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Rick Riordan

Extraits

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Critique littéraire

Mes chéries. Lettres à ses soeurs, 1940-1957

Les lettres publiées ici ont été écrites dès 1940, alors que Clarice Lispector n'a que 20 ans et n'a pas encore publié son premier roman Près du coeur sauvage qui marquera pour la critique la naissance d'une grande écrivaine. A partir de 1944, Clarice Lispector accompagne son mari diplomate dans ses différentes affectations et vit quinze ans loin du Brésil et de ses soeurs, Elisa et Tania, auxquelles la lie une affection intense. Elle entretient avec elles une correspondance haletante, vitale. Plus de 120 lettres furent choisies et publiées en 2007 au Brésil (éditions Rocco) et sont enfin accessibles au public français. De Belém (1944) à Washington (1956), en passant par Naples (1945), Berne (1946), Paris (1947), Torquay (1950), nous accompagnons donc le quotidien de Clarice Lispector dans sa longue odyssée, que nourrit immanquablement une nostalgie irrémédiable. Figure majeure de la littérature brésilienne, Clarice Lispector (1920-1977) construit une oeuvre singulière, romans, nouvelles, contes et chroniques, traversés par un questionnement sur l'étrangeté du monde cachée dans l'apparente banalité des choses. Rigoureuse, maîtrisée, discrètement ironique, son écriture est aussi incarnée, sensuelle, «une écriture de l'attente, de l'espérance et de l'angoisse, articulée à l'inconscient», écrit à son propos Antoinette Fouque qui a publié la presque totalité de son oeuvre en France. Fazenda Vila Rica, Etat de Rio, janvier 1942. «Hello, ma grande chérie : ... Je vis en attente d'inspiration avec une avidité qui ne me donne pas relâche. J'en suis même arrivée à la conclusion qu'écrire est la chose que je désire le plus au monde, plus même que l'amour. J'ai reçu des lettres formidables de Maury. Nous avons eu une dispute parce qu'il a interprété comme littéraire une lettre que je lui ai envoyée. Tu sais que c'est la chose du monde qui m'offense le plus. Je veux une vie-vie et c'est pour cela que je veux faire de la littérature un bloc à part.»

03/2015

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Beaux arts

Andy Warhol

Sa célébrité ? Une décision. Elle lui a permis d'agir toujours comme il l'entendait, dans un scandale à peu près permanent, guetté par les médius qu'il manipulait avec un savoir-faire confondant. Cool. La Factory des années 1960 où se fabriquaient sa peinture, puis ses films, fut à la fois son Hollywood privé, son usine à rêves et un creuset où se mélangeaient les gens du monde et les voyous, les artistes et les prostitués de tous bords. La drogue y circulait librement et le sexe aussi. Là, tout pouvait arriver et arrivait. La révolution des mœurs était d'avant-garde, comme le reste. Warhol a été peintre, sculpteur, photographe, cinéaste, romancier, dramaturge, directeur de magazine, producteur d'un groupe rock, homme de télévision, acteur et enfin mannequin. Il a figuré, avec éclat, au centre de tout ce qui s'est expérimenté de plus inventif et de plus radical au début des années 1960, au temps du pop art et du cinéma underground, mais aussi dans les années 1970 et 1980, quand on commença à se penser " postmoderne " et que " l'appropriation " allait de soi. Il fut génial à la grande époque des Boîtes de soupe Campbell's, des Marilyn et des Chaises électriques, on le sait, mais non moins génial quelques mois avant sa mort quand il peint ses Camouflages. Qu'on ne s'y trompe pas : sous les bons mots colportés partout et répétés à satiété (" Je voudrais être une machine ", " À l'avenir tout le monde sera célèbre pendant 15 minutes "), sous le masque de faux albinos à la perruque platine et à la veste de cuir noir, immédiatement reconnaissable, sous la désinvolture étudiée, c'est un artiste extraordinairement exigeant qui apparaît ici. Ce que propose cette biographie chaleureuse et amusée, écrite par Michel Nuridsany comme en connivence avec Warhol, c'est une vision qui va au nerf de ce que fut cet immense artiste, emblématique du XXe siècle, de plus en plus revendiqué par les jeunes créateurs d'aujourd'hui comme un modèle. Comme une ouverture.

02/2001

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Histoire de France

Christian Democrat Internationalism. Its Action in Europe and Worldwide from post World War II until the 1990s- Volume III: The European People’s Party- Continental and Social Cooperation

From September 2011 to December 2013 the Luigi Sturzo Institute in Rome along with the Centre of European Studies planned a series of international scientific meetings to study one highly important political subject : the commitment of Christian Democrats on an international level. This project has been organised thanks to the support of the Konrad Adenauer Stiftung, and the International Labour Organisation. Internationalism is a Key Element for the Christian Democrat Identity. In fact, CD is a political movement of thought and action whose roots lie in a specific ideology : to use the German word Weltanschauung, it is based on a particular framework of ideas and beliefs that leads the party to interpret the relationship between men and nations from an international point of view, ensuring the human being a central place in every social policy. The Chancellor of Germany, Angela Merkel, wrote in a Message to these Meetings : "We can consider ourselves very lucky that 50 years ago forward-thinking personalities founded the World Union of Christian Democrats. From then on, the world, through globalisation, has been deeply changed. Events that take place in other continents immediately impact on our lives. We will be able to protect ourselves from terrorism, achieve economic and social security, and defend our environment only through common global action. This is the task of our generation : to overcome these global challenges. [...] Our parties and our political organisations share a common Christian ideal of man. This ideal, grounded on the inalienability of human dignity, is at the core of one important value : to this man has linked a social and economic model that combines economic success and social responsibility." Her message clearly shows the need to use historical knowledge, to return to and explore a rich and challenging past as well as to develop a reflection on and a course of action for the present and the future.

12/1986

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Sociologie

Figures de l'Outsider en Amérique hispanique

Figures de l'outsider en Amérique hispanique s'intéresse à des individus qui, malgré leur diversité, partagent une situation commune : la discrimination. Comment les désigner autrement que par le tenue négatif de "marginaux" ? Le terne d'"outsider" est proposé, car il implique la déterritorialisation d'un objet - la marginalité initialement subie - qui se libère ainsi de ses usages négatifs liés à l'exclusion pour se doter d'une autre logique, davantage positive et offensive : la "lutte active". Il s'agit de l'attitude de celles et de ceux qui décident et se sentent la force, seuls ou collectivement. de inciter des actions pour résister à la relégation, remettre en question les nonnes qui en sont à l'origine et, in fine, essayer d'apporter des solutions. Les outsiders tenants de cette "lutte active" sont principalement les personnes perçues connue porteuses de l'un ou de plusieurs des stigmates signalés par le sociologue Erving Goffman. Il s'agit des outsiders étrangers et/ou ethniques, de même que les individus discriminés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur genre, mais aussi les opposants à un régime politique autoritaire dom le "stigmate" est, par exemple, l'adhésion à une idéologie considérée par le pouvoir en place comme néfaste, perverse, dangereuse. L'objectif de cet essai, qui s'appuie sur des figures d'outsiders hispano-américains (Chili, Costa Rica et Mexique), est de comprendre, d'une part. les mécanismes sociétaux qui les produisent et. d'autre part, d'analyser les différentes actions mises en place par ces outsiders afin de s'y opposer ainsi que leurs résultats. Il s'agit donc d'une étude s'inscrivant pleinement dans l'entreprise déconstructiviste opérée par le post-modenrisme et le post-colonialisme qui interrogent respectivement les grandes idéologies totalisantes comme la religion, la nature, la science, la famille, le patriarcat, etc., ainsi que le sujet et l'histoire coloniale.

