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Félix-alphonse Ballot

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Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

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BD tout public

Magasin général Tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs

Le dernier épisode de Magasin général, point final d’une exceptionnelle série à succès. Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ? Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité. Près de deux ans et neuf albums après la mort de Félix, feu l’époux de Marie, qui marquait l’amorce de la saga, Magasin général est devenu un classique de la bande dessinée. Pour l’occasion, ce neuvième et dernier volume est enrichi d’un copieux bonus en forme de générique de fin, traité à la manière d’un album photo réunissant tous les acteurs de cette inoubliable et si attachante tribu.

10/2014

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Histoire ancienne

De la victoire au pouvoir. Développement et manifestations de l'idéologie impératoriale à l'époque de Marius et Sylla

Le dernier siècle de la République romaine est une période cruciale de l'histoire occidentale. Des troubles et conflits intérieurs qui le scandent dramatiquement émerge un régime nouveau, le Principat, sous lequel le monde méditerranéen allait vivre pendant plusieurs centaines, d'années. Habilement masqué derrière une "restauration" de la Res publica, le nouveau mode de fonctionnement des institutions sanctionnait en réalité la prééminence d'un individu, le Princeps. Le présent ouvrage entend éclairer la genèse du discours idéologique impérial à partir des stratégies de légitimation mises en oeuvre par les deux premières figures qui plongèrent Rome dans la guerre civile : Marius et Sylla. Entre 107 et 82 av. J.-C., dans un climat idéologique et religieux singulier que cette étude contribue à mettre en lumière, ces deux principes de la scène politique durent convaincre les soldats et les citoyens de l'Vrbs, voire - pour Sylla - le monde grec, de leur excellence et de la faveur divine dont ils jouissaient. En pérennisant leur aura de chef de guerre providentiel, ils tentaient de transformer le prestige de la victoire en une position d'influence durable. La confrontation des données de la tradition littéraire et des types monétaires donne accès aux différents thèmes d'un discours élaboré par et pour des imperatores. Dès l'époque étudiée dans ce mémoire, cette idéologie "impératoriale" s'exprime sous des formes diverses : des groupes statuaires aux modestes images véhiculées par les monnaies, les monumenta les plus variés exaltent la pietas, la virtus et la felicitas des commandants, et commémorent les divinités qui leur ont octroyé le succès des armes et patronnent leurs entreprises. S'inspirant, à ses débuts, du précédent de Marius, Sylla parvint, mieux que personne avant lui, à se forger des principes de légitimité supérieurs aux institutions humaines. Si la dictature syllanienne restaura pour un temps la république sénatoriale traditionnelle, "l'autocratie" de l'imperator felix dans la guerre civile avait déjà irrémédiablement infléchi le cours de l'histoire.

01/2014

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Humour

Le bouquin des méchancetés. Et autres traits d'esprit

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Préfacé par un maître du genre, Philippe Alexandre, cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique de l'Antiquité à nos jours. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans cet exercice vivifiant : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons et la cour de France au siècle des Lumières, le monde politique et la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre postvictorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres... Autant de moments où la liberté d'esprit et une lucidité aiguisée se sont exprimées sans crainte de démystifier et tourner en ridicule les figures installées du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, on trouve de grands hommes d'Etat. Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui." Churchill, tout aussi impitoyable, au sujet de son successeur Clement Attlee Un taxi vide approche du 10 Downing Street, Clement Attlee en descend..." De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tout genre. Ainsi Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel." Ou Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue "Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui. Le répertoire rassemblé et présenté par François Xavier Testu fourmille de mots de la même veine, de formules souvent hilarantes et toujours assassines, qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.

11/2014

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Histoire internationale

Dans le vent violent de l'Histoire. Parcours d'un enfant de la révolution hongroise

