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Sciences politiques

Aymare 1939-1967. Une collectivité anarchosyndicaliste espagnole dans le Lot

En 1939, nombreux sont les Républicains espagnols à rejoindre la France, fuyant la guerre et le fascisme après la chute de Barcelone. Accueillis dans des camps de fortune à l'hygiène déplorable et aux conditions de vie précaire, ils s'organisent pour survivre. Parmi ces républicains, des anarchosyndicalistes de la 26e division (ex-colonne Durruti) vont être exfiltrés de ces camps pour rejoindre le Lot. Ils vont être accueillis dans la propriété de Maître Berthon, avocat et ancien député de la Seine. Cette propriété, qui porte le nom d'Aymare, située en Haute-Bouriane, est vendue au cours de cette année 1939 au Mouvement libertaire espagnol (MLE) et permet à des familles de s'y installer. Cet épisode est de courte durée car la guerre balaie sur son passage ce havre de paix. Seuls quelques réfugiés y séjournent durant le conflit, permettant au MLE de conserver intact le lieu. En 1948, une poignée d'anarchosyndicalistes du MLE épaulés par la CNT reconstituée de l'exil, décident alors de créer la collectivité libertaire d'Aymare. Cette expérience autogestionnaire, quasiment oubliée des mémoires, va exister jusqu'en 1967. Elle donne naissance à une éphémère radio, édifie un dispensaire très moderne qui accueille des malades et mutilés de la guerre, cultive et entretient une exploitation agricole de 120 ha permettant à 25 personnes d'y vivre toute l'année, organise des rassemblements dignes des plus grands festivals de la période. L'entraide, la solidarité, l'égalité, l'autogestion, la fraternité, la culture sont les mots qui caractérisent le coeur de ce projet. Cet épisode, peu connu de l'histoire de l'exil des républicains espagnols et des anarchosyndicalistes de la CNT en particulier, présente plusieurs intérêts : il révèle la vie de réfugiés durant la Seconde Guerre mondiale, il met fin au mythe du désert autogestionnaire français d'avant la vague des communautés de 68 et met l'accent sur le fait que durant les Trente Glorieuses, il a été possible de vivre autrement de façon solidaire et collective, révolutionnaire et autogestionnaire. C'est cette aventure humaine que tente d'éclairer ce livre.

05/2014

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Religion

Papiers personnels de monseigneur Julien 1856-1930 évêque d'Arras. Inventaire de ses papiers personnels conservés aux Archives du diocèse d'Arras et Bibliographie

Eugène Julien, né à Canville-les-Deux-Eglises (Seine-Maritime), élève puis professeur à l'Institut ecclésiastique d'Yvetot, prêtre en 1881. Secrétaire du Cardinal Thomas, 1892-1894. Supérieur de l'Institution St-Joseph du Havre, 1897-1991. Archiprêtre du Havre, 1917-1930. Elu en 1925 à l'Académie des Sciences Morales et Politiques. Evêque libéral, il travaille au rapprochement de Paris et du Vatican, du gouvernement et des catholiques français. Animateur de l'association de Lorette. Partisan convaincu de la Société des Nations. Membre du Comité franco-allemand d'information et de documentation. Critiqué en 1926 pour sa participation au congrès international de la paix à Bierville. Hostile à l'Action Français. Les papiers inventoriés vont de 1870 à 1933 et comprennent : a) Documents "biographiques", 1870-1933 (35 articles)Nomination à l'épiscopat, entrée à l'Académie des Sciences Morales et Politiques, missions aux Etats-Unis (1918) et en Pologne (1924), etc. b) Ecrit antérieurs à l'épiscopat, 1873-1917 (213 articles). Note de lecture, vers, sermons, discours et conférences (160 articles); études et ouvrages (44 articles); etc. Nombreux inédits. c) Ecrits de Mgr Julien, évêque d'Arras, 1917-1930 (310 articles). Discours de mariage, cours aux semaines sociales, autres allocutions, lettres pastorales, études et ouvrages. Plusieurs textes inédits. d) Dossiers, 1917-1930 (20 articles). Rapport entre l'Eglise et l'Etat, associations diocésaines, correspondance avec le cardinal Luçon et Mgr Chollet, paix internationale, Société des Nations, congrès de Bierville, relations franco-allemandes, Action Française, etc. e) Correspondance reçue, 1890-1930 (environ 1500 lettres émanant de 779 correspondants). Lettres d'évêques (A. Baudrillart, H. Chapon, H. R. Quilliet, Ch. P. Sagot du Vauroux, S. Touchet, etc.), d'hommes politiques (F. Buisson, C. Jonnart, abbé Lemire, A. Ribot, etc.), de membres de l'Institut (H. Bremond, G. Goyau, F. Laudet, H. Lyautey, Ph. Pétain, C. Pfister, A. Rébelliau, etc.), d'universitaires, de personnalités du monde catholique (E. Duthoit, P. Harel, L. Lavedan, E. Montier, E. Trognan, etc.), de prêtres et d'amis normands, etc. f) Coupures de presse, 1904-1930 (28 articles). L'inventaire est doté d'un index et complété par trois annexes : - Quelques dates de la vie de Mgr Julien- Bibliographie de Mgr Juien- Travaux sur Mgr Julien.

01/1981

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Histoire de l'art

La vie de bohème à bois-le-roi. Art, politique et naturalisme

Le village de Bois-le-Roi, niché entre la Seine et la forêt de Fontainebleau, à quelques kilomètres de Barbizon et de sa célèbre "Ecole de Plein-Air" en peinture, a accueilli au 19e siècle une colonie de peintres, sculpteurs, écrivains, poètes et musiciens. Pour la première fois ce livre retrace leur histoire et présente les oeuvres d'art qu'ils y ont laissé. Sommaire : 1. Le Groupe des Quatre à Bois-le-Roi fuyant Paris et la Commune En 1871 sous l'influence de l'écrivain Louis Poupart-Davyl la Vie de Bohème s'installa à Bois-le-Roi avec un groupe d'artistes, écrivains, poètes et compositeurs parisiens, dénommés le Groupe des Quatre, fuyant les rigueurs de la Commune et trouvant dans la Forêt de Fontainebleau un lieu de beauté naturelle et d'inspiration, et un refuge où vivre à moindre prix. Parmi eux le peintre Charles Castellani qui devint le maître du peintre Robert Noir, fils de Louis Noir, l'écrivain politiquement engagé, et qui invita le peintre et sculpteur animalier Louis de Monard à le rejoindre. 2. Les peintres et sculpteurs de Bois-le-Roi au 19e siècle Au fil du temps d'autres artistes se joignirent à eux dont Aimé Perret, Joseph Bail, Alfred Roll, Guido Sigriste, Georges Moreau de Tours et sa femme Thérèse aussi peintre. 3. Les peintres étrangers notoires à Bois-le-Roi au 19e siècle Des peintres étrangers résidèrent également dans les auberges de Bois-le-Roi. Deux d'entre eux devinrent célèbres dans leurs pays d'origine pour y introduire l'Impressionnisme dont ils se firent les pionniers, tel Edward Willis Redfield aux Etats-Unis et Seiki Kuroda au Japon. Index des artistes de Bois-le-Roi et des musées conservant leurs oeuvres en France et à l'étranger Jean Antoine Bail - Frank Bail - Joseph Bail - Charles Castellani - Louis de Monard - Georges Moreau de Tours - Thérèse Champrenaud Moreau de Tours - Robert Noir - Aimé Perret - Guido Sigriste - Alfred Roll - William Henri Howe - Edward Willis Redfield - Seiki Kuroda - Karl Fredrick Hill... Aujourd'hui plus de 70 musées exposent des oeuvres de ces artistes à travers le monde.

