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1914-1918. 40 cartes postales de Poilus

Extraits

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Première guerre mondiale

Où est passée l'humanité ? Lettres et carnets de guerre (1914-1919)

" "Où est passée l'humanité ? " C'est le cri d'un soldat devant l'horreur vécue de la guerre de 14. Jean Gaston Lalumière, benjamin d'une famille de vignerons et maraîchers d'Eysines, dans la banlieue de Bordeaux, est âgé de vingt ans au moment de la déclaration de guerre. Il part à Brive faire ses classes. Il connaît le baptême du feu, en mars 1916 avant d'être nommé téléphoniste, en mai 1917. Grâce à ses lettres, nous avons un témoignage à chaud sur les batailles de la Somme, du Chemin des Dames, l'offensive allemande de l'été 1918 puis l'occupation de la Rhénanie-Palatinat en 1918-19. Mais nous sommes informés aussi de la vie de la communauté villageoise dont la pensée ne le quitte pas et qu'il contribue à reconstituer virtuellement par son abondante correspondance envoyée et reçue. A côté de ces lettres principalement adressées à ses parents et à son frère, Pierre Maurice, lui aussi au front, on trouvera ici le texte de trois carnets qu'il a tenus à compter de 1917 et qui nous font mieux comprendre l'évolution du point de vue sur la guerre d'un simple soldat du 23e Régiment d'Infanterie Coloniale".

09/2021

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Critique littéraire

Claude Simon, la mémoire du roman. Lettres de son passé 1914-1916

Ce livre richement illustré rassemble les lettres adressées par Suzanne, la mère de Claude Simon, à sa soeur Jeanne ainsi que celles échangées entre Henri Carcassonne, oncle de Claude, et son épouse. Cette correspondance a principalement trait à la disparition du père, Louis Simon, mort en Flandres dès le 27 août 1914 mais dont la famille reste sans nouvelles : une période qui constitue le récit majeur de L'Acacia. Le premier intérêt de ces lettres est littéraire. Elles offrent la matière première de ce qui formera la base de nombreux romans du futur prix Nobel de littérature. C'est ce que Michel Butor, dans une préface suggestive, nomme joliment "la littérature dormante". Le second intérêt est historique. Au moment où les commémorations de la Guerre de 14 ramènent toute une mémoire enfouie, ces lettres font découvrir l'atroce incertitude dans laquelle furent plongées les familles des "disparus".

03/2014

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Histoire de France

Un ouvrier-artisan en guerre. Les témoignages de Gaston Mourlot (1914-1919)

Gaston Mourlot, ouvrier parisien dans un régiment breton (65ème R.I.), soldat du Génie régimentaire, simple fantassin puis sergent, artisan de tranchée, a légué de sa guerre plusieurs témoignages : 10 carnets de guerre, des dizaines de croquis, des centaines de photographies mais aussi de l'artisanat de tranchée et même un herbier. Publié sous l'égide du CRID 14-18, ce corpus exceptionnel, révélant le parcours de guerre de Gaston Mourlot, devient un des témoignages les plus complets jamais édités pour la période 1914 1919. Il acquiert ainsi le statut d'hyper-témoignage. Gaston occupe les Vosges, secteur du HWK, à l'été 1918.

10/2012

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Première guerre mondiale

La paix dans la guerre. Espoirs et expériences de paix (1914-1919)

Entre 1914 et 1919, la question de la paix occupe dans les imaginaires et les pratiques des sociétés en guerre une place beaucoup plus centrale que celle généralement établie par l'historiographie. Si la violence de l'affrontement diffuse largement ses effets à l'ensemble du corps social, elle est pourtant loin d'anéantir la "culture de paix" forgée durant les longues décennies de paix de l'avant-1914. En temps de guerre, la paix devient un "horizon d'attente" pour les combattants et l'arrière engagés dans une "guerre pour la paix" , mais aussi une succession d'expériences éphémères permettant de s'évader temporairement du conflit (permissions, distractions, fraternisations, etc.), et bientôt une revendication de plus en plus obsédante à mesure que la perspective d'une paix victorieuse semble s'éloigner, conduisant les Etats belligérants à explorer secrètement les possibilités d'une paix négociée. Grâce à une grande variété d'approches, croisant les dimensions militaires, politiques, sociales et culturelles de la Grande Guerre, cet ouvrage entend étudier ce va-et-vient, dans un temps pétri par la guerre, entre le souvenir de la paix d'hier et l'impatience de son retour, en insistant sur les ambiguïtés du discours de la paix en temps de guerre, ses difficultés d'expression dans un contexte de censure, mais aussi son instrumentalisation quand il s'agit de définir concrètement cette paix ou de la mettre en oeuvre.

