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Joseph Agostini

Extraits

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Beaux arts

A fleur de peau. Vienne 1900 de Klimt à Schiele et Kokoschka

Catalogue officiel de l'exposition A fleur de peau. Vienne 1900, de Klimt à Schiele et Kokoschka au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne du 14 février au 24 mai 2020. Pour sa première exposition temporaire dans son nouveau bâtiment, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne a choisi de mettre en lumière un des épisodes les plus marquants du tournant du XIXème siècle : la contribution de la scène artistique viennoise à la naissance de l'art moderne, qui est un des épisodes les plus extraordinaires de l'histoire de l'art européen. On sait le rôle essentiel joué par Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka dans les beaux-arts, par Otto Wagner, Joseph Hoffmann et Koloman Moser dans l'architecture et les arts appliqués. Le présent ouvrage commente l'oeuvre de ces grands artistes, ainsi que celui de nombreux créateurs engagés à leurs côtés dans le combat pour un art qui change la vie. Il propose une lecture thématique inédite de la période comprise entre 1897 (fondation de la Sécession viennoise) et 1918 (dissolution de l'Empire austro-hongrois). Grâce à la réunion d'un riche corpus d'oeuvres et aux contributions de spécialistes qui abordent aussi l'apport des sciences médicales, de la théosophie et de la psychanalyse, il retrace l'émergence d'une sensibilité nouvelle, exprimée par un travail plastique se focalisant sur la peau. C'est en explorant les mystères de cette surface sensible que les Modernes viennois vont redéfinir les rapports entre l'homme moderne et le monde, l'objet usuel et son environnement, le bâtiment et la rue.

02/2020

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Histoire internationale

Les grandes vies. Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart, Magellan

Grand manipulateur, figure trouble, Joseph Fouché (1759-1820) fut l'un des individus les plus riches et les plus mystérieux de son époque. Homme puissant aux multiples visages, il sert tour à tour une idéologie puis son contraire. Face à ce parcours obscur, c'est toute une réflexion sur l'essence de la politique qui se dessine. Livrée à toutes les caricatures, Marie-Antoinette (1755-1793) ne cesse de fasciner. Mariée à quinze ans pour devenir reine de France, elle passe, selon les observateurs, de dilettante libidineuse à sainte aristocratique. Une existence insolite, qui marque la fin d'une époque et le renouveau de l'Histoire. Intrigues amoureuses, traîtrises et épisodes sanglants se succèdent à une vitesse vertigineuse dans la vie de Marie Stuart (1542-1587). Reine d'Ecosse alors qu'elle n'est âgée que de six jours, puis reine de France, elle mourra décapitée après avoir été deux décennies durant la captive d'Elizabeth Ife. Une héroïne tragique, rendue immortelle par l'ampleur de ses passions et l'étrangeté de son destin. Un pari audacieux, découvrir le passage conduisant de l'océan Atlantique à l'océan Indien, suivi d'un long périple sur des mers inconnues, a fait naître la légende de Magellan (1480-1521). Porté par la force de sa conviction, l'explorateur ira au-devant de tous les dangers pour redessiner la carte du monde. Un voyage fondateur qui devient, sous la plume experte de Zweig, un roman d'aventures trépidant. Dans une prose enchanteresse qui allie rigueur scientifique et intuition romanesque, Zweig retrace quatre destinées uniques et lève le voile sur ces personnages d'exception.

10/2009

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 67, janvier 2019 : Fumer tue

DOSSIER : PASTICHES ET MELANGES BIS Cent ans après la parution des Pastiches et Mélanges, où Proust racontait " L'affaire Lemoine " à la manière de Flaubert, Balzac ou Sainte-Beuve, La Règle du jeu propose de relancer l'exercice à propos, cette fois-ci, de l'affaire Dupont de Ligonnès. Plusieurs contributeurs relèveront le défi d'écrire ce fait-divers tragique en adoptant le style de Michel Houellebecq, de Bernard-Henri Lévy, de Philippe Sollers, de Michel Onfray, de Yann Moix, d'Alain Finkielkraut, de Régis Jauffret, de Marguerite Duras, de Jean-Paul Sartre, d'Aragon ou encore de Giono. DOSSIER : ISRAËL 2018 Soixante-dix ans est, selon les Maximes des Pères, l'âge des vénérables : heure de fierté devant ce que l'on a fait, sourire du travail accompli - heure, aussi, de dissiper les images d'Epinal, de méditer sur ce qui est advenu, de retracer son histoire différemment, en découvrant des ombres à la place des lumières et des lumières à la place des ombres. David Gakunzi nous livre un dossier à la fois exhaustif et minutieux, bienveillant et critique, où les grands intellectuels israéliens expriment leur regard, partagent leurs questions : Amos Oz, David Grossman, Daniel Epstein, Moshé Halbertal, Cyril Aslanov, Dov Maimon, Michal Govrin, Tom Seguev, Sam Tyano, Olivier Rafowicz, Dan Béri, Daniel Rouach. Mais également des réflexions philosophico-politiques, signées par Ivan Segré, Raphaël Zagury-Orly et Joseph Cohen. Mais aussi : - Un entretien inédit avec Michel Houellebecq. - " Journal du fumeur (ayant arrêté de fumer) " : un texte d'autofiction écrit par un jeune homme décidé à vaincre son addiction au tabac. - " Réflexions sur l'oeuvre d'Edouard Louis " : un article à la fois respectueux et critique.

01/2019

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Religion

Rebelles de Dieu

Un jour, ils ont dit " non ". Non aux injustices, non aux fatalités, non aux facilités d'une vie tracée, non aux réflexes de leur milieu d'origine, non aux conforts d'une carrière assurée, non aux diktats d'une hiérarchie aveuglée ou soumise. Ils ont dit non, et placé leur vie sous le signe de l'action, du combat, de l'engagement au service de leurs semblables. Rebelles, oui, mais rebelles de Dieu, car c'est au nom de leur foi qu'ils ont agi. Qui sont ces croyants magnifiques ? C'est le docteur Albert Schweitzer quittant sa carrière pour ouvrir un dispensaire en pleine jungle, c'est Edmond Michelet choisissant dès 1940 la voie ardue de la Résistance, ce sont les époux Trocmé organisant l'accueil des Juifs dans les fermes du Chambon-sur-Lignon. C'est la figure lumineuse d'une Madeleine Delbrêl consacrant son existence aux populations défavorisées d'Ivrysur-Seine, ou celle de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, l'ancienne résistante, déportée à Ravensbrück, prenant la suite du fondateur d'ATD Quart Monde, le père Joseph Wresinski, pour faire entendre la voix de tous les exclus. Qu'ils soient missionnaires ou résistants, iconoclastes ou bâtisseurs, ces hommes et femmes aux destinées d'exception sont profondément de notre temps. Alors que la religion est souvent perçue comme formaliste et conservatrice, ils témoignent que foi et liberté savent rimer ensemble, et que la charité n'est pas l'apanage des béni-oui-oui. On le sait, rien de grand ne s'est fait sans passion. Sans combat non plus. Ces douze hautes figures en sont l'exemple vivant.

