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Histoire de France

Statut, écritures et pratiques sociales. Volume 3, Les statuts communaux des sociétés méditerranéennes de l'Occident (XIIe-XVe siècle)

Ce volume est le troisième d'une série d'ouvrages portant sur "Statuts, écritures et pratiques sociales dans les sociétés de la Méditerranée occidentale à la fin du Moyen Age (XIIe-XVe siècle)", visant à étudier les statuts communaux dans une optique d'histoire sociale, non pas comme une source "normative" mais comme une source de la pratique, de leur matérialité et de leur forme d'écriture aux pratiques sociales en passant par les conditions de leur production et de conservation, leur inscription dans un paysage documentaire communal, leur structure et leur contenu. Cet ouvrage, plus spécifiquement, s'intéresse aux statuts vus de l'intérieur, c'est-à-dire à l'analyse de leur organisation interne : la structure adoptée, le plan choisi et les thèmes abordés. L'éclairage porte sur les grandes villes de Toscane, de Romagne, d'Ombrie, de Vénétie ou du Sud de la France (Marseille, Avignon) mais également sur des communautés urbaines de dimension moyenne (Arezzo ou Bergame) et des petites villes : l'Aquila dans les Abruzzes, Ascoli, Cingoli, Matelica et Esanatoglia dans les Marches ou Libourne, Tarascon, Arles, Alès, Lunel ou Uzès dans la France méridionale. Les statuts et les coutumes offrent le plus souvent un découpage thématique et un classement en livres, rubriques ou chapitres qui visent à organiser la vie en commun de la population (institutions, justice, vie économique de la commune) et à offrir un outil de gouvernement efficace à l'oligarchie urbaine. Ils prennent en charge le poids des évolutions de la fin du Moyen Age en matière de droit, de langue, de régime politique, de mode de gouvernement et de pratiques sociales marquées par la passé, ancrées dans le présent et regardant vers l'avenir.

04/2019

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Littérature française

Monkey's requiem

Nous sommes à Arles, le 18 mars 1888. Nous sommes à Saragosse. Nous sommes à Londres. Nous sommes en novembre 1887, à Paris. Nous sommes en Slovénie, au Maroc. Nous sommes à Valparaiso, nous sommes au nord de la Suède, en 1889, nous sommes à Porto. Nous sommes à Belleville. Nous sommes à Séville, en Irlande, dans les Balkans. Nous sommes en 2007, en 1992, en 1964, en 1940. Nous sommes partout, nous sommes tout le temps, guidés par le décortiqueur de vies qu'est Matthieu Hervé, qui prend la casquette d'un biographe marionnettiste, et fait se croiser au gré des époques et des pays, des hommes et des femmes qui s'aiment, écrivent, peignent, souffrent, fuient, trompent, se trompent, philosophent, font du cinéma, du cirque, voyagent, luttent contre la maladie, découvrent la poésie, l'architecture, l'art, la mélancolie, le tragique, le silence, espèrent, jouent, jouissent et meurent, chacun dans leur petit monde, dans leur petit espace-temps à eux, qui enfin éclosent, émergent, et surprennent comme autant de gigantesques monuments qu'on croiserait au détour d'une ruelle. Et peut-être que tous ceux-là ne forment en fait qu'une seule et même personne, pourquoi pas un jeune homme solitaire assis à la table d'un bar, qui écoute ce qui se passe autour de lui, qui murmure tout bas, et qui construit son petit théâtre personnel : coté cour et côté jardin, ses personnages alignés, entrant en scène chacun leur tour, un peu solennels, attendant que l'autre ait fini de vivre ce qu'il devait vivre ; en face, son public, les lecteurs ; dans la fosse, l'orchestre et son chef, un singe en queue-de-pie ; et puis l'écho du monde comme souffleur.

04/2017

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Imagiers, premiers dictionnair

Le ciel au-dessus de moi

Les nuages, le soleil, les oiseaux : une invitation à lever les yeux vers le ciel et à regarder toujours plus haut ! Une collection d'imagiers où documentaire et photographie s'allient à merveille Mettre en lumière les éléments du quotidien de l'enfant, le faire voyager dans des univers qui lui sont familiers et créer un récit au fil des images, c'est le pari de cette collection. L'imagerie photographique est le moyen idéal pour les petits de 2 à 4 ans d'observer ce qui les entoure, d'apprendre et de trouver leur place dans le monde. Lever les yeux vers le ciel, une incitation aussi poétique qu'instructive Au fil des 24 pages du livre, l'enfant est amené à regarder ce qui l'entoure et surtout ce qui se trouve au-dessus de sa tête. Il découvre les branches des arbres en fleurs, les nuages de toutes les couleurs, le soleil, l'éolienne, les oiseaux qui s'envolent... Dans chaque image, il retrouve les éléments qu'il connaît bien : l'avion, la grue du chantier, le panneau de circulation... et en découvre d'autres qu'il apprend à nommer. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise dans l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Une fabrication simple, épurée, adaptée à son public 24 pages pelliculées et résistantes, un format pratique à transporter et facile à manipuler par les petites mains ; un contenu aéré avec des photographies lisibles à la portée des tout-petits.

03/2023

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Imagiers, premiers dictionnair

A la maison

Cheminer à travers la maison, ou l'appartement, de pièce en pièce, photo après photo, pour découvrir le premier environnement dans lequel évolue l'enfant. Une collection à travers laquelle documentaire rime avec photographie pour les petits Cette collection a pour visée de mettre en mots les éléments du quotidien de l'enfant, de le faire voyager dans des univers qui lui sont familiers et de créer un récit, par effet miroir, au fil des images. L'imagerie photographique, par son réalisme, est le moyen idéal pour les petits dès 2 ans d'observer ce qui les entoure, pour décrire et mieux comprendre leur environnement. La maison sous toutes ses coutures Dans cet album de 24 pages, l'enfant parcourt les pièces qui font de la maison, ou de l'appartement, son cocon. Il voyage de la porte d'entrée vers la cuisine, la salle à manger, le salon, l'escalier, la chambre des parents, la chambre des enfants, la salle de bains et le jardin. Dans chaque image, il retrouve les objets qu'il connaît bien : la boîte aux lettres, le pot, la chaise haute, le canapé... et en découvre d'autres qu'il apprend à nommer. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise dans l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Un objet à la fabrication en parfaite adéquation avec son public Le livre est composé de 24 pages vernies. Son format est petit, pratique pour être transporté et agrippé par les petites mains. Sa maquette est aérée, avec des photographies lisibles à la portée des tout-petits.

