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Sports

Destin, quand je te tiens...

437 matchs en D1 française et anglaise, 49 buts. 50 sélections en équipe de France et 4 buts. Vainqueur de la Coupe du Monde 1998, du Championnat d'Europe des Nations 2000 et de la Coupe Intercontinentale 2001 avec les Bleus. Double vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1997 et 2000, de la Charity Shield, vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupes 1998, de la Super Coupe d'Europe 1998 et de la Coupe de la Ligue de la même année avec Chelsea... Frank Leboeuf est l'un des joueurs français au palmarès parmi les plus fournis. Mais qui est vraiment ce gamin né à Marseille en 1968 ? Qui est ce grand défenseur que beaucoup décrient et qui en a assez de servir de tête de Turc à la presse ? Un jeune ayant dû se battre pour se frayer un chemin dans le monde à part du foot où il a vu beaucoup de choses pas toujours honorables. Un jeune artiste du ballon rond qui, grâce à son pragmatisme et à son entourage, est parvenu à résister aux charmes de la facilité, travers dans lequel d'autres ont sombré, et qui a su relever de multiples défis. Des challenges personnels, humains, sportifs. Cet ouvrage, où Frank Leboeuf révèle ce qu'il a sur le cœur, est pour lui l'occasion de tout raconter. Les bonnes comme les mauvaises rencontres; les passages à Hyères, Meaux, Laval, Strasbourg comme les raisons de son séjour anglais ; l'ambiance particulière de l'OM à son arrivée comme les coulisses de l'Equipe de France ; les raisons de la victoire des Bleus en 1998 comme les causes de leur échec en 2002 ; les rapports avec le microcosme qui gravite autour des joueurs comme la fascination des fans... Sans langue de bois ni faux semblant. Un livre intime, personnel, direct, percutant, écrit comme on referme avec vigueur un chapitre d'une vie de sportif international bien remplie.

09/2002

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Théâtre

Fréquence Théâtre N° 75, juin 2019 : C'est pas le bon moment ; Classé secret diamant

C'est pas le bon moment (2 hommes - 2 femmes) Le fils cadet de Gustave et de Béa fréquente la fille de Zoé, mariée en secondes noces à Samuel. Gustave est très absorbé par son travail d'autant qu'il espère une promotion. Samuel s'est fait virer de son boulot et envisage de créer sa propre boite. Chacun cultive ses secrets : l'un trompe sa femme dotée d'une rare complaisance, l'autre appréhende la venue du père de sa fille pour qui elle souhaite une vie plus brillante que la sienne, l'autre se réfugie dans le sport... Tous les tracas du quotidien s'accumulent, tels des nuages noirs, sur ces incroyables bobos : revers de fortune, accouchement prématuré, manque d'argent, fils drogué, ex encombrant et pervers... Le quatuor danse sur le volcan de leurs certitudes ; la vie s'écoule, les rancoeurs surgissent au détour d'un seul mot maladroit. Même dans un funérarium, la carapace égoïste des personnages ne se craquèle pas ! Une comédie âpre et violente. On rit franchement mais on sourit jaune. Classé secret diamant (4 hommes - 1 femme) Dans un appartement d'où l'on peut observer l'immeuble d'en face, deux anciens policiers, démissionnés des Renseignements Généraux, Alphonse et Robert, sont en planque pour surveiller les allers-et-venues suspects d'un réseau de prostitution régenté par la mafia albanaise. Délégués par Clara, nouvellement nommée à la Brigade des Moeurs, il leur faut démasquer une certaine Ada et démanteler l'association Le Gogoli derrière laquelle se dissimule le pire des trafics. Secondés par un jeune policier stagiaire, parviendront-ils à accomplir leur mission ? Mais est-ce vraiment une mission ? et pourquoi la jeune recrue parle-t-elle couramment l'albanais ? Un thriller humoristique sur fond d'élection présidentielle avec fausses pistes, corruption à tous les étages, coups de théâtre, trafic d'identité, passés douteux et personnages ambigus. Une sauce policière savoureuse et pimentée.

06/2019

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Sciences politiques

Les pouvoirs locaux au Niger. Tome 2, Elections au village - Une ethnographie de la culture électorale au Niger

Cette analyse ethnographique détaillée des élections locales au Niger intègre celles-ci dans leurs contextes locaux, politiques, sociaux, culturels. Cette démarche originale explique qu'il s'agisse du second volume d'une série sur Les pouvoirs locaux au Niger. Il s'agit d'un apport majeur à la socio-anthropologie des processus électoraux (en Afrique et au-delà), qui repose sur des enquêtes approfondies menées sur douze sites au sein d'un même pays par des chercheurs de ce pays, connaissant particulièrement bien les contextes locaux et utilisant une problématique commune. Un tel comparatisme intensif de proximité est peu fréquent dans les méthodes qualitatives. Portant sur l'ensemble du processus électoral, depuis l'établissement des listes électorales jusqu'à l'élection des maires par les conseils municipaux, les résultats témoignent de comportements largement partagés par les militants des partis politiques et les cadres de l'administration, et dessinent ainsi les traits principaux d'une culture électorale nigérienne, très moderne, fondée sur des normes pratiques contournant bien souvent le code électoral, mais témoignant d'une réelle appropriation de l'institution électorale à travers diverses techniques de jeu avec les règles du jeu. Le LASDEL. Les auteurs sont chercheurs au Laboratoire d'études et recherches sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL), un institut nigérien et béninois de recherches en sciences sociales, fondé en 2001 à Niamey. Plusieurs ouvrages sont issus de ce laboratoire : Une politique publique de santé et ses contradictions. La gratuité des soins au Burkina Faso, au Mali et au Niger (dir. par J.-P. Olivier de Sardan et V. Ridde), Karthala, 2014 ; et Les pouvoirs locaux au Niger. Tome 1 : En attendant la décentralisation (dir. par J.-P. Olivier de Sardan et M. Tidjani Alou), Paris, Karthala, 2009. Ont contribué à cet ouvrage : A. Elhadji Dagobi, E. Hahonou, O. Hamani, N. Issaley, O. Makama Bawa, M. Moha, A. Mohamadou, H. Moussa Ibrahim, J.-P. Olivier de Sardan, A. Oumarou, M. Tidjani Alou, I. Younoussi.

