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Réjane Rageau

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Littérature française

Procès de M. F. Lamennais à l'occasion d'un écrit intitulé Le Pays et le gouvernement

Les veillées littéraires illustrées. T. II : choix de romans, nouvelles, poésies, pièces de théâtre etc etc des meilleurs écrivains anciens et modernes. Numéro 1Date de l'édition originale : 1849Collection : Les Veillées littéraires illustrées ; T. IIComprend : Un vieux bas-bleu ; Le prix du sang ; Fables / Pierre Lachambeaudie ; L'orpheline de Waterloo ; Les deux amis de Bourbonne ; Le neveu de Rameau ; La fiancée de Lammermoor ; Poésies et ballades : Cadyow Castle. La veille de la St Jean. Le moine gris. William et Hélène ; Ondine ; La religieuse ; Quentin Durward ; La dame du lac ; Le roman comique ; Le roman comique, suite et conclusion ; Le barbier de Séville, le mariage de Figaro, la mère coupable : théâtreLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

05/2017

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Lieux étranges et spirituels

L'énigme. Des "souterrains du temps" aux hyper-machines

Il a existé, dans le passé, des civilisations extrêmement brillantes dont le niveau des technologies était aussi élevé, sinon plus élevé dans certains cas, que nos technologies modernes. Il n'y a pas, depuis l'aube des civilisations, d'évolution continue et linéaire du plus rudimentaire vers le plus sophistiqué, et nos machines modernes ne sont pas le summum de ce qui a été fait sur cette planète en matière de technologie et de machine. L'un des plus grands mystères de la ville de Lyon concerne ce qu'on désigne aujourd'hui sous le nom - peu élégant il faut le dire - d' "Arêtes de Poisson" . Ces fameuses Arêtes de Poisson forment un ensemble de souterrains qui ont une disposition très particulière. La géométrie, les nombres, et leur capacité vibratoire, semblent avoir une grande importance dans la structuration si particulière des "arêtes" qui forment, vue d'en haut, une sorte de grande "antenne râteau" dirigée vers le ciel et l'espace. J'ai voulu situer mon étude sur les Arêtes de Poisson dans un contexte plus large, celui des "hyper-machines" , pour tenter de donner un sens à ce mystère archéologique. La conclusion à laquelle je suis parvenu est que toutes les connaissances accumulées sur les Arêtes de Poisson tendent à montrer qu'elles sont le produit d'une science et d'une technologie très élaborées qui ne sont peut-être pas d'origine humaine, ou proviendraient d'une humanité très évoluée antérieure à l'humanité actuelle.

05/2022

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Opéra

Les métamorphoses du ballet. Histoire et identité d'un genre lyrique (XVIIe-XVIIIe siècles)

En France, dès la fin du XVIIe siècle, le terme "ballet" est investi par les poètes et les musiciens pour fonder, au sein des arts lyriques, une nouvelle forme hybride, située entre danse et opéra, à l'heure où le ballet de cour stricto sensu ne jouit plus de sa gloire passée. Pourtant, peu d'études se sont penchées sur l'extraordinaire fortune qu'a connue le mot "ballet" dans le monde de l'opéra aux Temps modernes. "Ballet héroïque", "opéra-ballet", "ballet comique ", ballet bouffon" sont autant d'exemples tirés des XVIIe et XVIIIe siècles qui attestent que l'on ne peut s'intéresser à ces oeuvres sans démêler les traditions scéniques, lyriques et chorégraphiques qui les définissent. C'est donc par rapport aux diverses composantes de l'opéra en France - et en dépassant le simple dénominateur commun de l'art chorégraphique - qu'il convient d'étudier le large pan de la production lyrique qui s'est, à l'aube du XVIIIe siècle, réclamé du ballet. Au-delà de la question générique, le présent ouvrage explore également les aspects touchant à l'économie de ce genre de spectacle (fragments, emplois vocaux, structuration du divertissement) ainsi que le réseau d'influences au centre duquel se place le ballet. Enfin, certaines productions spécifiques font l'objet d'études de cas qui permettent d'illustrer le rapport que certains librettistes et compositeurs - tels que Cahusac, Destouches, Rameau, Gluck - ont entretenu avec le ballet.

