Recherche

Riad Sattouf exposition

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Daghailchiih. Tu rapporteras à ton père le scalp d'Hitler

1938, Chinle, Arizona. En cette étrange année de paix, David, un jeune "Natif" surdoué instruit par les Blancs, réintègre sa réserve de façon permanente et découvre que le monde des Navajos est aussi peu adapté au modèle américain qu'à ses propres valeurs ancestrales. Seul son grand-père tient encore son rôle de passeur en bricolant ce qu'il peut avec les traditions. Mais les cultures s'entrechoquent et se délitent, à l'image du père de David, un Navajo sans racine qui a construit son identité indienne sur la base d'un western muet au cinéma. En outre, l'adolescent a la moustache qui lui pousse, ce qui, pour un Navajo et son obsession du sang pur, pose problème. Tandis que les conditions de vie dans la réserve se dégradent, le père de David ne trouve comme rédemption à sa folie et au naufrage général que de confier à son fils la mission de lui rapporter le scalp de cet ennemi dont on parle constamment à la radio et dont il jure avoir vu les émissaires il y a des années déjà chez les autres nations indiennes. Scalper Hitler ou, pour les Navajos, Mustache Smeller : Daghailchiih ! Ainsi pense-t-il pouvoir restaurer la Beauté du monde, l'Hózhó. David n'aura pas d'autre choix que de se conformer au désir absurde de son père, pour peut-être regagner sa propre identité perdue. Seulement, à treize ou quatorze ans, le garçon est bien trop jeune, il est un hybride culturel dans un monde qui se croit encore simple. Un drôle de Road Movie déroule ses épreuves et ses miracles. Au fil des rencontres, David va vivre la guerre mais de l'intérieur, avec en germe les futurs camps de "concentration" pour les Japonais, avec la ségrégation, le mensonge et les haines nazies bien présentes sur le sol américain. A Bellemont, entre le Pine Breeze Inn. du futur camp militaire navajo et bien avant celui d'Easy Rider, les références de la grande mythologie américaine s'entrechoquent dans le chaos de cette autre étrange année de paix 1939. Car c'est au moment où le culte de l'identité et du sang est poussé à son paroxysme partout sur la planète que la question de savoir qui l'on est et où l'on se sent le droit d'exister se pose le plus crûment. Et pour le siècle à venir...

02/2017

ActuaLitté

Rallyes et courses

Les Martin, quelle famille !. Triplé historique aux 24h de Spa et autres souvenirs automobiles

La saga des Martin. Ou quand un père, un fils et un oncle partagent la même passion, la course automobile, et la même fierté, avoir gagné les 24 Heures de Spa. Cette course d'endurance considérée comme l'une des plus dures au monde, c'est " leur " terrain d'exploits. Les chiffres parlent d'eux-mêmes avec, à leur actif dans cette épreuve sans pitié, pas moins de 10 podiums dont 7 victoires. C'est unique dans les annales. Pour entamer le récit, il y a d'abord l'aîné, Jean-Michel. C'est lui, le déclencheur. Multi Champion de Belgique, il aura combiné tout au long de sa carrière la passion du pilotage avec la gestion d'agences de communication et la direction de nombreuses concessions automobiles portant son nom. Clairement, c'est un bosseur, méthodique, qui ne laisse rien au hasard. Suit son frère, Philippe. Lui ne manque ni de flair pour repérer les sponsors, ni de charme... pour les appâter. Au volant, rapide et précis, il tient son rang. Mais autant sur la piste, il peut être métronomique, autant dans la vie, il cultive le goût de l'aventure. Il en fera d'ailleurs son métier, organisant, parmi tant d'autres défis, le Raid Turquoise au large des Seychelles et la Descente Infernale dans la station des Arcs. Vient enfin Maxime, l'héritier. Un pur diamant, capable de repousser ses limites loin, très loin, mais sans jamais donner l'impression de forcer. Les usines l'observent et le recrutent. BMW, Aston Martin... et le voilà professionnel à temps plein, roulant aux quatre coins du monde dix mois par an. Au fil des pages, les trois protagonistes se racontent. Leur montée en puissance avec des teams de plus en plus réputés, des autos de plus en plus performantes, des équipiers de plus en plus chevronnés. Les circuits défilent : Le Mans, Francorchamps, Daytona et ce Nürburgring aux 176 virages qui les feront suer à grosses gouttes... Le tout ponctué de témoignages, d'anecdotes et de questions un tantinet existentielles. Celles-ci, par exemple... Le talent, c'est la clé ? Sans argent, mission impossible ? La Formule 1, ne surtout pas y penser ? Le danger, présent, oui mais sans plus ? ... De quoi nous éclairer sur la " vraie " vie des pilotes et nous plonger dans l'univers de la course à travers deux générations.

06/2024

ActuaLitté

Littérature française

Mon père, une famille, la guerre... Lettres d’un Malgré Nous

Maurice Reppel est né en 1916 à Mussig, en Alsace, dans une famille de boulangers qui compte six garçons et une fille. Comme 130 000 incorporés de force alsaciens et mosellans, la terrible machine de guerre du 3ème Reich allemand le happe le 19 avril 1943, l'arrache à sa famille et l'envoie sur le front de l'Est, en Pologne d'abord, puis en Russie. Plongé dans l'horreurde la guerre, à des milliers de kilomètres, il n'abdique pas, mesure la gravité de la situation et s'organise. Il est vital pour lui et les siens de faire face et de garder espoir. Ses cinq frères sont confrontés à des destins divers ; deux sont dans la Wehrmacht également, le 3ème est parti en France libre puis occupée, le 4ème est dans la Résistance, le 5ème encore incorporé au RAD, tandis que la jeune sœur est restée seule avec la mère malade à qui l'administration allemande a fermé la boulangerie. Maurice écrit alors à sa femme Jeanne depuis le front, en allemand, en moyenne une lettre tous les deux jours, soit 360 lettres. Norbert, le fils né en 1946, conscient de la valeur historique de ces lettres toutes conservées par la famille, a pris la plume pour classer, traduire et publier partiellement ou en totalité 275 de ces lettres. Elles nous disent l'absurdité de la guerre, le mal du pays, l'éloignement des siens, l'âpreté des combats, la souffrance morale, l'épuisement du soldat. Elles nous disent encore l'espoir lucide de Maurice, prêt s'il faut à affronter la mort, sa prière quotidienne, la force de sa foi, sincère et profonde qui permet de surmonter le doute et le découragement. Elles nous disent enfin, à travers les conseils qu'il prodigue pour la conduite de la petite exploitation familiale, à travers ses soucis pour le village, ses habitants et les camarades incorporés de force comme lui, combien il garde confiance en l'avenir, en l'après-guerre, à la paix qui suivra.

10/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Käthe Kollwitz. Je veux agir dans ce temps - Dessins, estampes, sculptures

L'oeuvre poignante d'une femme artiste traitant avec vigueur des conflits sociaux, de l'amour maternel, de la guerre et du deuil. Gravures, dessins et sculptures forment un ensemble d'une grande virtuosité formelle, toujours nourrie par un engagement sans fard au service des plus faibles et une touchante sincérité. Née en 1867 et morte quelques jours avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Käthe Kollwitz est l'une des figures artistiques allemandes les plus marquantes de la première moitié du XXe siècle. Véritable institution dans son pays, où son oeuvre et son engagement politique sont unanimement salués, elle demeure très peu connue en France. L'exposition organisée au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg et le catalogue qui l'accompagne invitent le public français à découvrir une oeuvre plastique (gravures, dessins, sculptures) d'une vigueur et d'une maîtrise formelle hors du commun. Kathe Kollwitz naît en 1867 dans une famille profondément socialiste. Elle fait preuve très tôt d'un talent marqué pour le dessin, qu'elle met dès le début de son oeuvre au service d'une cause : la dénonciation de l'oppression exercée sur les plus pauvres, à laquelle elle a été sensibilisée par son environnement familial, mais aussi par ses lectures, entre autres de Zola. Elle réalise ainsi deux suites importantes de gravure, La Guerre des Paysans et la Révolte des Tisserands, inspirés de faits historiques ou d'oeuvres théâtrales, qui mettent en scène de façon poignante et avec une inventivité formelle frappante la misère et le courage des plus faibles. La réception de son oeuvre est d'emblée ambivalente : admirée par ses pairs, elle se confrontera à plusieurs refus d'être exposée, que ce soit de la part du gouvernement prussien ou des institutions nazies. Cofondatrice de l' " Organisation des femmes artistes ", elle est la première femme à être admise comme membre de l'Académie et à placer la figure féminine, y compris dans la réalité la plus sombre de sa condition, au coeur d'une oeuvre expressionniste atypique, sans doute plus proche du roman réaliste que du paysage artistique de son temps. Lorsqu'elle perd l'un de ses fils volontaires dans les premiers jours de la Première Guerre mondiale, elle sublime sa douleur par des dessins et des sculptures d'une force exceptionnelle, et s'engage rapidement au service du pacifisme. Son oeuvre engagée est complétée d'un versant très intime, comme en témoigne la pratique continue de l'autobiographie et du journal. On y découvre que ses questionnements et explorations formelles sont toujours au service d'une cause : dénoncer avec le plus de vigueur et d'expressivité possible la condition du prolétariat, et en particulier des femmes.