06/2015

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Sciences politiques

De la confrérie des bons Aryens à la nef des fous. Pour dire adieu à la droite radicale française

S'inspirant de textes très lucides d'Adriano Romualdi sur les conditions d'une authentique culture de droite, mais qui mettent aussi l'accent sur le faux "réalisme politique" à courte vue ainsi que sur les liens entre démocratie et atmosphère déliquescente - avec la prolifération de I'"homme fuyant", informe et instable jusque dans les milieux de droite -, l'auteur dresse ici un état des lieux sans concession de la droite radicale française. Il illustre son propos par des exemples empruntés à tout le spectre de celle-ci et démontre qu'elle a cessé d'être un objet d'étude sérieux pour devenir toujours plus une "armée Brancaleone", un monde de romanichels, une faune hétéroclite acceptant et pardonnant en son sein tout le monde et n'importe quoi. Un an après la prestation lamentable de Marine Le Pen lors du débat de second tour de l'élection présidentielle, au lendemain de ce concentré d'amateurisme, d'irresponsabilité et d'impréparation, l'auteur donne un grand coup de pied dans la fourmilière qui n'épargne rien ni personne. Le défilé des Bons Aryens - avec leur mépris de la formation doctrinale, leur ignorance crasse de leur propre patrimoine d'idées, leur confusion de l'esthétique avec l'esthétisme, leur frivolité typiquement "gauloise", leur absence d'éthique, leurs échecs répétés depuis 1945 - pousse à souhaiter une nouvelle Nuit des longs couteaux. Mais l'auteur nous rappelle avec humour que nous sommes en France et qu'il vaut mieux s'éviter le spectacle risible d'une Soirée des petits canifs... Au moment où nombre de Bons Aryens embarquent à bord de la nef des fous complotistes pour un voyage sans retour vers la mer des Sargasses de la dinguerie totale, cet essai roboratif écrit d'une plume alerte appelle les meilleurs à dire adieu à la droite radicale française, condition sine qua non pour qu'ils puissent enfin vivre "dans la hauteur d'eux-mêmes".

05/2018

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Religion

Histoire de la Société des Missions Africaines (SMA) 1856-1907. Tome 2 ; Des années 1890 à 1907, de la fondation par Mgr de Marion Brésillac (1856) à la mort du Père Planque (1907)

L'histoire des cinquante premières années de la Société des Missions Africaines (SMA) (1856-1907) est présentée en deux tomes dont voici le second. Ce dernier s'attache à retracer les événements qui se déroulent entre les années 1890 et 1907. Le Père Augustin Planque est toujours le Supérieur général (il le reste jusqu'à sa mort, en 1907). La SMA est alors implantée au Dahomey (depuis 1861), à la Côte du Bénin (qu'on appellera bientôt la Nigeria) depuis 1868, en Egypte (depuis 1877) et en Gold Coast (depuis 1880). Le P Planque demande à son " autorité de tutelle ", la Congrégation de Propaganda Fide à Rome, de nouveaux territoires à évangéliser. En 1895, la SMA obtient la création d'une Préfecture apostolique en Côte d'Ivoire, et d'une autre à Assaba (Haut-Niger, bientôt Nigeria) en 1896. Le Liberia lui est confié en 1906. Depuis 1897, des confrères SMA servent aux Etats-Unis dans des paroisses constituées d'Afro-américains. Grâce aux lettres écrites par les missionnaires qui servent dans tous ces territoires, l'auteur retrace avec précision les difficultés rencontrées et le travail réalisé. Des réclamations parviennent à Rome, provenant de confrères qui supportent mal le gouvernement trop solitaire et autoritaire du Supérieur général vieillissant. La Congrégation de Propaganda Fide réagit en réclamant la tenue d'une assemblée générale et l'élection d'un Vicaire général, adjoint au P Planque : ce sera Mgr Pellet. Un Conseil général est mis en place. Les Constitutions sont enfin approuvées par Rome. A une époque où le gouvernement français interdit tout enseignement aux religieux et expulse les congrégations religieuses, les autorités de la SMA doivent négocier la survie de l'Institut : elles se préparent au pire et cherchent des bases de repli dans les pays limitrophes de la France. Cette histoire, qui ne cache pas les difficultés tant internes qu'externes à l'Institut, est présentée ici sans concession. Elle ne cache pas ses ombres, mais en même temps elle montre le courage et la foi de ses protagonistes.

11/2010

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Histoire de France

Les Carolingiens (741-987)

De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique dont ils sont issus, continuateurs par certains aspects des Mérovingiens qui les ont précédés tout en cherchant à retrouver l'héritage de l'Empire romain dans sa version chrétienne, ils ont réussi à construire un système politique et culturel original. L'entente établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel a contribué à cet essor, et la Renovatio carolingienne a bien été un moment fort de l'histoire de l'Occident médiéval. De plus, le regnum Francorum d'origine a laissé la place à l'Empire carolingien par le biais de la politique d'expansion (dilatatio regni). Toutefois, l'époque carolingienne n'est pas faite d'un seul bloc : à une phase ascendante, qui coïncide avec les règnes de Pépin le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux à ses débuts, succède une période de crises et de difficultés, à partir de 825 environ. L'Empire carolingien à proprement parler s'est révélé éphémère (800-843) : le partage de Verdun marque l'échec définitif du rêve de reconstitution de l'Empire romain d'Occident tel qu'il existait avant 476. S'appuyant sur les travaux récents qui se sont multipliés au cours des deux dernières décennies et proposant de nombreux documents partiellement ou entièrement commentés, les auteurs font le point sur cette période riche et sur les questions qu'elle ne manque pas de poser : faut-il considérer les Carolingiens comme les pères (ou plutôt les grands-pères) de l'Europe ? Quelles furent les réalités et les limites de la Renovatio carolingienne ? En quoi les Carolingiens ont-ils contribué à créer les facteurs d'une dislocation qui a fini par les emporter ? 1:ouvrage délimite clairement la ligne de partage séparant la réalité historique de la légende qui imprègne encore bien souvent les Carolingiens.

05/2001

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Littérature française

Une bonne raison de se tuer

A Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la douleur et la perte, vacillent au bord du précipice, insensibles à l'effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l'un l'autre ? L'action se déroule le 4 novembre 2008, date de l'élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c'est une journée d'exaltation, d'espoir de renouveau et d'attente fiévreuse. Mais tandis que l'Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l'issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd'hui Samuel doit se rendre aux funérailles de son fils, Paul, qui vient de se suicider à l'âge de dix-sept ans. Et Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé de se donner la mort le soir venu. Pour chacun d'eux, l'enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l'absence de celui qui n'aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils, un geste d'autant plus révoltant qu'il est inexpliqué ? Laura, elle, a mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu'elle vient de laisser derrière elle ? Un goût d'exceptionnel qui pourrait la faire changer d'avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d'ailleurs se rencontrer... au crépuscule.

