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Lazare Sainéan

Extraits

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Poésie

Mon ami Toumanian. Poèmes, ballades, contes

Le poète et écrivain arménien Hovhannès Toumanian (1869-1923), a passé toute son enfance dans sa chère province du Lori aux pittoresques montagnes. Le folklore arménien ayant été la source d’inspiration de Toumanian, son oeuvre est intimement liée à la vie de son peuple. Ses œuvres, étonnamment d’actualité, sont celles d’un pédagogue inné. Dans ces contes, ballades et poèmes vous rencontrerez, tour à tour, un troubadour qui vous chantera l’histoire du puissant prince Tatoul, vous découvrirez la légende de l’île Akhtamar, vous serez stupéfaits de voir ce que peuvent faire une goutte de miel et une mouche, vous serez surpris par le destin sans pareil de Nazare-le-Brave. Vous y rencontrerez aussi des paysans et des jeunes paysannes qui vous feront sourire avec bienveillance, vous serez étonnés par l’imagination du Gai-Luron-Hassane. Vous y verrez comment les loups et les bergers se partageaient le même territoire dans ces redoutables montagnes, ces superbes montagnes qui feront de David de Sassoun le héros noble et puissant, invincible, mais tolérant, symbole de la résistance à l’oppression. Non content de donner uniquement à Hovhannès Toumanian une tonalité bien française, le présent livre refuse de figer cet auteur dans un espace temps restreint. C’est pourquoi Mon ami Toumanian aura sa place dans chaque foyer, car il se doit d’être lu et relu par les jeunes et les moins jeunes ; c’est l’ami que l’on fréquente pour sa grande sagesse.

02/2020

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Science-fiction

Le crépuscule des arcanes Tome 1 : L'ensorceleuse de Pointe-Lévy

"En Bas-Canada, après le Grand Choléra et la révolte des Patriotes, seules quelques personnes savent encore pratiquer la version théurgique des arcanes. Pourtant, à Notre-Dame des Tempérances, quelqu’un vient d’utiliser la goétie – la version noire des arcanes – pour modifier le cours naturel des choses. Nous sommes en 1849...". Neveu du curé Lamare, Faustin travaille comme bedeau au presbytère de Notre-Dame des Tempérances. S’il sait que son oncle fait partie des arcanistes survivants, il n’en est pas moins surpris quand, après une pénible divination pratiquée le soir du Mardi gras, le vieil homme le conjure de ramener au plus vite Rose Latulipe, la fille du maire. Or, quand Faustin, accompagné du vicaire François Gauthier, se présente chez le notable, la jeune fille a été enlevée par un mystérieux étranger. La rencontre de Shaor’i, une Indienne aux pouvoirs arcanistes étonnants, lance les deux hommes sur des sentiers inconnus, d’abord pour recevoir l’aide du chamane Otjiera, puis vers le Mont à l’Oiseau de sinistre réputation, avec pour guide l’homme fort Baptiste Lachapelle. Pour Faustin, qui découvre avec stupéfaction que des gens peuvent se changer en harfangs, que les lutins et les loups-garous existent tout autant que la bête à grand’queue et les jacks mistigris, c’est la fin de l’innocence… et le début d’une quête dont l’aboutissement final transformera à jamais son existence !

06/2013

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Histoire de France

La cour au miroir des mémorialistes

Introduction : Nomie Hepp Les Mmorialistes tmoins de la cour E. Vaucheret : Les Ftes de cour durant le tour de France de Charles IX (1564-1566) M. Mc Gowan : La Fonction des ftes dans la vie de cour au XVIIe sicle M. Lazard : La Cour vue par des bourgeois de Franois I Henri IV C. Lauvergnat-Gagniere : La Cour lieu du pouvoir sous Henri IV H. Zuber : La faveur et la disgrce : comparaison des cours dHenri III et dHenri IV M. Bertaud : Images de Louis XIII J. Hennequin : Les conjurations sous Henri IV et Louis XIII daprs les mmorialistes M. Pernot : La journe des Dupes Perspectives morales M. Cuenin-Lieber : Lexprience de la disgrce sous Louis XIII et sous la Rgence D. A. Watts : Jugements sur la Cour chez Retz et quelques contemporains S. Bertiere : Faire sa cour sous la Fronde : enjeux et prils L. Godard de Donville : Lart de plaire chez les dames de cour N. Hepp : Peut-on tre homme de bien la Cour ? Le dbat sous Louis XIII Perspectives littraires C. Douvier : Les portraits du Grand Cond dans les Mmoires de P. Lenet et de N. Goulas G. Schrenck : Brantme et Marguerite de Valois : dun genre lautre ou les Mmoires incertains E. Lesne-Jaffro : La question du genre des Mmoires chez Bussy-Rabutin, Mlle de Montpensier et labb Arnauld Annexe Ltude du phnomne de la Cour par le traitement informatique des notions (N. H.)

