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Quentin Bataillon ministere

Extraits

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Sociologie

Penser la métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre

Ce livre est un des résultats d'un vaste projet citoyen et académique mené dans le cadre d'un Programme du Collège International de Philosophie (CIPh), Exil, Création, Philosophie et Politique. Philosophie et Citoyenneté contemporaine, entre 2010 et 2016, en Europe et à ses frontières (voir site : exil-ciph.com) et des activités del Colectivo de Mujeres para la Memoria (Concepción, Chile). Une préoccupation : les métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre et ses incidences sur l'action et la pensée politique. Que découvrons-nous en parcourant l'exil et le des-exil ? Que peuvent nous apprendre des féministes matérialistes sur ces métamorphoses ? On verra en quoi leur théorie minoritaire est fondamentale. Nous sommes parties de quelques questions. Pourquoi des femmes battues meurent tous les jours sans soulever de réaction ? Comment un président des Etats-Unis peut-il engager la guerre d'Irak en s'appuyant sur un mensonge politique (armes de destruction massive) sans soulever le doute ? Comment la manipulation de la haine contre les étrangers qui séduit autant de politiciens transforme la politique en guerre ? Comment une ministre en charge du droit d'asile en Suisse peut déclarer " Je n'ai pas de tabou u en matière de politique des étrangers alors que des individus meurent dans les renvois forcés ? Que dit une militante du droit d'asile qui s'écrie en sortant d'un poste de police avec un requérant d'asile : "Nous sommes en guerre" ? Quoi de commun entre ces faits de violence banalisée ? Qu'est-ce que la militarisation des sociétés ? Pourquoi nous adaptons-nous si facilement à la violence guerrière ? Comment ne pas se laisser embarquer dans le climat guerrier de l'apartheid généralisé ? Le dialogue avec les féministes matérialistes - Colette Guillaumin, Nicole-Claude Mathieu, Paola Tabet - transforme leurs travaux. Le livre est un précieux manuel de travail collectif pour les mouvements sociaux et la recherche aujourd'hui.

11/2013

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Sciences politiques

Histoire du gaullisme social

" La gauche se réclamera de moi quand je serai mort. " Charles de Gaulle. A l'occasion de sa première intervention télévisée, le Premier ministre Jean Castex s'est défini comme un " gaulliste social ". Si cette expression a été remise au goût du jour par le chef du gouvernement le 3 juillet 2020, elle est pourtant loin d'être nouvelle. Apparu il y a un petit moins d'un siècle, le gaullisme social est en quelque sorte le yin et le yang de la politique : il est l'équilibre parfait entre l'héritage historique de la droite du général Charles de Gaulle et l'esprit politique et philosophique de la gauche. Certes, le gaullisme - devenu une valeur-refuge de la vie politique française - incarne aujourd'hui encore le dépassement des clivages, unifiant la gauche et la droite autour d'une certaine vision du pays. Mais l'histoire et la vie politique de ce mouvement nous encouragent à le positionner à droite sur l'échiquier politique, alors même qu'une part non négligeable de ses thèses sont inspirées par le catholicisme social et l'héritage de la gauche. A l'origine, le " gaullisme social " rassemblait les Français convaincus que seules les institutions de la Cinquième République permettraient la réalisation des objectifs de la gauche ; il réunissait les défenseurs d'une tendance humaniste, ouvrière et sociale au sein de la droite française. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Quel héritage ce mouvement a-t-il laissé dans les mandats qui ont suivi ceux du Général ? Quelles conséquences a-t-il eues sur le paysage politique français, et les acquis sociaux ? Loin des clichés et d'une vision manichéenne de la politique française qui veut que la droite et la gauche ne se mêlent en aucun cas, Pierre Manenti - s'appuyant sur une série d'entretiens historiques et d'archives inédites - brosse le portrait d'un courant méconnu de la vie politique française.

11/2021

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Actualité médiatique internati

J'assume. Mémoires du fondateur de Jeune Afrique

Né en 1928 à Djerba, Béchir Ben Yahmed aurait dû être épicier, comme son père. Il a été un acteur majeur de l'indépendance tunisienne, le confident et le bras droit de Habib Bourguiba, son jeune ministre de l'Information (à 28 ans). Il aurait pu ne faire que de la politique, et viser haut. Non, il sera éditeur de presse et journaliste. Béchir Ben Yahmed, "BBY" pour reprendre les initiales devenues célèbres, c'est avant tout l'homme d'une intuition improbable et révolutionnaire, le fondateur et le patron de Jeune Afrique : un "hebdo" pour tout un continent à peine sorti des nuits coloniales. BBY, c'est plus de soixante ans d'écriture et de luttes. Avec Jeune Afrique, puis, à partir de 2003, La Revue. Il sera un Africain convaincu, un militant de l'émancipation des "Sud" , un observateur lucide de la vie internationale. Et l'auteur, chaque semaine, de cet édito, le fameux "Ce que je crois" , où il ne craint pas de prévoir, souvent avec justesse, d'être tranchant, à contre-courant. D'assumer. Ces Mémoires écrits sans fausse diplomatie se révèlent un témoignage rare qui échappe au "récit dominant" . BBY fait revivre le soleil des indépendances, les espoirs et les désillusions de l'Afrique moderne, l'évolution complexe de la Tunisie, les guerres d'Orient, les convulsions du monde. Surgissent les portraits de Bourguiba, Lumumba, Che Guevara, Hô Chi Minh, Boumédiène, Senghor, Houphouët-Boigny, Foccart, Mitterrand, Bongo Ondimba, Hassan II, Alassane Ouattara, et tant d'autres. On y retrouve aussi ses propres combats, dignes d'un roman, l'autoportrait d'un professionnel exigeant qui aura influencé plusieurs générations de lecteurs. Et une réflexion émouvante sur l'identité, la spiritualité et la fin du chemin. Béchir Ben Yahmed nous a quittés le 3 mai 2021, journée mondiale de la liberté de la presse. Il avait 93 ans. Presque un siècle.

11/2021

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Afrique sub-saharienne

Addis-Abeba Le Serment

Le livre Dans le sillage du panafricanisme, ce magnifique livre s'appuie sur une iconographie foisonnante et des textes saisissants pour convoquer l'histoire et sonder le destin d'une Afrique unie, solidaire et fraternelle. Rendez-vous émouvant avec l'Afrique, Addis-Abeba, Le Serment, est constitué de : I. Les discours de l'unité et de la fraternité Ce sont ces discours scandés du 22 au 25 mai 1963, à Addis-Abeba, à la tribune d'Africa Hall par 30 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique indépendante et retranscrits dans ce livre qui vont donner naissance à la Charte de l'Organisation de l'unité africaine. Ces voix, 60 ans après, n'ont rien perdu de leur vitalité, tant le message d'unité et de solidarité demeure d'actualité ! II. 60 ans de Rencontre, de Médiation, de Solidarité Des moments forts de solidariteÌ, de partage, de dialogue, de renoncement et de retrouvailles jalonnent 60 ans de parcours, de l'OUA à l'UA et mettent en lumière les visages de ceux qui ont prêté allégeance à l'Afrique et à son intégration. III. Les multiples facettes d'Addis-Abeba Capitale panafricaine de l'Ethiopie, Addis-Abeba affiche le visage d'une ville moderne, indomptable et fieÌre, celui d'une capitale impeÌriale et feÌdeÌratrice ceÌleÌbrant l'Afrique aÌ travers avenues, parcs, museÌes, etc. Ouvrage collectif Sous la direction de Kadiatou Konaré, éditrice et fondatrice de la maison d'édition Cauris livres, ancienne ministre de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme du Mali. Préface de la présidente S. E. Sahle-Work Zewde, chef de l'Etat d'Ethiopie. Postface de S. E. Alpha Oumar Konaré, ancien président du Mali et premier président de la Commission de l'Union africaine. Contributions scientifiques d'Aguibou S. Diarrah, ancien ambassadeur du Mali et directeur du Programme frontière de l'Union africaine. Contributions iconographiques de Daniel Hailé Degefa, journaliste éthiopien.

