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Delphine Coulin

Extraits

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Pédagogie

Grand manuel des pratiques psychomotrices. Fondements et applications cliniques

Cet ouvrage synthétise l'ensemble des pratiques professionnelles du psychomotricien. En rappelant les fondamentaux du métier, les auteurs ont l'ambition de cheminer de la formation initiale vers le métier de psychomotricien et son univers : comment il se construit, comment il se pratique et comment il se pense. Cinq grandes étapes sont ainsi proposées : les fondements du métier, ses champs d'application classiques puis spécifiques, ses nouvelles pratiques, et enfin la question de la formation initiale et continue. Un soin particulier a été apporté à l'articulation théorico-clinique grâce à de nombreuses vignettes. Les auteurs partagent leurs propositions thérapeutiques, leurs médiations, leur pensée psychomotrice, du bébé à la personne âgée en passant par l'enfant, l'adolescent et l'adulte, avec un seul objectif : rendre compte de la pratique de la psychomotricité d'hier à aujourd'hui pour témoigner du dynamisme de cette profession en constant développement. Ce Grand Livre des pratiques psychomotrices est appelé à devenir une référence dans le domaine. Avec la participation de C. Aroulanda, B. Arzel, M. Audoye, L. Barnich, E. Baudet, A. Baylot, S. Bednarek, A. Bonmartin, L. Bonnotte, A. Brandily, A. Buil, M. Cajal, G. Carrette, V. Cocaign, N. Collin-Betheuil, A. Constant, M. Coperland, P. Dalarun, S. Dauga, A. De Monval, D. Defontaine, R. Delaroche, C. Exposito, F. Fauchere, M. Fradet, J. Garrone, C. Gay-Brown, F. Giromini, M. Guiose, A. d'Ignazio, A. Lamouline, A. Lauras-Petit, M. Le Corre, C. Lefevre, A. Lemoine, S. Lescarbotte, A. Limacher, J-P Louvel, G. Malecot-Le Meur, J. Martin, B. Meurin, E. Navarre, C. Paumel, G. Ponton, C. Potel-Baranes, C. Removille, M. Rodriguez, C. Rousseau-Salvador, J. Roux, T. Ruiz Cifuentes, L. Saint-Ges, S. Tchedre, A. Teillet, M. Therain-Sommain, N. Thirant, F. Vincent, I. Zammouri, D. Ziri.

08/2019

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Loisirs et jeux

La cuisine niçoise : un jeu d'enfants per lu pichoui

Lili-Rose, Lou et leur cousin Baptistin adorent la cuisine niçoise. Ils proposent dans ce livre de suivre les recettes de leurs parents et grands-parents. Car c'est ainsi que les traditions se transmettent de génération en génération, même si chaque famille a parfois ses propres versions. Lili-Rose vous présente ses 50 recettes préférées : des plats salés, des desserts, et ces amuse-bouche, les coumpanage, qui permettent de se retrouver pour partager d'agréables moments. Vous pourrez les réaliser facilement et inviter tous vos amis pour les déguster. Elle va bien entendu demander de l'aide à sa maman qui pourra lui montrer comment couper les légumes, les poissons, les viandes, faire cuire les oeufs, et comment mettre les plats au four. Vous pourrez aller faire vos emplettes chez l'épicier, le poissonnier, le boucher ... Et si vous n'avez pas la chance comme elles d'avoir un paigran, un grand-père, avec un jardin potager, vous irez dans les marchés ou directement auprès des producteurs pour trouver, selon les saisons, tomates, courgettes, cébettes, etc. Vous irez cueillir dans la montagne les herbes aromatiques et les fleurs comestibles. Quand un enfant cuisine, il veut voir, toucher, sentir, goûter les produits... Surtout, laissez-le faire. Il peut commencer par brosser les légumes ou bien peser, mesurer, etc. Acceptez que la cuisine soit un peu salie : vous la nettoierez ensemble. Faites-lui surveiller la cuisson, goûter, ajouter la petite épice qu'il aime bien. Demandez-lui son avis, tentez des expériences ensemble : en plus des recettes au fil des saisons, vous trouverez des anecdotes, des astuces, des jeux, des activités autour de la cuisine de Nice et même des termes de cuisine en niçois. Maintenant, assez parlé : commençons à cuisiner avec Lili-Rose, Lou et Baptistin !

11/2020

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Littérature étrangère

L'écrivain des ombres

Le jeune Nathan Zuckerman, qui vient de faire des débuts littéraires prometteurs, est invité chez E. I. Lonoff, illustre écrivain longtemps resté obscur et qui vit, retiré, dans les collines du Massachusetts. L'action se déroule en 1960. Nathan y rencontre la femme de Lonoff, Hope, effacée et discrète, et une mystérieuse créature, femme-enfant exotique, Amy Bellette. Peut-être est-elle plus qu'une simple secrétaire archiviste et une élève de l'écrivain. Nathan, cousin par alliance de Portnoy, et doué d'un flair toujours en éveil pour toute odor di femina, s'enflamme aussitôt pour la séduisante inconnue. Précisément, Lonoff invite son jeune hôte et admirateur à passer la nuit chez lui, dans son bureau, devant cette table même où s'élaborent ses chefs-d'ouvre. En dépit de tout son respect, Nathan, perché sur la table du maître, mué en acrobate écoutant au plafond (la chambre d'Amy Bellette se trouve juste au-dessus), surprend certains secrets qui compliquent son aventure chimérique. Mais son imagination l'emporte. Amy, réfugiée venue d'Europe, rescapée de l'holocauste, pourrait être pour lui la femme idéale, et résoudre le conflit l'opposant aux juifs traditionnalistes de sa famille, qui lui reprochent dans ses premiers écrits de les avoir malmenés ignominieusement. Mais, le lendemain matin, c'est le conflit latent entre Lonoff et sa femme qui éclate et désoriente Nathan, témoin involontaire d'une étrange scène de ménage. Cette visite à celui qu'il voudrait considérer comme son père spirituel apportera-t-elle au jeune Zuckerman les réponses aux questions qu'il se pose sur son avenir d'homme et d'écrivain ? Ambigu, déroutant, tour à tour comique, émouvant, dramatique, vingt ans après la parution de Goodbye, Colombus, L'écrivain des ombres est le onzième livre d'un des plus grands auteurs américains actuels, dans la plénitude de sa maturité.

