'il partage avec son compagnon, Shun, et son meilleur ami, Yûki. Ensemble, ils vivent au-dessus du petit restaurant qu'ils gèrent eux-mêmes. Tsuyoshi y découvre la douceur de l'éducation prodiguée par Yûki, le pâtissier, qui exhale une douce odeur de gâteau. Mais que se passera-t-il pour Yûki et Tsuyoshi lorsque la senteur sucrée se transformera en parfum de danger ? ! Découvrez le style doux-amer de Nica Kitabeppu à travers ce recueil d'histoires courtes publiées dans le magazine de prépublication japonais Gush.

03/2015

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Histoire régionale

1909 L'Alsace à Nancy

En 1909, l'Exposition internationale de l'Est de la France a lieu à Nancy. Alors qu'elle est annexée depuis 1871, l'Alsace y occupe une place de choix avec la reconstitution d'un village alsacien. L'évènement crée alors une image nostalgique et idéalisée de la " province perdue ", qui perdure encore aujourd'hui et pose la question des identités régionales. En 1909, Nancy accueille l'importante Exposition internationale de l'Est de la France. Portée par la Ville et la Chambre de Commerce, cette manifestation doit mettre en évidence la vitalité économique et culturelle de ces territoires, aux portes de l'Empire allemand. La présence au sein du comité d'organisation de plusieurs Alsaciens, installés dans la cité lorraine à la suite de leur option pour la France, est à l'origine de la volonté d'accorder une place de choix aux territoires annexés par l'Allemagne en 1871, en premier lieu à l'Alsace. C'est ainsi que naît l'idée de présenter à Nancy, dans le cadre de l'exposition, un village alsacien. Pour mettre en oeuvre ce projet, les organisateurs prennent l'attache du Musée alsacien, récemment ouvert au public. Une collaboration s'établit alors de part et d'autre de la frontière, avec pour but la présentation au sein de l'exposition d'un village alsacien reconstitué donnant à voir une image idéale et nostalgique de la " province perdue ". Cette opération, qui connaît un franc succès, est par ailleurs à l'origine, par émulation, du développement des collections ethnographiques lorraines. L'exposition programmée en 2021 au Musée alsacien - en étroit partenariat avec le Musée lorrain de Nancy, actuellement en rénovation - entend revenir sur cet événement en en présentant les acteurs, les enjeux culturels et politiques, dans le contexte de durcissement des relations entre France et Allemagne, mais aussi en l'envisageant du point de vue de la construction des identités régionales. En effet, comme d'autres manifestations de ce type, si le village alsacien de 1909 contribua à perpétuer le souvenir des provinces perdues dans la conscience nationale française, elle participa également à la construction d'une image satisfaisante, mais réductrice, de la région dont nombre d'éléments sont encore bien vivaces aujourd'hui. Le catalogue qui accompagne cette exposition propose un aperçu de cette Exposition, en mettant l'accent sur la place de l'Alsace et de ce fameux village alsacien reconstitué. Ce point de départ permet ensuite d'élargir le sujet, en évoquant les relations entre Lorraine et Alsace sur le plan politique et culturel, mais aussi - encore plus largement - la vaste question des identités régionales. Ces sujets seront explorés à travers onze essais, largement illustrés, avec notamment les très nombreuses cartes postales éditées à l'occasion de l'Exposition de 1909 et qui ont participé à l'élaboration de l'image idéalisée et relativement stéréotypée de l'Alsace.