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Sciences politiques

Paris-Alger. Une histoire passionnelle

L'Algérie est le pays avec lequel notre histoire est la plus imbriquée, de la colonisation (1830) jusqu'à aujourd'hui, en passant par l'indépendance (1962). Environ 10 % de la population française entretient un lien personnel avec ce pays : les Algériens vivant en France, les binationaux et les citoyens français d'origine algérienne ainsi que les pieds-noirs, les harkis et les anciens combattants de la guerre d'Algérie. Les drapeaux algériens qui saluent l'élection de Hollande ou qui flottent sur les matchs de foot, le président algérien qui se fait soigner en France, le statut si particulier des immigrés algériens, les embarras de la classe politique française avec le "système Boutef" sont les conséquences d'un divorce non... Consommé. Aujourd'hui, cette relation est à un tournant : le régime algérien est à bout de souffle. Le président Bouteflika, de plus en plus malade, n'ira pas au terme de son mandat. Son départ probable pourrait rebattre les cartes d'un système avec lequel la France a appris à composer depuis plusieurs décennies. Sur le plan sécuritaire, la France a plus que jamais besoin de l'Algérie pour gagner la guerre contre les djihadistes qui sévissent au Sahel. Sur le plan économique, la France tente de reprendre la place de premier partenaire qu'elle a perdu l'année dernière (au profit de la Chine). Sur le plan politique, François Hollande soigne son image auprès de l'électorat issu de l'immigration, très sensible à la politique menée des deux côtés de la Méditerranée. Mais ces (bonnes) relations coûtent cher et amènent des compromis, voire des compromissions. Si la justice est prompte à traquer les biens mal acquis des dirigeants d'Afrique noire, elle est beaucoup plus timide pour les responsables algériens. Cette enquête journalistique fourmille de révélations : grâce à des notes secrètes, elle révèle le "coût" en France de la guerre d'Algérie et dévoile le patrimoine caché des hommes du pouvoir algérien en France.

04/2015

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Policiers

Meurtres exquis au Parti socialiste

Paris, samedi 22 mars 2012, 17 h. Le siège du Parti socialiste, 10, rue de Solferino, dans le VIIe, grouille de monde. François Ballande, le candidat du parti à l'élection présidentielle, doit y faire une déclaration d'importance. Du genre "Urbi et Orbi". 150 personnes, n'ayant pu pénétrer dans l'immeuble, piaffent dans la cour où un écran géant a été installé. Olivier Aïoli, secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, sort soudainement un mégaphone d'un sac et commence à haranguer la foule. Il dénonce le parachutage à La Rochelle de Ségolène Impérial pour les prochaines législatives. Il n'a pas le temps d'en dire davantage qu'un homme, à deux mètres de lui, lui met une balle dans la tête. À l'intérieur, François Ballande, qui s'avançait vers la tribune, est plaqué au sol par un de ses gardes du corps qui a tout de suite compris que... Sa tête (celle du garde du corps) explose littéralement. François l'a échappé belle ! Le commissaire Clovis Conil est là dans les cinq minutes avec ses hommes. Il boucle le quartier et commence à auditionner sur place. Pas question de mettre un certain nombre d'huiles en garde à vue. À cinq heures du matin, au premier étage, un homme se défenestre, ou est défenestré. Il s'agit du concierge. Il s'appelle Jean Jaurès. Dans les minutes qui suivent, les radios et les télés beuglent des tonitruants "Qui a tué Jean Jaurès ?". Clovis sent que la situation lui échappe et appelle à l'aide. Il est donc temps pour ses vieux potes, Ed Merlieux et Ted Chaucre, des services secrets de la FA (Fédération anarchiste), de lâcher La gourmandise (un blanc liquoreux, sans soufre et non filtré du camarade Rémy Kuntz, Mas Brunet, 81140, Cahuzac-sur-Vère) et de mener l'enquête. Et ce qu'ils vont découvrir est encore pire que ce qu'on pouvait imaginer !

04/2012

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Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 1

" Je serai journaliste ", se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre. Après une enfance heureuse au sein d'une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L'Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d'observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère. Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d'indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l'un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie. Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour, d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées. Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu'il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de coeur ni ses partis pris. Librement !

11/2019

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Littérature française

La soirée Obama

Peu après l’élection du président Obama, quelques amis, expatriés américains et bobos parisiens, organisent une soirée pour fêter à leur manière l’avènement de la nouvelle célébrité mondiale. Mais pour certains invités, Obama n’est pas le personnage le plus important, loin de là. En effet, quatre d’entre eux au moins sont déjà liés, dans leur vie personnelle ou professionnelle, à une célébrité avec laquelle ils entretiennent des liens ambigus : des liens faits d’amour et de haine, d’admiration et de mépris, de jalousie, de dévotion et de pouvoir. Au cours de cette soirée, se trouvent réunis la fille d’un ministre mis en examen dont le procès vient de commencer et qui a passé sa journée au palais de justice ; un voisin de George Clooney au bord du lac de Côme qui voudrait sauver le monde de la crise financière ; l’agent d’une star brutalement victime d’un accident et pleurée par des millions de fans, qui en profite pour monter le plus joli coup de sa carrière ; l’ex-rivale malheureuse en amour d’une auteure de best-sellers, qui règle un compte vieux de vingt ans. Quant à la dessinatrice au chômage devenue malgré elle une spécialiste de Mona Lisa, elle n’a pas été invitée : c’est le lendemain qu’elle se révèlera en faisant scandale au Louvre. Cinq personnages qui font rire et qui émeuvent, et dont l’histoire va révéler les facettes de ce phénomène insaisissable qu’est la célébrité, source de douleur et d’humiliation, de fantasmes, mais aussi de curiosité féconde voire de remise en cause de soi. Pour un thème aussi familier à notre vie contemporaine, l’auteur a choisi le dispositif romanesque très simple de récits à la première personne, menés en voix off pendant que la fête se déroule, et qui finissent par composer un panorama de la célébrité.