10/1991

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Actualité et médias

Le Débat N° 203, janvier-février 2019

Amérique latine : de l'ancien au nouveau populisme : Alain Rouquié, Amérique latine : démocraties à l'épreuve Christian Girault, L'Amérique du Sud entre espoirs et déconvenues. Un panorama géopolitiquePhilippe Boulanger, La Bolivie au bord du gouffreElisabeth Burgos, Venezuela, une exception ? Autour de Le peuple contre la démocratie de Yascha Mounk : Nicolas Baverez, Le krach de la démocratie Laurent Bouvet, Les noces contrariées du libéralisme et de la démocratieGilles Finchelstein, La démocratie à l'état gazeuxMarc Lazar, Une nouvelle composante de la démocratieTimothy Garton Ash, Jesus Rex PoloniaeQuestions françaises : Sergei Fediunin, Le clivage "progressistes" contre "nationalistes" a-t-il un sens ? Bernard Granger, "Ma santé 2022" : un plan ambitieux, des moyens limités L'Amérique de Trump (suite) : Didier Combeau, Etats-Unis : sexe, violence et politiqueCélia Belin, France - Etats-Unis : dépasser le pragmatismeL'euro dans la tempête : Adam Tooze, La Banque centrale européenne face à la crise financière. Bilan d'une gestionJean-Claude Trichet, L'euro et la zone euro : une remarquable résilience dans la criseAutour de Notre histoire intellectuelle et politique, 1968-2018 de Pierre Rosanvallon : Didier Leschi, Leur histoire et la nôtreNicolas Roussellier, La gauche et les intellectuels : vers un no man's land ? Henri Weber, Crise des idées, crise des moyens, crise de l'avenirPierre Rosanvallon, Pour une lucidité partagéeMichel Winock, La deuxième gauche dans l'histoire du socialismeLe débat du Débat : Pierre Avril, La Constitution : 1958-2018

02/2019

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Sociologie

Le roman de Canal +

Ce roman vrai raconte la prodigieuse aventure de Canal+ : la chaîne d'une génération formée dans les turbulences de mai 1968, sûre d'elle-même et de sa puissance, qui a accaparé les médias de l'instantané radio d'abord, télévision ensuite -, a nourri sa créativité d'alcool, de cannabis puis, lorsque l'argent s'est mis à couler à flots, de cocaïne. Une génération fatiguée de ses propres succès, de ses propres excès et qui, comme les précédentes, doit céder la place, poussée par une autre, moins chaleureuse, plus efficace. Quoi de commun entre la culture rock, cool, déjantée de la bande de copains - Lescure, De Greef, Thoulouze, Berger... - et cette d'un Jean-Marie Messier qui, venant de la banque Lazard, va transformer la vieille et poussiéreuse Compagnie générale des eaux en machine à produire dans le monde des images, de la musique et des rêves ? Comment passe-t-on de mai 68 à la World Company Vivendi Universal ? Valérie Lecasble nous dévoile les coulisses d'un véritable lieu de pouvoir : Le Roman de Canal+ se lit comme un thriller politico-financier. Options stratégiques, ruses, complots, mutineries, conseils d'administration piégés tout y est raconté à travers portraits, anecdotes, dialogues et enquêtes, qui donnent à ce livre un rythme et une densité exceptionnels. On y croise des politiques et des capitaines d'industrie; des saltimbanques et des géomètres ; des juges et des flics ; du cinéma et de la réalité. Bref, on y lit le roman de la France contemporaine en prise avec la mondialisation.

10/2001

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Actualité et médias

Ceux d'en haut. Une saison chez les décideurs

C’est un livre sur le pouvoir, sur ceux qui ont du pouvoir. Pas un pouvoir institutionnel, ni intellectuel, ni celui, symbolique, d’un ministre ou d’un cardinal : le pouvoir concret de gens qui commandent aux autres et qui doivent rendre des comptes sur ce commandement. Autrement dit, les décideurs, et, principalement, les patrons. Hervé Hamon les a rencontrés. Quelques petits, quelques moyens, et surtout des grands : Franck Riboud (Danone), Jean-Louis Beffa (ex Saint-Gobain), Louis Gallois (EADS), Jean-Paul Bailly (La Poste), Paul Hermelin (Cap Gemini), Colette Lewiner (EDF), Anne Méaux (Image 7), Alain de Mendonça (Promovacances), Louis Schweitzer (ex Renault), Jean-Marc Lech (Ipsos), Nicole Notat (Vigeo), Martin Vial (Europe Assistance) etc., etc. Sans oublier nos valeureux banquiers, tels Mathieu Pigasse (Lazard) ou Philippe Wahl (Banque postale, après la Royal Bank of Scotland). À tous, il a demandé si leur pouvoir est réel, s’il est légitime, ce qui les fait jouir, ce qui les inquiète, quelle stratégie leur importe, comment ils gèrent leurs cadres et leur personnel, s’ils sont libres de leurs choix, ce qu’ils font de leur argent, ce qu’ils pensent des politiques et des médias… Le but étant, non pas de porter sur eux des jugements péremptoires, mais de recueillir une parole qui échappe aux clichés. Et, comme pouvoir économique et pouvoir politique s’interpénètrent – via les grands écoles et les grands corps –, l’auteur s’est ensuite tourné vers des grands maires (Bordeaux, Grenoble, Brest) et de grands témoins (Juppé, Rocard qui lui en ont conté de belles).