03/2023

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Imagiers, premiers dictionnair

Dans ma rue

Un premier imagier photo pour faire découvrir aux petits lecteurs l'activité bouillonnante de la rue, premier environnement extérieur dans lequel il se déplace. Une collection alliant documentaire et photographie pour les petits L'imagerie photographique est le moyen idéal, pour les petits de 2 à 4 ans, d'observer ce qui les entoure, d'apprendre et de trouver leur place dans le monde. Dans cette collection, le quotidien de l'enfant est mis en lumière, pour le faire voyager vers des univers familiers et lui raconter une histoire au fil des pages. La ville à hauteur d'enfant Dans ce livre de 24 pages, l'enfant aperçoit les objets qui font écho à son quotidien lorsqu'il se promène avec ses parents dans la rue. Il découvre les différents véhicules qui circulent : le tramway, les vélos garés dans la station de vélos partagés, le bus qui ralentit à son arrêt, les voitures, le camion-poubelles... Il apprend à nommer la chaussée, le trottoir, le passage piéton et d'autres termes clés. Il observe les boutiques et leurs vitrines animées, les panneaux, le chantier. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise sur l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Une fabrication simple adaptée aux 2-4 ans Ce livre se compose de 24 pages pelliculées et résistantes. Son petit format est très pratique à transporter et facile à manipuler par les petits lecteurs. Son contenu, lisible et aéré, est à la portée des tout-petits.

03/2023

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Histoire ancienne

Recueil général des mosaïques de la Gaule. Volume 3, Province de Narbonnaise. Tome 4, Marseille, glanum et la chôra massaliète

Ce travail s'inscrit dans la riche série du Recueil général des mosaïques de la Gaule (quatorze volumes déjà parus), pour laquelle l'auteur avait déjà publié deux volumes sur les pavements des parties nord et sud de la province romaine de Narbonnaise, à l'est du Rhône. Il est consacré à la ville de Marseille et au territoire qui l'entoure à l'époque de sa plus grande puissance, c'est-à-dire jusqu'à Hyères sur la côte sud et jusqu'aux limites de la cité d'Arles au nord, avec un chapitre particulier pour la ville de Glanum. L'originalité de cette enquête est de mettre en lumière la part considérable que Marseille a jouée dans la naissance et l'essor de l'art des pavements en Gaule. On trouvera dans ce livre une large représentation de mosaïques aux techniques encore primitives, où les bétons et les mortiers composites constituent des séries comparables à celles que l'on connaît à Pompéi ou Herculanum à la fin de la République. La cité de Marseille, malgré ses vicissitudes territoriales et politiques à l'époque romaine, offre un panorama remarquable de tout l'art de la mosaïque depuis ses origines jusqu'aux réalisations les plus achevées des pavements polychromes d'époque chrétienne. La production importante de plusieurs agglomérations de son territoire, comme Glanum, ou les exemples de villa exceptionnelles (la Garanne à Berre-l'Etang, les Baumelles à Saint-Cyr-sur-Mer) permettent de mieux cerner l'essor du décor pavimentaire pendant la période romaine, où se reconnaît encore une influence grecque lointaine et des courants artistiques venus de Rome, la capitale de l'Empire ayant joué un rôle fondamental de relais pour des transferts de technologies et de répertoire géométrique.

06/2019

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Imagiers, premiers dictionnair

Balade en forêt

Une première imagerie photo comme une promenade dans les bois. La forêt, c'est l'un des premiers environnements que l'adulte prend plaisir à faire découvrir à ses enfants ! Une collection d'imagiers documentaires pour les enfants de 2 à 4 ans L'imagerie photographique est le moyen idéal, pour les petits de 2 à 4 ans, d'observer ce qui les entoure, d'apprendre et de trouver leur place dans le monde. Dans cette collection, le quotidien de l'enfant est mis en lumière, pour le faire voyager vers des univers familiers et lui raconter une histoire au fil des pages. Mousse, cabanes abandonnées et fraises des bois, un documentaire sur la forêt telle que la découvrent les petits pour la première fois Au fil des 24 pages du livre, l'enfant se plonge au coeur de la forêt pour une expérience quasiment sensorielle. Il découvre les feuilles d'automne aux belles couleurs, les fougères, le bois coupé, les petites bêtes, les plantes. Dans chaque image, il retrouve les éléments qu'il connaît bien : le chemin, la boue, la mousse... et en découvre d'autres qu'il apprend à nommer. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise dans l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Une fabrication simple adaptée aux tout-petits 24 pages pelliculées et résistantes, un format pratique à transporter et facile à manipuler ; un contenu aéré avec des photographies lisibles à la portée des tout-petits.

03/2023

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Comptabilité

Gestion de la Trésorerie. 3e édition

L'évolution récente des entreprises, des marchés financiers, des technologies et des réglementations a profondément modifié la gestion des flux financiers au sein des entreprises. Les fluctuations des taux d'intérêt et des cours des devises ont contraint les trésoriers à faire évoluer leurs activités. Les retards de paiements et les défaillances d'entreprises ont amené les trésoriers à collaborer davantage avec les credit managers. Au trésorier comptable a succédé un trésorier gestionnaire de flux qui est devenu un gestionnaire de risques, de crédit, de taux d'intérêt et de change, de fraude, de compliance... l'application des normes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Standards) a eu un impact majeur sur la gestion des flux, des risques et des opérations de couverture. La mise en place du SEPA (Single Euro Payments Area) a contribué à une standardisation des instruments de paiement, à un accroissement de la concurrence entre les banques en Europe et a amené les entreprises à adapter leurs systèmes de facturation et de gestion dans un marché élargi. Le développement des nouvelles technologies et d'internet contribue à optimiser la gestion en temps réel (mode SaaS, paiements instantanés) en lien avec les Fintechs, la création de blockchains, l'usage de l'intelligence artificielle dans le respect de nouvelles réglementations (EMIR, DSP2, Sapin 2...). L'ouvrage analyse la gestion de trésorerie d'un point de vue théorique et opérationnel. Illustré de nombreux tableaux, graphiques et exemples qui garantissent son caractère pratique, il est destiné aux étudiants en licence de gestion ou en master de finance ainsi qu'aux responsables financiers d'entreprises, publiques ou privées, et de banques.

