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Hervé Tanquerelle, Appollo

Extraits

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Développement durable-Ecologie

Omerta sur la viande... Un témoin parle

Pierre Hinard est un cas unique. Eleveur et fils d'éleveurs à une époque où les traditions d'élevage, d'abattage et de consommation n'étaient pas encore devenues industrielles. Près de Châteaubriant, il choie et engraisse aujourd'hui une trentaine de vaches, des Salers élevées à l'herbe et soignées aux huiles essentielles. Un puriste. Ancien créateur de marchés bio à Paris, bien avant la mode, ingénieur agronome, il a longtemps voulu croire que la qualité et l'excellence pouvaient trouver leur chemin jusqu'aux rayons viande de la grande distribution. Un jour, il est arrivé dans une importante société d'abattage et de découpe de Loire-Atlantique qui travaillait pour Auchan, Flunch, Mc Do, William Saurin, Lustucru tout le bottin de l'agro-alimentaire ou presque. Un parcours exceptionnel et très spécialisé, des vertes prairies normandes aux steaks hachés en barquettes, via le monde secret des abattoirs. Chez Castel Viandes, Pierre Hinard découvre les dessous pas très propres des "usines à viandes" : des asticots dans la viande hachée, des pièces congelées, décongelées, recongelées, des analyses faussées, des dates truquées, du sang déversé dans les champs. Face aux manquements répétés, des services vétérinaires absents ou corrompus et des pouvoirs publics pour le moins distraits... Et en bout de chaîne, des consommateurs lésés, méprisés... et trop souvent malades. Quand il lance l'alerte, Pierre Hinard est licencié sur le champ et cinq ans plus tard rien n'a vraiment changé. Il n'est jamais bon d'avoir raison seul contre tous. Il décide aujourd'hui de raconter de l'intérieur les dérives d'un système qui méprise le paysan et le consommateur pour ne servir que les intérêts d'une minorité sans honneur ni conscience.

11/2014

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Autres langues

Le fongbè de A à Z. L'abécédaire de la lague fon du Bénin

Un abécédaire de la langue fon ! C'est un ouvrage de plus dans la bibliographie béninoise, de même que dans le paradigme linguistique international. Compte tenu de la rareté d'ouvrages de ce type et de cette qualité, dans le domaine, nous souhaitons que ce livre soit un livre de référence pour un apprentissage rapide de la langue fon pour quiconque s'y intéresse. Cet ouvrage comble nombre d'attentes en matière d'apprentissage des langues, car l'auteur met en oeuvre une démarche pédagogique aisée du pas-à-pas. Chaque lettre de l'alphabet constitue une leçon en soi. Elle est accompagnée de mots courants expliqués dans des styles simples dont l'apprenant peut s'inspirer pour écrire ses propres phrases. Diverses thématiques de la vie courante y sont traitées : le marché, la santé, le corps humain, la musique, le voyage et les transports... Chaque thématique apporte de vocabulaires spécifiques voire appropriés, pratiques, même pour des touristes en quête d'expressions "toutes faites ", stéréotypées. Cet abécédaire n'est pas un dictionnaire, mais il ne s'en éloigne point, d'autant que chaque mot, terme ou lexème utilisé est expliqué. Il est ensuite intégré dans une ou plusieurs phrases qui l'accompagnent et décrivent le contexte dans lequel il est exprimé. Des points de grammaire sont aussi abordés : l'étude des consonnes et des voyelles orales ou nasales, les tonalités en fon et quelques verbes d'action. Puisse cet ouvrage apporter la lumière nécessaire attendue dans l'apprentissage de nos langues. Qu'il serve de support à la fois dans les écoles de base, collèges et lycées, de même pour les chercheurs en linguistique, et pour toutes autres catégories de personnes montrant un intérêt particulier pour l'étude de nos langues nationales. Avec la langue fon entrons dans l'universalité ! Dr. Cossi B. Gnanguenon.

12/2018

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Romans historiques

Le quintet de l'Islam Tome 3 : L'ombre des grenadiers

L'ombre des grenadiers. En cette fin d'année 1499, l'Archevêque de Grenade, confesseur de la Reine Isabelle, vient d'ordonner la destruction de tous les ouvrages de la ville écrits en langue arabe. Cet autodafé sonne la fin de la glorieuse civilisation d'al-Andalus, qui a brillé pendant sept siècles sur la péninsule ibérique. Chez les al-Hudayl, très ancienne famille dont le domaine est implanté à quelques lieues de la ville, on s'interroge face à la radicalisation des Chrétiens : faut-il accepter d'abjurer sa foi pour sauver ses biens et peut-être sa vie, comme s'y sont résolus le propre oncle du chef de clan, devenu prélat, et un de ses cousins, négociant à Grenade ? Faut-il fuir de l'autre côté de la Méditerranée ? Ou alors organiser la résistance qu'appelle de ses voeux le jeune et fougueux Zuhayr, convaincu que la marche de l'histoire n'est pas irréversible ? Tariq Ali excelle à camper les détails du quotidien de ces aristocrates libéraux à un moment où leur monde, tout de raffinement et de tranquille certitude, bascule. Mais si, avec sa verve coutumière, il donne vie et chair aux intrigues amoureuses, aux unions clandestines voire incestueuses, et aux secrètes rivalités, le romancier livre aussi une subtile réflexion sur les germes du déclin de la culture arabe en Andalousie. Car tel est le projet de son Quintet de l'islam, dont ce roman est le troisième volet : confronter, au fil des siècles et à différentes périodes, les mondes chrétien et musulman. Déjà parus : Un sultan à Palerme (2007), évocation de la Sicile cosmopolite du XIIe siècle, et Le Livre de Saladin (2008), récit de la reconquête de Jérusalem par Salah al-Din.