09/1981

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Beaux arts

La Boîte de Pandore. Les métamorphoses d'un symbole mythique

"Pandore est la première femme, le beau mal ; elle ouvre une boîte défendue ; en sortent tous les maux dont héritera l'humanité ; seule demeure l'espérance." D'Hésiode à Paul Klee, soit sur la totalité de l'arche de temps de l'art occidental, le mythe de Pandore accomplit son chemin. C'est ce parcours, avec ses longs silences, ses reprises, ses transformations, que le livre de Dora et Erwin Panofsky retrace. De la Délie de Maurice Scève ("Et de moy seul fatale Pandora") aux dessins et aux peintures du néo-classicisme, de l'inquiétante et très belle Eva Prima Pandora de Jean Cousin à la femme fatale peinte par Dante Gabriel Rossetti, à travers livres d'emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d'un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui, qui deviennent explicites. S'il sert bien tout d'abord à coudre très finement ensemble les pièces détachées dont se compose l'histoire de l'art, le fil conducteur des avatars du mythe de la boîte de Pandore, dégagé de l'ensemble du tissage culturel par une érudition à la fois extraordinaire et délicate, et comme tendu invisiblement par une sûreté théorique tout aussi déconcertante, vient ici fonctionner comme une sorte de révélateur. Le long de cette enquête si riche en pièces à conviction, le lecteur se retrouve, pour sa joie la plus grande, dans la posture de celui qui avance au sein d'une fiction : ce qui s'échappe de la boîte de Pandore ouverte par Erwin et Dora Panofsky, c'est la matière fictionnelle même, dans une pureté quasi originelle. Un nouvel essai du grand historien de l'art Erwin Panofsky, qui s'ajoute aux trois succès dans la collection Bibliothèque Hazan : Dürer, Titien et Les primitifs flamands.

01/2014

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Science-fiction

Hôtel Olympia

Osez un séjour dans cet hôtel pour le moins... mythique ! Des douze premières années de sa vie, Danika n'a aucun souvenir sinon ceux de ses rêves, dont elle ne saurait départager la réalité de la construction subconsciente. De fait, elle ne se souvient même plus des circonstances de son départ de l'hôtel Olympia, seulement des horribles années de pensionnat qui ont suivi, ponctuées par les trop rares visites de son père, Stavros, et l'absence d'Olympia, sa mère. Alors ces tantes, ces grands-mères, tous les personnages qui hantent ses rêves-souvenirs ont-ils réellement existé ? Quarante ans plus tard, Stavros surgit à Montréal afin d'annoncer à Danika qu'Olympia a disparu et que, selon la charte de l'hôtel, elle seule - l'Héritière désignée ! - peut remplacer la directrice. Résignée, Danika retourne à l'hôtel avec la ferme intention de renoncer à son héritage, quitte à froisser quelques hypothétiques tantes au passage. Or, dès son arrivée, Danika réalise que des forces puissantes sont à l'oeuvre et que l'enjeu dépasse le simple contrôle d'un hôtel de banlieue parisienne. Si elle profite du séjour forcé pour renouer avec les connaissances - cousin Mario, tante Cassie, Cléo et les autres membres de la Bande n'étaient pas des créations de son imaginaire -, elle refuse de se laisser embrigader dans la joute politique qui anime sa famille. Mais Danika découvre vite que ses rêves les plus fous sont aussi bien réels : il existe une salle du brouillard dans l'établissement, le jardin extérieur se transforme parfois en parc préhistorique, et elle peut visiter les tableaux de l'hôtel... tout comme Lila, une enfant aux capacités surprenantes. Puis deux membres de la famille sont assassinés à quelques heures d'intervalle et tous comprennent que des forces obscures veulent détruire l'Hôtel...

07/2014

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Religion

Saint Jude

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !" Telle aurait pu être la devise de saint Jude à qui rien n'est impossible. En effet, saint Jude ne désarme jamais, c'est celui qui continue quand il ne reste rien, hormis la foi et l'espoir. Jamais il n'abandonne la tâche entreprise, jamais il ne s'arrête en chemin. Cousin germain de Jésus, il faisait partie des 12 apôtres qui participèrent à la Cène (le dernier repas de Jésus, le Jeudi saint, veille de sa crucifixion). Désigné par Jésus pour évangéliser et porter la bonne parole parmi les peuples d'Afrique, Jude obtint de grands succès, convertissant des multitudes d'infidèles. Toujours disponible lorsqu'on l'appelle au secours, il opéra de nombreux miracles, rendant ici la lumière aux aveugles, la faculté de marcher aux estropiés, l'ouïe aux sourds ou encore mettant en fuite les démons, les chassant des corps dont ils avaient pris possession. Les prières spécialement choisies dans ce livre constituent à elles seules le moyen le plus sûr d'obtenir l'aide de ce saint exemplaire à qui rien n'est impossible. Le prier avec ferveur pour les causes difficiles, voire désespérées est très souvent suivi d'effet. C'est donc en toute confiance que l'on pourra le solliciter dans les moments de crise que nous avons tous (malheureusement un jour ou l'autre) l'occasion de traverser; que l'on s'en remettra à lui dans les entreprises que nous mettrons en oeuvre. S'adresser à saint Jude par la prière est la meilleure façon de se placer sous sa protection et d'obtenir son aide pleine et entière. Nous souhaitons que ce petit livre, par ses prières spéciales et adaptées à tous les cas vous y aidera grandement.

01/2013

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Santé, diététique, beauté

L'homéopathie de Samuel Hahnemann à Luc Montagnier. Mémoire de l'eau, placebo et molécules virtuelles

L'ouvrage a été écrit en symbiose entre un médecin psycho-pharmacologue et un physico-chimiste, car si les principes de l'homéopathie reposent sur la médecine, leurs analyses ne peuvent s'expliquer que par les connaissances issues de la physique, de la biochimie et de la chimie. L ; ouvrage s'adresse à des lecteurs sceptiques ayant du bon sens. Les produits homéopathiques sont classés par une unité CH correspondant à une dilution centésimale d'une solution mère, mais à partir de la douzième dilution centésimale (10°24), il y a une absence de la substance d'origine. Le mythe de la mémoire aquatique, à la fin des années 1980, a alors apporté de l'eau au moulin des partisans d'une pharmacologie sans molécules. Pour corroborer une biochimie avec des molécules virtuelles, Benveniste fera des " expériences " avec des solutions d'anti-sérum IgE diluées jusqu'à 10°120 qu'il fera réagir sur des basophiles humains, test détecté par dégranulation des basophiles. Les résultats de ces expériences seront fortement contestés par l'ensemble de la communauté scientifique pour manque de rigueur scientifique. C'est dans cette perspective que les auteurs ont passé au crible l'ensemble des travaux expérimentaux de Benveniste et Montagnier et sont arrivés à l'hypothèse réaliste que les artefacts observés sur une supposée mémoire de l'eau sont, en fait, liés à la présence d'oxygène dans les solutions étudiées. Mais, même en supposant qu'un effet biologique sans molécules soit possible, cela ne justifierait en rien une valeur thérapeutique de l'homéopathie par effet placebo. Pour cela, seuls des essais cliniques contrôlés au cours desquels le remède homéopathique est comparé à un placebo pourraient montrer son efficacité spécifique.