03/2022

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Ouvrages généraux

De Veracruz à Pancho Villa. Les Etats-Unis au Mexique (1914-1917)

En 1910 éclatait au Mexique la Grande Révolution qui mettait fin à plus de trente ans de dictature de Porfirio Díaz. Mais les troubles provoqués par la lutte de factions rivales et l'émergence de chefs de guerre comme Pancho Villa, contrarièrent les intérêts des Etats-Unis voisins. Un dangereux engrenage, nourri par d'anciennes rancoeurs, entraîna l'intervention des forces armées américaines sur le sol mexicain. Sans déclaration de guerre, un assaut amphibie mené en 1914 permit la prise et l'occupation du port de Veracruz tandis qu'en 1916 le général Pershing lança ses cavaliers à la poursuite de Pancho Villa au coeur de la Sierra Madre. Ce fascicule relate la dégradation progressive des rapports entre les deux nations ainsi que le déroulement des opérations militaires américaines en plein chaos révolutionnaire.

04/2023

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Autres collections (9 à 12 ans

Dans l'atelier de Coco Chanel. Journal d'Aimée Dubuc 1914-1919

9 JUILLET 1914"- Je veux que la femme moderne puisse marcher à grands pas, courir, jouer au tennis, monter à cheval, en voiture ou dans un wagon de chemin de fer sans l'assistance de personne. Et pourquoi pas dans un avion ? Un jour, cela viendra, vous verrez. En choisissant des tissus simples, des formes simples, j'espère créer une nouvelle élégance : celle de la ligne". De Deauville à Paris en passant par Biarritz, l'ascension fulgurante de Gabrielle Chanel et sa vie mouvementée, racontées par une jeune ouvrière de son atelier. Le portrait d'une créatrice libre et combattive devenue une légende dont la mode s'inspire toujours aujourd'hui.

01/2022

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Histoire de France

La Fayette, nous voici ! Les Marines américains à l'assaut du bois de Belleau 6 juin 1918

Le 6 juin 1918 a vu tomber plus de soldats américains sur le sol français que le célèbre débarquement de 1944. Qui le sait ? Un historien de la guerre peut tout étudier : la stratégie, les armes, la médecine militaire et même les vêtements, mais c'est bien la capacité à tuer autrui qui reste centrale. En creusant la question des pics de mortalité durant le premier conflit mondial, Jean-Michel Steg envisage la guerre au moment d'un paroxysme : celui où les jeunes appelés et volontaires tombent sous les balles et les baïonnettes ennemies. Après un premier opus consacré aux morts français (22 août 1914) et anglais (1er juillet 1916), il clôt sa trilogie par le jour le plus meurtrier de la " Der des Ders " pour les Marines américains, dans un petit bois de l'Aisne. Pourquoi un gouvernement neutre en 1914, poussé par une population largement pacifiste, finit-il par s'engager aux côtés des Alliés en 1917 ? Le bilan des pertes américaines peut sembler faible par rapport aux morts français et britanniques, mais il ne l'est pas, rapporté aux effectifs réellement engagés et au nombre de jours de combats. Avec La Fayette, nous voici !, récit vivant d'un épisode funèbre, Jean-Michel Steg nous fait partager l'engagement intense des Américains dans la Grande Guerre.

04/2018

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

La Première Guerre mondiale

32 questions pour comprendre " La Grande Guerre ". La Première Guerre mondiale, c'est quoi ? En quoi est-elle différente ? Comment partent les soldats ? La France est-elle entièrement envahie ? Qu'est-ce qu'une "guerre des tranchées" ? Et un "Poilu" ? Que se passe-t-il à Verdun ? En quoi 1917 est-elle une année décisive ? Qui sont les grands personnages ? 32 questions qui retracent l'histoire de cette terrible guerre de 1914 à 1918, ses événements, ses grands personnages, mais aussi la vie des millions de soldats combattant au front, et de leurs familles à l'arrière. Un livre documentaire pour les enfants dès 7 ans, avec des dessins réalistes qui donnent eux aussi beaucoup d'infos.