06/2009

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Littérature française

L'empreinte du lézard

Un col enneigé, une jument abandonnée, trois lettres inscrites sur un rocher qui indiquent la piste d'une communauté hippie aussi introuvable que légendaire. Le jeune héros, Wha, ne sait pas encore qu'il sera bientôt leur passeur et le témoin de la chute de cette utopie réalisée. Embarqué dans cette épopée un peu par hasard, il demeure à part, hanté par la figure magique de Lélia, amour perdu et fantomatique. L'action se déroule quelque part dans le sud de la France mais peu importe, c'est le destin d'une génération qui pensait pouvoir changer le monde qui est relatée ici dans un style flamboyant. On y croise Syd Barret, une comtesse en rupture de ban, un avocat soutenant la fraction armée rouge, un mulet magnifique du nom de Charko, un toxicomane Corse, Francis Cabrel, une prostituée nihiliste au cour gros, des américains de retour du Vietnam et adeptes du sabre khmer et même une amoureuse irlandaise. C'est toute la caravane des années hippies qui défile pour notre plus grand plaisir, d'autant que Philippe Assié parvient à ne jamais tomber dans le cliché et offre ici un roman truculent aussi personnel que grandiose, habité d'un souffle rare dans la littérature française.""Voilà le livre français que l'on esperait depuis longtemps : la verve de Céline dans la profondeur des paysages de Jim Harrison et vous avez une idée de ce western space-spaghetti que ne renierais pas les frères Coen !!"" - Librairie Voyages au bout de la nuit""Comme la nature anarchique et flamboyante, ses phrases s'organisent selon leurs propres règles, leurs propres rythmes sans déroger un seul instant à l'exigence littéraire la plus vive.

05/2011

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BD tout public

Les intrus

Temps présent et adversité sont les angles immuables des histoires d'Adrian Tomine, qui laissent le sentiment que rien ne changera jamais. Depuis ses débuts, cet Américain d'origine japonaise décline dans sa série Optic Nerve des parenthèses de vie contemporaine, traversées par des hommes et des femmes harassés par leur quotidien. La manière soudaine et presque arbitraire dont s'ouvrent et s'interrompent ces chroniques laisse le plus souvent abasourdi, et concourt à identifier son style si particulier. Car si Tomine décrit des personnages dont la vie se sclérose peu à peu autour d'un quotidien banal, il ne cesse de réinventer son style, faisant évoluer sa grammaire à l'aide d'expériences formelles, comme pour conjurer par l'art un destin qu'il semble redouter pour lui-même. Ce nouveau recueil confirme ainsi son intérêt récent pour la couleur, accompagnant une forme de nostalgie pour la bande dessinée classique et un goût pour les constructions graphiques. Le lecteur passe ainsi d'un récit introspectif à la première personne, illustré par des cartes postales dépeuplées, à un gaufrier extrêmement dense de cinq bandes dans lequel la répétition devient rythmique. Avec l'âge, le cynisme des débuts a cédé la place à une forme d'empathie empreinte d'ironie. Adrian Tomine rejoint ici son influence majeure, Yoshihiro Tatsumi, ce maître de la bande dessinée japonaise qui lui a permis de conjuguer ses deux cultures, le Japon et L'Amérique, le Gekiga et le Comics underground, pour se forger un langage à son image. Un langage qui, loin des effets faciles, déploit les moyens de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture la plus juste possible de la condition humaine moderne.

10/2015

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Sciences historiques

Le courage de la terre. 1950-2000, une paysanne raconte

Louison Dutoit m'avait téléphoné pour me faire part de son projet de livre. Je l'ai rencontrée pour la première fois en été. J'étais assise dans mon jardin avec un recueil de poésie. J'ai vu alors arriver une dame au visage éclairé par des yeux curieux, vifs, rieurs. Elle s'aidait d'une canne pour franchir le petit muret qui entoure mon carré d'herbe. Un cabas pendait à son bras. Tout de suite j'ai eu le sentiment de la connaître depuis longtemps. Elle m'a expliqué qu'elle avait déjà écrit plusieurs chapitres de son ouvrage. Au début elle avait pensé raconter sa vie de paysanne en vrac. Puis elle a réalisé que ce qui était intéressant, c'étaient plutôt les mutations vécues par les paysans, autrement dit leur histoire. Même si elle ne prétend pas au titre d'historienne ! Dans sa modestie, elle ne craint qu'une chose : mal rapporter les bouleversements de leur univers dans ce dernier demi-siècle. C'est à l'aube de ses quatre-vingts ans qu'elle s'est résolument mise au travail. Depuis longtemps son entourage lui disait : "Toi qui sais écrire, tu devrais parler de la condition des paysans." L'idée d'un livre l'a incitée à consulter les journaux, à collecter des articles ayant trait à tout ce qui touchait à la terre. Elle s'est renseignée auprès de paysans en activité, ne craignant pas de se déplacer à Genève, dans le Jura, partout où elle pouvait glaner des informations. Ses joies, ses découvertes, ses chagrins, ses déceptions, ses révoltes, ses doutes, sa volonté de mémoire ont donné naissance à ces pages magnifiques qui décrivent avec intelligence et prescience un demi-siècle de métamorphoses paysannes.

08/2003

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Littérature étrangère

Docteur Sax

Docteur Sax, c'est l'histoire d'un jeune garçon qui s'éveille à la vie dans une ville ouvrière grise et morne de la Nouvelle-Angleterre. C'est l'histoire de Jack Duluoz, canadien français comme Jack Kerouac lui-même, qui grandit sous les porches obscurs et parmi les immeubles bruns de Lowell, Massachusetts. Et avant tout, c'est l'aventure empreinte de mystère et de terreur vécue avec intensité par un adolescent. Toujours tapie dans un repli de l'âme de Jack, se trouve l'ombre du Docteur Sax, avec sa cape qui flotte au vent et son chapeau mou dissimulant à demi un regard chargé de haine. Il fait partie d'une horde de fantômes, de monstres et de démons qui peuplent ce monde fantastique. Souvenir et rêve se mêlent dans un univers démentiel qui occupe une place grandissante dans l'esprit de Jack jusqu'au point de s'imposer avec une violence effroyable dans une véritable vision d'apocalypse. Mais la réincarnation du mal sera finalement anéantie et, avec elle, les fantômes et les démons qui hantaient l'âme du héros. Un critique américain, J. Donald Adams, a dit de Kerouac qu'«il était capable de décrire le monde de l'expérience physique beaucoup mieux que quiconque depuis Hemingway». La description des odeurs, des bruits dans la petite ville de Lowell est parfois empreinte d'une telle fantaisie bouffonne qu'elle témoigne d'une invention verbale inépuisable. L'auteur a transcrit des passages entiers en canadien français, ce patois savoureux que parlent Jack et ses parents ainsi que la joyeuse bande qui gravite autour d'eux et dont la verve truculente anime des scènes d'une vigueur rabelaisienne.