Ce récit est l'itinéraire d'un enfant du Danube qui, entre 1932 et 2010, traversa divers moments de l'Histoire : de la Hongrie féodale d'avant-guerre au régime fasciste allié à l'Allemagne nazie, de l'occupation allemande et la liquidation des Juifs au siège de Budapest, de l'arrivée des Russes à l'instauration, en 1945, d'une "démocratie populaire" totalitaire. Jeunesse difficile où l'adolescent, pénalisé par ses origines bourgeoises, se voit refuser l'accès à l'Université et devient manoeuvre puis ouvrier. Un quotidien alors fait de grisaille, de propagande, de frustrations et de rêves de liberté. En octobre 1956, Budapest soudain s'insurge. Zoltan participe aux combats et à l'espoir démocratique. Mais le 3 novembre, l'armée russe entre dans la capitale et écrase la révolution. Zoltan et quelques-uns de ses amis réussissent à franchir la frontière autrichienne et se retrouvent à l'Ouest. Arrivé en Belgique, il s'inscrit à la faculté de Médecine de Louvain, tout en travaillant pour subsister. Passionné par la psychanalyse depuis son enfance, il obtiendra une licence de psychologie. Après un séjour au Congo comme professeur pour l'UNESCO, il rejoint l'Ecole belge de Psychanalyse et se lie avec Jacques Schotte, René Micha, Octave Mannoni, Jean Oury ou Félix Guattari, avec lesquels il travaillera sur le projet du Snark, institution thérapeutique non répressive accueillant des adolescents difficiles. Il s'intéresse à Jacques Lacan qu'il rencontre à maintes reprises, et crée, en 1984, avec des amis, le Questionnement psychanalytique. Récit d'une vie, d'un combat incessant, d'une revanche, mais aussi histoire d'une désillusion que ne tempérera pas, en 1995, la remise, par son pays, de la médaille des Héros ; en effet, Zoltan découvrira que deux de ses plus proches amis, travaillant pour la police secrète hongroise, l'avaient surveillé de 1960 à 1989. Défenseur acharné de l'Europe et de la démocratie, il meurt à Bruxelles le 13 décembre 2010, à l'aube de la présidence hongroise.

05/2011

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Musique, danse

Soixante-dix ans de café-concert. 1848-1918

Héritier des goguettes, ces débits de boisson où l'on chantait en choeur, le café-concert a célébré 1848 à sa façon. Tandis qu'une Révolution annonce la Deuxième République, dans de nombreux cafés une révolution s'organise en instaurant une conception de la chanson qui a toujours cours aujourd'hui. En peu de temps, elle devient un produit, et le chanteur, le compositeur, le parolier, ont des statuts de professionnels. Du Bon roi Dagobert à Ne pleure pas Jeannette, les rengaines n'ont pas manqué mais c'est avec le café-concert que la chanson dite populaire est née, illustrée pendant soixante-dix ans par des Thérésa et des Aristide Bruant, des Yvette Guilbert et des Félix Mayol. Très vite, les enseignes se multiplient, aussi bien dans les quartiers ouvriers que dans les quartiers bourgeois, chacun ayant son répertoire et son décor. Le Caf'Conc' devient une sorte d'industrie, avec ses directeurs, ses artistes, la vente des partitions, la création de produits dérivés, le débit des consommations, leurs prix et leur succès - la popularité de la bière doit beaucoup aux cafés-concerts. Ils ont en même temps d'autres effets, comme l'apparition des idoles et de leurs fans. En donnant, avec des chansons aux sujets sociaux et politiques, une nouvelle et large audience à la critique du Pouvoir, le café-concert n'est pas sans influence sur la vie de la cité, ce qui entraîne un regain de la censure. Par son succès et son extension en province, il a aussi son rôle dans l'économie par les milliers d'emplois qu'il génère. A l'orée du XXe siècle, suivant la mode anglaise, le café-concert cède sa renommée, ses vedettes et ses lieux au music-hall. Né avec une Révolution, il connaît sa fin avec celle d'une guerre. 1848-1918. Soixante-dix ans d'une carrière qui fait de la chanson plus qu'une chansonnette.