12/2022

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Actualité médiatique internati

Tout peut exploser. Enquête sur les risques et les impacts industriels

Savez-vous combien d'accidents industriels subit la France chaque année ? Plus de 68 000. Environ 187 par jour. Vous n'en avez jamais entendu parler ? C'est normal ! La plupart du temps, ils suscitent juste un entrefilet dans la presse régionale. Seuls les accidents les plus meurtriers font la une. AZF nous a ainsi douloureusement marqués il y a vingt ans. Trente et une personnes ont perdu la vie parce qu'une centaine de tonnes de nitrate d'ammonium avait explosé. Ce même matériau a provoqué plus de 200 morts à Beyrouth en 2020. Pourtant, des ports comme Marseille ou Saint-Malo continuent à en stocker jusqu'à 60 000 tonnes. Vous l'ignoriez ? Savez-vous seulement que des milliers de trains remplis de cette même matière dangereuse transitent, chaque matin, par la gare de triage de Drancy, en Seine-Saint-Denis ? A deux pas du RER B que 400 000 Franciliens empruntent quotidiennement ? Vous tremblez ? Vous pouvez. Et s'il n'y avait que ça. Imaginez, demain, la rupture du barrage de Vouglans dans le Jura. Plausible, vu l'état de vétusté de ces infrastructures. La vague que la rupture provoquerait pourrait atteindre la centrale nucléaire du Bugey dans l'Ain, entraînant potentiellement la libération d'un nuage radioactif à 30 kilomètres de Lyon. Cinq millions de personnes seraient menacées dans un rayon de 100 kilomètres. Que font nos dirigeants pour nous protéger de ces risques et de tant d'autres présentés dans ce livre ? Trop peu. En dix ans, 10 000 contrôles sur des sites dangereux ont été supprimés ; les budgets des pompiers, amputés. Quant aux industriels, pour faire des économies sordides ils remplacent des salariés par des intérimaires ou des sous-traitants : 92 % de ce personnel travaillant sur des sites à risques d'incendie n'ont pas été formés à l'utilisation d'un extincteur. Autant vous dire que... tout peut exploser. Paul Poulain travaille dans un bureau d'études spécialisé en sécurité incendie et dans la maîtrise des risques industriels. Depuis huit ans, il sillonne la France et le monde pour étudier les installations dangereuses. Il est également enseignant, formateur et conférencier indépendant.

09/2021

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Cinéastes, réalisateurs

En marge. récit

En 2009, acclamé par la foule, Jean-Michel Correia gravit aux côtés de Jacques Audiard les marches du Festival de Cannes pour la première d'Un prophète qui remporta cette année-là le Grand prix du jury. Pourtant, rien ne le destinait à une carrière dans le cinéma, si ce n'est une vie rocambolesque digne d'un scénario de fiction. Enfant adopté, Jean-Michel Correia grandit au coeur de la cité populaire des Vaux-Germains, dans les Hauts-de-Seine. Loin du regard parental, il explore les environs avec ses potes, ne manque pas un match de foot et admire les grands frères qui tiennent les escaliers du quartier. Bref, il a ce que son père appelle "le sirop de la rue" . Il commence par quelques vols, désosse des motos pour les revendre en pièces détachées, avant de voir plus gros, trop gros : le braquage d'une bijouterie et d'une banque à l'aide d'un pistolet d'alarme le conduit devant la justice. S'ensuivent des allers-retours en prison où il passera près de 10 ans, à l'ombre, comme on dit. Dans une langue musicale et dynamique, Jean-Michel nous raconte sa vie de bandit et de prisonnier : les go-fast à travers l'Espagne, les pénitenciers, la promiscuité des cellules, l'ennui meublé par la lecture, mais aussi la solidarité, les radio pirates, les codes et la culture carcérale. Des années plus tard, désormais père d'un enfant et fatigué de l'illégalité, il se lie d'amitié avec le cinéaste Jean-François Richet qui l'embauche comme chauffeur sur le tournage de Mesrine. Sa curiosité et sa détermination lui feront vite gravir les échelons : il devient "conseiller prison" , puis assistant réalisateur et acteur pour Audiard, avant d'écrire et de réaliser son propre film. Plus que le récit d'une trajectoire hors du commun, Jean-Michel Correia dresse ici un portrait en kaléidoscope de la France des années 1980-2000, celle de l'ambiance Black-Blanc-Beur du Mondial 98 et des sorties en boîte de nuit à la Scala ou au Pacific. Le témoignage singulier et haletant d'un homme qui a été sauvé par l'écriture.

10/2023

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Hydrogéologie

L'eau dans le monde. Comprendre et agir

Les enjeux d'une meilleure gouvernance de l'eau sont essentiels, tant au plan local que planétaire : - respecter les droits de l'homme pour l'eau potable, la salubrité et l'hygiène ; - préserver une biodiversité en fort déclin ; - permettre une alimentation équilibrée et développer une agriculture respectueuse des ressources naturelles que constituent l'eau et le sol, milieu vivant ; - contribuer à réduire des émissions de gaz à effet de serre par la production hydroélectrique ; - s'adapter au changement climatique en améliorant la résilience et la robustesse des installations humaines au regard des risques d'inondation. Multidisciplinaires par nature, insérées au plus profond de la vie et de la culture, ces questions complexes doivent être abordées avec pragmatisme, humilité et passion. Cet ouvrage est destiné en premier lieu aux enseignants du supérieur et à leurs étudiants qui se destinent à des métiers en lien avec l'eau. Les spécialistes y trouveront une synthèse actualisée des débats internationaux, de nombreux cas pratiques tirés de diverses régions du monde, avec une attention particulière pour l'Afrique et des pistes de progrès et d'approfondissement. Il est accessible sans prérequis et s'adresse à tous ceux qui ne se contentent pas de discours simplificateurs, qui veulent comprendre ces grands enjeux d'avenir dans toutes leurs dimensions et qui sont prêts à mobiliser leur énergie pour agir. L'auteur : Pierre-Alain Roche est enseignant à l'Ecole nationale des ponts et chaussées et à l'Ecole polytechnique en hydrologie et gestion de l'eau. Il a été chercheur au BRGM, puis au Cergrene (devenu LEESU), tout en exerçant au sein de l'administration, notamment dans le domaine des transports et de l'aménagement. Il a dirigé pendant sept ans l'agence de l'eau Seine-Normandie. Président d'honneur de l'ASTEE et gouverneur honoraire du Conseil mondial de l'eau, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, il poursuit ses travaux avec l'OCDE dans le cadre de "l'initiative pour la gouvernance de l'eau" . Il est également l'auteur d'Hydrologie quantitative, processus, modèles et aides à la décision, co-écrit avec Jacques Miquel et Eric Gaume, qui a reçu le prix Roberval du manuel d'enseignement supérieur francophone.