04/2013

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Sociologie

Médias et communication électronique : enjeux de société

La nature des traces numériques que les usagers du web laissent chaque jour, volontairement ou non, consciemment ou non, est une question fondamentale à l'heure des big data. Ce sont ainsi bel et bien les "profils" via l'avènement des réseaux dits "sociaux numériques", plus précisément socionumériques, qui organisent aujourd'hui les traces et qui structurent l'économie de la donnée en tant qu'objet de convoitise de tous les acteurs du numérique et notamment de la part des plus puissants qui développent des algorithmes dédiés à leur qualification. Les textes regroupés dans cet ouvrage traitent donc de la nature de ces traces. Laura Goudet traite de manifestations de l'identité urbaine sur Facebook. Leticia Andlauer traque pour sa part les traces des joueuses en ligne et Yosra Ghliss, les émotimots, alors que Zineb Majdouli et Tiphaine Zetlaoui discutent d'une proxémie numérique. Hélène Hoblingre et Emmanuelle Chevey-Pebayle proposent une analyse comparative de données sur Linkedin alors que Jan Lazar et Laëtitia Emerit-Bibié et à leur suite Bader Ben Mansour puis Nanta-Novello présentent tou.te.s des travaux sur le discours politique numérique. Bénédicte Toullec, Justine Simon et Magali Bigey exploitent Twitter pour analyser des discours citoyens d'une part et des usages journalistiques de l'autre. Gérald Lachaud mais aussi Alexandre Contant et ses collègues canadiennes traitent de communication (numérique) des organisations. Enfin, Magda Furaso questionne, de manière polémique, la notion de "triche numérique".

04/2019

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Romans historiques (poches)

De colère et d'ennui. Paris, chronique de 1832

1832 : tandis que Paris vibre, vacille et gronde sous les coups redoublés de l'épidémie et de la guerre des rues, Adélaïde s'ennuie. Elle frémit dans son salon à la lecture des journaux, se délecte du chocolat que sa domestique lui rapporte de chez Marquis, s'émerveille en recluse des oiseaux du Jardin des Plantes où elle vit, loin des barricades (où Gavroche meurt). Emilie la saint-simonienne se bat du côté de Ménilmontant pour faire entendre la cause féministe. Louise, marchande ambulante du centre de Paris, atteinte du choléra et soupçonnée d'avoir participé à l'insurrection, est soumise à l'interrogatoire du commissaire, du juge et du médecin. Lucie, la mystique en extase, jouit du corps de Jésus, derrière les murs d'un couvent puis le choléra l'emporte. Comment situer ce texte inclassable ? " Tout est vrai, mais rien n'est vrai " nous dit Thomas Bouchet, historien talentueux du sensible et amoureux rigoureux de littérature. Ces femmes sont fictives, mais leur incarnation aux accents hyperréalistes se développe à travers l'usage minutieux des archives. Ce sont le corps et ses humeurs, l'expérience sexuelle, les maux de dents, le goût du chocolat ou celui de l'eau de vie dans les estaminets. La girafe du Jardin des Plantes, les indigènes qui traversent le paysage ou la rubrique des faits divers sont autant d'éclats de réel. Mais le tour de force littéraire et politique réside aussi et surtout dans la voix des femmes. Toutes sont recluses, c'est leur condition, que ce soit dans " l'île " du Jardin des Plantes, le couvent de la rue Neuve Sainte-Geneviève, la colline de Ménilmontant et la prison la vraie, Saint-Lazare, pour Louise. Thomas Bouchet relaie la parole des femmes, alors que les voix des hommes sont ici inaudibles. Chacune a un mode d'expression qui s'accorde avec sa condition : la bourgeoise a accès à la correspondance et se prête à des essais littéraires, pour la religieuse c'est le journal intime, pour la militante, le discours, la harangue, et la marchande, la plus précaire de toutes, parle à travers les minutes des interrogatoires. L'effet de réel est saisissant.

03/2018

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Histoire internationale

Le Mexique "cardéniste" dans la presse régionale française : Le Petit Marseillais (1934-1940)

A travers le prisme journalistique, ce livre nous emmène au coeur du Mexique de Làzaro Cârdenas dont le mandat est marqué par une série de réformes et de moments forts que l'on retrouve dans les colonnes du Petit Marseillais. Le conflit avec l'Eglise mené par les Cristeros, l'exil de Plutarco Elias Calles, l'assassinat du leader communiste Léon Trotsky, le soutien à la République Espagnole pendant la Guerre Civile, l'expropriation des compagnies pétrolières, ou encore le coup d'Etat du général Saturnino Cedillo, sont quelques-uns des épisodes qui ont jalonné la période du Cardénisme. La politique mise en oeuvre par le nouveau président mexicain ne manquera pas d'entraîner des répercussions pour les intérêts économiques de la France, générant des tensions dont la presse, une des sources privilégiées d'information de l'époque, se fait l'écho. Comment le Mexique est-il perçu par la France ? Comment la presse rend-elle compte de la situation au Mexique ? Quels sont les événements qui ont retenu l'attention des journalistes ? Quelle hiérarchie occupe le Mexique par rapport aux autres informations sur l'étranger ? Voici quelques-unes des questions auxquelles répond cette vaste étude menée dans les archives marseillaises à partir du dépouillement minutieux de 2 275 journaux. Cet ouvrage nous plonge dans les arcanes du quatrième pouvoir dans une succession de tableaux qui examinent aussi bien le texte que l'iconographie, brossant un portrait significatif d'un pan de l'actualité d'avant-guerre. La sensibilité idéologique conservatrice du "plus important des journaux de province", affleure dans cette évocation d'un Mexique en pleine mutation.

