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lysistrata Aristophane comédie

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Sociologie

Modern Romance

Les relations amoureuses à l'ère numérique décryptées par le comique le plus incisif de sa génération. Autrefois, les gens trouvaient quelqu'un de bien dans leur village ou dans leur quartier et, après avoir décidé qu'il ou elle n'était pas un dangereux criminel, ils se mariaient et faisaient des enfants, tout cela avant l'âge de vingt-deux ans. Nous passons désormais nos journées à chercher l'âme soeur, la vraie, et grâce aux applis de rencontres, à nos téléphones portables et aux réseaux sociaux, nous bénéficions d'un éventail de choix inédit dans l'histoire de l'humanité. Nous nous retrouvons cependant confrontés à de curieux dilemmes jusque-là inconnus : que penser, par exemple, de quelqu'un qui est trop occupé pour répondre à un texto, mais qui prend le temps de poster une photo de son petit déjeuner sur Instagram ? Et puisque tant de possibilités s'offrent à nous, pourquoi les gens ne sont-ils pas moins frustrés qu'avant ? Depuis des années, le comédien Aziz Ansari passe les relations amoureuses au crible et, dans Modem Romance, il s'est associé à un sociologue réputé, Eric Klinenberg, pour enquêter sur l'amour à l'ère numérique. Ensemble, ils ont mis à contribution certains des plus éminents spécialistes de la planète, mené des centaines d'entretiens, compulsé des analyses comportementales et étudié les pratiques de séduction ayant cours de New York à Buenos Aires, en passant par Paris. Le résultat constitue un inoubliable tableau de l'amour moderne, réunissant l'humour corrosif et l'irrévérence d'Ansari aux dernières avancées des sciences sociales.

05/2017

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Sociologie

Les yeux d'Oedipe (inutiles, sauvés). Quand le google, face au monde, saura voir et nommer

Ce petit livre réfléchit aux conséquences qu'aura sur la Vision, sur le Regard, le couplage de nos ordinateurs sur les images du google (monde copié). Il dit que vont s'inverser les rapports entre expérience et connaissance — celle-ci allant se mettre à précéder celle-là... Il prend le regard à son premier commencement : Perceval yeux fixés sur les trois gouttes de sang laissées sur la neige par l'oie blessée. Puis il dit que le problème de la reconnaissance, au sens où Aristote l'étudie dans la Poétique, va se trouver comme dissout. Que, partant, tragédies et comédies seront comme dissoutes... et qu'Oedipe, en sacrifiant sa vision, pourra sauver ses yeux... Il dit que ce sera la fin de la tragédie, la fin de l'expérience. Et qu'Oedipe sauvera ses yeux. Mais il n'est pas impossible de lire aussi ce livre, à l'envers, comme un éloge de la Vision — un éloge de ce qu'est voir —, et qui serait alors tout ensemble éloge de l'expérience et éloge de la tragédie — éloge de la violence de la perception. Ce petit livre, alors, serait écrit comme pour Lucie de Syracuse, sainte violentée, aimée de Dante, et protectrice de la Vue. Tandis que la quasi-totalité des articles et études portant sur le google s'en tient à la question des mondes virtuels, des mondes parallèles et des effets de déréalisation à venir, ce livre au contraire pose la question des conséquences du google à même l'expérience la plus simple et la plus quotidienne — au plus réel et au plus bas : dans une phénoménologie de la perception.

10/2011

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Théâtre

Le théâtre amateur. Guide pratique

La magie du théâtre est probablement aussi ancienne que l'homme lui-même. Avant de transformer le réel, on demande au rêve sa représentation. Le sorcier originel était un acteur. facteur, aujourd'hui, est toujours un sorcier. Mais pour arriver à la perfection du spectacle, il faut longuement s'y préparer, pour soi et pour les autres. Dans cette nouvelle édition de son guide pour Le théâtre amateur, - Maurice Chevaly - lui-même acteur, metteur en scène et auteur d'ouvrages théoriques sur le théâtre - ne cache rien du long chemin initiatique qui mène à la scène : les origines du jeu dramatique et ses différents genres (revues, récitations chorales, expression dramatique mimée, parlée et chantée, farces, fables, monologues), l'éducation corporelle et la gymnastique du comédien (décontraction, éducation rythmique, expression corporelle pour le théâtre et le cinéma : marche, tenue en scène, expressions physionomiques, port du masque) et surtout les trois grandes techniques culturelles : la relaxation, l'improvisation muette et parlée (nombreux thèmes à développer) et la diction, qui aboutissent enfin à la représentation scénique. Tous ces apports, toujours illustrés par de nombreux exercices individuels ou collectifs, sont adaptés aux troupes de théâtre, notamment les troupes d'amateurs et les troupes jeunes, au théâtre à l'école ou à l'air libre (colonies de vacances, veillées et feux de camp) et aux ateliers artistiques. Sans oublier les incontournables périphériques que sont les décors, les costumes, le maquillage, la musique de scène et les bruitages. Des bibliographies thématiques et une approche du répertoire des pièces pour les enfants, les jeunes et les adultes, complètent harmonieusement un ouvrage indispensable sur tous les terrains de l'expression théâtrale.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

Amour bonheur et viennoiseries

Joseph MEGAIDES est un doux rêveur inclassable, atypique et maladroit. Il est un artiste bohème autodidacte plein de ressources. C'est un électron libre, toujours la tête dans les nuages. Il a un parcours de vie hors norme, alimenté de maintes péripéties riches en rebondissements. Parti de rien, il côtoie la rue, les centres d'accueil, le froid, la faim, la mendicité. Joseph est habité par une volonté indestructible. Il est positif, optimiste, énergique et boute-en-train. Il nous o¬ re une leçon de vie, d'amour, d'humour, de bonheur et de poésie. Il construit sa vie comme un puzzle. De petits boulots en petits boulots, à force de ténacité et d'imagination, il rejoint les cercles fermés du monde juridique. En l'an 2000, il divorce, et dans la foulée il choisit de tout quitter pour réaliser l'un de ses rêves. Il devient "Piopio" le clown magicien sculpteur sur ballons. Il commence comme bénévole auprès d'hôpitaux, instituts pour autistes et maisons de retraite ; il ouvre pour diverses associations. Depuis, "Piopio" fait toujours du bénévolat, mais intervient aussi pour des goûters anniversaire, fêtes de fin d'année et tout événement festif. Joseph devient également spécialiste (en tant que candidat) des jeux télévisés, ainsi que figurant et comédien. Joseph place l'espoir au-delà de la vie et de l'amour et ne veut avoir qu'un but : aider ceux qui doutent ! Piopio est doté d'une force morale et psychologique exceptionnelle, et c'est cela qu'il veut partager dans cet ouvrage. On peut tout et on le peut tous.