03/2011

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Religion

Les femmes dans le Coran. Récits, études et analyses à la lumière de la tradition musulmane

" Par l'intermédiaire de ce Coran que Nous te révélons, Nous te communiquons les plus belles histoires alors qu'auparavant tu étais de ceux qui ignoraient tout " (Coran, 12, 3). " Le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement (entre le vrai et le faux ) ". (Coran, 2, 185). Les faits historiques narrés dans le Coran sont pour les Musulmans authentiques car Dieu dit au sujet de ce (Livre : " Le faux ne l'atteint (d'aucune part), ni par-devant ni par-derrière : c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de Louange. " (Coran, 41, 42). Comme tous es récits qui s'y trouvent ceux concernant les femmes servent d'exemples et de guidance pour les gens pieux. Toutefois, pour ceux qui ne connaissent pas la tradition musulmane ni le Coran, ils y découvriront des versions très souvent différentes de celles de la Bible. L'auteur relate ces récits et les analyses. Il a suivi l'ordre chronologique depuis la création jusqu'à la dernière révélation, ainsi, il y relate les récits : d'Eve, de la femme de Noé, des épouses d'Abraham, de la femme et des filles de Lût, de Joseph, la femme d'al-Aziz et la femme de Job. Les femmes dans le récit de Moïse, sa mère, sa sœur et la femme du Pharaon, de Salomon et la reine de Saba, de Marie mère de Jésus, de l'affaire du collier d'Aïsha, du mariage de l'Envoyé de Dieu avec Zaynab Bint Jahsh, du cas de Khawlah Bint Tha'labah, et de divers autres récits.

02/2006

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Littérature étrangère

La rue

La rue, roman inclassable, se situe quelque part entre Joseph Roth, Kafka, Bruno Schultz et Hermann Ungar, entre Otto Dix, Chaïm Soutine et Georg Grosz. Récit d'un soldat démobilisé vers 1920, après quatre années de guerre contre les armées prussiennes d'abord et bolchéviques ensuite, c'est une longue errance hallucinée à travers une ville, à travers la mémoire, à travers un univers où la frontière entre le rêve et la réalité est brouillée, où le fantastique, le grotesque, le macabre se mêlent. Pour échapper à la rue, le narrateur se réfugie dans des caves moisies, dans des hospices louches où grouille une humanité constituée de monstres et de fous des enfers de Bosch. Pour échapper à la faim, il va s'engager comme homme-sandwich dans un cirque dont l'arène devient le symbole du monde. Pour tromper la solitude il va côtoyer des clowns moribonds, des athlètes entre amour et mort, des poètes suicidaires, venant la nuit réciter leurs vers dans des théâtres vides. Chacun lui fera le récit de sa vie. Cauchemars savamment distillés par une voix narrative, toujours la même et toujours différente, dont on ne sait si elle est celle des personnages qui peuplent le roman ou les hallucinations, du héros anonyme. Espaces clos disloqués par la parole qui entraîne le lecteur dans des périples insensés à travers le monde. Temps déchiqueté par des oscillations incessantes entre présent et passé, faisant surgir des scènes de guerre, de chevaux éventrés, d'hommes ensanglantés pris en croix par le gel dans l'immensité de la steppe d'Ukraine. R. E.

01/1992

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Littérature étrangère

Baldamus. Ou le diable aux trousses

En 1913, à 23 ans, Oskar Wöhrlé publie ce passionnant roman autobiographique, qui est le récit de la rébellion du jeune Baldamus et de ses années de vagabondage dans le contexte tendu qui régnait avant 1914 entre la France et l'Allemagne. De l'Alsace à l'Italie, en passant par Paris et Marseille, Baldamus endure la faim et la misère des vagabonds avec le regard d'un Rimbaud, à la fois poète et mauvais garçon. Pour échapper à la faim, il s'engage dans la Légion étrangère, voit les atrocités de la guerre coloniale en Algérie. Très bien accueilli par la critique et le public, ce livre a connu un énorme succès dans l'Allemagne d'avant 1933, avec de multiples rééditions et plus de 100 000 exemplaires vendus. Ce roman autobiographique s'inscrit dans la naissance d'une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux Etats-Unis  (A la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres  de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même  expérience de l'errance dans l'univers des clochards et des trimardeurs,  où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un  même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.   Traduit de l'allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent

03/2017

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Opéra

Chaliapine

"Cet homme est l'artiste le plus complet, le plus prodigieux qui se puisse voir de notre temps et, peut-être, de beaucoup d'autres. Sa voix qui gronde et caresse tout à tour, émouvante dans la moindre inflexion, le sens qu'il a de la musique parlée, son art de la diction qui, dans les plus orageux fracas de l'orchestre, lui permet de faire entendre chaque syllabe, chaque soupir, voilà des mérites singuliers. Mais ils ne lui suffisent pas. Il les fait servir, il les soumet au personnage qu'il ne compose point, qu'il vit, qu'il est. En même temps que chanteur, Chaliapine est acteur de génie". Ce sont les lignes que les Parisiens peuvent lire, le 22 février 1931, dans le journal Le Matin, sous la plume du jeune Joseph Kessel, qui venait de voir pour la première fois Chaliapine sur scène, avec la troupe de l'Opéra Russe, au théâtre des Champs Elysées. Sylvie Mamy suit l'immense artiste pas à pas depuis la ville de Kazan, près de laquelle il est né le 1er février 1873, jusqu'à Paris où il meurt le 12 avril 1938. Grâce à son travail sur les archives parisiennes, jamais encore exploitées à ce jour, l'auteur met en lumière la place que Chaliapine a tenu en France et le formidable engouement qu'il a suscité. On y découvre l'homme nostalgique de son pays natal, la Russie, mais aussi en perpétuel mouvement, à la recherche d'un lieu où poser ses valises, que ce soit à La Baule ou au Pays basque. Un musicien en quête de l'interprétation parfaite, jamais satisfait, mais toujours applaudi.