02/2022

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Humour

Boule de neige. 15 cartes postales

Retrouvez l'univers baroque et décalé de Boule de feu, la saga d'héroïc fantasy d'Anouk Ricard et Etienne Chaize. Les Maruflans, le Waf, ce bon vieux Sage Patrick... Tous sont réunis pour aider vos amis à passer l'hiver !

11/2019

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Littérature française

Vie banale. Recueil de cartes postales

Comment agit et réagit la société sur les maladies rares associées au handicap mental ? Voici le témoignage original teinté d'humour, d'amour, de poésie du parcours de vie d'une maman isolée et de son fils porteur d'une maladie rare diagnostiquée tardivement et presque par hasard. Vingt ans de vie, de survie, de combats acharnés pour le respect de la singularité de Django, de ses besoins spécifiques et d'illusions brisées. Des cartes postales en guise de chapitres et les textes des chansons écrites par le papa pour dépeindre les différents tableaux de notre vie banale, de notre réalité : ses belles rencontres, ses espoirs, ses épreuves liées à la déficience intellectuelle sévère qui dérange, ses coups de gueule face aux méandres institutionnels violents.

11/2021

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Thèmes photo

Les cartes postales de Michel Butor

C'est à Albuquerque, lors d'une tournée de conférences aux Etats-Unis, que Michel Butor délaisse la photographie qu'il a pratiquée de 1951 à 1961 pour s'adonner aux assemblages de cartes postales qu'il adresse à ses divers correspondants. Commencée comme un amusement, ils deviennent, au fil du temps, de plus en plus élaborés et se diversifient selon les destinataires. Cette activité parallèle à l'oeuvre du grand écrivain est montrée pour la première fois dans cet ouvrage.

03/2024

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Histoire internationale

Répertoire des corps de troupe de l'armée allemande dans la Grande Guerre. 1914-1918

Entre 1914 et 1918, plus de 13250000 Allemands sont mobilisés dans les rangs de l'armée impériale, répartis au sein de dizaines d'unités et spécialités plus ou moins importantes. Dès le début du conflit, les services de renseignement alliés vont chercher à savoir quelles unités leur font face. Pour la France, ce travail est confié au 2e bureau. Ces renseignements vont faire l'objet d'un volumineux travail de retranscription qui, dès 1917, est publié par l'Imprimerie nationale sous le titre Composition et historiques des divisions allemandes. Quelques années plus tard, aux Etats-Unis, paraît un livre intitulé Histories of the two hundred and fifty-one divisions of the German Army, wich participated in the war 1914-1918. Ce livre n'est en fait que la traduction presque intégrale de l'ouvrage du 2e bureau. Seuls les renseignements de l'année 1918 ont été compilés avec le concours des services de l'armée américaine. Ces ouvrages, qu'ils soient français ou anglo-saxons, souffrent du même inconvénient, celui de ne pas présenter d'index. Dès lors, rechercher un régiment, ou toute autre unité particulière, oblige le lecteur à compulser le livre d'un bout à l'autre. Notre ouvrage permet de retrouver directement à quelle grande unité appartenait tel ou tel corps de troupes sur le terrain. Nous avons pu dresser l'inventaire le plus pointu possible, non seulement pour l'infanterie et la cavalerie, mais aussi l'artillerie, les Minenwerfer etc. Nous pouvons présenter ainsi un panorama très complet de l'armée allemande en 1914-1918.

07/2019

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Mer

Les épaves de la Grande Guerre (1914-1918). Au large des côtes françaises de Méditerranée