11/2020

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Religion

Jean-Paul II

Jean-Paul II restera le dernier "géant" de notre époque. Au cours d'un pontificat exceptionnellement long, le premier pape polonais de l'Histoire aura joué un rôle à la fois majeur et contradictoire. D'une part, contre toutes les modes, il a obstinément défendu la tradition, la liturgie, le dogme de l'Eglise catholique, ce qui lui vaut parfois une image conservatrice, voire réactionnaire, notamment sur le plan moral. Mais à l'aube du III ? millénaire de l'ère chrétienne, il a surtout modernisé et "mondialisé" cette Eglise d'un milliard de fidèles ; il a replacé l'Homme, sa dignité et sa responsabilité, au centre du message évangélique contemporain ; sur le plan politique, il fut un des principaux acteurs de la chute du communisme en Europe et n'a cessé de se battre pour la paix et les droits de l'homme ; il a effectué quelque cent voyages apostoliques, souvent spectaculaires, y compris dans le monde musulman ; il a multiplié les rassemblements de jeunes, même dans les sociétés les plus déchristianisées comme la France ; il a spectaculairement dénoncé les fautes passées de l'Eglise, et a contribué à la réconcilier avec le monde juif. Qui est donc le vrai Jean-Paul II ? Elu pape le 16 octobre 1978 à l'âge de cinquante-huit ans, Karol Wojtyla avait été tour à tour comédien, poète, journaliste, aumônier, philosophe, professeur et archevêque dans une Pologne victime successivement du nazisme et du communisme. Ce passé riche et contrasté, qui a demandé à l'auteur plusieurs années d'enquête, éclaire la personnalité et l'oeuvre d'un pape hors du commun.

02/2006

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XXe siècle

L'envol d'une étoile. La Gladiateur

Quand la musique est la seule arme contre la barbarie " Il leva sa baguette, et elle s'ancra dans le sol prête à livrer combat et à jouer... sa vie. " Paris, 1923 - 1949 " Pour bien jouer, il faut le coeur, le corps, l'âme et l'esprit. " Ce credo de sa mère, Diane Vidor, jeune prodige du violon l'a fait sien. Depuis ses quatre ans, une seule idée la fait vibrer : devenir musicienne soliste. Véritable garçon manqué, effrontée et instinctive, elle fait fléchir tous les obstacles sous la force de sa détermination, quand bien même cela implique des sacrifices conséquents : fatigue, rivalités amicales, tensions familiales, déception sentimentale et solitude extrême. Si le silence permet de valoriser la note de musique, celui qu'impose la carrière de Diane, finit par lui peser depuis qu'Isaac, jaloux de son succès, a brisé le coeur qu'il avait su conquérir. Célébrée à l'international et applaudie dans toutes les salles, Diane prend à peine le temps d'atterrir avant de poursuivre sa quête du Beau... Car elle en est convaincue, dans les heures sombres qu'annonce la montée des tensions européennes des années 1930, l'art peut apaiser et transfigurer le mal. Quoi qu'il lui en coûte... Basée sur des faits réels romancés, cette histoire poignante retrace l'enfance et la carrière de Ginette Neveu, véritable génie du violon et personnalité atypique. Icone de toute une génération et notamment des jeunes filles qui voyaient en elle un modèle, elle reste une référence incontournable dans le milieu musical, dont est issue l'autrice Virginie Platel, ancienne violoniste professionnelle, scénariste et autrice de comédies et de romans historiques.

02/2023

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Littérature française

Les petits ruisseaux

Vous savez, quand une poterie est émaillée, on voit des éclats, des fissures, qui se séparent, se rejoignent, se ressoudent et forment ainsi un réseau. Toutes ces belles rencontres ont émaillé ma vie, chaque fois comme un éclat et organisent en moi le réseau qui a contribué à me construire. J'aurais pu vous raconter beaucoup d'autres histoires vraies de gens bêtes, méchants, snobs, ou désagréables ou bien bêtes, méchants, snobs et désagréables. Mais ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas envie non plus de nuire à qui que ce soit. Ceux que je vous présente, ceux-là et beaucoup d'autres (vous peut-être, qui aujourd'hui me lisez) je les ai aimés et je les aime. Célèbres ou inconnus, puissants ou gens de peu, il n'y a pas de petits. Ce sont toutes et tous de Grandes Personnes. Je n'ai jamais cessé de me nourrir de vous. Je conte, je raconte, mais pas tout. J'écris, je décris... Toutes ces rencontres sont de petits ruisseaux qui nourrissent sans cesse la confluence... Après avoir écrit de nombreuses chansons pour des interprètes divers, des sketches et des pièces de théâtre, Hervé Féron est auteur de plusieurs ouvrages : Bienvenue en Palestine, publié en 2014, Un mur dans le désert en 2016, consacré à la vie pénible des Sahraouis dans un camp de réfugiés. En 2015, il réalise le documentaire Un mur dans le désert, avec la participation du comédien Pierre Richard. En 2019, il est nommé Chevalier des Arts et des Lettres. Après J'ai l'oreille qui siffle... quelqu'un pense à moi ? , il publie Les petits ruisseaux aux Editions Vérone.