11/1962

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Sciences de la terre et de la

Le pâturage tournant dynamique

La réussite d'un système de pâturage dépend d'un grand nombre de facteurs dont certains ne sont pas maitrisables : la texture du sol, son taux de matière organique, sa portance, sa capacité à se réchauffer plus ou moins rapidement, la météo, l'appétence et la complémentarité des plantes qui composent le mélange, leurs précocités, les besoins des animaux, la surface disponible, la qualité des chemins d'accès... Tous ces éléments, et la liste n'est pas exhaustive, sont à prendre en compte et peuvent être tous différents d'une exploitation à l'autre. En ce sens, la méthode parfaite de pâturage n'existe pas. Il existe de nombreuses façons de pâturer, probablement autant qu'il y a d'éleveurs, et il ne serait pas convenable de vouloir les faire toutes se ressembler. L'objectif de ce livre n'est donc pas de vous donner les recettes qui vous amèneront directement à un pâturage performant, mais de vous permettre de comprendre les influences de chaque élément qui constituent la réussite ou l'échec d'un pâturage, de savoir les observer et les évaluer, pour que vous puissiez prendre les bonnes décisions le moment voulu et améliorer au mieux votre pratique. Ce livre est le résultat de neuf années de travail, le fruit des connaissances acquises et des observations de terrain combinées par les auteurs. Ainsi, il permettra à de nombreux éleveurs d'améliorer significativement leurs performances à l'herbe. L'approche est basée sur la performance et la durabilité, mais elle se veut également simple à mettre en oeuvre et peu astreignante de sorte que tous les éleveurs qui le souhaitent puissent l'utiliser. L'objectif est de faire entrer le pâturage dans votre exploitation et non de faire entrer votre exploitation dans une technique de pâturage rigide et peu conciliante.

07/2020

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Tourisme France

Le royaume des bergers. Les ardoises sauvages

A la fin des années 70, en vallée d'Ossau, vit l'ultime génération des bergers transhumants à avoir leur vie durant, rallié les Pyrénées aux plaines d'Aquitaine. Les vertiges de la société d'après-guerre, confort, réussite, rentabilité, oublièrent cette poignée d'hommes, qui dans la solitude des montagnes, de mémoire en mémoire, avec presque rien, de l'herbe et une source, un bâton, une besace, leur chien, menaient les troupeaux… Après une alliance séculaire, la plaine n'aimera plus les bergers ; désormais ils vivront, l'hiver dans la vallée, les beaux jours dans la montagne " leur seule terre promise "… … et les troupeaux, aujourd'hui encore, rallient les montagnes d'Ossau, ces royaumes endormis que réveille le cri du berger… Madé ne pouvait taire sa rencontre avec ces transhumants d'un autre âge. A leur côté elle a partagé la lente métamorphose de ce monde particulier qui se croyait si tristement perdu, elle a été un témoin privilégié de la ténacité, du renouveau du peuple des bergers. C'est au pied du Pic du Midi d'Ossau, dans la cabane-refuge de Pombie que Renée et Madé se croisent une première fois, elles ont une vingtaine d'années. Si leurs parcours s'éloignent, elles ont un même point d'attache, la vallée d'Ossau des amitiés communes, et l'attrait du monde pastoral : Madé y est au coeur, Renée vit à proximité. Leurs expériences parallèles vont se rejoindre autour des textes de Madé pour les illustrer. Les mots écrits contiennent déjà des images. Il s'agira d'en prolonger l'atmosphère par des dessins originaux afin d'évoquer une époque : celle qu'elles ont connue et traversé, dans les montagnes du Haut-Béarn.

09/2016

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Littérature française

Le tapis du salon

Quoi de commun entre un kidnappeur apprivoisé par sa victime, un garçon ne lâchant jamais la main d'un frère imaginaire, une mère sans scrupules volant son fiancé à sa propre fille, un frère follement amoureux de sa sœur handicapée, un poète en herbe mort d'avoir plongé d'une falaise à marée basse ? Tous ces personnages anonymes, paumés, décalés, silencieux, peuplant un univers en apparence banal à crever, ont une histoire extraordinaire à raconter. Mais seul un détail peut nous y faire accéder. Une promesse de jeunesse non tenue, un coucher de soleil, la mort d'un poisson rouge, l'envoi d'une lettre anonyme ou une simple tache sur un tapis, tout est prétexte à Annie Saumont pour creuser les failles d'une humanité à la dérive, qui pourtant s'acharne à résister. Véritable orfèvre de l'écriture, Annie Saumont scrute notre quotidien, s'attache aux situations qui dérapent, aux manifestations de trouble, jusque dans le langage, miroir de tous les dérèglements affectifs et sociaux. Partant d'un fait divers ou d'une anecdote, elle croque ses antihéros au moment où leur vie bascule. Chacune de ses nouvelles est comme un détail d'un même tableau, formant une peinture de société sombre, implacable et poignante. Du très grand art ! Avec déjà plus de trois cents nouvelles et trente recueils couronnées par les prix les plus prestigieux, Annie Saumont est un cas unique dans les lettres françaises. Souvent comparée à Raymond Carver, elle a entièrement consacré son oeuvre à la nouvelle. Et comme en témoigne la critique littéraire - qui ne cesse de l'encenser, année après année, et de voir en elle la plus talentueuse des nouvellistes de langue française -, Annie Saumont est toujours aussi moderne.