03/2022

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Beaux arts

L'or des tropiques. Promenades dans le Portugal et le Brésil baroques

Poursuivant leur grand tour des territoires baroques commencé avec le Banquet des anges (Plon, 1984) et le Radeau de la Gorgone (Grasset, 1988), les auteurs ont abordé au Portugal. L'art baroque y est né à l'époque des grandes découvertes, comme reflet des expéditions coloniales. Puis au Brésil, où la découverte de l'or, vers 1700, provoqua une floraison de villes et d'églises, de statues et de peintures, qui comptent parmi les plus hautes créations baroques dans le monde. Mais l'Or des tropiques, ce n'est pas seulement un parcours à travers les œuvres d'art, c'est aussi le compte rendu des aventures quotidiennes inséparables d'un voyage au Brésil. Pittoresque des marchés, beauté exceptionnelle des garçons et des filles, visite à une favela de Rio, expériences directes de la violence, rencontres d'écrivains et de journalistes, portrait de Jorge Amado en ses lieux, sauvagerie des pistes rouges dans la savane, initiation aux rites afro-brésiliens du candomblé, tous les aspects de cet immense et fascinant pays sont évoqués, avec l'émotion et l'enthousiasme que suscitent la vitalité et la gaieté d'un peuple unique par son courage à affronter une réalité économique et sociale difficile. Ce livre s'inscrit dans la lignée des récits de voyages où Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti ont entrepris d'explorer, après l'Italie, tous les pays de tradition méditerranéenne et latine.

02/1994

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Biographies

Fragmens de differens ballets. academie royale de musique, 10 septembre 1748

Fragmens de differens ballets, représentés par l'Academie royale de musique, le mardi 10 séptembre, 1748 Date de l'édition originale : 1748 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Mer

A bord des frégates

" A bord " : une nouvelle série de beaux livres pour naviguer en dessins à bord des bateaux les plus célèbres de l'histoire maritime. Frégates, sous-marins, paquebots, bateaux de pêche, etc. : chaque volume sera consacré à un type de navires et dressera en mots et en images le portrait de dix bateaux illustres. Qu'elles se nomment l'Hermione, HMS Rose ou encore Shtandart, qu'elles soient anglaises, françaises, russes ou américaines, ces frégates ont fait la gloire de leurs marines. Rapides et facilement manoeuvrables, ces navires avaient diverses fonctions : partir en reconnaissance, porter des nouvelles, surveiller les côtes, nuire au commerce de l'ennemi. Les frégates ont été de toutes les aventures maritimes, qu'elles soient scientifiques, commerciales ou militaires. Les unes sont passées à la postérité pour leurs avancées technologiques ; les autres pour leurs exploits et la renommée de leur capitaine, à l'image du tour de monde de la Boudeuse pilotée par Bougainville ; d'autres encore ont eu une incroyable longévité, telle l'USS Constitution construite en 1797 et toujours en activité ! Le destin de La Méduse sera plus bref, elle qui échoue sur un banc sablonneux au large de la Mauritanie ; le peintre Géricault immortalisera les malheureux passagers de son radeau. Magistralement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron, ce beau livre dresse le portrait de dix de ces frégates. Après une visite des chantiers navals et une plongée dans la vie à bord des marins, il décrit l'épopée de chacune. Alors, prêt à embarquer ? Prix Marine Bravo Zulu 2020.

06/2020

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Histoire internationale

Rudolf Hess. La dernière énigme du Toisième Reich

Le dossier Hess figure en première place sur la liste des grandes " énigmes " historiques avec la mort de Napoléon, le secret du Masque de fer ou l'assassinat du président Kennedy... S'appuyant sur des archives britanniques et allemandes inédites, une bibliographie exhaustive et une connaissance fine des services secrets et des arcanes de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Servent livre la première biographie en français du dauphin d'Hitler. Elle tord le cou à toute une série de théories complotistes qui s'attachent à ce personnage étrange et féru d'occultisme dont la légende noire est née un soir de mai 1941, lorsqu'il est tombé du ciel sur le sol écossais, un rameau d'olivier à la main. Et d'abord, quelle était la nature exacte de sa relation avec Hitler, dont il fut l'un des premiers et plus proches compagnons ? Quel était son rôle précis au sein du IIIe Reich ? Hitler a-t-il encouragé en secret cette incroyable tentative de paix avec Albion ? L'homme est-il le " fou " que l'on a décrit à Nuremberg ? A-t-il caché des " secrets " jusqu'à sa mort à 93 ans dans la prison de Spandau ? Enfin, s'est-il suicidé ou a-t-il été " suicidé " car il en savait trop ? Ces questions, parmi beaucoup d'autres, trouvent enfin leur réponse dans ce livre captivant – enquête biographique écrite d'une plume alerte qui convoque témoins et documents pour restituer toute la vérité sur un des personnages les plus énigmatiques du IIIe Reich.