08/2021

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Religion

S'initier aux religions. Une expérience de formation continue dans l'enseignement public (1995-1999)

Durant cinq années consécutives (1995-1999), un même stage de formation continue s'est tenu à neuf reprises et a vu se succéder, pour trois jours et demi à chaque fois, soit vingt heures de formation, plus de quatre cents participants appartenant tous au personnel de l'éducation nationale (enseignants de toutes disciplines, personnels administratifs, médecins scolaires et infirmiers, conseillers d'orientation, etc.). Ce stage portait sur ce qu'il est convenu d'appeler les " cinq grandes religions du monde contemporain " (hindouisme, bouddhisme, judaïsme, christianisme et islam) et avait pour objectif de transmettre une information de base sur l'histoire, les textes fondateurs, les croyances, rites et valeurs de ces cinq religions. Il s'est déroulé dans le cadre de la MAFPEN (Mission académique de formation des personnels de l'éducation nationale) de l'académie de Créteil, à l'initiative d'Evelyne Martini, agrégée de lettres modernes et professeur au lycée de Villepinte (Seine-Saint-Denis). L'ouvrage livre un bilan de cette expérience originale par sa durée et par la demande qu'elle a suscitée. Celui-ci est dressé non seulement par les organisateurs, mais aussi par les intervenants eux-mêmes : chacun d'eux communique sa réflexion critique sur sa propre participation tout en exposant comment il s'y est pris pour présenter la religion dont il est un spécialiste (et parfois un témoin), en conjuguant autant que faire se peut le " point de vue du dedans " et le " point de vue du dehors ". On y trouvera également décrits la genèse et l'esprit de cette initiative, ainsi que l'analyse des réactions et souhaits des stagiaires tels qu'ils se sont exprimés dans les questionnaires d'évaluation qui ont été dépouillés à cette occasion. Ce bilan ne prétend pas apporter des recettes et encore moins se substituer aux enseignants. Mais en retraçant une expérience qui, à en croire les participants, fut bénéfique, il ouvre des pistes, apporte de multiples informations et montre comment il est envisageable, voire urgent, de combattre la " perte des clés de culture religieuse " en amont d'abord, chez les enseignants eux-mêmes. Ce dossier constitue une précieuse contribution au débat qui s'est instauré en France à ce sujet depuis une dizaine d'années.

11/1999

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Histoire de France

Le camp de Drancy, seuil de l'enfer juif. Dessins et estampes, 1942-1947

Original et essentiel dans la connaissance du camp de Drancy, le recueil de cinquante-six estampes de Georges Horan-Koiransky, Le Camp de Drancy, seuil de l'enfer juif publié en 1947 était à peine connu il y a seulement quelques années. N'ayant jamais fait l'objet de réédition depuis sa publication, seules quelques estampes extraites de ce livre étaient diffusées sans être présentées comme partie d'un tout. La réédition et l'analyse de son oeuvre ont été permises par la découverture de très nombreux croquis, esquisses et dessins préparatoires et du journal de Georges Horan-Koiransky (publié en parallèle par les éditions Créaphis). Ce foisonnement nouveau d'archives et d'informations et leur capacité à faciliter la compréhension d'une oeuvre à la fois douloureuse et elliptique nous ont amenés à réaliser une réédition augmentée des sources de ce " témoignage graphique " unique. En effet, ce récit dessiné sur Drancy, novateur et méconnu, constitue un document exceptionnel qui relate avec émotion et talent la misère quotidienne et l'effroi vécus par les internés et les déportés de ce camp majeur dans la persécution des juifs de France entre août 1941 et août 1944. La réédition respecte la conception originale de l'édition de 1947 et la reproduit intégralement mais dans une version augmentée avec un appareil critique et des documents inédits. Le livre est composé d'une préface de Serge Klarsfeld, qui rappelle toute l'importance de l'oeuvre de Georges Horan-Koiransky dans la connaissance du camp de Drancy ; d‘une introduction générale de Benoît Pouvreau ; du fac simile de l'édition de 1947 et d'une analyse approfondie de l'oeuvre de Georges Horan accompagnée de dessins et croquis inédits et d'extraits du journal. Benoît Pouvreau, est historien et chercheur au service du patrimoine culturel du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Il travaille sur l'histoire du logement, le patrimoine du XXe siècle et les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment publié Eugène Claudius-Petit, un politique en architecture (2004), dirigé Les graffiti du camp de Drancy (2014) et co-écrit Drancy, un camp en France (2015).

11/2017

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Impressionnisme

Peindre en Normandie

Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus Créée en 1992 à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés et du conservateur du musée des Beaux-Arts de Caen, la collection Peindre en Normandie se trouve aujourd'hui riche de plus de cent quatre-vingt tableaux et réunit de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus autour de la représentation de la Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Honfleur, Le Havre et plus tard Rouen, ces noms symbolisent des moments d'intense création et d'échanges autour de grandes innovations qui nourrissent la peinture de paysage dans cette région marquée par l'influence de l'aquarelle anglaise, lieu d'un dialogue expressif entre physique de la nature et physique de la peinture. De Monet à Jongkind, de Lebourg à Delattre, de Marquet à Dufy, ce sont autant de rencontres qui pendant plus d'un siècle ont conféré à la Normandie l'image emblématique d'une peinture dépouillée de toute velléité littéraire. Le tire de la collection dit assez bien qu'elle représente un chemin de traverse dans ce phénoménal territoire qu'est la Normandie des rivages et des campagnes, à la fin du XIXe siècle. Inscrits dans la continuité du naturalisme romantique et de la fonction méditative du paysage, les tableaux recueillis s'attachent à faire valoir la part méconnue, réservée, parfois secrète, des influences du pays sur la peinture, moins spectaculaire et mondaine que celle des sites achalandés. De Corot à Boudin se révèle l'impressionnisme gris et de Signac à Louvrier, le colorisme nacré. Ce cabinet de peinture réunit exceptionnellement l'ensemble des oeuvres de la collection selon un parcours associant physique et topographie et qui, partant des rencontres de la ferme Saint-Siméon, s'attarde sur les bords de mer et la notion de villégiature pour se poursuivre le long de la Seine et se conclure sur le pays intérieur, dans la pleine terre normande.

