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Bruce Hood

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Histoire internationale

Le sac du palais d'Eté. Second guerre de l'opium, L'expédition anglo-française en Chine en 1860

Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité - la perte est immense, incalculable, irréparable. Le palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel palais d'Eté de Pékin qui date de la fin des années 1880), était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brulé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire. Le Sac du palais d'Eté est le premier ouvrage, tant français qu'anglais, écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle. Un récit passionnant, qui se lit comme un roman. Le Sac du palais d'Eté a été traduit et publié en Chine en aout 2005 par les éditions Classiques du Zhejiang (Zhejiang Gu Ji Chu Ban She) et publié dans le cadre de l'année de la France en Chine. Avec le concours du ministère français des Affaires étrangères.

09/2011

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 1 : Les escaliers de Montmartre

Cette gamine qui dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart, personne n'y prête attention. Personne, si ce n'est un artiste déjà célèbre : Puvis de Chavannes ; il a deviné en elle des dons évidents. Il ne l'oubliera pas : il en fera son modèle, et sa maîtresse. Dans ces années-là - les années 1880 -, entre le Moulin de la Galette, Blanche et Pigalle, sur le flanc de cette butte Montmartre encore champêtre, vit tout ce que la peinture française compte de vrais peintres : les impressionnistes et, parmi les plus grands, Renoir, Toulouse-Lautrec, Degas. Des uns et des autres, Maria (elle n'a pas encore choisi Suzanne pour prénom), qui grandit en beauté et en hardiesse, est tour à tour le modèle et l'amante. Elle est de toutes les fêtes, de toutes les folies ; elle se brûle à toutes les passions. Elle danse, elle chante, elle boit au Lapin agile, au Chat noir, au Moulin-Rouge. D'un jeune Catalan de passage, Miguel Utrillo, elle a un fils : ce sera Maurice Utrillo. Quand elle s'assagit, ce n'est pas pour longtemps : elle est faite pour flamber. Cependant, elle ne cesse de dessiner, magnifiquement puis, poussée par ses maîtres, découvre la peinture. A la fin du siècle - elle a trente-cinq ans - , elle est devenue Suzanne Valadon. Autour de cette jeune femme qui n'avait peur de rien, c'est toute une époque, toute une société - et la plus libre qui fût alors -, que Michel Peyramaure fait revivre. Ce temps légendaire de la Butte, celui des " peintres du bonheur ", quand le génie courait les rues, le roman de Suzanne Valadon l'illustre merveilleusement. Mais ce n'est pas fini : avec le siècle nouveau, Modigliani, Picasso et les autres conquièrent Montmartre. Et Utrillo a commencé à peindre. Et Suzanne Valadon s'impose. A suivre...

04/1998

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Poésie

La nuit ne finira jamais

Dans sa poésie, Denis Emorine incarne la Voix prophétique d'une inspiration souvent ancrée à l'Est. Il est le petit frère des très grandes Marina Tsvetaeva et Anna Akhmatova. Cette inspiration, à la fois française et russe, est unique. "La mort vient de l'Est" , leitmotiv douloureux, traverse ses livres, dessinant une sorte de pèlerinage, de chemin de croix même, véritable labyrinthe hallucinatoire dans lequel la mort exhibe le filigrane d'un passé vécu par Emorine - parfois par procuration - comme une torture. Selon moi - j'ignore s'il s'agit d'un compliment - Denis est un écrivain russe de langue française d'une grande sensibilité. L'amour et la mort s'affrontent dans son coeur en un combat destructeur. Le passé rejoint le présent, la fiction la réalité, l'Histoire est toujours tragique. De cette lutte fatale, il ne sortira jamais vainqueur, le Nitchevo ((? ??? ? ? ), qui alourdit ses épaules l'en empêche. Ce combat est celui de Sisyphe : la marque du conflit déchirant entre l'esprit latin et l'atavisme slave d'un écrivain singulier dont l'exil (vécu comme tel) dans sa langue maternelle est un véritable stigmate, gravé dans sa chair. Qui d'autre prolongerait un vers de Marina Tsvetaeva par un poème-requiem ? Qui parlerait de "la Russie qui palpite en nous/au creux de la paume" ? Ou du "train de la mort /qui caracole vers l'Est" , allusion pudique à la déportation ? J'envie les femmes, toujours associées à la mort, célébrées par le poète. Egéries dont la fascination irrigue ce recueil ; sans oublier une "jeune femme brune aux yeux bleus" qui n'est autre que la mère du poète. Cette évocation m'a mis les larmes aux yeux parce que son fantôme imprégnera l'âme de son fils à jamais... Igor Zourine

10/2019

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Histoire internationale

Pounr une RDC nouvelle. De l'horreur à l'aurore

Debout Congolais, le pays brûle et les négociations télécommandées servent de voie légale au lent et programmé processus de la balkanisation. La mégestion de la res publica enfonce le clou, les institutions marionnettes enterrent la nation... Comment l'être humain peut-il être réduit à un statut aussi inférieur par rapport au degré tolérable de l'inhumanité ? Plus de six millions de morts tombés dans une guerre d'invasion et de prédation en RDC, un holocauste qui ne dit pas son nom destiné à satisfaire l'appétit des décideurs du monde. Faut-il vraiment répandre sans merci le sang des Congolais pour exploiter leurs nombreuses ressources minières ? Est-on si nais pour collaborer avec les forces étrangères et tuer son propre peuple ? Doit-on continuer à rester insensible, à multiplier discours et négociations, alors que l'ennemi gagne du terrain ? Peut-on parler d'Etat souverain, indépendant et demeurer clochard en tout de la communauté internationale ? Où est allée l'élite congolaise ? Où sont les députés et honorables qui sont censés défendre les intérêts du peuple ? Où sont ces soldats et policiers dont la mission est de défendre la population ? Suffit-il de parler de scandale géologique pour bâtir un pays plus beau qu'avant ? Inquiet de la situation exécrable que vit son peuple, l'auteur milite pour une éducation civique et pour une bonne gouvernance qui partent de la base, pour un éveil et 'un réveil de conscience, pour un amour patriotique, pour des valeurs et des vertus qui remettent l'homme, le bien commun et l'intérêt suprême de la patrie au-dessus des égoïsmes et des intérêts individuels, en vue de la justice et de la parité des droits.