09/2019

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Littérature française

Old Quercy Blues

Célestin Réveilhac est de retour. Dix ans après l'affaire de Puy Blanc. Sale décennie durant laquelle il a tout perdu : famille disloquée, maison vendue à l'encan... Il revient, avec sa valise et sa tristesse dans son coin de Quercy. Seul. Enfin, pas vraiment. Il y a Makhno le chien, son pote. Il revient, blessé mais pas abattu, toujours citoyen soucieux de l'avenir du monde. Parce que la révolte est un pli de l'âme. Tu l'as ou tu l'as pas. Célestin l'a. Il ne finira donc pas vieux sage. Il est fidèle à ses engagements comme à ses amitiés ; quand Jordi l'appelle à l'aide, Célestin répond présent. Jordi, diligenté par l'Etat pour effectuer des recherches sur les dérives sectaires, a levé un lièvre dont le pelage exhale de vilains remugles. Une bizarre institution privée genre colonie pénitentiaire, sise dans la région, nommées "Renaissance", où de partout les familles de la haute envoient leurs rejetons se faire redresser les moeurs. D'où des garçons et des filles disparaissent. Certitude : ça pue la secte. Célestin repart donc sur le sentier de la guerre, avec les mêmes compagnons, plus de nouveaux. Ils buteront sur d'obscurs chemins, où ils se heurteront à La Bête immonde. Comme quoi jamais il ne faut baisser la garde, quitte à se frotter à Madame la Camarde. Old Quercy blues. Sauf que la vie a plein de tours dans son sac à malices... Par exemple embarquer sur le même radeau un vieux libertaire et une colonelle de Gendarmerie...

01/2021

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Littérature française

Mon cheval pour un royaume

Ce quatrième tome de Qualix Artifex relève à la fois du Mémoire et du Journal. Nous y retrouvons, à l'automne de leur vie, sous forme de dialogues ou de monologues, l'expérience du maître et du disciple, tout en nous demandant lequel gouverne l'autre : dans le cocon (dans la cacahuète) où tous deux sont nés, quoique en des lieux et siècles différents, les remous de l'Apocalypse parent le ciel et l'avenir de nuages dont seul l'humour et parfois l'ironie leur permettent de poursuivre leur chemin. Mais laissons-les donc parler face à l'avenir-celui-même du lecteur, face aux perspectives du naufrage et peut-être du salut qui guettent le sort de la planète Terre et même d'Andromède, la galaxie voisine... Que nous reste-t-il, privilégiés par notre naissance au sein du cocon universel-sinon gesticuler, tendre la main aux naufragés de cet actuel Radeau de la Méduse ? Il ne demeure, proche d'un naufrage quasi immédiat, que me cramponner à l'image décomposée du vieux Jardin de l'Eden, jeter une bouteille à la mer pour signaler que, parmi les mâts brisés, les voilures en lambeaux du rafiot jadis sacré, surnagent les chevelures, les bras d'enragés qui luttent contre le tonnerre des abysses et le tourbillon du Feu Central. Nous sommes ce qui reste de la vie, de l'illumination première. La Terre, si elle se souvient, peut encore ramer, au rebours de la spirale, selon les tout premiers efforts de l'humaine condition...

10/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, La femme cachée ; Aventures quotidiennes ; L'enfant et les sortilèges ; La fin de Chéri ; La naissance du jour ; La seconde ; Sido ; Le pur et l'impur ; Prisons et paradis ; La chatte ; Duo ; Mes apprentissages ; Discours de réception à l

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : «Colette, c'est un petit morceau de la France.» L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands.«Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes.» En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son «lit-radeau» du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : «Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : "Fini !" et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : "À suivre..." ».