02/2014

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Beaux arts

La Madeloc 360°. Carnet de notes

Pour réaliser cette exposition, La Mauresque m'a accueilli en résidence dans ses beaux, mettant à ma disposition une ancienne classe, qui pour ce projet devint mon atelier. Espace idéal car lumineux et silencieux. Je les remercie du fond du coeur pour m'avoir offert dans "beur navire" cet outil de travail. Le Camp de Vacances de "La Mauresque" vit le jour en 1931 à Port-Vendres. C'est en 1934, sous l'impulsion de Félix Mercader, grand Résistant, Maire de Perpignan à la Libération et Président de l'Oeuvre des Camps au Soleil Roussillonnais qui, mettant des terrains lui appartenant à disposition, allait naître L'Institut de Plein Air du Camp de "La Mauresque". En 1936, La Mauresque a joué un rôle important pendant la retirade, lieu d'asile pour les rescapés républicains de la guerre d'Espagne et plus particulièrement pour les rescapés de la révolution de Madrid. La France occupée avait connu des souffrances et des privations. L'enfance et l'adolescence étaient atteintes profondément. C'est ainsi qu'au terme de l'été 1947, un certain nombre d'enfants, sans famille on de parents déficients restèrent à Port-Vendres. L'établissement devenait l'Institut Médico-Educatif "La Mauresque". En juillet et août, l'IME se transformait en Centre de vacances. Pendant des années ce sont des centaines d'enfants défavorisés venus de Paris, de Lyon, de Bourg en Bresse... qui sont venus passer des vacances an bord de la mer, dans un chaleureux esprit de camaraderie. Ces colonies ont duré jusqu'en 2003. Aujourd'hui, l'IME La Mauresque, fière de son nouveau bâtiment s'ouvrant sur la mer, accueille des enfants "déficients intellectuels" et prône toujours depuis son origine les mêmes valeurs de sentiments, solidarité, d'entraide, de fraternité dans un souci d'attachement particulier donnés aux enfants qui le fréquente. En un mot : le respect de la valeur humaine.

06/2019

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Sciences de la terre et de la

L'Alpe N° 84, printemps 2019 : Observatoires. Un oeil sur le cosmos

De par leur situation géographique singulière (altitude, températures extrêmes, sites isolés), leur réseau très dense d'universités et leur histoire, les Alpes se sont imposées comme l'un des plus importants laboratoires du monde. Une vigie tournée vers le ciel ou les profondeurs de la Terre. Un observatoire pluridisciplinaire, ouvert sur l'astronomie, la météorologie, la glaciologie, mais aussi la physique des particules ou la médecine. Au sommaire : - Après l'observatoire du pic du Midi de Bigorre en 2013, le parc national des Cévennes en 2018, ce sera sans doute cette année au tour du parc du Gantrisch en Suisse de se voir décerner le label " réserve internationale de ciel étoilé " valorisant l'absence de pollution lumineuse. Lancé par les milieux de l'astronomie professionnelle et amateur, l'engouement pour la création de ces parcs d'un nouveau genre a notamment pris corps autour d'observatoires scientifiques de montagne. - Sur les hauteurs de Nice, l'observatoire (1887) ne manque pas d'attirer tous les regards. Cette imposante demi-sphère immaculée marque les temps pionniers d'une architecture singulière appliquée aux observatoires astronomiques. Avec ses mécènes comme le banquier Raphaël Bischoffsheim et ses figures de proue comme Gustave Eiffel ou l'architecte Charles Garnier. - Aoste, Bauges, Baronnies provençales, etc. : les centres astronomiques sont nombreux à ouvrir leurs portes au public. Un guide pratique pour programmer ses prochaines visites. - Arrimée à plus de 3 500 mètres d'altitude sur le col qui sépare la Jungfrau du Mönch, la station scientifique suisse du Jungfraujoch a été, dès les années 1950, un laboratoire sentinelle pour observer la pollution et le réchauffement climatique. Des scientifiques du monde entier continuent d'y ausculter la chimie de l'atmosphère terrestre. - L'histoire de la construction de l'observatoire Vallot en 1890 par Joseph Vallot lui-même. Météorologue, glaciologue, botaniste et cartographe, il fait fi des réticences de tous pour construire un laboratoire à 400 mètres sous le sommet du Mont-Blanc pour y étudier les phénomènes météorologiques ou le mal des montagnes. De ce lieu improbable, il fera un petit bout d'Asie en décorant le salon à l'orientale. - Le laboratoire des rayons cosmiques, bricolé à dos d'homme au col du Midi à partir de 1947, n'aura pas fonctionné plus de dix ans. La théorie des quarks doit beaucoup à cet observatoire de particules élémentaires, le plus haut du genre à l'époque. - Au début du XXe siècle, Angelo Mosso se fait construire un laboratoire sur les pentes du Mont- Rose. Les études que le professeur de physiologie italien va y mener serviront surtout aux troupes de montagne ou aux futurs himalayistes, voire à l'étude de la santé des aviateurs, un métier alors en devenir. - Particulièrement sensible dans les Alpes, le dérèglement climatique actuel bouleverse les modes d'observation scientifique. La montagne bouge. La science aussi. Pour comprendre ces changements très rapides, les chercheurs en sciences de la nature comme en sciences sociales doivent mettre en place de nouvelles méthodes. Dont les maîtres mots sont " co-construction " et " participatif ". Et aussi : - Jean Mohr (1925-2018) nous a quittés en novembre dernier. Il nous laisse des archives imposantes dont une bonne partie est consacrée aux Alpes. - Vu par le " berger Carnino Michel ", le monde pastoral prend des allures truculentes au fil de ses créations à l'Opinel. - José Le Piez sculpte les arbres. Et de ces sculptures, il tire des sons. Invité de la troisième saison de Paysage Paysages, manifestation artistique qui mobil