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

John Soane. Le rêve de l'architecte

Sir John Soane est un des grands architectes des temps modernes en Europe. Membre de la Royal Academy où il enseigna durant de nombreuses années, il fut, entre autres, le bâtisseur de la Banque d'Angleterre, l'un des bâtiments les plus prestigieux de la City de Londres, qui fut malheureusement détruit en partie, puis largement reconstruit dans les années 1930. Passionné par l'étude de l'art antique, Soane visite l'Italie dans les années 1778-1779, admire, observe, dessine les monuments à Rome, Tivoli, Paestum et Pompéi. Ces monuments s'inscrivent profondément dans son esprit et sa mémoire. Ils marquent durablement son œuvre architecturale ; ils reviennent ainsi souvent, comme le temple de Vesta à Tivoli ou la colonnade du temple de Neptune à Paestum, en citation dans les édifices qu'il conçoit. Il s'intéresse aussi de près aux théories architecturales françaises, celle de Laugier notamment ; il étudie l'œuvre de Ledoux et de Boullée. Lors d'un de ses courts séjours en France, il visite l'église Sainte-Geneviève de Soufflot dont il fait plusieurs dessins et relevés. Mais la grande œuvre de Soane est ailleurs. Architecte néoclassique, professeur rigoureux, l'homme est un visionnaire, un rêveur. Sa vision de l'architecture ne se cantonne pas à la théorie, elle s'exprime au travers d'objets, de maquettes, de moulages, d'éléments réels, de dessins, de peintures et de gravures. Il est, au travers de son hôtel particulier-musée de Lincoln's Inn Fields, l'un des tout premiers concepteurs du musée d'Architecture, à la même époque et en parallèle avec Louis-François Cassas qui conçoit alors une galerie d'Architecture au Louvre. Soane crée dans sa maison londonienne un univers unique, où se mêlent onirisme et analyse rationnelle, au travers de l'accumulation tout à la fois savante et envoûtante de moulages, de maquettes, d'aquarelles, de gravures et de tableaux. Conçu pour être, au-delà d'un cabinet de travail et d'un lieu d'habitation, un musée dévolu à l'architecture dans ses différents aspects, l'hôtel particulier de l'architecte à Londres constitue l'un des lieux de promenade et de visite les plus étonnants de la capitale londonienne. L'esprit de Soane règne toujours dans ces pièces sous coupole, où la lumière alterne avec l'obscurité, et dont la succession est réglée comme sur une scène de théâtre dont le décor et la mise en abîme auraient été créés par Piranèse. La publication de cet ouvrage accompagne la première exposition consacrée en France à John Soane. Les Trustees du musée ont très exceptionnellement autorisé le prêt de ses œuvres - dessins, maquettes, manuscrits et aquarelles - qui ont d'abord été exposées à la Royal Academy pendant l'hiver 1999-2000, puis au Centro Palladio de Vicenza au printemps 2000.

02/2001

ActuaLitté

Beaux arts

Lavis

C'est un doux monde que dessine Pierre Mabille : si des dessins pouvaient murmurer, ses lavis seraient de ceux-là. Il y a une forme de distance, juste pour glisser le silence entre les choses, sans rien céder de la proximité du regard. Ce sont des paysages familiers, saisis dans la simultanéité du quotidien et du souvenir, avec le léger décalage du temps qui passe, de l'action qui continue au fil du dessin. C'est ce qui donne cette vie si mouvante aux dessins, qui semblent se dérouler sous nos yeux, et superposer plusieurs images par seconde. Le pinceau est vif, le trait imprécis et juste, comme le mouvement du monde, tout semble déborder, être un peu plus près ou déjà un peu plus loin qu'il n'y paraît. Ici et presque ailleurs. Les chats traversent le jardin, les enfants chahutent, jouent, dessinent, des papiers volent, l'eau coule dans la cuisine, on se croise, on se rencontre, on discute au coin de la rue, on oublie de rentrer le linge sous la pluie, on regarde le jour tomber... C'est l'existence au bord du regard, une existence proche, à portée de main, le portrait en creux de journées consacrées à des choses bouleversantes car paisiblement anodines : ouvrir la fenêtre sur la ville, longer une rivière, regarder les feuilles tomber à l'automne, donner un cours de couleur, organiser un pique-nique au parc, faire un tour de barque sur le lac, préparer le repas du soir, se rendre à un vernissage ou au cinéma, discuter tard dans la nuit autour d'un verre avec des amis, et recommencer. Ce livre est le fruit d'une coédition entre la Galerie Jean Fournier, qui expose les peintures de Pierre Mabille depuis 2005, et les Editions Unes, qui publient ses livres de poésie depuis quelques années. Il présente, à l'occasion de l'exposition des Lavis de l'artiste à la Galerie Jean Fournier à Paris entre novembre 2020 et janvier 2021, 50 reproductions de lavis qui forment le catalogue narratif et méditatif d'une série à part dans l'oeuvre de Pierre Mabille, renouant avec les figurations de ses débuts et abandonnant pour un temps la couleur qui est la grande question de son travail, tout en déclinant la présence de sa forme oblongue et innommée si caractéristique qui est le fil qui conduit le regard d'un dessin à l'autre en d'infinies variations. La douceur de l'encre, l'intimité du noir et blanc emplissent ces pages d'une réflexion à pulsation profonde sur la fabrique du temps qui passe et sur la façon, désordonnée, multiple, baroudeuse dont s'organise une vie.

01/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

ActuaLitté

Manga guides et revues

Atom N° 16

La capitale japonaise vue par les plus grands mangakas Temple de la pop culture, gigantesque incubateur de nouvelles tendances, capitale culinaire incontournable, ville-phénix en constante mutation... Tokyo demeure cet inaltérable objet de fascination, à la fois pour ses visiteurs du monde entier comme pour ses habitants. En attendant de pouvoir arpenter à nouveau ses rues, ATOM vous propose une visite guidée de la capitale japonaise à travers le regard des grands mangakas qui y vivent, la racontent, la dessinent, l'aiment et parfois la détestent dans ce numéro événement de 244 pages au lieu des 132 habituelles ! Une couverture exclusive et une affiche dessinées par Minetarô Mochizuki Auteur de Dragon Head (Pika), Maiwai (Pika), Tokyo Kaidô et Chiisakobé (Le Lézard noir), Minetarô Mochizuki nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision apaisée et colorée de la ville de Tokyo. Un dessin à retrouver en couverture, bien sûr, mais aussi sur l'affiche Collector au format A3, imprimée sur du papier Fedrigoni 215 g et limitée à 300 exemplaires, disponible uniquement pour cette campagne. Voilà un objet de choix pour les lectrices et lecteurs esthètes que vous êtes ! Toutes les facettes de Tokyo Tokyo à l'ère Edo, Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale, Tokyo de la reconstruction, Tokyo en pleine expansion à l'aube des Jeux olympiques de 1964, Tokyo de la révolte étudiante de 68, Tokyo de la bulle économique des années 80, Tokyo by night, Tokyo des adolescents en quête d'identité et des adultes désenchantés, Tokyo girly, chic, otaku ou pop, Tokyo LGBT, Tokyo futuriste, Tokyo post-apocalyptique... Toutes les facettes de la mégapole japonaise sont abordées au gré d'entretiens-fleuves inédits avec les mangakas et les experts Minetarô Mochizuki, Inio Asano, Santa Inoue, Shôhei Manabe, Tomoko Oshima, Masakazu Ishiguro, Baron Yoshimoto, Sansuke Yamada, Gengoroh Tagame, Tokushige Kawakatsu, ainsi que les curateurs de la prochaine grande exposition consacrée à la ville de Tokyo, Manga Moshimo Tokyo, prévue à l'été 2021. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à Tokyo, intime et artistique. Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur Tokyo et son histoire : Tokyo d'avant-guerre chez Suehiro Maruo, Tokyo chic des années 2000 chez Akiko Higashimura, Tokyo nocturne chez Moyoco Anno, Kazuo Kamimura et George Akiyama... Avec une prépublication inédite de la dernière série de Shôhei Manabe ! Auteur du noirissime Ushijima, l'usurier de l'ombre (Kana), Shôhei Manabe nous a fait l'insigne honneur d'accepter d'être prépublié dans ce numéro événement. Vous retrouverez ainsi en exclusivité le premier chapitre intégralement traduit en français (par Thibaud Desbief) de sa nouvelle série-choc Kujô no Taizai, dans laquelle il raconte les (més)aventures d'un avocat tokyoïte spécialisé dans les affaires explosives.