01/2012

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Littérature étrangère

Toute une histoire

Berlin de 1989 à 1991, au moment de la réunification, observée par un couple digne de Cervantès, le grand et maigre Fonty, le petit et trapu Hoftaller. Le premier est né en 1919, a fait la guerre dans l'aviation de Goering, comme journaliste correspondant de guerre, ensuite il a été instituteur puis conférencier littéraire en RDA, enfin appariteur dans les ministères : un témoin. Mais il est aussi la réincarnation de Theodor Fontane, le grand romancier né un siècle plus tôt, dont il connaît par coeur les romans, les chroniques et la vie, et auquel il s'identifie jusque dans les détails de son existence privée. Hoftaller, son " vieux compagnon " qui l'espionne sans désemparer, est sans âge et aussi vieux que la police politique : il traquait déjà le jeune Marx, il a connu la révolution de 1848, l'unification de 1871, la république de Weimar, il a travaillé avec la Gestapo, avec la Stasi : toujours au service de l'ordre. Il " tient " Fonty-Fontane, dont le libéralisme gauchisant a été suspect à tous les régimes, et qui a quelques peccadilles à se reprocher. Ce vieux couple infernal de l'intellectuel et de l'espion permet une vision stéréoscopique de l'histoire, récente et moins récente : un tableau cocasse et effarant, mais aussi nuancé, poétique et profond. Avec sa verve prodigieuse, doublée d'une minutie acerbe, l'auteur du Tambour donne ici le livre monumental qu'on attendait sur le grand tournant de cette fin de siècle. Il a valu à Günther Grass un extraordinaire déchaînement de critiques haineuses. C'est qu'il ne s'agit pas seulement de la réunification allemande, mais de l'effondrement des " socialismes réels " et du triomphe mondial du capitalisme libéral. Toute une histoire ! Toute notre histoire évoquée par un romancier de génie.

07/1998

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Littérature française

Les Grands romans d'Alexandre Dumas Tome 1 : Mémoires d'un médecin. Joseph Balsamo

" Retour à Dumas père " : ce rappel à l'ordre de Ramon Fernandez, publié dans la NRF du 1er décembre 1941, n'a pas été assez entendu. La collections Bouquins a bien voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d'établir à partir de manuscrits, un texte qui n'aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l'écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d'être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l'œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel. Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu'il a empruntés plus volontiers à l'Histoire, depuis l'Antiquité jusqu'à ses propres contemporains. Joseph Balsamo s'ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balasmo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie des sacrifices humains ; on comptait à l'amour d'un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l'accession au trône de Louis XVI et à l'ascension de Marie-Antoinette qui n'a pas la retenue d'une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds. Claude Schopp. Joseph Balsamo se poursuit par Le Collier de la reine et Ange Pitou (1 vol.), La comtesse de Charny et Le Chevalier de Maison-Rouge (1 vol.).

12/1990

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Littérature française

L'école du ciel

" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.

03/2020

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Esotérisme

Gardiennes de la lune. Vers la voie du féminin sauvage

Symbole de féminin et de connexion à la Nature, la Lune est le marqueur d'un nouveau courant de développement personnel. Un parcours personnel mois par mois, et tous les outils pour se mettre au diapason de la lune, écouter ses propres rythmes, optimiser son potentiel, et cheminer sur la voie puissante du féminin sauvage. Dans la pureté de la nuit, elle veille et attend que de ce monde nous reprenions contact avec elle. La Lune, depuis toujours, guide nos pas selon quatre phases qui s'appliquent à toute chose : naissance, croissance, décroissance, mort. En tant que femmes, nous portons en nous cette essence cyclique qui nous relie aux mouvements de la vie. Il est temps de réveiller cette sagesse que nous avons enfouie. Animatrice de cercles de femmes et maître reiki, Stéphanie Lafranque nous invite ici à suivre l'appel de la Lune, pour renouer avec notre nature originelle, nous ouvrir à une meilleure connaissance de soi et de ce qui nous entoure. En nous connectant à notre cycle, apprenons à écouter notre propre rythme, à prendre soin de notre écologie intérieure, à nous réapproprier notre pouvoir. Affirmons qui nous sommes véritablement : des femmes libres, instinctives et créatives. Devenons étoile, herbe folle, rivière, prenons conscience de l'impermanence des choses, sentons-nous appartenir au vivant. Incarné par les dessins poétiques de l'artiste plasticienne Vic Oh, ce livre nous apprend à déchiffrer les énergies de la Lune, à lire ses phases, à ressentir son passage dans les constellations, à utiliser les archétypes lunaires, à redécouvrir les plantes magiques et à faire entrer des rituels dans nos vies. Au fil des mois, cheminons sur la voie puissante du féminin sauvage. Soyons souveraines en notre royaume, gardiennes de notre bien-être et de la Lune.

03/2019

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Monographies

Gaston Chaissac

Improvisateur de génie, Gaston Chaissac (1910-1964) a créé une des oeuvres les plus singulières de son époque. Fils de cordonnier, il est initié à la peinture par Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, rencontrés par hasard à Paris, en 1937. Encouragé dans cette voie, il invente très rapidement un alphabet pictural qu'il va faire évoluer tout au long de sa vie. Au cours de ces années cruciales, dans un Paris en pleine mutation, Chaissac assimile l'essentiel du contexte artistique d'alors et se forge une vaste culture. Prolifique, ludique, et polymorphe, sa production visuelle aborde tous les genres. L'étourdissant dessinateur qu'il est dès ses débuts exerce sa verve aussi bien dans le domaine de la peinture et du collage, que celui des objets récupérés, métamorphosés avec autant de faconde que de délicatesse, composant un monde paradoxal, à la fois théâtral et confidentiel. Au plasticien se superpose en même temps l'écrivain, dans une activité en miroir, qui révèle un prodigieux épistolier et un poète hors norme. Des milliers de lettres envoyées pendant plus de vingt ans tous azimuts, vont lui permettre aussi de tisser des liens avec grand nombre de ses contemporains (Albert Gleizes, André Bloc, Raymond Queneau, Jean Paulhan, Anatole Jakovsky, André Lhote, Jean Dubuffet, ...) tout en restant volontairement en marge depuis le bocage vendéen qu'il ne quittera jamais. Ce monument épistolaire unique en son genre fascine par l'aisance des jugements, la pertinence des points de vue et la lucidité avec laquelle celui qui se disait "peintre rustique moderne" , joue de son besoin paradoxal de distance et de proximité. Cette première monographie, en forme de portrait, met volontairement à égalité le peintre et l'écrivain, et dessine l'aventure de Gaston Chaissac comme l'une des mutations les plus représentatives que la modernité a connue au siècle dernier.