04/2019

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Policiers

Corruption

QUAND TOUT LE SYSTEME EST POURRI AUTANT JOUER SELON SES PROPRES REGLES Denny Malone est le roi de Manhattan North, le leader charismatique de La Force, une unité d'élite qui fait la loi dans les rues de New York et n'hésite pas à se salir les mains pour combattre les gangs, les dealers et les trafiquants d'armes. Après dix-huit années de service, il est respecté et admiré de tous. Mais le jour où, après une descente, Malone et sa garde rapprochée planquent pour des millions de dollars de drogue, la ligne jaune est franchie. Le FBI le rattrape et va tout mettre en oeuvre pour le force à dénoncer ses coéquipiers. Dans le même temps, il devient une cible pour les mafieux et les politiques corrompus. Seulement, Malone connaît tous leurs secrets. Et tous, il peut les faire tomber... A travers une narration abrupte et remarquablement réaliste, faisant écho à l'oeuvre de Dennis Lehane comme aux films de Martin Scorsese, James Gray et Brian de Palma, Don Winslow livre un roman policier magistral, tableau étourdissant du crime organisé, actuellement en cours d'adaptation au cinéma par James Mangold (Copland). Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch DES CRITIQUES DITHYRAMBIQUES "On pense immanquablement aux films noirs comme "Serpico" ou "Le prince de New York" de Sidney Lumet ; on songe aux romans de Nick Tosches, aussi. Autant dire, au meilleur du genre". LIRE "Un monument". France Culture "Il y a longtemps qu'on n'avait pas lu un polar aussi magistral". Le Parisien "Un triomphe. Pensez au Parrain, mais avec des flics". Stephen King "Tendu, brutal, très atmosphérique, incroyablement ficelé et totalement inoubliable". James Ellroy "Un roman policier d'envergure shakespearienne, probablement l'un des meilleurs jamais écrits". Lee Child "Les fans du Parrain, de Mystic River, de Sur écoute, ou des Inflitrés vont adorer". Mark Rubinstein, Huffington Post

11/2018

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Chanson française

William

Tout le monde connaît ses succès : Dans un vieux rock'n roll, Le Carnet à spirales, J'me gênerais pas pour te dire que je t'aime encore, Oh je cours tout seul, Fier et fou de vous. Les Filles de l'aurore. Un homme heureux. Des disques d'or de platine : ça, c'est l'écume Car avant tout, William Sheller est un musicien classique. un homme de l'orchestration. Et William est une symphonie écrite par Sheller. Une enfance marquée par un secret. l'identité de son père, et un double enracinement : le Paris des années 50, des 4 CV et l'Amérique des Cadillac. En effet, sa mère, Paulette, tombe amoureuse d'un Américain qui travaille dans des boîtes de jazz : long séjour dans l'Ohio à deux heures de route du Michigan où vit le père naturel de William, sans qu'il le sache alors. Une prédisposition évidente pour la musique, le piano. Un éducation musicale prodiguée par Yves Margat, un maître de l'harmonie, élève de Gabriel Fauré. Et puis l'influence de la musique pop anglaise. Les premières auditions, le succès planétaire de My year is a Day dont il compose la musique, la rencontre avec Barbara pour qui il travaille et chez qui il vit, et puis une femme, deux enfants. Une vie de père de famille et de vedette du showbiz qui sait choisir ses amis : folles expéditions avec Nicoletta et Patrick Juvet à Trouville, relations intenses avec Catherine Lara et Joe Dassin. plus légère avec Carlos. Une géographie zigzaguant entre Paris, la province, l'étranger. Les nuits de folie, la cocaïne, l'ambiguïté sexuelle. C'est une vie qui va vite, constellée d'étoiles et d'astres déchus. Et une oeuvre admirée par toutes les générations de Véronique Sanson à Jeanne Cherhal. William par Sheller est une autobiographie qu'on ne lâche plus dès la première ligne. elle révèle un écrivain véloce, d'une rare sensibilité, qui ne craint pas l'aveu sans jamais se départir de la pudeur des grands artistes.

03/2021

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Histoire du judaïsme

Sur les pas de Jonas. L'algorithme de Jonas

Si l'on compare la situation du prophète Jonas à celle de notre vie entourée d'objets " connectés et artificiellement intelligents " qui nous donnent des instructions auxquelles il faut obéir sans chercher à comprendre, on saisit immédiatement toute la modernité du texte biblique. "Lève-toi et va à Ninive convaincre ses habitants de se repentir" , dit Dieu au prophète Jonas. Sans prononcer un mot, Jonas part dans la direction opposée ! Ce livre évoque le dilemme entre un commandement, fût-il divin, et l'intuition d'un être humain, fût-il prophète. Dieu mettra en place une scénographie extraordinaire digne de Jules Verne pour convaincre Jonas d'obéir. Si l'on compare cette situation à celle de notre vie entourée d'objets " connectés et artificiellement intelligents " qui nous donnent des instructions auxquelles il faut obéir sans chercher à comprendre, on saisit immédiatement toute la modernité du texte biblique. " Ce conte peut nous guider, et nous montre comment une tradition multimillénaire peut nous accompagner dans la modernité ", dit Cédric Villani dans sa préface. L'histoire de Jonas est un conte universel commun aux trois religions monothéistes, mais avec un sens diffèrent dans chacune. Il existe bien d'autres versions de cette histoire dans la littérature, ne serait-ce que l'aventure de Pinocchio ou celle de Moby Dick. Ce texte a inspiré de multiples auteurs, de Rachi à Voltaire, de Spinoza à Camus et bien d'autres. Il reste avant tout la très belle histoire d'un personnage qui nous ressemble, avec ses faiblesses et son caractère rebelle. Pour Serge Uzan, ce livre est aussi un témoignage très personnel où il dévoile ses souvenirs d'enfance, ses espoirs dans sa vie de médecin, son rapport intime à la religion et à l'histoire du prophète, à la vie, à la mort et à sa volonté de transmission aux plus jeunes d'une prophétie empreinte de spirituel.