05/2019

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Histoire et Philosophiesophie

LA MESURE. Instruments et philosophie

" On peut distinguer trois mesures ", note l'Encyclopédie de d'Alembert et de Diderot, " celle des temps, celle des lieux, celle du commerce ". A la source de cette " règle originairement arbitraire et ensuite devenue fixe dans différentes sociétés ", il y a une certaine quantité qu'on prend pour unité et dont on exprime les rapports avec d'autres quantités homogènes. La mesure se présente sous son visage concret. Les instruments de mesure sont fondateurs de la civilisation et de la raison même : l'horloge, le thermomètre, la balance et leurs récentes métamorphoses ont scandé et rythmé notre existence sous tous ses modes : mécanique et physique, médical, économique et commercial, esthétique, historique, juridique et social. L'indispensable homogénéité de la mesure et de la chose mesurée semble renvoyer à une identité ou à une analogie de substance, de nature, de matière ou de forme : il faut bien pouvoir comparer. D'un autre côté, le choix même de l'étalon fait de la mesure un acte conventionnel et de l'instrument de mesure un objet technique, artificiel. Le postulat d'une sorte de connivence entre les choses, garant de la comparaison, est comme démenti par l'instrument de mesure dont l'élaboration requiert bien plus qu'une commune mesure : une théorie. Il faut, en effet, rendre commensurable. Mais pouvons-nous le faire ? Dans quelles conditions ? Il s'agit de substituer à la diversité des choses des signes homogènes. Les instruments de mesure nous donnent-ils une idée de ce qu'ils mesurent ? Cet ouvrage constitue les Actes du colloque qui s'est tenu au Centre d'Analyse des Formes et Systèmes de la Faculté de philosophie de l'université Jean-Moulin-Lyon III, les 28 et 29 octobre 1993.

01/1994

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Littérature érotique et sentim

Tout ou rien Tome 2 : L'obsession de Knight

Seki Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lors de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s'accommode bien de l'occupation. N'at-elle pas la chance d'étudier à l'université? Sa soeur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l'envahisseur. Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraînée malgré elle dans un groupe de résistants. Les choses tournent mal. Une bombe explose. La spirale de violence s'accélère. Seki, qui doit assumer un rôle qu'elle n'a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l'insurrection qui gronde dans la colonie d'Averia? Annika Annika Aralia est une Tharisienne. Et elle les déteste tous. Les Humains, les Amiraux, le Conseil, les crétins de monarchistes... Elle vit avec son oncle tyrannique, un dignitaire du régime qui se prend pour un monarque tout-puissant, et son cousin qui, pour survivre, n'a rien trouvé de mieux que de s'enfoncer dans la drogue. Incapable de trouver sa voie dans les rouages de la société tharisienne, Annika emprunte un chemin dangereux. Elle entraîne ses compagnons dans une entreprise folle. Un projet risqué. Dans les ghettos de l'arrogante capitale tharisienne, sa trajectoire croise celle de Valerio, un Tharisien qui prétend pouvoir l'aider à canaliser son énergie. Quelqu'un qui la force à porter un regard en elle. À affronter la haine qu'elle projette sur tous ceux qu'elle côtoie... Une introspection qui pourrait bien avoir des répercussions désastreuses.

05/2018

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Littérature française

Najat ou la survie

Najat s'est toujours promis de quitter Oujda mais rien ne se passe comme prévu. Le portrait déchirant d'une femme marocaine dont la vie est faite de compromis plutôt que de choix. Un premier roman courageux, tout en nuances. Najat s'est toujours promis de quitter Oujda, cette ville marocaine coincée à la frontière algérienne, où les rares hommes qui travaillent sont fonctionnaires à la baladia. Najat ne veut pas se résigner à prendre un mari et devenir institutrice. Elle rêve de kharij, l'Europe. Mais le sésame ne peut venir que d'un homme : un cousin lointain qui a émigré et qu'on peut espérer épouser avec l'accord du père. Younes a des plans pour bouger en Allemagne, sera-t-il le bon cheval ? A chaque fois, tout près du but, quelque chose se grippe dans la mécanique. Quelque chose qui vient des hommes, de l'administration, du mauvais oeil... Qui vient de ce pays dont la jeunesse se soulève pour exiger que les promesses d'embauches du gouvernement soient tenues, que cesse le népotisme et la corruption. A l'hôpital, il faut même graisser la patte des infirmières si Najat et ses soeurs veulent que leur mère soit nourrie et lavée. Fatiha finira par mourir des suites d'un AVC quand un simple Aspégic aurait pu la sauver. Najat voit venir le printemps arabe, elle sent le poison de l'espoir infuser le pays jusqu'au terrible retour de bâton des Islamistes. Et quand enfin elle rejoint son mari en France, à Alençon, la tragédie continue. L'administration flotte telle une masse aux contours flous. Attendre, encore. A quoi bon vivre dans un pays au système de santé exceptionnel si l'on ne peut pas être en règle, si l'on ne peut pas conduire une voiture, travailler ?

01/2023

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Critique littéraire

Luc Dietrich

"Comme j'entrais, une averse éclaboussa la cour où les arbres perdaient leurs feuilles et chassa tout le monde sous un étroit préau : "Le nouveau ! le nouveau !". On sautillait, on se bousculait autour de moi, on me tiraillait de questions. Une question qui revenait sans cesse m'embarrassait : "Et toi, qu'est-ce que tu as ?" Je n'avais rien, j'en étais confus. Une cloche sonna et, comme j'étais le dernier à rejoindre les rangs, la cour devint immense." C'est ainsi que Luc Dietrich évoque son enfance malheureuseu dans Le bonheur des tristes, son grand roman paru en 1935, salué par Max Jacob, Paul Eluard, Jean Giono.Né en 1913, Dietrich passe sa jeunesse dans des foyers, loin de ses parents rongés par la drogue. Orphelin très tôt, solitaire, il se réfugie dans la poésie. Il est tour à tour garçon de ferme, coursier, commis et, dans le Paris interlope dans années 1930, il fréquente la pègre, mais aussi l'aristocratie et les milieux littéraires. Il se fait entretenir par des femmes, multiplie les conquêtes, cherche l'amour.Jusqu'au jour où apparaît Lanza del Vasto, le futur fondateur de l'Arche. Cette rencontre le révèle à lui-même : il sera écrivain. S'ensuivent dix année's d'une amitié flanboyante durant lesquelles Dietrich voyage, photographie, souffre, et, toujours revient à l'écriture. Il meurt à 31 ans sous les bombardements américains, en 1944.A l'aide d'archives exceptionnelles, Frédéric Richaud, arrière-petit-cousin de Luc Dietriech, dresse le portrait magnifique d'un écrivain injustement méconnu.Frédéric Richaud enquête sur Luc Dietrich depuis près de vingt ans. En 1995, il a préfacé et annoté ses deux romans, parus aux éditions Le Temps qu'il fait, et, en 1998, aux mêmes éditions, un Cahier Luc Dietrich. Il est par ailleurs romancier.