03/2015

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Poésie

La Haine des oiseaux

La Haine des oiseaux est le neuvième ouvrage écrit par Quentin Mouron, qui poursuit, avec cet ouvrage lyrique, politique et très contemporain, son aventure d'écrivain de grande qualité. Ce recueil de poèmes, est le deuxième volet d'une trilogie poétique, commencée avec Pourquoi je suis communiste. Si le premier recueil explorait les différents états amoureux en les plongeant dans la réalité brute de la lutte et du travail, faisant ainsi dialoguer ces trois dimensions fondamentales de l'existence humaine, La Haine des oiseaux se propose d'utiliser le médium poétique à rebours de sa fonction traditionnelle, en le frottant à l'actualité la plus crue – pour ne pas dire la plus cruelle. Mouron poursuit son exploration aux limites du genre et s'impose comme l'un des poètes les plus intriguant et les plus excitants du moment. Comme l'écrit l'auteur lui-même : " Il n'y a de poésie véritable que lorsque l'on a accepté la souillure des hommes et la souillure du temps. " Ou encore : " La poésie s'écrit toujours avec un p minuscule. La majuscule est l'autre nom du mensonge. " Il y est question de la guerre qui hante actuellement l'Europe, mais aussi de l'inflation, de la hausse du prix de l'essence, de la propagande russe, des réseaux sociaux, de l'aliénation sous toutes ses formes, du harcèlement de rue, des influenceuses et des influenceurs, de tout ce qui tisse la trame de notre monde. Mouron, à travers ces nouveaux poèmes à la structure audacieuse, à la fois libres et construits, propose une lecture engagée de notre modernité – une lecture qui, loin de placer le poète dans une tour d'ivoire, le convoque au contraire dans la boue sanglante où ses semblables se débattent. "

09/2022

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Terrorisme

La putain du Califat. Marie, chrétienne, vendue treize fois par l'Etat islamique

"Comment est-on accueillie par les siens quand on revient de l'enfer ? Quand on a été souillée, torturée, violentée par des monstres ? Pendant deux ans, Marie, une irakienne de 38 ans, a été l'esclave sexuelle et la domestique de soldats de l'Etat islamique. Vendue et revendue, d'Irak en Syrie, elle change plus de douze fois de maître. Chrétienne, donc une perle rare, elle était l'objet de tous les fantasmes, de toutes les convoitises, de tous les ressentiments ; sur le marché, elle valait deux fois plus qu'une Yézidie. Dans le djihad de l'humiliation, le viol est une arme de destruction massive. Marie nous a confié son histoire, d'une manière aussi crue que décousue ; il a fallu se forcer à en retisser la trame. Elle a exigé que l'on raconte tout, que l'on n'omette rien, pas un seul nom de ces bourreaux. Son récit est celui d'une descente aux enfers, d'exactions de plus en plus insupportables, commises au nom de textes religieux et d'un code de lois à la précision sadique. Ce livre est aussi l'épopée des Chrétiens d'Orient, de leurs mythes, de leurs rêves. Un pays de légendes, de poésie et de mystères. Un pays brûlé par le soleil et les guerres. Jusqu'à l'apparition du fondamentalisme islamique qui, d'Al Qaïda à Daesh, renaît toujours de ses cendres". La putain du Califat est l'histoire bouleversante d'une femme qui veut vivre. Qui tente de s'échapper, qui se bat, qui résiste et refuse de se laisser briser. Marie est morte deux fois : quand elle a été arrachée aux siens et quand elle est revenue parmi eux. Aujourd'hui, elle veut oublier, reconstruire ce corps meurtri. Après l'horreur, l'espoir.

02/2022

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Histoire de France

Nous atterrissions de nuit... Les atterrissages secrets de la RAF en France, 1940-1944

Les opérations clandestines des escadrilles de la RAF qui ont appuyé la Résistance française et le SOE (organisation pour les opérations spéciales) furent pendant longtemps classées Top Secret. Ces dernières années seulement, l'histoire complète est sortie dans le domaine public. Ces escadrilles de l'ombre, composées de volontaires spécialement entraînés, effectuaient ces missions, dans le plus grand mystère.
Leur rôle, leur combat consistaient à déposer en terre ennemie ou à recueillir des agents secrets, indispensables sources de renseignements pour les états-majors alliés. Nous atterrissions de nuit... est l'occasion de vivre ces décollages nocturnes, des vols aveugles dont chacun était une nouvelle aventure dans des nuits souvent capricieuses. Au-dessus des zones ennemies, des atterrissages clandestins avaient lieu sur des champs non préparés, noyés de brume, éclairés seulement par une lune plus ou moins généreuse.
Pendant tout ce temps au sol, les pilotes et les passagers couraient le risque d'être pris par les soldats ennemis, ou tomber dans des embuscades bien préparées. Puis le retour à la base, toujours en évitant la détection et sans protections, ni moyens de navigation sophistiqués. Telles étaient les missions exécutées par ces pilotes aux commandes de monomoteurs rustiques, sans armement, les "Lysander".
Hugh Verity, l'un des pilotes les plus rompus à ces vols risqués entre la Grande-Bretagne et la France, raconte une histoire d'aventures extraordinaires. En 1943, à l'âge de 24 ans, il commande l'escadrille de Lysanders du Squadron 161. Ce récit basé sur une recherche historique méticuleuse, est non seulement le fruit de souvenirs, mais aussi d'une moisson de témoignages recueillis auprès d'autres pilotes, agents secrets et maquisards, qui au prix de leur vie, ont permis à la France de retrouver sa dignité en 1945.
En Annexes, il fournit la liste des opérations effectuées (dates, emplacements, noms des responsables des terrains et passagers).

07/2016

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Philosophie

Interprétation de la Deuxième considération intempestive de Nietzsche

"L'homme, écrit Nietzsche dans la Deuxième considération intempestive, dit "Je me souviens" et il envie l'animal qui oublie aussitôt et voit chaque instant mourir véritablement, retomber dans la brume et dans la nuit, et s'éteindre à jamais." Qui est au fond l'homme dont parle ici Nietzsche et en quoi il se différencie de l'animal, telle est la question qui sous-tend l'explication que tente ici Heidegger avec son prédécesseur. Peut-on simplement considérer l'homme comme l'"animal non encore fixé", ce qui ne fait au fond que reprendre la vieille définition d'origine aristotélicienne de l'homme comme "animal rationnel" ? Ou faut-il le penser au contraire comme Dasein, comme le seul être qui, dans son être, entend l'être, ce qui revient à le situer à une distance infinie de l'animal, à l'en séparer par un gouffre abyssal ? Tenu pendant le semestre d'hiver 1938-1939 à l'université de Fribourg-en-Brisgau, ce séminaire propose, à travers la question de la différenciation de l'homme et de l'animal, une interprétation renouvelée de la Deuxième considération intempestive de Nietzsche : "De l'utilité et des inconvénients de l'histoire pour la vie." Il met en lumière les présupposés métaphysiques du "biologisme" nietzschéen. A ce titre, ce séminaire, qui vient s'inscrire dans la série des grands cours que Heidegger a professés sur Nietzsche à partir du milieu des années 1930, depuis La volonté de puissance en tant qu'art jusqu'au Nihilisme européen, représente un moment essentiel du dialogue que Heidegger n'a cessé de poursuivre avec celui dont, à ses yeux, la pensée achève et accomplit l'histoire de l'oubli de l'être.