Jean-Pierre Joncheray est un vieil habitué des éditions GAP. Nous lui devons la longue série des épaves : 50 épaves en Corse, édité en 2002, puis, en suite régulière : 80 épaves à Marseille et dans sa région, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, à laquelle il a déjà rajouté L'aventure du sous-marin Alose, ce submersible qu'il a découvert en 1975, et maintenant classé Monument Historique. En même temps, couronnement de sa longue carrière d'archéologue sous-marin, Jean-Pierre "inventait" en quelque sorte ce qu'il convient de nommer l'archéologie de la vapeur, une application innovante des méthodes de l'archéologie sous-marine aux épaves contemporaines, des navires à vapeur aux avions. Car, avant lui et ses premiers "naufrages en Provence", qui datent du début des années 1980, n'étaient nobles, et considérées, que les études de gisements antiques, étrusques, grecs ou romains. Dans la foulée, notre auteur préféré s'est attaqué à un sujet qui, il faut l'admettre, est d'actualité : la guerre de 1914-1918, autrement dite "Grande Guerre". A vrai dire, Jean-Pierre n'avait pas attendu cette commémoration pour amasser, année après année, depuis plus de quarante ans, une importante documentation sur les aspects maritimes et méditerranéens du conflit. Il avait visité toutes les épaves se rattachant à cette période, s'entourant des meilleurs photographes sous-marins, et consulté les plus éminents spécialistes du sujet. L'appel aux plongeurs "tek", ces nouveaux explorateurs des grandes profondeurs, fut souvent nécessaire. Avec François Brun et Claude Roquelaure, les coauteurs, l'exhaustivité s'est réalisée jusqu'aux frontières de notre façade méditerranéenne. Le résultat est là : dix-sept bâtiments perdus, plus de dix épaves visitées au sein des eaux, leur histoire avant le funeste jour de leur naufrage, les circonstances de leur perte, et la description de leurs vestiges, quand ceux-ci étaient accessibles. La qualité de cet ouvrage semble établie si l'on en savoure la préface, sous la signature prestigieuse du Directeur du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Michel L'Hour.

12/2014

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Petits classiques parascolaire

Calligrammes. Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)

Calligrammes est un recueil de poésie exceptionnel. Par les circonstances de sa composition : en pleine Première Guerre mondiale et, pour partie, sur le front même. Par l'intensité émotionnelle qui s'en dégage : du désespoir le plus profond au plus vibrant d'hymne à l'amour. Par la nouveauté de son mode d'expression : le poème-dessin. Quand Apollinaire publie son recueil en avril 1918, il lui reste sept mois à vivre.

04/2014

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Ile-de-France

Le petit livre de Paris. Avec 10 cartes postales

Pourquoi la place de la Nation s'appelait-elle auparavant la place du Trône ? Le Panthéon a-t-il toujours été le sanctuaire des grands hommes de la République ? Molière est-il réellement le fondateur de la Comédie française ? Pourquoi surnomme-t-on l'Assemblée nationale le Palais Bourbon ? Ce petit livre doré sur tranche raconte l'histoire des vingt arrondissements de Paris à travers leurs principaux monuments. Les arrondissements sont illustrés par d'ancien plan et chaque monument est mis en couleur par une jolie chromo du XIXe siècle.

09/2021

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Histoire internationale

Louis III, dernier roi de Bavière (1913-1918). Un souverain dans la tourmente de la Première Guerre mondiale

La Bavière est restée une monarchie constitutionnelle de 1805 jusqu'à la révolution de 1918. Etat membre de l'Empire allemand, elle forma un royaume doté d'une certaine autonomie institutionnelle grâce aux droits réservés. Louis III (1913-1918), son dernier souverain, un prince éduqué aux réalités politiques et économiques de son temps, était monté sur le trône en décembre 1912, après la longue régence (1886-1912) un peu assoupie de son père. Pays à vocation agricole, la Bavière était entrée plus tardivement que l'Allemagne du Nord dans l'ère industrielle. La classe politique représentée au Landtag, le Parlement munichois, s'étageait sur un spectre allant des libéraux, en passant par les catholiques conservateurs, jusqu'aux sociaux-démocrates. La monarchie constitutionnelle faisait alors l'objet d'un consensus politique, y compris de la part des sociaux démocrates réformistes. Face à un Empire allemand, à majorité protestante, dominé par la Prusse, la Bavière s'était affirmée sous Louis III comme le porte-parole d'un catholicisme allemand fier de lui. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale devait surprendre le souverain et son gouvernement impréparés. L'union nationale dura jusqu'à l'annonce des premières défaites de l'automne 1914. Face à une situation militaire qui lui échappait et à une situation économique qui se dégradait rapidement, Louis III, sourd aux demandes de parlementarisation de la monarchie, s'aliéna non seulement son peuple, mais aussi une grande partie de la classe politique. Sa chute, dans la nuit du 7 au 8 novembre 1918, s'opéra sans véritable violence. Le pouvoir était à prendre.