03/2019

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Policiers

Cobayes - Sarah et Sid

Ils ne se connaissaient pas... Ils ont tous répondu à la même annonce... Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés. Le rêve brisé que je traîne derrière moi : le ballet. Je m'appelle Sarah et, autrefois, j'en faisais. Oh, je danse toujours... mais nue. Dans un bar. Ca reste de la danse. Voilà ce que je me répète sans cesse pour ne pas m'écrouler, pour tenter d'oublier à quel point ma vie est misérable... En plus, je dois de l'argent à Carl, mon patron. Cinq mille dollars ! Où vais-je bien pouvoir trouver une telle somme ? Le fantôme qui me hante toutes les nuits : Charlie. Moi, c'est Sid. J'aurais pu être un super programmeur si ma vie n'avait pas dérapé. A la place, je suis devenu serveur dans un resto branché. C'est là que j'ai rencontré Sarah... Cette fille, j'en suis complètement fou. Même si elle a le don de se foutre dans la merde ! C'est en fouillant sur Internet que j'ai découvert qu'on peut faire beaucoup d'argent comme cobaye. Des milliers de dollars en échange de quelques injections... Le produit testé par Alphalab ? Peu importe, on a besoin de cet argent. Et puis, qu'est-ce qui pourrait nous arriver de si grave ? Découvrez l'univers de COBAYES à travers la plume de sept auteurs différents. L'horreur et le suspense vous attendent dans les sept romans de cette série, à lire dans l'ordre... ou dans le désordre !

11/2019

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Critique littéraire

Jean Potocki

De jean Potocki, on sait qu'il écrivit un livre appelé à devenir mythique, le Manuscrit trouvé à Saragosse, et qu'il polit son suicide comme son chef-d'œuvre, avec une minutie qui fascina Caillois et les surréalistes. Mais, où que l'on aborde dans la vie du comte jean, c'est l'étrangeté qui surgit. Ce grand seigneur polonais, richissime, peut se piquer de politique et de patriotisme, devenir député en son pays, le goût de l'aventure le jette bientôt à la découverte du monde, là où l'Histoire palpite : la France de la Révolution, où il fréquente Mirabeau et Mme de Staël, qui l'appelle son " beau ténébreux ", la Russie, où il devient conseiller privé du jeune tsar Alexandre 1er, la cour du sultan du Maroc, où il promène ses innombrables malles... Dans les salons aristocratiques, le désert d'Égypte ou les steppes du Caucase, le comte laisse derrière lui le souvenir d'un original, d'un érudit distrait et gaffeur. Car ce fils des Lumières, passionné de sciences et d'histoire, se livre corps et âme aux projets les plus fous : il se fait construire un ballon en son palais de Varsovie afin de survoler la ville, il échafaude pour le tsar l'annexion de la Tchétchénie, il crée une imprimerie pour diffuser ses livres, il imagine de fonder une ville nouvelle en Crimée... Et puis, en 1815, d'une balle dans la tête, le comte jean tire sa révérence au monde. Il a, en guise d'ultime pensée, jeté quelques dessins fantastiques sur une feuille de papier...