03/2023

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Littérature française

Le petit chat de porcelaine

A la fin de l'été 1991, Joseph Verpilleux est emporté par une maladie neuro-dégénérative au terme d'une longue agonie. Ce professeur de lettres classiques peu loquace avait toujours vécu dans l'intimité de ses innombrables livres ou bien le nez plongé au plus profond de ses journaux. Passé le soulagement qui suivit la fin des souffrances paternelles, son fils aîné, qui avait été son élève au collège puis au lycée de Nantua avant d'être choisi en qualité de médecin personnel, mesure le vide immense laissé par la disparition de son père. Il comprend que derrière ses silences et son impénétrable discrétion se sont cachés nombre de secrets. Pourquoi ce père si étrange et sensible était il aussi exigeant, sévère, inflexible ? Pourquoi ne connaît il presque rien de lui ? Ce fils occupe dix années à rassembler quelques souvenirs et tente en vain de lui "redonner vie" . Soudain, il a l'intuition qu'un petit chat de porcelaine posé depuis des lustres sur le bureau paternel pourrait être la clé de ces énigmes. Cette figurine "aurait appartenu" à un jeune juif, camarade de classe de son père. Celui-ci aurait "caché son propriétaire durant l'Occupation allemande" avant que cet ami disparaisse et ne revienne jamais. Dix années de recherches assidues au sein de l'univers de la Shoah, un voyage en Israël, des rencontres inattendues conduiront ce fils à retrouver les traces du jeune disparu. Une décennie supplémentaire sera encore nécessaire pour établir de façon certaine l'histoire d'une amitié fondatrice de la vie de ce père si mystérieux : les attentes de son fils ne seront pas déçues.

01/2023

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Interprètes classiques

Le piano est mon orchestre

L'un des derniers grands chefs d'orchestre de music-hall, Pierre Porte raconte un demi-siècle sous les feux de la rampe qui l'a vu travailler aux côtés d'Ella Fitzgerald, Sammy Davis Jr, Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman... Au fil d'anecdotes, il fait ainsi revivre les figures légendaires dont il a magnifié le talent. Témoin des grandes heures du music-hall L'un des derniers grands chefs d'orchestre de music-hall, Pierre Porte s'inscrit dans la lignée des Ray Ventura, Jacques Hélian, Franck Pourcel, Raymond Legrand, Caravelli... Il a composé la musique des shows de Gilbert et Maritie Carpentier, celle des " Bon dimanche " de Jacques Martin dans les années 1970, publiant plus de trente albums et CD, quelque vingt bandes originales de téléfilms et de films (dont celle de Monsieur Klein, de Joseph Losey, Bleu comme l'enfer d'Yves Boisset, Van Loc, flic de Marseille, série TV). Il a signé des musiques pour Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Marie Laforêt, Dalida, donné des concerts à l'Olympia et au théâtre des Champs-Elysées, effectué des tournées triomphales au Japon. On lui doit les musiques de trois revues des Folies-Bergère et des deux dernières du Moulin Rouge, Formidable et Féérie, encore à l'affiche du célèbre cabaret. Généreux et passionné, Pierre Porte a croqué la vie comme les notes de musique. Cet épicurien, qui aime autant son piano que la bonne chère et les grands vins, évoque son parcours de chef d'orchestre et, au fil d'anecdotes, fait revivre les artistes avec qui il travaillé : Ella Fitzgerald, Sammy Davis Jr, Thierry Le Luron, Dalida, Charles Aznavour, Johnny Hallyday...

03/2023

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Littérature française

Picounoc le maudit. Tome 2

On était à la fin de septembre 1850, et les récoltes, commencées depuis longtemps, puis interrompues par les pluies, venaient d'être reprises partout, grâce au retour d'un radieux soleil. Dans quelques endroits bas le grain avait germé, mais, en général, le dommage n'était pas grand. Joseph Letellier, ou Djos, comme nous l'appellerons encore assez souvent, n'avait pas murmuré contre la pluie - car il n'y a que les mauvais chrétiens qui s'impatientent ou s'irritent lorsque tout ne va pas à leur gré. Il n'avait pas, non plus, perdu son temps à dormir, dans son grenier, comme font plusieurs, mais, laborieux et vigilant, il avait commencé des voitures de travail, affilé des chevilles pour les clôtures, réparé les meubles éclopés, et fait cent autres ouvrages que les habitants de bonne conduite et adroits ne négligent pas de faire, lorsqu'ils ne peuvent aller au champ. Quand vint le beau temps avec le soleil, il partit, la faucille sur l'épaule, pour aller couper. La jeune femme ne le suivit pas à la moisson, car ses devoirs de mère la retenaient au logis. Un chérubin d'un mois environ, reposait, rose et frais, dans le berceau neuf. Et la mère dévouée ne laissait pas de loin le petit amour. La journée finie, Djos revint vers sa femme et son enfant, le coeur débordant d'ivresse ; car, outre la satisfaction du devoir accompli, il ressentait toutes les délices d'une passion profonde, que la vertu protégeait comme d'une égide. Le soir où commence ce récit, il trouva, fumant sa pipe sur le seuil de la porte, son ami l'ex-élève.

01/2023

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Littérature française

Picounoc le maudit. Tome 1

On était à la fin de septembre 1850, et les récoltes, commencées depuis longtemps, puis interrompues par les pluies, venaient d'être reprises partout, grâce au retour d'un radieux soleil. Dans quelques endroits bas le grain avait germé, mais, en général, le dommage n'était pas grand. Joseph Letellier, ou Djos, comme nous l'appellerons encore assez souvent, n'avait pas murmuré contre la pluie - car il n'y a que les mauvais chrétiens qui s'impatientent ou s'irritent lorsque tout ne va pas à leur gré. Il n'avait pas, non plus, perdu son temps à dormir, dans son grenier, comme font plusieurs, mais, laborieux et vigilant, il avait commencé des voitures de travail, affilé des chevilles pour les clôtures, réparé les meubles éclopés, et fait cent autres ouvrages que les habitants de bonne conduite et adroits ne négligent pas de faire, lorsqu'ils ne peuvent aller au champ. Quand vint le beau temps avec le soleil, il partit, la faucille sur l'épaule, pour aller couper. La jeune femme ne le suivit pas à la moisson, car ses devoirs de mère la retenaient au logis. Un chérubin d'un mois environ, reposait, rose et frais, dans le berceau neuf. Et la mère dévouée ne laissait pas de loin le petit amour. La journée finie, Djos revint vers sa femme et son enfant, le coeur débordant d'ivresse ; car, outre la satisfaction du devoir accompli, il ressentait toutes les délices d'une passion profonde, que la vertu protégeait comme d'une égide. Le soir où commence ce récit, il trouva, fumant sa pipe sur le seuil de la porte, son ami l'ex-élève.