09/2011

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BD tout public

Alex, Eurêka et l'inspecteur Lestaque 5 - Lestaque se déchaîne

Contenu de l'album : - Episode 10 : A COUPS DE PLUME 31 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1962 Suite à la sortie de son film, EUREKA connaît un début de gloire envahissant, dont profite un louche individu, qui prétextant une dédicace lui fait signer un mystérieux document... Peu de temps après notre héros découvre en librairie un livre dont il est l'auteur... mais qu'il n'a jamais écrit ! - Episode 11 : LE CHEVAL DE BRANDEVERT 31 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1962 ALEX et EUREKA sont en vacances en Sologne chez le Baron du VAL DU PONT, cousin éloigné de notre noble héros. Ils y seront confrontés à des écumeurs de vieilles demeures et à un mystérieux cheval fantôme, qui soit-disant défendrait le trésor du château voisin de Brandevert depuis la Révolution ! Pour compliquer l'affaire, LESTAQUE est en congés et c'est le catastrophique inspecteur FRICOT qui est mis sur l'affaire ! Autant dire que nos amis vont devoir se débrouiller seuls face au terrible GIVREUR, glaçant chef de la bande organisée, qui deviendra un méchant récurrent de la série. - Episode 12 : LESTAQUE ATTAQUE 30 planches parues initialement dans le journal COURS VAILLANTS en 1962-1963 (Encore) en vacances, nos 3 amis sont cette fois-ci dans une île du Var. Avant d'embarquer, tandis que LESTAQUE retrouve un ami d'enfance surnommé BAMBOUILLE, ALEX et EUREKA surprennent le manège étrange de 2 marins dont l'un s'avère armé. Etrange pour des pêcheurs, surtout que dès le lendemain, assistés de leurs complices ceux-ci vont décharger en secret des caisses sur l'île de nos 3 héros. Et ce que ne savent pas ces derniers, c'est que l'un des contrebandiers présumés les connaît...

01/2018

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Guides gastronomiques

Guy Savoy cuisine les écrivains du XVIe siècle

Qui n'a jamais eu l'eau à la bouche en lisant la description d'un festin, dans un roman, un conte, un poème ? Guy Savoy, trois étoiles au Michelin, présente ici le premier volume d'un cycle où littérature et cuisine s'entremêlent pour le plus grand plaisir de nos papilles. Feuilletant les poèmes de Ronsard, les essais de Montaigne, les romans de Rabelais, et bien d'autres classiques du XVIe siècle, le chef français en revient avec des anecdotes sur la cuisine de l'époque, et surtout : avec les incroyables recettes décrites dans ces chefs-d'oeuvre, et adaptées à notre époque. A vous la tarte au sucre de Marguerite de Navarre, le saucisson en brioche de Louise Labé, la pastilla de faisan de Montaigne, ou le fraisier de Ronsard ! Déjà auteur aux éditions Herscher d'un cycle de quatre livres sur les soupes de saison (10 000 ex GFK en moyenne), Guy Savoy revient en librairie dans un livre original et savoureux. Son restaurant, à la Monnaie de Paris, vient d'être élu en 2022 Meilleur restaurant au monde. Quelques recettes du livre : marmite de légumes à la truffe noire / saucisson en brioche, poêlée de chou à la pistache / oursin chaud, crosnes au jus, moelle et épinards / langue de boeuf en croute de sel et d'algue, poutargue, caviar / marmite de gibiers (palombe, colvert, faisan) / homard rôti en papillote de feuilles figuier éclatée, coulis du fruit, bouillon des pinces / fromage de chèvre, pollen, jeunes fleurs et pousses façon prairie / poires pochées au vin chaud, granite vin chaud / fraisier à la rose. Listes des auteurs : BRANTÔME CLEMENT MAROT LOUISE LABE BERNARD PALISSY JACQUES AMYOT FRANCOIS RABELAIS BERTRAND DE COMMYNES AGRIPPA D'AUBIGNE ETIENNE TABOUROT HELISENNE DE CRENNE MICHEL DE MONTAIGNE RONSARD MARGUERITE DE NAVARRE JOACHIM DU BELLAY

11/2022

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Bibliothéconomie

Penser la mediatheque en situation de crise. enseignements d'une expe rience locale

Une nouvelle médiathèque tournée vers l'innovation et l'inclusion sociale ouvre ses portes. La fréquentation est au rendez-vous mais les situations d'accueil souvent difficiles. Suite à des faits de violence, plus tard, la sécurité est revenue, durablement. Une recherche-intervention, conduite pendant deux ans par une psychosociologue spécialiste des jeunes et des questions urbaines, a été un facteur décisif pour traverser la crise. Initiée pour analyser le rôle social de la médiathèque troisième lieu, ses fonctions et ses limites, dans un contexte de forte mixité sociale, elle s'est prolongée par un collectif de réflexion, formé de deux chercheurs, Joëlle Bordet, psychosociologue, et Christophe Evans, sociologue (Bpi), ainsi que de trois bibliothécaires, Hélène Beunon (ABF), Marion Moulin et Raphaële Gilbert. Ce livre est une invitation à continuer à penser la médiathèque pendant la crise mais aussi à repenser la médiathèque à travers la crise. Comment inventer une nouvelle approche lorsqu'une situation difficile nous porte plutôt vers la sidération ? Comment accepter l'irruption du réel dans nos idéaux sans pour autant renoncer à notre horizon démocratique ? Le processus de traversée de la crise qui est présenté ici a conduit, bien au-delà d'une résolution des difficultés, à porter un nouveau regard sur la médiathèque. Cet ouvrage propose d'interroger les fragilités du monde de la médiathèque troisième lieu et de se réapproprier ses racines systémiques, issues de la sociologie urbaine. Il revient sur le rôle de la médiathèque en tant que lieu public et invite à questionner son ancrage territorial et partenarial à la lumière de l'analyse socio-urbaine. Il incite, enfin, à accorder une place centrale à l'analyse des rapports sociaux dans le projet d'accueil et de médiation de la médiathèque.