02/2021

ActuaLitté

Sculpteurs

Wang Keping. Edition bilingue français-anglais

Parmi les artistes chinois expatriés en France et aux Etats-Unis dans les années 1980, le sculpteur Wang Keping se distingue par l'invention d'un langage sculptural singulier aujourd'hui internationalement reconnu. Dans cette monographie qui met à l'honneur les oeuvres monumentales de la maturité, l'historienne d'art Virginie Perdrisot-Cassan analyse ce répertoire de signes au sein duquel l'universalité des motifs rencontre une éblouissante variété de formes, infinies variations autour de la féminité, de l'animalité, du couple, du désir, de la souffrance et de la finitude. Née d'un sensuel mariage entre la nature et le style, la générosité du bois et l'autorité de la main, l'oeuvre de Wang Keping incarne la quête de vérité d'un artiste au destin hors norme. Membre-fondateur du premier groupe d'avant-garde chinois, le "mouvement des Etoiles" , exilé politique, Wang Keping fait le choix à son arrivée en France d'emprunter le chemin ténu d'une radicale essentialisation des formes, dans la lignée de maîtres aussi divers que les artistes, cinéastes et écrivains Qi Baishi, Picasso, Matisse, Chaplin, Beckett, Zadkine, Brancusi. Le plasticien et activiste Ai Weiwei lui rend un vibrant hommage, témoignant de son admiration pour l'audace de son aîné au moment de l'exposition dissidente des Etoiles en 1979 et célébrant l'autonomie et l'intégrité de la création de celui que l'on surnomme "Le Maître du Bois" . Among Chinese artists who moved to France or the United States in the 1980s, sculptor Wang Keping stands out for his invention of a unique sculptural language, today recognized internationally. In this monograph, which gives pride of place to his mature monumental works, the art historian Virginie Perdrisot-Cassan analyzes this repertory of signs within which the universality of the motifs meets a dazzling variety of shapes, endless variations touching on femininity, animality, couples, desire, suffering, and finitude. Born of a sensual marriage between nature and style, the generosity of wood and the influence of the hand, Wang Keping's work incarnates the quest for truth of an artist with a destiny beyond the norm. A founding member of the first movement of Chinese avant-garde, "the Stars art group" and a political exile, Wang Keping followed the path of a radical essentialization of shapes upon his arrival in France, in the footsteps of masters as diverse as the artists, filmmakers and writers Qi Baishi, Picasso, Matisse, Chaplin, Beckett, Zadkine, and Brancusi. The artist and activist Ai Weiwei gives him a vibrant tribute, showing his admiration for his elder's audacity at the time of the Stars dissident exhibition in 1979, and celebrating the autonomy and integrity of creations by the man who is known as "The Master of Wood. "

02/2022

ActuaLitté

Philosophie

Cahiers de médiologie N° 3 : Anciennes nations, nouveaux réseaux

Ouverture : Odon Vallet, Nation : genèse d'un mot Andre Guillerme, Réseau : genèse d'un mot Régis Debray, La statue descellée par ses socles même Espaces et nation : du facteur au serveur : Catherine Bertho-Lavenir, Le facteur national : la politique des réseaux postaux Odon Vallet, Sur la crête des nations André Lebeau, Satellites versus Etats : du GEO au LEO Jean-Paul Tchang, De la criée au Globex : l'interconnexion des marchés P-Frédéric Tenière-Buchot, L'Etat-nation soluble dans l'eau ? Bernard Barraque, Réseaux hydrauliques : territoires mouvants Augustin Berque, Biosphère ou cybermonde ? Seok-Kyeong Hong, Corée : bi-bop, famille, patrie Daniel Dayan, Médias et diasporas Marc Verprat, Le pays sans carte Karine Douplitzky, Quelle citoyenneté pour mon avatar ? Images et nation : de l'icône au sit-com : Jean Clair, De l'art en France à Made in France Bernadette Dufrene - Pontus Hulten, L'art est-il trans-national ? (entretien) Jean-Michel Frodon, La projection nationale. Cinéma et nation Pierre Haffner, Nations nègres et cinéma Dileep Padgaonkar, TV et Mother India (entretien) Karine Douplitzky, Chandigarhr, architecture pour une nouvelle nation Luiz Martino, Brésil : de la nation comme telenovela François-Bernard Huyghe, Voir l'ennemi : l'hostilité à l'âge cathodique Sadok Hammami, L'exil des regards Jérôme Clément, Peut-il y avoir une (télé)vision franco-allemande ? (entretien) Langages et nation : du cahier au fichier : Anne-Marie Thiesse, La construction scolaire Geoffrey Numberg, L'Amérique par la langue Jaron Lanier - François Cusset, Programmes informatiques, programmes politiques (entretien)Denis Laborde, Les Sirènes de la World Music Bruno Oudet - Jean-Claude Guédon, Vers une nouvelle écologie des langues ?François Cusset, Grand soir et petite souris Jean-Marie Apostolides, L'affaire Unabomber Jacques Perriault, De nouvelles gares pour le savoir Kiosque : Catherine Bertho-Lavenir, Saint-Simon : la thèse de Musso Daniel Bougnoux, De l'empreinte à Photoshop Jacques Perriault, De la parole républicaine à l'écrit impérial Monique Sicard, Science et culture : histoire d'une rupture - Cérémonies télévisuelles Henri Gay, Willy Ronis : humour, système, humour systématique Serge Tisseron, Du trouble du corps au trouble du clone Frederic Mora, Un cauchemar américain Serge Tisseron, Réseau symbolique et société virtuelle - La nostalgie des signes Karine Douplitzky, Chris et l'amour ; Chris. et la mort Catherine Bertho-Lavenir, Gaston technologue François Cusset, Le désert des lève-tard Jean-Michel Frodon, Beaubourg face à l'Histoire Monique Sicard, Marcheschi, le noir dessein Karine Douplitzky, Exposition temporaire à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décembre 1997. Nouvelle image ; nouveaux réseaux Jean-Louis Malandais, L'anglais, face cachée du français Daniel Bougnoux, Pierre Bourdieu, la science et les médias - Pierre & Gilles, petits vernis Jean-Michel Frodon, Deux petites notes en passant Anthologie : Collectifs, Réseaux et nations, de Achille-Nicolas Isnard à Jacques Le Goff

04/1997

ActuaLitté

Monographies

Paquebots

Le 22 janvier 1933, Méheut est invité à la Ciotat pour le lancement du paquebot Président-Doumer. Il adresse alors à sa collaboratrice Yvonne Jean- Haffen cinq croquis à la gouache qui constituent une petite chronique en images de l'événement (Dinan, musée de la Grande Vigne). En 2020, une autre oeuvre en lien, plus grande et plus aboutie, est acquise par le musée Mathurin Méheut. Cette gouache, remarquable par ses qualités de composition et son chromatisme, sera présentée pour la première fois au public dans le nouveau musée. A cette occasion, l'exposition d'inauguration sera consacrée aux paquebots, en hommage à ces machines géantes que Méheut a représentées, décorées, et sur lesquelles il a aussi voyagé. Entre 1923 et 1950, Méheut réalise des travaux de décors et d'illustrations pour une vingtaine de paquebots des deux grandes compagnies maritimes françaises : les Messageries Maritimes (lignes du Moyen et de l'Extrême-Orient, des océans Indien et Pacifique) et la Compagnie générale transatlantique. Outre la réalisation de décors, Méheut collabore de diverses manières avec les compagnies maritimes. En 1927, il participe à l'Album édité par les Messageries Maritimes à l'occasion du 75e anniversaire de la compagnie et réalise plusieurs études sur le thème de la licorne, son emblème. En 1928, il crée le carton pour la mosaïque au sol du hall de l'hôtel des Messageries Maritimes à Paris, réalisée par Gentil & Bourdet. Enfin, Méheut travaille à des illustrations destinées aux cartes-menus ainsi qu'aux plaquettes et brochures publicitaires des deux compagnies. La composition du Président-Doumer est très originale au regard de son sujet principal, le paquebot. Dans un format panoramique, Méheut déploie l'imposante masse rouge minium au second plan. Cette coque encore vierge de tout équipement apparaît, statique, comme coincée entre les rochers de la Ciotat et le quai où des pêcheurs s'activent dans la plus totale indifférence. Dans cette représentation, Méheut laisse de côté ce qui est mis en avant dans l'iconographie habituelle du paquebot : la majesté, le gigantisme, le modernisme, la puissance conquérante et l'imaginaire du voyage, le tout servi par des compositions dynamiques. Dans ses croquis réalisés en tant que passager à bord de l'Ile-de-France, Méheut préfère s'arrêter sur des scènes anecdotiques plutôt que sur les très chics voyageurs, ou sur le détail d'un hublot plutôt que sur le cadre somptueux des premières classes. La singularité de son regard sur la vie à bord se mesure à l'aune des images, très mises en scène, données par la photographie et les dessins promotionnels de l'époque. Ce ne sont pas tant le luxe, l'élégance et l'art de vivre qui intéressent Méheut que des petits instants de vie saisis à la volée.