10/2023

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Conflit israélo-palestinien

Journal de la campagne du Sinaï

Le conflit qui a opposé Israël et l'Egypte en 1956 a pour toile de fond la crise de Suez, faisant suite à la décision du président Nasser de privatiser le canal et de fermer aux transports israéliens l'accès à la mer Rouge. Au cours d'une campagne qui durera huit jours, l'opération Kadesh, menée par les troupes israéliennes sous le commandement de Moshe Dayan, lance une offensive contre les forces égyptiennes le 29 octobre. Au même moment, les troupes franco-britanniques entrent en guerre contre l'Egypte dans le but de contraindre Nasser à revenir sur sa décision. Pour Israël, ce conflit, appelé aussi " campagne du Sinaï " a pour objectif la résolution de trois problèmes : empêcher l'activité terroriste (avec l'infiltration en Israël de fedayin provenant d'Egypte), rétablir la liberté de navigation, et enfin détruire les infrastructures égyptiennes pouvant servir la logistique égyptienne dans une attaque contre Israël). Dans ce journal de campagne, Moshe Dayan, alors chef des opérations, décrit le contexte politique qui mène au conflit, il dévoile les tractations politiques secrètes (notamment les achats d'armes à la France lors d'une visite à Paris), les offensives au jour le jour, les décisions d'intervention, les objectifs qui motivent sa stratégie, ses plans d'action, ses choix, ses erreurs, ses succès. Moshe Dayan (1915-1981) Membre de la Haganah (Organisation clandestine de défense juive) dès l'âge de 14 ans, il n'en combat pas moins dans les forces britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale (au cours de laquelle il perd un oeil). Très apprécié du Premier ministre David Ben Gourion, il suit une carrière militaire fulgurante. Il devient chef d'état-major de Tsahal de 1955 à 1958. Bien que n'ayant pas pris part aux combats, ni même à leur planification, il est considéré comme un acteur prépondérant de la guerre des Six-Jours. En 1959, il entre en politique et rejoint les rangs du parti de gauche Mapaï.

09/2021

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Histoire de France

Darlan

On le sait, la France de la guerre est dominée par l'affrontement Pétain-de Gaulle, figures depuis longtemps bien connues des historiens. En revanche, le " troisième homme ", successeur désigné du Maréchal et rival le plus dangereux du Général, demeurait largement ignoré tant en raison du caractère énigmatique du personnage que de la " disparition " de beaucoup d'archives. Par surcroît, la vanité de Darlan, ses écarts de langage ont fait le lit d'une imagerie simpliste. En réalité, l'homme fut supérieur au style, comme les multiples révélations apportées par le présent ouvrage en administrent moult preuves. Ce fils de ministre est un vrai républicain, son rôle avant la guerre fait de lui un vrai marin et un chef d'état-major efficace. S'il approuve l'Armistice de 40, ce n'est pas par idéologie, mais parce qu'il est convaincu de l'impossibilité de poursuivre la lutte, et c'est le drame de Mers el-Kébir qui le détache à jamais de Churchill et des Français libres. Lorsqu'il est appelé à succéder à Laval en décembre 1940, il mène d'abord une politique assez molle envers l'occupant, mais se reprend, ne cède rien d'essentiel et travaille à faire entrer l'empire dans la guerre. Son assassinat, à Alger, en décembre 1942, reste l'une des plus grandes énigmes de l'histoire contemporaine : attribué aux seuls monarchistes, il a en fait été ourdi par des gaullistes qui ont su manipuler les partisans du comte de Paris. Première biographie scientifique de l'Amiral de la flotte, cet ouvrage se fonde sur de très importants dépouillements d'archives, publiques, bien sûr, mais aussi privées : les papiers personnels de l'Amiral (que l'on croyait perdus) et ceux de ses collaborateurs, ainsi que sur de nombreux témoignages. Il fait découvrir un personnage clef de l'histoire contemporaine, non sans inviter à une relecture de l'histoire de la France de Vichy.

11/1989

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Romans historiques

Les gens de Wassy. Histoire romancée du massacre des protestants

Le dimanche 1e mars 1562, le Duc François de Guise venant de son fief de Joinville, frontière de la Lorraine et de la Champagne, et se rendant à la Cour sur l'ordre de la Régente Catherine de Médicis, passe par Wassy. Ses hommes vident à coups d'épée et d'arquebuses " la Grange " où viennent de se rassembler, pour l'office, les fidèles de l'Eglise protestante nouvellement établie sous le parrainage de celle de Troyes. L'après-midi, la nuit, le lendemain et les jours suivants, la chasse à l'homme se poursuit dans toute la ville, faisant bon nombre de victimes, morts, blessés et mutilés à vie. C'est ce massacre, perpétré dans la petite ville de Wassy, qui constitue officiellement l'événement historique appelé " début des Guerres de Religion ", dont les conséquences furent si désastreuses pour toute la France. Que s'est-il passé ? Pourquoi à Wassy ? Pourquoi ce jour-là ? Qui fut le cerveau, qui le bras ? Quels étaient les noms des victimes ? Quel décret rendit la justice royale ? Qu'est-il advenu des " Gens de Wassy " ? Cet ouvrage, étayé sur les archives locales et les documents historiques, s'efforce de répondre à ces questions sous une forme moins ardue, une chronique romancée qui débute un an avant le massacre : à Joinville, les Guise font leurs adieux à leur nièce Marie Stuart, veuve de François II et " Dame de Wassy ", qui s'en retourne régner en Ecosse ; à Wassy, les protestants, confiants dans la politique de tolérance de Michel de L'Hôpital, installent leur église et son ministre. Reconstitués mois après mois, jour après jour, se relient et s'imbriquent le calendrier des fêtes et des foires champenoises, jusqu'au fameux Carnaval de Wassy ; les tribulations de l'Evêque de Châlons, la tragi-comédie du Colloque de Poissy, les déplacements des Guise et les mouvements de leurs soldats. Jusqu'à la chute du premier corps devant la porte de la Grange. Et tout ne faisait que commencer...

12/1993

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Sciences historiques

Siméon Ravenel ; Gaud Louis de Ravenel intendant de Suffren aux Indes ; Officier granvillais dans la Marine Royale au XVIIIe siècle

Cette histoire est celle de deux hommes, que leurs qualités, leur courage, leur compétence reconnue, ont fait sortir du rang : Siméon Ravenel (1724-1771) et son fils Gaud Louis (1747-1824). De Granville où s'ancre la famille, port morutier et corsaire, leur route les mène à Terre-Neuve naturellement, mais aussi sur les côtes de l'Afrique, vers la mer des Indes et à l'Isle de France (île Maurice). Siméon Ravenel, lieutenant au commerce en temps de paix, alterne les campagnes morutières avec les embarquements corsaires en temps de guerre, avant d'entrer dans la Marine Royale. Il participe alors à une des expéditions scientifiques qui ont marqué cette époque, pour tester les montres marines en mer. Il termine sa carrière au grade de capitaine de brûlot, le plus haut que puisse atteindre un roturier issu du commerce, et meurt lors d'un commandement en Afrique. Gaud Louis effectue son apprentissage du métier de marin aux côtés de son père. Il entre jeune dans la Marine Royale. En 1778, il est envoyé dans l'océan Indien au cœur de la lutte que se livrent Français et Anglais pour assurer leur influence dans cette partie du monde et fait la campagne aux côtés du bailli de Suffren, comme intendant chargé du détail de l'escadre. Il participe aux cinq combats que Suffren livre aux Anglais et, reçoit la croix de l'Ordre de Saint-Louis. Son rôle d'intendant est essentiel et Suffren dira à son propos : "Si j'ai eu des succès dans l'Inde, c'est grâce à Ravenel". De retour en France pour établir les comptes de la campagne, il sera félicité par le Ministre de la Marine et anobli par le Roi. Le reste de sa carrière se déroulera à l'Isle de France, qui devient le cadre de toute une partie du récit, évoque la vie dans l'île et rappelle l'importance de son rôle comme étape essentielle au cœur de la route des épices.