11/2022

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Biographies

Le destin tragique d'Henriette d'Angleterre

Henriette d'Angleterre, dernière fille de Charles 1er d'Angleterre et d'Henriette de France n'a vécu dans ce pays que quelques mois, le temps pour sa nourrice de lui faire rejoindre sa mère exilée en France. L'Angleterre va bientôt être gouvernée par Cromwell qui décapitera son père afin de mieux asseoir son autorité, aidé par ses têtes rondes. Henriette vivra, grandira et mourra à la Cour de France, traversant ainsi la Fronde, la Régence d'Anne d'Autriche, le gouvernement de Mazarin, et surtout le règne débutant de Louis XIV, son cousin. Dont elle épousera le jeune frère, Monsieur, Philippe d'Orléans, peu après que lui même se soit marié à l'infante Marie-Thérèse. Mais ce puîné est un faible, un jaloux, point bête cependant, qui fût successivement sous la coupe de sa mère, de Mazarin et enfin d'hommes ayant un fort ascendant sur lui : Armand de Guiche, le marquis de Vardes, Marsillac et surtout le Chevalier de Lorraine. Ne pouvant se gouverner lui-même, et ayant été instruit dans le respect de son frère le Roi de France, il n'acceptera pas le talent de sa femme qui sait briller sur la Cour de France, sur le Roi son beau-frère et sur Charles d'Angleterre son frère, bientôt restauré sur le trône, auprès duquel elle jouera un rôle déterminant dans le rapprochement des deux pays. Henriette brillera, fréquentera les plus grands, de Bossuet à Molière, en passant par les maréchaux, les favorites et les souverains des Cours Européennes. Elle aimera la vie et mourra si brutalement faisant dire à Bossuet pour ses obsèques : Madame se meurt, Madame est morte. L'auteur a inséré entre chaque chapitre ce qu'auraient pu être les vraies mémoires de la princesse, étant morte trop jeune, à 26 ans, pour s'en préoccuper elle-même

05/2023

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Humour

Dictionnaire absurde. Absurdité raisonnée vaut bien raisonnement erroné

Partant de la définition officielle de chaque mot de ce petit dictionnaire, l'auteur en propose une interprétation satirique, poétique, absurde... humoristique. C'est son absurdité raisonnée. Cette vision humoristique se met parfois en concurrence avec les définitions académiques, rabat-joie, bien-pensantes... mais, selon l'auteur, gentiment dépassées. C'est le raisonnement erroné. Après une âpre lutte intellectuelle, une profonde introspection dans son cerveau reptilien, faisant appel à son moi... son surmoi... son ça... il en a conclu, au détriment de sa modestie légendaire, que sa propre vision humoristique valait bien la vision morne des empêcheurs de rire en rond. (elle vaut même peut-être mieux pour le moral des lecteurs) Des preuves s'il en fallait ? Ce dictionnaire absurde en est bourré. Ce dédain injuste du cheval aristocratique envers son cousin de province, l'âne... qui tient sa revanche. La bêtise à Cambrai qui enrichit plus que l'intelligence. Dénonciation de l'incompréhensible mépris envers le Cirque. La célèbre contrepèterie sur l'abbé Dubois. Cette "enfantophobie" égoïste qui fait dégringoler les courbes de natalité. La frustration qui a remplacé le rire en tant que "propre de l'homme" . Nos ancêtres qui ne seraient plus les Gaulois... mais alors qui ? Le H aspiré, stigmatisé, qui aspire à retrouver sa légitime place dans l'alphabet. Création de la méthode du BOUC pour conserver le contrôle de l'Intelligence Artificielle. Les maximes de bon sens populaire de mon ami. Les paradoxes sociétaux insolites. Et cerise sur le gâteau, les questions angoissantes existentielles que se pose chacun d'entre nous. Sauriez-vous répondre à celles-ci ? Un duel au pistolet peut-il être qualifié d'échange épistolaire ? Doit-on appeler les "paparazzis" femmes, les mamarazzis ? Comment faire entrer de l'eau plate dans une bouteille ronde ? Etc. Si vous avez les réponses, vous contribuerez à l'éducation de l'humanité.

09/2021

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Cuisine familiale

Esprit Cantine Vagabonde

Après le succès de la Cuisine du quotidien pour étudiantes et étudiants (Tana), réédition enrichie d'un index des ingrédients et de conseils pour une cuisine saine et rassasiante adaptée aux petits budgets. Derrière cette Cantine vagabonde se cache une petite cuisine soignée, pleine de poésie et de joie, qui puise de-ci de-là dans les différentes cultures et leurs multiples ingrédients, un voyage intérieur où l'on n'est pas à l'abri d'une heureuse surprise en ouvrant son champ des possibles. Lila Djeddi, cuisinière humaniste, propose de changer notre regard sur la cuisine de tous les jours, pour donner plus que tout du sens à ce geste essentiel, pour y mettre de l'engagement citoyen, de la réflexion, aussi, pour trouver les petites astuces d'organisation qui allègent notre charge mentale, pour être dans le partage, la beauté et la gourmandise, et ce plusieurs fois par jour. Remercier par un contrat solidaire un producteur qui nous nourrit, acheter en vrac, troquer, se grouper, faire parfois avec seulement quelques restes, s'organiser quand on aime paresser, accepter la contrainte, qui pousse à expérimenter et à créer, boycotter quand il le faut, éveiller les sens et se remplir le coeur... autant d'idées réjouissantes qu'elle nous livre dans son manifeste du gai manger pour se régaler d'une cuisine délicate. Et de son carnet de recettes, elle tire une douceur de vivre qui rend heureux. Poires rôties au cumin, crème coco-cardamome, crunchy noisette, guacamole fruité à la pomme, tortillas de navets primeur, petits pois et coulis de tomates à l'estragon, salade de pastèque et de courgette jaune, oignon rose, menthe, roquette, céleri-branche et cacahuète grillée... : petit à petit, tout prend du sens, tout sonne juste.