09/2021

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Expression orale

Guide pratique de l'orateur. Pour s'exprimer avec aisance et clarté

Qui n'a jamais appréhendé le moment où il lui faudrait prendre la parole ? Qui n'a jamais rêvé d'être capable de communiquer à l'oral non seulement sans crainte mais aussi avec aisance, voire plaisir ? Qui n'a jamais été subjugué par la virtuosité d'un orateur ? Il est souvent d'usage de penser que l'art oratoire relève du talent inné donc d'une sorte de don. Pourtant, il n'en est rien. Car on ne naît pas orateur, on le devient. Celles et ceux qui sont les plus habiles pour communiquer à l'oral utilisent en vérité des techniques, parfois même des stratégies. Et c'est justement ce que vous propose cet ouvrage : vous révéler quelques-unes de ces techniques et stratégies. Ainsi apprendrez-vous à travers ces pages à préparer au mieux une prestation orale. Ainsi comprendrez-vous comment la mettre en oeuvre efficacement. Ainsi découvrirez-vous qu'il est possible d'affirmer votre charisme et de le développer. Ainsi appréhenderez-vous les vertus de l'empathie dont vous saurez faire votre alliée. Clair, accessible, illustré de nombreux exemples et exercices, ce Petit guide pratique de l'orateur s'adresse donc à toutes les personnes qui désirent améliorer leur capacité à s'exprimer à l'oral, qu'elles soient débutantes non expérimentées ou encore professionnelles de la prise de parole. Franck Bellucci est comédien, écrivain et professeur. Il enseigne notamment la communication orale à l'école polytechnique de l'Université d'Orléans et anime des ateliers de pratique théâtrale et d'éloquence. Il a déjà publié plusieurs livres (romans, théâtre, nouvelles, essais).

09/2021

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Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

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Encyclopédies de poche

Moi, Pierre Corneille

" Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit ", écrit Corneille, en 1637. Ce fils de notables rouennais est le premier professionnel de la littérature. Brillant dans ses comédies (La place royale, Le menteur), altier dans ses tragédies (Horace, Cinna, Nicomède) grand amateur de complexités dans ses intrigues (L'illusion comique, Héraclius), il sait aussi parfaitement représenter, dans son théâtre, les chassés-croisés amoureux et financiers (La Veuve, La Suivante), les méandres de la politique (Sertorius, Othon), les dangers de la passion (Médée, Rodogune) ou les combats de l'honneur et du cœur (Le Cid, Suréna). Mais Corneille est encore un excellent technicien en matière de poésie religieuse (L'Imitation de Jésus-Christ), de billets galants et d'odes à la gloire des grands qui le protègent. Bourgeois anobli veillant à ses intérêts, ce Normand virtuose s'installe au tout premier plan de la scène littéraire parisienne, s'oppose, puis s'allie à Molière, tente de résister au succès de Racine, plie parfois devant le pouvoir, mais sait toujours se battre pour ses droits. Christian Biet brosse le portrait d'un homme de lettres sûr de lui, un éditeur scrupuleux - de ses textes, un poète, un dramaturge dont l'œuvre a traversé les siècles. De Rouen à Paris, des jeux de paume au théâtre du Marais, de la politique culturelle de Richelieu au pouvoir absolu de Louis XIV, des triomphes à la scène aux succès d'édition, de la diversité des publics aux querelles littéraires, de la magistrature à l'Académie française, 130 documents pour retracer le parcours du premier auteur " moderne".

01/2006

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Humour

Mémoires d'un artis'tocrate

Les mémoires sensibles et décalés d'un utopitre Le 16 juin 1950, saint Pierre ouvre violemment la porte du bureau des naissances. - ; Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? J'apprends que vous comptez faire naître Marc Jolivet demain à seize heures ? - ; Oui. - ; Montrez-moi la fiche ! Un ange l'apporte en toute hâte. Saint Pierre la scrute. - ; Mais c'est criminel ! Il n'est pas du tout fini ! - ; Pas fini ? Il a quand même deux bras, deux jambes et une tête, le minimum, quoi. - ; Qu'est-ce que je lis ? A partir de vingt ans, il ne prendra plus l'avion ? Plus jamais ? Conscience écolo ? - ; Non, peur. Furieux, saint Pierre brandit la liste. - ; Quoi ? Et en plus, il ne monte pas dans les ascenseurs, il a peur du bateau et il n'ose pas manger des moules ? En haut lieu, ils nous demandent de concevoir un héros, et vous nous livrez un petit bonhomme hyperphobique, hyperactif... ! Un long silence. - ; Comment avons-nous pu en arriver là ? - ; La grève des anges, saint Pierre. Humoriste, comédien, clown, metteur en scène, réalisateur, écolophile et europhile, Marc Jolivet nous raconte, avec sincérité et humour, sa belle existence d'" artist'ocrate " - son enfance difficile, ses étés animés au Club Med, ses années " Récho et Frigo " avec son frère Pierre, ses engagements pour la planète, ses amours et désamours... Au fil d'anecdotes souvent cocasses, toujours drôles, il nous entraîne à la rencontre d'une foule de personnalités : Jeanne Moreau, Daniel Balavoine, Coluche, Raymond Devos, François Mitterrand, Nicolas Hulot, Serge Lama, Daniel Auteuil, Michel Drucker, le fantôme de Jean Jaurès et tant d'autres...

06/2021

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Littérature française

La nuit du chien

Tout le monde l'appelle Dog mais son nom c'est Tobias. Orphelin de lui-même, trahi par son destin, on le découvre à l'un de ces embranchements que le sort impose sans les signaler. A l'heure du choix : la rechute ou l'avenir, l'engrenage ou la vie. Sur cette folle trajectoire, cette route en lacets qui n'est qu'une succession d'accidents, il y a Chloé, l'espoir foudroyé, Marco, le géant rencontré en cellule qui ne maîtrise pas sa force, Lulu, l'étoile filante filée par la mésaventure, Fortin, le comédien génial et raté, perdant magnifique aux ressources insoupçonnées, les voyous de la ville et les anciens du village, leur bonté brute. leur sagesse maladroite - une famille. Tous ces autres qui obligent à devenir soi. Dans les marges urbaines et rurales d'une société démissionnaire, flirtant en permanence avec l'abîme - ses gouffres, ses séductions, ses addictions -, Dog, tout en paradoxe, habite chaque rencontre, chaque expérience aussi intégralement qu'il oppose au réel une absence butée, comme une flemme existentielle distraite. Olivier Brunhes signe un premier roman en cavale comme un acte de naissance. Dans la vitesse qui simultanément floute et révèle, une traversée de la nuit tout en contrastes et en chocs, de l'effervescence à l'apaisement, du bruit des lumières de la ville au noir silence hanté de la montagne, des tentations de la malédiction aux incrédulités de la rédemption - marquée par la permanente collision entre brutalité et délicatesse, sauvagerie et finesse. Une course dératée vers les improbables possibles auxquels on prend la décision de croire parce qu'il faut décider de sauver sa peau.