10/2018

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Histoire de France

Journal d'un civil pendant la guerre. Tome 1 (1914-1915)

Dimanche 2 août. Premier jour de la mobilisation. Nous avons, après la grand-messe, réunion extraordinaire du Conseil municipal à Saint-Barthélemy. L'adjoint Soret pense à ses avoines et à son blé, car le fils est du premier départ. "Tout de mime, monsieur, les Puissances auraient pu attendre que les moissons fussent rentrées, avant de faire la guerre. Tout est dans les champs ! " Mercredi 8 novembre, 3 heures. Arras. Place du beffroi, il reste presque toutes les façades, mais plus de beffroi. A droite, un tas de briques. Près du beffroi aussi. Des tuyaux sortent des caves. Façades de pierre blanche, murs de briques. Les Rangeardières, le 13 décembre. Marcel Jahan (frère Jacinthe), me dit : "Je vous assure que j'aimerai étre tué à la guerre, surtout en emportant des blessés." Il a le sentiment du martyre, de Dieu, des âmes. Mardi 28 décembre. Louis nous écrit qu'il a reçu, pour Noël, la Croix de guerre, avec citation à l'ordre du régiment, qui lui reconnaît : "les plus belles qualités militaires". "Il gardait pour ses Cahiers le meilleur de ce qu'il pensait." Ce Journal de guerre tenu par l'illustre académicien, complément indispensable de Récits du temps de la Guerre, nous est dévoilé pour le centenaire de l'armistice.

11/2018

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Histoire de France

En Macédoine sous la montagne bleue. Campagne d'Orient 1917-1918

Campagne d'Orient 1917-1918 Engagé volontaire à 19 ans, Jean Peyrissac est envoyé en novembre 1917 en Macédoine, petit pays des Balkans aux influences grecque, turque et albanaise. Des régions situées au bord de la Vrina, des plaines de la Cerna ou encore de la ville de Monastir (aujourd'hui Bitola), le jeune soldat nous livre une vision intime des habitants et de la culture populaire, ainsi que de la cohabitation avec les armées française et anglaise. Ses dessins décrivent aussi bien les désastres de la guerre, qui dura jusqu'en 1923, que l'exode de sa population turque. Chaque planche évoque le folklore des peuples, l'étude des modes de vie, où abondent les détails d'une narration qui se veut ethnologique, poétique et artistique, avec l'utilisation de couleurs vives restées dans un état de conservation exceptionnel. Présenté par la petite-fille de l'artiste et enrichi du regard d'Eric Allart, spécialiste du front macédonien, cet album inédit composé de 23 gouaches réalisées entre 1917 et 1919 constitue un regard exceptionnel et rare sur la campagne d'Orient, épisode peu, connu de la Première Guerre mondiale. Il témoigne également des premiers pas d'un artiste aujourd'hui considéré comme une figure majeure de l'art abstrait en France. Stéphanie Fauconnier Peyrissac est l'auteure du catalogue raisonné et d'une monographie de Jean Peyrissac. Chercheuse en histoire de l'art, elle a consacré toutes ses études à l'ceuvre de son grand-père.

10/2018

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Religion

Lettres sur la souffrance. Correspondance avec soeur Marie Goby (1910-1914)

En juillet 1910, Elisabeth Leseur visite l'hôtel-Dieu de Beaune. Elle y fait la connaissance de la petite Marie, une fillette alitée qui la touche profondément et à qui elle enverra des jouets, des livres d'images et des cartes postales. La maladie et la mort de la petite Marie rapprochent la religieuse hospitalière, soeur Marie Goby, qui s'occupait de l'enfant, et Elisabeth Leseur ; c'est de là que naissent la belle amitié et la correspondance qui, pendant les trois dernières années de la vie d'Elisabeth, les uniront. Le recueil des soixante-dix-huit lettres d'Elisabeth à sa correspondante fut édité après sa mort par son mari, Félix Leseur, qui lui a donné son titre : Lettres sur la souffrance. Il aurait aussi bien pu s'intituler "Lettres de communion" tant Elisabeth y exprime très librement cette grande soif de "communion d'âmes" qui l'animait. Cette nouvelle édition inclut pour la première fois les lettres de soeur Marie Goby à Elisabeth, qui ont été retrouvées par les bons soins de Janet Ruffing, r.s.m., qui introduit l'ouvrage.