09/2023

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Littérature étrangère

La proie

Quand il sort de prison, Freddie Jackson est le roi du monde. Derrière les barreaux, il a noué les bons contacts. Il va les faire fructifier. Sa femme Jackie, qui l'adore, aimerait qu'il reste un peu à la maison. C'est sans compter avec son goût de la bagarre, du sang et des femmes. Amère, aigrie, complètement instable, Jackie regarde sa vie se noyer dans l'alcool tandis que sa sœur, la jeune et jolie Maggie, s'accroche à sa bonne étoile : mariée au beau Jimmy, le cousin de Freddie, et douée d'un sérieux sens des affaires, elle prend sa vie en mains. Freddie initie Jimmy au bizness. L'élève, bientôt, prend le dessus. Profondément blessé dans son orgueil, Freddie sait comment se venger : un soir où Jimmy s'est absenté, il entre chez lui et viole Maggie. Jackie et Maggie, l'une sombre, sale, alcoolique et violente, l'autre éclatante, volontaire, amoureuse mais brisée, accouchent de deux garçons aussi différents que leurs mères : Little Freddie est un monstre, Jimmy junior, un parfait petit ange. La malédiction s'acharne. Chez les Jackson, ce n'est jamais la loyauté qui l'emporte. A l'abri des regards, derrière les portes, jalousie et trahison distillent la mort. Dans leur monde, on ne peut faire confiance à personne. Dans leur monde, chacun est la proie de l'autre. Véritable phénomène outre-Manche, Martina Cole a conquis, à ce jour, plus huit millions de lecteurs de par le monde. Avec La Proie, couronné " Meilleur thriller de l'année 2006 " par le British Book Award, elle explore, au cœur de l'Essex, les abîmes de l'âme humaine, là où fermentent les secrets de famille. Rarement on a su, comme elle, habiter l'esprit d'un criminel, claquemurer des hommes et des femmes dans la prison de leur destin.

11/2007

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Beaux arts

Scénographie des plaisirs urbains. Grand Prix de l'urbanisme 2020

La sélection du Grand Prix de l'urbanisme 2020 montre combien l'urbanisme est devenu le lieu de toutes les expressions. Un lieu où le renouveau est à l'oeuvre pour relever les défis économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires de notre époque, tout en prônant plus d'équité, de durabilité, de convivialité et de plaisir ! Ce message d'espoir bienvenu traverse quatre autobiographies scientifiques riches de leçons et de promesses. Si la voix de la paysagiste Jacqueline Osty, lauréate 2020, se distingue, elle n'est pas sans trouver un écho dans les travaux des trois nominés. Jacqueline Osty, Grand Prix du paysage, pratique un art urbain source d'émerveillement pour les usagers. Empreints d'une poétique de la nature qui met en scène le spectacle des saisons, ses espaces publics comme à Amiens, Paris ou Pantin, sont des vecteurs d'imaginaire, de vivre-ensemble, de plaisir et de liens. Elle développe à Nantes et à Rouen une approche territoriale et urbanistique sensible, à la fois précise et poétique. L'AUC - Djamel Klouche, Caroline Poulin et François Decoster - oeuvre autant à la régénération de grands ensembles et à la reconversion de friches industrielles qu'à la conception de nouveaux quartiers. Connue pour la vigueur de ses positions théoriques, l'agence se confronte à toutes les échelles sans jamais renier ses convictions. Laurent Davezies, économiste, enseignant et auteur de nombreux ouvrages, travaille sur le développement régional et urbain, l'économie résidentielle et le rôle équilibrant de la redistribution au niveau national, révélant des mécanismes propres à bousculer les idées reçues sur les liens entre urbanisme et économie. Jean-Marc Offner, chercheur en matière de mobilité, d'action publique locale, de gouvernance métropolitaine ou encore de planification, dirige l'A'urba (agence d'urbanisme Bordeaux-Aquitaine) depuis 2009. Sa spécificité : traverser les disciplines, les modes d'exercice, les temporalités, les postures et les échelles.

01/2021

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Romans policiers

La revanche

Après Le Serment, Grand Prix finlandais du meilleur polar 2020, la révélation Arttu Tuominen livre un nouveau roman noir magistral. Quand une boîte de nuit fréquentée par la communauté LGBTQIA+ est touchée par une explosion dans la petite ville finlandaise de Pori, l'inspecteur Henrik Oksman, de la brigade criminelle, est chargé de l'enquête. Mais il ne s'agit pas d'une affaire comme les autres pour Oksman. Présent dans le club ce soir-là, il a quitté les lieux en compagnie d'un autre homme quelques instants avant l'attentat. A mesure que l'enquête avance, Oksman se retrouve déchiré entre sa vie intime, qu'il a toujours su préserver, et son sens du devoir. Auscultant la part d'ombre que chaque individu porte en lui, La Revanche interroge la diversité, la tolérance, la colère, les cicatrices de l'enfance, la honte et l'acceptation de soi. Traduit du finnois par Anne Collin du Terrail "Arttu Tuominen est le nouveau génie de la Finlande mélancolique" . Julie Malaure, Le Point Le Prix Palle Rosenkrantz a récompensé les plus grands auteurs internationaux de romans policiers : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou encore Ragnar Jónasson. Né en Finlande en 1981, Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain. Le Serment, son précédent roman, a reçu le Grand Prix finlandais du meilleur roman policier 2020, été finaliste du Prix Clé de verre 2021 du meilleur roman policier scandinave et, en France, du Prix du polar Européen du Point. La Revanche a reçu le Prix Palle Rosenkrantz du meilleur roman noir, prix qui récompense les plus grands auteurs internationaux : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou Ragnar Jónasson. Ce roman est publié dans la collection Onyx.

09/2023

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Littérature française

Paris-berry nouvelle vague

Clin d'oeil assumé au Paris-Berry de Frédéric Berthet, ce livre oscille entre l'envie et l'ennui. Le narrateur, cousin éloigné de Rastignac, a rêvé de la capitale et de ses mirages. Quelque peu dépité, obligé de se replier sur ses terres berrichonnes par un oukase sanitaire - plus ou moins surveillé - il navigue à vue entre les rives de la Seine et celles de la Loire, abordant les années des Trente Glorieuses avec jubilation. Réminiscence des plaisirs parisiens et quiétude rurale forment le substrat de ses jours incertains. Exilé intérieur, dépossédé de ce qui faisait le suc de son existence, il s'adonne à la nostalgie, qui n'est plus ce qu'elle était. Drogue dure pour un doux spleen qui prend différentes formes : lectures d'écrivains oubliés, visionnage de films populaires, écoute de musique, amour des voitures, assorties de considérations pas toujours politiquement correctes, réjouissantes, menées sabre au clair. L'auteur n'a jamais vraiment guéri de son enfance choyée, de ses promenades avec son grand-père dans les vignes, de ses souvenirs qui le ramènent sans cesse en arrière. Il doit cependant effectuer quelques incursions dans la sordide réalité afin d'écrire le scénario d'un film à sketchs. Ca demeure une diversion. Ce retour gagnant au foyer, au-delà du périphérique, est une nouvelle variation sur les vraies richesses qu'il magnifie. D'une salubrité publique pour préserver son hygiène mentale, cet ouvrage au style impeccable, sec et fruité, est à savourer accompagné d'un verre de sancerre ou de quincy. "Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd'hui, on part de Paris pour aller réussir en province". (Jean Prévost)