01/2023

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Rock

Conversations avec Iggy Pop

Il est le dernier monstre sacré et la dernière véritable bête de scène encore debout ! Indomptable, refusant toute notion d'embourgeoisement, Iggy est resté sauvage et n'a jamais galvaudé son surnom d' "Iguane" . Respecté par toutes les générations de musiciens depuis plus d'un demi-siècle, considéré comme le seul et unique "parrain du punk" , Iggy a toujours su transcender sa propre légende, se mettre à nu (au propre comme au figuré ! ) pour alimenter un mythe sans cesse renouvelé - ainsi qu'une discographie ô combien riche et flamboyante. La France a toujours aimé Iggy et soutenu lors des périodes les plus complexes de sa vie. Notre homme, jamais ingrat, lui a toujours rendu la pareille, devenant petit à petit l'un des artistes les plus francophiles qui soient. Son amour pour la culture française (il a déjà chanté Gainsbourg, Brassens, Piaf et même Prévert ! ) et pour le public français se verra honorer en mai 2022 de la plus longue tournée de l'Iguane sur notre sol, avec au total 13 dates et aucune région épargnée ! En l'absence d'autobiographie, ce livre d'entretiens comble un manque criant d'ouvrages sur le bonhomme, qui n'est pas facile à approcher. Personne n'a jamais pu l'interviewer autant de fois (une dizaine ! ), sur un laps de temps aussi étendu (30 ans). Les interviews, très détaillées, couvrent tous les aspects de sa carrière et de sa vie chaotique. Elles permettent aussi de rendre compte des évolutions de son état d'esprit. Elles sont complétées ici de leurs repères discographiques, biographiques et scéniques idoines. L'auteur : Christophe Goffette dirige des revues (principalement musicales) depuis trois décennies, revues musicales dans lesquelles il a toujours beaucoup écrit, se spécialisant dans des entretiens au long cours. Il est également traducteur, scénariste, producteur, directeur artistique, patron de maison de disques (et d'une radio rock) ou encore réalisateur. Il a traduit et présenté le monumental Tout Bowie (Nouveau Monde éditions).

03/2022

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Phénomènes occultes

Inferno. L'art des ténèbres

L'enfer est une notion commune à la plupart des grandes croyances théologiques ou mythologiques de l'humanité qui a toujours été fascinée par son aspect terrifiant et qu'elle s'est empressée de peupler de monstres, de démons et autres incarnations du Mal. Le Diable, le Seigneur des Enfers, le Prince des Ténèbres, le maître du royaume des morts, ou Pluton, Hadès, Ahriman, Seth, Yama, Hela, Ninazu, Ah Puch, Iblis, Tezcatlipoca, Satan, Lucifer, Belzébuth, Méphistophélès, quel que soit le nom qui lui fut donné, a été représenté sous bien des apparences différentes depuis les débuts de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Une multitude d'artistes ont laissé derrière eux, à travers l'Histoire, une très riche source iconographique par le biais d'innombrables et redoutables effigies et illustrations de cette personnification du mal absolu, à travers la sculpture, l'enluminure, la mosaïque, le vitrail, la gravure, la peinture et le dessin. Le septième art et la musique se sont également emparés de ces thématiques infernales et les ont grandement popularisées. Le portrait du Diable est présent de nos jours sur d'innombrables affiches de films fantastiques et pochettes de disques de nombreux groupes de rock. De tous temps pourtant, l'être humain a été terrorisé par le sentiment d'impuissance et d'inconnu devant la mort, et par la vision sombre et maléfique de ces Enfers grouillant de créatures abominables nées de l'imagination des sculpteurs de l'Antiquité et des peintres médiévaux. L'art pictural des enluminures des parchemins ou des frontons des cathédrales entre autres a alors cherché à enseigner une certaine conduite morale à suivre afin d'échapper à l'horreur de l'enfer tout en nous montrant tous les pires tourments de la damnation. Voici l'histoire du Diable et de l'enfer à travers une iconographie sélective. Mais comme nous prévient l'inscription qui accueille les damnés dans l'Inferno de Dante : "Toi qui entres ici, abandonne toute espérance".

04/2021

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Littérature française

Revue singulière

Cette revue, dont c'est le premier numéro, se veut singulière à plus d'un titre : par son rythme de parution (elle est annuelle) et son format (13x18 cm, poche). Par son contenu, aussi, qui n'a d'autre unité que les admirations, goûts et trouvailles de son éditeur. Pas de thématique donc... Au sommaire de ce premier numéro : - Un texte hommage de Jean Touitou (créateur de la marque A. P. C.) sur son cousin William Baranès, alias Guillaume Dustan. - Une série de sept photographies d'Eva Truffaut extraites de sa série Fiction (roman familial). - Un extrait des Chérubins électriques, roman publié en 1983, unique livre de son auteur, Guillaume Serp (de son vrai nom Guillaume Israël), qui fut leader du groupe Modern Guy, un groupe post-punk-new wave de la fin des années 1970. L'ouvrage sera réédité en octobre 2013 par L'éditeur singulier, avec une importante préface d'Alexandre Fillon. - un Portrait de l'ennuyé, chapitre extrait d'un étonnant essai d'Emile Tardieu (un médecin) publié en 1913 et consacré à l'ennui. - Un florilège commenté de citations misogynes d'auteurs de la fin du XIXe collectées et commentées par Louise Ebel, dont le blog Pandora est lu par des milliers d'internautes du monde entier. - Un texte de François Appas, auteur singulier qui a autoédité trois romans dont Considérations, non dénuées d'intérêt, selon moi, concernant, spécifiquement, le mouton tarbais. Ce texte brosse le portrait d'une espèce de Des Esseintes d'aujourd'hui. - Un article de Joseph Ghosn, rédacteur en chef d'Obsession et animateur d'un blog musical très suivi. Son article sera consacré à groupe de rock libanais imaginaire des années 1970. - Une étonnante réflexion d'Olivier Benyahya sur les possibles raisons de l'échec commercial et critique de son deuxième roman, Dexies & Dolly. - Des dessins (publiés à l'origine dans Gringoire) de Pierre de Régnier, fils de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs.

06/2013

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Policiers

Le Vieux au coeur froid

Un sans-abri qui vit sous la culée d'un pont, accro à la vodka martini, tueur à gages pour de l'argent qu'il dépense aussitôt en beuveries, dialogue en permanence avec son double imaginaire : l'intelligence financière - chantre du capitalisme libéral et débridé. Avec pour toile de fond les plages, les bars et les rues sombres de San Francisco, un roman raconté à une vitesse folle d'une voix bravache. La plus belle oeuvre de Jim Nisbet à ce jour, rappelant Jim Thompson au meilleur de sa forme et Tarantino au plus irrévérencieux. Une lettre d'amour dure et tendre aux bas-fonds d'une ville, une histoire de suspense brute et cocasse, qui ne vous laissera pas indifférent. Jim Nisbet a écrit ce livre à l'apogée de la crise des subprimes. S'il était alors fou de rage et impuissant face à la crise, il était également lassé des clichés propres au roman noir, au polar et au thriller. Le roman est donc né de l'idée de rompre une fois de plus avec ces codes, davantage encore que dans ses livres précédents, notamment le dernier publié : Petit traité de la fauche. Ce qui donne un texte singulier, où les dialogues entre le personnage et son double imaginaire s'entremêlent, de la même façon qu'ils font partie intégrante du récit. Ce roman est un tour de force. Mystery People Magazine Et puisque je parle de San Francisco, je dois mentionner Jim Nisbet, auteur de romans noirs qui vont là où peu d'écrivains osent voyager [... ] Laissez-moi vous dire que seul Nisbet a pu s'en tirer avec deux monologues intérieurs non-stop dans la tête d'un tueur à gages sans abri, schizophrène et accro aux martinis [... ] des accents d'humour noir et suffisamment de suspense pour vous faire lire ces pages en une seule fois. ZoomStreet. Nominé par les lecteurs de SpineTingler pour le prix 2013 du meilleur roman. Staff Pick ! City Lights Books.