05/2005

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Pléiades

Oeuvres. Tome 4, Chambre d'hôtel ; Journal à rebours ; Julie de Carneilhan ; Le képi ; Nudité ; Gigi ; Paris de ma fenêtre ; Trois, six, neuf ; Florie ; L'étoile Vesper ; Pour un herbier ; Trait pour trait ; Le fanal bleu

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : « Colette, c'est un petit morceau de la France. » L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands. « Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. » En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son « lit-radeau » du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : « Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : À suivre... »

11/2001

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Couple, famille

Quel genre de chieuse êtes-vous ?

Mesdames, si nous nous plaignons régulièrement des boulets qui nous entourent, il nous faut bien admettre qu'il nous arrive parfois de mériter largement le qualificatif de "chieuse". Vous vous reconnaîtrez peut-être dans un ou plusieurs des profils de chieuses présentés dans cet ouvrage, ce qui vous aidera à mieux vous mettre à la place des hommes qui vous entourent et à corriger certaines attitudes contre-productives. Messieurs, il n'est pas simple, dans la jungle des relations amoureuses, d'éviter les chieuses en tout genre. Nous avons dressé une typologie des différents profils que vous risquez de rencontrer. Vous saurez ainsi comment gérer les situations les plus désastreuses et vous en sortir avec tous les types de chieuses : la jalouse pathologique, l'Instagrameuse mégalo, la fouteuse de merde hystérique, la business woman carriériste, etc. sans oublier toutes celles qui présentent des troubles relevant tout simplement de la psychiatrie. Découvrez toutes les techniques infaillibles pour séduire votre chieuse coup de coeur du moment et vivre à fond l'aventure avec elle. Profitez des meilleures stratégies amoureuses pour vous débarrasser d'une chieuse avec qui la situation aurait dégénéré. Et en plus : des fiches pratiques et des bonus vous donneront les clés pour faire face à toutes les situations du quotidien (aborder une femme sans passer pour un psychopathe, devenir un bon coup, éviter la friend zone, prendre un râteau avec panache, etc.). Un guide complet, jouissif, drôle et provocateur... indispensable pour évoluer sereinement dans la jungle des relations amoureuses !

06/2019

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

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Actualité politique France

Le Courage de la dissidence. L'esprit français contre le wokisme

Vous êtes las d'entendre parler à tout-va d'identités, de diversités, de minorités ? Leurs sommations, leurs bûchers, leurs revanches victimaires vous impatientent ? Ce livre est pour vous. Il ne s'agit pas ici de dresser un nouvel état des lieux des avancées du wokisme, prête-nom des idéologies diversitaires, en France. Ces ouvrages existent. Ils sont nécessaires et précieux. Mais à quoi bon, objecte Bérénice Levet, multiplier les enquêtes, alerter sur l'extension du domaine des revendications identitaires, si nous n'avons rien de substantiel à leur opposer ? Réalité cruelle peut-être, mais criante : ânonner le catéchisme républicain ou faire tintinnabuler la clochette de l'identité nationale, ces voies empruntées jusqu'ici se sont révélées bien impuissantes à endiguer la déferlante wokiste. La philosophe se propose donc de prendre à bras-le-corps le défi qui nous est lancé. Pourquoi (et au nom de quoi) devons-nous refuser d'entrer dans Eschyle ou Colette comme dans Gauguin ou Balthus, Rameau ou Bizet, par le prisme féministe, lgbtiste ou racialiste ? Pourquoi devons-nous refuser de déboulonner les statues de Voltaire ou de Colbert comme de les escorter de cartels dits pédagogiques ? En quoi les black, gender, cultural studies sont une régression et non une avancée ? Une perte et non un gain ? Haut les coeurs ! , nous enjoint Bérénice Levet. Si, de tous les pays attaqués par le wokisme, il ne devait en rester qu'un, que la France soit celui-là. Ayons le courage de la dissidence civilisationnelle !