01/2012

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Sports

Jean d'Orgeix. La fureur sacrée

Il fut et est sans doute encore le plus célèbre des cavaliers français, avec son complice de toute une vie, Pierre Jonquères d'Oriola. En seulement sept années de compétition, entre 1946 et 1953, il remporta la médaille de bronze en individuel aux Jeux Olympiques de Londres en1948 et une centaine de victoires internationales, avec plus de 50 chevaux différents... Mais on ne peut pas réduire le Chevalier à un itinéraire équestre, même si les chevaux furent la grande affaire de sa vie. Il mit sa passion, sa détermination et son intelligence au service d'autres disciplines : le stock-car, l'aviation, la navigation. Il fut aussi chasseur de grands fauves en Afrique et ne revint en France que pour prendre le poste d'entraîneur national. Il amena l'équipe de France de sauts d'obstacle à la première place des JO de Montréal en 1976. Un mot, un seul, pour le qualifier ? Aventurier. Imperméable à l'ennui, toujours prêt à partir, au bout de la rue ou du monde pour mener à bien son projet, aussi délirant soit-il, comme former des cavaliers en un mois, ou partir pour l'Inde en canot pneumatique. "Jean d'Orgeix (1921-2006) a commencé sa vie en tant qu'acteur et, malgré son titre de vieille noblesse, fut un enfant de la balle. Il assure avoir tout appris non d'un écuyer mais d'un comédien..." Louis Jouvet. Chercheur passionné, il a transmis son savoir dans une dizaine de livres, autant de DVD et des centaines de stages. Tous les cavaliers de CSO ont en eux quelque chose de Jean d'Orgeix !

03/2014

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Critique littéraire

Le poisson et le bananier. L'histoire fabuleuse de la traduction

Ceci n'est pas un manuel de traduction, mais un guide de voyage. Il n'y est pas question de méthode ni de techniques, mais des bananes qui ont poussé dans l'Evangile selon saint Matthieu, ou encore du poisson Babel, merveilleuse créature extraterrestre qu'il suffit de s'enfoncer dans l'oreille pour comprendre aussitôt toutes les langues de l'univers. Autrement dit, de ce que peut et de ce que fait la traduction dans tous les domaines où elle intervient, du jeu littéraire à la diplomatie en passant par le tourisme, la science-fiction ou le sous-titrage. Qu'est-ce qu'une "belle infidèle" ? Pourquoi existe-t-il plusieurs traductions valables d'un même énoncé ? A quoi servaient les premiers dictionnaires ? Comment savoir si vous lisez une traduction ou un texte original ? Pourquoi l'adjectif "ble" n'a-t-il pas d'équivalent en russe ? Par quel truchement nous est parvenu le mot "truchement" ? Y a-t-il de l'intraduisible ? Combien cette phrase compte-t-elle de mots ? En quoi le procès de Nuremberg a-t-il marqué une étape décisive dans l'histoire de l'interprétation ? Comment traduire le mot américain jazzercise en araméen ? L'hégémonie de la langue anglaise est-elle un danger pour la diversité linguistique ? Telles sont, parmi bien d'autres, les questions que le lecteur se pose dans ce livre, guidé de plume de maître par David Bellos, lui-même traducteur chevronné et biographe reconnu. Un périple érudit et humoristique au merveilleux pays des mots, où l'on croise le comédien Chaplin et le philosophe Austin, Christophe Colomb et saint Jérôme, mais aussi Marot, Kafka, Perec ou Makine...

01/2012

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Littérature française

L'Homme sans valise

David Spacey, jeune comédien qui passe le plus clair de son temps chez lui, voit s'installer un nouveau locataire, juste au-dessus de son appartement. Seulement voilà, le locataire semble bien mystérieux. David ne l'entend pas et ne le voit presque jamais. Personne dans l'immeuble ne semble, d'ailleurs, être au courant de son existence. Intrigué, David cherche à en savoir plus. Mais sa curiosité va vite tourner à l'obsession, au plus vif désarroi de sa femme Sylvie. Que fait de ses journées le nouveau venu ? Pourquoi s'est-il installé ici ? Que sait-il exactement au sujet de la famille Spacey ? Obnubilé par cette quête de vérité, David devra aller jusqu'au bout de ses limites et de ses peurs afin de découvrir le secret de celui que Sylvie appelle l'homme sans valise. Avec le roman de Clément Nava, peu à peu le héros se prend au jeu, nous donne des clés qui ouvrent des portes qui aussitôt se referment. Des indices, des personnages mystères déclinent le roman en une avalanche de chemins égarés, de fausses amours furtives, de désirs inconscients. Qui est cet homme sans valise qui hante le héros, l'amène à se questionner sur la réalité. jusqu'à ce que le lecteur découvre la vérité, mais la vérité sur qui, sur quoi et surtout pourquoi ? En lisant le roman de Clément Nava, le lecteur se verra confronté à toutes ces questions, et peut-être plus car il finira lui-même par se demander, mais se demander quoi ? La réponse appartient à chacun. Clément Nava signe ici son premier roman par un coup de maître.

07/2012

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Cinéma

Le cinéma italien

À travers l’analyse d’une centaine de films emblématiques, Jean A Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l’histoire du cinéma italien, des films d’auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée. Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s’étant toujours soucié de transcrire les traditions dialectales et la diversité des cultures régionales, des Alpes à la Sicile, le cinéma italien est l’un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d’un peuple avec ses déchirements et ses aspirations. Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu’aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l’histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu’à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s’est ensuite progressivement épanoui dans un âge d’or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti … Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus, Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino … qui ont relancé une créativité prête à s’épanouir de nouveau.