06/2020

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Littérature française

Les dits de Till. Mémorable Geste d’Eulenspiegel ou Miroir d’un Gueux

Entouré de la presse babillarde, en tailleur assis face au jovial et volubile Guacanagari, étourdissant moulin à paroles, nous simulions les polis, déguisant notre perplexité d’un sourire tolérant. D'un oeil je guettais l’arrivée des mets qu’on nous avait promis. Et ma langue câlina mes lèvres quand le cacique se fit apporter un oeuf, tout noir de nature (de quelle volaille ?), aussi gros que celui d’une autruche, qu’il posa dans une main et de ses jacasseries incompréhensibles nous tint en haleine en pointant d’un doigt divers endroits de la coquille. Soûlé par son verbiage brise-raison, je perdis le fil de ses pensées. Nous parlait-il de la terre ? (qu’entre cuir et chair l’amiral refusa de croire qu’il la pût savoir ronde !), de leur cosmogonie ? (que le père Pané, aussi dissimulé, qualifia de païenne !), ou de la façon sienne de cuire l’affriandant régal ? Nous le sûmes. Il se tut et cérémonieux tendit l’œuf à l’amiral qui le saisissant faillit le faire chuter. Croyant à politesse de rencontre, incommode et inquiet, Cristóbal Colón à son tour marqua sur la déroutante mappa mundi l’Espagne, le ciel, la mer obscure et un point entre Cipango et les Indes où nous avions jeté les ancres. Derechef ses gestes imprécis manquèrent de le faire choir. Pour l’aise de son hôte, le cacique le lui reprit des mains et, sur la terre battue dure comme roche, d’un coup juste plus fort que de le vouloir poser, le planta sur sa base : l’oeuf resta immobile en quille, exempt de quelconque fissure nonobstant l’audible craquement. Nous étions stupéfaits comme poule qui déterre un couteau. Traduisant la mine futée et les mains écartées d’évidence de Guacanagari, l’amiral inféra : "Il suffisait d’y penser !".

04/2013

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Histoire de France

La résistance confisquée ? Les délégués militaires du général de Gaulle, de Londres à la Libération

Maillon oublié entre la France libre et la résistance intérieure, les délégués militaires régionaux (DMR) ont marqué par leur action l’histoire de la Résistance française, mais non sa mémoire. Ces officiers français ont pourtant joué un rôle essentiel dans l’unification de la Résistance française et l’application des plans de sabotage destinés à faciliter le débarquement allié en Normandie. Après l’arrestation de Jean Moulin en juin 1943, les services secrets du général de Gaulle parachutent en France des officiers triés sur le volet– les DMR – pour reprendre en main la direction de la résistance militaire. Pour mener à bien cette délicate mission, les délégués disposent de moyens très importants : argent, chaînes de transmission radio et capacité à obtenir des armes. Mais, acheminés en métropole à partir de septembre 1943, ils doivent affronter, outre une répression féroce de la Gestapo, d’innombrables difficultés pour se faire accepter des résistants locaux. Au fil des mois, ils parviennent cependant à s’intégrer et à appliquer les plans de sabotage. A l’été 1944, bien des résistants les considèrent comme leurs véritables chefs. Ont-ils pour autant confisquer la résistance intérieure en la plaçant aux ordres du général de Gaulle ? Ou se sont-ils contentés d’être les ambassadeurs de la France libre ? En comblant le vide historiographique concernant les DMR, l’ouvrage rouvre ce dossier brûlant et, sans parti pris, restaure le rôle véritable de ces missi dominici de la France libre, en s’appuyant sur des archives inédites. Distingué par le Premier Prix d’histoire 2012 de la Fondation Charles-de-Gaulle, La Résistance confisquée ? est le premier ouvrage de Philippe André, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm.

03/2013

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Poches Littérature internation

Fils de personne

Palerme, quartier populaire de la Kalsa, troisième étage : la porte s’ouvre sur un appartement rutilant de propreté. C’est là qu’habite la famille Ciraulo, menée à la baguette par mémé Rosa. En bas, devant la porte, est garée une Volvo noire, flambant neuve, dotée d’un minibar et d’un navigateur par satellite. Cette merveille a été achetée avec l’argent que les Ciraulo ont perçu à la mort de leur fille, Serenella, tuée d’une balle perdue par la mafia.Mais un soir, Tancredi, le fils de la famille en sortant avec sa fiancée raye la voiture. Nicola, son père, fou de rage, l’agresse violemment. Tancredi se défend avant de se réfugier dans la salle de bains. Le père est retrouvé mort ; la famille refuse de collaborer avec la police ; Tancredi est incarcéré. Mais tandis que l’instruction suit son cours, on apprend que l’assassin est en fait le cousin Masino, un garçon qui sait « se débrouiller ». Pas comme ce pauvre Tancredi qui ne fait rien de ses dix doigts, le coupable idéal donc puisqu’il laisse tout loisir aux Ciraulo de faire chanter Masino.Avec ce roman dénué de morale, dénué de recul, écrit avec une tranquillité inquiétante entre naturalisme et expressionnisme, Roberto Alajmo poursuit, dans le registre typiquement sicilien de la farce noire, sa très contemporaine Comédie Humaine, entamée avec Un cœur de mère (BER 567), et qui s’achève avec la parution chez Rivages de Mat à l’étouffée.« Cela commence comme un polar, avec un cadavre étalé en plein milieu d’une cuisine, et se poursuit comme un roman gothique loufoque et macabre, dans lequel Kafka aurait soufflé quelques phrases. » Martine Laval, Térérama