02/2009

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Animaux, nature

Algues des côtes bretonnes

Qui connait le nom de la toute première algue que l'on rencontre tout en haut de l'estran, près des lichens ? Qui sait faire la différence entre un fucus et une laminaire ? La dulse et le pioka ? Qui imagine que la dictyote est une algue brune alors que sa couleur approche le jaune-vert ? Et que la voleuse d'huîtres est une algue et non une personne soupçonnée de larcins dans les parcs ostréicoles ? Pas grand monde, tant l'univers des algues nous est étranger et largement méconnu, même si, petit à petit, elles s'immiscent dans notre alimentation, nos crèmes solaires, nos compléments alimentaires ou les croquettes de nos chats. Cet ouvrage va vous donner envie de mieux connaître ces végétaux fascinants déjà présents sur notre planète il y a 3,7 milliards d'années, d'aller à leur rencontre sur le terrain et de vous familiariser, peu à peu, avec cette flore abondamment présente sous nos pieds, tout au long des 2700 kilomètres de côtes du littoral breton. De grands noms de la gastronomie bretonne nous font l'honneur de partager avec nous une de leurs recettes, comme une invitation à introduire les algues dans nos assiettes, une invitation au voyage. Et, ce végétal sera peut-être l'aliment de demain, tant ses qualités nutritives sont grandes ? Après s'être penché sur l'importance prise depuis longtemps par les algues en Bretagne, cet ouvrage nous dévoile, dans un langage qu'il veut accessible à tous, 50 espèces communes des côtes bretonnes facilement reconnaissables : 22 brunes, 24 rouges et 4 vertes. Alors, laissez-vous donc conduire par Jean-Pierre Nicolas et Loïc Tréhin dans le monde fabuleux des algues bretonnes !

06/2018

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Littérature française

Câlin papillon

Pour la première fois de sa vie, Emil est amoureux. Adolescent, il vit ses premiers émois par lesquels nous sommes tous passés, mais dans une ambiance particulière puisqu'il se retrouve séparé de sa Lullaby par la pandémie Covid qui affecte le monde en 2020. " Le soir-même j'avais son WhatsApp. On a parlé et on est vite tombé amoureux parce qu'on avait plein de trucs en commun comme le rap-poésie de Lomepal et de Nekfeu. J'ai organisé une sortie avec elle, le vendredi 13 mars après les cours. Elle a été d'accord. On irait au bord du lac Léman parce que c'est un peu la mer. Et là j'avais un plan pour prendre sa main poétiquement. Je lui dirais pour rouler dans son coeur : Triste est la note, voilà l'air du temps, les yeux vers le ciel qui pleut... C'est de Nekfeu. Et patatras ! On m'a planté. Ils ont annoncé le vendredi 13 mars à 14h qu'il fallait rentrer chez soi à cause du coronavirus, qu'il n'y aurait plus de cours et qu'il fallait respecter une distance sociale de deux mètres entre les gens. On s'est regardé à la sortie des cours. Avec mes yeux, j'ai marché deux mètres et j'ai embrassé les siens. Plus tard, sur WhatsApp elle a dit que son coeur avait brûlé. " - Le jour où j'ai tordu mon pied dans une étoile, roman aux éditions Desclée de Brouwer, 1996. Prix spécial de l'Unicef et prix du Premier Roman de Chambéry en 1998. - Reporter à Sarajevo, livre pour enfants, aux éditions Fleurus, 1997 - La paix en toutes lettres, aux éditions Actes Sud, 2002 - L'interdite d'Alger, roman aux éditions Zoé, 2010. Prix Alpes Jura 2010. - Cellule dormante, roman aux éditions Favre, 2019. Prix Roman des Romands 2021.

08/2023

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Littérature étrangère

La guerre dans le sang

Vingt ans après la conquête du Mexique, Hernan Cortès, écarté du pouvoir, a été remplacé par un vice-roi. Les "conquistadores" ont épousé des Indiennes et ces unions ont porté leurs premiers fruits. Mais les métis sont tiraillés entre leur double origine, la guerre est dans leur sang : il faut choisir d'être Indiens ou Espagnols. Tel est le drame de Rodrigo, fils d'un compagnon de Cortès et d'une princesse indienne, petite-nièce de Montezuma. Affecté d'un violent complexe d'Oedipe, c'est le sang de sa mère que choisit Rodrigo. Il participe à la "résistance" indienne contre le conquérant, fréquente les réunions du culte des dieux aztèques, épouse secrètement une Indienne et va jusqu'à sacrifier une victime sur l'autel du dieu barbare avec le couteau d'obsidienne. Passé aux insurgés au cours d'une révolte, il finit par tuer son propre père. A ce drame principal se mêlent d'autres intrigues tout aussi riches de signification : le mariage d'un Juif avec une fille du grand Cortès ; le drame de la soeur de Rodrigo, qui, elle, ressemble à son père ; le supplice de l'oncle des deux métis, qui meurt brûlé vif pour être retourné au culte des ancêtres. C'est une fresque magistrale, aux couleurs violentes, que l'auteur a brossée, en s'appuyant sur une information historique considérable. Nous voyons vivre, s'aimer, s'affronter, se haïr et se tuer deux races qui n'ont pas réussi, en mêlant leur sang, à unir leurs coeurs et leurs croyances. Ceux qui ont aimé Coeur de jade retrouveront dans ce nouvel ouvrage la maîtrise de Salvador de Madariaga, qui sait faire revivre les premières années de la domination espagnole et nous introduire au coeur des difficultés politiques et humaines qu'elle a tout de suite connues.