11/2022

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Littérature française

Penser comme on veut

Ce livre n'est pas un traité de philosophie. L'auteur y pense comme il veut sur le fait de penser comme on veut : "Le plaisir de penser me semble provenir d'urne impression de liberté intérieure, encore plus que de l'espoir d'établir des vérités. Les idées valent par elles-mêmes quand on en a le goût. Toutes n'appellent pas l'approbation ou le rejet... Quand elle n'est pas sollicitée par une question pressante, la pensée a la gratuité d'une activité esthétique, et c'est sans doute ce qu'elle est, indépendamment de sa qualité intrinsèque. Un peu comme le plaisir de marcher, de courir, de siffler de chanter ; comme tout dégourdissement physique ou mental motivé par l'amusement d'exister". Georges Picard défend l'idée que la vitalité de la pensée vaut autant que les conclusions auxquelles elle aboutit. Renouant avec l'esprit dilettante symbolisé par le Neveu de Rameau '"Mes pensées, ce sont mes catins"), il penche pour une conception désillusionnée mais dynamique de la pensée. "Les théoriciens qui ont la prétention de nous faire croire à la nécessité des idées qu'ils défendent, alors qu'elles sont au plus judicieuses ou originales, que leur pertinence est celle dune logique singulière donc arbitraire, jouent avec notre crédulité de lecteurs assoiffés de belles histoires... La jouissance de penser ne suppose pas une fidélité éternelle à ses opinions : l'essentiel, c'est le cheminement qui maintient l'esprit dans une fraîcheur toujours prête à se laisser surprendre par la nouveauté".

01/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1961

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1964

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1969

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va ; L'ingénue libertine ; La retraite sentimentale ; Les vrilles de la vigne ; La vagabonde

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : « Colette, c'est un petit morceau de la France. » L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands. « Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. » En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son « lit-radeau » du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : « Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : À suivre... »

05/1984

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entre­prendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt rela­tif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver. . . arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système poli­tique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconsti­tuer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au sys­tème politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer en­tre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste" , se dessine dans cette histoire des ori­gines recommencées.

01/1980

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Critique littéraire

Momus ou le prince. Fable politique

Traduite par Claude Laurens avec une courte préface de Pierre Laurens, la fable politique qu'on va lire dans cette nouvelle issue, remaniée pour adhérer à l'édition la plus récente du texte latin, est à ranger dans la bibliothèque aux côtés des chefs-d'oeuvre de Swift, de Voltaire et de George Orwell. Momus, personnage de la mythologie, mis en scène par Lucien comme le dieu de la critique, devient, entre les mains d'Alberti, qui fait de lui par deux fois une victime injustement persécutée, le premier immoraliste de la littérature moderne. L'exil parmi les hommes aiguise son esprit caustique, le malheur lui enseigne à masquer son caractère, au point que le dieu du franc-parler devient, au rebours de sa nature, le virtuose, mieux : le théoricien de la simulation et de la dissimulation, tel un ingénieux Ulysse égaré dans les cours. Mais surtout, à travers les mésaventures qui le ballottent du ciel à la terre, de la société humaine au parlement de l'univers, il est à chaque instant et partout, comme plus tard le Neveu de Rameau, le génie de la provocation, le grain de levain qui démasque les faiblesses et les hypocrisies, bouscule les idées reçues, désacralise les puissances établies. Mêlant systématiquement le rire au sérieux, irrigués continuellement par la veine imaginative, portés par une phrase d'une incroyable agilité, les épisodes se succèdent dans un rythme effréné, alternant paradoxes éblouissants, pages d'un comique bouffon et osé autant que profond et inventions poétiques. Un régal.