07/2020

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Thèmes picturaux

Univers imaginaires. Fantasy, fantastique et science-fiction

LE LIVRE Cre ation e ditoriale hors du commun, cette anthologie illustre e rassemble les genres du fantastique, de la fantasy, de la science- fiction. Autant d'oeuvres ayant pour point commun la volonte de s'affranchir du monde re el pour explorer les contre es de l'imaginaire, que cet imaginaire soit lie au surnaturel ou non, qu'il fasse intervenir la magie ou la super-science. Ces genres tre s populaires aujourd'hui ont une riche histoire, parfois fort ancienne - certaines oeuvres de l'Antiquite classique peuvent e tre rattache es au genre fantastique, la fantasy puise aux sources du merveilleux me die val et du conte populaire, et la science-fiction a pre s de deux sie cles d'existence. Au-dela de la classification par genre, le parti pris est ici celui d'une re partition des textes et des images par the mes, renvoyant au contenu des oeuvres pluto t qu'a leur identite litte raire. Des cre atures extraordinaires aux voyages a travers l'espace et le temps en passant par une plane te peuple e d'androi des, les antres des dieux et de mons, croisant la route de he ros surpuissants, sans omettre de parcourir de fabuleuses cite s, les douze chapitres enchai nent les re cits par association d'histoires, toutes relevant de la loi commune d'une imagination re solue a de clore l'ordre familier du monde. Des auteurs "historiques" (Shelley, Baudelaire, Carroll, Wilde, Stoker, Wells, Verne, Kafka, Borges...) aux incontournables (Orwell, Huxley, Bradbury, Ray, Asimov, Tolkien, Lovecraft, Barjavel, Dick, Le Guin...), sans oublier une myriade de contemporains (Martin, Damiaso, Brussolo, Bacigalupi, Ken Liu, Gaiman, Niogret...), ce livre-univers de ploie une constellation d'imaginaires, tanto t teinte s de subversion, tanto t pe tris d'humour, et toujours dote s d'une force narrative singulie re. Les cre ations visuelles de Goya, Blake, Siudmak, Giancola, Druillet, Nenezic... font e cho a la magie du verbe dans sa teneur la plus te ne breuse a ses sommets les plus fe eriques.

10/2022

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Monographies

Pleased to meet you N° 10, avril 2021 : Pleased to meet you Marie Losier

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine reproduisant des vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une traversée de l'oeuvre. La collection dresse au fil de ses numéros une généalogie d'artistes dont l'oeuvre s'est construite à la marge, figures rares et célébrées par des cercles restreints, parfois qualifiées d'artistes d'artistes : William S. Burroughs, Dorothy Iannone, Richard Jackson, Steve Gianakos ou André Cadere... Le dixième numéro est consacré à Marie Losier, dont l'oeuvre innervée par sa vie privée mêle dessins et films, installations et décors, en une autofiction euphorique et généreuse. Internationalement reconnue, Marie Losier est très régulièrement invitée dans des festivals, son oeuvre filmée fait l'objet de rétrospectives, son oeuvre dessinée est montrée en expositions. D'une carrière longue de plus de 20 ans, pourtant, aucun ouvrage ne vient retracer l'épopée. Cette publication viendra donc combler une lacune éditoriale et contenter à n'en pas douter le public nombreux et fervent de Marie Losier. Cet ouvrage projette de donner accès à la fois à sa filmographie grâce à des photographies de plateau, à son oeuvre plastique via des reproductions de ses dessins et vues de ses installations, mais aussi à un trésor d'archives que l'artiste a précieusement établi et conservé. Elaborée en étroite concertation avec Marie Losier, cette publication sera un reflet le plus fidèle possible de sa pensée et de son univers esthétique.

04/2021

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Littérature étrangère

D'où viens-tu, Hawthorne ?. Hawthorne et ses mousses. Lettres à Nathaniel Hawthorne et à d'autres correspondants

Après quelques concessions aux prudes et aux bien-pensants dans ses premiers récits d'aventures océaniennes, Melville se raidit. A l'éditeur malchanceux de Mardi, il déclare avec hauteur : «Mardi atteindra ceux auxquels il était destiné. Il n'a pas été écrit en vain. Certains d'entre nous autres scribouillards, mon cher monsieur, avons en nous quelque chose d'intraitable qui nous enjoint de faire ceci ou cela.» Et à son beau-père, il confie : «Mon plus cher désir est d'écrire la sorte de livres dont on dit qu'ils sont un échec.» Il n'aspire plus qu'à une écriture symbolique propre à traquer et à faire entrevoir, «en ce monde de mensonges, la Vérité (qui) est forcée de fuir dans les bois comme un daim blanc effarouché». Or voici qu'il découvre à quelques milles de sa ferme le grand maître de l'allégorie allusive, Hawthorne, l'auteur de La Lettre écarlate. Il est emporté vers lui d'un seul élan, et sa dévotion, son désir de s'identifier à lui seront bientôt tels que, lorsqu'un billet de son voisin le remercie de lui avoir envoyé et dédié Moby Dick, il s'écrie : «D'où viens-tu, Hawthorne ? De quel droit bois-tu à mon flacon de vie ? Et quand je le porte à mes lèvres, voici que ce sont les tiennes et non les miennes. J'éprouve que la Divinité est rompue comme le pain de la Cène et que nous en sommes les morceaux...» Ce frère aîné spirituel s'éloigne et ne sera pas remplacé. Les livres de Melville éveilleront désormais si peu d'échos qu'au début de la Guerre civile, il devra vendre sa ferme et se faire inspecteur du port de New York. Dix-neuf ans durant. Après quoi vient une vieillesse studieuse et cachée où l'amertume d'être oublié semble se muer, la Poésie aidant, en sagesse. Evoquant ou côtoyant capricieusement tout cela, les lettres de Melville sont aussi indispensables, pour le comprendre intimement, que ses poèmes.