11/2012

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Histoire des idées politiques

Le grand débat. La transcription d'un débat historique entre Michel Debré et Pierre Mendès France (1965)

En 1965 a lieu la première élection du chef de l'Etat au suffrage universel. L'événement, pour important qu'il est pour l'avenir de la démocratie de la France, n'en bouleverse pas moins les habitudes de communication. Les prétendants à la magistrature suprême ne débattent pas encore à la télévision comme nous en avons pris l'habitude, la pratique pour des raisons techniques, n'est pas encore entrée dans les moeurs. Il n'existe en effet qu'une seule chaîne, et celle-ci diffuse ses programmes en noir et blanc ; mais surtout on ne sait de quelle façon s'y prendre. C'est donc à la radio que les débats auront lieu. Deux hommes politiques qui chacun ont exercé d'importantes responsabilités, Pierre Mendès France, président du Conseil, et Michel Debré, Premier ministre, et dont aucun ne brigue un mandat, vont débattre à trois reprises dans les studios de la station Europe N°1. Les débats se tinrent les 22 et 29 novembre puis le 11 décembre 1965. Au total, un échange de près de six heures. Ce livre retranscrit l'intégralité des rencontres. S'y trouve une richesse dans les échanges et les discussions, où les controverses, les interprétations, les contestations, les exposés voire les exégètes furent toujours d'un niveau digne de politiciens aussi soucieux de l'avenir de leur pays que de conforter leur position respective, ce dont ils n'avaient d'ailleurs nullement besoin. Un débat sans langue de bois, les deux hommes ayant à coeur d'être clairs, rigoureux, défendant leur camp avec hauteur. Comparons les échanges entre Pierre Mendès France et Michel Debré à ceux que nous entendons depuis, et force nous est de reconnaître que la hauteur et la profondeur se sont amenuisées. N'avons-nous pas été, depuis des années, spectateurs ou auditeurs de discours où la grandeur du politique s'est bien trop souvent rabaissée au rôle de bateleur de foire s dont la principale préoccupation est de conserver ses acquis personnels.

03/2022

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Littérature française

Le bout du tunnel - Du suicide collectif au renouveau de la gauche française

Comment expliquer la débâcle de la gauche française - absente une nouvelle fois du second tour - lors de l'élection présidentielle d'avril 2022 ? Pourquoi la même gauche a-t-elle pu rebondir à l'occasion des élections législatives de juin 2022 ? A quoi tient la très forte progression de l'extrême droite lors de ces deux élections ? Comment la double percée de la gauche et du Rassemblement national a-t-elle entraîné la chute de la Macronie sur le plan parlementaire ? Jean-Claude Rennwald tente de répondre à ces questions en se livrant à une analyse approfondie de ces deux élections. Il montre que la tripartition du paysage politique français a des causes immédiates, mais aussi des racines profondes, en particulier le ralliement d'une grande partie des socialistes français, mais aussi européens, au social-libéralisme de Tony Blair et de Gerhard Schröder - phénomène qui a atteint son apogée durant le quinquennat de François Hollande - et au mépris des classes populaires par les élites politiques et économiques. Jean-Claude Rennwald montre que la gauche peut rebondir encore plus haut, à condition de donner la priorité à ses fondamentaux (emploi, durée du travail, égalité, formation, logement, retraite), d'être unie et offensive, de rebâtir l'alliance historique entre la nouvelle classe moyenne et les classes populaires et de renouer avec l'internationalisme. Journaliste, politologue, dirigeant syndical (Union syndicale suisse et Unia) et ancien député (PS) au Conseil national suisse, Jean-Claude Rennwald consacre une partie de sa retraite à l'écriture. Il s'exprime dans différents titres de la presse romande et française. Il a déjà publié de nombreux livres ayant trait à la lutte des autonomistes jurassiens, à la Suisse, à l'Europe, à la gauche et au syndicalisme. Récemment, il a rédigé un ouvrage portant sur les deux cancers qu'il a dû affronter ainsi que sur la pandémie du coronavirus.

11/2022

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Actualité politique France

Pour une France indépendante

Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle de 2022, sera le président qui restaurera l'indépendance de la France, cet autre nom de la souveraineté du peuple, la condition de sa liberté. Voilà pourquoi ce 4e numéro de la revue programmatique "Les Cahiers de l'Avenir en commun" s'intitule "Pour une France indépendante". Etre indépendant ne signifie pas être autarcique ou coupé du monde. C'est même l'idée inverse : coopérer avec le reste du monde dans un esprit de paix globale. Jean-Luc Mélenchon considère que nous avons sous les yeux une nouvelle réalité internationale : le peuple humain uni par un destin partagé. La pandémie de coronavirus ou le changement climatique qui affectent tout le monde, sans distinction de religion, de couleur de peau, de niveau de richesse, l'ont largement démontré. Dans ces pages, vous trouverez des articles pour comprendre pourquoi sortir de l'OTAN est un enjeu d'indépendance et de paix. Pourquoi la défense des "biens communs" est un enjeu de souveraineté et une exigence de notre temps. Vous trouverez aussi des propositions claires pour humaniser les "nouvelles frontières de l'humanité" : l'espace, le numérique, les pôles, les océans et pour cela travailler au sein de l'ONU à bâtir des normes sociales et environnementales. Paix, humanité, libre-échange, coopération, puissance numérique, changement climatique... tous ces sujets font l'objet de propositions ambitieuses qui pourraient contribuer à bâtir un monde d'après plus juste, plus durable, plus équilibré. La France n'est jamais aussi grande que lorsqu'elle est universaliste et humaniste. Ce quatrième numéro des Cahiers de l'Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon, est un outil de discussion et d'information. Vous pouvez aussi participer à la consultation sur le programme en répondant au questionnaire à l'intérieur. Vous pourrez aussi accéder directement via des QR codes aux discours, meetings et autres passages audiovisuels sur tous les sujets traités.

07/2021

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Thèmes photo

Septembre au Chili 1971/1973

Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende. Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place " la voie chilienne vers le socialisme " avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état.

09/2023

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Sciences historiques

Résister et vivre. Au croisement des disciplines et des cultures

Contre quoi, contre qui résiste-t-on ? Et pour quoi, pour qui ? Activité et passivité, négation et affirmation, construction et destruction, " résister " est une propriété du vivant qui concerne la cellule et l'individu comme les groupes humains et consiste en une dynamique de forces qui, en même temps, détruisent et construisent. A quoi et comment résiste-t-on ? Quelle place y tient l'apprivoisement de la mort ? Expérience avant tout, résister est aussi un enjeu de langage pour s'élever contre la rupture du contrat entre le mot, le monde et le sens, rupture dont on connaît les conséquences catastrophiques sur la pensée et les comportements. Et le terrorisme ? Résistance ? Ou " résistance kidnappée " au profit d'une forme particulière de criminalité ? Résistera-t-on avec le terrorisme ou au contraire au terrorisme ? Des historiens et spécialistes de sciences politiques, des linguistes, des médecins et biologistes, des anthropologues et des psychanalystes ainsi que des représentants du monde religieux se sont réunis pour réfléchir ensemble et comprendre comment des hommes et des femmes, ont pu, jusque dans des situations extrêmes, résister, c'est-à-dire vivre. En 1942 à Paris, dans les sinistres geôles du " bagne " de Tazmamart au Maroc, dans les camps d'extermination nazis, au Cambodge lors du génocide par les Khmers rouges ? Résister marque l'identité protestante et a pu être repris dans l'idéal de " non-violence " prôné par Gandhi. Quelle place tient alors la résistance de la pensée, la résistance des " petites choses ", de l'intime qui trouvent lors du vieillissement, de l'exclusion par exemple, d'autres terrains d'élection. Quelle est l'importance du lien qui unit complexité, ambivalence, résister ? En quoi la biologie, la clinique psychanalytique - dans sa référence en particulier à l"endurance " et à la souffrance -, l'art et tout particulièrement la musique, éclairent-elles les mécanismes qui sous-tendent " résister " ? Résister est un chemin qui se découvre souvent en le traçant. C'est à cette découverte et à cette aventure que convie ce livre.