09/2022

ActuaLitté

Photographie

Daido Moriyama

Daido Moriyama, né à Osaka en 1938, n'est pas seulement un des plus grands artistes japonais contemporains ; son oeuvre photographique, ses écrits, la radicalité de sa démarche font de lui un des chefs de file du renouvellement international du langage photographique à partir des années 1970. A lire quelques-uns des noms ou titres qui jalonnent la carrière de Moriyama, on devine que son parcours artistique échappe aux conventions : Provoke (une revue), Scandalous (une exposition), Hysteric (une publication)... Ces termes ne renvoient pourtant en rien à une oeuvre niaisement sulfureuse ou complaisamment provocatrice, mais résonnent à la manière d'un manifeste postmoderne. Ainsi, à propos de Farewell Photography, livre majeur qu'il publie en 1972, Moriyama précise : "Certains trouveront ce titre sarcastique, mais en réalité il exprime mon animosité et mon discours d'adieu à une photographie trop satisfaite d'elle-même pour mettre en question sa propre signification. Cette photographie-là passe à côté de la réalité." Et la réalité que désigne ici l'artiste n'est pas celle assignée de longue date à la photographie, mais le substrat des violentes mutations que l'histoire du Japon a connues, de l'après-Deuxième Guerre mondiale aux dernières heures du XXe siècle. Graphiste de formation, Moriyama s'initie à la photographie auprès de Eikoh Hosoe, mais décide, dès l'âge de vingt-trois ans, de devenir photographe indépendant et de faire de Tokyo sa ville d'élection. Avec son ami le photographe et critique Takumi Nakahira, il fonde la revue Provoke, foyer de protestation politique et culturelle et laboratoire de recherches et d'expérimentations nouvelles pour la photographie. Exacerbant les pistes et les orientations que certains précurseurs, parmi lesquels William Klein et son célèbre Tokyo dont il reconnaît l'influence, avaient défrichées, Moriyama développe une esthétique dure et crue où la narration et l'illustration n'ont plus cours. Images fortement contrastées, flous, épreuves granuleuses, cadrages "sauvages", la photographie de Moriyama semble traversée par une pulsion vitale extrême qui scelle un refus absolu des normes établies de la prise de vue. Il affirme "prendre ses photographies plus avec le corps qu'avec les yeux" et renonce même parfois à l'obligation de la visée comme dans Hunter, série de paysages prise depuis sa voiture. Car l'oeil de Moriyama est nomade, il dérive au fil de la marche urbaine et saisit sans relâche des apparitions soudaines : visages, animaux, scènes de rue, façades, écrans vides, graffitis, tout fait signe pour composer une poétique abstraite et déroutante. Cette esthétique de l'instantané alliée à une volonté farouche de penser et vivre la photographie comme une expérience intime, une pratique quasi existentielle, ont ouvert des champs nouveaux et suscité une forme de libération de l'acte photographique que de très nombreux artistes savent devoir à Daido Moriyama.

11/2012

ActuaLitté

Montagne

L'Alpe N° 82, automne 2018 : Les Alpes vues d'ailleurs

Comment se représente-t-on les Alpes à l'autre bout du monde ? Quel regard les artistes, écrivains, scientifiques, voyageurs japonais, sud-africains, canadiens, papous portent-ils sur l'arc alpin ? En quoi leur vision " géo-décentrée " peut-elle enrichir nos propres connaissances ? Au sommaire de ce numéro : - Dix-neuf mois de voyage à travers les Etats-Unis et l'Europe en bateau et en train, dix-neuf mois de visites d'usines, d'hôpitaux, d'écoles, dix-neuf mois de réceptions : de 1871 à 1873, la délégation japonaise conduite par le prince Iwakura ne ménage pas ses efforts pour comprendre l'Occident afin de moderniser le Japon et renégocier les traités commerciaux. Avec un grand sens de l'observation, le jeune Kume Kunitake consigne le détail de ce voyage officiel qui passe aussi... par les Alpes suisses. - La Canadienne Harriet Rosenberg, anthropologue et historienne, n'est qu'une jeune étudiante quand elle parcourt les Hautes-Alpes en autostop dans les années 1970 à la recherche du village qui deviendra l'objet de sa thèse. Ce sera Abriès dans le Queyras. - Avec le photographe Marc Dozier, le Papou Mundiya Kepanga fait son tour de France, découvrant l'étrange tribu des Français. Dans son livre Au pays des Hommes blancs, à la façon de Montesquieu et de ses Lettres persanes, l'agriculteur pose un regard plein d'humour et de philosophie sur notre monde et ses contradictions. - La Coréenne Ji-Young Demol Park s'est installée dans les Alpes après avoir étudié, dans son pays natal, les grands maîtres européens du paysage. A quoi ressemblent les montagnes suisses ou savoyardes vues par l'oeil d'une artiste orientale ? Réponse en mots et en images. - La Sud-Africaine Lavonne Bosman, après s'être longtemps immergée dans la vie quotidienne de l'ethnie amaXhosa, a posé ses valises à des milliers de kilomètres de son pays natal pour y photographier les habitants de deux villages des Grisons (Suisse). Les uns sont installés là depuis des générations, les autres sont des demandeurs d'asile. Un travail photographique lumineux sur les migrants d'hier et d'aujourd'hui. - " Etage alpin ", " alpinisme ", " Alpes australiennes ", " Alpes néo-zélandaises " : la terminologie alpine s'est imposée à la plupart des régions montagneuses du monde. Ce n'est qu'au cours du xxe siècle que le modèle alpin longtemps dominant a été bousculé et que la nécessité d'une diversité de regards s'est imposée pour rendre compte de la singularité de chacun des massifs, Alpes comprises. Et aussi : - Le musée de l'Ancien Evêché (Grenoble) fête ses vingt ans... comme L'Alpe dans quelques mois ! - Felix von Cube, un pionnier de l'alpinisme en Corse. - D'une rive à l'autre. Voyage autour du Léman, la nouvelle exposition du musée du Chablais (Thonon-les-Bains).

09/2018

ActuaLitté

Monographies

Nú Barreto

Coédition Dilecta / Galerie Nathalie Obadia, avec le soutien du Cnap Langues : français / anglais Nú Barreto est né en 1966 à São Domingos en Guinée-Bissau. Il vit et travaille à Paris (France). Diplômé de l'école nationale des Métiers de l'image des Gobelins (Paris), l'artiste développe une oeuvre pluridisciplinaire et engagée, très vite remarquée. En 1998, il représente son pays à l'Exposition universelle de Lisbonne (Portugal). Il mène depuis une carrière internationale qui le distingue parmi les artistes majeurs de l'art contemporain africain. Depuis l'enfance, le dessin est le médium de prédilection de Nú Barreto. De cette époque, ses oeuvres sur papier ont gardé leur verve imaginative qu'il met aujourd'hui au service de son récit personnel de l'Afrique contemporaine. Son oeuvre graphique n'est pas tendre, il est même la plupart du temps âpre et piquant. Sous la mine acerbe de ses crayons et le rouge sang de ses pinceaux, Nú Barreto illustre les violences multiples qu'a subies. Au coeur de cette réalité quotidienne, l'homme imparfait incarne le premier rôle. Comme un miroir, cet alter ego d'encre noire et rouge nous renvoie à notre propre inconstance et nous confronte à notre responsabilité à l'égard de la situation actuelle en Afrique : son corps est déformé par la douleur et la peur. Dans les compositions de Nú Barreto, l'absence de fond, comme celle de tout repère spatial, procure un sentiment de vertige. D'autres objets fétiches se retrouvent de feuille en feuille : la chaise, avec son pied brisé, symbolise l'instabilité chronique des états africains ; l'échelle, avec ses barreaux cassés, est la métaphore de l'ascenseur social en panne dont le dysfonctionnement concourt à la montée des inégalités. On trouve aussi dans le répertoire des symboles de Nú Barreto des animaux (corbeaux, porcs, caméléons...) et des objets hors d'usage (des vélos, des guitares...). Cette panoplie de symboles puise ses origines dans le creuset des cultures autochtones d'Afrique de l'Ouest dont les productions artistiques ont recours au pouvoir des signes. L'artiste y joint l'usage expressionniste de la couleur rouge. Les papiers, lacérés ou déchirés, participent également à la représentation d'un paysage tourmenté. Les oeuvres de Nú Barreto figurent dans de grandes collections institutionnelles dont, entre autres, celles du musée Capixaba do Negro (MUCANE) à Vitória (Brésil), de l'Africana Fondation à Genève (Suisse), de la Fondation H à Paris, du Taipa House Museum à Macao (Chine), ou encore du National Museum of African Art du Smithsonian Institution à Washington D. C. (USA). Nú Barreto est représenté par la Galerie Nathalie Obadia (Paris / Bruxelles) depuis 2018.