05/1986

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Football

Le roi et moi. A Manchester avec Eric Cantona

C'est à Manchester qu'Eric Cantona a construit sa légende et est devenu, pour toujours, le King. Quatre fois champion d'Angle- terre en cinq saisons, double vainqueur de la Cup, élu à deux re- prises meilleur joueur du championnat, il sera même couronné "joueur du siècle" par les supporters des Reds en 2001. Canto à Manchester, c'est une succession de prouesses sur le terrain, mais aussi une attitude, un état d'esprit, un magnétisme qui fascinent le public, subjugué par ce personnage altier et mysté- rieux : en dehors du terrain, on connaît finalement très peu de choses d'Eric Cantona. Un homme, pourtant, l'a accompagné quasi quotidiennement tout au long des cinq années que Canto a passées à Manchester, de 1992 à 1997. Cet homme, c'est Claude Boli, frère de Basile et de Roger, ami intime de Cantona depuis que les deux garçons ont partagé un appartement à Auxerre, au début de la carrière du King, et parti entre-temps étudier l'histoire et la sociolo- gie à l'université de Manchester. Dans le nord de l'Angleterre, l'étudiant et la star du foot vont partager leurs passions com- munes pour la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr le football. Ils passent l'essentiel de leur temps libre ensemble, mangent ensemble, flânent ensemble dans les rues de la ville, vont ensemble à l'entraînement, apprennent même la trom- pette ensemble. Claude est là pour recueillir les confidences de Canto sur Manchester United, sur son coach Alex Ferguson, sur ses partenaires, les Giggs, Scholes, Beckham... , sur l'équipe de France, sur la vie et le foot selon Canto, notamment au cours de l'épisode si singulier de sa suspension de neuf mois consécutive à son high-kick sur un supporter de Crystal Palace. Un portrait sans précédent de Cantona le joueur, de Cantona l'homme et de Cantona l'ami, par l'un de ses plus proches confi- dents.

01/2023

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Criminalité

La loi et l'ordre racial. Le droit comme instrument d'oppression des Noirs aux Etats-Unis

Le 24 novembre 2021, à Brunswick, une ville côtière de l'Etat de Géorgie (Etats-Unis), un jury condamne trois hommes blancs pour meurtre après que ces derniers ont, en plein jour, poursuivi et abattu Ahmaud Arbery, un jeune homme noir de vingt-cinq ans qu'ils soupçonnaient d'être l'auteur de cambriolages dans le quartier. La vidéo de cette chasse à l'homme par trois hommes armés poursuivant dans leur pick-up un jeune homme qui faisait un simple footing et l'abattant à bout portant a fait le tour du monde, suscitant une émotion comparable à celle montrant la mort de George Floyd. Avec la condamnation pour meurtre de l'officier de police Derek Chauvin suite au procès qui suivit la mort de George Floyd, le jugement de ces trois hommes vint s'ajouter à la longue liste d'événements médiatisés qui, depuis 2014 et la mort de Mike Brown et les manifestations de Ferguson, ont donné un nouvel élan au mouvement de contestation pour une plus grande justice raciale aux Etats-Unis. Il permit également, comme l'affaire Trayvon Martin en 2012 et les discussions qui l'entourèrent au sujet des lois de légitime défense, de mettre en lumière des doctrines juridiques contestées. La loi et l'ordre racial : le droit comme instrument d'oppression des Noirs aux Etats-Unis révèle comment les idées de hiérarchie raciale, de suprématie blanche - des doctrines inscrites durablement dans les textes fondateurs du pays et dans ses institutions - continuent de trouver appui dans des pratiques juridiques qui viennent les soutenir. En prenant comme point de départ puis comme fil rouge le procès des meurtriers d'Ahmaud Arbery, David Diallo examine avec clarté, précision et en se référant aux archives historiques, dans quelle mesure la confluence d'un vaste processus de criminalisation des corps noirs avec des lois permissives, certaines remontant à la période d'esclavage, fait peser sur la population noire du pays une menace permanente.

04/2024

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Acteurs

La vie extraordinaire d'un homme ordinaire

Dix fois nommé aux Oscars, Paul Newman obtient finalement la récompense du meilleur acteur en 1987, pour La Couleur de l'argent. Sa filmographie compte une soixantaine de rôles, parmi lesquels La Chatte sur un toit brûlant, L'Arnaqueur, Le Plus Sauvage d'entre tous, Luke la main froide, Butch Cassidy et le Kid, Le Verdict et Les Sentiers de la perdition. Mais son talent ne s'arrête pas aux plateaux de cinéma. En tant que pilote de course, Newman a remporté plusieurs championnats nationaux. Par ailleurs, militant politique et humanitaire, il a collecté et donné près d'un milliard de dollars à de nombreuses organisations caritatives, en particulier celles dont il est le fondateur. Paul Newman a eu six enfants et a été marié pendant cinquante ans à l'actrice Joanne Woodward. Il est décédé en 2008 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Stewart Stern, ami de longue date de Paul Newman, fut son confident lors des enregistrements qui composent ce livre. Il est surtout connu pour avoir écrit le scénario des films La Fureur de vivre, The Rack et Rachel, Rachel, réalisé par Paul Newman. C'est en 1986, année de son Oscar d'honneur et de ses soixante et un ans, que Paul Newman s'assoit avec son vieil ami, le scénariste Stewart Stern, pour enregistrer des bribes de souvenirs destinés à la rédaction d'une biographie. Une entreprise de plusieurs années, pour laquelle Stewart Stern interroge également tous ceux qui ont gravité autour de la star hollywoodienne, sa famille proche, des amis et collègues acteurs, scénaristes, producteurs, mais aussi d'anciens camarades d'université ou de la marine. Quelques années après la mort de Newman, ce sont les retranscriptions de ces cassettes qui ont permis de raconter La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire, témoignage intime sur ce que c'est que d'être le visage le plus admiré de la planète.

11/2023

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Littérature française

De si jolies petites plages

De si jolies petites plages est un récit-reportage écrit sur les premières vagues de boat-people haïtiens, qui ont atterri sur les côtes de Floride. Récits, témoignage, entretiens... On y voit l'engagement et le flair d'un écrivain respectueux de la réalité et des gens, qui documente sur le terrain pour découvrir le vrai visage de ces migrants nus, qui ont tout abandonné pour un autre destin. Jean-Claude Charles nous dit que "De si jolies petites plages peut être lu comme un roman, parfois comme de la poésie, il y a du théâtre aussi... " Il a investigué sur le sujet de mars 1980 à août 1982. Sur une tonalité blues, qui fait la marque de cet écrivain, cette enquête rebelle, brutale, saccadée, épouse les aspérités d'une réalité qui dure. Grâce à son analyse pertinente, on comprend que les Haïtiens sont "les seuls boat-people du monde à se réfugier dans les bras des responsables directs de leur malheur" ! Les gardes états-uniens les prennent pour des enfants fautifs qu'il faut encadrer et punir au besoin. Les camps ne se trouvent pas tous aux Etats-Unis, certains Haïtiens échouent aux Bahamas, à Fox Hill, où la prison centrale de Nassau les attend. Les plus chanceux finiront dans le bush, au sud de New-Providence, un bidonville à l'image de la Saline de Port-au-Prince. La même misère, mais... ailleurs. Mais c'est encore pire pour ceux qui atterrissent à Porto Rico et découvrent le célèbre Fort-Allen : "Bienvenidos. Centro de Educación y Trabajo" . De la peur à la révolte, c'est le désir d'évasion à n'importe quel prix qui domine. Les Haïtiens n'en finissent pas de fuir, peu importe la destination finale, même l'enfer... Et l'enfer est toujours au rendez-vous. Un livre combien actuel qui fait comprendre la situation des migrants d'aujourd'hui. Avec un index des personnes citées.