04/2010

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Histoire de France

Les septennats évanouis ou Le cercle des présidents disparus

Au moment où, pour la vingt-deuxième fois dans son histoire, la France va élire un nouveau président de la République, Gonzague Saint Bris raconte la saga de l'Elysée. Entre l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la IIè République en 1848, et les adieux de François Mitterrand, quatrième président de la Vè République en 1995, c'est tout un panorama politique de plus de cent cinquante ans d'histoire nationale que propose Gonzague Saint Bris, pour le troisième volet de sa triolgie - consacrée à la fin des choses -, entamée par Les Dynasties brisées, bouclant ainsi son cycle Monarchie-Empire-République. Cette vingtaine d'hommes qui jalonnent l'histoire de quatre républiques ont incarné avec plus ou moins de talent et plus ou moins de bonheur la magistrature suprême avant de se tirer en laissant chacun un bilan, un souvenir et parfois... une légende. Quel était leur caractère profond ? Comment ont-ils vécu cette fonction ? Comment ont-ils quitté la scène politique ? Autant de questions auxquelles Gonzague Saint Bris tente de répondre en mêlant le fait historique et l'anecdote, l'érudition et l'humour, l'analyse politique et le talent litéraire. Fidèle à son engagement primordial, l'historien nous entraîne dans une passionnante promenade qui va de la grille du coq au ... festin de pierre. Romancier, essayiste, historien moderne et franc-tireur de la littérature française, Gonzague Saint Bris a publié chez Lattès, avec Vladimir Fédorovski, Les Egéries Russes. Journaliste, homme de radio et de télévision, pionnier des radios libres et créateur des "clips culturels" programmés sur la Cinquième, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont la moitié est consacrée à l'Histoire. Sa biographie de La Fayette a reçu de nombreux prix. Du "Romantisme absolu" à la direction de la stratégie et du développement du groupe Filipacchi Média et à celle du magazine Femme, du ministère de la Culture au conseil municipal de sa ville natale en Touraine, Gonzague Saint Bris poursuit son parcourt à la fois singulier et cohérent.

12/1995

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Faits de société

La République du copinage

Copinage et réseautage sont les deux mamelles de la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, les coteries et les castes oligarchiques ont accentué leur mainmise sur tous les pouvoirs : nominations, décorations, placards dorés, prébendes, marchés et contrats s’octroient en fonction de l’entregent. Des conseillers occultes et intermédiaires multicartes prospèrent dans les couloirs de l’Élysée. Les amis du 9-2, du Fouquet’s et les proches de la Première Dame sont choyés. Des élus devenus avocats ou « consultants » monnaient leurs carnets d’adresses. Les élites pantouflent, les ambitieux se placent, les lobbyistes s’activent, les gourous de la com’ surfent sur la crise et les princes des médias se transforment parfois en courtisans. Dansant au-dessus du volcan d’un pays en crise, le microcosme se protège ainsi, entre révérences et connivences. Les réseaux servent surtout d’assurance aux puissants pour préserver leurs privilèges. Vincent Nouzille a enquêté pendant plusieurs années pour décrypter ces systèmes de pouvoir, leur fonctionnement et leur influence réelle. Il révèle comment ceux-ci imposent discrètement leur loi et comment la plupart transcendent les camps politiques. Mieux, ils préemptent l’avenir. Francs-maçons, énarques, diplômés d’HEC, communicants, Corses, gays ou cathos : tous tirent déjà les ficelles pour tenter de se placer dans les coulisses du pouvoir. Quel(le) que soit le (la) président(e) qui sera élu(e) en mai 2012, ils seront toujours là…Vincent Nouzille est journaliste indépendant, après avoir été notamment grand reporter à L’Express et à L’Expansion. Il est l’auteur ou le coauteur d’enquêtes de référence comme Les Parrains corses (avec Jacques Follorou, Fayard, 2004), Députés sous influences (avec Hélène Constanty, Fayard, 2006), Des secrets si bien gardés (Fayard, 2009) et Dans le secret des présidents (Fayard/LLL, 2010).Découvrez La France des réseaux, la version Web complémentaire de cette enquête, avec textes, photos, portraits et plus de 5 heures de vidéos, grâce à une offre spéciale sur www.lafrancedesreseaux.com/copinage.

10/2011

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le général Lamarque ou la gloire inachevée

Immortalisé par Les Misérables, le général Lamarque est surtout connu pour ses funérailles qui ont dégénérées en juin 1832, en une insurrection républicaine. Ce personnage haut en couleur est paradoxalement plus connu pour sa mort que pour sa carrière. Qui était-il véritablement alors que Napoléon, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, le cite comme l'un de ses futurs maréchaux s'il était reste sur le trône ? Ce Gascon intrépide et impétueux appartient à cette génération qui a vingt ans au début de la Révolution française et qui, optant pour la carrière des armes, connaît une rapide ascension sociale. Proche des Bonaparte sans appartenir au premier cercle, il est présent à des moments importants de la vie de Napoléon. Durant toute la période impériale, à Naples et en Espagne, il a constamment cherché la reconnaissance de ses services, quitte a tout sacrifier pour triompher dans son insatiable quête de gloire. C'est lui qui reprend Capri aux Anglais. La chute de l'Empire vient briser tous ses espoirs et s'ensuit alors une lente descente aux enfers. Défenseur jusqu'au-boutiste de la gloire napoléonienne, la suite de sa vie sous la Restauration et la Monarchie de Juillet offre à ce militaire dans l'âme un exemple de reconversion réussie dans la société postimpériale. Son élection à la Chambre des députés lui donne une nouvelle chance de servir la nation et l'opportunité de réussir là où il a échoué précédemment comme militaire : faire partie des personnalités qui comptent de son temps. Resté indéfectiblement un homme de 1789, deux carrières se sont offertes a lui : l'une par le sabre, l'autre par le verbe. Défenseur infatigable des droits du peuple et ami constant de la liberté, Lamarque a été, selon Victor Hugo, "aimé du peuple parce qu'il acceptait les chances de l'avenir, aimé de la foule parce qu'il avait bien servi l'Empereur. ". .