08/2004

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Actualité et médias

Une ménagerie était attelée au carosse du Bicentenaire

Il y a maintenant deux ans, la République commémorait solennellement et copieusement l'évènement historique auquel elle doit son existence. Malgré quelques dissonances les choses apparemment se présentent bien. Le 14 juillet 1989, le monde étonné assiste à un défilé où les couleurs des civilisations se mêlent dans un ballet étrange et futuriste. Puis tout recommence comme avant. Mais en dépit de son inflation, ce Bicentenaire ne fut pas convaincant. Jean-Jacques Lubrina, qui en fut un des artisans, nous explique pourquoi. En nous montrant de l'intérieur les rouages de cette machine molle et pourtant agitée, il décrit le microcosme d'une comédie humaine où les Droits de l'Homme en dépit des recommandations du Premier Ministre ne résistent guère à la technocratie culturelle. C'est alors à une véritable guérilla balzacienne que nous assistons dans un décor qui n'a rien à envier à celui de Versailles. Français encore un effort ! Un an de Bicentenaire de plus et vous deveniez tous royalistes ! Pâtissier, pompier, concierge, socialiste, professeur de philosophie, Jean-Jacques Lubrina a réussi à vivre pendant quarante huit ans sans croire à la sécurité de l'emploi. Il a participé au Bicentenaire en tant que conseiller du Président Edgar Faure et chargé de mission pour les Droits de l'Homme. Je crois au talent de Jean-Jacques Lubrina. Il sait prendre de la distance avec les expériences de sa vie, qui sont déjà par elles-mêmes exceptionnelles et bizarres ; il les raconte et les regarde avec humour ; il a souvent des trouvailles que je lui envie. Vladimir Jankelevitch (juin 1983)

06/1991

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Photographie

Regards attendris

Bienvenue dans le monde candide d'Yves Auboyer ! Passionné de photographie depuis maintenant plus de 40 ans, il observe le monde d'un regard empreint d'humanité. Cet ouvrage de plus de 400 pages est le fruit de nombreuses heures à sillonner les rues, à déambuler sur les places, à parcourir les marchés et les foires en quête d'images, mais surtout en quête d'histoires. Dehors se joue alors un étrange ballet : celui du photographe, de son boîtier prêt à déclencher et de son sujet. Car chaque image saisie est authentique par essence. Pas d'artifice, pas de pose arrangée, pas de préméditation, le sujet est pris sur le vif, et garde toute sa spontanéité. Fondu dans la foule, appareil vissé autour du cou, objectif collé à la peau, le photographe saisit l'instant précis où son sujet s'expose à lui. Son sujet ? Et bien c'est vous, c'est moi, nous, les connus et moins connus de la rue, qui tour à tour, donnons vie aux scènes prises à la volées dans le théâtre de nos vies quotidiennes. C'est par le prisme bienveillant de son regard un tantinet moqueur mais toujours plein de tendresse qu'Yves observe le monde et fige au travers de l'objectif des situations tantôt cocasses, tantôt comiques, émouvantes ou sombres aussi parfois. Maintenant c'est à vous de vous laisser porter par les émotions que suscite ce livre d'images, d'imaginer la suite de ces histoires de vie ordinaires.

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Musique, danse

Guide des genres de la musique occidentale

Le Guide des genres de la musique occidentale présente - au sein de 331 entrées - les genres principaux du concert (symphonie, concerto, sonate, etc.), de la musique vocale (opéra, Lied, chanson, etc.), de la danse (ballet, menuet, ragtime, etc.), de la musique religieuse (messe, Kyrie, choral, etc.) ou de la musique médiévale (organum, trope, séquence, etc.). Il définit aussi les genres liés à la pratique musicale (musique de chambre, musique de film, improvisation, etc.), à des principes spécifiques de composition musicale (fugue, ostinato, thème et variations, etc.), à des états d'esprit musicaux (citations, humour, etc.), sans oublier les nombreux genres peu connus et pourtant passionnants (ranz des vaches, cris, charivari, jeux de dés de composition musicale, etc.). Il tente de rendre compte de l'extraordinaire inventivité humaine dans ce domaine, dessine au fil des pages une foisonnante histoire de la musique et met en lumière ce qui fait que chaque genre est comme un organisme vivant et incarné. C'est ainsi qu'il éclaire leur évolution, leurs variantes, leurs différentes fonctions, les effectifs vocaux ou instrumentaux employés au cours des âges, les compositeurs qui les ont illustrés, et qu'il aborde d'innombrables oeuvres, maîtresses ou plus en retrait, mais toutes significatives, invitant à la découverte d'un inépuisable gisement. Unique en son genre, destiné aussi bien à la brève consultation qu'à la recherche approfondie, au simple amateur de musique qu'au mélomane averti, à l'apprenti musicien qu'à l'interprète confirmé et au musicologue, cet ouvrage est un " usuel " au sens fort du terme.