11/2016

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Rock

Les Beatles. De l’histoire au mythe

George Harrison, John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr : les quatre Beatles apparaissent, avec le recul du temps, comme le groupe de musique populaire le plus célèbre et le plus influent du XXe siècle. Il n'occupe pourtant le devant de la scène qu'une dizaine d'années, incarnant presqu'à lui seul la décennie 1960-1970. Beaucoup d'auteurs se sont penchés sur le phénomène depuis plus d'un demi-siècle, sans toujours parvenir à en comprendre tous les ressorts et toutes les dynamiques. Cette nouvelle biographie des Beatles n'est évidemment pas la seule disponible, mais elle est, paradoxalement, l'une des toutes premières écrites par un historien. Renouveler le genre biographique appliqué aux vedettes populaires, et singulièrement aux Beatles, est l'un des objectifs principaux de ce livre, mais ce n'est pas le seul. Le récit cherche à se situer au plus près d'une certaine vérité des sources et à replacer la carrière des Beatles dans le contexte politique, social et culturel des années 1950 et 1960. Les aspects techniques (son, image) et les composantes musicologiques demeurent aussi essentiels à la compréhension d'un succès d'une dimension planétaire. Il s'agit, par ailleurs, d'envisager l'itinéraire du groupe sur la longue durée de leur historicité. Le souvenir, encore très présent, de cette épopée contribue à consolider la légende dorée des Swinging Sixties, tout comme le mythe des Fabulous Four. Une histoire qui ne se réduit pas à la période glorieuse des Beatles, de 1963 à 1970, mais qui se déploie dans un espace-temps beaucoup plus large, des années 1940 aux premières décennies du XXIe siècle. Bertrand Lemonnier, agrégé de l'Université et docteur en histoire, est professeur honoraire de chaire supérieure. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire contemporaine de la Grande-Bretagne et divers articles sur le rock. Il est également l'auteur d'une étude sur Les Postes et la Commune de Paris, une guerre des communicationsde 1871 à nos jours, L'Harmattan (2022).

06/2024

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Contes et nouvelles

Mythologie des Charentes et du pays Gabaye

Un inventaire exhaustif : Les êtres fantastiques : fées, fades, lutins, loups-garous, ganipotes, bigournes, chevaux malets, chasses galerie, chasses galerites, mandragores... mais aussi Gargantua et Mélusine... Le Dahut sous tous ses noms : darue, mitouarde, micouarde, mitard, bitard, loubinote, louère, bérouge... Le Croquemitaine et ses avatars : Ramponau, Ramasserin, Ratapouél, Camalet, Mirou, mère Taupignon, grand Gaillou, Marie sans couette... Le monstre censé vivre dans les puits : la Vieille ou grande Veille, et autres Bigornes, mère Bigourne, Bisse, Jhouabe... L’habitant de la lune : de Job au Juif errant en passant par le bonhomme où la bonne femme avec un fagot sur le dos... Les dires sur le Diable, la Vierge, le bon Dieu, saint Martin, saint Gilles, saint Roch, Charlemagne et Bayard... n travail de documentation colossal : 165 Informateurs ; des témoignages issus de plus de trente-cinq ans d’enquêtes enregistrées par Éric Nowak aux quatre coins des Charentes et du Pays gabaye, ou venants de ses correspondants. 84 ouvrages cités : un travail minutieux à la recherche de témoignages anciens de ce légendaire couchés sous la plume des folkloristes charentais et gabayes des deux siècles passés. e respect des différences locales. Les variantes saintongeaises des Charentes et du Nord-Gironde séparées des variantes poitevines du Nord des Charentes et des variantes marchoises ou limousines de l’Est de la Charente. Les noms en parlers locaux écrits dans une orthographe lisible et respectueuse des prononciations locales. 124 êtres fantastiques et personnages mythiques ou légendaires charentais et gabayes recensés !!!

12/2023

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12 ans et +

The rest of the story

Emma Saylor regarde son père danser sur la piste, un peu désabusée : elle assiste à son mariage avec une femme adorable, qui leur permet d'échapper enfin aux difficultés qui les poursuivent depuis la mort de sa mère, cinq ans plus tôt, d'une overdose. La jeune fille ne sait pas grand-chose de ce qui est vraiment arrivé. Et, pour pouvoir aller de l'avant, elle aussi, elle aimerait bien connaître... la fin de l'histoire. Or elle n'a plus revu sa grand-mère maternelle ou ses cousins depuis un séjour chez eux quand elle était toute petite. Mais le destin va lui donner un coup de pouce : pendant la lune de miel de son père, elle doit justement passer un mois au bord du lac où vit cette énigmatique famille. Car si, pour son père, elle est Emma, aux yeux de sa mère, de ses cousins et des amis d'autrefois, en revanche, elle était quelqu'un d'autre - elle était la petite Saylor, même si ce ne fut que le temps d'un été. Et c'est ce passé enfoui qu'elle va redécouvrir comme un trésor. Un parquet qui grince sous ses pas, une odeur familière... Elle qui ne se rappelle pas même le visage de sa grand-mère se rend compte qu'elle connaît cet endroit. Elle retrouve sa cousine, qui joue avec le feu comme la mère d'Emma avant elle, et Roo, le garçon dont elle était inséparable enfant. Tel un détective, elle va remonter le temps en arrière, pour découvrir non seulement qui elle est, mais aussi quelle adolescente a été sa mère. Car avant de tomber amoureuse d'un fils de famille privilégié, celle-ci a perdu son meilleur ami dans un étrange accident de bateau à moteur... Un roman de Sarah Dessen n'est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult observe les mouvements du coeur d'un adolescente dans la tourmente avec une justesse stupéfiante - ce qui fait dire à tout le milieu littéraire aux Etats-Unis qu'elle est, ni plus ni moins, une rock star. Emotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille...