11/2022

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes

Hélas ! hélas ! un nom après la vie, Ce n'est pour moi que du brouillard flottant ! Quel écrivain sérieux, conscient des fluctuations du goût, des avatars de l'histoire, peut se leurrer d'une gloire posthume (ne serait-ce que pour compenser le mépris ou l'indifférence dont il pâtit sa vie durant) ? Mais Tao Yuan-rning se trompe ! Seize siècles après sa mort d'homme déchiré entre un mandarinat qui l'effraie et le jardinage qui le comble, le voici chez nous ressuscité, resplendissant ! Tempérament complexe, où Paul Jacob sait discerner un es (un ça) de paysan que la peur de la mort rend amoureux des pins, des cyprès au feuillage pérenne, mais qui se mue en ich, en un moi complexé d'Œdipe, et d'autre part tenté par ce que Paul Jacob qualifie subtilement, judicieusement, d'érémitisme confucéen paysan (érémitisme du reste joyeux, ou du moins égayé Hautement seul dans ma nouure, Je buvais, je poétisant), Tao Yuan-ming aimait la bière de céréales, les livres, la musique. Ah ! si seulement il pouvait lire la stupéfiante traduction en vers français dont le gratifie Paul Jacob, je gage qu'il serait comblé, ce couple déchiré taoïsant-confucéen. Pour française qu'elle soit en sa technique versifiée, que dis-je, parce qu'elle est parfaitement francisée au point de ne pas négliger les diérèses qui lui accordent le juste compte des syllabes (L'herbe anci][enne erre dans l'avant-cour) ni non plus, pour les mêmes raisons, les apocopes les plus " classiques " - plusieurs encor pour encore - afin que le vers batte son temps, la version de Paul Jacob nous offre un Tao Yuanming si poétique en sa forme que tout le génie technicien du poète chinois nous devient, perceptible, évident. Saluons donc en Paul Jacob, avec le respect, avec l'admiration qu'il commande, le poète-traducteur exemplaire. Étiemble

03/1989

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Géopolitique

Le vietcong au sommet de Notre-Dame

Ce livre raconte un exploit, une action militante forte, et revient sur toute l'histoire de la guerre du Vietnam, en images et par le biais de ce témoignage exclusif et explosif. Les auteurs de cet ouvrage sont les trois anciens activistes - ; jusqu'ici non identifiés ni même mouchardés - ; qui déployèrent le drapeau Vietcong à la croix sommitale de la flèche de Notre-Dame de Paris dans la nuit du 18 janvier 1969, à l'ouverture des négociations quadripartites sur le Vietnam qui eurent lieu dans la capitale française. Leur coup d'éclat fut remarqué dans le monde entier, d'autant plus qu'ayant scié quelques barres de sécurité au raz du flanc de la flèche, il n'était plus possible d'enlever l'étendard symbolique sans procéder par hélitreuillage. Une opération qui fut largement relayée par les médias internationaux. Le secret a été gardé intact jusqu'à nos jours, même si certains se sont octroyé l'exploit à tort depuis. Les réels activistes étaient bien Bernard Bachelard, professeur de gymnastique, Noé Graff étudiant en droit et Olivier Parriaux, physicien en herbe. Ils sont partis de Suisse, montés à Paris à bord d'une Deux Chevaux, ont déployé le drapeau puis ont quitté les lieux la nuit même. A l'époque, ils étaient des militants engagés et farouchement opposée à la guerre que menaient les Américains, et avant eux les Français, dans ce lointain pays d'Asie que les puissances occidentales ne voulaient pas céder au " communisme ". Aujourd'hui, les héros qui ne se sont jamais considérés comme tels, racontent, avec passion, détails et images, leur intrusion de trente heures dans la guerre qu'a menée, pendant trente ans, un peuple qui s'arracha des griffes du colonialisme, résista victorieusement au déluge de feu et de chimie mortelle des USA, et parvint à sortir du sous-développement.

01/2023

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Contes et nouvelles

Impressions. Recueil de textes et bribes de vie

Les étoiles Elle serrait les dents et regardait les étoiles danser dans l'obscurité qui semblait sortir tout droit de son être. Elle restait debout, les pieds nus enfouis dans l'herbe fraîche. Avec sa chemise de nuit claire elle était le reflet sur la terre de cette étoile dans le ciel. Elle se regardait dans ce miroir gigantesque sans début et sans fin. Sa vie entière était faite de miroirs : Certains étaient indifférents, sans tain et la prenaient au dépourvu ; certains étaient brisés et leurs éclats renvoyaient au centuple les peurs qui, derrière elle s'animaient. D'autres encore étaient recouverts d'un gigantesque drap blanc poussiéreux et durci par le temps, qu'aucune main ne touche plus à force d'être maudits. Elle avait aussi quelques miroirs de poche sertis de pierres précieuses qui la rendait belle de temps en temps, des miroirs déformants qui souvent l'effrayaient. Au milieu de sa chambre trônait l'immense miroir ancien taché du poids des souvenirs qu'une corniche baroque enlaçait jalousement. Cet immense miroir, héritage de sa grand-mère et de sa mère avant elle, lui renvoyait chaque matin en guise de réconfort les images de son passé et du passé de ses aïeules. Il était le témoin muet des grimaces et des danses enfantines, des tenues trop grandes empruntées à sa mère pour lui ressembler, des premiers fards maladroitement appliqués sur sa peau diaphane, des premières larmes d'amour et des chagrins immenses. De ses joies et de ses peines il était le compagnon inerte comme il fut le réceptacle des émotions de celles qui le possédèrent avant elle. Parfois elle voulait le traverser pour découvrir ses secrets mais se résignait aussitôt, consciente qu'elle se blesserait pour les atteindre. Il était le reflet de son âme, la protection contre un présent capricieux et un futur fallacieux.