09/2019

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Droit

Droit de la monnaie électronique

Le droit de la monnaie électronique est tout jeune et s'insère dans un autre, celui des services de paiement, qui n'est guère plus ancien. Il prend sa source dans une directive européenne du 16 septembre 2009 dite "DME 2", transposée en France, dans le Code monétaire et financier, par une loi du 28 janvier 2013. Au-delà encore, le nouveau droit des paiements et de la monnaie électronique s'inscrit dans une remarquable ambition politique qu'est la construction d'une Europe des paiements à travers le projet SEPA (Single Euro Payments Area). Exposer le droit de la monnaie électronique suppose ainsi de dépasser les frontières nationales. L'ouverture du marché des paiements électroniques est prometteuse. Son économie ne cesse d'attirer de nouveaux entrants. Des acteurs para-bancaires peuvent désormais offrir des services de paiement innovants : les établissements de paiement et les établissements de monnaie électronique. Le statut de ces derniers (agrément, passeport européen, règles prudentielles), la réglementation de leurs activités sont présentés pour la première fois dans le détail selon une approche résolument pratique et didactique. Mais la notion même de monnaie électronique fait débat : est-elle bien une monnaie à part entière ? Se distingue-t-elle véritablement de la monnaie fiduciaire, d'un côté, de la monnaie scripturale, de l'autre ? A quoi se reconnaît-elle dans le foisonnement des nouveaux moyens de paiement électronique ? Les réponses ne sont pas simples à donner et méritent que l'on définisse au plus près la notion même de monnaie électronique. Cet ouvrage s'inscrit dans une optique de clarification du corpus réglementaire.

11/2014

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Décoration

Idées pratiques pour petits espaces

Various factors have contributed to the proliferation of small homes. One is the high price of land. Another reason is the change in family types. Throughout history it has been considered normal for various generations of the same family to share the family home all their lives. Today family models have changed. Nuclear families are usually reduced to just two generations, i.e., parents and children, and often homes are occupied only by couples or even sole individuals. The reduction in the home's surface area has led to a need to develop ways to integrate all of a space's necessary functions in a practical and cozy fashion. Design aspects can be considered when a home is still being planned, prior to the building and distribution of the rooms. This makes it possible to fit it out to make the mort of each of its features and apply optimal spatial solutions that match the need of the person who will inhabit it. Furniture is vital when it comes to small dwellings. Many manufacturers have now added a large number of items to their furniture collections that address space problems or combine various functions. The décor, which also includes the wall color as well as the flooring and ceiling, is another basic element that should be carefully considered in small spaces. Decorative elements are just as important, as they can be used to create a personal feel that responds to your own particular aesthetic taste. What you must remember is that, even though a home is small, there are many solutions and tricks to maximize its possibilities and achieve a modern, welcoming look.

03/2010

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Religion

Ritualisme et vie intérieure. Religion et culture

La Société Ernest Renan, branche française de 1' "Association internationale pour l'étude de l'histoire des religions" , n'est pas un groupe de recherches sur les origines du christianisme, encore moins une société de pensée mue par quelque idéologie. Fidèle à une vieille tradition académique, elle écoute et discute chaque mois au Collège de France des communications originales présentées par de jeunes chercheurs et des maîtres confirmés auxquels sont familières les démarches rigoureuses de la philologie, de l'histoire ou de l'observation du vécu. L'histoire des religions n'éveille plus la suspicion dont l'entourait des systèmes de pensée prétendant s'ériger en systèmes de pensée totale. Elle souffrirait plutôt d'un scientisme réducteur, contestant dans la religion, vue comme fait social ou fait psychologique, la part du contingent, de l'aléa avec lequel toute l'histoire est tenue de composer. Mais ce qu'elle doit surtout redouter, c'est l'inculture grandissante. L'effondrement intellectuel des religions encore majoritaires, qui risque d'entraîner l'insistance mêlée de sentiment sur les valeurs de l'action, ouvrirait la porte à de nouvelles crédulités, à de nouveaux fanatismes, si un surplus de connaissances religieuses ne venait à la relève. De plus, en un temps où l'on préconise l'ouverture à des cultures étrangères, peut-on laisser ignorer que ces traditions et ces sagesses venues d'ailleurs ont presque toujours un fondement religieux ? C'est pourquoi la Société se propose de débattre périodiquement devant un plus large public d'un thème dom l'actualité souvent passionnelle réclame une analyse scientifique approfondie. Tout ceci justifie pleinement l'importance de ces colloques.

01/1989

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Histoire de France

La France sous les bombes. Allemandes - Anglaises - Américaines (1940-1945)

De 1940 à 1945 la France fut lourdement bombardée, d'abord par l'aviation allemande qui aidait à la progression de ses troupes, détruisant nombre de villes et de villages de la frontière belge jusqu'à la Loire Dès l'été 1940, la RAF prit la relève, tout d'abord contre les ports de la Manche et de l'Atlantique, puis jusqu'à l'été 1944 sur diverses villes de la Zone occupée dont Billancourt ou Le Creusot A partir de l'automne 1942 et de l'occupation de la Zone libre, la France entière devint de nuit la cible des escadres de la RAF et, de jour, celle d'escadres américaines de plus en plus puissantes qui, en une ronde incessante, tournèrent jusqu'au printemps 1944. A cette époque, la France fut l'objet d'un pilonnage effrayant censé aider à la préparation des débarquements de Normandie et de Provence. Très vite des villes comme Saint-Lô ou Saint-Cyr ne furent plus que flammes et cendres. Bientôt ce déluge de feu s'étendit à des villes du Midi jusque-là épargnées, telles que Avignon, Nimes, Arles ou Marseille. Ni la banlieue parisienne ni le Nord ne furent à l'abri. La Libération de Paris et d'une grande partie de la France ne mit hélas pas fin au calvaire des civils. La ville du Havre fut alors totalement détruite tandis que Royan était rasée en 1945 à coup de bombes incendiaires, et même de bombes au napalm utilisées pour la première fois de la guerre par YUSAAF. Pour ne rien arranger, de septembre 1944 à janvier 1945, les Allemands lancèrent sur la région parisienne et le Nord des centaines de fusées VI et des dizaines de V2. Pendant cinq ans c'est donc un déluge de fer et de feu qui a accablé la population française, tuant plusieurs dizaines de milliers de personnes, hommes, femmes et enfants confondus, et en blasant beaucoup plus encore. Un traumatisme profond dont la France n'est pas encore totalement remise...