10/2022

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Thrillers

Kichta

" On pourrait vivre normalement et pas comme des chiens. " Villeneuve-sur-Seine, 9-4, un soir de Champions League. Samsara Kahn travaille dans un fastfood. C'est la vie qu'elle s'est choisie après des années d'argent facile avec Djibril. Quand il est tombé, elle a fini par raccrocher. Pour leur fils de onze mois. Le dernier soir de sa période d'essai, Sam se fait braquer et reconnaît l'un des braqueurs. De peur d'être accusée de complicité en plus de perdre son job, elle se lance sur leurs traces... Et renoue, le temps d'une nuit, avec sa part d'ombre. Course-poursuite dans un quartier où se croisent travailleurs de nuit, baqueux, petits trafiquants et grands criminels, Kichta laisse le coeur à l'envers. Derrière les néons des bars à chicha, les Uber Eats et le tout, tout de suite : la volonté d'une fille en feu, déterminée jusqu'à l'aube. A propos de l'auteur Passé par la Fémis, Nicolas Laquerrière est le coscénariste de la série phénomène de Canal+ Validé. Avec Kichta, il signe un premier thriller addictif. " Ce sont les soirs de banlieue que Nicolas Laquerrière érige en personnages centraux de son huis clos entre petites frappes et vrais fauves, entre figurants uberisés et survivants apeurés. [... ] Son 9-4 carbure aux lois du plus fort et aux raisons du plus fou. [... ] L'auteur d'un précédent Nueve Cuatro nourri d'ailleurs de la même suburbanité, s'octroie les codes et les intempérances des lieux pour en dessiner avec réalisme l'affligeant quotidien. Que Nicolas Laquerrière soit également l'un des co-scénaristes de la série Validé sur Canal + n'est qu'une évidence de ses aptitudes à raconter nos dévoiements collectifs. " Jean Luc Manet, Livres Hebdo A propos de Nueve Cuatro "Ce roman est porté par un rythme d'enfer, et par un anti-héros, retraité déchirant, mitraillant une gouaille à la San-Antonio version "caillera"". Hubert Artus, Le Parisien week-end "[... ] Avec une poésie âpre, brutale, Nicolas Laquerrière, coscénariste de la série Validé, transforme son "9-4" natal en un fascinant royaume de bitume et d'acier et en fait le décor d'un conte urbain trash et palpitant". Léonard Desbrières, Lire Magazine littéraire

03/2024

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Littérature française

D'un autre monde

Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, proche conseiller de François Mitterrand, gardien des secrets de la vie intime de celui dont il est le confident de longue date, protecteur et voisin quai Branly de la fille cachée du président, Mazarine Pingeot, est retrouvé mort d'une balle de 357 Magnum dans son bureau à l'Elysée. L'enquête bâclée, le coffre-fort vidé, la thèse du suicide validée, et on oublie tout. Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l'auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n'est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et grand chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés et tournent désormais leurs regards ailleurs, bref ce qu'on nommerait " la vie parisienne " éloigne le jeune homme de la France comme il s'éloigne aussi d'une carrière classique. Sur la table de chevet de son grand-père, il y avait un bracelet rapporté d'Afrique. Comme un talisman magique, le jeune homme de dix-huit ans se l'approprie. Le voilà alors loin de tout, en Afrique, en Tanzanie et autour : il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre aux accents à la Kipling ne raconte pas la vie d'un mercenaire du fusil, mais celui d'un amoureux absolu de la nature à l'état sauvage. Derrière lui, les fauves hypocrites des quais de Seine. Devant lui, à hauteur de savane, de brousse jaune paille, de sueur et de surprises, les fauves qui ne tuent que quand ils en sentent la nécessité. François de Grossouvre s'exile pour mieux se trouver. Son livre raconte une expérience initiatique donnée à très peu d'entre nous. Il passera plus de quinze ans en Afrique, luttant contre le braconnage et les tueries qui sont l'autre nom du commerce. Il en sort différent, et le lecteur avec lui ne verra plus jamais un safari de la même manière.

10/2023

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Numismatique

L'argent gaulois. Dépôts monétaires de la "zone du denier"

Ce nouveau volume de Trésors monétaires est entièrement consacré au monnayage gaulois. Au-delà d'une synthèse des connaissances, les études ici réunies, auxquelles s'associent un inventaire des trouvailles monétaires et une postface écrite par Dominique Hollard, ouvrent de nouvelles pistes de réflexion à travers une approche historique, archéologique, archéométrique ou plus proprement numismatique du quinaire gaulois, de ses usages, de sa circulation et de sa production des dernières décennies du IIe siècle av. J. -C. à l'époque augustéenne : Le trésor de Bassing, en Lorraine (Moselle), trouvé au cours de fouilles archéologiques, est étudié en détail par une équipe d'archéologues et de numismates. Daté autour de 30-20 av. J. -C. , il a livré 1 111 quinaires dans un environnement identifié par ses dimensions et son mobilier comme une demeure aristocratique. Plus vaste encore, le trésor de Laignes (Côte-d'Or) aurait contenu 2 131 quinaires. Découvert de manière illicite, il a échappé à la dispersion. S'il a perdu son contexte archéologique, il n'en demeure pas moins un ensemble particulièrement riche et complexe pour la compréhension des pratiques monétaires de la région pour la fin de l'âge du Fer. Plus malmenées par l'histoire, les quelque 15 000 monnaies découvertes à Lavilleneuve-au-Roi (Haute-Marne) en 1866 ont pour la plupart été dispersées. Dépôt majeur pour la compréhension des pratiques de thésaurisation des quinaires gaulois, l'auteure fait ici le point sur la situation de conservation des monnaies. A ces trésors substantiels s'ajoutent trois petits ensembles normands découverts aux Andelys (Eure), à Lyons-la-Forêt (Eure) et à Limésy (Seine-Maritime), précédemment partiellement publiés, qui posent notamment la question du rôle de l'armée dans la diffusion des quinaires gaulois après la conquête romaine de la Gaule. Depuis 2014, la collection Trésors monétaires propose, pour chaque volume, un ensemble d'articles dévolus à l'examen individuel de différents trésors, mais fait aussi connaître des éléments de synthèse qui permettent d'embrasser un type de monnayage vu à travers les dépôts découverts en contexte archéologique ou connus par d'autres sources, archives ou publications anciennes.

06/2023

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Manga

He is a perfect man. L'intégrale 4 volumes

Ce pack manga contient : He is a Perfect Man (176 pages - Volume : 1 / 4) : " Aya-chan, tu me l'as promis, laisse-moi le faire. "Après avoir accompli son but de " réussir un match parfait ", Kenshiro, lanceur qui n'a d'yeux que pour son Ayato adoré, vient encore de se faire jeter par ce dernier. Bien qu'il soit beau et doté d'un talent incroyable pour le baseball, Kenshiro s'en soucie peu, et ne pense qu'au sexe ! Aujourd'hui encore, avec un souffle aussi ardent que celui d'une bête, il a acculé le pauvre Ayato...De l'amour et de l'érotisme au Kôshien ! ? He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 2 / 4) : " Mes parties sont sur le point d'exploser... "Kenshirô se donne à fond pour obtenir la victoire (et Ayato), afin de pouvoir réaliser la promesse entre lui et son bien-aimé, de pouvoir " faire l'amour une fois par match gagné ". Dès la fin de leur victoire d'aujourd'hui, ses désirs sexuels explosent et lui échappent alors qu'ils sont toujours au Kôshien !! Bien qu'il soit beau et extrêmement doué pour le baseball, Kenshirô ne pense qu'à le faire avec Ayato...Déchaînera-t-il sa force de bête sauvage pour venir à bout des adversaires redoutables qui tenteront de lui barrer la route... ! ? L'amour se mêlera-t-il au Kôshien ! ? Voici le deuxième volume de cette comédie érotique tournant autour du baseball lycéen !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 3 / 4) : " Si on gagne, sors avec moi. "Passés d'amis d'enfance à sex friends, Taka se consacre exclusivement au baseball, et Kamui, après que son ami le lui ait demandé, a rejoint l'équipe pour jouer à ses côtés. Si Kamui se donne à fond pour la victoire, c'est pour que leur relation évolue de " sex friends " à " amants ". Cependant, son corps est fiévreux à ne savoir qu'en faire...D'un autre côté, Saji du lycée Tenpôzan regarde son Kôhai, qui l'admire tant, avec plus en plus de désir, et ne sait pas quoi faire.Des jeunes hommes qui aiment le baseball, et d'autres, qui aiment ces jeunes hommes.Pour l'amitié, pour l'amour, pour leurs propres désirs, tous vont livrer une guerre sans pitié au Kôshien !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 4 / 4) : " Si on gagne, on utilisera le vibromasseur ! "Kenshirô, beau jeune homme qui ne pense qu'à faire l'amour avec son bien-aimé Ayato, a continué à progresser au Kôshien avec pour objectif de pouvoir utiliser le vibromasseur b, et se tient à présent sur le monticule, prêt à commencer la finale ! D'un autre côté, Kamui, le lanceur du lycée Hakutoh, prend des calmants pour surmonter la douleur et pouvoir ainsi continuer le match, afin de faire évoluer la situation avec Taka de " sex friends " à " amants " ! Voici enfin le dénouement de ce Kôshien, plein d'amour et d'érotisme !!