06/1958

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Littérature française

1941

Tout commence dans la chaleur de l'été 1978. Un normalien en vacances s'amourache d'une séduisante jeune femme dont le père, Pierre Bordeaux, ambassadeur à Rome lui apparaît vite comme l'incarnation de cette manière déterminée et élégante qu'ont eu certains résistants de dire non à l'occupation allemande. Il l'interroge sur son passé et tombe alors sur une énigme : Pierre Bordeaux était à Vichy en 1941. Qu'y faisait-il ? Agent double ? Rond de cuir pour le Maréchal ou espion dormant de la résistance ? Voici que l'ambassadeur Bordeaux nous donne à lire sa chronique de l'année 1941 : Du temps où la France ressemblait à un paysage d'automne. Attaché d'Ambassade en 1938, Pierre Bordeaux est nommé dans un Madrid franquiste et calciné, loin de la drôle de guerre. Il voit la France qui capitule. Réclamé à Vichy par le directeur du cabinet civil du Maréchal, contacté par un gaulliste en imperméable, Bordeaux le faux-naïf va devoir ruser dans cette ville de cure, où règne un gouvernement aux airs d'opérette. Jusqu'à la rencontre avec Carla, journaliste cosmopolite et espionne, certes, mais qui le guidera du bon côté de l'espoir. Vichy vu par Lambron ? C'est une farce et une tragédie. C'est une capitale en miniature où l'on noie des complots dans un verre d'eau, c'est un labyrinthe de faux amis où Pétain vous hypnotise de son oeil bleu. Un slalom mortel dans les couloirs de l'Hôtel du Parc entre Benoist-Méchin et Giraudoux, Ionesco et Darlan, le Khédive et Rubirosa, les cagoulards et les speakers de Radio-Vichy. Une ville folle de rumeurs. Cruel et moqueur, Marc Lambron démontre qu'il y avait là, entre un homme et une femme, assez de passion pour que brûle toujours la mèche de la liberté.

09/1997

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Littérature française

Les souffles de Moussans

L'Histoire recouvre toujours de son ombre les histoires plus obscures de tous ceux qui ont vécu, souffert, aimé. L'oubli ne pourra pas les gommer. Le Cahier Jaune, sauvé d'un "déménagement pas comme les autres", fait remonter à la mémoire la vie de ces souffleurs de verre, rythmée par la Réveillée et le temps des Fours Morts. En 1871, lors de la Commune, Paris est à feu et à sang, ravagé par la guerre civile, la violence et la faim. Des échos terribles parviennent aux Verreries de Moussans qui vivent d'autres drames : la naissance d'un enfant de trop, la révolte d'une épouse meurtrie, l'abnégation d'une aïeule, et l'initiation progressive d'une petite fille à l'esprit de sacrifice... Tandis qu'un vent de liberté venu de la capitale pousse les femmes à prendre conscience d'elles-mêmes et à se battre, l'action féministe prend corps. Autant qu'un passé lointain ce roman révèle le présent ; il semble jaillir de soi dans le flot des souvenirs. L'écriture ouvre des perspectives. Elle dit le déchirement des passions... Amoureuse, révolutionnaire, spirituelle... Les pensées s'affrontent : nihilistes et terroristes, mystiques. Mais, au-delà d'une dérive manichéenne, la constance de la nature… Elle se déploie souverainement en faisant éclater la beauté de ses palettes de couleurs. Terre promise ou Paradis perdu ? Discrétion, débordements et sentiments forts habitent les personnages : Marie et Gaspard, Brune et Julie, Marion et Aliocha...et ceux, historiques, de deux anarchistes russes, Bakounine et Netchaïev. Y a-t-il un fil rouge qui les relie ? A travers une fresque lumineuse de miroirs sans fin Les Souffles de Moussans esquissent des réponses et ne cessent de soulever des problèmes actuels brûlants.

05/2018

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Théâtre - Pièces

Le Chandelier

Le Chandelier est paru dans la Revue des deux Mondes en 1835. Il a ensuite été monté au Théâtre-Historique le 10 août 1848. Une jeune actrice prometteuse, mademoiselle Maillet, remplissait le rôle de Jacqueline. Elle mourut quelques mois plus tard. La distribution des autres rôles était si défectueuse et l'exécution si insuffisante, que le public put à peine comprendre la pièce. C'était une oeuvre trop délicate pour attirer la foule au boulevard du Temple, elle disparut après quelques représentations. Le 29 juin 1850, il reparut sur l'affiche de la Comédie-Française, avec Delaunay dans le rôle de Fortunio et Allan dans le rôle de Jacqueline, et cette fois elle fut jouée avec une rare perfection. C'est pourquoi on a considéré les artistes de la Comédie-Française comme ayant créé les rôles. Cette histoire est celle du chandelier qui brûle les doigts de celui qui l'avait allumé : le notaire maître André est courroucé contre sa femme, la jeune et jolie Jacqueline, car un de ses clercs a vu un homme escalader son balcon. Il veut en acquérir la preuve pour mener la coupable en justice... Adaptations : A l'opéra-comique : En 1861, Jacques Offenbach, qui a écrit la musique de scène pour la production de la Comédie-Française, donne une suite à la pièce sous la forme d'un opéra-comique intitulé La Chanson de Fortunio. En 1907, André Messager écrit Fortunio, un opéra-comique adapté de la pièce. Au cinéma : En 1910, André Calmettes réalise pour le cinéma une adaptation de la pièce sous le titre La Mésaventure du capitaine Clavaroche. A la télévision : En 1974, Paul Blouin réalise pour la télévision de Radio-Canada le téléthéâtre Le Chandelier, avec Daniel Gadouas. Claude Santelli réalise Le Chandelier, un téléfilm diffusé pour la première fois le 17 décembre 1977.

07/2022

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Littérature érotique et sentim

Par les liens du mariage. Tome 1, Le marié de substitution

Megan Vandemeer comptait vraiment parler à ses parents de sa rupture avec son fiancé, mais voilà qu'un mois et demi plus tard, elle se retrouve dans l'avion pour assister à son propre mariage. Après avoir repoussé le moment le plus longtemps possible, il est l'heure pour elle d'avouer la vérité : une perspective terrifiante, puisqu'elle sait déjà que c'est à elle que sa mère en voudra, au lieu de blâmer son ex insensible et infidèle. Après quelques verres et deux cachets contre le mal des transports, Megan se retrouve en train de déballer toute son histoire au bel étranger assis à côté d'elle dans l'avion. Josh McMillan décide de s'en remettre au destin et monte dans un avion à destination de Kansas City pour une dernière tentative désespérée de sauver son entreprise. Une solution inattendue lui apparaît sous la forme d'une belle femme brune assise à côté de lui. Elle a beau sembler un peu timbrée, son honnêteté, sa franchise et son humour ne manquent pas de le charmer. Ainsi, lorsqu'elle s'évanouit juste avant l'atterrissage, Josh l'aide à descendre : une action qui mène à un malentendu d'ampleur colossale, puisque les parents de Megan le prennent pour son fiancé. Mais lorsque Josh réalise que cette histoire pourrait lui permettre de sauver son affaire, il décide de jouer le jeu et d'aider Megan en même temps. Tout ce qu'il a besoin de faire, c'est de mettre en scène une rupture assez crédible pour apaiser la mère de celle-ci. Josh n'est donc qu'un fiancé de substitution, mais plus Megan et lui passent de temps ensemble, plus leur relation semble réelle... et moins ils ont envie d'y mettre fin. Une belle histoire d'amour peut-elle naître d'une imposture ?