06/2021

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Droit électoral

Code électoral. Parties législative et réglementaire

Votre code électoral à jour pour les élections présidentielle et législatives 2022Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; }Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } L'année 2022 va être marquée par l'élection présidentielle et les élections législatives qui vont suivre. Le code électoral des éditions des Journaux officiels est un ouvrage parfaitement à jour des dernières dispositions législatifs et réglementaires. Il est complété de la Circulaire du 16 janvier 2020 relative au déroulement des opérations électorales lors des élections au suffrage universel direct. Enfin, il permet de répondre à l'obligation de mettre à disposition du public un code électoral à jour dans chaque bureau de vote.

11/2021

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Sciences politiques

Le temps des décisions. 2008-2013

Après sa participation à l'élection présidentielle de 2008, Hillary Rodham Clinton s'attendait à reprendre son siège de sénatrice de New York. A sa grande surprise, son ancien rival dans la course à l'investiture démocrate, Barack Obama, lui a demandé de devenir sa secrétaire d'Etat. Dans ce livre, elle raconte les quatre années qui ont suivi, extraordinaires et historiques, les décisions qu'elle et ses collègues ont dû prendre, et nous explique en quoi cette expérience a façonné sa vision de l'avenir. Hillary Rodham Clinton et Barack Obama ont dû renouer des alliances rompues, mettre un terme à deux guerres et affronter une crise économique mondiale. Ils ont assisté à la montée en puissance de la Chine, aux menaces grandissantes de l'Iran et de la Corée du Nord et aux révolutions du Moyen-Orient. Ils ont été confrontés à quelques-uns des plus grands dilemmes de la politique étrangère américaine, en choisissant par exemple d'envoyer des Américains en Afghanistan, en Libye, ou encore de traquer Oussama Ben Laden. Au cours de son mandat, Hillary Rodham Clinton a visité 112 pays, parcouru plusieurs milliers de kilomètres et acquis un point de vue mondial sur les tendances majeures qui redéfinissent le paysage du XXIe siècle, des inégalités économiques au changement climatique en passant par les révolutions de l'énergie, des communications et de la santé. S'appuyant sur des échanges avec de nombreux leaders et experts, elle expose les défis que les Etats-Unis devront relever pour rester compétitifs et continuer de prospérer dans un monde interdépendant. Défendant passionnément les droits de l'homme, elle se bat pour une plus grande participation dans la société des femmes, des jeunes et des LGBT. Témoin attentif du changement social de ces dernières décennies, elle sait distinguer les tendances profondes et décrire les progrès visibles chaque jour dans le monde. Elle propose ici aux lecteurs une véritable leçon de politique internationale dans un monde en mutation rapide, un monde qui ne peut pas se passer de l'Amérique.

06/2014

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Humour

Le bouquin des méchancetés. Et autres traits d'esprit

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Préfacé par un maître du genre, Philippe Alexandre, cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique de l'Antiquité à nos jours. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans cet exercice vivifiant : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons et la cour de France au siècle des Lumières, le monde politique et la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre postvictorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres... Autant de moments où la liberté d'esprit et une lucidité aiguisée se sont exprimées sans crainte de démystifier et tourner en ridicule les figures installées du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, on trouve de grands hommes d'Etat. Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui." Churchill, tout aussi impitoyable, au sujet de son successeur Clement Attlee Un taxi vide approche du 10 Downing Street, Clement Attlee en descend..." De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tout genre. Ainsi Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel." Ou Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue "Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui. Le répertoire rassemblé et présenté par François Xavier Testu fourmille de mots de la même veine, de formules souvent hilarantes et toujours assassines, qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.

11/2014

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Littérature étrangère

Power

Dans la Floride d'aujourd'hui, près des marais, Linda Hogan, à travers l'innocence d'une jeune indienne, sa tante plus âgée et le peuple de la Panthère, réactualise un des mythes de Création des Taigas. Omishto - Celle-qui-regarde- a 16 ans. Comme beaucoup de jeunes indiens, pris dans l'étau de la tradition et de la modernité, elle est en proie aux contradictions et aux tourments qui l'assaillent. Omishto demeure entre sa mère occidentalisée, un beau-père qui la maltraite et Ama, sa tante d'élection. Celle-ci vit seule, à la manière indienne, mais en marge des communautés, blanches comme tribales. Un jour, l'animal sacré qu'est le Grand Chat - l'esprit tutélaire de la Panthère - et un terrible ouragan vont bouleverser la vie de la jeune fille et des siens. La tempête va déraciner un arbre millénaire, défigurer cette partie du monde comme l'ont fait déjà les Blancs et, sans manquer d'ironie, le texte le suggère..., comme pour finir le travail. L'ouragan, véritable personnage révélateur de l'état du pays et de ses premiers habitants, évoque le mythe de Création des Taigas et le Pouvoir du Vent. Après la terrible tempête dont la description envoûtante est un véritable morceau d'anthologie, la jeune fille part avec Ama et la voit tuer une panthère. Elle sait que c'est un crime, car l'espèce est menacée et sa chasse interdite. Ama est arrêtée et Omishto montrée du doigt par la communauté blanche. Suivent deux procès, celui de la loi américaine qui acquitte Ama et le jugement des Anciens qui la condamne au bannissement. Avec Omishto, nous vivons le déchirement, le non-sens, l'ambivalence et l'exil du cœur, pour, peu à peu, nous laisser séduire et ensevelir par le mythe. L'œuvre place les Indiens, et ce qu'ils représentent, au rang des espèces menacées face à une forme de destruction bien plus dangereuse qu'un ouragan.