09/2010

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Beaux arts

L'architecture selon Gordon Matta-Clark

Figure majeure de l'art américain des années 1970, Gordon Matta-Clark (1943-1978) a produit, pendant les dix années que compte sa brève carrière, un corpus d'oeuvres d'une grande diversité. Expérimentations sur la matière, installations, performances, découpes architecturales, dessins, films, photographies, ou photomontages témoignent de cette multiplicité de démarches et de mediums explorés. C'est au travers de ses découpes (cuttings) et dissections de bâtiments qu'il s'est fait d'abord connaître, en intervenant sur des immeubles abandonnés et voués à la démolition. Ces spectaculaires découpes ont longtemps prévalu dans les analyses, et ont le plus souvent été considérées comme des attaques portées contre l'architecture. Pourtant, architecte de formation, Gordon Matta-Clark a surtout cherché à expérimenter, selon ses termes, "les usages alternatifs d'espaces qui sont les plus familiers" . Sur la base de documents d'archives, cet ouvrage propose de lire ses travaux depuis ce point de vue venant de l'architecture, en envisageant les mouvements de sa pensée spatiale et ses enjeux architecturaux, dans tous les lieux singuliers explorés. Que ce soit en découpant les murs, planchers et plafonds de bâtiments abandonnés ; en créant une perspective implicite sous une dalle funéraire ; en installant un abri dans un arbre ; en dessinant des maisons-paniers mobiles ; en construisant un mur à partir de déchets trouvés dans la rue ; en voulant grimper au ciel avec une échelle en corde ou en voulant habiter dans un immeuble ballon, que disent ses projets de son idée d'architecture ?

01/2022

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Littérature étrangère

Quand tout est déjà arrivé

Nous vivons à ras de terre, à hauteur d'homme et pourtant - et par conséquent - nous aspirons à nous élever. Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art ; d'autres, de la religion ; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle. Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre. Parfois pour les deux. C'est à différentes altitudes que se situent les trois récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut. Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt - souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière - avec un bel officier anglais. Là, on est "à hauteur d'homme". Le troisième nous parle - droit au coeur - de ce qui se passe quand "tout est déjà arrivé", en l'occcurence, la mort de l'être qui vous était le plus proche et "qu'on est tombé de la plus grande hauteur". Disons simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.

01/2014

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Sports

La Femme est l'avenir du rugby

La Femme est l'avenir du rugby. Ce sport habitué à cultiver frénétiquement des amitiés viriles, au point d'exhaler un parfum de machisme implicite confinant même à la misogynie, vit sa révolution copernicienne. Au prix de maints sacrifices et de la volonté de fer de pionnières acharnées, les femmes ont tracé leur chemin sur le sentier de l'Ovalie. Les barrières sont tombées et les femmes osent aimer le rugby à haute voix, le nombre de pratiquantes et d'amoureuses du rugby ne cessant de croître au fil des années. Les femmes aiment le rugby, beaucoup, passionnément, voire même à la folie, souvent même plus encore que les hommes, comme en témoigne un kaléidoscope réunissant quarante fans d'Ovalie. On y retrouve des joueuses bien entendu, de tous niveaux qui plus est, mais aussi des actrices impliquées dans le monde du rugby (dirigeantes, coaches, arbitre, bénévoles, supportrices) ou même des artistes et intellectuelles que l'univers de ce sport fascine. Des femmes de toutes générations et aux multiples origines géographiques, même en outre-mer. Les femmes sont en passe de s'approprier un sport qui leur fut quasiment interdit à une certaine époque. Quarante témoignages tendres, drôles, émouvants, surprenants, édifiants permettent de comprendre les motivations qui les attirent vers le ballon ovale. L'occasion, aussi, de montrer que le rugby se révèle comme un vecteur inattendu de l'émancipation des femmes du XXIe siècle, ces dernières revendiquant haut et fort leur droit de jouer ou d'aimer ce sport au même titre que les hommes.

10/2018

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Littérature française

Toujours partant !