01/2023

ActuaLitté

Monographies

A la piscine

"Il apparaît comme une urgence de reconsidérer cet oeuvre étrange et si singulier. Redonner à voir, remettre en lumière cette expérience troublante de la peinture (. .), ce curieux rapport au corps vivant (. .)". (Bruno Gaudichon). A l'automne 2021 le musée La Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent à Roubaix, présente une exposition réunissant des peintures à huile sur toile et des dessins de Susanne Hay (1962-2004) provenant de la succession de l'artiste et de collections privées, pour la plupart parisiennes. Trois toiles proviennent de Berlin et de Stuttgart. Le catalogue présente 20 peintures et dessins sélectionnés parmi une oeuvre globale de l'artiste d'environ 230 toiles et 200 dessins. Il se concentre sur les séries consacrées directement par l'artiste au thème du rapport à l'eau, soit : - "Les Piscines" - "Les Salles de bains" et les "Douches" @font-face {font-family : Arial ; panose-1 : 2 11 6 4 2 2 2 2 2 4 ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : auto ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : -536859905 -1073711037 9 0 511 0 ; }@font-face {font-family : Arial ; panose-1 : 2 11 6 4 2 2 2 2 2 4 ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : auto ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : -536859905 -1073711037 9 0 511 0 ; }@font-face {font-family : Cambria ; panose-1 : 2 4 5 3 5 4 6 3 2 4 ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : auto ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : -536870145 1073743103 0 0 415 0 ; }@font-face {font-family : "Palatino Linotype" ; panose-1 : 2 4 5 2 5 5 5 3 3 4 ; mso-font-charset : 0 ; mso-generic-font-family : auto ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : -536870265 1073741843 0 0 415 0 ; }@font-face {font-family : SimSun ; mso-font-alt : ?? ; mso-font-charset : 134 ; mso-generic-font-family : auto ; mso-font-pitch : variable ; mso-font-signature : 3 135135232 16 0 262145 0 ; }p. MsoNormal, li. MsoNormal, div. MsoNormal {mso-style-unhide : no ; mso-style-qformat : yes ; mso-style-parent : "" ; margin : 0cm ; margin-bottom : . 0001pt ; text-align : justify ; text-justify : inter-ideograph ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; mso-bidi-font-size : 12. 0pt ; font-family : Arial ; mso-fareast-font-family : SimSun ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; }. MsoChpDefault {mso-style-type : export-only ; mso-default-props : yes ; font-family : Cambria ; mso-ascii-font-family : Cambria ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-fareast-font-family : "MS ?? " ; mso-fareast-theme-font : minor-fareast ; mso-hansi-font-family : Cambria ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-ansi-language : EN-GB ; }div. WordSection1 {page : WordSection1 ; }

12/2021

ActuaLitté

Matières enseignées

Nouveaux ateliers de philosophie à partir d'albums et autres fictions Cycles 2 et 3

Une nouvelle édition avec des thèmes nouveaux ou profondément remaniés, et l'introduction de référence à des extraits de film (Harry Potter à l'école des sorciers. . . ) ou de dessins animés (Pocahontas. . . ). Cet ouvrage très pratique donne tous les moyens pour organiser et diriger des ateliers de réflexion philosophique en classe autour d'ouvrages de littérature de jeunesse et d'extraits vidéo. Il n'y a pas d'âge pour se poser des questions philosophiques et apprendre à penser. Et, ces dernières années, la pratique de la philosophie à l'école s'est largement développée. Cette pratique est d'ailleurs soutenue par l'UNESCO dans ses intentions pour l'Éducation 2030 qui souligne l'importance pour tous de "former son esprit créatif et critique" . Souvent en lien avec l'Enseignement moral et civique, le questionnement philosophique permet de réfléchir collectivement à des sujets sensibles et de prendre conscience des enjeux du monde contemporain. Il peut aussi, dans le cadre de l'école, contribuer à une meilleure adaptation scolaire et sociale. Enfin, passer par la littérature de jeunesse (ou le visionnage d'un extrait vidéo comme le propose cette nouvelle édition) est un bon moyen pour mettre de la distance vis-à-vis d'un sujet délicat et faciliter la prise de parole des enfants. L'organisation de l'ouvrage La partie 1 : - présente les enjeux de la pratique de la philosophie à l'école (pourquoi philosopher avec les enfants) ; - explique la démarche mise en oeuvre dans les ateliers (comment philosopher avec les enfants). La partie 2 présente 9 séquences de travail (chacune aborde un grand thème)  : - Séquence 1 : Les lois. La liberté. Le pouvoir.   - Séquence 2 : Être soi / Grandir. - Séquence 3 : Les autres. Les différences. - Séquence 4 : La mort. Les origines. - Séquence 5  : L'amour et l'amitié - Séquence 6  : Le bonheur. Réaliser ses rêves - Séquence 7  : L'Art et le Beau - Séquence 8  : Le Travail. La richesse - Séquence 9  : Croire et savoir Une séquence s'organise toujours de la façon suivante : - En amont (les jours avant la 1ère séance) : lecture (ou visionnage) d'une ou plusieurs histoires pour tous et mise à disposition d'ouvrages pour chacun (constitution d'une culture littéraire) pour découvrir le thème. Exemple : Les autres. Les différences. - Plusieurs séances de travail autour de 3 questionnements : - Séance 1 : (question 1) lecture d'une histoire, puis discussion. Exemple : À quoi peut-on juger quelqu'un  ?  (Jean de la Lune, École des loisirs) - Séance 2 : (question 2) lecture d'une histoire, puis discussion. Exemple : Peut-on se passer des autres  ? (Le Porc épic de Schopenhauer, Philonomo) - Séance 3 : (question 3) lecture d'une histoire, puis discussion. Exemple : Faut-il accepter toutes les différences ? (extrait de Pocahontas) - Une séance de synthèse (traces écrites) : réalisation d'une exposition, dessins. . .

06/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Diwãn des mots voyagés. Ecrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée

Faire diwãn. Lecture ou re-découverte des mots francisés en passant par la Méditerranée. Oser s'approcher des clés du trousseau des mots, du qui le dit et comment ? D'où je parle ? Projet du diwãn, atelier ambulant. Pour cette réalisation, l'art collectif représente une création où les formes inspirantes et participatives des invité. e. s qui l'ont nourrie, sont incluses dans la forme présentée. Projeter des cartes sur le mur de l'atelier pour tracer par superposition des parcours, des routes des caravanes, des marchands, à la croisée des guerres de conquête, des poètes, chercheurs et astronomes, des inventeurs, autour et par la Méditerranée. Lignes des routes de la soie, des épices et des encens aux dernières migrations. A partir de cette approche, impossible restitution autre qu'un support de résonances, transporter des fragments d'atelier dans différents lieux pour aller vers des rencontres contemporaines et partager une collecte de traductions et propositions. L'oralité est présente, indispensable dans son parallèle avec l'écrit et l'image. L'enregistrer prend sa fonction. Il y a débat - les traductions ne sont pas toujours uniformes. Le choc des étapes des mots, des situations, des historiques, des échanges, se produit à partir d'exemples convoqués de façon insoupçonnée. Interrogés des documents, des anciens manuels scolaires, des objets familiers collectés deviennent références. Questionner le sens des archives. D'un pays à l'autre, les mots, leurs sens et significations, leurs traductions ont rebondi en échos des situations de négoces et d'échelles, de nécessité et de désir aussi. Ils pénètrent les langages au quotidien, ils traversent la langue française. L'augmentation des réactions et des propos égraine des nouvelles pistes, des situations de lieux, de souvenirs à partager, à désenfouir aussi. Des nouveaux fragments à chaque rendez-vous, comme un poème sans fin, le projet se réalise dans son évolution. Nûba ------- traduire ------ chacune et chacun son tour. Muriel Modr La nouvelle édition. Diwãn des mots voyagés. Ecrits et oralités, une création collective autour de la Méditerranée reprend les cahiers 1 et 2 revus et corrigés de l'édition de 2015. La proposition de Muriel Modr d'un poème sans fin, s'enrichit d'un cahier 3 qui restitue des créations personnelles et collectives réalisées lors des différentes présentations et expositions de 2016 à 2018.

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Vermeer. L'oeuvre complet

L'attrait pour l'art de Johannes Vermeer de Delft (1632-1675), dont la brève existence n'est guère (mais toutefois précisément) documentée et dont l'oeuvre se limite à quelques dizaines de toiles, s'est accentué au cours du siècle dernier, au point de devenir un phénomène culturel presque unique en son genre, donnant lieu à des films, à des romans, et bien sûr à des expositions qui connurent un immense succès. Quant à la critique, elle se pencha sur cet oeuvre avec une attention extrême. La peinture de Vermeer, d'une qualité absolue, et fruit d'un travail de très longue haleine, se caractérise par une apparente objectivité photographique, associée à la capacité d'engendrer, chez l'observateur, des sensations et des pulsions, des inquiétudes, des questions et des attentes constamment renouvelées et insondables. Ses figures, indifférentes à notre regard captivé, ainsi que ses intérieurs préparés tels des plateaux de cinéma, où chaque objet semble doté d'une matérialité qui lui est propre et d'une vie autonome, exercent sur l'observateur un total et étrange pouvoir de séduction. Vermeer doit cependant être replacé dans son temps, dans le monde du collectionnisme hollandais du "siècle d'Or". Certains aspects de la peinture de Vermeer, comme la composition extrêmement soignée de ses représentations, la disposition des tentures, des fenêtres et des chaises, la figuration des habits et des colliers de perles, le goût pour les allégories, peuvent alors être lus sous un jour nouveau. Et il en va de même pour l'étude des phénomènes optiques ou de la réfraction de la lumière, lors d'une contingence philosophique et scientifique décisive, puisque le maître de Delft vivait à quelques pas du naturaliste Antoni van Leeuwenhoek (du même âge que lui) et à quelques encablures d'un autre contemporain : Baruch Spinoza. Vermeer construisit pour l'essentiel un discours éthique et géométrique, d'une subtilité et d'un raffinement inégalés, sur "l'art de la peinture" en tant que pratique de la dissimulation et de l'allusion. Cet ouvrage se penche sur les différentes déclinaisons de l'extrême complexité de l'art de Vermeer, à travers l'analyse de tout son oeuvre autographe et des tableaux qui lui sont attribués, en cernant tour à tour les liens avec la peinture et la culture de son temps.