10/2011

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Musique, danse

Un homme et ses chansons. L'intégrale

Pour la première fois, Charles Aznavour publie en intégralité le texte de ses chansons (celles dont il a écrit les paroles et une partie de celles dont il a composé la musique), chansons dont on retrouvera ici les plus célèbres comme les plus méconnues.La Mamma, Sa jeunesse, Comme ils disent, Les Comédiens, La Bohème, For me formidable, Le Feutre taupé, J’aime Paris au mois de mai, Que c’est triste Venise, Trousse-chemise, La plus belle pour aller danser, Retiens la nuit, Après l’amour, Mes emmerdes, La Marche des anges, Je hais les dimanches, Mé qué mé qué, Tu t’laisses aller, J’m’voyais déjà, Et bâiller et dormir, etc.Bon nombre d’entre elles ont fait le tour du monde : ainsi Comme ils disent, devenue What makes a man ; de même que La Mamma chantée par Ray Charles. Hier encore reste un standard sous le titre de Yesterday when I was young ; Que c’est triste Venise est désormais un succès international, en devenant Com’e triste Venezia et Venecia sin ti ; Les Plaisirs démodés dont la version anglaise est The old fashioned way a été enregistrée par Fred Astaire.En 1993, Charles Aznavour a réalisé un disque en duo avec Frank Sinatra, avec sa chanson You make me feel so young. Charles Aznavour a également écrit de nombreuses chansons et musiques de films, et tourné en tant que comédien dans Un taxi pour Tobrouk, Tirez sur le pianiste, Le Passage du Rhin, Le Rat d’Amérique, Le Tambour… ainsi que dans de nombreux téléfilms.Edition établie par Pierre Saka.

01/2004

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Critique littéraire

L'homme de chez Maxim's . Tome 1, Georges Feydeau, sa vie

Après d'innombrables et triomphales reprises de ses comédies, Georges Feydeau (1862-1921) a longtemps été considéré comme un simple amuseur, mécanicien diabolique de marionnettes dociles, reflet souriant d'un temps mythique où la vie n'était qu'une suite de plaisirs. Voici trente ans, Jacques Lorcey corrigeait déjà cette image trop simpliste et soulignait que Feydeau était en réalité un peintre de mœurs, psychologue de tout premier ordre, moraliste souvent très profond et sans complaisance à l'égard d'une société en perdition. Par un phénomène étrange, le plus fêté des auteurs restait sans doute le personnage le moins connu du monde littéraire au XX° siècle. En 1971, pour le cinquantième anniversaire de sa disparition, Jacques Lorcey fut le premier à soulever un coin de ce voile de mystère. Mais ce travail unique était devenu rigoureusement introuvable. À la lumière de nouvelles découvertes, Jacques Lorcey trace aujourd'hui un portrait plus complet de cet homme étonnant, toujours d'une élégance recherchée, mais taciturne, angoissé, qui passait ses soirées chez Maxim's devant une bouteille de champagne factice, se passionnait bien davantage pour le théâtre et la peinture que pour l'amour et dont les dernières années furent d'une grande tristesse. Dans ce livre exhaustif, Jacques Lorcey, historien des spectacles et des comédiens, spécialiste reconnu de Sacha Guitry comme d'Edmond Rostand, propose également un panorama complet, analytique et critique, de l'œuvre comique de Georges Feydeau, étudiant son art de la composition scénique et son humour corrosif. En conclusion, il explique pourquoi Feydeau apparaît si proche de notre quotidien - tout en restant le témoin impitoyable d'une " Belle Epoque " annonciatrice de toutes les décadences.

11/2004

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Théâtre

Théâtre. Tome 1

Ce volume contient vingt comédies et un grand nombre de répliques du genre de celles-ci : "Madame votre tante, après m'avoir examiné, m'a dit que je pouvais le présenter comme domestique mâle" (Un garçon de chez Véry). "Ah ! je ne veux plus tuer de charbonnières, c'est par trop salissant " (L'Affaire de la rue de Lourcine). "Pardonnez à mon émotion... j'ai un soulier qui me blesse..." ; "Ce soir, peut-être, je n'aurai pas même une chaise à offrir à ma femme pour reposer sa tête..." (Un chapeau de paille d'Italie). "Je suis domestique, c'est vrai, mais je n'oublierai jamais que je suis sorti du peuple ! " (Rue de l'Homme-Armé, n°8 bis). "Je veux dan... dan... danser. Toi ! Allons donc ! tu ne peux pas danser... tu es bègue ! " (L'avocat d'un grec). "Vous me devez tout, tout ! (Avec noblesse.) Je ne l'oublierai jamais ! " ; Pingley ? C'est mon cousin ! Vous le connaissez ? - beaucoup (A part.) Je ne l'ai jamais vu ! (...) C'est un bien grand malheur qu'il est son infirmité ! (...) Sourd à quarante-sept ans ! Tiens ! Il est sourd à notre correspondant ? C'est donc pour cela qu'il ne répond jamais à nos lettres ! " (Le Voyage de Monsieur Perrichon). Chez Labiche, l'intrigue, rebondissante, sécrète sans discontinuer d'énormes mensonges et des justifications ineptes. Les personnages, pris à la gorge, improvisent avec conviction de délicieuses absurdités. Bien entendu, pas un instant l'auteur ne songe à leur donner une portée métaphysique ! Nous avons connu d'autres sortes de "théâtre de l'absurde". Celui-là est drôle.

05/1991

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Littérature étrangère

Manhattan People

Un premier roman nerveux et ambitieux qui dépeint avec authenticité un Manhattan qui désenchante sa jeunesse. Comme la majorité des New-yorkais, Joseph Guiteau n'est pas né à Manhattan. Dans son cas, il a quitté le Midwest quinze ans auparavant pour devenir acteur à New York. Malgré son physique de jeune premier, il n'a cependant jamais véritablement percé. Quand on le rencontre, Joseph est à l'aube de ses trente-trois ans, et se trouve rongé par un secret inavouable : tous les hommes de sa famille ont subi une mort soudaine à l'âge de trente-trois ans. Alors que son angoisse face à ce compte à rebours s'amplifie, tout autour de lui semble lui jouer des tours. Sa petite amie grecque, Delphine Kousavos, lui fait comprendre qu'il serait temps de se marier pour qu'elle puisse enfin obtenir une green card et quitter le poste minable qu'elle occupe au zoo du Bronx ; son meilleur ami William, comédien raté et fraîchement divorcé, se met à le soupçonner de décrocher des rôles derrière son dos et menace de fuir à Los Angeles ; et une veuve fortunée se met à le traquer pour qu'il joue le rôle de son mari, grand ingénieur assassiné dans des circonstances mystérieuses. Mortalité, exode, déracinement, ambition, tels sont les principaux thèmes abordés ici. Egalement habité par la réflexion sur l'identité des New-yorkais et leur élan de survie après les attentats du 11 septembre, Manhattan People dévoile avec force l'atmosphère angoissante propre à Manhattan, la difficulté d'y survivre lorsqu'on se revendique artiste, et surtout d'y rester lorsque la réussite n'est pas de mise.