09/2014

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XVIIe - XVIIIe siècle

Pierre et Gilles. Les couleurs du temps

Pierre et Gilles subliment les tristes couleurs de notre temps en 47 nouveaux portraits enchantés. 47 oeuvres inédites du célèbre duo d'artistes Pierre et Gilles, introduites par des textes de Paul B. Preciado et Edouard Louis. Ce catalogue de 92 pages est édité à l'occasion de l'exposition éponyme qui se tient du 10 novembre au 30 décembre 2022 dans l'espace du 28 rue du Grenier Saint Lazare, Paris 3e. Dans ce livre, le couple célèbre pour ses portraits entre peinture et photographie, dévoile une nouvelle série toute en sensibilité, témoin des contradictions de notre époque, réalisée au cours des trois dernières années. A la manière d'un journal, l'exposition témoigne des soubresauts de l'actualité, de leurs nombreuses rencontres et leurs préoccupations les plus viscérales. Les oeuvres sensibles liées à l'actualité ukrainienne côtoient, par exemple, les références au cinéma des studios. Pierre et Gilles réinventent des personnages archétypaux : le prisonnier romantique à la Jean Genet, le SDF au grand coeur, le jeune dealer des banlieues, les mendiants angéliques et les marins nostalgiques. Les inconnus découverts sur Instagram voisinent avec leurs amis et quelques visages familiers comme ceux des acteurs Fanny Ardant ou Tahar Rahim. Les sujets religieux se déploient dans un climat subaquatique, où les déchets de plastique rejetés par l'océan accompagnent la descente aux enfers de créatures des ténèbres. Sans avoir l'air d'y toucher, Pierre et Gilles évoquent ainsi de nombreux débats qui traversent la société, des questions d'identité sexuelle en passant par les phénomènes d'exclusion sociale, la dépénalisation des drogues douces, la tolérance religieuse ou le réchauffement climatique. Ni illustration univoque, ni manifeste, leur oeuvre appelle à la nuance, à l'humour, à l'interrogation, dans une célébration émerveillée de la créativité et de la beauté. Les tableaux sont exécutés dans l'intimité de l'atelier à partir de décors grandeur-nature construits sur mesure. Après la séance de pose photo, orchestrée par Pierre, suit un lent travail de peinture effectué minutieusement par Gilles sur le tirage sur toile. Le résultat, une peinture-photographique artisanale et ambiguë, propose une vision du monde à la fois enchantée et troublante, où la sensualité des couleurs transfigure chaque sujet. L'introduction de Paul B. Preciado et un entretien des artistes avec Edouard Louis apportent un regard éclairant sur cette nouvelle phase de l'oeuvre de deux artistes mondialement reconnus.

12/2022

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Littérature française

Les Rougon-Macquart Tome 6 : Au Bonheur des Dames ; La Joie de Vivre

Ctuellement, le résumé de votre livre est : "Les Rougon-Macquart", vaste fresque de 20 romans, raconte l'histoire d'une famille imaginaire, vivant en France sous le Second Empire (1851-1870). Cette oeuvre porte comme sous titre "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, rappelant ainsi les ambitions de Zola : " Les Rougon-Macquart personnifieront l'époque, l'empire lui-même". Ce sera l'oeuvre principale de sa vie. Emile Zola va confronter deux familles qui apportent chacune leur caractère, leur secret, leur hérédité. Le but est d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille sur cinq générations depuis l'ancêtre Adélaïde Fouquet née en 1768. Il veut aussi dépeindre cette société du Second Empire de la façon la plus exhaustive possible, en n'oubliant aucune des composantes de cette société et en faisant une large place aux grandes transformations qui se produisirent à cette époque (urbanisme parisien, grands magasins, développement du chemin de fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.) Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, dont Zola est avec Edmond et Jules de Goncourt, puis Guy De Maupassant, le principal représentant. Les romans peuvent se lire de manière indépendante, mais, pour une meilleure compréhension de la chronologie, il est préférable de les lire dans l'ordre de parution. D'une manière générale, La Fortune des Rougon est le roman d'ouverture qui annonce les principaux personnages de l'ensemble et Le Docteur Pascal en est le bilan final. Certains romans apparaissent comme des "suites" : La Conquête de Plassans débouche sur La Faute de l'Abbé Mouret ; Pot-Bouille se prolonge par Au Bonheur des Dames ; L'Argent prolonge La Curée et la terre se continue par La Débâcle. Résumé Tome 6 : "Au Bonheur des Dames", 11ème roman, à travers une histoire sentimentale, vous entraîne dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire (1852-1870). L'action se déroule entre 1864 et 1869 au début de la Troisième République, sous la présidence de Jules Grévy. Les travaux haussmanniens du Second Empire ont conduit à une grande transformation de la capitale. "La Joie de Vivre", 12ème roman, oppose le personnage de Pauline qui aime la vie même si celle-ci ne lui apporte guère de satisfactions, à celui de Lazare, être velléitaire et indécis, rongé par la peur de la mort.

10/2020

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Droit

La complémentarité des sexes en droit de la famille

La réalité est que le genre humain est duel, féminin et masculin. La réciprocité est inhérente à la complémentarité de l'homme et de la femme qui découle de la distinction même des sexes. Face aux évolutions du droit faisant émerger des concepts nouveaux de "genre indifférencié" ou d'"identité de genre" fondés sur la remise en cause de la différence des sexes dans les modèles familiaux, le Centre de recherche sur le couple et l'enfant, laboratoire du CEJESCO, a organisé, à l'Université de Reims (URCA), un colloque international sur le sujet. Les travaux qui conduisirent à la loi française du 17 mai 2013 n'avaient pas alors été amorcés, mais cette journée de conférences eut lieu pendant les débats parlementaires, ce qui accroît la portée de la réflexion menée. Le défi relevé fut de penser ensemble la différence des sexes et l'égalité de chacun d'eux au regard des liens primaires d'alliance et de parenté. La question a été creusée sous différents angles : aussi bien celui de l'identité sexuée et du couple sexué, comportant une analyse de la nouvelle loi ayant ouvert le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, que celui des familles recomposées, des filiations sexuellement exclusives, des conventions de gestation pour le compte d'autrui, de l'assistance à la procréation ou, encore, de l'allaitement, de l'éloignement des père et mère du fait de l'incarcération, des droits de l'enfant et, enfin, de la résidence alternée. D'éminents spécialistes y ont contribué : Catherine Labrusse-Riou, Jean Hauser, Main Sériaux, Frédérique Granet-Lambrechts, Daniel Fasquelle, Martine Herzog-Evans, Jean-Dominique Sarcelet, Nathalie Baillon-Wirtz, Caroline André, Adélaïde Kadiyogo, ainsi que des intervenants venus d'Espagne, du Luxembourg et de Guinée : Carmen Làzaro Palau, Jordane Segura, Sekou Koita.