01/2012

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ouvrages généraux

Le pont de la victoire. L'Iran dans la Seconde Guerre mondiale

L'histoire injustement méconnue de l'Iran durant la Seconde Guerre mondiale. Une leçon d'histoire et d'actualité. Ce livre prenant s'ouvre sur une rencontre, dans la nuit du 25 août 1941, entre l'ambassadeur d'Iran à Moscou et Molotov, au cours de laquelle le ministre des Affaires étrangères soviétique informe le diplomate iranien que l'URSS et la Grande-Bretagne s'apprêtent à envahir son pays. La raison invoquée est la menace constituée, selon les Alliés, par la présence d'une importante colonie allemande sur leur territoire. En réalité, il apparaît que l'Iran de l'empereur Reza Chah, le fondateur de la dynastie des Pahlavi, est loin d'être un allié des puissances de l'Axe. Cependant, la " neutralité " affichée et revendiquée par le vieux royaume ne l'empêche pas d'être progressivement entraîné dans l'engrenage de la guerre et du jeu des puissances, particulièrement en raison de sa position géopolitique et de ses ressources stratégiques, notamment pétrolières. Le sort du pays se joue au cours de l'opération " Countenance ", qui voit se dérouler l'invasion anglo-soviétique entre août et septembre 1941. Cette guerre conduit à l'abdication et à l'exil de Reza Chah, que les Britanniques décident d'interner sur l'île Maurice tout en le remplaçant par son fils Mohammad Réza qui sera le dernier Shah d'Iran. Dès lors, le pays est utilisé par les Alliés comme couloir stratégique pour apporter de l'aide à l'URSS et devient un théâtre à part entière de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands faisant tout pour soulever les populations tribales. La conférence de Téhéran, au cours de laquelle les " trois grands " - Churchill, Roosevelt et Staline - redessinent l'ordre international, montre l'importance de la région dans les hostilités, une valeur qui se confirmera jusqu'au seuil de la guerre froide. Un récit, riche de sources méconnues ou inédites, qui se lit comme un roman d'espionnage.

02/2023

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Napoléon

Les marins de l'Empereur

La vie quotidienne sur les navires de l'Empereur Les marins du Consulat et de l'Empire sont les mal-aimés de l'épopée impériale. Napoléon n'est pas un marin, et bouleverse les conditions d'existence d'hommes qu'il entend transformer en militaires interchangeables, contre leur gré, contre le gré de son ministre. Car au-delà des batailles et des vaisseaux, la Marine, ce sont des hommes. Ils s'appellent Gaspard Dot le canonnier, ou Pain l'officier d'administration. La vie de marin commence très jeune et elle commence à terre. Le marin de l'arsenal est ouvrier, constructeur, ingénieur, celui qui embarque est matelot, officier marinier, officier de vaisseau, ou surnuméraire. Etre marin sous l'Empire, c'est être pauvre, soumis à l'inscription maritime et vivre pendant des mois à plusieurs centaines dans un espace extrêmement réduit, dans des conditions précaires ou relativement confortables selon le grade. La vie à bord est tributaire des talents de l'officier de santé, de la conservation de l'eau et des rations, des combats, de la victoire ou de la défaite. C'est alors le retour à terre des prisonniers, pour une vie dans un cautionnement "sur parole" en attente du cartel d'échange ou sur les pontons de sinistre réputation. A la fin de sa carrière, et s'il a de la chance après 300 mois de campagne, il peut espérer une retraite. A moins qu'il ne bénéficie d'un traitement de réforme ou d'invalide. Cet ouvrage enquête sur les conditions réelles d'existence des marins du Consulat et de l'Empire, en bousculant les idées reçues. Ce sont ici les vies des deux ministres Forfait l'ingénieur et Decrès l'amiral, de Pierre Lair et Jean-Denis Chevillard les constructeurs, Fulton et Tupinier les ingénieurs oubliés et incompris qui sont évoquées. Ce sont celles aussi des officiers mariniers Palkène et Brasseur, de Guérin le lieutenant de vaisseau d'Aboukir, de l'extravagant Fréminville ou des ennemis jurés Nelson et Villeneuve.

12/2021

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Histoire internationale

Moïse Tshombe. Sécessionniste ou nationaliste ?

Si Moïse Tshombe est l'une des figures politiques les plus marquantes de l'Histoire de la RD Congo, il demeure - à mes yeux - le personnage historique le plus complexe de notre mémoire nationale. D'où mon interrogation, empreinte de gravité : qui est Moïse Tshombe ? Comment présenter ce personnage à notre postérité, d'autant que la nation congolaise - réunie en Concertations nationales (octobre 2013) - a "souhaité" la réhabilitation (politique) de Moïse Tshombe. Sécessionniste ? Nationaliste ? Sécessionniste puis nationaliste ? Génériquement, des travaux disponibles, nombreux à ce jour, distinguent, dans une stricte dualité, et (donc) sans grande possibilité d'établissement des ponts et liens (historiques) logiques, deux pans, à partir des actions posées par Moïse Tshombe. D'une part, des actions menées en sa qualité de "Président de l'Etat indépendant du Katanga", du 11 juillet 1960 au 14 janvier 1963. D'autre part, les actions politiques importantes posées en tant que "Premier ministre du Congo-Léopoldville", du 6 juillet 1964 au 13 octobre 1965. Ce livre sera, sans aucun doute, salué par les spécialistes pour l'exercice, fort laborieux et minutieux, entrepris par l'auteur dans l'éclaircissement du parcours biographique de l'homme. Mais son grand mérite réside dans le fait qu'il (dé) montre surtout que l'on ne peut comprendre Moïse Tshombe qu'en le replaçant dans la complexité des conditions politiques de l'indépendance de la RD Congo, en 1960. Avec ses enjeux divers, ses fragilités, ses espoirs, ses désillusions. On ne peut saisir Moïse Tshombe qu'en reconvoquant non seulement cette configuration géopolitique du début des années 1960 mais également la spécificité géostratégique de notre pays historiquement constitué comme un élément du capitalisme international. Loin de quelque hagiographie, ce texte constitue une contribution essentielle à la connaissance de l'action concrète de Moïse Tshombe dans l'histoire générale de la RD Congo : il participe, de fait, de la compréhension et de la réconciliation des mémoires nationales de notre pays. Professeur Eddie Tambwe Kitenge