10/2012

ActuaLitté

Sculpture

Sculpture française en Amérique. Une passion américaine

L'extraordinaire abondance de sculptures françaises aux Etats-Unis est révélatrice d'un goût spécifique pour ce domaine de l'art fran- çais, mais aussi de la grande proximité des relations historiques et artistiques franco-américaines. Les Etats-Unis sont le pays en-de- hors de la France qui compte le plus grand nombre de sculptures françaises et ces dernières y représentent de très loin l'essentiel des sculptures étrangères. Une fois rassemblées, combinées, reliées, elles tissent l'histoire d'un goût. Leur étude permet de déceler des tendances et des pé- riodes, d'identifier des personnalités de marchands, collectionneurs et conservateurs, et de comprendre les canaux d'approvisionne- ment de ce commerce transatlantique, du lieu de production au lieu de consommation, du lieu de création au lieu d'appréciation. Le propos de cet ouvrage est de donner vie et signification à ces oeuvres en les replaçant dans leur contexte américain. Une première partie souligne le rôle éminemment politique et officiel, outil de message politique lorsqu'il s'agit de célébrer les héros de l'Indépendance américaine, ou de propagande commer- ciale et industrielle lorsque la France se montre dans le cadre des expositions universelles. Dès sa naissance, les sculpteurs français ont été associés au développement de la nation américaine et de sa société. La deuxième partie est consacrée à la part que prirent les sculp- teurs français dans le décor urbain américain, ainsi que dans l'art des parcs et jardins. Ils contribuèrent largement à l'introduction du style Art déco en sculpture ornementale. La troisième partie célèbre la sculpture comme objet de collec- tion, recherchée non plus pour le personnage qu'elle représente, ni pour son rôle de complément de l'architecture, mais véritablement comme objet dont la beauté formelle est l'atout premier. La quatrième et dernière partie est consacrée au sculpteur Auguste Rodin. Rodin était tout à la fois : il représentait l'art d'au- jourd'hui, celui du Salon auquel il envoyait régulièrement ses oeuvres, parfois l'art d'hier dans ses quelques créations dans le goût du vers l'art de demain. En conclusion, un bilan est dressé du goût pour la sculpture fran- çaise depuis les années 1950, qui ont vu un changement dans l'im- portance relative des différents acteurs, marchands, collectionneurs, universitaires et conservateurs.

06/2023

ActuaLitté

Art de l'Asie du sud-est

Arts Asiatiques N° 75/2020

Arts Asiatiques a repris la tâche assurée par la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 par les musées de France et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles, qui deviendra directeur du musée national des arts asiatiques (Guimet) puis des musées de France. En 1959, Jean Filliozat alors directeur de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO) prend la direction d'Arts Asiatiques. Depuis 1962 la revue est placée sous la responsabilité institutionnelle et scientifique de l'Ecole en partenariat avec le musée national des arts asiatiques - Guimet et le musée Cernuschi et avec le concours de la Direction générale des patrimoines, Service des musées de France. Depuis 2010, Arts Asiatiques est dotée d'un conseil scientifique sanctionnant une ouverture internationale également présente au travers de textes en anglais, en chinois et en japonais. Arts Asiatiques vise à faire progresser la connaissance des civilisations asiatiques en faisant dialoguer archéologie, histoire de l'art, recherche et histoire muséale, en France où elle constitue la revue des principaux centres français d'étude et de présentation des arts de l'Asie, et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : archéologie de terrain, historio-graphie, édition de documents iconographiques et d'inscriptions, restitution du contexte culturel et technique d'une oeuvre d'art, expositions d'importance et nouvelles acquisitions des musées d'arts asiatiques sont toujours, pour la revue, l'occasion de donner accès aux sources orientales les plus authentiques. Arts Asiatiques présente chaque année, sous forme d'articles de fond, de chroniques, de notes et de comptes rendus, des études richement illustrées sur les arts de l'Asie et les progrès de la recherche archéologique en Orient. Sommaire / Contents Articles VIRGINIE OLIVIER Les "Brahma-Siva" de la région de Tanjore : un syncrétisme singulier aux origines inexpliquées ROLF HEINRICH KOCH Late 19th Century Jataka Murals at the Buddhist Monastery in Batuvantudava, Sri Lanka LOUISE ROCHE Le sanctuaire de Banteay Samrae à Angkor : une fondation bouddhique du règne de Tribhuvanadityavarman SHI-YEE LIU Retrieving the Dragon into the Vase : The Core of Shitao's Sixteen Luohans Scroll and a Symbol of His Retreat Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi Notes LUCIE CHOPARD, CLAIRE DELERY & ROBERTO GARDELLIN Nouvelles découvertes sur le meiping Yuan de la collection Grandidier Chronique VINCENT LEFEVRE & COLINE LEFRANCQ Vingt-huit ans de fouilles franco-bangladaises à Mahasthangarh Comptes rendus

02/2021

ActuaLitté

Monographies

David Hockney. Une chronologie

Artiste pop, peintre de la vie moderne et des paysages, maître de la couleur, explorateur de l'image et de la perception - depuis soixante ans, David Hockney est connu pour être un artiste qui trouve toujours de nouveaux moyens pour explorer le monde et les façons de le représenter. Il n'a cessé de créer des images inoubliables : des lignes graphiques et des insertions de texte dans le Londres des années 1960 ; la fameuse série des piscines, une chronique du style de vie californien dans les années 1970 ; des portraits finement observés et d'immenses paysages saturés de couleur après son retour dans son Yorkshire natal. Outre les dessins où il transpose ce qu'il voit directement sur le papier, des collages de Polaroïds de points de vues multiples ouvrent l'espace en une myriade de vues détaillées, et ses dessins sur iPad, dans lesquels il saisit la lumière au moyen de l'outil le plus moderne, qui témoignent du goût intense et durable de Hockney pour l'expérimentation. Cette édition spéciale a été composée à partir des deux volumes de la monographie David Hockney : A Bigger Book pour célébrer le 40e anniversaire de TASCHEN. La vie et l'oeuvre de Hockney y sont présentées année après année, dans un dialogue entre ses oeuvres et les voix de chaque époque, ainsi que les commentaires des critiques et les réflexions de l'artiste dans un texte chronologique, enrichi de portraits photographiques et de vues d'expositions. Ainsi réunis, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives qui, page après page, révèlent de quelle manière Hockney entreprend sa quête artistique, comment il élabore ses peintures et ce qui lui inspire son travail aux multiples facettes. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. En 2020, nous fêtons 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

10/2021

ActuaLitté

Décoration

L'art du design. De 1945 à nos jours

Le mot design apparaît au milieu du XIXe siècle dans une Angleterre où l'industrialisation conduit à des questionnements sur l'aspect des produits nouveaux. C'est aux Etats-Unis, avant la Seconde Guerre mondiale qu'il se généralise pour qualifier une activité créatrice dont le but est de concevoir les formes des objets, afin d'en améliorer l'esthétique mais aussi les performances Son histoire est indissociable des grandes mutations qui ont marqué les sociétés occidentales au XXe siècle : la puissante accélération des processus de fabrication d biens "manufacturés" liés au machinisme et à la maîtrise de matériaux nouveaux, ainsi que l'aspiration du plus grand nombre à un cadre de vie meilleur. Cet ouvrage couvre la période de l'après-guerre à nos jours, qui constitue une sorte d'âge d'or du design dans son acception la plus courante. A partir de 1945, il se développe en effet sur le terreau de la modernité et de l'efficacité. En cherchant à se dépouiller des styles du passé, les créateurs et les industriels remodèlent les objets du quotidien: de l'électroménager de Dieter Ram. pour Braun en Allemagne aux objets de la table de Danese en Italie, en passant par le mobilier de Charles et Ray Eames pour Herman Miller aux États-Unis. Aucune uniformité dans ce paysage et, après la perfection nordique, l'Italie, elle, assoit son image tant par le dynamisme de son industrie que par les puissant, personnalités de ses designers, de Gaetano Pesce à Ettoi Sottsass. Au moment où les idées et les modèles circulent, Philippe Starck, par sa stature, incarne à part: des années 1980 le design pour le plus large public. Cette discipline en perpétuel mouvement revêt aujourd'hui de multiples expressions: du projet "Super Normal" de Jasper Morrison aux créations les plus fantasques du collectif Droog Design. Ce faisant, elle gagne en démocratisation et le design le plus sophistiqu d'Apple est aujourd'hui à la portée de tous. Fondée sur l'étude des grands pays industrialisés et écrite par les meilleurs spécialistes du sujet, cette vaste synthèse enrichie de plus de 650 illustrations permet d'aborder la variété des domaines touchés par le design tout en les replaçant dans le contexte de leur époque : expositions, aménagements intérieurs, campagnes publicitaires.