02/2022

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Critique Poésie

Mes sept familles

Sept familles ? Ce sont celles que Jacques Réda reconnaît ici comme autant de familles d'adoption car elles auront littérairement nourri et édifié l'auteur de L'Herbe des talus. Sept familles ? Ce sont celles de sept écrivains, plus ou moins de la génération de son propre père, et qu'a connus l'auteur, comme on dit, de leur vivant. Le directeur de la NRF qu'il fut de 1987 à 1996 est devenu leur ami et il propose ici, comme une reconnaissance de dette, à la fois de parlants portraits et, pour chacun d'eux, une des poétiques des plus pointues, une esthétique des plus justes qui leur ait jamais été consacrées. Car Jacques Réda -on l'oublie trop souvent si on ne l'ignore pas - est l'un des lecteurs les plus fins qu'a connus la littérature française de notre époque. Sept familles ? Il s'agit, dans l'ordre alphabétique, de celles de Jean Follain, d'André Frénaud, de Lorand Gaspar, de Jean Grosjean, de Louis Guillaume, de Francis Ponge, de Jean Tardieu - et puisqu'il faut toujours qu'une pièce rapportée élargisse heureusement chaque famille, au risque de faire mentir notre titre : de l'impayable Raymond Queneau. Les lecteurs auront ainsi la chance de redécouvrir des auteurs essentiels pour la compréhension de l'histoire littéraire de la fin du XXe et du début du XXIe siècle et - clé unique pour la compréhension de son oeuvre- de la bibliothèque intime de Jacques Réda. Jacques Réda est né le 24 janvier 1929 à Lunéville. Du même auteur, les éditions Fario ont publié dans la collection Théodore Balmoral, Le Chant du possible, écrire le jazz, en 2021 et avec Alexandre Prieux, Entretien avec Monsieur texte en 2020.

11/2022

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Littérature Espagnole

L'extinction des espèces

Les dernières volontés de Sir James Smithson(1765-1829) étaient claires, ce riche héritier d'origine britannique, sans femme ni enfant, voulait que sa fortune serve à fonder à Washington un établissement dédié à la diffusion des connaissances, qui porterait son nom. Le musée est finalement installé dans un château de style gothique anglo-normand et c'est Zacharias Spears, passionné par la conservation des espèces, qui en est nommé premier directeur. " Pour la modique somme de 2 cents, le Musée d'Histoire Naturelle donnera à voir le spectacle du monde, comprimant à échelle humaine le temps parcimonieux des planètes, de sorte que même un enfant puisse être en mesure d'observer en quarante minutes ce qui avait mis des milliards d'années à survenir. " Mais l'établissement devra évoluer avec son temps, à cause notamment de la concurrence de nouveaux musées qui pullulent sur le sol américain et en Europe. Une place de plus en plus importante est ainsi consacrée à la vie primitive et la scénographie se modernise ; car à présent les visiteurs ne veulent plus simplement voir mais ils désirent expérimenter. Tout est bon pour attirer le public, les rivalités autour de ce commerce de la connaissance se multiplient à l'infini jusqu'à atteindre l'absurde, lors de l'inauguration, à San Diego, du MuM - le Musée des musées... L'extinction des espèces est une histoire (sur)naturelle des musées. En nous plongeant dans un univers où se côtoient détails réels et pure fiction, Diego Vecchio invente et fabrique un passé à partir des angoisses des temps présents, une mémoire qui conjure l'extinction des oeuvres d'art, des cultures et des espèces par le délire taxinomique, la manie du collectionnisme et la volonté de posséder autant que d'exhiber.

02/2021

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Insectes et oiseaux

Petites bêtes de la campagne. Chercher, observer, reconnaître, identifier

163 espèces de petites bêtes les plus caractéristiques de nos campagnes dans un guide d'identification spécialement conçu pour les enfants. Grâce à son petit format, ils pourront facilement l'emporter sur le terrain et l'avoir toujours sur eux lors de leurs balades-découvertes. Passeport pour une identification réussie Les petites bêtes sont classées par "familles". Une classification simplifiée, sous forme d'arborescence, permet de les retrouver facilement, reconnaissables par la silhouette qui symbolise chaque famille, également présente devant le nom de chaque espèce. La première règle est d'observer la bestiole et d'être capable de la décrire en se posant plein de petites questions pour reconstituer un puzzle : la taille, la forme, la couleur... A-t-elle des pattes ? Combien ? A-t-elle des antennes ? Des ailes ? ... Chercher ensuite dans son carnet quelle espèce s'en rapproche le plus. En cas de doute entre plusieurs espèces proches, les comparer et s'attacher aux caractéristiques de chaque espèce et aux détails qui les différencient. Avec un peu d'entraînement, reconnaître les espèces et les nommer sera vite un jeu d'enfant ! Un guide d'identification conçu spécialement pour les enfants Les enfants se passionnent facilement pour les petites bêtes, extrêmement nombreuses et présentes partout. De nombreux livres leur sont consacrés, en tous genres, mais il n'existe que très peu de guides d'identification jeunesse. Celui-ci a été conçu pour les enfants, avec une présentation claire et attrayante, des textes précis, mais simples et concis. Les illustrations naturalistes, de grande qualité, sont particulièrement fidèles à la réalité. Généralement plus grandes que nature, elles montrent les plus petits détails. Un outil pour devenir incollable sur la reconnaissance des petites bêtes, à glisser dans la poche de tous les entomologistes en herbe.