10/2019

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Sports

La corrida de A à Z

La corrida constitue un univers si vaste qu'il faudrait une vie entière pour en pénétrer les mystères. Certes, l'appréciation des gestes du torero, vifs comme l'éclair, demande un œil exercé. Néanmoins, en regroupant toutes les notices de cet abécédaire par grands sujets, c'est toute l'histoire de la corrida qui se dessine… Tout d'abord, vous retrouverez des intitulés qui suffisent pour comprendre que ce spectacle se joue en trois actes : le Scenario bien rodé commence par l'entrée en piste du Cheval avec son picador, et continue avec la pose des Banderilles et la mise à mort de l'animal à l'Epée. Mais que serait la corrida sans ses acteurs que sont le Matador, les femmes (Univers féminin) et les enfants (Juli, el), et surtout son rôle-titre, tenu par le Taureau et symboliquement par madame la Mort (Fête) ? Pour mieux comprendre les origines de la corrida, Elisabeth Hardouin-Fugier renvoie son lecteur à l'intitulé Ibérique. Introduite en France par Napoléon III, la corrida espagnole s'étend à partir d'une date précise, Dix-huit-cent-quatre-vingt-neuf, puis s'organise (Lois) avec une Période faste, l'après-guerre, qui suscite toutefois une Opposition. Pour finir le tour d'horizon proposé par cet ouvrage abondamment illustré, l'auteure nous entraîne dans les arènes d'Hagetmau, dans le Sud-Ouest, et dans le plus ancien élevage taurin du Sud-Est, fondé par Joseph Yonnet, tout en nous faisant découvrir la Camargue, les arènes d'Arles et de Nîmes. Universitaire, Elisabeth Hardouin-Fugier est une historienne des arts et des mentalités. Elle a traité les thèmes où se croisent les modes d'expression, la peinture mystique, les fleurs, les objets liturgiques ou de dévotion, les étoffes. Depuis un Que sais-je ? (1995, traduit en japonais) sur la corrida, elle a publié sur les jardins zoologiques (traductions en anglais, allemand, chinois, taïwanais), sur la législation animalière allemande et les multiples aspects de la corrida.

04/2010

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Histoire et Philosophiesophie

Au hasard. La chance, la science et le monde

Ceci est un livre sur le hasard et sur les rapports que la science entretient avec la chance. L'auteur, mathématicien de profession, a toujours maintenu que la science fait partie de la culture et que les concepts scientifiques les plus modernes peuvent et doivent s'expliquer par référence à l'univers culturel. Il en fait, ici, la démonstration en s'appuyant sur quelques épisodes d'une grande oeuvre littéraire, Les Sagas des rois de Norvège de l'Islandais Snorri Sturlasson (1179-1241). Chacun de ces épisodes sert de point de départ à un développement qui nous fait découvrir l'un des aspects de la théorie mathématique du hasard. Nous parcourons ainsi de vastes espaces scientifiques, du classique calcul des probabilités au moderne chaos, des systèmes dynamiques à la théorie de l'information, de la logique à la statistique et nous rencontrons en cours de route quelques objets familiers de la science contemporaine : l'entropie, les fractales, le mouvement brownien. " Il m'a semblé possible, et par certains côtés nécessaire, de rapprocher deux textes séparés par un millénaire, quelques pages d'une ancienne saga, et des fragments d'un moderne traité sur le hasard. Si l'une parle de sort, de magie ou de destin, et l'autre d'aléa, de chaos ou de risque, c'est la même histoire qu'ils racontent. Elle commence aux temps anciens où le même mot grec recouvrait tous ces aspects et exprimait également l'existence. Nous l'ouvrons, lecteurs en quête de distraction ou de savoir, et nous découvrons progressivement que nous en sommes les acteurs. Peut-être aussi est-il utile que le hasard ait quelque part dans la manière dont on abordera cet ouvrage. Lecteur, ce livre comporte six chapitres. Prends un dé, tu sais ce qu'il te reste à faire. "

01/1991

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Beaux arts

900 Years of St Bartholomew's. The History, Art and Architecture of London's Oldest Parish Church

This important book presents a comprehensive history of St Bartholomew the Great, the oldest parish church in London. In 2023, the Priory Church and Hospital will celebrate the 900th anniversary of their foundation. At the heart of the Smithfield area, with its hospital, pubs, restaurants and market, is a church built when Henry I, son of William the Conqueror, was King of England. Overlooking the fields where kings confronted rebellions, knights jousted and heretics were burnt, St Bartholomew's Priory and Hospital played a central role in the history of medieval London. Partially torn down by order of Henry VIII during the Dissolution of the Monasteries, the Priory was reborn as a parish church. It served the City of London through the tumultuous years of the Reformation and the Civil War and has played host to many of London's most famous residents. William Hogarth was baptized in its font. Charles Wesley preached in its pulpit. Benjamin Franklin served as a printer's apprentice in its former Lady Chapel. John Betjeman lived across the street and memorialized it in his poetry. The history of St Bartholomew's is a tale of miraculous survival and continual renewal. It came out unscathed from the Great Fire of 1666 and the bombs dropped in Zeppelin raids in World War I and during the Blitz in World War II. Its splendid Romanesque core has been added to by each successive generation. This volume - the first comprehensive history of the Church since 1921 - will survey the art, architecture and historical significance of the City of London's oldest parish church in a scholarly, yet accessible tone. Richly illustrated, this book will appeal to those interested in the history of the City of London, in medieval and Victorian church architecture, in funerary monuments, and in the history of the Church of England.