04/2014

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Actualité et médias

Anne Lauvergeon, le pouvoir à tout prix

"Anne Lauvergeon, classée 3e chef d’entreprise préférée des français, est la seule femme en France à avoir dirigé une entreprise du CAC 40. Depuis les années 90, elle affiche une longévité exceptionnelle dans un milieu où tous les coups sont permis. Sa force, elle la tire de ses réseaux : les réseaux socialistes, mais aussi les puissants réseaux de l’école des Mines dont elle est diplômée, et ceux d’Anne Méaux, sa grande amie, qui conseille les PDG du CAC 40 et une partie du gratin politique. Son ascension très rapide, commencée à la banque Lazard Frères et chez Alcatel, se poursuit en 1999 à la Cogema où elle est nommée par DSK. C’est Anne Lauvergeon qui, en deux ans, transformera cette entreprise privée en groupe public rebaptisé Areva et qui en fera un leader du nucléaire à l’échelle mondiale. Cette réussite ne la sauvera pourtant pas, et en juin 2011, Nicolas Sarkozy mettra fin à son mandat. Elle accusera la loge P2 d’avoir eu sa peau. Sa guerre avec Henri Proglio n’est pas la seule raison de sa chute. Il y a aussi son bilan très contesté, un contrat à 20 milliards d’euros perdu en 2007, et l'affaire Uramin qui s’est soldée par une perte de 2,5 milliards de dollars pour Areva en Afrique du Sud. Le nom de son mari, Olivier Fric, apparaît en filigrane. Quel rôle a-t-il joué dans cette histoire ? Jean-Louis Perez pour dresser ce portrait a rencontré tous ceux qui comptent dans la vie privée et professionnelle d’Anne Lauvergeon. En guise de fil rouge : le rapport que l’ancienne patronne d’Areva entretient depuis toujours avec le pouvoir. L’obtenir puis le conserver est son obsession".

11/2014

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Critique littéraire

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Tome 3, Dans la tourmente (1785-1799)

Tandis que Le Mariage de Figaro triomphe à la Comédie-française, une puissante cabale se trame à la Cour contre son auteur. Emprisonné à Saint-Lazare sur ordre du roi, il en sort quatre jours plus tard. et dénonce l'arbitraire du pouvoir. Mais, à cinquante ans passés, Beaumarchais aspire à une vie tranquille entouré des siens. II se fait construire une somptueuse demeure (hélas ! disparue aujourd'hui) en face de la Bastille, et achève son opéra philosophique de Tarare, mis en musique par Salieri. Bientôt, une nouvelle affaire le projette sous les feux de l'actualité. C'est le célèbre procès Kornman, du nom de cette jeune femme, que son époux a fait interner pour adultère, et dont Beaumarchais a pris la défense. Au bout de cinq années de lutte, il obtiendra gain de cause, mais les basses calomnies répandues par l'avocat Bergasse lui auront aliéné la sympathie populaire. Le 14 juillet 1789, l'émeute se déchaîne sous ses fenêtres : ses ennemis le dénoncent comme allié de la noblesse et des bandes menaçantes rôdent autour de sa maison. En 1792, il est même dénoncé à l'Assemblée nationale comme accapareur d'armes. L'affaire - connue sous le nom des " Fusils de Hollande " - sera bien près de lui coûter sa tête. Arrêté et conduit à la prison de l'Abbaye, il en est libéré le 20 août 1792, trois jours seulement avant les Massacres de Septembre. Obligé de fuir, il parcourt l'Europe sous un faux nom. Réfugié à Hambourg, il apprend une terrible nouvelle : son nom figure sur la liste des émigrés ; ses biens sont mis sous séquestre ; sa femme, sa fille et sa sœur jetées dans les geôles de la Terreur, risquent l'échafaud d'un jour à l'autre. La chute de Robespierre, le 9 Thermidor, les sauve in extremis. Rentré à Paris après trois années d'exil, Beaumarchais peut enfin goûter quelque repos. II connaît l'une de ses dernières joies en assistant à une reprise de La Mère coupable : le parterre l'applaudit à tout rompre et l'oblige à paraître sur scène. Dans la nuit du 18 mai 1799, il succombe à une attaque d'apoplexie, dans sa soixante-huitième année. Sur sa tombe, il a fait graver ces simples mots : Tandem quiesco : Enfin, je me repose. Comme Figaro, dont il demeure l'immortel reflet, il était en droit d'ajouter, pour son compte " Ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux avec délices, orateur selon le danger. poète par délassement, musicien par occasion, amoureux par folles bouffées, j'ai tout fait, tout vu, tout usé. "