01/2023

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Interprètes classiques

Magaloff, prince des pianistes

Trente ans après sa mort, l'Histoire conserve le souvenir d'un interprète qui n'était là que pour servir la musique. C'est bien d'un prince dont parle ce livre. Né à Saint-Pétersbourg en 1912, le célèbre pianiste Nikita Magaloff vient d'une autre époque. C'est en écoutant jouer sa mère que le petit Nikita découvre le royaume qui sera le sien : la musique. Il aura la chance de connaître Prokofieff, d'entendre Rachmaninov et de former un duo avec le violoniste Joseph Szigeti dont il épouse la fille. En 1939, il décide de s'établir en Suisse. Appelé en 1949 à la succession de Dinu Lipatti au Conservatoire de Genève, il conserve sa classe jusqu'en 1959 et y dispense un enseignement légendaire. De nombreux jeunes pianistes vont profiter de ses conseils toujours pertinents, jamais humiliants. C'est dans les années cinquante, après des succès fracassants à New York, que sa carrière internationale prend de l'essor ; parcourant le monde dans tous les sens, il suscite l'enthousiasme des foules. Son répertoire est immense. Un fil secret le rattachait à Chopin, mais Magaloff ne s'est jamais laissé enfermer dans une spécialité. Il jouait tout à la perfection, dans un vaste répertoire allant de Haydn à Stravinsky. Chez lui, tout venait de l'intérieur, sans aucun effet. Rien qui pût suggérer le hors-norme. Aucune manifestation d'ego dans son jeu. Seule l'oeuvre comptait. La notoriété n'aura en rien changé sa manière d'être. Après avoir donné son dernier récital à Milan, Nikita Magaloff meurt à Vevey, le 26 décembre 1992.

03/2023

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Histoire des mentalités

L'amour sous la Terreur. La société française pendant la Révolution

"Aucun évènement, ni une guerre, ni une émeute, ni une révolution , ni même un bombardement, n'est capable d'empêcher les hommes et les femmes de se livrer aux plaisirs de la chair", selon Joseph Calvet, dans son "Traité de la sexualité". C'est ainsi que sous la Terreur révolutionnaire, bien des séances de jambes en l'air eurent lieu dans l'ombre de la guillotine. . Ainsi, tout le monde connaît l'assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793. Mais si tout le monde connaît l'acte auquel elle se livra, il n'en est pas de même des mobiles qui le provoquèrent. Les motifs qui armèrent le bras de mademoiselle de Corday et l'exaltèrent au point de lui faire plonger son couteau dans le coeur d'un homme sans défense qu'elle ne connaissait pas, la veille de leur unique entrevue, sont demeurés mystérieux et controversés. Une légende, de plus en plus luxuriante, a environné l'histoire de cet attentat extraordinaire de ses fictions parasites. Le coeur n'a point voulu laisser à la tête le triste honneur du rôle principal dans un tel drame. L'imagination des contemporains s'est épuisée à la recherche et à l'invention des mobiles secrets, des sentiments romanesques qui semblaient seuls pouvoir convenir à l'explication d'un meurtre sans cela inexplicable. Nul n'a voulu voir là une tragédie sans amour... Adolphe de Lescure revient sur la sexualité au temps de la Révolution, et singulièrement sous la terreur. Nourri d'une abondante documentation, cet ouvrage lève le voile sur les pratiques en vigueur dans les prisons et cachots de la République.

03/2021

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Généralités

L'amour sous la Terreur. La société française pendant la Révolution

"Aucun évènement, ni une guerre, ni une émeute, ni une révolution , ni même un bombardement, n'est capable d'empêcher les hommes et les femmes de se livrer aux plaisirs de la chair", selon Joseph Calvet, dans son "Traité de la sexualité". C'est ainsi que sous la Terreur révolutionnaire, bien des séances de jambes en l'air eurent lieu dans l'ombre de la guillotine. . Ainsi, tout le monde connaît l'assassinat de Marat par Charlotte Corday, le 13 juillet 1793. Mais si tout le monde connaît l'acte auquel elle se livra, il n'en est pas de même des mobiles qui le provoquèrent. Les motifs qui armèrent le bras de mademoiselle de Corday et l'exaltèrent au point de lui faire plonger son couteau dans le coeur d'un homme sans défense qu'elle ne connaissait pas, la veille de leur unique entrevue, sont demeurés mystérieux et controversés. Une légende, de plus en plus luxuriante, a environné l'histoire de cet attentat extraordinaire de ses fictions parasites. Le coeur n'a point voulu laisser à la tête le triste honneur du rôle principal dans un tel drame. L'imagination des contemporains s'est épuisée à la recherche et à l'invention des mobiles secrets, des sentiments romanesques qui semblaient seuls pouvoir convenir à l'explication d'un meurtre sans cela inexplicable. Nul n'a voulu voir là une tragédie sans amour... Adolphe de Lescure revient sur la sexualité au temps de la Révolution, et singulièrement sous la terreur. Nourri d'une abondante documentation, cet ouvrage lève le voile sur les pratiques en vigueur dans les prisons et cachots de la République.

10/2022

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Littérature française

La causalité en histoire

En histoire, la causalité cherche à déterminer les causes des événements historiques. Dans leurs tentatives de comprendre l'histoire, nombre de chercheurs examinent les causes en remontant à partir d'une conséquence constatée1. Par cette méthode, l'historien veut dépasser la simple description d'un événement pour atteindre sa compréhension historique. En effet, pour maîtriser pleinement un fait du passé, il est important d'établir de quelle cause il est issu. De nombreux spécialistes de la recherche soulignent l'importance de cette compréhension par les causes dans la discipline. Ainsi, Marc Bloch affirme que l'historien a besoin de "l'emploi de la relation causale comme outil de la connaissance historique. Edward H. Carr nous dit que dans la profession, les chercheurs "se posent constamment la question du pourquoi" 3 Mais ce n'est bien sûr pas l'unique travail auquel l'historien peut se consacrer. La causalité historique est une problématique importante qui a principalement préoccupé les philosophes de l'histoire ainsi que les épistémologistes4. En effet, la question n'a été que peu "thématisée en tant que telle par les historiens professionnels alors qu'elle a longtemps été un passage obligé des analystes de la connaissance historique et de ses méthodes" . Cet écart entre les "praticiens" et les "analystes" s'occupant de réflexions épistémologiques est conventionnel en histoire et l'impact des théories épistémologiques sur la recherche est souvent minime. François Joseph Charles Simiand, né le 18 avril 1873 à Gières (Isère) et mort le 13 avril 1935 à Saint-Raphaël (Var), est un sociologue, historien et économiste français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'école sociologique française.