07/2014

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Religion

Quel Sénégal pour demain ? Une vision chrétienne et citoyenne

"L'ouvrage que voici, oeuvre d'un brillant intellectuel du Sénégal, M. Théodore Ndiaye, arrive dans ce contexte comme une voix venue s'ajouter à celle d'une humanité qui veut refuser la fatalité et le renoncement. [...] Respecter et promouvoir le bien commun, voilà le socle sur lequel M. Théodore Ndiaye propose que soit édifiée la croisade concertée, l'oeuvre partagée, la pensée qui rive et conforte l'homme dans sa foi religieuse, pour faire de notre pays le Sénégal, pour aujourd'hui et pour demain, tout à la fois un Etat organisé et juste, un peuple et une nation décidés à s'inscrire avec dignité et honneur dans la longue trajectoire d'un destin partagé. La renaissance de l'Afrique et de l'homme noir qu'induit le concept de promotion du bien commun est abordée dans cet ouvrage, dans une vision où se marient l'oecuménisme religieux, le patriotisme majeur, les vertus d'honnêteté, de générosité, d'altruisme, du service de tous et pour tous, dans un élan constant, conscient et maîtrisé de solidarité, mais encore et surtout, dans un esprit d'ouverture vers l'autre, pour, avec l'autre et dans un « rendez-vous du donner et du recevoir» cher au poète Léopold Sédar Senghor, rendre l'homme plus humain et de ce fait, plus proche de Dieu. Au moment où notre pays subit encore tous les jours les effets rémanents et les contrecoups ininterrompus et désastreux de tâtonnements endémiques qui ne sont que le fruit d'un déficit de savoir et de savoir-faire de la part des dirigeants contestables, l'appel de M. Théodore Ndiaye à un sursaut national, à une reprise éveillée et soutenue des consciences pour l'action, relève en définitive d'un messianisme qui se nourrit à la source de l'amour de la patrie et également, d'un souci louable qui mérite d'être salué." Moustapha Niasse Ancien Premier ministre du Sénégal

03/2012

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Beaux arts

Malraux et l'Afrique. Actes du colloque international, Ziguinchor, Sénégal, 15, 16, 17 décembre 2011

Actes du colloque international - Ziguinchor, Sénégal - 15, 16, 17 décembre 2011 réunis par Raphaël Lambal Comme l'a noté, d'entrée de jeu, Henri Godard dans sa préface, le colloque de Ziguinchor vient combler un manque. Pour la première fois, en terre africaine, un ensemble de réflexions est consacré à celui qui avait la double qualité de créateur (écrivain et amateur d'art) et d'homme politique (militant de parti, ministre et conseiller du prince). Ce colloque a été aussi l'occasion de réunir, pour la première fois, des chercheurs africains et des chercheurs européens qui décident de renouer un dialogue autour de l'une des figures les plus importantes de l'histoire et de l'histoire littéraire de l'Afrique et de l'Europe, loin de toute arrière-pensée (ou récrimination) politique. Gageons que ces assises, il y a quelque temps encore, n'auraient pas pu se tenir tant étaient fortes encore les pesanteurs d'une certaine France-Afrique, ou bien ouvertes et encore béantes les cicatrices des relations francoafricaines agitées. La qualité de tous ces participants est d'avoir fait abstraction de ces considérations historiques et mémorielles qui, sans être inutiles en soi, pouvaient paraître préjudiciables à l'intérêt de ce colloque. Sans être donc aussi initiale que le fut l'Asie dans le parcours, l'oeuvre romanesque et la pensée sur l'art de Malraux, l'Afrique ne représente pas moins une dimension primordiale de son action et de son discours, en raison précisément du contexte de la décolonisation où ils prennent place et qui leur donne sens. A travers cette publication, la nouvelle université de Ziguinchor, en Casamance, renoue avec l'une des ambitions des fondateurs de la revue Présence Africaine qui était d'approcher l'Afrique, quelles que soient les circonstances et quel que soit le sujet, par une pensée rationnelle, loin de toute morgue et de toute revanche.

01/2013

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Histoire de France

La correspondance du Cardinal de Richelieu. Au faîte du pouvoir : l'année 1632

La correspondance du cardinal de Richelieu est passionnante en ce qu'elle présente à la fois les grands événements du temps et tous leurs protagonistes. Elle dépasse largement les limites du royaume de Louis XIII pour s'inscrire en une dimension européenne, fondatrice par la volonté même du cardinal. Quelque deux mille documents inédits ont été mis au jour. Une partie d'entre eux, fondateurs de la civilisation dans laquelle nous évoluons, a été soigneusement choisie, présentée et annotée. Quelle richesse ! Ces lettres, ces mémoires, ces notes, ces plans, ces états divers de la France de Louis XIII nous plongent dans une œuvre politique et gouvernementale de tout premier plan, par ce que Richelieu en a lui-même laissé, par les textes qui ont conditionné ses décisions. Intrigues de Marie de Médicis, censure des libelles, répression de toute opposition politique dans la droite ligne de la journée des Dupes, création d'un tribunal d'exception, l'Arsenal, ce sont surtout les relations entretenues avec Monsieur, duc d'Orléans, et l'attitude de Louis XIII vis-à-vis de l'héritier présomptif du royaume, qui dominent cette année 1632. Le cadet de France entre en guerre ouverte contre l'autorité souveraine de son frère. Son arrivée, en armes, dans le royaume met les provinces qu'il traverse à feu et à sang, avant que la bataille de Castelnaudary ne mette un terme brutal à l'équipée. A l'issue de sa défaite, le duc de Montmorency est traduit en justice et condamné à mort. Mais les relations avec le duché de Lorraine, envenimées par le mariage de Monsieur avec la princesse Marguerite, soeur du duc Charles IV, ne s'arrangent guère. Epuisé, Richelieu, tombe malade à la fin de l'année 1632. Plus que jamais, le Roi lui réitère sa confiance. Le cardinal-ministre est au faîte de sa puissance, même si l'autorité acquise auprès de Louis XIII, dans le royaume, et au plan international, demeure un sujet d'inquiétude, et une position sans cesse à reconquérir.

11/2007

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Critique littéraire

Courrier d'exil. Saint-John Perse et ses amis américains, 1940-1970

Ce volume retrace la conquête de l'Amérique par Alexis Leger, Secrétaire général du Quai d'Orsay, qui débarqua à New York en exilé, le 14 juillet 1940, avec deux adresses destinées à lui ouvrir toutes les portes du pays. La première était celle de Katherine Garrison Chapin Biddle, poète, critique, et épouse de Francis Biddle, ministre de la justice des Etats-Unis. L'autre était celle d'Archibald MacLeish, poète, essayiste, dramaturge et conservateur en chef de la Bibliothèque du Congrès. Ces éminentes personnalités de l'intelligentsia américaine introduisirent le Français dans les plus hauts milieux du gouvernement et des lettres, à commencer par le président Roosevelt. Pendant plus de trente ans, le poète et ses amis mécènes échangeront des lettres où défilent de nombreuses personnalités littéraires et politiques, dont le général de Gaulle. Cette correspondance enfin restituée nous offre un aperçu privilégié sur Saint-John Perse dans son pays d'adoption : à la fois hôte et frère, conseiller et solliciteur. Les lettres, faites d'observations politiques, de remarques culturelles, d'élans lyriques et de tours ludiques, révèlent une intimité surprenante à côté des préoccupations les plus pratiques concernant les besoins financiers et la carrière littéraire du poète. Au carrefour des faits et des dits, du vécu et de l'écrit, les lettres de Saint-John Perse montrent aussi qu'elles sont des textes travaillés, manifestant des traits stylistiques souvent semblables au reste de son oeuvre. Elles sont parcourues d'images inattendues, d'expressions frappées en médaille et de mots clés qui appartiennent à ses poèmes. Elles forment un récit passionnant d'amours et de hasards, Lettres réunies, traduites et présentées par Carol Rigolot, professeur à Princeton University où elle dirige le Humanities Council, centre pluridisciplinaire des arts et des lettres. Son prochain livre, Forged Genealogies : Saint-John Perse's Conversations with Culture, paraîtra en 2001 aux Presses universitaires de la Caroline du Nord. Le présent volume est le quinzième de la " Série Saint-John Perse ".