06/2019

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Musique, danse

600 mots de la musique. A, Histoire et technique

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Ce volume A contient les mots concernant la théorie (chromatisme, tonalité), les procédés compositionnels (contrepoint, renversement), les pratiques (basse continue, transposition), les esthétiques et courants musicaux (baroque, style classique, musique spectrale). Le volume B s'attache aux genres et aux structures formelles. Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Un index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne les mots explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Afin d'alléger la présentation, les mots les moins "techniques" et les plus familiers (tels air, concert, improvisation, romantisme, tempo) ne portent pas systématiquement de signe de renvoi. Ces signes sont également absents des citations et des titres d'oeuvres. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

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Littérature française

Deux singes ou ma vie politique

Ce livre est résolument introspectif. En effet, l'auteur a choisi l'année charnière de ses quarante ans - l'exact milieu de sa vie, suppose-t-il - pour entreprendre un retour sur soi. Pour ce faire, il a ordonné les événements de son existence, depuis la préadolescence jusqu'aux temps présents, selon un prisme unique : son intérêt précoce pour " le " politique. On entame ce récit en 1977, avec le premier engouement giscardien du petit François (alias Chouchou), bientôt rallié aux idéaux communistes du cocon parental. D'emblée, l'attachement du jeune garçon à un véritable singe (alias Boubou), hébergé par des voisins, tisse un autre fil discret,tendrement ironique, qui explique l'étrange titre de cette autobiographie critique. Puis ce sera les années de lycée, et le plaisir aigu de la disputatio avec les militants de tous bords, extrême gauche comprise, dont il s'amuse à retourner comme un gant les verbiages. On le retrouve plus tard à Nantes, avec sa nouvelle bande de khâgneux, plutôt apolitique, la chose littéraire ayant pris le pas sur les velléités d'engagement, avant que, devenu parolier et chanteur d'un groupe punk, Zabriskie Point, il ne sème le trouble en moquant le rock alternatif aux réflexes idéologiques pavloviens. Le service militaire, l'entrée dans la vie active comme enseignant, la montée à Paris, le goût pour le cinéma, l'expérience d'écrivain autant d'étapes qui alimentent cette rétrospection clinique et extralucide, toute en brisures, dilemmes et infimes écarts, jusqu'en mai 2012. Ni manuel de conduite, ni texte prosélyte, ni justification complaisante, ni examen de conscience, ni autoportrait générationnel, Deux singes ou ma vie politique emprunte à tous ces registres, tout en les détournant de leurs lieux communs. Une relecture de soi où l'écrivain ne cesse de s'interroger : est-ce qu'on devient ce que l'on était déjà ? Est-ce que l'on est ce qu'on devait advenir ? Et que peut-on y changer ? La réussite de François Bégaudeau tient à la virtuosité de ce portrait intime, embarquant le lecteur dans un mouvement de pensée et d'écriture tout en flashbacks et accélérations, avec force argumentations et formules choc, effet de synthèse et raccourcis sidérants.

02/2013

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Musique, danse

600 mots de la musique. B, Genres et formes

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Le volume A contient les mots concernant la théorie, les procédés compositionnels, les pratiques, les esthétiques et courants musicaux. Ce volume B s'attache aux genres (cantate, lied, symphonie) et aux structures formelles (rondo, forme sonate, thème et variations). Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Dans ce volume B, lorsqu'un même terme se décline en plusieurs catégories (par exemple, les différents types de concerto ou de symphonie), les notices sont disposées dans l'ordre chronologique afin de mettre en évidence la trajectoire historique. Dans l'index, les intitulés sont en revanche classés par ordre alphabétique. Cet index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne ceux qui sont explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

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Musique, danse

Confessions

Ce livre n'est pas une simple biographie, mais bien plus l'histoire d'un long cheminement vers la conversion. Nina, qui a cherché Jésus depuis sa plus petite enfance nous raconte ce parcours semé de pièges, de doutes, et parfois d'errances jusqu'à ce jour d'août 2009 où elle a reçu le baptême. Qui est réellement Nina Hagen ? Elle seule le sait. Voici qu'elle présente ses "Confessions" ; et elle écrit comme elle chante : sans filet et sans dispositif de secours, captivante, provocante, terriblement sincère. Nina Hagen parle sans fards d'elle et de sa vie trépidante entre génie et folie. Pourtant, elle a plus à raconter que l'habituel cocktail " sex, drug and rock'n'roll ". Nina, qui a grandi dans un milieu athée, raconte sa confrontation très précoce avec un être défendu et fascinant qui s'appelle Dieu. Elle emmène son lecteur dans un road-movie sauvage, qui a commencé à Berlin-Est et qui s'est déroulé, et se déroule encore, dans une foule de lieux tout autour du globe : Hambourg, où elle a suivi son beau-père Wolf Biermann, Londres, où elle a fait son entrée sur la scène punk, Amsterdam, où elle a squatté une maison, et l'Inde, où elle a fait des expériences démoniaques dans un ashram. Nina Hagen ne se complaît pas dans le récit des aventures et du succès apparents ; il est question ici de son fil d'Ariane, de la vérité de sa vie, de son voyage spirituel intérieur. Au cours de ce voyage, elle a vu l'amour, les drogues et la mort en face. Mais, surtout, elle a rencontré Dieu et a vécu une histoire d'amour inouïe avec Jésus- une love-story qui a un commencement mais pas de fin. " Est-ce que tu vas t'en aller comme tous les autres ? " a-t-elle demandé un jour à Jésus, cette fameuse nuit où tout a commencé. La réponse à cette question résume l'histoire de la vie de Nina Hagen : "Je suis toujours là ! J'ai toujours été là, et je serai toujours là ! ".

01/2012

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BD tout public

So british. L'art de Posy Simmonds

Célèbre au Royaume-Uni depuis les années 70 pour son travail de presse et sa longue collaboration avec le Guardian, quotidien de la classe moyenne progressiste britannique, Posy Simmonds n'a été révélée en France qu'à l'aube du XXIe siècle, avec la publication de son premier roman graphique, Gemma Bovery. Depuis, Tamara Drewe, Literary Life et Cassandra Darke ont paru ici, ainsi qu'une poignée d'albums jeunesse dont Fred, l'histoire d'un chat ordinaire le jour, rock star la nuit, ou le délicieux Chat du boulanger. Le public français ignore encore les deux tiers de l'oeuvre de cette artiste prolifique. Objet d'innombrables articles, de critiques et d'exégèses enthousiastes, le travail graphique de Posy n'avait encore jamais été rassemblé dans une monographie. C'est fait grâce à Paul Gravett, journaliste et critique anglais de bande dessinée, commissaire de nombreuses expositions - dont celle que le PULP Festival 2019 consacre en avril à Posy Simmonds, la première en France de cette importance. Proche de l'auteure, cet érudit du 9e Art réunit dans un ouvrage riche et concis un portrait intime et une étude en profondeur des méthodes de travail très spéciales de celle que la presse de son pays surnomme "la mère du roman graphique anglais" . On y découvre une Posy très drôle, d'une totale liberté de pensée, à la main sûre et à l'oeil acéré, redoutable caricaturiste de son temps, toujours lucide, jamais cruelle, fascinée par les rapports humains et les failles qui divisent sa société, riches contre pauvres, enfants contre parents, villes contre campagne, observatrice inlassable des grandeurs et vicissitudes de notre présent. Une artiste considérable qui s'inscrit dans la lignée des grands dessinateurs humoristes anglo-saxons tels William Hogarth, Osbert Lancaster, Ronald Searle ou Raymond Briggs. Cette promenade en 120 images dans la partie inexplorée de son oeuvre (incluant de très rares oeuvres de jeunesse) entraînera le flâneur français à la découverte de merveilles inconnues comme Les Trois Silencieuses de St Botolph, True Love ou Le Journal de Mrs Weber, qui font se tordre de rire ses contemporains depuis de longues décennies.