03/2023

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Soufisme

Le Cantique des oiseaux

Ecrit à la fin du XIIe siècle en persan, Le Cantique des Oiseaux raconte le voyage de milliers d'oiseaux en quête de l'Etre suprême, Sîmorgh, oiseau mythique, manifestation visible du divin. Seuls 30 oiseaux parviennent au bout du chemin, pour ne trouver en Sîmorgh que le reflet d'eux-mêmes, car la divinité, en réalité invisible, se manifeste dans le coeur de chacun. Véritable récit initiatique, Le Cantique des oiseaux permet à chacun de voir dans les oiseaux et leurs histoires édifiantes son propre reflet, à travers le prisme de ses propres expériences, de ses quêtes personnelles et intimes. Chacun peut se perdre dans les vallées pour mieux se retrouver. Pour convaincre les oiseaux de prendre leur envol et les soutenir dans leur ascension, la huppe conte des histoires édifiantes, puisées dans les classiques de la littérature profane, dans le Coran, dans les floklores indiens, arabes ou persans. Majnûn, le fou d'amour, le sultan Mahmûd et son page Ayâz, Joseph et la femme de Putiphar... 'Attâr transforme ces archétypes en symboles. La beauté de l'être aimé et toutes les beautés du monde deviennent sous sa plume les signes visibles de la beauté de Dieu. Le poète persan 'Attâr (1174-1248) a embrassé le soufisme, doctrine mystique de l'Islam qui invite l'homme au détachement pour mieux approcher du Divin. 'Attâr a lui-même cheminé, empruntant la voie extatique de l'amour et de l'abandon du soi. Et par la magie de l'évocation poétique, la beauté de sa langue, sa musicalité, sa force d'expression, il parvient à dire l'indicible, à montrer l'invisible et à partager avec chacun cette expérience spirituelle.

03/2023

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Romans historiques

Naufrages

L'ouvrage propose une réflexion sur la complexité de porter son identité. Sous une forme romancée, l'auteur prend acte de l'Histoire, et transpose une histoire d'amour avec des défis pour la narratrice. Dans une période tumultueuse qu'est la Seconde Guerre mondiale et l'exode des Juifs, la création de l'Etat d'Israël, Philippe Zaouati explore, avec subtilité, les thèmes liés à l'immigration, la construction de l'Etat d'Israël, la recherche d'identité et la tentative de surmonter les traumatismes du passé. La narratrice avait quitté Sofia pour faire des études de droit à Paris. Alors qu'elle assiste aux funérailles de son ancien amour au kibboutz Sasa, dans le nord de la Galilée d'Israël, un paquet de lettres lui est remis. Avant de prendre connaissance de ces correspondances, elle va tenter d'en savoir plus sur " son " Joseph. De la Seconde Guerre mondiale aux années 60, nous la suivons de Paris à Prague en passant par Haïfa, Istanbul, Sofia et Tel Aviv. Le lecteur est convié à explorer avec elle les mystères de son passé impliquant Ava, Norbert et Tomislav. La lecture des lettres lui apportera-t-elle une réponse ? Après les révélations de son histoire, comment avancer ? Saura-t-elle vivre libre et sans amour, ou revenir à l'essentiel ? Est-on réellement libre lorsque l'on fuit la réalité ? La fuite est-elle une solution ? Certes, 'Naufrages' évoque l'histoire tragique du navire Struma où des centaines de Juifs ont péri, mais son titre au pluriel suggère une portée qui dépasse cet événement précis, explorant des naufrages bien plus vastes et profonds.

05/2024

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Ouvrages généraux

Le secret de la reine soldat. L'extraordinaire soeur de Sissi

Elle fut la Jeanne d'Arc du XIXe siècle, la femme à abattre, l'égérie des écrivains. Dans La Recherche, Marcel Proust qui l'idolâtrait la baptisera la "reine soldat" . Luchino Visconti rêvait de la porter à l'écran sous les traits de Greta Garbo. Reine déchue du royaume de Naples et des Deux-Siciles, Marie-Sophie en Bavière s'est toujours dérobée aux historiens qui n'ont pressenti son secret qu'à demi. Ce secret, Lorraine Kaltenbach le connaît, sa famille le garde depuis cent cinquante ans. Marie-Sophie était la plus romanesque des soeurs de Sissi. Aussi rebelle que l'illustre impératrice, elle fut autrement plus vivante et charnelle. A vingt ans, elle bluffa l'Europe en abandonnant ses crinolines pour traverser en pantalon la révolution italienne du Risorgimento. A trente ans, elle devint une figure du Paris de la Belle Epoque. Que cachait son attirance pour la Ville Lumière ? La nostalgie de sa passion secrète pour un zouave pontifical français, mais surtout Daisy, leur enfant, dont elle ne put jamais faire l'aveu public : le pape, l'empereur François-Joseph, les rois de Bavière, de Naples et des Deux-Siciles auraient eu trop à perdre si ce scandale avait été divulgué. La reine soldat imposera son droit de renouer avec la fille qu'on lui avait arrachée, et s'alliera avec les anarchistes pour châtier ceux qui l'avaient outragée et chassée de son trône. Lorraine Kaltenbach, qui a exhumé ses archives familiales et pérégriné trois ans à travers la France, l'Allemagne et l'Italie, ressuscite les amours cachées de cette combattante, et lève enfin le voile sur la mystérieuse Daisy de Lavaÿsse.

05/2022

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Romans historiques

Le chevalier de l'air

Août 1914. Belges et habitants du Nord fuient devant l'invasion allemande. A Roubaix, la comtesse Yvonne de Brétigny refuse de céder à la panique. Elle reste dans la ville, retenant ses filles auprès d'elle. Eve, la cadette, sera réquisitionnée comme infirmière par l'armée allemande, puis recrutée par les services de renseignements alliés. Dès lors va s'ouvrir, pour cette jeune fille de bonne famille, une existence des plus aventureuses. Mais démasquée, après plusieurs années d'espionnage, Eve est arrêtée, jugée et condamnée à mort. C'est en attendant son exécution qu'elle rencontre dans la prison de Cologne un As de l'aviation française, gravement mutilé : Joseph Weller. Celui-ci, originaire du Reichsland (L'Alsace-Lorraine), a été condamné pour trahison à l'empire allemand. Les jeunes gens vont tenter de s'évader ensemble, mais d'étranges rumeurs circulent sur le compte du "chevalier de l'air".... Daniel Kircher nous entraîne, comme à son habitude, dans une succession d'aventures, sur terre et dans les airs, où le romanesque se mêle étroitement aux réalités historiques. On croise au fil des pages les futurs acteurs du monde à venir (un brancardier du nom d'Adolf, de Gaulle, une Suzanne Lenglen en grande forme, Tzara, Cendrars, ou encore un jeune peintre prénommé Pablo...). Et puis, sous les traits d'Eve revivent les grandes figures féminines de l'aviation française, mais aussi la célèbre Lilloise Louise de Bettignies. Les héros de ce roman sont l'incarnation même de cette période charnière, bouillonnante d'idées nouvelles et d'urgence à vivre, dans la prescience des drames à venir.