06/2023

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Sociologie

L'enfer des écrans

« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

01/2019

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Poches Littérature internation

Voyage babylonien

" Un grand seigneur est tombé dans des difficultés conformes à l'air du temps et se trouve contraint d'abandonner son train de maison habituel. Avec deux compagnons, qui ne sont pas mieux lotis que lui, il mène la vie d'un pauvre diable, passe par un grand nombre de villes, dont nous ne nommerons que Bagdad, Constantinople et Pans, pour signaler l'ampleur de leurs efforts et des résistances auxquelles ils se heurtent. En chemin, ils rencontrent bien des obstacles, liés à l'amour, à la boisson, au mensonge, auxquels ils n'avaient été exposés jusqu'ici ni de près ni de loin. Lentement, juché sur les épaules des deux autres, le grand seigneur réussit à prendre pied. La paix dans l'âme, il tient. Lui qui ne s'était pas soumis volontairement aux fatigues du voyage, il doit à la fin reconnaître qu'il fut long, mais que cela valait la peine. Accessoirement, c'est l'histoire d'un Adam qui rencontre beaucoup d'Eves, mais non le péché, et qui a du mal à quitter le paradis. Accessoirement, l'histoire d'un tyran qui se croit pareil à Dieu, se trouve précipité dans les plaisirs et les misères de notre existence, et c'est son ascension à la pauvre humanité ". C est ainsi qu'Alfred Döblin résume son Voyage babylonien, grand livre comique qui se veut une suite de choses burlesques, gaies, graves, ironiques, etc. La question que pose ce texte est la suivante : comment survivre dans un monde où l'inhumanité triomphe, sans être tenté par la fuite et sans devenir cynique. D'une verve exceptionnelle, le roman révèle, à travers cette immense et jouissive déambulation, le goût des chemins de traverse, de la légèreté et de la dérision, et surtout une liberté totale d'invention.

10/2007

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Beaux arts

Jacqueline Delubac, le choix de la modernité : Rodin, Lam, Picasso, Bacon

En insistant sur l'audace des choix de Jacqueline Delubac, l'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne présentent à la fois la comédienne, la femme "la plus élégante de Paris", mais aussi et surtout l'amatrice d'art qui, en 1997, légua trente-huit oeuvres de première importance au musée des Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale. Jacqueline Delubac (1907-1997) gagne Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry. Devenue la troisième épouse de l'auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier, au milieu des oeuvres de Rodin, Degas, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard... Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par cette brune piquante, au jeu moderne "à l'américaine", qui incarne l'élégance à la scène comme à la ville. Séparée de Sacha Guitry en 1939, la comédienne entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d'oeuvres d'art. En pleine guerre, elle revend à cette fin les bijoux qu'il lui avait offerts et achète L'Atelier aux raisins, peint par Dufy deux ans auparavant. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac interrompt sa carrière au début des années 1950 et devient une figure du Tout- Paris. Avec son nouveau compagnon, le diamantaire arménien Myran Eknayan, propriétaire du fragment central du Déjeuner sur l'herbe de Monet (musée d'Orsay), elle vit désormais pleinement sa passion pour la peinture. Cet ouvrage montre toute la richesse de la ersonnalité de Jacqueline Delubac : le personnage public comme "la part secrète", la femme d'avant-garde qui réunit des tableaux de Lam, Braque, Picasso ou Bacon, aux sujets parfois violents, souvent troublants.

11/2014

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Divers

A l'heure où les dieux dorment encore

Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier... à l'heure où les dieux dorment encore. Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n'a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique... De ses voyages, l'auteur a rapporté d'innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rève, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu'avec une photo, la lumière d'une montagne, les couleurs d'une cérémonie ou le désordre d'une scène de rue. Dans ces documents inédits, Cosey s'interroge sur le dessin, la couleur, la musique, la représentationdu réel et nos vies intérieures. Avec érudition et humour, le dessinateur nous fait entrer dans son panthéon personnel : Hokusaï, Rembrandt, Hergé, C. G. Jung, les Stones, Krichna et les Schtroumpfs (qui partagent la couleur bleue et l'art de la flûte ! ), et de nombreux anonymes, compagnons de voyage ou fantômes du passé. En Inde, au Tibet, au Japon, en Grèce, en Espagne et bien sûr dans les Alpes Vaudoises, Cosey a notéet dessiné tout ce qui a pu le surprendre, l'amuser... tout ce qui a nourri son travail d'artiste. Le texte et le dessin dialoguent en toute liberté, et offrent au lecteur le plaisir de découvrir, en même temps que la matière première des albums, une facette complètement inconnue d'un grand dessinateur.

11/2021

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Romans policiers

Et si je vous offrais des coups de pelle pour Noël ?. Comédie policière

Vous pensez avoir vécu un Noël pourri ? Je vous rassure, c'est de la gnognotte à côté du mien ! Si je devais décrire mon Noël en une phrase, je dirais que : "Mis à part l'attaque de zombies, rien ne nous a été épargné ! " . D'un point de vue folie, ma belle-famille bat tous les records et je suis bien consciente qu'en la matière, la compétition est relevée ! La situation était ubuesque... Enfin, ubuesque... Je suis gentille ! La plupart du temps, j'avais l'impression de vivre dans un livre de Stephen King ! Je vous raconte et vous vous ferez votre propre idée. Cela vous donnera des éléments de comparaison pour relativiser votre dinde qui a cramé, votre chien qui a dévoré les paquets et votre chat qui a fait tomber le sapin... Je suis certaine qu'à la fin de votre lecture, vous serez d'accord pour affirmer avec moi : "Chloé a vécu le pire Noël de l'année ! " . Au fait, Chloé, c'est moi ! Enchantée de faire votre connaissance ! Oui, je sais être polie... C'est moins vrai en situation de crise, mais j'essaie de me tenir la plupart du temps. Bref... Tout a commencé de la plus innocente des façons : ma belle-mère était lassée d'organiser chaque année les réjouissances de Noël et ma belle-soeur (une folle, adepte du mouvement GINKS... Vous ne connaissez pas ? Vous comprendrez plus tard ! )... Je disais donc, ma belle-soeur, Madame Parfaite, a proposé de nous accueillir dans sa grande maison de campagne pour les fêtes de Noël et... Accrochez-vous quelque part, ça va swinguer ! Entre comédie et enquête, suivez les réflexions de Chloé, une Miss Marple en herbe, qui ne voulait surtout pas se retrouver plongée dans ce drame shakespearien, où les coups de pelle volent bas !