01/2016

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Histoire régionale

Ile vierge - Un phare dans les yeux d'Emmanuel Lepage

Le phare de l'île Vierge est un phare maritime construit sur un îlot dénommé "île Vierge" à 1, 4 km de la côte bretonne sur la commune de Plouguerneau (Nord-Finistère). Classé au titre des monuments historiques, il aurait été un ancien sanctuaire druidique. Il a été construit à la fin du 19e siècle sur les bases d'un ancien monastère et atteint une hauteur de 82, 5m, il est ainsi le plus haut phare d'Europe et parmi les plus hauts du monde. Il balaie l'horizon de son feu blanc 52 km à la ronde. L'intérieur est tapissé de 12 500 carreaux d'opaline. Ce lieu regorge d'histoires (ou de légendes) qui ont inspiré le dessinateur Emmanuel Lepage dans une série exceptionnelle de dessins originaux réalisés sur le thème de l'île Vierge : sa construction, les goémoniers ou encore l'Amoco-Cadiz, pétrolier échoué à quelques encablures. Goulc'han Kervella, écrivain, metteur en scène, comédien et figure familière du Pays des Abers, apporte ici en textes courts des contrepoints sensibles et informatifs aux images. Il faut dire que du haut de ses 397 marches, le phare propose un panorama exceptionnel sur les Abers et la côte des naufrageurs, de l'île de Batz à l'île d'Ouessant. Mais le visiter comme l'a fait Emmanuel Lepage ne se fait que par bateau, ou à pied uniquement lors des grandes marées. Fidèle à ses habitudes, l'album qu'en tire le dessinateur est un véritable art book grand format sur beau papier, à la maquette élégante et à la reproduction soignée. Prémices d'un voyage graphique et puissant vers un site vraiment unique.

04/2022

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Théâtre - Pièces

La Nuhé . Suivi de Une petite Nuhé

La Nuhé : Léa et sa mère sont dans la montagne, dans la Drôme. Elles vident le petit chalet de Wim, qui a disparu depuis un an. Elles rangent et trient. Léa regrette sa tante, et elle aimerait convaincre sa mère de ne pas vendre le chalet de sa soeur, rempli des souvenirs de voyages de Wim au bout du monde, chez les indiens Kogis en Colombie. Mais le rangement est presque fini, la maison bientôt vendue, et la montagne est fragilisée par un chantier. Un matin apparaît un exécuteur testamentaire, personnage étrange et méthodique. Il demande à voir les objets de Wim, et à être conduit à la Nuhé, une cabane inspirée des rites des Indiens, cachée au dessus du chalet. - Pièce pour 2 comédiennes et 1 comédien/ Une petite Nuhé : "?Léa... Ma nièce. Elle est toute fine et brune et maligne... Non ? Ca ne vous dit rien ? ?" Wim, ou plutôt son esprit, doit retrouver Léa, sa nièce, afin de réparer la trame. Là-haut, dans la montagne de la Sierra Nevada en Colombie, les Indiens Kogis lui ont appris que la trame est ce lien invisible et précieux qui nous relie tous. Ils lui ont également transmis leur philosophie de vie basée sur des valeurs de partage, d'écoute et d'interdépendance des êtres et de la nature. Wim était reporter, elle a voulu devenir la soeur des Indiens Kogis mais elle était trop maladroite. Elle a abîmé la grenouille sacrée, la grenouille de la voie lactée. Maintenant, elle est morte, la trame est rompue et son esprit aventurier doit retrouver Léa afin de lui transmettre les rituels de réparation - Pièce pour 1 comédienne

04/2023

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Littérature serbo-croate et sl

La fenêtre russe

" Peut-être notre identité véritable se trouve-t-elle dans tout ce qu'on a omis. " Pour ce roman explorant l'histoire européenne de la fin du xxe siècle d'un point de vue intime Dragan Velikic a reçu les deux prix littéraires les plus importants en Serbie : le prix NIN et le prix Mesa Selimovic en 2007. Une fenêtre russe est une petite fenêtre encastrée dans une plus grande, utilisée pour la ventilation dans les régions froides ; " une tentative d'inhaler le monde extérieur sans perdre notre chaleur intérieure ". La Fenêtre russe met en scène deux personnages principaux : Daniel, un chef d'orchestre âgé, fait le bilan de sa vie, de toutes les opportunités loupées, dans une sorte de confession adressée à Rudi Stupar, jeune comédien raté. A la fin des années 90, ce dernier quitte son pays bombardé et dérive à travers l'Europe de petit boulot en petit boulot, s'inventant des vies, composant et décomposant sa propre personnalité dans un effort constant pour réconcilier la réalité de son existence avec ses attentes et la conviction qu'il accomplirait de grandes choses. Avec une grande maîtrise narrative, un humour intelligent et une subtile ironie, Dragan Velikic juxtapose les opportunités manquées de chaque personnage avec les chemins qu'il choisit, dépeignant la vie à la fois réelle et imaginaire. Pour ce roman doux-amer explorant l'histoire européenne de la fin du xxe siècle d'un point de vue à la fois intime et objectif, Dragan Velikic a reçu les deux prix littéraires les plus importants en Serbie et en ex-Yougoslavie - le prix NIN et le prix Mea Selimovic en 2007. Prix NIN Prix international Vilenica

01/2022

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Littérature française

Nathan. Battaglia

Le mot de Nathalie Riesen — initiatrice de l'écriture. J'ai contacté Nadège Reveillon car je voulais mettre en mots mon his¬toire. Mais je ne voulais pas n'importe quels mots, ni n'importe com¬ment. Je voulais sortir du témoignage de la femme victime, pour que mon histoire puisse mettre en lumière ce qu'est la violence psychologique et ce qu'elle entame en nous de " vivant ". J'ai laissé Nadège écrire en totale liberté, sans autre directive que d'en¬visager une nouvelle perspective pour la victime que je racontais, in¬quiète et impuissante à faire entendre les mots de mon enfant. Un jour elle me dit " j'ai terminé, viens à la maison, un ami comé¬dien viendra lire mon travail et dira les mots que j'ai compris de ton histoire. " Nous nous sommes retrouvés chez elle, autour de la table de cuisine, le comédien face à moi et j'ai commencé à prendre les mots de Nadège en pleine figure. J'ai été émue par la force du texte et par le point de vue qu'elle a su envisager en osant la parole du bourreau. Elle a su raconter mon his¬toire en un récit glaçant qui semble agir comme la dernière clef qui me manquait peut-être encore. Ce projet n'est pas seulement le récit de mon histoire, c'est aussi un té¬moignage qui va immanquablement faire écho chez d'autres victimes. Il servira de support pour libérer la parole et soutenir les victimes ; il sera une caisse de résonance pour leurs craintes et leurs espoirs.