11/2012

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Critique

Ecriture, différence et recalibrage. Pour une nouvelle pathologie du discours postcolonial

Parcourir le vaste panorama hétéroclite d'ouvrages consacrés à la littérature postcoloniale, c'est faire face aux invocations d'un projet largement amorphe, indéfinissable, chargé d'équivoque, résistant à la consonance, au calibrage, à la résolution et, en tant que tel, sous-tendu par d'irrévocables entraves. Le discours narratif qui en provient labyrinthique, instable ne peut qu'engendrer maintes variantes d'une insidieuse défaite. Or "l'expérience postcoloniale" , tellement envisagée, s'engouffre inextricablement dans un état de constante mutation, toujours embryonnaire, toujours à la dérive, privée de repères identitaires, et donc péniblement assujettie aux contorsions de l'indicible. Quelles qu'en soient les justifications herméneutiques, elles ne tracent ni ne représentent qu'une seule dimension d'une entreprise profondément complexe et plurivalente. En effet, le texte postcolonial enraciné dans l'errance, dans la précarité, dans l'informe, et assurément moins complaisant que subversif refuse a priori toutes les tentatives de décodage univoque, minimaliste, si nombreuses soient-elles. Afin de porter remède à ces actes de dégradation, il faudrait ouvrir une voie jusque-là obstruée. Ce qui fut indicible doit être interrogé et transgressé en vue d'ouvrir un nouvel espace où le long silence du passé est supplanté par les voix exhumées, précédemment absentes et inconnues, trop longtemps ancrées dans la soumission . Que cette parole retrouvée, énoncée librement remporte la victoire, véritable conquête rédemptrice. Pour Joseph Zobel, Ferdinand Oyono et Sembène Ousmane, la lutte pour la libération métaphysique et linguistique est éloquemment métaphorisée et emplie de signifiants régénérateurs, bien qu'entachée par le passé. Des vestiges de l'immobilité d'antan émerge un contre-discours : une poétique nouvelle et irrévocable du triomphe postcolonial.

06/2023

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Philosophie du droit

Le droit saisi par l'art. Regards de juristes sur des oeuvres d'art

Un regard neuf sur le droit à travers 32 oeuvres d'art majeures. Et si notre formation juridique influençait nos émotions artistiques ? L'art peut, sans doute, interpeller de manière spécifique le coeur comme l'esprit du juriste. Chacun des contributeurs à l'ouvrage a choisi librement une oeuvre pour nous livrer ses émotions et ses réflexions de juriste, les partager avec le lecteur afin de mieux éveiller les siennes, favorisant un dialogue trop rare entre art et droit... Une reproduction de chaque oeuvre d'art illustre les propos des auteurs afin de favoriser cet échange. Table des matières Avant-propos, par Rémy Cabrillac Le Contrat de mariage de Mariano Alonso-Perez, par Christophe Blanchard / Droit civil / Régimes matrimoniaux Le Juriste de Giuseppe Arcimboldo : par Claire Bouglé-Le Roux / Culture juridique / Justice De Bach de Carl Seffner à Gould de Ruth Abernethy : par Yves Mayaud / Méthodologie / Raisonnement juridique Graffiti is a crime de Banksy : par Jean-Baptiste Seube / Droit pénal / Propriété intellectuelle La Nature se dévoilant d'Ernest Barrias : par Bénédicte Fauvarque-Cosson / Philosophie juridique / Nouvelles technologies Le Soir sur les terrasses (Maroc) de Jean-Joseph Benjamin-Constant : par Elise Charpentier et Simonne Pichette / Libertés fondamentales / Egalité homme-femme La Justice de l'empereur Otton III de Thierry Bouts : par Laurent Pfister / Histoire du droit / Droit à un procès équitable Le Sacrifice d'Isaac du Caravage : par François Ost / Philosophie du droit / Tiers La Nona Ora de Maurizio Cattelan : par Agnès Robin / Droit d'auteur / Liberté d'expression Statue équestre du Maréchal Lyautey de François-Victor Cogné : par Fouzzi Rehrousse / Droit comparé / Histoire du droit L'Origine du Monde de Gustave Courbet : par Valérie Malabat / Liberté d'expression / Nudité Homme-requin de Sossa Dede : par Christine Ferrari-Breeur / Droit international public / Restitution des prises de guerre Etude d'un noeud de ruban d'Edgar Degas : par Patricia Partyka / Droit de la propriété intellectuelle / Ouvre de l'esprit David de Donatello : par Anthony Crestini / Droit constitutionnel / Histoire du droit La Fée électricité de Raoul Dufy : par Charles-Edouard Bucher / Nouvelles technologies / Droit des biens Cheval sortant de l'écurie de Théodore Géricault : par Marine Ranouil / Enseignement juridique / Méthodologie Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa d'Antoine-Jean Gros : par Emmanuel Terrier / Droit de la santé / Gouvernance Sous la vague au large de Kanagawa d'Hokusai : par Blanche Sousi-Roubi / Nouvelles technologies / Droit de la propriété intellectuelle Dans l'arbre d'Alexandre Hollan : par Xavier Thunis / Droit des biens / Droit de l'environnement Jaune-Rouge-Bleu de Wassily Kandinsky : par Marie-Sophie Bondon / Justice / Déontologie Le Prêteur et sa Femme de Quentin Metsys : par Michel Vivant / Philosophie du droit / Droit de la propriété intellectuelle Deux femmes courant sur la plage de Pablo Picasso : par Camille Broyelle / Liberté d'expression / Nudité La Cueillette des pois de Camille Pissarro : par Laurence Mauger-Vielpeau / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art Les Vertus cardinales et théologales de Raphaël : par Barbara Pozzo-Stanza / Introduction au droit / Sources du droit Le Boeuf écorché de Rembrandt : par Thierry Vignal / Statut de l'animal / Philosophie du droit Loth et ses filles de Pierre-Paul Rubens : par Laurent Saenko et Hervé Temime / Droit pénal / Inceste Carrefour à Sannois de Maurice Utrillo : par Gérard Sousi / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art La Ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh : par Rémy Cabrillac / Droit pénitentiaire / Histoire du droit La Femme à la balance de Johannes Vermeer : par Pauline Marcou / Droit des personnes / Liberté de conscience L'Intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc de Joseph Vernet : par Charlotte Broussy / Droit maritime / Dignité de la personne humaine Grande coiffe en plumes : par Marie Malaurie-Vignal / Droit de la propriété intellectuelle / Appropriation culturelle Agnus Dei de Francisco de Zurbarán : par Yolanda Bergel Sainz de Baranda / Bien culturel / Droit international public Index des notions juridiques Table des illustrations