01/2017

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Histoire de France

L'insulaire. Les neuf vies de Napoléon

Napoléon naquit dans une île, vécut plusieurs exils dans une île, et mourut dans une île. Et si l'empereur n'était qu'un insulaire ? Et si, cherchant à fuir cette prédisposition en consacrant sa vie à la conquête d'un continent, il n'avait pas toujours été ramené dans une île pour y jouer son destin ? C'est ce que démontre David Chanteranne qui, après avoir voyagé dans chacune d'entre elles, en a tiré la conclusion qu'elles n'étaient rien de moins que le fil rouge de cette vie exceptionnelle. Le 8 juillet, l'empereur arrive à l'île d'Aix, sa dernière étape avant de rejoindre, neuf jours plus tard, Sainte-Hélène. A la faveur du récit de ce dernier séjour en France, David Chanteranne revient, à chaque chapitre, sur chacune des îles qui ont marqué, en bien ou en mal, l'existence de Napoléon. Neuf jours, neuf chapitres, neuf îles : la Corse où il grandit ; la Sardaigne où il connaît son premier baptême du feu ; Malte où il transite pour atteindre l'Egypte ; l'île de la Cité où il se fait couronner ; le radeau de Tilsit où il signe la première paix avec le tsar Alexandre ; l'île de Lobau où il bivouaque avant la bataille de Wagram ; l'île d'Elbe où il vit en exil ; l'île d'Aix où il vit ses derniers instants en France ; Sainte-Hélène où il meurt. Un portrait inattendu, intense et flamboyant de la figure dominante du XIXe siècle.

02/2015

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Allemagne

Rudolf Hess. La dernière énigme du Troisième Reich

La biographie de référence du dauphin d'Hitler. Le dossier Hess figure en première place sur la liste des grandes " énigmes " historiques avec la mort de Napoléon, le secret du Masque de fer ou l'assassinat du président Kennedy... S'appuyant sur des archives britanniques et allemandes inédites, une bibliographie exhaustive et une connaissance fine des services secrets et des arcanes de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Servent tord le cou à toute une série de théories complotistes qui s'attachent à ce personnage étrange et féru d'occultisme dont la légende noire est née un soir de mai 1941, lorsqu'il est tombé du ciel sur le sol écossais, un rameau d'olivier à la main. Et d'abord, quelle était la nature exacte de sa relation avec Hitler, dont il fut l'un des premiers et plus proches compagnons ? Quel était son rôle précis au sein du IIIe Reich ? Hitler a-t-il encouragé en secret cette incroyable tentative de paix avec Albion ? L'homme est-il le " fou " que l'on a décrit à Nuremberg ? A-t-il caché des " secrets " jusqu'à sa mort à 93 ans dans la prison de Spandau ? Enfin, s'est-il suicidé ou a-t-il été " suicidé " car il en savait trop ? Ces questions, parmi beaucoup d'autres, trouvent enfin leur réponse dans ce livre captivant - enquête biographique écrite d'une plume alerte qui convoque témoins et documents pour restituer toute la vérité sur un des personnages les plus énigmatiques du IIIe Reich.

06/2022

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Littérature étrangère

G.

Son titre - G. - est le nom de son principal protagoniste, un homme qui entre 1889 et 1915 va traverser, comme un acteur, la scène de l'histoire. Fils bâtard d'une aristocrate anglaise et d'un négociant italien, il est tôt séparé de ses parents. C'est en orphelin qu'il se construit. Plusieurs expériences vont développer en lui une passion pour le corps singulier des femmes, et celui, collectif, des masses en lutte dans l'histoire. Cette double passion en font un étrange libertin, produit hybride de Garibaldi et de Don Giovanni. Rien en lui d'un séducteur, pourtant ; G. est plutôt laid, et s'il fascine, c'est par la force dérangeante de son regard. G. est un des grands romans européens de la deuxième moitié du XXe siècle. Epique, il est traversé par le grondement des masses en révolte, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l'aviation. Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l'enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux. Expérimental, il pousse le langage jusqu'à ses limites. Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot - le Diderot du Neveu de Rameau - et aux écrivains érotiques du XVIIIe, dont il retourne le propos : avec G., Don Juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer. En 1972, John Berger recevait le Booker Prize pour son roman, G., et décidait de partager la somme qui lui était allouée avec le mouvement des Black Panthers ! Publié pour la première fois en France en 1978 aux éditions Maspéro, il a paru en 2002 dans une nouvelle traduction aux éditions de l'Olivier.