10/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Le droit à la beauté. Chroniques de L'Express (1960-1992)

Pierre Schneider (1925-2013) a écrit chaque semaine dans L'Express, des années 1950 jusqu'aux années 1990, parallèlement à son activité d'écrivain et d'historien d'art. Qu'ils soient courts ou qu'ils prennent la forme de véritables dossiers, ses articles sont à la fois de vrais morceaux de littérature et des réflexions d'histoire de l'art. Ils accompagnent aussi bien les grandes expositions internationales (en France, en Suisse, aux Etats-Unis, etc.) que les orientations de politique culturelle ou les réalisations marquantes d'architecture et d'urbanisme dans le monde occidental.Qu'il s'agisse de cinéma ou de littérature, d'urbanisme ou d'art contemporain, de Baudelaire ou des trésors et curiosités des églises parisiennes, de l'hôpital Santa Maria della Scala à Sienne ou de la coupole de Jules Hardouin-Mansart à Paris, du scandale des biens juifs spoliés en Autriche, de la chasse aux sorcières aux Etats-Unis ou de la beauté des graffitis à New York, Pierre Schneider aborde les sujets les plus divers. Ses prises de position, ses engagements et ses jugements se signalent par leur verve et leur liberté égales à celles de ses grands livres. Il se méfie, par exemple, à son ouverture en 1977, du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (alias Beaubourg), « dosage habile de cours du soir et de parc d'attractions », il critique le soutien d'Etat à la création, à partir de 1981, il se moque amèrement de la dévastation des paysages par la politique publique du bâtiment, il s'enflamme pour la sauvage beauté des métros taggés, où « les trois-quarts des wagons sont aussi somptueusement illustrés qu'un manuscrit du Moyen Âge ».La réunion d'un choix de ces textes, répartis sur une trentaine d'années, permet de restituer une histoire parallèle et subjective de la vie artistique pendant cette période. Hommage est ainsi rendu à un pan méconnu de l'œuvre d'une figure aussi singulière qu'influente de l'histoire de l'art et de la critique artistique au cours de la seconde moitié du xxe siècle.L'anthologie est introduite par une préface de Rémi Labrusse. Elle est accompagnée de textes d'hommage par René Binet, Yves Bonnefoy, Itzhak Goldberg, Jean-Claude Lebensztejn et Richard Shiff, ainsi que d'une bio-bibliographie rédigée par Tamara Préaud.

01/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Titien

Est-il possible de concilier l'intensité passionnée de la création artistique avec un solide sens pratique dans la gestion de ses biens ? Titien, digne rejeton d'une longue lignée de notaires et de négociants, y est parvenu. Sa vie se passe tout entière entre l'émotion brûlante de la couleur sur la toile et la revendication d'une juste rémunération pour ses services " professionnels ". Tout le long d'un chemin jalonné de tableaux plus célèbres les uns que les autres, de puissantes attaches familiales, d'amitiés peu nombreuses, mais profondes, de succès mondains, de rapports directs directs ou épistolaires avec les grands de ce monde, princes ou penseurs, Titien fait de l'artiste d'Etat, naguère encore " artisan spécialisé ", un véritable " professionnel " grassement payé, et il devient en l'espace de quelques années parvenir à un tel résultat, la condition sine qua non est réforme radicale de la production : doué d'une mentalité d'authentique chef d'entreprise, d'une surprenante modernité, Titien fonde sur les bases d'un management avant la lettre l'organisation de son atelier, veillant à la juste réparation du travail et des responsabilités. En outre, il devine l'importance que peut avoir un puissant support publicitaire : c'est ainsi qu'il se lie avec L'Arétin qui met sur pied un exceptionnel réseau de relations publiques et de contacts au niveau le plus prestigieux. Le jeune garçon descendu des montagnes du Cadore se transforme peu à peu en patriarche de la peinture vénitienne. De son vivant, il devient un véritable mythe que sa disparition dans la terrible épidémie de peste de 1576 auréole de légende. Chaque étape de sa longue existence ouvre un nouveau chapitre de l'art, de la culture, de l'histoire. Grâce au retentissement international de sa production, modèle idéal pour des générations de peintres et profond interprète d'un demi siècle-clef de l'histoire occidentale, le XVIe siècle. Flavio Caroli, né en 1945, enseigne l'histoire de l'art au Politecnico de Milan. Il collabore a Il Sole 24 ore et à diverses revues d'histoire de l'art italien et international. Spécialiste de l'art moderne et contemporain (il a organisé plusieurs expositions), il a à son actif de nombreuses publications. Stefano Zuffi est né à Milan en 1961. Diplômé et spécialiste d'histoire de l'art à l'université de cette ville, il collabore activement à des périodiques et travaille pour diverses institutions culturelles.

04/1991

ActuaLitté

Photographes

Dans l'infini des songes

Né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1940, Jean-Pierre Favreau s'installe à Paris en 1962 et entre alors en photographie, travaillant comme photographe et comme tireur dans les laboratoires. Au début des années 1970, il participe aux débuts de l'agence Viva, dont il s'éloigne pour voyager. Photoreporter, il cherche sa voie et s'engage résolument dans un travail d'auteur après avoir obtenu une bourse pour photographier New York en 1982. Jean-Pierre Favreau devient alors un photographe-voyageur au long-cours. Pour certains photographes, la bonne photographie naît de l'étonnement, de la nouveauté d'une ville ou d'un paysage jamais rencontrés. Chez Jean-Pierre Favreau, l'acte photographique procède d'une lente préparation. Il observe et s'inscrit dans le paysage. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté de ses compositions ressort la patience infinie de leur auteur. De ses voyages naissent des livres et des expositions comme Blues outremer publié chez Contrejour (1991), dans lequel il compile six ans de photographies au Cap-Vert entre 1985 et 1991, ou Rue Caraïbes aux éditions En vue (1999), récit de ses séjours à La Havane (Cuba) entre 1991 et 1998. Au début des années 2000, il part au Japon, poursuivant son travail sur l'homme dans la ville. Dans les rues de Tokyo, discrètement, il saisit des passants, des " passagers " comme il les appelle : la photographie les fige au milieu de leurs pensées et de leur solitude. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté des compositions de Jean-Pierre Favreau ressort la patience infinie de leur auteur. Parfois, comme à Rochefort (Charente-Maritime) où il répond à une commande de la ville en 2008, il abandonne le noir et blanc pour la couleur. Loin des couleurs saturées de nombre de ses contemporains, la ville et ses passants prennent vie dans un monde aux couleurs sourdes. Photographe indépendant, pendant sa carrière, il a collaboré avec le journal Le Monde et le magazine L'Usine nouvelle. Il a également répondu à de nombreuses commandes institutionnelles, par exemple en 1986, lorsqu'il photographie l'Angleterre rurale pour le compte du ministère de l'Agriculture. En 2022, il a fait don de 1 035 négatifs, 150 tirages et 2 cartons d'archives à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP).

03/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Bohdan Hawrylyshyn. L'infatigable passeur

Né en 1926 en Ukraine d'un père paysan, Bohdan Hawrylyshyn a été très jeune jeté dans l'histoire d'un pays qui a connu de multiples occupations - austro-hongroise, polonaise, soviétique, allemande - avant d'obtenir son indépendance en 1991. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Bohdan Hawrylyshyn est envoyé dans un camp de travail en Allemagne. A la fin de la guerre, il fait son bac dans un camp de réfugiés près de Munich, où il a été recruté pour s'engager comme bûcheron au Canada. Son contrat terminé, il poursuit des études brillantes à l'Université de Toronto, puis est engagé par une société multinationale. Elle l'envoie à Genève pour faire un MBA à l'Institut International de Management. Il y reste comme professeur et puis directeur. Membre du Club de Rome, Bohdan Hawrylyshyn a aussi fréquenté quelques-uns des grands de ce monde (Margaret Tatcher, Indira Gandhi, Helmut Kohl, etc). En 1980, il publie Road Maps to the Future : Towards More Effective Societies, une analyse des facteurs clés, déterminant l'efficacité économique, sociale et politique des principaux Etats de l'époque, ainsi qu'une projection de leurs futurs possibles. Parmi ceux-ci, l'Union Soviétique dont il a pressent l'éclatement. Référence dans son domaine, ce livre a été traduit dans une dizaine de langues, y compris le français, sous le titre Les Itinéraires du futur : vers des sociétés plus efficaces. Depuis une vingtaine d'années, Bohdan Hawrylyshyn consacre beaucoup de son temps à son pays natal, l'Ukraine, où il a créé et présidé plusieurs institutions. Il a oeuvré comme conseiller du premier Président de l'Ukraine, de quatre présidents du Parlement et de trois Premiers ministres. Actuellement, il est président de la Fondation Vidrodgenia (Renaissance) à Genève et membre du Conseil de l'Académie Mondiale des Arts et des Sciences. Genève regorge de personnalités singulières plus ou moins connues du grand public. Par la constance de leur engagement personnel et la force de leurs convictions, elles contribuent à donner à la cité de Calvin, de Rousseau et de Dunant sa tonalité et son originalité de ville-carrefour, cosmopolite et ouverte sur le monde. La collection " Ils ont choisi Genève " s'adresse à un lectorat curieux de mieux comprendre la richesse culturelle et intellectuelle de Genève. Elle offre une lecture originale de l'Histoire du grand XXe siècle, vue par le prisme genevois. Pour chaque ouvrage, un même fil rouge biographique qui relie le monde à Genève à travers des parcours de vie singuliers : " être né quelque part ", " partir ", " choisir Genève ". Une iconographie de Nicolas Crispini basée sur des documents personnels et historiques.