11/2022

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Droit pénal

Le risque en droit pénal

La notion de risque est doublement incertaine : elle n'est pas définie par la loi et elle contient une part irréductible d'aléa quant à sa concrétisation en dommage. Pourtant, le législateur ne cesse de recourir à la notion de risque en droit pénal, qu'il soit de fond ou de forme, de sorte que la légitimité de son usage en cette matière peut être mise en doute. La présence d'une notion aussi incertaine au sein d'un droit qui met en cause les droits fondamentaux de la personne doit interpeller, d'autant plus que risque et droit pénal sont par nature contradictoires : le risque est incertain, immatériel et relève de la prévention tandis que le droit pénal est le droit de la répression, de la matérialité et de la certitude. Si l'étude de leurs natures respectives a permis de dépasser cette contradiction, la légitimité du droit pénal à saisir un risque n'en reste pas moins précaire. Pour la garantir, il ne pourra s'agir que d'un certain risque, c'est-à-dire un risque pourvu d'une certaine qualité. A partir de l'étude des principes fondamentaux du droit pénal, de ses concepts juridiques et de ses sources supralégislatives, cette recherche proposera de définir les critères théoriques d'un risque pénalement saisissable en toute légitimité. Leur confrontation avec le droit positif permettra ensuite de révéler si l'exploitation du risque en droit pénal fait perdre ou non à ce dernier sa légitimité. "La thèse de Madame Adra Zouhal devrait assurément intéresser de nombreux lecteurs. Ceux bien sûr qui suivent les travaux de droit pénal avec une attention particulière. Mais aussi ceux dont la réflexion est d'habitude orientée vers d'autres disciplines juridiques, tant il est vrai que l'appréhension du risque est depuis longtemps constatée dans d'autres branches du droit" Edouard Verny

06/2021

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Photographie

David Seidner

Né à Los Angeles en 1957 et prématurément disparu en 1999, David Seidner a laissé une oeuvre aux registres multiples, encore largement méconnue. Dès ses débuts - il avait dix-huit ans lorsqu'il exposa pour la première fois -, ses séries personnelles jouent de l'image du corps et du visage à travers des processus de fragmentation, de découpage, de glissement, de diffraction et de condensation qui provoquent un sentiment proche de ce que Freud nommait "inquiétante étrangeté".
Collaborateur des revues les plus prestigieuses, de Vogue Italie à Harper's and Queen et Vanity Fair, il assura durant plusieurs saisons les campagnes photographiques de la maison Yves Saint Laurent. Les deux livres qu'il se vit confier par le Musée des Arts décoratifs - Moments de mode et Le Théâtre de la mode - sont aujourd'hui ardemment recherchés ; ils prennent place auprès d'Artists' Studios, sans doute son ouvrage majeur, où sont rassemblés les portraits, tant photographiques que littéraires, qu'il mit plusieurs années - et toute son énergie - à recueillir, établissant à sa manière une petite histoire de l'art contemporain.
Articulées autour de différents thèmes - corps fragmentés, nus, portraits, ainsi qu'une ultime, et éblouissante, séquence d'orchidées -, les oeuvres ici présentées allient le souci formel le plus extrême à la sensualité la plus raffinée, tout en restant soumises à ce qui fut peut-être le principe directeur de son approche : l'ouverture aux puissances créatrices du hasard, de l'aléa et du changement.
Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition "David Seidner" présentée à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent du 2 octobre 2008 au 29 janvier 2009, est le premier à remettre en lumière la force d'une oeuvre que diverses circonstances ont quelque peu maintenue dans l'ombre depuis la mort du photographe.

10/2008

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Religion

Everyday Men

This study is about everyday men. They are approached through a unique marriage of biblical theology and empirical research which gives birth to a missionary challenge. Part One attempts to build a theological foundation for looking at people from the aspect of belief and unbelief. It sees this distinction as a crucial theme in the biblical material which remains relevant to men everywhere. The author discovers five elements of Christian belief in the biblical material while unbelief spans the five elements by its void, denial, or choice of an alternative. Part Two starts with a random sample, in-depth interview of fifty men in a "working-class" area of Birmingham, England. The interviews attempt to discover the nature and saliency of the men's belief and unbelief in the Christian faith. The analysis stresses the qualitative response with the emphasis on listening to the men describe their lives, values, beliefs, and lack of beliefs in their own words. The findings are also compared to other related studies, prompting some conclusions regarding the meaning of these findings. The author attempts to bring the biblical material to bear on the findings about ordinary people and asks whether they can be described as believers or unbelievers. From this starting point, it becomes obvious that the scope of unbelief is very broad. Part Three takes the understanding of God's Word and men's words and moves toward a missiological goal of approaching unbelievers with a gospel for today. It sees both the content and context of the gospel as important. The cultural problem is briefly considered and specific approaches are suggested in relation to the climate of unbelief in "working-class" English culture.

08/1987

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Ethnologie

Bédouins d'Arabie. Structures anthropologiques et mutations contemporaines

Parce que l'on ne s'y est risqué que difficilement, parce que ceux qui en sortaient furent souvent assez dépenaillés et parfois même violents, les déserts arabes sont peuplés de fantasmes. Pourtant l'histoire atteste que les gens qui s'y trouvaient s'y sont avancés en cherchant à exploiter au mieux un espace rébarbatif, par le mouvement qui permet de répondre à la précarité et à l'aléa. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne l'ont volé à personne ! Ces nomades, poètes réputés parce que la poésie est une chose légère à transporter, sont néanmoins l'objet des fables les plus extravagantes. Fruit d'enquêtes conduites en Arabie saoudite au tournant des années 1980 et de travaux sur ce thème dans le cadre de l'EHESS, ce recueil entend proposer une image d'ensemble sur un groupe social qui occupe une place à part mais pourtant fondatrice dans le monde arabe. Les Bédouins, ces éleveurs nomades qui, dans la péninsule Arabique et au-delà, habitent la célèbre tente noire, véhiculent des valeurs centrales dans l'Islam (solidarité de groupe, sens de l'honneur, hospitalité) et, en même temps, pugnacité guerrière, religiosité suspecte et refus de tous les pouvoirs établis, ce qui leur a été souvent reproché. Mettant au jour des aspects contrastés et pourtant bien réels d'une société soucieuse surtout de se maintenir dans des environnements, tant naturels que politiques, extrêmement hostiles, ce livre montre aussi comment les Bédouins ont su s'adapter aux conditions d'une modernisation technologique et économique. Il entend restaurer l'image d'un monde aux dimensions humaines, inscrit dans l'histoire et confronté à des forces qui ont réussi à le réduire, sans jamais le soumettre.

12/2017

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Photographie

Annie Leibovitz. The early years, 1970-1983, Edition français-anglais-allemand

Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique : un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. A cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon. D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. A bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.