11/2021

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Littérature française

Le sens de l'orientation

Ferdinand est chirurgien du coeur. Il aime la moto, le foot et la montagne. Eléonore, sa femme, le quitte. Pour une histoire professionnelle, un juge le poursuit. Dans un Paris imaginaire, au café l'Etoile du Nord, il rencontre Paola, solaire, providentielle, énigmatique. S'il est parfaitement concentré sur son activité de chirurgien, il est désorienté dans sa vie amoureuse. Il consulte plusieurs fois par semaine Valentin, médecin des âmes. Valentin, quant à lui, dilue ses émotions dans le jeu. S'étant fait interdire en France, il ira assouvir ses pulsions destructrices dans les salles de jeu de Belgique puis à Monte Carlo où il vérifiera qu'il n'y a pas pour lui de martingale heureuse. Ayant reçu une convocation au Tribunal de Bobigny, Ferdinand suit les conseils de Jules, son avocat, et répond aux questions du policier qui s'interroge sur les liens entre l'industrie médicale et son métier de chirurgien. Quels gestes, quels risques, quelles responsabilités, quels financements ? Ferdinand partage son goût pour la montagne avec Pascal, son ami du Massif des aiguilles rouges. Il leur arrive d'affronter des situations délicates parfois liées à la distraction de l'un ou de l'autre. Au-delà des sommets, le rêve de Ferdinand est de trouver un refuge hors de la maison, une chambre avec vue sur les toits pour jouir de la solitude, quitter cette pesanteur, cette plainte continuelle. Paola lui présente Samir, un jeune couturier dont elle montre les créations et organise des défilés. Mystérieuse et séductrice, Ferdinand va bientôt succomber à son charme de sorcière. Jules et Ferdinand partent en Italie pour un procès qui lui est intenté à la suite d'une opération qui a mal fini. Tout se passait bien mais la patiente n'a pas survécu. Erreur médicale ? Négligence post opératoires ? Telles sont les questions des juges. Ferdinand rentre à Paris, retrouver Paola qui a promis de l'attendre à Orly. Mais elle n'y est pas. Elle ne viendra pas, Ferdinand comprendra plus tard qu'elle a rejoint Valentin. S'il avait eu le sens de l'orientation, Ferdinand aurait remarqué certains signes annonciateurs de ce qu'il prendra pour une trahison : certains silences de Valentin, mais surtout, le vol balancé des mésanges de la volière de Valentin à la terrasse de Paola, et de la terrasse à la volière. Le destin de Ferdinand semble alors se tracer dans la neige : il fera l'expérience de l'impesanteur. Comme T E Lawrence sur sa moto, au début du récit qui glissera sur une route sinueuse de la campagne anglaise, Ferdinand disparaît en montagne sans que l'on sache qui, du désir de s'évanouir ou du hasard - ou de la conjonction des deux, va marquer son sort. Le Sens de l'orientation est le roman d'un chirurgien qui applique à la démarche romanesque l'extrême précision que requiert sa profession.

01/2015

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Littérature étrangère

Les vies parallèles

Les Vies parallèles débute le 28 juin 1883 - date de la nouvelle de la folie de Mihai Eminescu - et s'achève à sa mort, le 15 juin 1889 : deux dates enregistrées dans la mémoire collective qui consolident et renforcent le mythe du poète national roumain. Car il s'agit bien du mythe de Mihai Eminescu, le poète "absolu", celui dont la vie et l'oeuvre n'ont jamais cessé d'alimenter sa propre légende. La vie du poète, son sacrifice pour l'oeuvre littéraire et pour l'amour sont devenus un matériel de propagande pour les divers régimes politiques. D'abus en abus, Eminescu a été revendiqué et manipulé pour légitimer ou soutenir diverses causes et intérêts politiques, moraux ou intellectuels de la postérité. Il est intéressant de remarquer que sa pensée, à l'origine conservatrice va être récupérée par les extrêmes : de la droite (déformée dans le sens racial par l'extrême droite des années 1930) à la gauche (déformée dans le sens prolétaire, social, par le pouvoir stalinien des années 1950-1960), pour devenir nationaliste (dans le sens de la propagande patriotique nationaliste de Ceausescu). Mihai Eminescu est considéré comme le plus grand poète roumain, comparé à Hölderlin, Lenau, Lermontov ou Leopardi. Sa vie et son oeuvre sont connus par chaque écolier, par chaque lecteur roumain ; toute personne est capable de réciter un vers du poète. A la création du mythe ont contribué son aura de poète romantique ainsi que sa fin tragique dans un asile de fous. De ce point de vue, le poète roumain a de nombreuses affinités avec les grands romantiques européens, le romantisme étant le courant littéraire qui a imposé dans la conscience européenne l'image du génie malheureux. Ses amours avec Veronica Micle, un des personnages clé de ce roman font partie d'une sorte de "patrimoine national". Dans cette "fiction documentaire" d'une extraordinaire richesse, Florina Ilis reconstitue la dernière partie de la vie de Mihai Eminescu, et même au-delà, c'est-à-dire cent cinquante ans d'existence du mythe. Car la vie, la maladie et la mort du poète continuent encore d'être des sujets de dispute : A-t-il été un génie ? A-t-il aimé ? Etait-il réellement fou ou y-avait-il une grande conspiration ? Florina Ilis s'emploie à la démystification du culte du poète national. Elle superpose sur les épisodes de la vie d'Eminescu, des voyages dans le temps qui troublent les rapports temporels. Le lecteur découvre ainsi le projet de la Securitate et le dossier "Le poète national", ouvert afin de corriger, dans la perspective du glorieux présent communiste, l'image du poète, récupéré par le précédent régime. Des agents de la Securitate se retrouvent infiltrés dans le temps et dans la vie du poète et ils seront chargés d'observer et d'intervenir si nécessaire dans le cours des événements : un voisin de chambre d'Eminescu dans un sanatorium viennois ou une jeune femme téléportée comme infirmière au même endroit, etc.

01/2015