08/2012

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Histoire de France

Histoire d'un sacrifice. Robert, Alice et la guerre (1914-1917)

Mobilisé en août 1914, Robert Hertz a entretenu avec sa femme Alice une correspondance quotidienne où se lit la flamme d'un engagement sans limites. Pour se hisser à la hauteur de son idéal patriotique, Robert se porte volontaire afin de quitter sa première affectation, éloignée des combats, et rejoindre le front, où il trouve la mort quelques semaines plus tard. La guerre de ce jeune sociologue – l'élève préféré de Durkheim – n'aura duré que huit mois. Les pages de ce livre constituent une longue promenade à travers la forêt de mots fébrilement jetés sur le papier par Robert et Alice Hertz. Elles donnent à lire le pas de deux d'un sacrifice, la fabrique épistolaire d'un martyre. "Aimée, ne crois pas que je gémis et que je doute. J'irai jusqu'au bout, si long que soit le chemin", écrit Robert fin octobre 1914. Un mois avant d'être tué encore, le serment est répété : "Nous avons fait voeu d'aller jusqu'au bout. Ce sera encore très long, très dur". La correspondance creuse un tourbillon de "si je ne reviens pas... ". Cette radicalisation intime est le coeur même du livre : il s'agit de tenter de comprendre pourquoi, à chaque fois qu'il reçoit une mise en garde, Robert passe outre et choisit de franchir un pas supplémentaire dans l'engagement sans retour. Il s'agit de prendre à bras-le-corps ce que veut dire "mourir pour des idées", N.M.

02/2017

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Histoire de la peinture

Carnets (1913-1918). Tourments d'un peintre pour réformer le cubisme

"Comment envisager maintenant le problème de la peinture après la guerre ? " , se demandait Maurice Esmein en novembre 1916. Peintre talentueux et critique avisé, il interrogeait les pratiques artistiques de son temps et parcourait les "culs-de-sac" dans lesquels ses contemporains se perdaient. Commentant, parfois sévèrement, les oeuvres de Monnet, de Renoir, de Matisse ou Picasso, fustigeant ses propres erreurs, il était à la recherche d'un genre pictural neuf, d'une "peinture complète" , qui allierait la sensualité à l'intellect, la forme à la matière, la complexité cubiste avec la naïveté sensible de l'impressionnisme. En cela, Esmein était un artiste chercheur : il explorait les moyens d'enrichir le cubisme en y introduisant plus de beauté plastique et d'animation par la lumière. Son entreprise fut interrompue par la Grande Guerre. Engagé volontaire comme infirmier, il fut tué en Champagne. Les Carnets ici publiés pour la première fois permettent de renouer avec les réflexions de cet artiste encore en devenir, et d'imaginer les voies picturales dont son décès nous a privés. Ils sont précédés d'une présentation de la vie et de l'oeuvre du peintre par Jean Esmein.

11/2022

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Histoire de France

Bordeaux et la Gironde dans la guerre économique en 1914-1919

C'est un pan d'histoire régionale, ses sources archivistiques sont à la fois locales (archives départementales) et nationales (Défense nationale, Economie & finances, entreprises, banques). La problématique, les critères d'analyse, les concepts correspondent à des interrogations touchant à l'ensemble de la Première Guerre mondiale ; mais leur application porte sur des entreprises et des firmes-pivots, des structures militaires et préfectorales, des systèmes productifs locaux qui sont enracinés dans des communautés économiques régionales. Des correspondances entre la guerre économique nationale et ce "second front" sont sans cesse établies. L'histoire industrielle domine cet ouvrage : munitions, chimie, métallurgie, mécanique, aéronautique, habillement, notamment. Mais l'histoire tertiaire y surgit sans cesse (négoce, armement maritime, port, transports). L'histoire sociale et sociétale y est fortement présente, par le biais de chapitres consacrés au travail des femmes, au ravitaillement, aux productions agricoles — mais le vin n'est pas abordé dans l'ouvrage. Les effets de la guerre sont appréciés afin de déterminer comment s'est effectué le transfert de l'économie de guerre à l'économie de paix, et quels ont pu être les héritages économiques et patronaux de ces années de guerre économique.

09/2018

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Europe

Lille sous la griffe allemande, 24 août 1914-1er décembre 1915

Lille sous la griffe allemande : tous les arrêtés municipaux, toutes les proclamations et affiches de l'autorité allemande, du 24 août 1914 au 1er décembre 1915, suivis d'un Etat chronologique des faits principaux et de l'état-civil de Lille / André Fage Date de l'édition originale : 1917 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Première guerre mondiale