08/2006

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Histoire de France

L'ambition et le remords. Les socialistes français et le pouvoir (1905-2005)

Le Parti socialiste français a dirigé pour la première fois un gouvernement il y a près de soixante-dix ans. Il a exercé le pouvoir sous trois républiques et il est devenu, plus encore sous le régime actuel que sous le précédent, un parti du système, parvenant enfin, pendant trois législatures, à diriger ce " gouvernement parfaitement normal de la nation tout entière " que Gaston Defferre appelait jadis de ses vœux. C'est sous ces couleurs que François Mitterrand a conquis la présidence de la République et il est l'un des deux seuls partis français à pouvoir espérer raisonnablement gagner à nouveau cette élection dans un avenir prévisible. Pourtant, paradoxalement, ce parti n'a jamais assumé aisément son action gouvernementale. Il s'est généralement senti soulagé quand il est retourné dans l'opposition, s'accusant lui-même, ou ceux qui avaient gouverné en son nom, d'avoir trahi ses objectifs et son projet, bref, de n'avoir pas conduit une véritable politique de gauche. Après chaque défaite, envahi par le doute, il a recherché dans son identité originelle les ressources nécessaires à l'élaboration d'un projet authentiquement socialiste. Sa vocation gouvernementale, qui paraît établie, ne lui apparaît pas à l'évidence comme le résultat et la preuve de ses succès. Au contraire, elle suscite chez lui méfiance et suspicion. L'exercice du pouvoir ne le satisfait pas, ne lui suffit pas. Il veut autre chose. Comme le remarquait Léon Blum, il veut accomplir des réformes qui laissent " une trace éblouissante ". D'où ses déceptions répétées et son intention, réitérée régulièrement, de mener, la fois suivante, une action enfin résolument transformatrice. Chaque cycle de pouvoir débute ainsi par la réaffirmation de la doctrine, puis, une fois au pouvoir, par un malaise croissant débouchant sur une critique de l'action gouvernementale, des désillusions et l'appel à un retour aux sources avec la réaffirmation d'une volonté de " rupture ".

10/2005

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Histoire de France

Paul Reynaud (1878-1966). Un indépendant en politique

" Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ", " La route du fer est coupée "... De Paul Reynaud, on ne retient guère aujourd'hui que son passage à la tête du gouvernement aux heures les plus sombres. Pourtant, il aura été député pendant plus de trente ans et souvent ministre : résumer sa carrière à quelques semaines paraît réducteur. Ce Bas-Alpin monté à Paris et devenu avocat, député de la Chambre bleu horizon, va participer à tous les grands débats de l'entre-deux-guerres, de la dévaluation du franc à la réforme de l'outil militaire en passant par les enjeux diplomatiques. A chaque fois, il se démarque de ses propres amis, faisant de lui un indépendant en politique. Une seule chose compte pour lui : tout faire pour maintenir en l'état la puissance française, en particulier face à l'Allemagne dont il perçoit très tôt le danger. Ministre du gouvernement Daladier en 1938, il prend une part essentielle dans la préparation de la guerre. Toutefois, parvenu enfin au pouvoir, il ne parviendra pas à renverser le cours des événements : manque de volonté ? accession au pouvoir trop tardive ? Cette question mérite un examen attentif. Après cinq années de captivité, on retrouve l'ancien président du Conseil, de 1945 à 1962, prenant position sur toutes les grandes affaires qui engagent l'avenir : décolonisation, construction de l'Europe, avènement de la Ve République. Farouchement opposé à la réforme de l'élection du chef de l'État, il prend la tête du cartel des non et parvient à censurer le gouvernement de Georges Pompidou. Fruit d'une étude minutieuse qui s'appuie sur une documentation souvent méconnue ou inédite, ce livre a pour ambition de redonner à Reynaud la place qui est la sienne dans l'histoire politique du XXe siècle. Sa contribution à la défense du modèle parlementaire comme sur l'intégration européenne a valeur de réflexion aujourd'hui encore.

04/2005

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Actualité et médias

Le Pen en Provence

" La mère des batailles "... Deux ans après le 21 avril 2002 et le " coup de tonnerre" - selon les termes de Lionel Jospin - du second tour de la présidentielle, c'est ainsi que Jean-Marie Le Pen qualifie les élections régionales de 2004 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec, pour la première fois après deux tentatives infructueuses en 1992 et 1998, de sérieuses possibilités de l'emporter. Servi par un nouveau mode de scrutin qui lui est très favorable, surfant sur les difficultés du gouvernement Raffarin, le leader du Front national rêve à haute voix de s'imposer face à ses principaux concurrents, le socialiste Michel Vauzelle et l'UMP Renaud Muselier. Pour Le Pen, une victoire serait l'aboutissement d'un parcours provençal au long cours, entamé voici trente ans dans l'anonymat de son premier meeting marseillais sous les couleurs du FN. Parcours riche en succès comme la conquête des mairies de Toulon, Orange et Marignane en 1995, puis de Vitrolles... En déchirures, aussi. En échecs et en heures de gloire. Parcours marqué par les arrangements, que ce soit avec Jacques Médecin, Jean-Claude Gaudin ou Bernard Tapie. Pourquoi la Provence et la Côte d'Azur accordent-elles leurs faveurs à Jean-Marie Le Pen et aux siens ? Comment en ont-ils fait leur " laboratoire " ? Quels sont les réseaux du Front national sur les rives de la Méditerranée ? Quels sont ses rapports avec les ultras de l'extrême droite ? Qui tente de s'opposer à sa progression ? Qui la favorise ? Que ferait Le Pen s'il était élu président de la région Paca ? Quelle est la réalité du " Le Pen light ", concept qui voudrait le transformer en patriarche assagi de la politique française ? Révélant de nombreux épisodes inédits, l'enquête de Frédéric-Joël Guilledoux explore les secrets du Breton qui s'est autobaptisé "Jean-Marius". Et livre les clefs d'une élection qui va passionner la France.

02/2004

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Histoire de France

Guy Mollet. Itinéraire d'un socialiste controversé (1905-1975)

Pour beaucoup, le nom de Guy Mollet résonne comme un rappel de tous les reniements de la gauche : double langage, archaïsme, dogmatisme, Troisième force, guerre à outrance et torture en Algérie, politique de la canonnière à Suez, courte échelle faite au général de Gaulle en 1958... Le secrétaire général de la SFIO (1946-1969) incarne le traître coupable d'avoir mené la politique de ses adversaires. Pourquoi et comment ce fils d'un gazé de 14, syndicaliste de l'enseignement et socialiste parce que la SFIO était le parti de la paix, choisit-il d'entrer en Résistance contrairement à nombre de ceux qui ont été à l'origine de son engagement ? Pourquoi et comment le militant qui n'a jamais exercé de responsabilités notables devient-il à la Libération le porte-parole du courant de mécontentement qui balaie la direction en appelant, contre les amis de Blum, jugés coupables de " confusionnisme [...] inspiré par un faux humanisme ", à un redressement fondé sur " cette réalité fondamentale qu'est la lutte des classes " ? Pourquoi et comment Mollet, lorsque le pays bascula dans l'affrontement Est-Ouest, assuma-t-il le combat pour sauver la démocratie républicaine déstabilisée par le communisme et le gaullisme ? Ce combat conditionna la suite, car la SFIO y perdit une part de son identité, même si elle joua un rôle décisif dans la mise en place de nouvelles relations sociales et si l'on a tort de passer l'ensemble sous silence ? Pourquoi taire son action en tant que constituant de la IV République comme de la Ve et son refus du principe de l'élection du président de la République au suffrage universel dans une opposition résolue au pouvoir personnel ? Comprendre, sans concession ni parti pris, à travers l'ouverture progressive des archives qui autorisent aujourd'hui un autre regard, l'itinéraire d'un leader socialiste controversé, tel est le but que s'est assigné ce livre - et qu'il remplit.