02/2014

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Littérature française

Traverses

Retour sur la vie d'une femme, épouse et mère, ayant bravé la guerre civile, la pauvreté et les surprises de la vie. Cette histoire raconte la vie d'Alma, à travers les destins de quatre générations de femmes, à des époques différentes. Née en 1923 à Melilla, cette enclave espagnole en terre marocaine, elle y vécut les premiers éclats de la guerre civile d'Espagne qui déchira son pays et son enfance de misère. Deux témoignages de vie se succèdent, celui d'Alma elle-même puis celui de sa fille Lola, comme deux déclarations échangées d'un amour absolu. Comment continuer à vivre lorsque même la mort de l'une ne réussit pas à rompre le cordon ?Thésou Estrada nous signe une déclaration d'amour, d'une fille à sa mère, d'une rare intensité. Un hommage pour toutes les femmes, mères et épouses qui restent dans l'ombre. EXTRAITElle avait connu une nature indomptable qui s'étendait voluptueusement de tout son corps sur des champs étirés à perte de vue, couverts d'amanderaies, d'oliveraies et de figuiers de barbarie. Elle avait mangé des légumes sortis de terre à l'air libre, sans couverture plastique brillant comme une étendue d'eau sous les rayons. Elle avait connu avant la révolution industrielle, le travail harassant d'une femme de son temps, munie de simples outils, de ses mains rugueuses et de traditions l'asservissant. Elle avait connu la guerre et la faim, la cruauté et le sang, le chagrin et la douleur. Elle avait connu la passion d'un premier amour parti trop tôt puis un second mariage sans amour. Elle avait connu l'amour absolu pour ses enfants et la peur intense de ne pas pouvoir les nourrir. À PROPOS DE L'AUTEURNée dans l'Hérault et amoureuse de son Languedoc natal, Thésou Estrada y puise son inspiration. Elle a d'abord suivi une carrière administrative au Ministère de l'Intérieur puis d'Assistante Maternelle Agréée pendant douze ans. Elle a publié un premier roman La faute d'inattention aux Éditions du Vénasque.

07/2019

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Lecture 9-12 ans

La Gloire

Résumé Wladek, Mania, Pucette, Viki et Aboue, les cinq petits protagonistes de La Gloire, voient leur vie familiale bouleversée le jour où, en face du café exploité par leur papa, s'installe un salon de thé chic, " Le Dragon ", concurrent redoutable qui va bientôt leur enlever toute leur clientèle. La famille, privée de revenus, déménage dans un quartier populaire de Varsovie. Pour faire vivre sa famille, le père, après avoir cherché en vain un emploi décent, doit accepter un travail de nuit dans une boulangerie, très mal payé. La misère frappe bientôt à leur porte. Wladek doit quitter l'école et, pour apporter un peu d'argent à la maison, entre comme apprenti dans une fabrique de savon. Un jour, il rencontre Olek, un garçon de son âge qui, lui aussi, doit gagner déjà sa vie comme manutentionnaire dans un entrepôt de papier. Mais Olek a de grands projets d'avenir auxquels il associe Wladek. Pour parfaire leur instruction, les deux amis fréquentent une bibliothèque gratuite du quartier et cherchent à se faire admettre dans une école du dimanche qui dispense un enseignement gratuit aux enfants obligés de travailler. Ils vont créer, avec des garçons et filles de leur immeuble, l'Union des chevaliers d'honneur pour venir en aide aux habitants du quartier et s'épauler mutuellement pour atteindre un jour leur but : devenir célèbres. Mais les temps sont durs et leurs rêves ne pourront s'accomplir que partiellement. Ils auront pourtant la satisfaction de s'être forgé chacun, à force de volonté, un destin qui n'est pas pour leur déplaire. Auteur Médecin, éducateur et écrivain célèbre, Janusz Korczak est reconnu comme le précurseur et l'inspirateur de la Convention des droits de l'enfant. Grand témoin de son temps, il s'est battu toute sa vie pour défendre et faire respecter l'enfant. Sa démarche profondément humaniste, son attitude éthique toujours exemplaire, et son ouvre littéraire pour adultes et enfants ont profondément marqué des générations de jeunes Polonais. Pour Janusz Korczak, l'enfant est un citoyen qui doit être considéré avec sérieux, qui est un acteur de son éducation et qui devrait toujours être associé aux décisions qui le concernent.

08/2013

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Littérature étrangère

Richard Yates

Ce roman, même s'il s'intitule Richard Yates, n'a aucun rapport avec l'auteur éponyme. Ce n'est en aucun cas une biographie, le titre fait plutôt appel (même s'il est fait référence à quelques reprises à l'écrivain Richard Yates) à la sensation d'approximation, de « réalité abstraite » qu'on vit lorsqu'on s'aperçoit de la différence entre un contenant et son contenu, ou lorsqu'on compare des éléments aussi paradoxalement éloignés l'un de l'autre que l'Art et la Vie : une situation étrange et pourtant familière, nous laissant dans un doux état de confusion. Deux jeunes gens que l'auteur affuble de noms d'acteurs américains, Haley Joel Osment, 21 ans, habitant New York, et Dakota Fanning, 16 ans, habitant dans le New Jersey, font connaissance sur internet et s'éprennent l'un de l'autre. Après une première rencontre réelle au domicile de l'adolescente, ils enchaînent les allers-retours entre New York et le New Jersey. Le couple mange végan, vole dans les magasins et disserte sur la vie et l'ennui, se sent seul, échoue souvent à se comprendre. Lorsqu'ils ne sont pas ensemble, ils discutent en chat, alimentent leur spleen et une relation entre bonheur fulgurant et déprime suicidaire. Lorsque Joel quitte son appartement de New York pour s'installer dans New Jersey, les personnages se dévoilent, laissant apparaître leurs blessures, leurs pulsions, leurs failles. Et Joel découvre alors les mensonges et manipulations de Dakota. Des jeunes ligotés par leurs liens virtuels, des adultes désarticulés par le réel, un récit entre l'hypnose et l'anesthésie. L'écriture minimale de Tao Lin et son humour à froid nous plongent dans la dépression générationnelle de ceux que l'on nomme les hipsters. Et, au détour d'une conversation en ligne apparemment anodine, les démons surgissent, avec toujours en fond sonore une solitude que l'on embrasse et dont on rit, comme pour l'apprivoiser.« Souvent hilarante, l'écriture de Tao Lin évoque les débuts de Douglas Coupland ou Bret Easton Ellis, mais avec quelque chose de particulier, presque beckettien. (...) Il y a chez lui une attitude, une ambiance, un abandon comiquement désespéré de l'ego littéraire. » The Guardian