06/2018

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Criminalité

Les secrets de l'affaire Troadec

Ce quintuple meurtre aura tenu la France en haleine en 2017 : à Orvault, en banlieue de Nantes, la famille Troadec disparaît sans laisser de traces... Une tragédie qui rappelle l'affaire Dupont de Ligonnès, survenue six ans plus tôt. A l'heure du procès d'Hubert Caouissin et Lydie Troadec, Béatrice Fonteneau et Jean-Michel Laurence reviennent sur cette affaire. Un fait divers qui a tenu la France en haleine Le 23 février 2017, les policiers reçoivent un appel téléphonique d'une femme qui s'inquiète du silence inhabituel de sa soeur, domiciliée avec sa famille à Orvault, près de Nantes. Une patrouille se rend au domicile : personne. On pourrait croire à un départ en vacances... si des traces de sang n'étaient détectées. Les médias s'emballent, suscitant les pires spéculations. Une famille entière qui disparaît, des suspicions de meurtres, la région nantaise... Il n'en faudra pas plus pour qu'un parallèle s'établisse aussitôt avec un fait divers sordide survenu à quatre kilomètres de là, en 2011 : l'affaire Dupont de Ligonnès. Début mars, la succession d'indices accablants conduit rapidement les enquêteurs à l'inculpation d'un couple : la soeur et le beau-frère de Pascal Troadec, Hubert Caouissin. La nuit du 5 au 6 mars, ce dernier craque : il avoue avoir tué la famille avec un pied de biche, démembré et brûlé une partie des corps. En Bretagne, dans une ferme isolée qu'il leur indique, les policiers retrouveront les restes de la famille. Malgré son dénouement, l'affaire continue de fasciner : outre l'horreur macabre, son aspect romanesque tient en haleine - sans parler du mobile du crime, la jalousie liée aux lingots qu'auraient détenus les Troadec, issus de l'or de la Banque de France volé en 1940.

05/2021

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Grec, Latin - Traduction

Lyon dans les textes grecs et latins. La géographie et l'histoire de Lugdunum, de la fondation de la colonie à l'occupation burgonde (43 avant - 460 après J.-C.), Edition revue et augmentée

Un jour de 43 avant J.C., L. Munatius Plancus, ancien lieutenant de César mêlé aux intrigues des guerres civiles, vient avec ses vétérans fonder la colonie romaine de Lugdunum, sur une colline au-dessus du confluent de la Saône et du Rhône. Aux alentours de 460, les Burgondes chassent définitivement le pouvoir romain et font de Lugdunum une de leurs capitales. A plusieurs reprises au cours de ces cinq siècles, l'histoire de Lyon rencontre l'Histoire tout court, celle de l'Empire romain. Des empereurs naissent à Lyon ; un autre y aurait été proclamé ; plusieurs y meurent tragiquement. Une ville gauloise, romaine, orientale aussi, se bâtit, brûle, se défend, subit le pillage. Des populations venues du plus loin de l'Empire (soldats, fonctionnaires, commerçants, médecins, hommes libres, affranchis ou esclaves) y passent, s'y installent, se mêlent ou s'affrontent, avec leurs langues, leurs coutumes et leurs croyances. De ces événements souvent tragiques, parfois comiques, l'archéologie et l'épigraphie ont révélé de nombreux témoignages. Pour la plupart d'entre eux cependant, faute de traces exhumées du sol d'une ville qui occupe toujours le même emplacement, les descriptions et les récits des géographes, historiens, hagiographes, ou encore des poètes de l'Antiquité et des débuts du Moyen Age, restent pour nous irremplaçables. Bon nombre de ces textes originaux sont proposés ici. Certains, célèbres, ne sont en réalité connus que par oui-dire, par une traditon qui en a déformé la signification. D'autres dormaient dans des recueils accessibles aux seuls spécialistes - et ce ne sont pas les moins vivants ! Tous sont présentés, traduits et rapidement commentés. Ces vingt dernières années, les recherches archéologiques, épigraphiques et historiques ont profondément renouvelé ce que nous savons de Lyon dans l'Antiquité. Cette seconde édition, corrigée, augmentée de nombreux textes méconnus et illustrée, tient le plus grand compte des progrès accomplis.

06/2021

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Littérature française

Le singulier voyage d'une bretonne

Pour prolonger l'émotion éprouvée par la lecture "de Quimper à Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne" , Jean-François Tifiou et Antoine Guirriec nous invitent à parcourir un nouvel album consacré à la Guyane. Cartes postales et gravures anciennes fixent dans le temps l'itinéraire de Marie-Corentine dans une réalité brute, sans artifice et aux accents poétiques. De Saint-Martin-de-Ré d'où partent les bagnardes à l'arrivée en Guyane, nous la suivons et découvrons la Guyane d'antan aux couleurs sépias, les rues de Cayenne, le café de Paris, la place des Palmistes, le magasin La conscience. Guidés par ses commentaires souvent avisés, nous faisons un bond dans le temps jusqu'à Saint-Laurent, terre de l'Administration Pénitentiaire, qui y reçoit les déportés, les relégués, hommes, femmes qui n'avaient plus le droit de vivre en Métropole. Les bâtiments du bagne tout en briques et punitions nous rappellent à la réalité affreuse, sinistre image de la Guyane encore vivante aujourd'hui. "Je voudrais mourir d'un coup sans souffrance" dit notre héroïne comme pour accepter son sort. Et puis elle a un sursaut de vie, elle ouvre les yeux, découvre les hommes et les femmes. Elle n'est pas indifférente à ce qu'elle voit, qu'elle perçoit de ce pays qui lui fait penser au sien... Le lecteur est happé par l'histoire et s'imagine à ses côtés quand elle réalise chaque jour qu'elle est reléguée sans espoir de retour, sans espoir de pouvoir un jour revoir "son Joseph" . Elle aimera cette terre jusqu'à sa mort devant l'église de St Laurent le 23 décembre 1903. Extirpées de l'oubli, choisies avec soin, ces images nous remémorent notre passé pas si lointain et nous relient à jamais à Marie-Corentine. Marie-George THEBIA