10/2023

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Beaux arts

Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI

Depuis plus de trente ans, le Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle (CPDHS) s'efforce de réunir les effigies des contemporains de Louis XV et de Louis XVI. C'est une quête permanente afin d'identifier les modèles dont les noms ne sont pas toujours conservés ou dont les identités se révèlent erronées. L'attrait marqué pour la famille royale a permis année après année de réunir pratiquement tous les visages des proches de Louis XV et de Louis XVI. Les noms des plus grands artistes, tels Louis-Michel Van Loo, Joseph-Siffred Duplessis ou Elisabeth Louise Vigée Le Brun, côtoient ceux de maîtres beaucoup moins célèbres, à l'exemple du chevalier Delorge ou d'Adélaïde Hubert. C'est là l'une des caractéristiques de cette galerie de portraits, car jamais l'artiste n'y a été privilégié par rapport au modèle. Membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, de celle de Saint-Luc ou bien portraitistes peu connus travaillant dans l'une des cités de nos provinces, tous ces maîtres se sont efforcés de transcrire à la fois l'apparence en désirant être au plus près de la parfaite ressemblance, tout en témoignant d'un tempérament ou d'un caractère. Les plus habiles descendaient au plus profond de l'âme de leurs modèles et les emportaient tout entiers. Les moins talentueux se contentaient de peindre une enveloppe charnelle. Pendant plusieurs mois, le musée Lambinet à Versailles offrira à ses visiteurs ces visages connus ou méconnus qui ont fait tout le sel de la société du XVIIIe siècle. Une nouvelle fois, chacun aura le sentiment en venant les découvrir d'interrompre une conversation de salon engagée au temps des Lumières.

11/2019

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Non classé

Savoir y faire

L'ouvrage "Savoir y faire" est un recueil des nouvelles historiques, fruit d'un long moment qui relate la vie sous toutes formes au travers du thème du travail. En effet, la première nouvelle décrit Boseka, le petit village qui abritait le vaillant jeune homme Sulemani et les autres. Puis, il se vit être pris en otage par une bande des monstres dirigés par le seigneur de guerre "Hatari Ya Kufa" . Ces derniers qui exploitèrent et asservirent Boseka durant un bon moment. Heureusement, qu'il y avait née de ces hommes malheureux, une génération puissante, qui sauvera par la suite leur village. Dans la vie courante, nous sommes parfois confrontés au même sort que celui de Sulemani et son village Boseka. Cet ouvrage est un appel à la conscience à tous les Citoyens du monde, animés d'un esprit patriotique. "N'attendez pas ce que votre pays fera de vous, mais faites ce que votre pays attend de vous" , dit-on. C'est à travers ce travail littéraire que je salue la bravoure des héros africains en général, comme Patrice Emery Lumumba, Nelson Mandela, Nkwame Nkhruma, Thomas Sankara, Mamadou Ndala, Mouhamar El Ghadafy, Joseph Desire Mobutu, Robert Mugabe, et bien d'autres hommes tombés sur le champ d'honneur pour la cause du peuple. Outre cela, j'ai abordé le courage, la persévérance. Tout cela pour mieux faire face à la pauvreté. C'est en ces termes que je réitère les propos du Président Rwandais qui disaient : "Travaillez dur jusqu'à ce que ça fasse mal, parce que la pauvreté fait beaucoup plus mal" . Dans nos pays respectifs, pourquoi ne pas réagir en héros afin de venir à bout de tous ces maux qui minent la société contemporaine ?

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

Processus psychanalytiques et procédures neuropsychologiques. Essais d'articulation des neurosciences et de la psychanalyse face aux patients

En quoi l'expérience de la psychanalyse peut être accompagnée par les découvertes des neurosciences et réciproquement ? Nous pensons en particulier aux psychothérapeutes, psychologues, médecins, qui s'interrogent sur les processus, appelés souvent mécanismes de défense, auxquels les uns et les autres sont confrontés lors de leur expérience. Quel rapport peut-il y avoir entre ces processus et les procédures et comportements qu'observent les neuropsychologues ou les neurologues chez les gens dont ils s'occupent. Il s'agira ainsi de mettre en travail les apports récents des neuropsychologues comme Erick Kandel, Joseph LeDoux, Antonio Damasio et de comprendre en quoi leurs recherches peuvent éclairer certaines butées rencontrées dans la clinique analytique. La méthode psychanalytique utilise principalement l'association entre plusieurs éléments du récit de l'analysant pour attirer son attention sur les liens qui le retiennent fixé sur l'inassouvi d'un désir ancien : il s'agit là d'un processus, une liaison préconsciente ou inconsciente suivant le moment de l'analyse, repris dans des répétitions, élément important du transfert. D'un autre côté la formation de procédures par conditionnement au réseau des relations de la toute première enfance et à l'ambiance émotionnelle qui le caractérise, se retrouve aussi tout au long de la cure comme composante du processus de transfert. Dans cet ouvrage l'attention portée à ces deux registres psychanalytique et neuropsychologique est au coeur d'un double enjeu : d'une part, éviter de nous faire prendre des troubles neuropsychologiques non-conscients pour des résistances "ordinaires" à notre travail psychanalytique ; d'autre part, permettre d'engager plus franchement des recherches et des collaborations cliniques étroites pour penser l'intrication de ces deux registres dans la compréhension de certains troubles neurologiques et psychiques.