10/2004

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Sciences politiques

Israêl et la France

En perspicace observateur du chaos actuel de la France, Michaël Bar-Zvi montre comment la relation de ce pays avec Israël et le sionisme s´avère au fond un rendez-vous manqué. Les origines de ce hiatus remontent aux paradoxes de la Révolution française, qui prétendit «tout refuser aux Juifs comme nation, et tout leur accorder comme individus», selon le député Clermont-Tonnerre en 1789. Il se creuse donc et se révèle avec l'affaire Dreyfus, quand Herzl, après avoir assisté à la dégradation, écrit les textes les plus marquants de son Journal et donne l´élan à un nouvel Etat des Juifs. Si les plus authentiques dreyfusards furent bien le patriote Péguy - «toute la mystique d´Israël est qu´Israël poursuive dans le monde sa retentissante et douloureuse mission» - et son très cher ami le sioniste Bernard Lazare - le malentendu s´est étendu malgré cela avec ce que Simon Epstein a appelé le paradoxe français de l´entre-deux guerres et les errements de l'antisémitisme (de droite et de gauche) jusqu´à nos jours qui ont méjuger l´histoire du peuple juif. Ainsi le théoricien politique catholique et nationaliste Pierre Boutang demeura bien isolé lorsqu´il renversa radicalement sa position à l´égard d´Israël et demandait que la France travaille vraiment à «rendre ce fait énorme et mystérieux du retour des Juifs, compatible avec les autres traditions et les autres droits sacrés par l´histoire». Ainsi la pensée juive française, notamment celle d´Emmanuel Levinas, André Neher et Manitou n'aura finalement guère d'impact en Israël. Pourtant la relation entre la France et le peuple juif fut ancienne et souvent passionnelle : c´est le pays de Rachi, des kabbalistes provençaux, des Juifs du Pape à Avignon et dans le Comtat Venaissin, le point de contact entre ashkénazes et séfarades, mais c´est aussi le pays de Montaigne, Pascal, Racine, Bonald, Joseph de Maistre, et bien sûr de ce «précurseur du sionisme politique» - Napoléon Bonaparte. Mais la dégradation progressive de cette relation à travers la politique coloniale de la France au Proche-Orient après la première guerre mondiale, puis les problèmes et les conséquences de la décolonisation après la seconde ont conduit à la situation chaotique de la France (vue d'Israël) aujourd´hui. Israël montre la nécessité pour une nation moderne de se rattacher à ses rites ancestraux pour exister et se projeter dans l’avenir , la France partage avec le nouvel/vieil Etat la singularité d´une ambition universelle, mais l'élection reste concept problématique.

10/2014

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Histoire antique

Marseille égyptienne. Une histoire d'Echelle, de Coptes et de Mamelouks

D'août à octobre 1801, plusieurs navires en provenance d'Alexandrie vont se succéder dans les ports de Marseille et de Toulon. A bord sont rapatriés des militaires de l'armée d'Orient qui, après une occupation de l'Egypte commencée en juillet 1798, vient de subir une défaite écrasante face aux Anglais et aux Turcs. A la mi-septembre, une frégate anglaise, La Pallas, débarque au Lazaret de Marseille 310 passagers, dont 80 Français. Les autres sont des Egyptiens. Il y a des hommes, des femmes, des enfants, tous vêtus à l'orientale et parlant arabe. Parmi eux, nombre de Coptes et de Mamelouks. On extrait aussi de la cale un grand tonneau d'eau de vie où est conservé le corps d'un personnage important nommé Jacob Hanna... C'est à lui et à ceux et celles que l'on nommera bientôt "les réfugiés égyptiens" que ce livre est consacré. Il évoque à la fois leur vie à l'époque où l'Echelle du Caire, avec sa petite communauté française et son consul, faisait prospérer le commerce au profit de Marseille, puis, sous l'occupation de l'Egypte, leur collaboration avec Bonaparte et l'armée d'Orient. Après leur débarquement, il décrit comment ils se sont établis et ont vécu dans la cité phocéenne, qu'ils soient riches et prospères ou pauvres et démunis. Il s'étend enfin sur un épisode dramatique, quasi-absent aujourd'hui de la mémoire collective marseillaise, et dont ils furent les principales victimes. A Marseille, après la défaite de Bonaparte à Waterloo, qui sonna l'écroulement définitif de l'Empire, les journées des 25, 26 et 27 juin 1815 donnèrent lieu à une violente insurrection populaire qui entraîna un massacre politico-racial, dont le bilan sera évalué à 250 morts et blessés. Nombre de réfugiés égyptiens, femmes et hommes, souvent les plus noirs de peau, et demeurant dans la Ville vieille ou dans le camp du cours Gouffé, seront alors les martyrs de cette Terreur blanche et de la répression politique sous la seconde Restauration.

05/2023

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Littérature étrangère

Le moine. Tome 1

Le moine. Tome 1 / , traduit de l'anglais. Tome premier [-troisième]. Date de l'édition originale : 1819 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire de France

Pillages sur ordonnances. Aryanisation et restitution des banques en France, 1940-1953