11/2019

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Beaux arts

Jacqueline Delubac, le choix de la modernité : Rodin, Lam, Picasso, Bacon

En insistant sur l'audace des choix de Jacqueline Delubac, l'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne présentent à la fois la comédienne, la femme "la plus élégante de Paris", mais aussi et surtout l'amatrice d'art qui, en 1997, légua trente-huit oeuvres de première importance au musée des Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale. Jacqueline Delubac (1907-1997) gagne Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry. Devenue la troisième épouse de l'auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier, au milieu des oeuvres de Rodin, Degas, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard... Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par cette brune piquante, au jeu moderne "à l'américaine", qui incarne l'élégance à la scène comme à la ville. Séparée de Sacha Guitry en 1939, la comédienne entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d'oeuvres d'art. En pleine guerre, elle revend à cette fin les bijoux qu'il lui avait offerts et achète L'Atelier aux raisins, peint par Dufy deux ans auparavant. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac interrompt sa carrière au début des années 1950 et devient une figure du Tout- Paris. Avec son nouveau compagnon, le diamantaire arménien Myran Eknayan, propriétaire du fragment central du Déjeuner sur l'herbe de Monet (musée d'Orsay), elle vit désormais pleinement sa passion pour la peinture. Cet ouvrage montre toute la richesse de la ersonnalité de Jacqueline Delubac : le personnage public comme "la part secrète", la femme d'avant-garde qui réunit des tableaux de Lam, Braque, Picasso ou Bacon, aux sujets parfois violents, souvent troublants.

11/2014

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Sociologie

La tempête Alex, un pont sur l'avenir

Le 2 octobre, les vallées de l'arrière pays Niçois fêtent le 1er anniversaire de la tempête Alex qui a ravagé leurs villages, leurs paysages et emportés dans les eaux des habitants. Cette tempête a changé la vie de milliers de personnes. Pas seulement celles des sinistrés, qui ont horriblement souffert, mais aussi celles des concitoyens et de toutes les personnes venues porter main forte, un peu de réconfort ou un instant de bonheur aux habitants des vallées. Il y a eu un avant, il y aura un après, et c'est cet après qu'on interroge dans cette période anniversaire. Comment sera cet avenir ? Que peut apporter comme prise de conscience une catastrophe aussi importante ? Comme envie de changement ? A l'heure où les sinistres climatiques s'enchaînent les uns après les autres, où la terre brûle d'un côté et disparaît sous les eaux d'un autre côté, comment allons nous tous construire nos lendemains ? Que vont vouloir dire les mots solidarité, entraide ou reconstruction maintenant ? Des histoires singulières, de belles histoires, il y en a eu des centaines. Chaque jour il y en a et en aura. En voici une parmi d'autres, voici un recueil de témoignages que nous avons vécus ensemble à travers deux événements, la tempête Alex et quelques mois plus tard, le festival des Voix et des Merveilles. Voici le récit d'une histoire réelle, universelle, transposable, une histoire et c'est pour cette raison que j'ai choisi, avec l'accord des protagonistes, de garder les vrais prénoms et de ne pas citer de nom de famille. C'est aussi une façon de remercier toutes celles et ceux qui ont apporté une contribution qui nous permet de passer ce pont, celui qui unit passé et l'avenir.

09/2021

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Poésie

Un jardin se crée

"Cet ouvrage peut-il être un aspect de la conscience qui étale ses pensées et les met à découvert ? Son écriture serait-elle une façon élégante pour faire taire le silence ? Ecrire, serait-ce être face à un miroir sans tain, qui permet de voir, au travers des sentiments, les réactions, les émotions, les avis, les pensées, les ressentis ? Et au milieu des mots, sent-on la présence de ceux qui ont appris les mots et leurs valeurs, et comment les ordonner ? Mais aussi ceux qui les ont entourés de sentiments, de tendresse, de discipline, d'égards, de compréhension, ont tracé le chemin, et surtout bien tenu la main. Parfois aussi, de la brume dans les yeux viendrait déposer de la rosée qui se considère être l'encre de la nostalgie. Encre transformée en mots qui l'inspirent pour s'aligner à leur convenance. Mais pour quelles motivations ? Forcer l'oubli à ne pas s'en mêler et pouvoir étayer la mémoire pour offrir à sa lecture le temps de plaisirs amers. Ecrire, est-ce aussi une façon de canaliser les sentiments, d'accompagner les réactions, de donner la main aux émotions, de nourrir la vision, de prendre du recul ? On pourrait penser que cet ouvrage ressemble à son auteur, peut-être, bien qu'il y ait tant de thèmes développés. Et pourtant, à bien y penser, on pourrait y retrouver de nombreux traits. Dans cet ouvrage, on peut faire un petit voyage, main dans la main avec l'auteur et traverser tant de paysages où fleurissent sentiments, réactions, observations, propositions, pensées, et parfumés par des temps d'émotions. Son écriture est un espace très attentionné avec le temps, qu'elle occupe avec conviction et fidélité".

11/2022

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Littérature française

Lueurs du crépuscule

Sachant que nous devons nous protéger du léopard chaque soir, et de l'épervier chaque matin, lorsque le coq se mettra à chanter le réveil... Au coeur de la forêt, tout au bout d'un chemin couleur ocre, une terre ; le bout de la liberté. Chaque destin est une course, tantôt de vitesse, tantôt de fond. Même la nuit, à l'heure de la méditation, on n'est jamais seul : Dieu est toujours là. Même quand l'obscurité et la brume se mélangent... D'où notre volonté d'écrire au sujet du rayonnement des crépuscules sur le monde, qui crée l'espoir. Le rêve d'une vie meilleure, emprunte de justice et de vérité ; l'éveil de l'homme à la recherche de sa destinée. Le soleil flamboyant se lève chaque matin et se transforme en arc-en-ciel, avant de se coucher à l'horizon qui tel un miroir, réfléchit sur nous son éclat. Un homme avisé pense à s'offrir sa liberté. Remettre à demain la rage contre une vieille âme qui se meurt ; la célébration du bien sur le mal avec l'espoir d'un lendemain meilleur pour honorer ainsi la vie, qui éclaire l'existence dans ce monde de couleurs et ainsi nous éloigne du chagrin. Yves Delbrah est né le 11 octobre 1958 à Port-Gentil, où il fait ses études primaires. Arrivé au lycée National Léon Mba, il intègre l'équipe de football des Anges ABC, puis l'équipe nationale Azingo aujourd'hui appelée les Panthères. Après l'obtention de son bac, il intègre l'armée gabonaise, en qualité d'officier. Son amour pour les arts et la culture l'amènera à se faire connaître d'abord dans le domaine de la musique et aujourd'hui dans celui de la littérature.