05/2001

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Actualité et médias

Le Matignon de Jospin

" Une Américaine à Matignon, le pari était audacieux. Quand, en juin 1997, la gauche plurielle a remporté les élections législatives nées de la dissolution décidée par Jacques Chirac, tout le monde se demandait si cette troisième cohabitation allait durer. Deux années et demie plus tard, Lionel Jospin est toujours Premier ministre et au faîte des sondages. Journaliste ayant déjà vu les travers, les dérapages et les succès de tant d'hommes politiques, j'ai eu envie de comprendre ce " qui faisait courir " Lionel Jospin, et d'aller voir sur le terrain, comment les hommes du chef du Gouvernement et lui-même vivent et travaillent. Ma démarche a surpris Matignon, mais on y a joué franc jeu. Et l'on m'a laissée plonger dans les coulisses du pouvoir. A toutes les questions que les Français se posent, j'ai voulu répondre, observant les rouages, les hommes et les événements survenus au 57, rue de Varenne avec mon regard d'Américaine. La fameuse méthode Jospin existe-t-elle et sur quoi est-elle fondée ? Comment l'hôtel Matignon, centre névralgique des décisions politiques, est-il organisé ? Qui sont les conseillers politiques qui y travaillent et sont-ils des éminences grises ? Et la machine Matignon elle-même, comment fonctionne-t-elle ? Des cuisines au service du courrier, des archives au Secrétariat Général du Gouvernement, des soutes du bâtiment à son histoire - comment se comportèrent les prédécesseurs de Lionel Jospin ? -, j'ai tout passé en revue. Afin de m'immerger et de raconter en détail les moments forts, à la fois graves et parfois cocasses, d'une page de l'histoire en train de s'écrire. Riche d'anecdotes sur les administrations passées ou présentes, d'éclairages exclusifs sur des moments clefs tels que la gestion du conflit du Kosovo ou le " paillotegate " corse, ainsi que de portraits fouillés des hommes et des femmes qui composent ce cabinet, cet ouvrage dévoile pour la première fois un Matignon méconnu, tendance gauche plurielle. "

09/1999

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Sociologie

Libres, insoumises et audacieuses !

Najat Vallaud-Belkacem (ministre), Nadia El Fani (cinéaste), Rachida Dati (maire et députée européenne), Amel Brahim-Djelloul (soprano), Samia Ghali (sénatrice maire), Meriem Chadid (astronome), Zahia Ziouani (chef d’orchestre) Zohra Mahi (avocate) et 9 autres femmes célèbres, arabes ou nées de parents arabes, sont parvenues aux plus hautes marches de la société française. Elles ont osé et n’ont jamais rien lâché. Ces «égéries venues d’orient» n’ont pas accepté de se laisser traiter d’inférieure par quiconque. Elles ont en commun la passion, le courage, l’intelligence, la force de travail, et, avant tout, la capacité à résister aux échecs. Pour elles, la fatalité n’existe pas. Malgré leur situation familiale, leur éducation, leur milieu social, elles ont eu l’audace de vouloir réussir. Les réunir dans ce livre (sans partie pris pour les politiques, puisqu’elles sont de droite comme de gauche) est une façon de leur rendre hommage. Nous donnons la parole à ces dix-sept femmes qui se racontent. Elles nous révèlent leur lutte intérieure pour gérer deux cultures, leurs efforts pour étudier et leurs combats pour parvenir au sommet. A l’évidence il leur a fallu plus de talents que les autres. Suivons pas à pas, depuis leur enfance, les douleurs, les embûches, les états d’âme et les succès de ces «guerrières», qui, la détermination en bandoulière, ont su se réaliser. Elles répondent à la question : comment s’émanciper de son milieu d’origine, et mettre à mal les stéréotypes ambulants pour devenir soi-même et faire partie des élites de notre pays ? Rien de militant dans cet ouvrage. Ce recueil de portraits est un antidote aux clichés occidentaux. Il vient conforter les bienfaits du métissage et de l’ouverture. Il reflète une réalité : l’avenir ne se fera pas sans ces femmes libres, insoumises et audacieuses. Pionnières elles servent de modèles aux plus jeunes. Parcourez ces pages comme «un regard sur le monde.»

02/2015

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Histoire internationale

Algérie : de la théorie à la pratique du complot

Ce livre est le fruit d'une étude de plus de 20 ans concernant la situation algérienne. Après avoir lu quasiment toute la littérature concernant le drame de la décennie sanglante, l'auteur du livre nous explique comment le régime militaire au pouvoir - issu de la colonisation et plus exactement de la promotion Lacoste - a massacré près de 250 000 Algériens en réalisant un coup d'Etat militaire après la victoire du parti islamiste au premier tour des élections législatives de décembre 1991. Sous couvert de protection de la démocratie et du salut de l'Algérie, les militaires au pouvoir, à leur tète le service de renseignements du DRS, ont tout fait pour aggraver la situation en refusant toute négociation de paix ; ceci afin de continuer de piller l'Algérie en toute tranquillité. Ils ont créé de toutes pièces un ennemi intérieur fictif très violent qui occupera l'attention de tous pendant une décennie. Les preuves sont nombreuses, recoupées et vérifiables par tous. Le peuple algérien n'est jamais tombé dans ce panneau grossier, il a depuis toujours crié haut et fort lors des manifestations "Pouvoir assassin" ! Ceci bien avant la publication des nombreux ouvrages dont celui du bras droit du colonel Smaïn Lamar ! , Mohamed Samraoui, ou bien celui du membre des forces spéciales Habib Souaidia, ensuite ce sera celui d'Abdelkader Tigha... La révolution du 22 février 2019 a permis également de lever le voile sur de nombreux complots d'Etat. Le temps va également permettre de faire la lumière sur les assassinats de l'ex-président Mohamed Boudiaf, des moines de Tibéhirine, de l'ex-Premier ministre Kasdi Merbah... et de bien d'autres victimes que le pouvoir a attribués aux islamistes alors qu'il en était entièrement responsable avec la bénédiction de l'Occident ! Alors que la Doxa occidentale tente de décrédibiliser toute réflexion sur ces questions cruciales en accusant l'adversaire de " théoricien du complot ", il existe des populations entières qui ont été massacrées, torturées, pillées... victimes de la pratique des complots les plus sanguinaires.

11/2019

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Histoire internationale

Paul Collowald, pionnier d'une Europe à venir. Une vie à dépasser les frontières

En captivité en Allemagne, après la prison à Metz, Robert Schuman confiait en 1942 : " Les frontières qui nous séparent ne doivent pas être la barrière entre des peuples foncièrement différents les uns des autres, mais le lien entre les hommes qui, en fin de compte, n'ont jamais été eux-mêmes à l'origine des conflagrations ". Paul Collowald, homme des frontières ayant subi l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par le régime nazi, a résisté contre les atteintes à la dignité humaine. Une fois la guerre gagnée, il s'engage pour gagner la paix. En 1949, journaliste à Strasbourg, il rencontre le ministre des Affaires étrangères Schuman et sa vie en sera bouleversée ll vouera désormais sa passion de l'information à la cause européenne. Faire comprendre la complexité et les exigences d'une Europe à unir, aussi bien pour les journalistes que le grand public, Paul Collowald l'assumera en tant que porte-parole des vice-présidents successifs de la Commission Robert Marjolin puis Raymond Barre. Directeur à la direction générale de l'information ensuite, il terminera sa carrière au Parlement européen comme directeur général de l'information. Tout au long de sa vie, il s'est appuyé sur les principes énoncés par Schuman dans sa Déclaration du 9 mai 1950 pour expliquer l'ouverture des frontières et la liberté de circulation, les nouvelles solidarités entre les Etats et les peuples et l'élargissement de l'Europe qui devait s'accompagner de son approfondissement. Résister, s'engager, parler de l'Europe à unir, oser le saut dans l'inconnu de la Déclaration Schuman. Le réinventer face aux enjeux d'aujourd'hui. Cette biographie de Paul Collowald retrace le parcours d'un homme qui a fait bien plus que de franchir les frontières entre Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg. Avec d'autres de sa génération qui reprennent vie dans ce récit, connus ou méconnus, il a oeuvré pour jeter des ponts afin de les dépasser.