Je n’ai pas de souvenir précis de ma petite enfance. Je me vois néanmoins avec mon père. Je ne vois pas ma mère. C’était à la réception du régiment, dans la caserne de mon père du temps de l’Indochine. C’était un soir, le ciel était étoilé, et les lampions aux multiples couleurs dansaient au gré du vent. Les jolies dames portaient de longues robes et des chapeaux. Les officiers, tout de blanc vêtus, étaient assis autour des tables parées de nappes blanches au tissu lourd. Je me souviens des grands parasols, et des chaises métalliques peintes elles aussi en blanc. Il y avait beaucoup de militaires, et les serviteurs indochinois s’affairaient avec discrétion. Les gens allaient et venaient devant moi, vacant à des occupations dont l’intérêt m’échappait, mais c’était comme un ballet fascinant pour l’enfant que j’étais. Certains avançaient sur le parterre parsemé de cailloux clairs qui les menait à la rivière en contrebas. Ils prenaient alors place sur les barques, s’éloignant avec leur belle de quelques coups de rame sur l’eau sombre. D’autres suivaient une des allées qui menaient au théâtre, dans la fosse duquel jouait l’orchestre de mon père. Et pendant qu’il jouait, un boy indochinois veillait sur moi. D’après mon père, je devais avoir trois ans. C’est le seul souvenir qui me reste de cette période et des deux années qui ont suivi. Ecrit en collaboration avec Cécile Dupire. Couverture : Jean-Philippe Bertrand ADAGP 2013. Tous droits réservés.

09/2013

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Economie

Communs et économie solidaire. Récits d'expériences citoyennes pour un autre monde

Au croisement des communs et de l'économie solidaire, ces récits d'alternatives au capitalisme permettent de repenser nos modèles économiques et de dessiner les chemins d'une transition écologique, sociale et démocratique réussie. Face aux enjeux environnementaux, il est indispensable de repenser nos modèles économiques afin de dessiner les chemins d'une transition écologique et sociale réussie. Cela ne peut se faire que dans une dynamique collective, associant chacun aux réflexions concernant notre avenir à tous. L'approche par les " communs ", ces ressources partagées et gérées par des collectifs d'acteurs, est particulièrement utile pour favoriser une meilleure préservation des ressources de la planète, dans une perspective démocratique. Elle croise, sur le terrain, l'action d'un grand nombre d'acteurs de l'économie solidaire oeuvrant pour une transformation sociale émancipatrice. Cet ouvrage fait le récit d'expériences citoyennes riches de sens, de l'association agricole Terre de liens à la coopérative d'habitants Hôtel du Nord en passant par l'opérateur ferroviaire Railcoop, les expériences italiennes de resocialisation des biens confisqués à la mafia et les tiers-lieux, espaces de sociabilité susceptibles de renouveler les approches du travail et le rapport à l'autre. Autant d'exemples qui démontrent que les formes de gouvernance démocratique et solidaire des communs méritent d'être largement soutenues si l'on veut pouvoir se projeter dans un futur plus désirable. Les auteurs : Justine Ballon, Florian Barès, Elisabetta Bucolo, Fanélie Carrey-Conte, Marius Chevallier, Aurélien Denaes, Alexandra Debaisieux, Philippe Eynaud, Fanny Le Brech, Gaël Louesdon, Prosper Wanner.

09/2023

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Généralités

30 destins d'aventuriers

Ils ont voyagé, exploré, navigué, survolé... Ils ont vécu des vies frôlant le danger mais sont souvent devenus des symboles de courage et de ténacité. Les baroudeuses et les audacieux réunis dans cet album ont choisi un parcours de l'extrême qui va ravir les enfants en quête d'aventures ! Du désert du Sahara aux confins de l'Asie en survolant les pôles, nombreux sont celles et ceux qui ont opté pour une existence parfois risquée, mais toujours passionnée ! Certains ont battu des records, d'autres ont sauvé des animaux ou ouvert la voie à des découvertes scientifiques phénoménales, mais toutes les héroïnes et héros de cet album ont pour point commun d'avoir suivi leur rêve d'enfant. De Jessica Watson, qui s'est lancé à 16 ans dans un tour du monde à la voile en solitaire, à Aliénor le Gouvello, qui a traversé l'Australie à cheval en 2015, ou encore Jane Goodall, partie vivre dans la jungle pour observer les chimpanzés, les personnages féminins de cet album n'ont rien à envier aux périples vécus en ballon, à selle de dromadaire ou au pied des volcans par Jean-Louis Etienne, Wilfred Thesiger, Haroun Tazieff ou Paul-Emile Victor. Autant de destins et d'expériences pour découvrir le monde et explorer la planète à travers les yeux de figures inoubliables qui se sont lancé dans l'aventure à corps perdu. En convoquant moments historiques et grands espaces, voici 30 portraits pour les 8/12 ans avides de sensations fortes !