10/2015

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BD tout public

Dany, du rêve au 9e art

Né à Marche-en-Famenne (Belgique) en janvier 1943, Daniel Henrotin (dit "Dany") esquisse son destin au travers de deux grandes passions conjointes : la lecture et le dessin. Fasciné par les planches paraissant dans Spirou et Tintin, l'adolescent s'invente un monde merveilleux et débute dans la publicité. Repéré par le dessinateur Mitteï, il effectue dès 1965 ses débuts dans le milieu de la bande dessinée franco-belge. Sachant alterner entre humour et réalisme, il débute avec Greg en 1968 la très poétique série La Merveilleuse Odyssée d'Olivier Rameau et de Colombe Tiredaile. Le succès critique lui permet de multiplier les reprises ou les créations en variant les genres : le one-shot contemporain avec Histoire sans héros (créé avec Jean Van Hamme en 1975), l'espionnage avec Arlequin (Van Hamme, 1978), l'aventure avec Bernard Prince (après Hermann en 1979) et Equator (Stephen Desberg, 1992), l'érotisme avec la série Ca vous intéresse ? (lancée en 1990) ou l'heroic fantasy avec Les Guerrières de Troy (scénario par Arleston en 2010). Riche de près de cinquante années d'expérience passées sur plus de quatre-vingt dix ouvrages divers, la carrière du dessinateur sera honorée du Grand Prix Diagonale en 2011. Si, entre albums, illustrations et publicités, Dany a souvent magnifié le corps féminin, nous ne saurions oublier la richesse de sa palette. Au fil du trait et des années, cette monographie retrace le parcours graphique d'un auteur devenu un modèle pour les jeunes générations. Voici Dany, présenté au travers des atmosphères et des personnages, imaginaires, érotiques ou réalistes, qu'il nous emmène voir et lire à ses cotés...

01/2020

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Littérature étrangère

Frères de la côte. Mémoire en défense des pirates somaliens, traqués par toutes les puissancse du monde, Edition revue et augmentée

Du temps où les Egyptiens de l’antiquité naviguaient vers le Pays de Pount, dans la Corne de l’Afrique, un précurseur de Barbe- Noire voguait déjà dans leur sillage sur un radeau de roseau. De nos jours, la piraterie connaît un regain en Afrique. Mais c’est celle qui a sévi au large des côtes somaliennes qui a causé le plus de dommages et retenu l’attention des médias, prompts à forger une figure maléfique, accusée de menacer le bien-être des consommateurs occidentaux : le pirate somalien, barbare exotique mû par le plus vil appât du gain. Or ces nouveaux flibustiers sont, à l’origine, des pêcheurs spoliés de leur gagne-pain, car l’éclatement de l’Etat somalien a attiré d’autres prédateurs, autrement redoutables, sans que la «communauté internationale» s’en émeuve : flottes de pêche usant de méthodes industrielles illicites, mafias sous-traitant le «stockage» des déchets toxiques de l’Occident en les immergeant dans l’océan... Ainsi les rapines des pirates relèvent en fait de la légitime défense. Si leur armement est aussi dérisoire que leurs abordages sont audacieux, la coalition de leurs ennemis jouit d’une écrasante maîtrise technique du combat naval - mais ces puissances maritimes surarmées peinent à éradiquer la piraterie dans l’océan Indien... En effet, croisade antipirate ou pas, tant que rien ne sera fait pour protéger la mer elle-même, le problème renaîtra. Et les vocations de pirates refleuriront, et pas seulement en Somalie. Tant que les requins du business séviront sur les sept mers pour y semer la mort et le néant, le menu fretin se sentira pousser des dents de piranhas.

03/2016

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Musique, danse

L'Opéra baroque et la scène moderne

1600-2000 : quatre siècles d'opéra. La mise en scène, elle, n'existe que depuis une centaine d'années... De ce décalage historique découlent divers malentendus culturels qui stimulent ou empoisonnent les relations entre les artistes interprètes (des metteurs en scène aux chanteurs) et leurs publics. En somme : le théâtre à l'opéra gâche-t-il la musique ? Quels sont les véritables enjeux esthétiques ou idéologiques des mises en scène ? Le " baroque ", mot à la mode, a-t-il un sens ? Monteverdi, Lully, Purcell, Rameau et Haendel sont-ils devenus nos contemporains à la grâce d'une sorte de miraculeuse Renaissance ? Ou alors, le retour actuel à la scène de leurs opéras ne trahit-il que l'impuissance d'un âge voué à la nostalgie composite et au kitsch ? L'opéra néo-baroque : symptôme du déclin de la création, ou chance d'un " musée vivant " ? Les réponses que donne cet essai sont fondées sur des recherches originales à propos des très nombreux spectacles néo-baroques du XXe siècle. Selon le modèle pragmatique des traités des anciens régisseurs, une Pratique définit les espaces, les techniques et les rhétoriques à l'œuvre dans le théâtre lyrique baroque. Ensuite, grâce à ce mode d'emploi du merveilleux jeu de construction que représente l'ancien opéra, nous assistons à la création spectaculaire d'une " histoire imaginaire " qui reflète la nôtre. Une forme inédite de sociologie de la culture est ici à l'œuvre, fondée sur l'analyse esthétique. Cette attention nouvelle au travail concret de la scène anime la découverte des spectacles selon des points de vue inattendus, hautement " comiques ", susceptibles d'exciter la curiosité des spectateurs comme des artistes.