09/2018

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Policiers

Panique à la banque Tome 4 : Some more Brexit

Londres, 23 juin 2016. Au milieu de la nuit, l'Europe bascule dans le chaos. Près de 52 % des Britanniques ont voté "non" au maintien de leur pays dans l'Union européenne. L'hypothèse du Brexit, que personne n'avait vraiment pris au sérieux, devient réalité. En Europe continentale, c'est la stupeur et les élites regroupées à Bruxelles s'interrogent : et si, osent certains, les Anglais avaient cherché à nous dire quelque chose ? Par exemple qu'ils en avaient assez des diktats de la Commission, de la bureaucratie communautaire aussi irresponsable qu'envahissante, d'un projet européen qui semblait se résumer à la libéralisation de l'économie et au libre-échange des capitaux, des biens, des services et des individus ? Londres, le matin du 24 juin 2016. En arrivant dans les locaux du Crédit national de France, la jeune Abby Cockburn découvre l'un de ses collègues pendu. Aussitôt avertis, Gauthier de Montpazier, le président de la banque, et son patron de l'Inspection se montrent perplexes. La mort violente de leur collaborateur a-t-elle le moindre rapport avec ce satané Brexit ? Quel rôle joue dans cette histoire le patron des traders à Londres, drôle de personnage au rude accent cockney ? Alors que Venugo file en Angleterre, les bourses chutent, la livre s'effondre. Gauthier de Montpazier s'emploie à rassurer ses actionnaires et ses salariés. La banque emploie 7 000 personnes au Royaume-Uni, va-t-elle les rapatrier à Paris ? L'action du CNF est-elle menacée sur les places boursières ? Et à quoi pensait David Cameron, le Premier ministre britannique à l'origine du référendum, qui vient d'annoncer sa démission ? Il a joué. Et perdu. Dostoïevski avait raison : tout le monde joue, essayant de se montrer plus malin que k voisin. Et le pendu de la salle des marchés londonienne, à quoi pouvait-il bien jouer ?

11/2016

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Royaume-Uni

Le Point hors-série - Les grandes biographies N° 33, février-mars 2023 : Winston Churchill. L'esprit de résistance

Sacré "sauveur de la nation" en 1945, encore considéré par ses compatriotes en 2002 comme "le plus grand Britannique de tous les temps" , Winston Churchill est devenu de son vivant une légende grâce à son courage devant l'ennemi nazi, sa ténacité, sa force de conviction et sa capacité d'innover. Le descendant du duc de Marlborough, celui de la chanson ("Mironton, mironton, mirontaine"), a prouvé pendant l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale que l'on peut gagner une guerre même quand tout, au départ, semble perdu. "Nous ne nous rendrons jamais" , telle était sa ligne et il l'a appliquée jusqu'au bout. Le peuple à qui il a promis le sang et les larmes, courageusement, l'a suivi. Quelle fut sa vie ? Quelle fut son oeuvre, lui qui fut aussi Prix Nobel de littérature ? Quels étaient ses ressorts, ses forces et ses faiblesses ? Les réponses à ces questions sont données ici par quelques-uns de ceux qui le connaissent le mieux, dont François Kersaudy, son meilleur biographe en France. Fut-il un soldat sans peur et sans reproche ? Certes non. On lui a durement reproché ses erreurs et on continue de le faire. Mais il n'en demeure pas moins un modèle dont beaucoup d'hommes politiques aiment à se réclamer partout dans le monde. Et, en 2023, difficile de ne pas faire le lien entre le Premier ministre britannique de mai 1940, seul face au rouleau compresseur nazi, et le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, confronté avec son peuple depuis le 24 février 2022 à l'attaque d'une Russie surarmée. Comme lui, Zelensky est courageux, pugnace, convaincant et toujours sur la brèche. Comme lui aussi, c'est un homme qui sait manier les mots et l'humour. Or pour ce cher Winston, épicurien indécrottable, un bon mot était plus qu'une marque d'élégance, un remède toujours salvateur. Une autre leçon de ce combattant hors norme.

02/2023

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Sociologie

Loyauté et patriotisme (le retour). Education et néo-conservatisme dans le Japon du XXIe siècle

Quel pays a vu, au cours de la décennie passée, son gouvernement mettre à mal le principe de laïcité qui était au fondement même de son existence, et affirmer la nécessité de "reconstruire l'Etat à partir de zéro" ? La Turquie d'Erdogan ? Tout à fait, mais aussi le Japon d'Abe Shinzô... Un dirigeant qui utilise l'éducation comme l'outil d'une reprise en main idéologique de sa population et considère que les "écoles, collèges, lycées et universités doivent être débarrassés au plus vite du "marxisme culturel" " ? Bolsanaro au Brésil ? Bonne réponse ! Mais aussi le même Abe Shinzô et la puissante Conférence du Japon à laquelle il appartient. Un pays dont le gouvernement a entrepris une réforme de ses programmes scolaires afin d'imposer sa conception de la nation et sa propre version de l'histoire ? La Pologne de Kaczynski ? Oui bien sûr3. Mais aussi le Japon d'Abe Shinzô. Un premier ministre qui a réintroduit des cours de patriotisme dans les cursus scolaires, mis en valeur les "accomplissements spirituels extraordinaires" des grandes figures de son histoire dans ses manuels ou encore rendu obligatoire des cours d'éthique ? Orban en Hongrie ? Exact... mais aussi, et encore, Abe Shinzô au Japon... La plupart des réformes entreprises au Japon en matière d'éducation depuis le début des années 2000 l'ont été pour des raisons idéologiques. Qui le sait ? Qui s'en préoccupe ? Pour la première fois depuis la fin des années 1940, les politiques conduites par la plupart des gouvernements japonais récents visent non pas à améliorer le système éducatif mais à modifier profondément sa nature et sa finalité, 'objectif affiché étant de (re)bâtir une école formant de "bons et vrais Japonais" . Cet ouvrage, qui donne beaucoup la parole aux Japonais eux-mêmes, est consacré à ces réformes dont l'impact touche l'ensemble de la société et de la politique japonaises, tout en n'étant pas sans enseignements pour nos propres sociétés.