10/2018

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Littérature française

Georges Henein, Poète francophone d’Égypte. Préface de Cristina Boidard-Boisson

Georges Henein, poète francophone d'Egypte apporte une contribution manifeste à la discipline des études littéraires francophones et comble un grand vide dans le domaine encore à peine exploré de la francophonie au Moyen Orient. Cet ouvrage met en lumière la vie et l'oeuvre de Georges Henein, l'un des pères du surréalisme égyptien, souvent comparé à André Breton. Un premier chapitre analyse l'empreinte historique, littéraire et culturelle laissée par la France sur l'Egypte, de l'expédition de Bonaparte aux années 1960. Un second volet montre comment le mouvement surréaliste français a pris racine dans le pays du Levant au cours des années 1920 et étudie ses effets sur la littérature égyptienne avant la crise de Suez. Le troisiLe troisième et dernier chapitre est consacré à une analyse de textes choisis et tente de définir le projet poétique et l'orientation politique de l'auteur. Cette réflexion montre également en quoi les textes d'Henein sont une contribution majeure à la littérature française et francophone et pourquoi ils méritent une place centrale dans le canon littéraire du 20e siècle. Cet ouvrage s'adresse à un large public international et interdisciplinaire. Chercheurs, professeurs et étudiants, mais aussi non-spécialistes trouveront dans ce livre une source leur permettant de se familiariser avec le mouvement surréaliste francophone en Egypte, ainsi qu'Henein, ses oeuvres, et son époque. Un nombre encore limité d'études ont été publiées dans le domaine de la littérature francophone d'Egypte et beaucoup de ses auteurs restent largement inconnus du grand public. C'est à cette lacune que cet ouvrage tente de remédier. English summary : Georges Henein, French poet of Egypt provides a clear contribution to the discipline of the French literary studies and fills a void in the still barely explored area of the Francophonie in the Middle East. This book highlights the life and work of Georges Henein, one of the fathers of the Egyptian surrealism, often compared to André Breton.

12/1984

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Sciences historiques

Histoire du hasard en occident

Penser une histoire du hasard est se demander comment le hasard est perçu par les sociétés au fil des âges. Toutes n'ont pas la même sensation du phénomène ; l'Orient et l'Occident, les peuples d'Afrique ou d'Amérique du Sud, les différentes religions, entretiennent avec le hasard des relations spécifiques. De plus, le voyageur, dans cet univers étrange, est habité lui-même par ses sentiments et conceptions. Quatre époques scandent les siècles où se déploie cette histoire ; elles sont ossature et fil conducteur, de la préhistoire à nos jours. Homme hasardeux. Impossible de fixer la date originelle mais à un moment de la préhistoire l'être humain découvre le tirage avec un instrument : fruit dissymétrique, écorce, coquillage... Est-ce le signal qui le distingue de l'animalité ? Il perçoit le fortuit, l'aléa des jeux, le sort des espérances, les manifestations des divinités en bonheurs et malheurs. Homme de destin. Les religions subliment le hasard et ses manifestations. Le christianisme permet la découverte de la Providence et de la Grâce. La croix fixe est irréductible au cercle mobile. Mes codes et les règles tentent de circonscrire les vertiges des hasards. Homme improbable. Paradoxe étrange qui voit le développement du calcul des probabilités, à partir de la Renaissance, coïncider avec la perte des repères anciens, engendrant incertitudes et troubles contradictoires. Homme téméraire. Né au mois d'août 1945 dans l'explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Age de tous les risques et de tous les excès, nourri de spéculations, de paris, de jeux et de tricheries. Fondé sur une documentation étendue, cet ouvrage propose une vision globale de l'histoire des sociétés occidentales. Vision qui ne manquera pas d'être discutée si l'on sait que l'origine du mot téméraire renvoie à ténèbres. Sommes-nous aujourd'hui dans les ténèbres ? L'auteur a publié Bizarre, anthologie, le symbolisme des jeux, la Tarot de Court de Gébélin (Berg International), Histoire des jeux de société (Flammarion).

10/2012

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les réseaux de sociabilité dans la culture des Lumières : Circulations, échanges et transferts. Tome VIII

Ce volume de "Transversales" constitue le huitième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s'interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de la sociabilité. Le présent volume s'intéresse tout particulièrement à la circulation de ces modèles nationaux tout au long de réseaux familiaux, amicaux, marchands, savants ou encore diplomatiques qui ont le point commun de développer des formes de sociabilité fondées sur des échanges de nature conviviale ou encore sur un partage et une transmission de savoirs. Dans une aire géographique qui s'étend désormais à toute l'Europe ainsi qu'à ses colonies, cet ouvrage met au jour des phénomènes de transferts, d'échanges, de détournements et d'hybridation à travers une série d'études qui prennent en compte non seulement la dimension transnationale de la constitution des réseaux d'échanges mais aussi les parcours individuels. This volume is the eighth in the Transversales series published by a group of researchers of different nationalities on the topic of sociability in France and Britain during the Enlightenment. The research focuses on the extent to which a new model of sociability emerged in these nations during this period, and the similarities and differences between the ways this model developed on each side of the Channel. The present volume looks at the circulation of these national models along the lines of familial, friendship, trading, scholarly or diplomatic networks which all foster forms of sociability based on convivial exchanges and the sharing and transmission of knowledge. In a geographical area that now extends across Europe and towards its colonies, this book sheds light on modes of transfer, exchange, reappropriation and hybridisation through a series of case studies that highlight not only the transnational nature of these networks, but also individual trajectories.