05/2021

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Humour

Le dico Coluche

"Malgré sa courte carrière (1974-1986), Coluche a marqué les esprits. En témoigne l'incroyable diversité de l'héritage qu'il nous laisse, à la fois drôle, tendre et généreux. Parti de Montrouge, ville ouvrière de banlieue parisienne, sans un sou ni le moindre espoir de réussite, il a battu le record de vitesse du rire et terrassé l'adversité. Pêle-mêle, il aura demandé à la caissière du cinéma de Montrouge comment faire pour devenir comédien (véridique ! ), construit son théâtre (le Café de la gare), et fini avec le César du meilleur acteur. Il se sera déguisé en femme pour épouser un homme et présenté à l'élection présidentielle comme n'importe quel citoyen devrait pouvoir le faire. Il est passé de la misère aux plus gros salaires de la radio et du cinéma, avant de fonder les Restos du Coeur. Etait-il génial ? De son vivant, non. Mais depuis qu'il est mort, oui ! Tellement même, qu'une dame m'a dit un jour : "Ton père, il aurait mérité d'être juif ! " Juif, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'il aurait bien mérité d'avoir une deuxième vie, tant la première fut réussie. A la question : "Si vous aviez trois voeux à formuler...", il répondait : "Ben... une baguette magique, une deuxième baguette magique et... une troisième baguette magique... de couleurs différentes ! " Son rêve à lui, ç'aurait été de continuer. De A comme "Acte de naissance" à Z comme "Zorro", vous trouverez dans ce livre les armes avec lesquelles il a su franchir toutes ces frontières, celles qu'il préférait : le langage, le rire et le coeur." Romain Colucci.

10/2020

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Littérature française

Le banquet des affamés

"Au moment de prendre congé, si je me tourne vers le passé, je suis incapable de choisir, dans ce roman qu’a été ma vie, le chapitre que je placerais en tête du volume. Je ne retrancherais rien de ce que j’ai vécu ni de ce qu’on m’a fait subir. Non. Je suis la somme de tous ceux dont j’ai, à distance, l’impression d’avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous. Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d’opérette devant Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi pas saltimbanque, fossoyeur de l’Empire, colonel des Turcos de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en scène de ses oeuvres, laissé pour mort sur la barricade du Château d’Eau, estropié sans pension, condamné à mort, déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes du Nord, gargotier, fondateur de journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père aimant." Ainsi Didier Daeninckx fait-il parler Maxime Lisbonne (1839-1905). On comprend que l’auteur de Meurtres pour mémoire et de Galadio ait été fasciné par ce personnage de réfractaire haut en couleurs, héros des barricades de la Commune, directeur des Bouffes du Nord, dur à cuire pétri d’idéaux révolutionnaires, précurseur des Restos du Coeur avec son "Banquet des affamés" et défenseur de la cause canaque alors que la plupart de ses amis bagnards se rangeaient du côté de la brutalité coloniale. Maxime Lisbonne fit de sa vie une succession de fureurs héroïques et de ratages splendides : un vrai roman d’aventures.

05/2012

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Ouvrages généraux

Le voyageur d'Histoire

Dans Les Visiteurs d'Histoire, Bruno Solo avait convié chez lui, le temps d'un dîner imaginaire, des figures de notre Histoire. Telle une évidence, une autre envie est née : faire le chemin inverse, emprunter les couloirs du temps, et s'inviter à son tour. A Alexandrie, Cléopâtre, déesse fascinante et mystérieuse, se confie. Suétone, l'incroyable narrateur de la Vie des douze Césars, le reçoit chez lui à Rome. Hildegarde de Bingen convoque Dieu au rendez-vous. Avec François Rabelais, à Meudon, leur ancrage commun, le verbe se fait chair, vin et esprit. Jacques de Molay, dernier grand maître des Templiers, pouvait-il se douter qu'il inspirerait Les Rois maudits ? Artemisia Gentileschi, héritière de l'école caravagesque, bouleverse par ses failles et ses blessures. Jean Anthelme Brillat-Savarin, le "prince des gastronomes" , s'impose par son raffinement et sa verve gourmande. L'intemporelle comtesse de Ségur nous rappelle à tous que l'enfance est l'âge de nos premiers émois historiques. Quant à Eugene Bullard, héros afro-américain oublié et qui s'est battu pour la France, il fait rimer jazz et Histoire. Avec son sens de la narration, ses dialogues savoureux, et surtout, cette empathie intime pour ses hôtes, Bruno Solo nous embarque dans cette aventure aux quatre coins du monde. Il nous offre des portraits vivants de personnalités parfois méconnues, qui l'accompagnent depuis longtemps et aiguisent sa curiosité depuis toujours. Un nouveau "cocktail réjouissant, mélange d'érudition et d'humour taquin" , ainsi que François Busnel avait qualifié Les Visiteurs d'Histoire. Bruno Solo est comédien, auteur, réalisateur et producteur.