01/2012

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Littérature française

Les eaux troubles du mojito. Et autres belles raisons d'habiter sur terre

Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent". Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus. Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist. On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre. "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain. Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été. "

08/2015

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Diététiques

100 réflexes pour manger équilibré. Conseils, Menus, Recettes pour cuisiner malin et se faire du bien

La compil Dr Good du " bien manger " : 100 réflexes + 4 semaines de menus + 28 recettes healthy et gourmande pour apprendre à mieux se nourrir chaque jour, sans se priver ni se prendre la tête. Dans l'assiette : plaisir, simplicité et saveurs. Entre sandwich sur le pouce le midi, comfort food devant l'écran le soir et craquages anti-blues, on mange souvent un peu n'importe quoi, en se disant qu'on fera mieux demain. Sans savoir par où commencer, ni comment s'y prendre... Comment choisir les produits les plus sains en rayon ? composer des menus équilibrés ? identifier les bonnes portions ? bien associer les aliments pour maintenir une glycémie aussi stable que possible ? manger moins de viande et augmenter la part de protéines végétales, mais tout en couvrant ses apports en protéines, glucides, lipides, oméga 3, vitamines... ? Alors, comment fait-on pour bien manger sans se priver ni tout doser ? La clé : avec quelques bons réflexes ciblés et des conseils faciles à mettre en place, il est possible de mieux manger au quotidien sans avoir l'impression de passer un Master en nutrition ! Et parce qu'avec Dr Good, la gourmandise n'est jamais en reste, des menus vitaminés et des recettes faciles permettent de mettre en pratique ces bases, pour régaler toute la famille et retrouver le plaisir du " bien manger ". Au programme : 100 bons réflexes à mettre en place au quotidien : -> les réflexes nutri pour composer une assiette équilibrée (faire le plein de nutriments, choisir les bons gras, traquer les sucres, booster les teneurs en protéines, fibres...) -> les réflexes d'organisation pour faire ses courses (planification des menus, décryptage des étiquettes, reconnaissance des labels...) les réflexes en cuisine pour twister et alléger ses recettes préférées (quiches, pizzas, biscuits, gâteaux, gratins...) -> les réflexes de comportements pour éviter les pièges (le petit dej salé, ruser avec les infusions anti-craquage, doser sa glycémie et son cholestérol...) 4 semaines de menus équilibrés, saison par saison, pour cuisiner des repas simples et gourmands, à partir d'aliments aussi frais et locaux que possible. 28 recettes healthy pour vitaminer ses petits-déjeuners, déjeuners et dîners : breakfast chia bowl, risotto de quinoa au poulet, sorbet express aux fraises, lasagnes de butternut au pesto de roquette...

09/2023

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Indiens

Faire la paix avec Cochise. Journal de 1872 du capitaine Joseph Alton Sladen

S'il y eut au XIXe siècle, au plus fort des guerres indiennes, une mission en laquelle personne ne croyait, c'est bien celle que mena le général de brigade Oliver Otis Howard pour négocier une paix avec le chef apache Cochise. Eté 1872. La Maison-Blanche considère qu'il est temps de mettre fin aux guerres apaches. Aux yeux du président républicain Ulysses S. Grant, Cochise, chef des Apaches chiricahuas, est le seul interlocuteur de cette tribu ayant assez d'autorité et d'ascendant sur les siens pour être à même de négocier sérieusement une paix. Le chef chiricahua tient tête depuis douze ans aux troupes américaines, mais aussi mexicaines. La "Guerre de Cochise" répand la terreur en Arizona et au Nouveau-Mexique et commence à coûter cher en vies, en dollars et ralentit fortement la "marche du progrès" . Même s'il reste souvent maître du terrain, le grand chef est conscient que chaque affrontement se termine par trop de morts dans les rangs chiricahuas. Par l'intermédiaire de son seul ami blanc, Thomas Jonathan Jeffords, Howard, en qualité de représentant du président Grant, assisté de son aide de camp Joseph A. Sladen, met sur pied une mission de paix. Jusqu'à la signature du traité le 11 octobre 1872, Sladen tient au jour le jour son journal. Scrupuleux, détaillé, intelligemment rédigé, ce journal se révèle un véritable trésor pour tout lecteur et bien sûr pour les ethnologues et les historiens. En immersion au sein d'une tribu indienne en état de guerre, nous découvrons la vie quotidienne des Apaches, leurs lois de l'hospitalité. Et enfin, nous nous trouvons face à Cochise. Joseph Alton Sladen (1841-1911) outre qu'il fut un vétéran des armées de L'union durant la guerre de Sécession effectua des études en médecine. Très tôt il devint l'intendance du général Oliver Otis Howard. Il sera jusqu'à la mort de ce dernier en 1909 son fidèle aide de camp. Edwin R. Sweeney qui a établi l'édition et l'appareil critique du Journal est l'auteur des biographies de Cochise et de Mangas Coloradas parues dans la présente collection.

10/2023

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Régionalisme

Guillotière(s)

Ce recueil de nouvelles a pour personnage principal le quartier de la Guillotière à Lyon. Il s'agit d'un des territoires les plus cosmopolites et diversifiés d'Europe. Un quartier à la fois populaire, bobo, black, portugais, asiatique, universitaire et artistique. Et bien plus encore. La Guillotière est à la croisée de diverses identités qui se croisent. Qui se mêlent. Qui se mélangent aujourd'hui encore plus qu'avant. D'une rue à l'autre on passe de Saïgon à Douala. De Tunis à Lisbonne ou Diyarbakir. Mais on est surtout à Lyon, dans une partie de la ville riche d'identités. On y est étudiant, balayeur des rues, architecte, mère de famille en souffrance et en dures fins de mois. On y est créateur de start-up, commerçant, clochard, retraité, restaurateur. On va de bar en bar. D'appartement en appartement. D'un théâtre à une bouteille partagée avec des frères de misère ou de gloire. D'une rue à l'autre, d'un temps à l'autre. On aime, on déteste, on vit, on boit, on mange, on lit, on réfléchit, on fait l'amour. Guillotière(s) c'est une trentaine d'habitants semis-fictifs qui vous plairont et vous interpelleront forcément. Et ceci que vous viviez, que vous ayez vécu ou que vous ne soyez absolument jamais venu dans ce quartier. Qu'il vous faut découvrir. Ceux et celles dont on va ici vous raconter un temps de vie sont inspirés totalement ou partiellement de personnages réels, parfois mélangés entre eux. Vous en reconnaitrez certains si vous êtes du quartier. Mais si vous ne l'êtes pas l'intérêt de se plonger dans leurs temps de vie est un régal du même niveau. Des êtres partiellement fictifs dans des lieux complètement réels que les habitants du quartier reconnaitront là aussi sans problème et que les autres auront plaisir à découvrir. Il y a aussi les personnages secondaires, tous habitants de la Guillotière, tous sous leur vraie identité. Venez donc faire un tour dans les vies de cette trentaine d'habitants d'un quartier lyonnais, européen et français. Un endroit qui croise le monde entier. Un lieu sans pareil.