12/2022

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Littérature française

Portraits birmans. Dix-Neuf Vues de la Shwedagon

Avec Dix-neuf Vues de la Shwedagon, Sébastien Ortiz, attaché culturel à l’ambassade de France en Birmanie (aujourd’hui Myanmar) publie son deuxième roman, qui, à l’instar du premier, Fantômes à Calcutta (Arléa, 2010), est nourri de son expérience à la fois de diplomate, de spécialiste des civilisations asiatiques, mais aussi d’insatiable curieux de la vie quotidienne. Avant tout, dévoilons le mot mystérieux que Sébastien Ortiz a choisi pour titre de son roman. La Shwedagon (de shwe, « or », et dagon, « ancien nom de Rangoun ») est le nom de la grande pagode de Rangoun (aujourd’hui Yangon), lieu saint bouddhique le plus important de Birmanie, qui abriterait huit cheveux du Bouddha historique Gautama. Située à deux kilomètres du centre de Rangoun, au sommet de la colline de Singuttara, la grande pagode se dresse au milieu de soixante-douze autres pagodes, pagodons, salles de prières et autres édifices, ainsi que de très nombreuses statues de bouddhas. Son stûpa atteint cent mètres de hauteur, et sa flèche est sommée d’une sphère d’or incrustée de milliers de diamants. Pour nous, Occidentaux, la Birmanie est un des pays le plus maudits de la Terre, avec ses généraux, la répression constante contre les moines et tous les opposants, mais, aussi, la haute figure de la grande Dame de Rangoun, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991. Les abominables contraintes qui pèsent sur elle et sur tous les Birmans, offusquant les images des tentatives de soulèvement toujours réprimées par une soldatesque brutale, nous empêchent d’imaginer que, malgré la terreur, tout un peuple essaie de vivre au quotidien, se débattant, comme partout ailleurs, avec ses préoccupations vitales – santé, travail, nourriture, et même divertissement… Tout au long de ces dix-neuf vues (qui sont aussi dix-neuf vies), Sébastien Ortiz nous révèle les mille facettes qui illustrent la vie quotidienne des « vrais gens », et cet éclairage tout à fait nouveau, s’il nous émeut bien souvent, ne manque pas de nous étonner. On vit, malgré tout, en Birmanie, à Rangoun, et nous le prouvent ces dix-neuf portraits de Birmans et d’expatriés qui se rendent à leur travail, vont en week-end à la campagne, « sortent en boîte », et, pour certains, recherchent, le soir, la chaleur tarifée et vite éteinte d’une prostituée. Ce qui lie entre elles ces « vues » et ses vies, c’est bien sûr l’omniprésence de la Shwedagon, fil rouge incontournable au centre de la ville. Mais d’autre part, et même si, cette fois, ce n’est pas dit dans le titre, la grande Dame de Rangoun est elle aussi partout étrangement présente, par allusions discrètes, et l’on devine qu’elle est aussi nécessaire, aussi indispensable aux habitants de la ville que la grande pagode. Un air un peu plus léger semble souffler aujourd’hui sur ce pays, qui fait entrer la Birmanie dans l’actualité de nos médias. Peut-être est-ce de bon augure à la fois pour le pays, pour la grande Dame, et pour le succès de ce beau roman.

04/2012

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Développement durable-Ecologie

Histoire humaine et comparée du climat. Tome 2, Disettes et révolutions (1740-1860)

A mesure que progressent les techniques agricoles et que se perfectionnent les transports, les effets du petit âge glaciaire (que connaissait l'Europe depuis 1300) se font moins impitoyables que durant les premiers siècles de l'époque moderne. Certes, la famine ne disparaît pas tout à coup - l'Irlande la connaît encore dans les années 1840 -, mais on n'observe plus au même degré les hécatombes climatiques - et par conséquent épidémiques - de naguère. Disettes classiques et disettes larvées n'en continuent pas moins d'agir sur la vie des sociétés : hivers froids ou humides, printemps pourris, étés caniculaires (" échaudage " des blés) ou au contraire étés pourris, et jusqu'aux éruptions volcaniques à l'autre bout de la planète (le Tambora en Indonésie, 1815), compromettent aisément de fragiles équilibres. Un peu moins de grains, et la cherté provoque des troubles. Faux ou vrai, les puissants sont accusés de profiter des circonstances, d'accaparer les subsistances, d'organiser la pénurie d'où les réactions populaires. Sans qu'il faille voir là un mécanisme imperturbable, il est patent que la mauvaise année-récolte 1788 a sa part dans le déclenchement des événements de 1789, que l'embellie frumentaire du Directoire et de l'Empire (jusqu'en 1810) correspond à une période de relative clémence des cieux ; que les Trois Glorieuses sont comme cernées par les difficiles années 1827-1832 ; que les soubresauts climatiques et disetteux de 1845-1846 sont à mettre en relation avec les révolutions de février-mars 1848 à Paris, puis à Berlin et à Vienne. A partir de 1860 et plus encore de 1900, le climat européen se réchauffe, comme le montrent le recul des glaciers alpins et, nettement plus précises, les mesures instrumentales enregistrées un peu partout. En outre, les navires à vapeur et le chemin de fer permettent d'importer du grain d'Amérique et de Russie. L'Humanité d'Occident se libère de sa dépendance millénaire face à l'aléa climatique. S'ouvre alors une autre " météo-histoire ", dont nous ne connaissons pas le terme ; pleine d'incertitudes, elle aussi (ce sera l'objet d'un troisième volume).

09/2006

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Institutions judiciaires

Justices en mutation

Placés sous le patronage de l'un des plus illustres juristes limousins, Les Entretiens d'Aguesseau développent une réflexion fondamentale sur l'institution judiciaire et ses évolutions. Au confluent des interrogations de la société civile, avocats, magistrats et universitaires sont invités à croiser leurs points de vue lors de rencontres organisées à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Limoges. De nombreux thèmes ont déjà fait l'objet de cette approche interdisciplinaire, porteuse d'éclairages originaux : L'éthique des gens de justice ; La justice pénale internationale ; Justice et démocratie ; Le temps, la justice, et le droit ; Justice, éthique et dignité ; La responsabilité des magistrats ; Justice, éthique et aléa juridique ; La parole, l'écrit et l'image ; Le justiciable et la protection de ses droits fondamentaux : la question prioritaire de constitutionnalité ; La prison : quel(s) droit(s) ? ; Justice et liberté d'expression ; Famille, Ethique et Justice ; Gens de Justice au XXIe siècle ; Justice et état de droit - Regards sur l'état d'urgence en France et d l'étranger. En 2019, l'association Les Entretiens d'Aguesseau a orienté ses travaux sur le thème de la justice du XXIe siècle, dont les évolutions affectent à la fois l'organisation, le fonctionnement, la gouvernance. L'action entreprise depuis plusieurs années par les ministres de la justice - que l'on songe spécialement à la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle du 18 novembre 2016 ou, plus récemment, à la loi de programmation et de réforme pour la justice du 23 mars 2019 - témoignent du souci constant de la simplifier, d'en faciliter l'accès, de la rendre plus efficace. Comment ces exigences se concrétisent-elles, et que signifient-elles ? Le colloque du 6 décembre 2019 - articulé autour de trois tables rondes consacrées à la simplification de la justice, à l'impact du numérique sur la justice, ainsi qu'à la nouvelle gouvernance et à la qualité de la justice - a donné l'occasion aux acteurs de la justice et aux universitaires de dresser un état des lieux des mutations en cours et de déterminer dans quelle mesure ces dernières permettent de rendre le meilleur service possible au justiciable.