04/2019

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Indiens

Sitting Bull. Chef des Sioux hunkpapas

Seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull ont pu donner à Stanley Vestal les moyens de finaliser correctement, à leurs yeux, cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, grâce à laquelle d'autres auteurs - universitaires-de-bureau - jusqu'à nos jours, ont pu exister : le Vestal est le "livre-racine" sur Sitting Bull. Quand en 1926 Stanley Vestal rencontre de nombreux Sioux dans les réserves du Dakota, commence la gestation du premier grand livre sur les Indiens. Parmi les Lakotas avec qui il parle de son projet, Vestal retrouve les deux neveux de Sitting Bull : One Bull et White Bull dont la capacité à raconter les événements, à parler de leur oncle, contribuent de façon capitale à la réalisation de ce projet. Sitting Bull est né en 1831 au sein de la bande des Sioux hunkpapas. Dès 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui. Après 1868 Sitting Bull émerge de plus en plus comme le leader des Indiens des Plaines que l'armée américaine aura à défier en priorité. De combats en combats, ses partis de guerre finissent par anéantir le 25 juin 1876, à Little Big Horn dans le Montana, le 7e régiment de cavalerie du général Custer. S'ensuivront la fuite au Canada puis le retour, en 1881, aux Etats-Unis où, après quelques tours de piste dans le Wild West Show de Buffalo Bill, Sitting Bull sera assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord, par un membre de la police indienne au service de l'armée. Quatorze jours plus tard, le 29 décembre, près de 350 Sioux, essentiellement miniconjous et hunkpapas, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, trouvent la mort à Wounded Knee sous le feu de la soldatesque américaine qui se livre à un véritable carnage. Walter Campbell dit Stanley Vestal, 1887-1957, a grandi dans l'Oklahoma. Ses camarades d'enfance sont alors cheyennes et arapahoes. Après plusieurs années à Oxford et plusieurs autres livres sur les Indiens, il devient professeur d'expression écrite à l'université de l'Oklahoma.

02/2022

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Autres collections (6 à 9 ans)

Un bon petit diable. un roman pour enfants de la Comtesse de Ségur

Un bon petit diable est un roman français pour enfants de la comtesse de Ségur, publié sous forme de feuilleton en 1865 (à partir du 14 décembre 1864). L'histoire commence en Ecosse en 1842. Charles, dit "Charlot" , orphelin de 12 ans, est élevé par sa cousine, la veuve Mac'Miche, âgée d'une cinquantaine d'années, mégère d'une avarice sordide. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante. Dès qu'il le peut, il va rendre visite à sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 14 ans, qui vit avec sa soeur aînée, Marianne. La jeune fille joue le rôle du bon ange auprès de ce "petit diable" , qu'elle exhorte à plus de douceur et de patience envers sa terrible cousine. Mme Mac'Miche, exaspérée par les farces de Charles. Elle n'ignore pas qu'il sait qu'elle détient la somme de 50 000 francs, qui constitue son héritage. Elle le met en pension chez M. Old Nick dont il arrive à se faire chasser. Charles, avec l'appui du juge de paix, décide d'habiter chez ses cousines Daikins, Juliette et Marianne. Marianne devient la tutrice de Charles à la mort de Mme Mac'Miche, victime de sa rapacité. Peu à peu, Charles devient adulte. Dès sa majorité, le juge de paix rend à Charles l'argent qui lui revient et le jeune homme décide d'acheter la ferme. Marianne et le juge de paix, amis de longue date, se rapprochent et désirent se marier, mais elle attendra que Charles soit marié (avec Juliette) pour devenir sa femme. personnagesLes féesL'aveugleUne affaire criminelleLe fouet Le parafouetDocilité merveilleuse de Charles. Les visièresAudace de Charles. Précieuse découverteNouvelle et sublime invention de CharlesSuccès completMme Mac'Miche se vengeDernier exploit de CharlesMéfaits de l'homme noirDe Charybde en ScyllaEnquête. Derniers terribles procédés de CharlesCharles fait ses conditions. Il est délivréMme Mac'Miche dégorge et s'évanouitMme Mac'Miche file un mauvais cotonBon mouvement de Charles. Il s'oublie avec le chatRepentir de Charles Juliette le consoleCharles héritier et propriétaireDeux mauvaises affaires de chatAventure tragique. Tout finit bien. Charles est corrigé

11/2022

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Formation

Savoirs N° 55/2021 : Usages de la vidéo en formation

Partant du constat des enjeux et des questions vives que soulève le recours à l'enregistrement audiovisuel en recherche et en formation d'adultes, la revue Savoirs a souhaité consacrer un numéro thématique à ce sujet. C'est dans cette visée que s'inscrit la note de synthèse rédigée par E. Flavier, intitulée "Vidéoformation". Cette contribution est l'occasion de conduire une réflexion sur les évolutions historiques et les développements technologiques qui ont accompagné cette pratique, de mettre en relation les différentes conceptions épistémologiques et les types d'usages qui en découlent justifiant une réflexion sur les précautions éthiques indispensables. L'article de recherche de P. Olry. J-F. Métral et F. Chrétien, intitulé "L'usage des vidéos en didactique professionnelle : statuts technique, pragmatique, épistémique et acceptabilité sociale" interroge le statut des traces vidéo de l'activité dans le contexte des recherches en didactique professionnelle. Les auteur.rice.s présentent les fondements théoriques et les principes selon lesquels une telle analyse du travail permet de développer une "technologie pour l'ingénierie de formation". Dans la rubrique Enjeux théoriques, la contribution d'A. Mouchet et D. Turon : "Explicitation et vidéo : Les ressources de l'articulation des points de vue en première et troisième personne" montre une manière heuristique de s'emparer de cette pratique, dans une démarche d'intelligibilité de l'activité. Après une réflexion de nature épistémologique sur les conditions d'une telle articulation, la contribution prend appui sur une recherche conduite dans le domaine du sport pour montrer comment il est possible d'analyser les communications entre entraîneur et joueur. Dam la rubrique Varia, la contribution de Muriel Deltand, "Rôles des compétences transversales dans le premier face-à-face professionnel : le cas des stagiaires en reconversion professionnelle dans les métiers du conseil et de la formation", étudie les processus qualifiés de "préservation de soi". A partir de deux entretiens biographiques, l'article explore deux stratégies mises en place par les apprenants lors de leur immersion sur le terrain de stage. Cette analyse est par ailleurs l'occasion d'étudier une question d'actualité qui traverse de nombreux domaines, celle de la construction des compétences dites transversales en situation d'incertitude.

07/2021

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Théâtre

Le théâtre, c'est (dans ta) classe !

Trois auteurs, d'horizons différents, se réunissent pour se remémorer un moment clé de leur adolescence ; ils invitent le théâtre et inventent leur théâtre dans des formes originales. Un recueil de trois textes, autour de la manifestation "Le théâtre c'est (dans ta) classe" organisée par le Théâtre Amstramgram. Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au cœur du dispositif. Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré. Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock. John W, la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W fait partie de la famille, mais il se sent en décalage. Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.

09/2014