05/2000

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Littérature étrangère

Un vagabond à l'étranger

Relation primesautière et enlevée d'une circumnavigation aux vrais faux-airs d'Odyssée burlesque menée ventre à terre, dans une Europe buissonnière qui se révèle progressivement sous nos yeux au fil des rencontres de hasard, des surprises et des épiphanies que la route réserve à qui sait aller à la paresseuse, ce Vagabond à l'Etranger, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1880 (A Tramp Abroad), ne dédaigne jamais de prendre à rebrousse-poils tous les clichés en vogue et les facilités de ce qui ne s'est pas encore universellement répandu sous le nom de "tourisme". Et nous voilà embarqués, des villes allemandes de la Souabe et du Würtemberg (Heidelberg, Mannheim, Baden-Baden), jusqu'aux pics les plus élancés des Alpes helvétiques, sans omettre le Neckar — que l'on descendra en radeau — ni les recès mystérieux de la Forêt-Noire, ni enfin, les villes italiennes (Milan, Venise, Rome) déjà réduites à l'état de chromos, à l'époque, par tous les Baedecker et leurs suites de commis-voyageurs romantiques. Du touriste que sa niaiserie rend aveugle aux cent détails du jour au voyageur ironique cachant ses mille tours dans son sac, il n'y a qu'un pas, que Mark Twain saute allègrement pour la plus grande joie du lecteur, loin, bien loin de tout esprit de sérieux. Cette édition présente pour la première fois en français l'ouvrage dans son intégralité ; elle est rehaussée d'une sélection des illustrations insérées dans l'édition originale ainsi que de toutes les esquisses prises sur le vif par l'auteur lui-même.

06/2017

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Littérature française

Les foules de Lourdes. Précédé de Le drageoir aux épines ou L'intime souffrance de Joris-Karl Huysmans

Deux Lourdes. Celui où flâne un Huysmans "débraillé", où "la vie coule", bourgade douce au déambulateur, petite géographie intime propice à la lente dérade méditative; et celui où tente de surnager un Huysmans happé par la crue, se réfugiant dans la crypte comme dans une soute coupée de la tempête, au bureau des constatations comme dans une "cabine de bateau", où tente de se repérer un Huysmans identifiant les pèlerins par les insignes, leur parler, leur physique, leur langage. Leur manière de vivre la foi. Huysmans semble un promeneur surpris par la marée, le flux montant, non plus à la vitesse d'un cheval au galop, mais d'un train lancé à toute vapeur. Mais le raz est trop fort, il dérive alors, otage du lieu, comme un naufragé faisant des signes sur un radeau et soumis à l'accueil momentané de bateaux de passage. Ne pouvant contrer une réalité qui le submerge, il en fait un rêve, un cauchemar tumultueux et palpable. Un Grünewald, un Bosch... Un Huysmans. Huysmans est déchiré entre deux instances du regard : le flamboyant spectacle de la souffrance, le corps comme une palette saccagée, ou la terrifiante vision de la créature rompue, implorante, charpie d'être suspendue par le mince fil de sa prière au-dessus de ravins de douleurs. Le fil casse : c'est la chute vers le néant de la mort, l'aggravation des maux; le fil tient : le corps est remonté vers le sol ferme de la normalité. Huysmans ne sait ce qu'il voit ; un être ou une chose, une vision de peintre ou un frère tourmenté.

10/2013