Noiz Arte ? Jusqu'à quand ? 11 Novembre 1917 - 16 Juin 1918

Le tout jeune professeur – il n'a pas vingt ans – est appelé comme tant d'autres. Né à Ascain, bachelier à 15 ans, Joseph avait envie de voir, d'apprendre encore, de vivre. S'offre à lui la plus sotte, la plus bestiale des aventures : la guerre. Il était singulier : basque, érudit déjà, croyant, fantasque, affectueux. Il devient un matricule, on l'uniforme. On lui dit "va", il va, "creuse", il creuse. Marche, veille. Il n'est pas dans le combat. Pas de haine, ni d'enthousiasme. La guerre c'est son devoir. Ceux de son sang savent l'effort et le don de soi. Il sert. Il observe tout : ses camarades, l'ennemi, lui-même, les civils rencontrés, les maisons, les champs, les arbres. Et il écrit, souvent, très souvent, presque tous les jours, à sa soeur restée au pays, à Ascain. Il sait écrire. L'émotion, l'état d'âme, la colère parfois, la fatigue. Avec pudeur, avec tendresse pour Maria Dominica et les parents qu'il faut ménager. La censure veille. On ne peut pas tout dire. Alors il y a la langue basque. La phrase de connivence s'intercale soudain dans le texte insipide et c'est comme le clin d'oeil du joueur de muss qui dit tout à qui sait le comprendre. Le 16 juin au matin, la balle allemande entre par une oreille et sort par l'autre. Il tombe. Un soupir. Parenthèse fermée. Point final. 20 ans.

05/2022

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Histoire de France

Récits et lettres de la Guerre 1914-1918 du Sous-lieutenant Jean-Paul Duverger

Jean-Paul Duverger, coiffeur à Paris, n'a que 24 ans lorsque la guerre éclate. Classé dans la première partie de la liste 1911 par décision du conseil de révision, il est inscrit sous le n° 137 de la liste de Libourne. Dirigé le 1er octobre 1911 sur le 6e Régiment d’Infanterie, il est nommé soldat 2ème classe le 10 octobre 1911 et 1ère classe le 27 juin 1912. Cet ouvrage se compose des récits et lettres du soldat Duverger dans le cadre de sa correspondance privée avec sa soeur Marthe pendant la Grande Guerre. Il connaîtra Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux, le feu, le sang et la mort. Au front, Duverger note tout ce qu’il voit et ressent en espérant de retour chez lui rédiger son propre journal de guerre.

02/2012

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Histoire de France

Encyclopédie de la Grande Guerre 1914 1918. Histoire et culture, Edition revue et augmentée

Alors que l'on célèbre son centenaire, alors que d'autres affrontements tragiques lui ont succédé et sont plus proches de nous, à commencer par la Seconde Guerre mondiale, la Grande Guerre, ainsi dénommée dès 1915, reste étonnamment présente dans les sociétés occidentales contemporaines. A tel point que loin de se clore en 1918 ou 1919, l'histoire de ce conflit se poursuit jusqu'à nous. C'est même sur ce "mystère de la Grande Guerre" que Stéphane Audoin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker ouvre leur préface à cette édition entièrement actualisée de leur encyclopédie de référence. Il y a dix ans en effet, ils réunissaient autour d'eux les meilleurs spécialistes mondiaux du sujet pour offrir en une centaine d'articles une approche nouvelle de la Grande Guerre, qui couvrirait tous les aspects : militaire, diplomatique et politique, démographique, économique, social, technique, religieux, artistique et plus largement culturel et permettrait ainsi une vision exhaustive de cet événement fondateur du XXème siècle. Les représentations des contemporains notamment, la manière dont ils se sont représenté la guerre et dont ils l'ont représenté, au coeur de ce projet historiographique, permettent une perspective neuve. "Une histoire totale de cette guerre (presque ? ) totale que fut la Grande Guerre".

01/2014

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Sciences historiques

Les prisonniers de guerre français. Enjeux militaires et stratégiques (1914-1918 et 1940-1945)

Les deux guerres mondiales présentent deux caractères nouveaux qui rejaillissent sur le sort des prisonniers de guerre et fournissent des renseignements précieux sur les sociétés en guerre au XXe siècle. D'abord, ces deux guerres sont des guerres totales et les prisonniers de guerre restent un enjeu dans le domaine militaire, mais le deviennent aussi dans celui de l'économie et de la propagande. Ensuite, un droit humanitaire se met peu à peu en place. Symbolisant la puissance de la civilisation au moment où elle est le plus menacée, c'est-à-dire pendant les conflits, les textes conventionnels sont appliqués pour la première fois durant la Première Guerre mondiale, par l'intermédiaire de quelques articles de la Convention de La Haye de 1907 concernant les prisonniers de guerre et se perfectionnent avec la Convention de Genève de 1929, entièrement consacrée aux captifs. Cette étude suit plus particulièrement le sort des 600 000 prisonniers de guerre français de la Première Guerre mondiale et des 1 800 000 captifs de la Seconde Guerre mondiale, les plaçant en perspective avec les prisonniers des autres nations pour comprendre leur originalité. Elle montre également que les deux guerres mondiales apparaissent comme une période exceptionnelle où les belligérants sont clairement identifiés et où l'on tente, et globalement où l'on réussit, à protéger les prisonniers de guerre par un droit humanitaire international alors même que leurs rôles stratégiques augmentent.