03/2010

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Romans historiques

La guerre comme des démons

1576 Henri de Navarre s'échappe du Louvre ; alors commence sa longue marche à la conquête du trône de France. Isaac Morlane l'accompagne. Daniel Hortal, cousin d'Isaac, médecin et officier participe à la première grande victoire à Coutras du futur roi, qui, devenu Henri IV anoblira Isaac, seigneur de Pechréal. Les destins cousins des Hortal, bateliers de la Dordogne, et des Morlane, de la petite noblesse de robe, vont se tisser pendant plus d'un siècle, grâce à l'affection qui unit Abel, fils de Daniel Hortal et Henri Morlane de Pechréal, fils d'Isaac. Ce lien se perpétuera avec leurs descendants qui vivent sous le règne de Louis XIII. Ils assistent au démantèlement programmé du protestantisme. Malgré la montée de l'orage, les Hortal et les Morlane aiment, se marient, mettent au monde. Leurs enfants vont vivre la tragédie de la révocation de l'Edit de tolérance par le roi Louis XIV en 1685. Il est interdit de s'assembler pour prier. L'idée selon laquelle tout homme est libre de sa conscience est condamnée. C'est le temps des pauvres et des femmes qui sortent de l'ombre. Jordane Hortal avec sa beauté et son courage devient l'une de celles qu'à Bergerac on appelle les femmes fortes. Thalie de Molènes, à travers la saga des Hortal, nous montre comment la quête spirituelle d'un retour à la pureté des premiers chrétiens dans La guerre comme des anges se transforme en lutte sans merci pour le pouvoir dans La guerre comme des hommes et s'achève dans La guerre comme des démons par un temps de haine, de résistance et de courage, qui renoue avec celui des origines de la Réforme.

02/2011

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Philosophie

Correspondance

Publiée pour la première fois en français dans son intégralité, la correspondance complète de Soren Kierkegaard est un document singulier, qui dévoile des aspects méconnus de l'un des philosophes majeurs du XIXe siècle. A la fois véritable texte littéraire et mise en oeuvre concrète de ses idées philosophiques, elle éclaire sous un jour nouveau la relation toute particulière entre l'homme et son oeuvre, et constitue l'illustration vivante de la singularité de l'approche du philosophe danois. Elle révèle aussi combien la pensée de Kierkegaard est finalement, et paradoxalement, une pensée non pas de l'angoisse et du désespoir, mais bien du don et de la joie. En lisant ces lettres, on comprend mieux la relation tourmentée de Kierkegaard à sa fiancée Régine, l'une de ces grandes histoires d'amour passée à la postérité littéraire autant par son incompréhensible rupture que par l'influence qu'elle a eue sur son oeuvre. On y perçoit l'indéfectible union qui le liait à son seul ami, Emil ; on découvre aussi un Kierkegaard tendre et drôle, comme dans l'étonnant échange avec ses neveux et nièces, un Kierkegaard empreint de sollicitude quand il s'adresse à sa belle-soeur alitée ou à son cousin handicapé, un Kierkegaard tour à tour ludique, enjoué, sarcastique ou venimeux... Ecrire à quelqu'un, pour Kierkegaard, ce n'est pas discourir sur des idées, qu'elles soient les siennes ou celles des autres : écrire a toujours chez lui une portée éthique. Comment toucher sans violenter, édifier sans forcer ? Traversée par l'inlassable travail de l'esprit pour coïncider avec lui-même, dans l'ouverture à autrui, chaque lettre semble remettre sur le métier la difficile question de l'aide qu'un individu peut et doit apporter à l'autre.

12/2003

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Sociologie

Mémoires. Tome 1, Ma belle époque 1947-1969

" Les illusions de la Libération, la vie mesquine, la grogne dans le métro, la terreur de la bombe, la honte de la Shoah, les premières douleurs de la décolonisation : quand on a vingt ans, terrible époque ! J'étais trotskiste et sartrien. Mais une fois libéré de ces carcans, ma belle époque a commencé. Tout semblait à nouveau possible, il suffisait d'écouter les gens : plus on les écoutait et plus ils parlaient. Écouter, enquêter, penser en toute liberté ! Je me suis fait sociologue, avec passion. Bientôt viendrait le temps de l'aventure américaine, de la Californie à Harvard, celui des enquêtes de terrain. Comment oublier le regard des employées des Chèques postaux écoutant mes questions ? Ce fut aussi le temps de l'aventure politique, à Esprit et au Club Jean-Moulin. C'est avec Mai 68 que se clôt ma belle époque. Il faut dire que c'est dans mon amphithéâtre précisément, à Nanterre où j'enseignais alors, que Daniel Cohn-Bendit fit ses premières armes un beau jour de novembre 1967... Quoi qu'il en soit, cette révolution n'allait décidément pas dans le sens de ce qui, jusque-là, avait été mon engagement de sociologue et d'intellectuel. " L'un des plus illustres sociologues français, dont l'œuvre signe l'engagement réformateur (le Phénomène bureaucratique, la Société bloquée, l'Acteur et le Système, État modeste, État moderne, la Crise de l'intelligence notamment), livre le premier volet de ses Mémoires, qui court depuis sa naissance dans une honnête famille de la banlieue parisienne jusqu'en Mai 1968. Portraits, anecdotes, instantanés de vie : voici l'histoire d'une formation intellectuelle au cœur des Trente Glorieuses, ces années qui ont tant marqué la France.

10/2002

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Musique, danse

J.S. Bach. Pasions, Messes et Motets

Après le volumineux ouvrage consacré par Gilles Cantagrel aux cantates de J. S. Bach, celui-ci traite d’un ensemble d’oeuvres non moins capitales dans le répertoire de la musique occidentale : les deux Passions (selon saint Jean et selon saint Matthieu), les messes (et en particulier la Messe en si mineur), les motets.Afin de constituer un ensemble cohérent sur l’ensemble de la production vocale de Bach, on a ajouté ici quelques pages chantées issues du Petit Livre de musique pour Anna Magdalena Bach, ainsi que du recueil de chorals publié par l’éditeur Schemelli en 1736 (si toutes ne sont pas de Bach lui-même, elles font partie aujourd’hui du répertoire lié au compositeur). Comme dans l’ouvrage précédent dont il constitue le complément logique, on trouve ici, précédés d’introductions générales, le texte original des oeuvres avec sa traduction en vis-à-vis et un commentaire pas à pas qui constitue un guide d’écoute permettant à l’auditeur attentif d’approfondir sa perception. L’information, d’ordre historique, spirituel et musical, ouvre des perspectives sur les détails de l’écriture et la richesse infinie de ces chefs-d’oeuvre. Tenant compte des résultats les plus récents de la recherche musicologique, cet ouvrage se trouve également d’une grande accessibilité pour tout mélomane, l’érudition de Gilles Cantagrel s’exprimant toujours dans un langage des plus clairs. Gilles Cantagrel, de longue date familier de l’Allemagne musicienne des XVIIe et XVIIIe siècles, est l’auteur de nombreux ouvrages, et en particulier : Bach en son temps ; Le Moulin et la Rivière, Air et variations sur Bach ; Dieterich Buxtehude ; De Schütz à Bach ; Les Cantates de J.-S. Bach.

08/2011