06/2021

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Policiers

Enquêtes à Bodmin Moor. Tome 1, Tyack & Frayne

Toute sa vie, Gideon Frayne a été policier dans le village de Dark à Bodmin Moor. Il ne mène pas une vie à cent à l'heure, mais il prend son métier très au sérieux et son premier cas de disparition d'enfant le ronge. Quand son patron fait venir un voyant pour l'aider sur l'affaire, il est écoeuré - il est flic, il a la tête sur les épaules et il ne croit pas en ces choses-là. Il ne peut s'empêcher de penser que l'arrivée de l'extralucide Lee Tyack est une façon de lui faire remarquer qu'il n'a pas retrouvé la petite fille. _x000D_ Mais Lee est difficilement détestable, même si Gideon essaie. Au début, les visions de Lee sur le dossier ne veulent rien dire, mais il semble voir clairement dans le coeur de Gideon. Fils d'un pasteur méthodiste, élevé dans un petit village de Cornouailles, Gideon a dissimulé sa sexualité pendant des années. Cela lui a coûté un amant et il n'arrive pas à croire que le nouvel arrivant aux yeux verts puisse faire remonter de vieux sentiments et l'attirer autant. _x000D_ Gideon et Lee commencent à travailler ensemble sur l'affaire. Mais des forces malveillantes sont à l'oeuvre dans le village endormi de Dark et elles ne sont pas toutes d'origine humaine. Gideon commence à se demander, contre toute logique, si la terrifiante légende de la bête de Bodmin n'aurait pas une part de vérité, finalement. Lors d'une nuit d'Halloween, alors que la brume consume la lande, Gideon doit courir contre la montre pour sauver non seulement l'enfant perdu, mais aussi l'homme qui avait commencé à restaurer la foi dans son coeur.

07/2019

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Eveil de la foi

François Xavier. La conquête des âmes

En 1516, François de Jassu, âgé de 10 ans, assiste au démantèlement du château familial, situé à Xavier, en Navarre. Ce jour reste gravé dans son esprit, et il se promet de restaurer l'honneur de sa famille ! A 19 ans, il quitte son pays pour étudier à Paris, où il espère "briller" et prendre sa revanche. Mais sa "colocation" avec Pierre Favre et Ignace de Loyola, noyau de la future Compagnie de Jésus, le fait renoncer à ses ambitions : il décide de s'engager corps et âme à la suite du Christ. Fougueux, impatient, il brûle de porter aux extrémités de la terre le message évangélique et de "sauver" les âmes. Avec pour seul bagage une vieille soutane et quelques livres, François, sous l'impulsion du roi du Portugal qui cherche des missionnaires, part à Goa en 1541, pour dix ans de périples en Extrême-Orient. Inlassablement, faisant preuve d'une étonnante capacité d'adaptation au contact de cultures inconnues, il prêche, baptise, confesse, soigne et accompagne tous ceux qui croisent sa route, incarnant parfaitement la prière d'Ignace de Loyola, reprise par les scouts du monde entier : "Seigneur, apprenez-nous à être généreux. "... Un roman d'aventures enlevé et passionnant qui permet de découvrir la personnalité ardente et fraternelle de saint François Xavier (1506-1552), apôtre des Indes et du Japon. Préface de Charles Delhez, sj AUTEUR Claire Astolfi, diplômée d'histoire et de sciences politiques, membre de la communauté du Chemin Neuf, a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse, dont, chez Salvator, Ignace de Loyola, l'appel du Roi (Grand Prix jeunesse du Salon du livre et des médias chrétiens de Dijon, 2019) et Jean-Paul II, au-delà des murs (2020).

05/2021

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Ecrits sur l'art

Matières premières

Matières premières s'ouvre sur trois citations de femmes - Anne Truitt, Anni Albers et The Slits - qui donnent le ton au premier livre de l'artiste visuelle Annie Descôteaux. Entre la confidence et le désaveu, la révolte et la boutade, ces courts textes poétiques se présentent sous forme de réflexions écoféministes et décomplexées quant à la place de l'artiste au sein de l'institution, et plus intimement, au coeur de la vie quotidienne. Pour Descôteaux, l'art est une expérience esthétique et intérieure indissociable de la vie secrète des choses : "je tire ma force du royaume des couleurs et des objets" . L'artiste cherche ici la source vive de la puissance féminine dans l'acte créateur, et avec elle, la nature lui répond par gerbes de couleur, atomes de beauté et paradoxes alchimiques. Elle s'adresse par ailleurs à l'intelligentsia académique avec élégance, puis désinvolture : "Je n'aurai jamais l'ambition du Sculpteur / Dois-je bouder la simplicité de mes intentions ? " Ainsi émerge une force tranquille de cet exercice de vulnérabilité auquel l'autrice se livre, tête première. "Je me suis efforcée de consigner, à brûle-pourpoint, l'ambivalence qui s'était emparée de mon esprit depuis la fin de mes études de deuxième cycle universitaire en arts visuels, confie Annie Descôteaux. C'est le récit d'une marche à pied semée d'embûches ; une collection de doutes, puis de convictions, où l'autonomisation se trouve à deux pas, dans les trèfles et la bruyère". Avec Matières premières, Annie Descôteaux parvient à recréer une oeuvre textuelle qui donne à voir et à penser le monde "de l'autre côté du miroir" , c'est-à-dire, à travers le prisme désobéissant de l'art qu'elle entend exercer.