Dépouiller les Juifs, c'est tout ensemble les humilier, les priver de toute protection en les appauvrissant ou en les réduisant à la misère et, dans le cas des banques et des banquiers, satisfaire à un fantasme aussi vieux que l'antisémitisme (la supposée toute-puissance de la finance juive et les imaginaires complots tramés par ses détenteurs pour détruire les nations). Corollaire et complément des deux statuts des Juifs promulgués par Vichy, l'" aryanisation " constitue en France comme ailleurs une étape nécessaire de la Shoah. Les nazis avaient mis au point dans le Reich puis dans l'Autriche de l'Anschluss des procédures destinées à faire passer les entreprises juives, en particulier les banques, dans des mains " aryennes ". Dès les premiers mois de l'occupation en France, les autorités allemandes, secondées - à l'occasion devancées - par le très zélé Commissariat général aux questions juives, voulurent mettre cette expérience à profit, et il se trouva bien entendu des candidats à foison pour assurer l'" administration provisoire " des biens saisis. Si l'opération, en dépit de drames multiples, ne fut pas une réussite totale, c'est surtout parce que les pesanteurs bureaucratiques, la division du territoire en plusieurs zones, parfois la riposte adroite de quelques victimes firent traîner certains dossiers jusqu'à la Libération (les restitutions, qui sont ici analysées pour la première fois, prirent elles aussi des années...). Appuyant sa démarche sur une enquête orale étendue et surtout sur le dépouillement d'innombrables dossiers refermés depuis des décennies et dispersés au gré des circonstances et des administrations, Jean-Marc Dreyfus donne à cette question toute la place historique qu'elle mérite. Avec finesse et précision, il scrute aussi bien les destinées de grandes maisons devenues de véritables légendes comme Rothschild ou Lazard que celles d'humbles établissements d'Alsace ou de Moselle. Il n'a garde d'oublier que derrière des noms illustres ou obscurs se dissimulent des hommes de chair et de sang : quelques privilégiés ont connu l'exil, tous les autres ou presque ont subi l'exclusion, certains sont entrés en résistance, beaucoup ont été déportés pour ne pas revenir. La passion antisémite ne fait pas de différence entre pauvres et riches.

04/2003

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Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich

Cette fois, c'est en Sardaigne en 1365 que le terrible inquisiteur va exercer ses talents. Il accompagne en effet le roi d'Espagne, venu à la tête d'une expédition militaire pour mettre fin à un culte païen dont les adeptes possèdent, semble-t-il, le pouvoir de guérir les malades, y compris les plus graves. Mais pourquoi les ruisseaux et torrents de l'île se mettent-ils à heure fixe à grouiller d'amibes et autres parasites rendant leur eau impropre à la consommation ? Ailleurs, prisonnier d'une cellule surréaliste située en un lieu indéterminé, Wilhelm Reich vit d'hallucinantes entrevues avec un Eymerich qui semble bien décidé à le psychanalyser. Ailleurs encore, dans un futur proche consécutif à l'effondrement des Etats-Unis causé par l'anémie falciforme, des jeunes gens originaires des différentes — et peu sympathiques — nations qui se partagent désormais le territoire nord-américain se retrouvent, pour punition, envoyés dans un mystérieux Lazaret... Enfin, certains chapitres content les épisodes cruciaux de la vie de Reich, dont les hypothèses sur les bions et l'énergie "orgonique" constituent la base même du roman. À la lecture du résumé ci-dessus, pas besoin d'être un habitué de la série pour comprendre que Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich nage en plein délire. Aux psytrons et aux cathares mutants gavés de colchique ont « simplement » succédé les orgones. Continuant sa tournée des théories scientifiques alternatives, Evangelisti évoque W. Reich au tragique destin, persécuté par les nazis puis par la justice états-unienne. Toutes les époques possèdent leurs inquisiteurs. Il paraît clair que ce quatrième volume des aventures d'Eymerich marque une étape importante dans la série. Plus long, plus complexe, il a en outre le mérite de commencer à dévoiler le projet global d'Evangelisti. Le schéma général de l'histoire du futur « évangélique » se met en place, et il est frappant de constater combien cet avenir dystopique plonge ses racines dans le passé, et plus précisément à l'époque d'Eymerich. Et pour ceux qui ignorent encore tout du redoutable dominicain, cette histoire d'horreur aux accents quasiment lovecraftiens constitue une excellente entrée en matière.

09/2012

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Droit

La démocratie en France Tome 1 : Idéologies

Exclusion et intégration républicaine, droit à la nationalité et citoyenneté, égalité et différence, globalisation et souveraineté nationale - il est peu de débats qui ne posent au bout du compte la question de la démocratie en France. Des débats où, à peine renouvelées par la crise des idéologies globales, mais dans l'extrême confusion des genres et des mots, deux veines de réflexion s'opposent : d'une part, l'énonciation des vertus de la démocratie représentative à partir d'une reconstitution historique des sources et des penseurs ; d'autre part, la dénonciation du formalisme de la démocratie politique minée par la logique du marché. Ces deux veines ont notamment en partage la confusion entre trois acceptions du terme démocratie - une idéologie, un régime politique et un état social - et la croyance en une exception française, fondée sur la synonymie postulée de l'Etat républicain et de la démocratie libérale. Deux lectures qui ne parviennent cependant pas à penser en même temps la démocratie comme réalité politique et les processus d'exclusion qu'elle sécrète. Or, il faut tenir ensemble le projet démocratique et l'utopie sociale, rapprocher l'idée de sa réalité si l'on veut comprendre la nature et les limites de la démocratie en France. Telle est l'ambition de cet ouvrage aux marges des conventions universitaires, disciplinaires et médiatiques. Ce premier volume traite des idéologies qui structurent le projet démocratique en France - le postulat de l'universalité (Pierre Bouretz) ; le conflit entre l'universel républicain et l'universel religieux (Yves Déloye et Olivier Ihl) ; les deux formes concurrentes de représentation politique que sont le citoyen et l'individu (Nicolas Roussellier) ; la dynamique démocratique, enfin, d'intégration républicaine des extrêmes politiques (Jean Baudouin). Le deuxième volume trace les grandes limites du projet démocratique l'émancipation inachevée des femmes du fait de l'opposition entre deux gouvernements : la famille et la Cité (Geneviève Fraisse) la nationalité comme butoir de l'idéal universel (Dominique Colas) l'ambivalence structurelle des critiques de la démocratie (Jean-François Sirinelli) ; l'épreuve à laquelle le social soumet le projet démocratique (Marc Lazar).