01/2016

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Littérature française

Des hauts et des bas

Dans ce recueil, l'auteur propose vingt-sept nouvelles qui évoquent des travers souvent peu reluisants de l'âme humaine. Il suffit qu'un ressort casse et tout bascule. Outre des nouvelles qui parlent de jalousie, de colère, de difficultés financières, on y découvre aussi des histoires douces-amères qui évoquent le deuil, la déception, l'ennui. "Tristement excellent ! Trois vies en une !", a noté le comité de lecture à propos d'une de ces nouvelles. Enfant timide, épouse trompée, collègue sans-gêne, couple fusionnel, chien complice, chat négligé, benjamin complexé, veuve rencontrant l'amour, femme curieuse, commerçant sympathique, cuisinier exigeant ou encore vieillard désorienté. Ils font partie de ceux que l'on rencontre chaque jour et que l'on ne remarque plus. Ils vivent des émotions fortes, passent de la confiance à la suspicion ou de l'abattement à l'espoir. Parfois leurs rêves se concrétisent. Parfois leurs projets échouent, mais ils persévèrent malgré les embûches. Quelquefois, il leur arrive aussi de capituler. Des nouvelles sans rapport entre elles si ce n'est qu'elles offrent toutes un cocktail de comportements humains. Comme toujours, l'écriture est soignée, sensible, délicate. Les descriptions sont imagées. Les phrases sont courtes. Le rythme est soutenu, Le lecteur est parfois entraîné aux confins du fantastique et du merveilleux. "Très subtil et quelle originalité ! Et ce mélange de personnes et de styles réunis par hasard autour d'une même passion qui les conduit à l'extrême et pour cause ! Quelle chute !", a écrit Noëlle Fargier au sujet de "La folie de Marguerite". "Quel texte savoureux qui m'a vraiment réjouie. Une jolie vengeance bien amenée et on peut le comprendre : trop c'est trop à la fin. Tout en douceur, sans violence ni agressivité mais une glissante manière de "remettre quelqu'un à sa place". "Vengeance est un plat qui se mange froid"...Ici, c'est vraiment le cas et la chute nous ramène à la relativité de toutes choses ici-bas. En plus, c'est très imagé, c'est comme si la scène se déroulait sous nos yeux amusés. Bravissimo.", a écrit quant à elle Rolande Quivron à propos du "Parfum de Claudette".

09/2018

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Critique littéraire

Journal 1954

A la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du "Petit Père des Peuples", toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime – qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la "fausse parole" omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les "bikiniarz")... Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de neuf mètres carrés et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.

01/2019

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Cuisine

A table les amours ! Les dîners de famille

A tous les amateurs de choses simples, ceux qui pensent ne pas savoir cuisiner, qui adorent ça ou qui ont envie de s'y mettre. Aux Mamy Gâteaux qui s'adaptent, aux ados granophobes, aux parents qui courent après le temps, aux étudiants face à leur syllabi et leurs casseroles neuves, aux gourmands, aux gourmets, aux maladroits, aux pratiques, aux rêveurs, à ceux qui aiment piquer dans les plats et goûter dans les casseroles, aux mordus, au persil entre les dents, aux audacieux, aux incertains, aux généreux. Vous êtes des néo-superhéros d'une époque exigeante qui vous encourage sans cesse à être bien dans vos vies, votre job et vos bottes ? Vous en avez assez des discours culpabilisants et avez envie de trouver les clés d'une cuisine de bon sens, facile, gourmande et équilibrée ? Vos oreilles saignent au son du "qu'est-ce qu'on mange ce soir ? " et vous êtes à la recherche de recettes à partager qui feront le bonheur des enfants comme des plus grands ? Vous êtes ou n'êtes pas végétarien, mais vous avez envie de manger plus de légumes, de les faire apprécier à ceux que vous aimez et de découvrir de nouvelles manières de les préparer ? A Table les Amours ! est un recueil de recettes simples et d'inspirations joyeuses qui met les légumes sur le devant de la scène. Et oui, "carrot is the new beef" ! C'est au tour de la viande et des céréales de servir d'accompagnement aux légumes et non l'inverse. Ce livre, truffé de surprises, veut encourager tous ceux qui ont envie de passer plus de temps dans leur cuisine, ceux qui veulent s'y mettre ou s'y remettre pour le plaisir du "fait-maison" sans pour autant y consacrer tout leur temps. Enfin, A Table les Amours ! s'adresse à la famille et non spécifiquement aux enfants ou aux adultes. En effet, c'est souvent dans la cuisine que les émotions se rencontrent et que la vie bouillonne. L'idée du livre est de retrouver le plaisir de prendre le temps pour les autres, de rire autour d'une table et de partager un plat qui fera le bonheur de toutes les générations.

11/2020

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Théâtre

Le Chien du jardinier

Dès le début de la pièce, le lecteur prend conscience du vague danger que courent les deux personnages masculins et devine que leur sort dépend d’une femme. Et lorsque Diana paraît à leur poursuite, la situation se tend de plus en plus. Émule de la déesse dont elle porte le nom, mais aussi en parfait accord avec les lois de l’honneur du XVIIe siècle espagnol, la farouche comtesse de Belflor se montre scandalisée à la seule idée de voir un homme entrer de nuit dans ses appartements et déploie toute l’autorité que lui donne son rang pour tenir en haleine sa maisonnée tant qu’elle n’aura pas su le fin mot de cette intrusion masculine. La trajectoire des rapports entre les personnages suivra celle des états d’âme contradictoires de la comtesse puisque c’est sur sa versatilité, comparable au comportement du « chien du jardinier, qui ne mange pas les choux et ne les laisse pas manger », que repose presque toute l’action. La différence de niveau social, qui interdit le mariage des personnages principaux ou secondaires, est l’un des fondements de l’intrigue de nombre de pièces de Lope de Vega et de ses contemporains. Une filiation, ignorée tout au long de l’action, se dévoile souvent lors du dénouement et permet enfin l’union espérée, stratagème qui respecte les rigides conventions sociales de l’époque et ne perturbe nullement l’ordre établi, chacun(e) épousant son égal(e). C’est ce qui arrive dans Le Chien du jardinier, pièce magistralement orientée vers la production exclusive d’un immédiat, intense et durable plaisir théâtral, procuré par un dramaturge qui a su mettre en oeuvre le lent et inexorable crescendo des tensions, le jeu alternatif des espoirs et des craintes, la virtuosité d’une conduite psychologique au service constant de l’intrigue, et l’habileté d’un mécanisme final débouchant sur un dénouement qui comble enfin des attentes longtemps contrariées. Lope de Vega détache son oeuvre des contingences de la vie réelle et proclame le triomphe du théâtre en tant qu’illusion, fantaisie et rêve. Sa manière de construire le dénouement paraît être l’un des principaux facteurs, de l’intemporalité, de la modernité, qui caractérisent Le Chien du jardinier.