10/2006

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Histoire internationale

L'Amérique dérape

C'est un brillant économiste, c'est un commentateur politique incroyablement percutant et courageux : professeur à l'université de Princeton, Paul Krugman est depuis l'an 2000 le chroniqueur le plus redouté du New York Times. Chaque semaine, il se livre à une analyse dévastatrice de la période qui, de Clinton à Bush, a vu la droite ultralibérale prendre les commandes de l'Amérique. Comment l'ivresse du boom économique s'est tranformée en déprime ; comment l'âge des héros de l'industrie est devenu celui des scandales financiers ; comment la déraison fiscale a conduit à dilapider les excédents budgétaires de l'ère Clinton et risque d'endetter l'Amérique comme jamais. Paul Krugman dévoile ainsi l'envers du décor, faits et chiffres à l'appui : l'histoire secrète de la crise de l'énergie en Californie, la manipulation du marché par les compagnies qui ont laissé accuser les écologistes. Les mensonges d'un gouvernement qui a fait voter des réductions d'impôts au seul profit des riches, et fait main basse sur les caisses de retraite et d'assurance maladie publiques. L'exploitation du 11 Septembre à des fins partisanes, le détournement des fonds destinés à la traque d'Al-Qaida pour livrer une guerre à grand spectacle en Irak, tout en négligeant la sécurité du territoire. Mais aussi le lâchage de l'Amérique latine, la réécriture de la crise argentine... Pour Paul Krugman, il s'agit ni plus ni moins d'une prise d'otage de la démocratie par un " pouvoir révolutionnaire ". Un pouvoir qui manipule les médias, occulte rapports et études accablant sa politique. Un pouvoir qui a éliminé les prétendus " criminels " des listes électorales de Floride, en 2000, procédé au redécoupage électoral du Texas et qui pourrait bien profiter de machines à voter défectueuses pour manipuler les résultats de l'élection présidentielle de novembre 2004. Un pouvoir qui a une conception toujours plus orwellienne de la vérité et de l'Histoire.

10/2004

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Sciences politiques

Compétitivité politique et approche électorale

Election, conquête et exercice du pouvoir. Voilà trois des vocables qui vibrent aux oreilles de tout un chacun, provoquant des passions d'ordre idéologique pour les uns, et hélas, tribales pour tant d'autres, dans cette quête interminable du "graal politique" qu'est le mandat électif. Une consécration que nul ne sauraitdécrocher, s'il ne s'applique en interne, un schéma politique se déclinant en trois mots, à savoir : Présence, consolidation et compétitivité. En effet, cela est assurément un dogme ; la conquête du pouvoir en démocratie, répond à des méthodologies politiques et logiques électorales, que toutes les formations sont contraintes de maîtriser, afin de rendre probable et possible, une victoire électorale. Une réussite synonyme d'exercice du pouvoir, dans le temps et sous la forme que déterminent les lois du pays. A cet effet, l'ouvrage propose, un cheminement à suivre, un fil conducteur, sans lequel, toute possibilité de rafler un ou des sièges dans les règles, ne saurait, d'aucune façon, être envisagée. En mettant à la disposition des tous les compétiteurs, les outils nécessaires qui les rapprochent d'un succès électoral, il nous fait percevoir à quel point, le cursus électoral est si contraignant. Celui-ci requiert des vertus de la part des référents électoraux entre autres, afin d'assurer, un suivi systématique d'un processus électoral. Et pour guider les politiques, dans leur objectif de rabattage des voix, l'ouvrage déroule, toute une philosophie électorale qui vient lever le voile, sur tout un pan du processus électoral. Il éclaircit sur le fait que, de la phase politique à celle électorale, pouvant déboucher sur un contentieux, il y a utilité de prendre des initiatives d'ordre structurel ainsi que technique, pour une meilleure définition d'axes de stratégie et des plans de déploiement. Et en cette période où le débat sur la nécessité d'une alternance ou alternative politique suscite des passions parfois morbides, l'ouvrage est un inaccoutumé support de réflexions, qui ne saurait n'être que profitable à tous, en cette période de grand marasme politique.

05/2016

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Sciences politiques

Passion de la France

Jean-Pierre Chevènement jouit dans l'opinion d'une estime qui dépasse tous les clivages. On reconnaît à son caractère et à sa pensée une force et une cohérence qui lui valent respect et admiration. Ses livres sont inspirés par sa connaissance de la société française et par une vision de notre histoire en relation avec celle des autres peuples. Ce volume illustre les moments forts de son expression publique, tout au long d'un demi-siècle de vie politique, et regroupe les grands thèmes qui donnent sens à son engagement : la Nation et la République, l'Etat et le citoyen, l'Europe et la relation franco-allemande, le défi de l'islam radical... Le lecteur pourra ainsi apprécier l'évolution de la pensée de Jean-Pierre Chevènement et sa continuité depuis qu'adolescent il s'est irrésistiblement senti attiré par la politique. Son sens, pour lui, n'a jamais changé : c'était l'Histoire en train de se faire, et pas n'importe quelle histoire, celle de la France. On ne naît pas impunément en 1939. C'est de la brûlure suscitée par une défaite sans précédent qu'est née sa " passion " de la France, au sens premier du terme : une souffrance naturellement sublimée. Jean-Pierre Chevènement revient ici sur cinquante ans d'engagement politique inspiré par l'idée d'une République de justice et d'exigence. Il évoque son admiration pour Charles de Gaulle, ses relations complexes avec François Mitterrand, ses combats, au sein et en dehors du Parti socialiste, une fois reconnues " les impasses de la gauche ", jusqu'à l'élection d'Emmanuel Macron, dont il fournit ici une subtile analyse. En un temps de grande incertitude, en France comme dans le monde, cet ouvrage offre à nos dirigeants comme à chaque citoyen le solide ancrage d'une conception républicaine de la nation, à la fois rempart contre l'extrémisme et tremplin d'une refondation.

02/2019