01/2023

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Géopolitique

De spectateur à acteur. Passage à la vitesse supérieure de la politique étrangère de l'UE

L'UE aspire depuis longtemps à jouer un rôle dans les affaires mondiales à la hauteur de son statut de grande puissance économique, une ambition incarnée par la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), le service européen pour l'action extérieure et une multitude de programmes, de politiques et de mécanismes. Dans cet appel à l'action, l'eurodéputé du groupe Renew Europe, Urmas Paet, qui a été ministre estonien des Affaires étrangères de 2005 à 2014, examine de manière approfondie les performances trop souvent inefficaces de l'UE face à un large éventail de défis de politique étrangère. L'absence de consensus entre les Etats membres, la lenteur du processus décisionnel, la confusion stratégique, le faible engagement avec les partenaires potentiels et l'absence de réelle conviction sont des thèmes récurrents. La conclusion inéluctable est qu'en matière de politique étrangère, l'UE, bien qu'elle soit une source de déclarations incessantes, reste un acteur mineur dans un monde où la politique des grandes puissances s'est réaffirmée - et un monde dans lequel les défis systémiques au modèle démocratique occidental, de la part de la Russie, de la Chine et d'autres pays, sont devenus plus puissants qu'au moment où la PESC a été lancée. Le propos central de M. Paet est de tirer les leçons du passé, sans s'y attarder, et de prendre le taureau par les cornes pour mettre en place une stratégie unifiée et efficace avant qu'il ne soit trop tard. Comme il l'écrit : "? Il ne suffit plus de parcourir le monde en offrant de l'espoir, des valeurs et des chèques. L'UE et ses Etats membres doivent... établir des priorités et des stratégies, parler d'une seule voix et d'objectifs communs, et le faire avec clarté et cohérence. ? " Ce livre expose une ambition audacieuse, mais réaliste et pragmatique, qui doit remplacer les aspirations vagues et mal définies qui ne produisent rien.

04/2022

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Actualité politique France

Je dois vous dire. Nos droits sont en danger

Inspiré par son expérience politique exceptionnelle, Jacques Toubon prend la parole pour nous alerter sur la dérive des valeurs de la République. Les tentations identitaires envahissent le débat, crispent les votes et menacent notre socle de l'Etat de Droit : le temps est venu de la lucidité et de la mobilisation. Jacques Toubon a été député et maire du XIIIe arrondissement, garde des Sceaux, ministre de la Culture et de la Francophonie, et, pendant six ans, il a exercé la mission de Défenseur des Droits, institution indépendante qui protège les droits des citoyens. En tant que Défenseur des Droits, il a combattu les discriminations qui sclérosent la France et permis des avancées juridiques majeures. Le travail qu'il a conduit pour l'égalité de tous dans la société et devant la loi est plus que jamais d'actualité. Ses convictions fortes en faveur de l'immigration : elle est et a toujours été une chance pour notre pays à grâce à la force assimilatrice des valeurs républicaines. Mais aujourd'hui l'universalité des droits de l'homme, l'idéal républicain de mixité des sexes et des classes sont battus en brèche an nom des communautarismes. L'identité est devenue une valeur plus forte que l'égalité, et elle se glisse partout : dans le repli nationaliste, dans les mouvements identitaires, et jusque dans les luttes contre les discriminations, aussi paradoxal que cela puisse être. L'école, dans ce contexte, peut-elle encore jouer son rôle d'intégration ? Cette mutation idéologique menace les fondements de la démocratie et de la République française. Jacques Toubon n'est jamais défaitiste, gardant en tête cette phrase de Saint-Exupéry : " Nul ne peut se sentir à la fois responsable et désespéré. " Il est encore possible de se ressaisir et de se tourner avec espérance vers l'avenir. Il s'agit de restaurer le principe qui gouverne notre constitution : le respect des droits et des libertés individuelles. Mais aussi de construire la solidarité des souverainetés.

05/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Histoire des cent jours. Mars-novembre 1815

La première histoire totale de cette période exceptionnelle, accoucheuse de la France moderne. L'histoire des Cent-Jours ne cesse de fasciner, à juste titre. Entre mars et juillet 1815, année sans pareille, la France passe de Louis XVIII à... Louis XVIII, après le spectaculaire retour de Napoléon et le bref gouvernement provisoire dirigé par Joseph Fouché, ancien et futur ministre de la Police. La guerre des légitimités entre l'abeille et le lys se double d'une nouvelle guerre européenne, qui se solde par la terrible débâcle de Waterloo, chant du cygne de la domination française en Europe. Incroyable période, formidables acteurs. Outre Napoléon et Louis XVIII, le lecteur voit notamment passer Talleyrand, Fouché, mais aussi Chateaubriand, Benjamin Constant, les maréchaux Ney et Grouchy, Wellington, Blücher, et tant d'autres illustres ou oubliés. Ce moment exceptionnel a attiré les plus grands écrivains, politiques et historiens, chacun porté par sa sympathie ou sa répulsion pour la geste impériale et sa fin tragique. L'originalité du propos de Charles-Eloi Vial consiste à proposer une première histoire totale, à la fois globale et objective. Outre son sens consommé de la synthèse, il y parvient par le dépouillement de sources nouvelles, en particulier les rapports des préfets et les dépêches diplomatiques. Elles éclairent sous un jour neuf l'état de l'opinion et le jeu des puissances. Sa plume, sobre et inspirée, visite l'ensemble des lieux de l'épopée : Paris, Vienne, l'île d'Elbe, l'actuelle route Napoléon, le refuge de la cour royale en exil à Gand et naturellement la Belgique, sans oublier un large tour dans les provinces systématiquement oubliées. Enfin, l'ouvrage revient largement sur le dénouement extraordinaire de ce drame, avec ces seconds Cent-Jours qui voient Napoléon partir vers Sainte-Hélène, tandis que le gouvernement de Louis XVIII peine à contenir la Terreur blanche qui fait rage et condamne à terme la Restauration.

02/2021

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Histoire internationale

Des racines dans la pierre

Ravagé par un génocide, convoité par des voisins puissants et prédateurs, mis en coupe réglée par une nomenklatura corrompue, asphyxié par un régime néoféodal, le Cambodge est un pays martyr. Nul ne le sait mieux que Sam Rainsy. Né dans une famille patricienne de Phnom Penh proche du roi Norodom Sihanouk, le jeune Rainsy connaît l'opulence, puis la déchéance lorsque son père, un homme politique de premier plan, est brutalement limogé et doit passer dans la clandestinité avant de finir assassiné. Réfugiés à Paris, les Sam vont se résigner à une vie d'immigrés pauvres. Mais jamais ils ne perdront l'espoir ni la dignité. Élève surdoué, Rainsy fera des études brillantes qui lui permettront de devenir un financier de haut vol, spécialiste des fusions-acquisitions dans l'industrie du luxe... Mais comment se contenter de gagner de l'argent et d'en faire gagner quand son pays s'enfonce dans la barbarie aux mains d'un régime qui pratique le meurtre de masse? De l'action humanitaire à Paris en faveur des victimes des Khmers rouges aux campagnes électorales sur le terrain après la chute du régime communiste, Rainsy et sa femme Saumura se lancent dans l'action politique, reprenant ainsi le flambeau de leurs pères respectifs, cosignataires des accords de Genève sur l'Indochine en 1954. Pour ce couple de Cambodgiens occidentalisés, le retour au pays est rude. Ministre de l'Économie du premier gouvernement de l'après-guerre, Sam Rainsy met de l'ordre dans les finances de l'État, combat la corruption, ce qui lui vaut un soutien populaire mais aussi de solides inimitiés. Il passe alors dans l'opposition et crée un parti démocrate et libéral, le PSR, une provocation que ne lui pardonnent pas ses adversaires. Il est la cible de plusieurs attentats qui tuent nombre de ses partisans. Aux agressions, Rainsy oppose un pacifisme d'essence bouddhique et maintient le cap, impavide et inébranlable, à l'image de ces arbres qui poussent dans la pierre des temples d'Angkor.