03/2022

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Beaux arts

Vincent Van Gogh en 15 questions

Vincent Van Gogh, le premier des écologistes ? Gauguin a-t-il trahi ? Le suicide de qui ? Ce petit livre pédagogique explique en quinze textes clairs et concis la portée décisive de l'oeuvre tout en renversant les idées reçues régulièrement véhiculées sur l'artiste. La folie de Van Gogh a marqué sa vie et son oeuvre de façon tragique, et a aussi contribué à cette vision romantique de l'artiste incompris et maudit dont la gloire fut cruellement posthume. De ces pertes de contrôle, le peintre parle très tôt et son instabilité se manifeste dès les années de collège. Mais le jeune homme, lecteur boulimique et affamé d'images, croit aussi aux vertus thérapeutiques de l'art et du monde rural qu'il commence par idéaliser. Très tôt, il sentira le besoin de se rapprocher du monde du travail, afin de soulager les nécessiteux, puis les peindre. C'est d'abord le monde de la mine, où il apporte la parole du Christ, qui passe dans ses dessins, ce sera ensuite celui des travailleurs de la terre. Le peintre Millet domine déjà ses pensées. Mais Van Gogh n'entend pas peindre en suiveur autodidacte, ni se contenter d'une existence marginale. Il va se perfectionner avec une détermination sans faille. D'Anvers à Paris, son cursus est cumulatif, efficace et impressionnant. Maîtrisant parfaitement les données du marché de l'art, il enrôle Theo, son frère cadet, dans un pari sur l'avenir. Vincent sait que l'impressionnisme étant en passe de devenir une valeur marchande, le futur finira par sourire à la génération qui vient après... Le 20 février 1888, il s'installe à Arles qui marque le tournant, le zénith, le point culminant, le plus grand épanouissement de la décennie de l'activité artistique de Van Gogh. Des centaines de tableaux et de dessins naissent alors, plus solaires, plus fervents, plus élaborés et poignants que jamais. Avec l'aggravation de sa schizophrénie, il ne reste plus à Van Gogh que de conquérir Paris. Mais qui, en dehors de Theo et peut-être de Gauguin, peut comprendre le vrai secret de cette peinture qui tend à l'éclat majeur, à la maîtrise d'elle-même entre les crises qui se rapprochent ? En raison de l'incompétence du docteur Gachet, la dernière sera la bonne. Reste les milliers de preuves, devant Dieu, d'un moderne qui aurait tant aimé devenir à la fois le Rembrandt et le Delacroix de son temps... Au-delà des mythes poisseux, cette folie-là reste à comprendre.

02/2019

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Monographies

Van Gogh. L'art plus grand

Aujourd'hui mondialement connu, Vincent Van Gogh reste dans l'histoire de l'art l'exemple même du peintre maudit. Mais s'il n'était pas celui que l'on croit ? Car derrière la légende de l'artiste incompris et tourmenté se tient un peintre formé auprès de maîtres hollandais, influencé par François Millet et Edouard Manet, qui séjourne à Anvers, débarque à Paris rejoindre son frère Theo, part à Arles chercher l'éblouissement de la couleur, passe par Saint-Rémy-de Provence, pour enfin vivre une dernière période à Auvers-sur-Oise. Et c'est à travers ces différentes villes emblématiques de sa vie et de son évolution artistique que cet ouvrage choisit d'analyser la frénésie créatrice d'un peintre, dont la légende, toujours vivace et trompeuse, empêche aujourd'hui encore de bien connaître. Un peintre qui témoigne d'une culture littéraire et artistique immense, travaille sans relâche, s'attaquant à tous les sujets, de la nature morte à l'autoportrait jusqu'aux paysages incandescents de la Provence, parsemés de tournesols lumineux, d'amandiers en fleur et d'oliviers argentés. Sans oublier ses derniers mois à Auvers-sur-Oise, une période marquée par un véritable renouveau artistique et la production de quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre. En un peu moins de dix ans d'une activité intense et déterminée, Van Gogh, que rien pourtant ne prédestinait à devenir peintre - lui qui voulait, comme son père, devenir pasteur -, laisse près de neuf cents tableaux et une correspondance d'une richesse inouïe, et s'impose comme l'une des figures majeures du postimpressionnisme, l'un des précurseurs de l'art moderne. La collection L'Art plus grand Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale. Cet ouvrage consacré à Van Gogh propose les six dépliants suivants : Le Semeur, juin 1888 Les Tournesols, été 1888 Les Iris, 1889 La Nuit étoilée, juin 1889 Autoportrait, été 1889 Amandier en fleur, février 1890

10/2023

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Essais

Domaine public. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

François Barré a suivi un parcours prof. atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée du Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 puis 20 ans plus tard, président du Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer François Barré a suivi un parcours professionnel atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée de la programmation du futur Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 et, vingt ans plus tard, à sa nomination comme président du même Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer, au gré de multiples rencontres, pour des instances publiques ou privées porteuses d'une aptitude au bien commun : Bordeaux, Centre de création industrielle, L'Architecture d'aujourd'hui, Renault, La Villette, ministère de la Culture (Délégation aux Arts plastiques, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, direction de l'Architecture et du Patrimoine), Institut français d'architecture, Chaumont-sur-Loire, Arc en rêve, François Pinault, Rencontres d'Arles, Société du Grand Paris... Domaine Public est le récit d'une vie professionnelle menée collectivement par nombre de personnes aux compétences multiples, ignorées de l'inflation médiatique réduisant la politique culturelle à quelques noms brandis comme des marques et présentés seuls comme les inventeurs du quotidien. " Nous sommes tous des artistes ", dit-il, et ce livre détaille les aspérités de cette mutualité, les combats et les enjouements à travers l'Histoire et ses acteurs, de François Mitterrand à Jack Lang, des grands projets et de l'exception culturelle tout autant que des " soutiers de la République " créant la trame politique et territoriale d'une France des mouvements artistiques et d'un après-68 continuant de nous interpeller ; d'un temps encore proche où les missions régaliennes de santé et d'enseignement, d'entretien de l'espace public et d'hospitalité à l'égard de tous ceux qui nous rejoignent étaient applaudies comme une part du bien commun. François Barré garde tel un trésor le souvenir de toutes ces rencontres. Elles font entendre des voix puissantes et ouvrent des voies nouvelles. Elles furent le seuil d'une conscience et d'une action au coeur d'un engagement et leurs noms ne peuvent être dissociés de ce récit. Nul ne peut dire " J'ai fait cela tout seul. "

03/2024