01/2000

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Droit

La démocratie en France Tome 2 : Limites

Exclusion et intégration républicaine, droit à la nationalité et citoyenneté, égalité et différence, globalisation et souveraineté nationale - il est peu de débats qui ne posent au bout du compte la question de la démocratie en France. Des débats où, à peine renouvelées par la crise des idéologies globales, mais dans l'extrême confusion des genres et des mots, deux veines de réflexion s'opposent : d'une part, l'énonciation des vertus de la démocratie représentative à partir d'une reconstitution historique des sources et des penseurs ; d'autre part, la dénonciation du formalisme de la démocratie politique minée par la logique du marché. Ces deux veines ont notamment en partage la confusion entre trois acceptions du terme démocratie - une idéologie, un régime politique et un état social - et la croyance en une exception française, fondée sur la synonymie postulée de l'Etat républicain et de la démocratie libérale. Deux lectures qui ne parviennent cependant pas à penser en même temps la démocratie comme réalité politique et les processus d'exclusion qu'elle sécrète. Or, il faut tenir ensemble le projet démocratique et l'utopie sociale, rapprocher l'idée de sa réalité si l'on veut comprendre la nature et les limites de la démocratie en France. Telle est l'ambition de cet ouvrage aux marges des conventions universitaires, disciplinaires et médiatiques. Ce deuxième volume trace les grandes limites du projet démocratique : l'émancipation inachevée des femmes du fait de l'opposition entre deux gouvernements : la famille et la Cité (Geneviève Fraisse) la nationalité comme butoir de l'idéal universel (Dominique Colas) l'ambivalence structurelle des critiques de la démocratie (Jean-François Sirinelli) ; l'épreuve à laquelle le social soumet le projet démocratique (Marc Lazar). Le premier volume, pour sa part, traite des idéologies qui structurent le projet démocratique en France - le postulat de l'universalité (Pierre Bouretz) ; le conflit entre l'universel républicain et l'universel religieux (Yves Déloye et Olivier Ihl) ; les deux formes concurrentes de représentation politique que sont le citoyen et l'individu (Nicolas Roussellier) ; la dynamique démocratique, enfin, d'intégration républicaine des extrêmes politiques (Jean Baudouin).

01/2000

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Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014

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Indépendants

Vivre libre ou mourir. Punk et Rock Alternatif en France, 1981-1989

L'utopie du punk rock alternatif français des années 80 - préface de LORAN, Bérurier Noir L'histoire du rock alternatif français des années 80, reflet d'une société en mutation, racontée à travers les destins croisés de musiciens de l'époque. L'histoire de ces groupes français qui ne ressemblaient qu'à eux, Bérurier Noir, Mano Negra, Négresses vertes, les Garçons Bouchers... un récit choral, mettant en scène des personnages clefs de la scène : Loran et François du groupe Bérurier noir, Didier Wampas (The Wampas), François Hadji-Lazaro (Les Garçons bouchers, Pigalle), Helno (Négresses vertes) sont ainsi suivis à travers leurs aventures de l'époque, superposant le temps de l'action et celui du recul et des leçons tirées. On s'intéresse aux destins croisés des uns des autres, révélateur des espérances, des illusions et des désillusions, des réussites et des échecs du "mouvement". Mais cette histoire se distingue des autres aventures purement musicales parce que cette scène fut aussi le précis témoin de son époque, de ses turbulences politiques et sociétales. Née avec l'élection de François Mitterand et achevée la même année que la chute du mur de Berlin, elle épouse l'histoire sociale et politique de la décennie, de l'arrivée de la gauche au pouvoir au tournant de la rigueur, de la cohabitation et des années Pasqua à la création des Restos du coeur, de la marche des Beurs de 1983 au score du Front National aux Européennes de 84, des attentats d'Action Directe à la mort de Malik Oussekine. Chaque événement impacte l'histoire du rock alternatif et conditionne la suite de son odyssée. Dans ce contexte, l'explosion de la popularité du groupe Bérurier Noir, qui est un des ressorts puissants du mouvement, est de première importance : ses disques se vendent par dizaines de milliers, se passent sous le manteau dans les lycées et dans les collèges : c'est un véritable phénomène sociologique, emblématique des tensions et des aspirations de la jeunesse de l'époque. Un groupe politisé, qui politise son public. En guise d'adieu, le groupe, miné par les contradictions internes liées au succès, à la pression médiatique et policière, remplit trois soirs de suite l'Olympia, et une foule de jeunes scande et chante, le majeur levé : "La jeunesse emmerde le Front national". La dissolution des Bérus marque un échec ou la fin d'un rêve, au moment où la Mano Negra, autre groupe emblématique, signe son deuxième album sur Virgin, signant symboliquement l'arrêt de mort d'une certaine innocence, d'une certaine utopie, d'une certaine époque, et d'une certaine jeunesse. Après Underground (2021) Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog nous proposent une plongée dans l'histoire du punk rock alternatif français des années 80. A travers divers entretiens et les destins croisés de musiciens, ce livre documentaire se fait le témoin d'une des plus belles utopies de la fin du 20ème siècle en France. Un ouvrage musical et social puissant, préfacé par LORAN de Bérurier Noir.

03/2024