10/2021

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Indépendants

Fièvres nocturnes

Artiste faisant l'objet d'un véritable culte, Toshio Saeki est l'inventeur d'un style unique, dans un domaine qu'il a totalement transformé, l'ero guro - qu'on peut traduire par "scènes érotico-grotesques". Ce genre, dont on attribue la paternité à l'écrivain Edogawa Ranpo, trouve sa source aux origines du dessin japonais classique, nourrissant de monstres et de scènes cauchemardesques de nombreuses estampes à travers le temps. Saeki, en déclinant les motifs traditionnels et en les mêlant à ses propres obsessions, a fait écho aux angoisses de sa génération, la jeunesse des années 1970, qui a cru pouvoir s'affranchir des conventions d'une société paternaliste avant de connaître la désillusion. La société humaine, sa violence et ses tares sont le support de scènes dont la cruauté provoque l'effroi ou le rire, poussant dans ses retranchements la mécanique du fantasme. Le sado-masochisme ne recouvre ici aucune réalité, puisant dans l'onirisme une forme de poésie macabre. Stimulé par la censure qui sévit au Japon - il est prohibé de montrer les sexes - Saeki fait de l'interdit une contrainte artistique et déporte vers l'absurde et l'onirisme le plus vieux sujet du monde. Son style précis, qui rappelle aux européens la fameuse "ligne claire" d'Hergé et Joost Swarte, reste étrange pour le lecteur japonais comme pour le lecteur occidental, chacun trouvant dans ce trait à la simplicité parfaite une forme d'exotisme inédit. Cette perception ne s'explique que par l'originalité absolue d'un imagier extravagant, sorti tout droit de la plume d'un artiste qui a consacré sa vie à tracer au plus près "ce qui se déroule dans sa tête lorsqu'il ferme les yeux".

06/2022

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Poésie

Un si beau siècle. La poésie contre les écrans

"Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : "si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance" Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global deshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? " Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

06/2021

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Histoire internationale

La saga du sherman

Bien au-delà de la simple narration, l'ouvrage La saga du Sherman s'articule autour d'un tank mais se décompose en plusieurs facettes. Didactique, informel, historique et pragmatique, il met en avant le rôle et les difficultés des équipages qui ont servi ce char mythique. Les écueils techniques et les solutions trouvées par les concepteurs sont expliquées, les différentes méthodes de combat mises au point par les alliés sont détaillées, qu'il s'agisse d'un débarquement depuis un L. C. T, une progression dans le bocage, une bataille dans la neige ou une panne au fond d'un trou de boue. Construire un char le meilleur soit-il n'est pas un gage de victoire. Encore faut-il que l'équipage qui le serve soit instruit et formé ; c'est là que se trouve le début de la réussite. Il faut ensuite "préparer" cet équipage à vivre des situations de combat, lui inculquer que l'erreur en temps de guerre se paie "cash" , et que l'addition rappelle souvent la Camarde. L'ouvrage, non seulement évoque ces situations, mais liste de façon exhaustive les équipements, les motorisations, les modèles engendrés et les nombreux types de Sherman. Chaque fois que nécessaire, les explications techniques sont claires et précises de sorte que pour le lecteur, la chose devient une évidence. Complet ? Mieux que cela ! Ce livre traite de la réparation et du maintien en condition, tandis que toute la logistique nécessaire au combat est expliquée. Collectionneur, passionné d'histoire militaire, inconditionnel de l'engin blindé ou maquettiste, en lisant cet ouvrage vous aurez le sentiment de faire partie de l'équipage, et le meilleur du "Sherman" est à consommer dans ces pages.

03/2018

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Littérature française

La Nuit dernière au XVe siècle

Comment vivre une histoire d'amour avec une jeune femme du XVe siècle, quand on est contrôleur des impôts à Châteauroux en 2008 ? C'est tout le problème de Jean-Luc Talbot, qui était un homme normal, rangé et rationnel... jusqu'à la nuit dernière, où tout a basculé. Est-il rattrapé par une passion vécue au Moyen Age, ou victime du complot diabolique d'un contribuable ? Ballotté de manipulations dangereuses en bonheurs fous, il se demande s'il est en train de perdre la raison, ou de trouver un sens à son existence. Si la réincarnation existe, quel est son but ? Faut-il revenir sur les pas d'un autre, pour découvrir enfin qui l'on est ? Peut-on modifier le passé ? Peut-on réussir deux vies à la fois ? Renouant avec ses thèmes majeurs, Didier van Cauwelaert nous entraîne dans un roman hallucinant où, à travers la drôlerie irrésistible des situations, la gravité de l'enjeu et le pouvoir des rêves, il suggère des réponses vertigineuses aux questions qui nous hantent. "Didier van Cauwelaert a le chic pour camper des personnages excentriques à force d'être ordinaires... Son nouveau roman est une comédie sentimentale rocambolesque, pleine de verve, d'ingéniosité, de personnages croqués dans le vif de l'époque. Une fable burlesque et fantastique non dénuée de sagesse". Le Figaro. "Rien n'est impossible à Didier van Cauwelaert, qui ne manque ni de ressource ni d'imagination... On rit, on s'amuse, on est troublé... ce roman touffu et tout fou prouve, une fois de plus, qu'on ne s'ennuie jamais avec Cauwelaert". Le Point. "D'une intrigue fiscale, Didier van Cauwelaert a fait une comédie complètement timbrée". Lire.

01/2008