11/2023

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Théâtre

Shakespeare à Venise. Coffret en 2 volumes : Le Marchand de Venise illustré par la Renaissance vénitienne ; Othello illustré par la Renaissance vénitienne

Lorsque Shakespeare rêvait de Venise... Depuis Londres, le célèbre dramaturge anglais est fasciné par la Sérénissime, qui devient l'écrin dans lequel se déroulent deux pièces : d'un côté, la plaisante et acerbe comédie du Marchand de Venise (1596), de l'autre le drame d'Othello ou le Maure de Venise (1604), l'une de ses plus sombres tragédies. Une mise en scène et un décor prestigieux De paysages en portraits et scènes de vie quotidienne, ce sont 250 peintures de la Renaissance vénitienne qui viennent illustrer les deux pièces de Shakespeare : chefs-d'oeuvre des frères Bellini, de Carpaccio, Giorgione, Titien, Tintoret, Véronèse, ainsi que de peintres moins connus. Un cadrage serré sur des détails de peintures monumentales permet au lecteur de redécouvrir certains chefs-d'oeuvre, tandis que les atmosphères créées par les tableaux renforcent la dramaturgie et la couleur des pièces. Une théâtralité sublimée Notre édition présente la traduction de Jean-Michel Déprats réalisée pour la Bibliothèque de la Pléiade. Le traducteur s'attache à restituer la prose de Shakespeare dans toute sa vivacité. L'acteur et metteur en scène Denis Podalydès souligne dans sa préface la justesse du travail d'édition qui se joue dans Shakespeare à Venise : les pièces s'animent et stimulent l'imagination du lecteur. Un souffleur éclairé Michael Barry, historien de l'art passionné par la transversalité culturelle, orchestre avec finesse cette découverte de la Venise rêvée par Shakespeare. Auteur de deux introductions et de vingt intermèdes qui rythment les pièces, ce professeur de l'université de Princeton tisse tout au long de l'ouvrage un lien profond entre l'univers du dramaturge et celui de la peinture vénitienne. L'Art et le Rêve Shakespeare à Venise est un rêve en soi. Entrelacer les figures de Shakespeare et de Venise, au-delà de la rencontre entre le théâtre élisabéthain et la peinture de la Renaissance vénitienne, permet de vivre la fiction théâtrale au coeur de l'une des plus belles villes du monde, dans cet ouvrage somptueusement illustré. Alliant la poésie, l'art et le rêve, Shakespeare à Venise couronne vingt-cinq ans d'édition exigeante et passionnée consacrée à la littérature, à l'art et à la beauté.

10/2017

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Critique littéraire

Corneille et la Fronde. Théâtre et politique, Edition revue et corrigée

Gustave Lanson affirmait que "l'histoire est un cours de politique expérimentale". Plus précisément il n'hésitait pas à proclamer que le théâtre de Corneille est à peu près à la France du XVIIe siècle ce que Le Rouge et le Noir et La Comédie humaine sont à la France du XIXe siècle Ainsi donc on peut décrocher les masques antiques, ou n'y voir que des ornements qui apportent un peu de pompe et de poésie à ce théâtre. Il ne faut d'abord y chercher que des épisodes ou des problèmes de la politique du XVIIe siècle. C'est l'optique que Georges Couton a adoptée dans son Corneille et la Fronde. Il y analyse Don Sanche, Nicomède et Pertharite. Trois tragédies qu'il juge "allégoriques", qu'on ne peut comprendre à son avis qu'en recourant à des clefs politiques. Don Sanche invite les spectateurs à songer à l'étroite union, au possible mariage secret, de la reine Anne et de Mazarin. Nicomède est une apologie de Monsieur le Prince ; Métrobate et Zénon, les deux agents doubles (ou provocateurs) stipendiés par Arsinoé pour ramener Nicomède à la Cour, évoquent le faux attentat dont Guy Joly se prétendit victime au fort de la Fronde, et Corneille se plaît à nous montrer avec quel art Laodice, telle Mme de Longueville, sait organiser une insurrection. Il n'est pas interdit de penser à la révolution d'Angleterre quand on voit Pertharite, ni de regarder Grimoald comme un autre Cromwell. Il est certain qu'au temps de la guerre civile le public n'oubliait pas en entrant au théâtre ce qui se passait dans les rues et les palais de Paris. Il connaissait d'ailleurs les arguments des mazarinistes et les arguments des Frondeurs, le recours que l'on pouvait faire au machiavélisme pour justifier ou pour condamner une politique. Ne disons pas qu'en retrouvant des anecdotes particulières dans les grandes pièces historiques, Georges Couton les rétrécit et les éloigne de nous. Il importe au contraire que les clefs soient bien précises. C'est ainsi seulement que peuvent s'apprécier l'art et la philosophie de Corneille. Alain Niderst

12/2008

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Cinéma

Maurice Mariaud. Itinéraire d'un cinéaste des Buttes-Chaumont au Portugal (1912-1929), avec 1 DVD

Maurice Mariaud (1875-1958) a été acteur de théâtre puis de cinéma avant de devenir scénariste et metteur en scène chez Gaumont avant la Première Guerre mondiale. Travaillant ensuite pour les plus grandes sociétés de production durant une vingtaine d'années en France et au Portugal, il a signé une quarantaine de films et joué dans une quinzaine d'autres — sans compter les siens. Celui en qui Delluc voyait l'un des espoirs du cinéma français eut pourtant sa carrière interrompue par le parlant après une seule expérience sonore. Il travailla alors pour la radio, la scène et la chanson jusque dans les années 1950. Ignoré des historiens, oublié des archivistes, la plupart de ses films semblaient disparus ou égarés quand on s'est progressivement mis à redécouvrir une oeuvre passant de la comédie au drame, mêlant la morale et la féérie, brossant de puissants paysages comme de délicates scènes intimistes, mariant les vues en plein air documentaires à des mises en scène qui ne craignent ni l'émotion ni l'humour, ni le fantastique. Les restaurations en cours de la douzaine de titres retrouvés de Mariaud révèlent une oeuvre marquée au sceau de l'esthétique Gaumont, où la maîtrise de la lumière et de la profondeur de champ, le goût pour le gros-plan dramatique et un jeu retenu l'inscrivent dans la famille mal connue de ses contemporains Louis Feuillade, Léonce Perret, Albert Capellani, Georges-Henri Lacroix, Henri Fescourt que l'émergence de "l'Avant-garde française" a injustement rejetée dans l'ombre. Ce livre est la première monographie consacrée à ce cinéaste dont l'oeuvre est désormais appréhendable par les documents qui en ont gardé la trace, réunis ici, par un état des lieux exhaustif qui en est dressé et par quelques-uns des films conservés. En effet un double DVD fait partie de cet ouvrage avec quatre titres restaurés par le Service des archives du film du CNC échelonnés entre 1919 (Quand la raison s'en va), 1922 (O Fado), 1924 (Mon Oncle), 1929 (le Secret du Cargo), ouvrant à d'ultérieures restaurations et rétrospectives qui élargiront encore la connaissance par les films de ce cinéaste.

01/2019