11/2011

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Non classé

Feuchtwanger and Remigration

This volume contains a selection from the proceedings of a conference organised by the International Feuchtwanger Society titled ‘To Stay or not to Stay ? German-speaking Exiles in Southern California after 1945'. The conference, held in September 2011 at the University of Southern California in Los Angeles and at Villa Aurora in Pacific Palisades, explored the decision faced by all German-speaking exiles in Southern California at the end of World War II whether to return to Europe or stay in the United States. The volume opens with an analysis of the experiences of post-1945 remigrants as reflected in a major exile publication, Der Aufbau. Six chapters focus on the particular case of Lion Feuchtwanger, illuminating the circumstances which led him to remain in California after 1945. Subsequent chapters throw fresh light on other members of the German-speaking literary community in California. Studies focusing on remigration from the UK and the Soviet Union widen the discussion, as do chapters on the problems faced by professional musicians exiled in East Asia and in Palestine. The volume concludes with the experience of remigrants in the media and film industry during the early post-war years. Der vorliegende Band enthält ausgewählte Vorträge, die auf der von der Internationalen Feuchtwanger Gesellschaft organisierten Konferenz "Bleiben oder Zurückkehren ? Deutschsprachige Exilanten in Südkalifornien nach 1945" gehalten wurden. Die Konferenz, die im September 2011 an der Universität von Südkalifornien in Los Angeles und in der Villa Aurora in Pacific Palisades stattfand, beschäftigte sich mit der weitreichenden Entscheidung, die die deutschsprachigen Exilanten in Südkalifornien nach Ende des zweiten Weltkrieges treffen mussten : Sollten sie nach Europa zurückkehren oder in den Vereinigten Staaten bleiben ? Der Band beginnt mit einer Analyse der in der wichtigen Exil-Publikation Der Aufbau beschriebenen Erfahrungen von Remigranten nach 1945. Sechs Kapitel haben den speziellen Fall Lion Feuchtwangers zum Thema und untersuchen die Umstände, welche zu seiner Entscheidung führten, nach 1945 in Kalifornien zu bleiben. Die darauffolgenden Kapitel erörtern neue Erkenntnisse über andere Mitglieder des deutschsprachigen Literatenkreises in Kalifornien. Untersuchungen zur Remigration aus England und aus der Sowjetunion sowie zu den Problemen exilierter Musiker in Ostasien und Palästina erweitern und ergänzen die Diskussion. Der Band schliesst mit Beiträgen zu den Erfahrungen der Remigranten in den Bereichen Medien und Film im Deutschland der frühen Nachkriegszeit.

05/2013

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Religion

D'Osiris au Bantou théologien. Théologie africaine et vie en abondance, une généalogie historique et critique

Ce livre n'est pas une simple histoire de la théologie africaine. Il représente un effort, à travers l'histoire, d'en penser le destin, un destin figuré dans la quête d'Isis dont certains théologiens reprennent volontiers la mythologie. Il y a d'abord Osiris. Victime de la convoitise de son frère Seth, il est tué, dépecé et son corps éparpillé, comme l'on noie certains dans l'acide, pour oublier à jamais leur mémoire. En tant que tel, il figure une forme africaine de l'écriture de soi, telle qu'elle se perçoit à travers la Traite, la colonisation, et les néo- et endo-colonialismes, série d'histoires au sortir desquelles des frères demandent compte à d'autres, d'une abjection lugubre fourvoyant, plus que la fraternité, l'humanité. Mais telle n'est que la moitié de l'histoire. Car, il y a Isis, ensuite, qui décide de ne pas laisser cette histoire mourir, va chercher partout le corps de son frère et le ramène à la vie. La théologie africaine, lectrice d'un versant comme de l'autre de cette histoire, a, en quelque sorte, repris, de Placide Tempels à Bénézet Bujo, en passant par Kä Mana ou Englebert Mveng, la quête d'Isis au service de ce qu'elle nomme une théologie de la vie en abondance. Chez le Bantou théologien, il n'est bien sûr plus question d'Osiris et d'Isis, mais du Christ mort et ressuscité qui vient promettre non seulement la vie, mais la vie en abondance. Mais : Osiris ou le Christ ? Ou encore : théologie ou anthropologie ? Ou bien : les deux à la fois ? Et : est-ce pensable ? Et : pensé ? Voilà : autant de questions qui demeurent dans l'aventure du Bantou théologien. Ce livre se lit comme le terreau critique d'où émergent ces questions et laissera au lecteur un goût, une envie d'aller plus loin.

01/2020

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016

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Généralités

Le Règne de l’Argent : autrefois et aujourd’hui

Quel est le roi des sociétés contemporaines ? Il semble bien que c'est l'Argent. Il a établi sa domination sur les ruines des pouvoirs historiques ; à mesure que tombent ou décroissent les autorités anciennes, religion, royauté, aristocratie, l'empire de l'argent grandit. C'est lui, déjà, le vrai souverain, et ni mers ni montagnes ne bornent sa souveraineté. Il rogne sur les esprits non moins que sur les corps, et rares sont les âmes qui n'acceptent pas son joug. Il a succédé aux dieux qui meurent, aussi bien qu'aux rois qui s'en vont ; il est l'héritier des autels déserts comme des trônes vides. C'est à lui, et non plus au Père céleste, que les générations nouvelles disent dans leur coeur : Que ton nom soit sanctifié ! que ton règne arrive ! D'où vient cette royauté de l'argent ? Est-ce bien, chez nous, une usurpation récente, sans racine dans notre passé ? Le principe en est-il en nous-mêmes, dans nos moeurs, dans nos conditions matérielles et morales, politiques et religieuses ? ou bien, tout au rebours, est-ce une domination étrangère, antipathique à notre race, imposée aux nations chrétiennes par des hommes d'un autre sang et d'une autre foi ? Il importe de le savoir, si nous voulons nous affranchir de cette lourde tyrannie de l'argent. - Mais sommes-nous vraiment anxieux de nous émanciper ? Etre riche est le premier voeu de l'homme moderne. S'il croyait encore aux fées, la fée de la richesse, pour laide fût-elle, serait la marraine qu'il appellerait au berceau de ses enfants. Etre riche est une vocation pour laquelle chacun se sent né. La richesse a toujours été estimée des hommes ; mais elle semblait placée si haut, jadis, que le grand nombre osait à peine lever les yeux sur elle. Aujourd'hui, tous voudraient en avoir leur part : qui n'y réussit point s'en irrite, et le pardonne mal à la société. L'amour du bien-être et, aussi, le désir de jouir de la vie ont envahi toutes les classes. C'est un des traits de la démocratie contemporaine. Les peuples modernes ont besoin d'être riches. Le prodigieux développement de l'industrie semblait devoir mettre les biens de ce monde à la portée de toutes les mains. C'était comme un engagement d'honneur qu'avaient pris, vis-à-vis des masses, la science et la démocratie. Les classes dont autrefois les ambitions ne s'élevaient guère au-dessus de la condition paternelle ont, à leur tour, des aspirations vers le confort, vers le luxe, vers le loisir, vers tout ce que procure l'argent. Si vite qu'ait grandi la richesse, les exigences de la vie civilisée ont crû plus vite encore. Le progrès du bien-être n'a fait qu'augmenter les besoins et provoquer les appétits. Et cela est conforme à la nature de l'homme.

06/2022

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013