10/2021

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XVIIIe siècle

Une société en marche. Les processions en France au XVIIIe

Le 1er juillet 1766, le chevalier de La Barre est brûlé pour ne pas avoir salué une procession. Le 4 mai 1789, Louis XVI conduit la procession du Saint-Esprit qui ouvre les Etats-Généraux à Versailles avec des représentants des trois ordres. Dans ces deux images se traduisent la présence et la force de ce rituel religieux qui semble ainsi pérenne et inchangé. Le 18ème siècle est comme pour de nombreux thèmes ici ambivalent. Les processions sont omniprésentes et suivies, comme en témoignent nombre de journaux privés et chroniques municipales, marque d'une ferveur continue, d'un besoin religieux notamment dans sa forme climatique ou mémorielle, que précise ce livre. Elles sillonnent également les écrits de controverses portant sur leur origine, leur sens, leur composition. Leur description abonde dans les articles de presse, les récits de voyage, les oeuvres littéraires. Pourtant, ce paysage animé renvoie des images différentes. Rituel religieux, elle est aussi parade sociale, objet politique, vecteur d'identité et de mémoire urbaines, dans un entremêlement permanent. Cette polysémie et cette présence en font un lieu essentiel d'observation de la société et de ses transformations. Elle participe de la transition religieuse et de la construction d'un nouveau discours pastoral. Elle pose la question des critères de classement d'une société et met en tension les devoirs collectifs et la liberté individuelle. Elle met en scène les pouvoirs, mais offre une tribune à leur contestation. Elle pose la question des modalités de la présence du religieux dans l'espace public et ainsi ouvre aux problématiques de l'ordre public et de la tolérance. Loin d'être un hapax dans un siècle sécularisé, l'affaire La Barre est un des aspects d'expression du sens de la procession. Ce livre veut en proposer une lecture globale contribuant à une relecture religieuse sociale et politique du 18ème.

10/2021

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Témoignages

L'effet mère est infini. Messages de l’au-delà…

Sandrine Fillassier est auteure de multiples oeuvres. Tantôt " Femme de méninges ", " Pilote de lignes " et " Délinquante textuelle ", elle surfe aisément sur la vague de ses nombreuses citations... Mère de deux fils, elle cherche désespérément des signes de son enfant disparu depuis le 15 avril 2015. Julien était bipolaire et s'est volontairement donné la mort. Depuis ce drame inacceptable, elle tente de se reconstruire pour enfin envisager un avenir afin de pouvoir vivre avec son absence. Sept longues années insoutenables d'un deuil douloureux et sans nom sont retranscrites de façon chronophage dans ce livre mémoire. Elle y décrit symétriquement son essence de femme tourmentée et " désenfantée " à la suite de ce suicide qui reste encore un sujet tabou dans notre société. Avec philosophie, vous emboîterez le pas de son évolution comportementale au regard du départ précipité de son fils pour le grand voyage. Par ce récit tragique et parfois brutal, elle explore le syndrome cyclothymique et la mort sous plusieurs angles ainsi que la souffrance engendrée. Elle n'est aucunement médium, cependant le miracle de la vie dans l'au-delà lui a été révélé au travers de messages dictés. Pour l'auteure, il suffit d'avoir en soi beaucoup d'Amour pour être connecté aux âmes terrestres incarnées, mais il en va de même pour nos chers disparus invisibles à l'oeil nu qui demeurent de l'autre côté de " l'existence ciel ". Par ce livre psychologique, Sandrine désire éclairer les esprits à l'aide de cette lumière qui brûle en elle grâce à la part divine de son fils qui continue à scintiller ici-bas. Elle renoue ainsi elliptiquement avec l'acte d'écrire même si poursuivre son chemin de croix sans Julien la déchire immuablement.

12/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Tu craqueras avant moi

Il est un solitaire endurci et ne croit plus en rien ; elle voit la vie en rose et a suffisamment d'optimisme pour deux ! Tout ce que demande Adam, c'est qu'on lui fiche la paix. Après tout, ce n'est quand même pas sa faute si le pressing s'est trompé en lui donnant cet affreux pull jaune à la place de son costume ! Comment aurait-il pu deviner que sa propriétaire, une petite brune excentrique aux yeux noisette, se pointerait chez lui pour le récupérer ? Il a bien cru qu'elle allait se mettre à pleurer quand il lui a avoué l'avoir jeté dans une benne. Soit c'est une tarée, soit ce pull avait une réelle valeur sentimentale à ses yeux... En temps normal, Adam se serait empressé d'oublier cette visite et de reprendre le cours de son existence ; il s'est toujours donné pour règle de ne pas s'impliquer dans la vie des autres. Mais, cette fois-ci, il décide de faire une exception. Peut-être pour se donner bonne conscience, ou parce que le regard pétillant de cette fille a réveillé quelque chose en lui... "Nous sommes loin de découvrir un conte de fée mais plutôt une rencontre du hasard qui conduit à une romance moderne et dans l'air du temps". La Malle aux livres "La plume est fluide et addictive" . Bookpassionaddict "Un bon moment à passer au travers de ces pages" Alice Neverland A propos de l'autrice Normande d'adoption, Julie Jodts a deux passions dans la vie : l'écriture et la boxe anglaise. Dystopie, thriller ou romance, elle aime changer d'univers, mais dans chacun d'eux vous passerez du rire aux larmes d'une page à l'autre !

07/2021

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Littérature étrangère

Les Américains à Vicence et autres nouvelles. 1952-1965

Bien qu'il ait été publié après la mort de Goffredo Parise, ce livre est l'aboutissement d'un projet de l'auteur : rassembler autour du récit "Les Américains à Vicence" – où l'arrivée des troupes de la SETAF prend l'aspect, cocasse et menaçant, d'une invasion d'extraterrestres – une constellation d'autres nouvelles plus ou moins de la même époque. Des nouvelles peuplées de personnages allègrement excentriques, dans lesquelles on retrouve aussi le Parise magique et surréaliste de L'Enfant mort et les comètes, "les yeux exposés aux premières impressions du monde comme devant une brise printanière, tiède et funèbre – écarquillés devant la vanité inconsolable qui se cache derrière n'importe quel mystère". Il suffit de penser aux visqueux et vicieux don Claudio, dont la soutane sent "l'encens, la crème après-rasage et une odeur que j'avais sentie près des cages des singes, pendant la foire" ; à Adelina, dont la vie s'étiole lentement dans le collège des Addolorate, entre de merveilleuses broderies et des "patiences" ; à Cleofe, qui erre dans la ville vêtue de joyeux haillons en offrant de la poudre urticante, des papillons en papier japon et de fausses taches d'encre ; à Teo, qui brûle d'amour pour une femme à laquelle il n'a jamais adressé la parole et qu'il finira par épouser, désormais vieille, pour l'abandonner peu de temps après – bref, à tous les tours que le destin peut jouer dans les petites villes de province. Des histoires à la fois tragiques et grotesques que Parise, pour reprendre encore les mots de Cesare Garboli, "fait surgir de la page d'une main légère, avec le rire de l'éternel enfant".

11/2019