06/2010

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Lecture 9-12 ans

Infirmière pendant la Première Guerre mondiale. Journal de Geneviève Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918

"6 février 1917. J'aimerais tant que mon père m'autorise à venir soigner ses blessés. Même si c'est sans doute un spectacle éprouvant. Mais il dit que je suis trop jeune. Pourtant l'année prochaine, si la guerre n'est pas encore finie, je veux devenir infirmière. J'aurai dix-sept ans, après tout ! "

02/2017

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Histoire de France

Un département de l’arrière. Les Alpes-Maritimes durant la Grande Guerre 1914-1918

Durant la Grande Guerre, les Alpes-Maritimes, éloignées du front, furent épargnées par les combats. Mais, si les sanglantes batailles demeurèrent une réalité lointaine, d'autres épreuves se révélèrent terriblement présentes. Le contexte guerrier était attesté à chaque instant par la présence des blessés et des réfugiés civils repliés dans les grands hôtels, par l'effondrement du tourisme, principale ressource de la région, par les incessantes pénuries, les spectaculaires hausses de prix, donc l'aggravation de la pauvreté. La guerre souligna la vulnérabilité économique des Alpes-Maritimes. En effet, ce département, situé aux marges du pays, dépendant des importations pour l'énergie, le ravitaillement et beaucoup de produits manufacturés, souffrit durement de la fréquente interruption des transports. La population, marquée par l'angoisse qu'engendraient la longueur et l'incertitude des combats, mécontente des difficultés de la vie quotidienne, fit souvent preuve de nervosité, parfois de colère. Le littoral urbanisé des Alpes-Maritimes pâtit davantage des pénuries alimentaires et énergétiques que le haut pays rural, plus adaptable à une vie autarcique. Le littoral fut davantage atteint par les désordres sociaux, délinquance juvénile en forte augmentation, prostitution, mendicité. Mais les villes et les campagnes furent rapprochées par un facteur puissant : les inquiétudes sur le sort des hommes partis au front ou prisonniers, l'appréhension de recevoir une funeste nouvelle. L'anxiété et parfois l'expérience de la mort jouèrent un rôle unificateur considérable dans la société. Tout au long du conflit, l'opinion publique se manifesta avec force, aussi bien dans l'expression de l'anti-germanisme que dans la critique à l'égard des commerçants, des élus locaux, des responsables politiques les plus éminents comme le montra, entre autres, l'affaire du XVe corps. Mais, en dépit des épreuves et de l'ébranlement de nombreuses certitudes, l'adhésion au régime et à ses valeurs fondamentales, de même que l'appartenance d'un jeune département à la nation française ne furent jamais remis en cause.

09/2018

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Histoire de France

Carnets de guerre (1914-1918). Témoignages croisés d'Alfred Bénézech à Genevoix, Giono, Cendrars...

Alfred Bénézech a 25 ans quand il quitte son village de Mudaison, près de Montpellier, pour être mobilisé le 3 août 1914 au 141e régiment d'infanterie. Soldat puis brancardier, il va de la Meuse à la Marne, de Verdun à Nieuport ou Beacon (Belgique)... D'août 14 à juillet 19, il tient son carnet de guerre. Alfred est de ces taiseux qui se disent parfois. De ceux dont il faut écouter aussi les silences. Et puis il y a les autres, les Barbusse, Genevoix, Giono... Ceux dont c'est le métier d'écrire. Ceux qui savent poser les mots là où leurs compagnons d'infortune scellent leurs lèvres, retiennent leurs doigts. L'auteur a croisé ces voix, ici réunies, dialoguant presque, au nom de tous ceux qui n'ont pu dire. De fragments en fragments, des simples carnets aux illustres poèmes, il éclaire sans prendre parti et interroge nos propres regards sur la grande guerre.

03/2014