09/2019

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Musique, danse

En un acte. Les Actes de ballet de Jean-Philippe Rameau (1745-1757)

Qui connait, de Rameau, le ballet en un acte Nélée et Mirthis, celui des Fêtes de Ramire ou encore la pastorale de Lisis et Délie ? Ces opéras miniatures passent inaperçus à côté des longues tragédies et des ballets composés de plusieurs entrées qui ont fait la renommée du musicien. Même s'ils ont eu les honneurs du disque, des ouvrages comme Pigmalion. La Guirlande ou Zéphire sont encore absents des scènes contemporaines, et l'Anacréon de 1754, sur un livret de Louis de Cahusac, s'efface devant celui écrit en 1757 avec Pierre-Joseph Bernard. Ces oeuvres, composées par Rameau au sommet de son art avec des poètes aussi divers et illustres que Voltaire, Rousseau, Marmontel ou encore Collé, furent pourtant appréciées de ses contemporains, à commencer par la cour de France pour le divertissement de laquelle beaucoup furent élaborées, lors des saisons très privées du château de Fontainebleau. Certaines d'entre elles sont même sans doute à considérer comme la quintessence du style Louis XV, comme La Naissance d'Osiris, Les Sibarites ou encore la subtile pastorale de Daphnis et Eglé. En préalable à la première édition critique complète de leurs livrets, enfin rendus accessibles, ces opéras font ici l'objet d'analyses très diverses qui en éclairent es contextes d'élaboration et les modalités de composition. Les études dramaturgiques qui ouvrent le volume rendent sensibles leur ancrage profond dans l'esthétique du milieu du XVIIIe siècle. Les analyses contextuelles les réinscrivent dans une pratique théâtrale qui, sous la plume de Rameau, connut de profondes évolutions. Enfin, les approches formelles qui constituent la troisième partie du livre, n'hésitant pas à considérer ces "miniatures" comme des "macrostructures", des univers complets par eux-mèmes, dévoilent le soin extrême que Rameau mit à leur composition.

09/2019

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Poésie

Evangile des petites gens

LE CLAIR-VOYANTJe suis là, seul au bord du chemin, je tends la main, Je suis la honte de la famille, un fardeau pour les miensQue je connais sans jamais les regarder ; mes parentsOnt souffert d'avoir un fils comme moi ; ils voulaientUn enfant qui plus tard les soutienne mais je ne vois rien. Je ne peux aller aux champs ni garder le bétail ! Qui veut d'un apprenti qui ne peut bougerSans s'entraver, passer son temps à le relever. Je survis à Jéricho, je mendie devant le portailDe la synagogue. Je ne vois mais j'entends, Je ressens. Je comprends les pleurs des enfants, La peine des lépreux qui font fuir les gens. Le père de famille sans emploi, sans argentQui ne peut subvenir aux besoins de ses gens. Cette année paraît une méditation poétique sur la base des évangiles, l'Evangile des petites gens. Sans altérer le message chrétien, l'auteur se place du point de vue d'un Jérusalémite qui raconte l'arrivée des savants, d'un disciple et de ses opposants - bourreaux compris. Afin de conserver un contexte cohérent, l'auteur utilise des prénoms araméens Yeshua pour Jésus, Myriam pour Marie, Yousef pour Joseph et Yehohanan pour Jean. Il donne la parole à l'aveugle Bartimée, à la femme adultère. Il ancre le récit dans le contexte politique et militaire de la Palestine romaine, des fréquents soulèvements et des répressions sanglantes. En fin d'ouvrage un index donne les références des textes bibliques qui ont inspiré le recueil ; il est suivi de notes biographiques sur Hérode, Ponce Pilate, des personnages apparaissant dans les Evangiles puis de deux cartes. Publié au XXIe siècle, il donne une dimension plus actuelle au message évangélique.

01/2021

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Histoire de France

L'odyssée d'un résistant

Par sa naissance en Alsace et sa connaissance de la langue allemande, Georges Loinger a été sensibilisé très tôt au danger de la montée du nazisme. Prisonnier de guerre, il s'évade par amour pour son épouse, Flore. De retour en France, il intègre le Réseau Bourgogne, puis participe à la création d'une Résistance issue de la communauté juive. Joseph Weill contacte Georges et lui donne un rôle important au sein de l'OSE, d'abord en tant qu'éducateur physique et ensuite dans l'organisation du transfert clandestin des enfants vers des lieux sûrs. Informé du contenu du " télégramme Riegner " concernant la destruction des Juifs d'Europe, il se consacre alors essentiellement au sauvetage des enfants, créant à Annemasse une filière de passage en Suisse. La guerre finie, il participe à l'aventure sioniste en organisant les départs clandestins de Juifs rescapés de la Shoah vers Israël, entre autres l'Exodus, qui médiatise le problème des survivants des " Camps de la Mort ". Sa vie professionnelle est la suite de son engagement : directeur de la compagnie de navigation du tout jeune Etat d'Israël, il organise les croisières-pèlerinage vers la Terre Sainte. Il a aussi participé à la création de la fraternité d'Abraham, qui oeuvre au rapprochement des religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam. Sa retraite est très active et il s'est donné pour mission de faire reconnaître le rôle de la Résistance juive et des différents réseaux - sauvetage et lutte armée - dans la Résistance Nationale. Ce livre, le quatrième de Georges Loinger, écrit l'année de ses 103 ans, résume les trois précédents et les complète en apportant un éclairage nouveau en replaçant les événements dans leur contexte historique.

01/2014

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Poésie

Flache d’Europe aimants garde-fous

"L'Europe penche. Ses penchants sont irrésistibles. BABORD TRIBORD BABORD TRIBORD. Quoi entre ? Quoi : entre Albrecht Dürer peignant l'insensé signe d'une chute de météorite, et Joseph Beuys au coeur d'un carnaval, ayant écrit au tableau noir " The Brain of Europe " ? Quoi : entre neuf jours d'Aphrodisies à Paphos, et les neuvaines d'un village où les pèlerins venaient en traitement pour leur folie ? Les barges tanguent. Les bargeots ne sont pas toujours ceux qu'on croise. Les croisés, ils sont livrés à leurs nefs folles. Les mythologies du temps présent se conjuguent avec l'histoire des antiques. Le sel y met un peu de piment. On a localisé le clitoris de l'Europe, pas encore son cerveau. Complètement à l'Ouest ? L'oncle d'Amérique, de retour, pencherait pour. Qu'est-ce que l'Europe, vue du mur à Chypre, gentiment nommé : ligne verte ? Qu'est-ce que l'Europe, vue par les écrivains Jean-Paul de Dadelsen et Denis de Rougemont, qui se mouillent au Centre européen de la Culture ? Quand la confédération européenne devient leurre, Dadelsen fait résonner son poème dans le ventre de la baleine, traduit le livre d'un juge américain, frôle la poète Hilda Doolittle, succombe d'une tumeur au cerveau. La langue c'est de la lave. C'est fou ce qu'on la préfère refroidie, solidifiée, figée. Parfois de l'énergie s'évade encore de l'encre asséchée : celle de l'énigme atteinte. Qu'y peuvent les arts poétiques ? Mais. Parier sur l'inconnu. Inventer des narrés, avec ligatures et raccords à distance. Bousculer l'ordre causal. Modéliser l'hétérogène. Ne pas nous mener en bateau, ni céder aux vieilles lunes. Syncrétiser. Croiser les doigts". Patrick Beurard-Valdoye.

03/2019