09/2013

ActuaLitté

Rock

The Beatles. Get Back

Le premier livre officiel des Beatles depuis Anthology, et sans doute le dernier... Ultime célébration et testament sublime. Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de " L'Album blanc ", en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, " M. Epstein ", a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : " La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention "rires' est indiquée entre parenthèses. " Hanif Kureishi, renchérit : " Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. " Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.

10/2021

ActuaLitté

Renaissance

Io da vinci. dans la peau d'un genie

"François Ier m'attend. L'heure est venue de mettre en place la Renaissance française. J'ai fui Rome la nuit tel un mascalzone. Ce pape vicieux ne veut pas me lâcher, c'est un Medicis, et les Medicis me considèrent comme leur chose. Le voyage est très long jusqu'à la France. Mille kilomètres. Avec à mes trousses les mercenaires les plus dangereux d'Europe commandés par un fou irrationnel. Je suis comme un navire qui met longtemps à prendre la haute mer, chargé à ras bord par soixante-quatre années de vie. A mon âge, raisonnablement, je n'ai aucune chance d'arriver à destination. Mes ruses, mes relations, mes inventions, mes talents d'illusionniste, ma connaissance de la nature humaine, ne suffiront pas. Boh... Un seul moyen de leur échapper sera de découvrir le secret de l'impetus". Armand Bernardi nous a plongé dans l'islam des lumières avec SHAÏTAN CONSPIRATION I. Il nous transporte cette fois dans la peau de Léonard de Vinci, pour un road-movie de quatre mois à pied et à dos de mulet au milieu de la barbarie des guerres d'Italie. Il nous rapporte en chemin ses rencontres passées de célébrités comme Albrecht Dürer, Martin Luther, et César Borgia. L'auteur nous immerge dans le cerveau du Maestro. Comment réfléchit un penseur attentif aux règles de la Nature ? Existe-il une manière juste de penser ? s'interroge de Vinci. L'auteur nous plonge dans 200 notes peu connues de Léonard de Vinci. Remplies de sagesse, parfois prémonitoires, elles sont choisies parmi ses 6000 feuillets qui passionnent aujourd'hui le monde entier. Le roman d'Armand Bernardi nous projette également au coeur de la Kabbale, avec Elie Lévita, principal passeur de cette science hébraïque en Europe, Pic de la Mirandole, et la surprise d'y découvrir Machiavel. Tous, avec de Vinci, auraient appartenu à la confrérie des Fidèles d'Amour, créée par Dante deux siècles auparavant à la suite des Templiers. Ce dernier voyage de Léonard de Vinci est à la fois une aventure palpitante et un voyage intérieur, où les événements extérieurs se mêlent aux mouvements de l'âme et de l'esprit du grand homme. C'est là, la forte dimension de ce roman. Avec Léonard de Vinci, Armand Bernardi partage un point commun : l'amour des chats. Sa chatte Isis est même un vrai personnage de ce roman. Les chats sont "Amis de la science et de la volupté, / Ils cherchent le silence, et l'horreur des ténèbres" , écrivait Baudelaire.

10/2021

ActuaLitté

Réseaux informatiques

Windows Server 2019. Les bases indispensables pour administrer et configurer votre serveur, 2e édition

Ce livre sur Windows Server 2019 est destiné aux administrateurs système ou aux techniciens en informatique qui souhaitent se former sur cette version du système d'exploitation serveur de Microsoft ou mettre à jour leurs connaissances par rapport aux anciennes versions. Il est composé de parties théoriques toujours complétées de parties pratiques permettant de mettre en place les solutions étudiées. Après avoir bien identifié les différents rôles et les fonctionnalités offertes par le système d'exploitation, l'auteur présente Hyper-V (la mémoire vive, les différents types de disques, les snapshots...) puis le redimensionnement d'un fichier vhd, et enfin les nouveautés en termes de sécurité. Cet apport théorique permet la création d'une maquette (ou bac à sable) composée de machines virtuelles exécutant Windows Server 2019 et Windows 10. L'auteur présente ensuite les services Active Directory afin de permettre aux personnes débutantes d'appréhender le vocabulaire utilisé pour Active Directory. Les sites AD, la réplication, le catalogue global sont autant de paramètres étudiés. Le lecteur réalisera la promotion d'un serveur en tant que contrôleur de domaine et en tant que RODC (Read Only Domain Controller) et découvrira le clonage d'un contrôleur de domaine virtuel ou encore Azure AD et le fonctionnement de Azure AD Join. La console Gestionnaire de serveur et certaines de ses fonctionnalités, les containers, la mise en place de Windows Admin Center, ainsi que les objets Active Directory comme la corbeille AD sont également expliqués. Dans les chapitres qui suivent, les services DHCP sont traités (haute disponibilité, administration à l'aide de PowerShell...), ainsi que les services réseau, l'implémentation d'un serveur DNS et d'un serveur de fichiers ou encore la mise en place d'un espace de noms DFS. Enfin les derniers chapitres auront pour sujet la mise en place, la gestion et le dépannage des stratégies de groupe, la sécurité avec notamment la mise en place d'une stratégie de mot de passe affinée, la mise en place d'un serveur de déploiement (capture des données d'une partition ou création d'un fichier de réponse), l'installation d'un serveur WSUS ainsi que les outils permettant la gestion et la surveillance du serveur et la présentation du langage PowerShell. Tout au long de ce livre sur Windows Server, l'auteur a mis l'accent sur PowerShell : plusieurs ateliers sont réalisés uniquement en PowerShell. Des éléments complémentaires sont en téléchargement sur le site www.editions-eni.fr.

06/2021

ActuaLitté

Romans policiers

La marque jaune

Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la "Marque Jaune". Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d'Angleterre, vol du Gainsborough de la National Gallery, et même vol de la couronne royale d'Angleterre... Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son audace va jusqu'à prévenir à l'avance la police du lieu de l'accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L'apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par inquiéter les plus hautes instances du pays. Le capitaine Francis Blake est dépêché par le Home Office auprès de Scotland Yard pour élucider l'affaire et découvrir l'identité de l'homme qui se cache derrière la Marque Jaune. Le capitaine s'adjoint tout de suite les services de son vieil ami, le professeur Philip Mortimer, dont les connaissances scientifiques s'avéreront précieuses dans cette affaire extrêmement complexe. Avant d'entamer son découpage, Jacobs rédigeait son scénario sous la forme d'un texte aux allures littéraires... D'emblée, ce texte faisait ressortir la redondance entre les dialogues et la description des actions. A l'arrivée, une bonne partie de ce texte était conservée dans les récitatifs. Peut-être tenait-il à démontrer son habileté littéraire (qui est réelle, même s'il n'innove pas) et avait-il du mal à couper dans son texte. Mais, en plus, comme l'homme est profondément angoissé à l'idée que le lecteur ne passe à côté de l'histoire, il redoublait les informations dans la mise en scène et dans la mise en image. C'est dire le peu de confiance que Jacobs accordait à l'intelligence du jeune lecteur, le peu de confiance qu'il accordait à son propre "medium", à l'efficience de la bande dessinée. A moins qu'il ne s'adressait au non-lecteur de bande dessinée, aux anicorètes, sachant que la lecture d'une bande dessinée est un processus complexe et exige une compétence spécifique. "La Marque Jaune", dans sa version littéraire, ne retenant que les récitatifs et les dialogues, sous-titrée roman, est un livre non lu. Non lu à double titre, parce qu'on ne lira pas ce texte : on préfèrera la bande dessinée et ses images, mais, quand on lira la bande dessinée, on se passera de lire les récitatifs redondants, et parfois même, les dialogues inutilement longs et explicatifs. De sorte qu'au final, la retranscription systématique de ces textes relève d'un geste absurde, en fait une performance poétique.

04/2022