05/2008

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Histoire littéraire

Luc malpertuis et l histoire de la revue theatrale en belgique (1880-1930)

Ce livre retrace l'histoire de la revue théâtrale en Belgique en mettant en évidence ses enjeux littéraires, dramaturgiques, médiatiques et sociétaux. En se basant sur les archives inédites de Luc Malpertuis, revuiste bruxellois de la Belle Epoque, ce livre décrit l'évolution et la fabrique d'un genre dit "mineur". En 1895, l'Alcazar Royal donne une revue de Luc Malpertuis et Théo Hannon intitulée Bruxelles au vol. Un acteur y incarne "Fuller Boom" et chante un couplet sur les récentes illuminations de la Ville de Bruxelles. Si les spectateurs de l'époque rient, c'est qu'ils apprécient probablement l'allusion à la célèbre danse serpentine de Loïe Fuller. Ce qui paraît en revanche moins évident aujourd'hui, c'est qu'ils auront sans doute aussi décelé dans le personnage une caricature de Jules Vandenpeereboom, un ministre bruxellois de l'époque. Plus que toute autre forme théâtrale, la revue est liée au temps de sa représentation et est conditionnée par son rapport au public. Jouée traditionnellement en fin d'année (d'où son qualificatif), elle se présente la plupart du temps comme le compte rendu satirique et théâtralisé de l'année écoulée. Reposant d'une part sur le commentaire de l'actualité et des moeurs, d'autre part sur un type d'humour bien particulier, elle se conjugue toujours au présent. Entre autres raisons, ce caractère éphémère a fait de la revue un phénomène théâtral peu étudié dans sa globalité. Cet ouvrage entend combler cette lacune. Il porte sur les revues théâtrales en Belgique, et en particulier sur celles de Luc Malpertuis, jouées entre la fin du XIXe siècle et le XXe siècle. S'inscrivant tout à la fois dans des perspectives d'histoire culturelle, d'histoire du spectacle et de la sociologie de la littérature, ce livre aborde la revue en tant que forme théâtrale spectaculaire. Il l'examine à travers ses thématiques et ses aspects poétiques, mais aussi en tant que genre médiatique et phénomène culturel porteur d'imaginaires sociaux.

03/2022

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Romans policiers

Assassins sans visages Tome 1 : Trois enquêtes d'Enzo Macleod. Le mort aux quatre tombeaux ; Terreur dans les vignes ; La trace du sang

Lors d'une soirée trop alcoolisée, Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise établi en France, fait le pari qu'il saura résoudre sept affaires qui ont mis en échec la fine fleur de la police française. Et même lancé sous l'emprise de la boisson, un pari est un pari, parole d'Ecossais ! Le Mort aux quatre tombeaux La disparition de Jacques Gaillard, conseiller du Premier ministre devenu star de la télévision, n'a jamais été expliquée. En quelques jours, à la surprise générale, MacLeod remonte le fil jusqu'à une malle qui contient, outre un crâne humain, une étrange collection d'objets : une coquille Saint-Jacques, un stéthoscope, un pendentif avec une abeille, une médaille de l'ordre de la Libération. Et si, pour élucider le mystère, il fallait se plonger dans l'histoire de France ? MacLeod décide de relever le défi. Sans imaginer que le tueur puisse s'en prendre à lui. Terreur dans les vignes Gil Petty était un critique redoutable dans le monde des vins. La publication de ses notes de dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s'intéressait au vignoble de Gaillac lorsqu'il a disparu. Un an après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans les vignes. Il semble bien avoir séjourné un moment dans une barrique de rouge... Précédé de sa flatteuse réputation d'enquêteur hors pair, Enzo MacLeod décide de reprendre une enquête restée au point mort. La Trace du sang Alors qu'il vient de se découvrir atteint d'une forme de leucémie foudroyante, MacLeod, l'Ecossais de Cahors, doit repartir en chasse. Son enquête va l'emporter des années en arrière dans un petit village espagnol où une famille britannique séjourne avec ses trois enfants. Tandis que les parents se sont absentés pour dîner, Richard, un garçon de vingt mois disparaît. Peter May déploie tous les arcanes d'une intrigue pleine de suspense pour le troisième opus de sa série française.

10/2023

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Histoire internationale

Ntsikamanou. L'art de l'autre, précis de civilisation kongo

"C'est le travail d'un homme seul porté par cette invraisemblable situation : montrer que la civilisation kongo existe et perdure dans le maelström de la mondialisation. Et qu'elle peut perdurer". Marie-Claude Dupré, Anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine Que veut dire être kongo aujourd'hui pour des milliers d'hommes et de femmes qui ne regardent pas seulement vers le passé mais vers l'avenir et s'interrogent sur les valeurs à transmettre à leurs enfants ? Olivier Bidounga nous répond en se distinguant de la recherche africaniste classique par son regard intime sur les fondements de cette grande culture. Loin de son pays, le Congo-Brazaville, il a conservé un souvenir intact de ce qu'il a pu observer enfant et adolescent à Ngampiéma, en pays lari dans le Pool. Il n'aura alors de cesse de creuser sa mémoire pour retrouver les traits de la culture kongo en voie de disparition, de s'interroger sur la langue, l'étymologie des mots, le sens des proverbes et l'origine des institutions kongo. Conseillé par Marie-Claude Dupré, anthropologue, Docteur d'Etat en histoire politique africaine et ancienne chercheuse au CNRS, ainsi qu'Etienne Féau, Conservateur en chef du Patrimoine, spécialiste de l'art africain, Olivier Bidounga nous livre un récit d'une justesse rare pour préserver et défendre la culture kongo. Auteur de plusieurs articles dans les revues L'Autre, Droit & Culture et Anthropoweb, créateur de l'association ADECA (Association pour le développement Culturel et Artistique) et cofondateur de la FCD (Fédération des Congolais de la Diaspora), Olivier Bidounga s'efforce de donner sa voix à la culture kongo. Il envisage de créer sur Internet un musée virtuel qui rassemblerait les chefs-d'oeuvre de son pays dispersés dans les différentes collections du monde. En 2015, Olivier Bidounga est fait chevalier des Arts et Lettres par Fleur Pellerin, alors ministre de la Culture et de la Communication.

07/2019

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Actualité politique France

Elisabeth Borne la secrète

Bérengère Bonte, biographe de figures politiques de premier plan, dresse le portrait d'une femme secrète au parcours sans faute, jusqu'à son accession à Matignon en mai 2022. Deuxième personnalité publique de l'Etat, jusqu'où montera-t-elle ? Qui est cette résiliente qui déjoue les pronostics à Matignon et jusqu'où peut-elle aller ? Au bout d'un an à Matignon, Elisabeth Borne a déjà battu le record de longévité de la seule femme Premier ministre avant elle, Edith Cresson. Mieux, celle qui était qualifiée de " techno " y parvient sans majorité à l'Assemblée, résistant à toutes les motions de censure et impressionne par sa façon de mener la concertation avec les partenaires sociaux comme les ténors du Parlement sur le serpent de mer qu'est la réforme des retraites. Mais qui est réellement cette pupille de la Nation au passé douloureux qui semble encaisser les coups sans les rendre ? Qui est ce bourreau de travail à l'insondable vie privée ? Est-elle finalement techno ou politique ? intransigeante ? loyale ? drôle ? Après un an d'enquête et de nombreux entretiens, du cabinet et Ségolène Royal à la RATP qu'elle a présidée, de Normandie en Poitou Charentes en passant par la mairie de Paris et des confidences d'Elisabeth Borne elle-même, Bérengère Bonte raconte le parcours d'une ingénieure " X Ponts ". D'une préfète féministe qui dédie son mandat aux rêves des petites filles mais réduisit autrefois son congé maternité au strict minimum. D'une ascète que certains collaborateurs décrivent comme la reine du barbecue. A-t-elle une revanche à prendre pour son père " jamais totalement revenu des camps " ? En qui a-t-elle vraiment confiance ? Est-elle encore de gauche ? A-t-elle des modèles en politique ? Des passions autres ? Voici l'histoire d'une coureuse de fond qui construit son parcours, étape après étape, sans intention de s'arrêter.

05/2023