10/2023

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Sociologie

Encyclopédie critique du genre. Corps, sexualité, rapports sociaux, Edition revue et augmentée

" Désir(s) ", " Mondialisation ", " Nudité ", " Race ", " Voix "... Les soixante-quatorze textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre. Trois axes transversaux organisent cette enquête collective : le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Dans les activités familiales, sportives, professionnelles, artistiques ou religieuses, les usages du corps constituent désormais un terrain privilégié pour appréhender les normes et les rapports de genre. Les pratiques érotiques que les sociétés, à travers l'histoire, ont catégorisées comme normales ou déviantes occupent quant à elles une place inédite pour éclairer les articulations entre hiérarchies des sexes et des sexualités. Enfin, les inégalités liées au genre sont de plus en plus envisagées en relation avec celles liées à la classe sociale, la couleur de peau, l'apparence physique, la santé ou encore l'âge. Cette approche multidimensionnelle des rapports sociaux a transformé radicalement les manières de penser la domination au sein des recherches sur le genre. En analysant les concepts, les enquêtes empiriques et les débats caractéristiques de ces transformations saillantes, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage dessinent une cartographie critique des études de genre en ce début de XXIe siècle. Pour cette nouvelle édition, l'ouvrage s'enrichit, en plus de mises à jour substantielles, de huit nouvelles notices : " Capital ", par Céline Bessière et Sibylle Gollac " Ecriture ", par Audrey Lasserre " Féminismes ", par Ilana Eloit " Grève ", par Fanny Gallot et Yasmine Siblot " Lectrice/spectatrice ", par Delphine Chedaleux " Musique ", par Reguina Hatzipetrou-Andronikou " Subsistance ", Geneviève Pruvost " Tribunal ", par Coline Cardi

03/2021

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Cuisine Afrique et Moyen-Orien

Shabbat Dinners. D'hier et d'aujourd'hui. 90 recettes de cuisines juives séfarades, ashkénazes et israéliennes

Face à l'accélération du temps et des distractions, le shabbat marque une pause. Le dîner du vendredi offre un rituel précieux de communion et de partage avec les siens et fait l'objet d'une préparation et d'une attention particulières en cuisine. Shabbat dinners rend hommage à l'immense diversité de la cuisine juive et propose un voyage initiatique et gourmand à vocation universelle. Il fait revivre aux uns les émotions et saveurs des souvenirs de shabbat de l'enfance, apporte un souffle neuf dans les repas du vendredi soir ; et permet aux curieux de découvrir la richesse de ces spécialités. Avec plus de 90 recettes de shabbat (de famille, d'amis ou de chefs), ce livre est un répertoire culinaire authentique qui conjugue des recettes traditionnelles iconiques séfarades et ashkénazes, et des plats plus modernes, inspirés du courant israélien, dont certains ont été spécialement pensés pour les enfants. S'y ajoutent des recettes pour les fêtes du calendrier juif (Pessah, Rosh Hashana, Chavouot...), et des pas à pas pour réaliser les indispensables hallot (pains tressés) et autres pains de shabbat. Plus qu'un livre de recettes, Shabbat dinners s'enrichit de reportages inédits mettant en scène ces nourritures inspirées, dans lesquels des personnalités comme Perla Servan-Schreiber ou Florence Kahn font table ouverte et nous invitent à partager leur repas de shabbat... La magie du shabbat est ainsi mise à la portée de tous, avec toute la symbolique et la joie du partage qui entourent ce moment de fête. Shabbat shalom !

10/2021

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Actualité politique France

La République des hommes

Jeune économiste, engagée en politique, Gabrielle Siry fait un constat alarmant : les violences faites aux femmes existent en politique comme dans toute la société ; mais n'est-ce pas pourtant le lieu de l'exemplarité ? Bercy, 2015. Gabrielle Siry-Houari entre au ministère de l'Economie et des Finances comme conseillère au secrétariat d'Etat au numérique et à l'innovation. Elle découvre ce " paquebot " unique en son genre : son austère architecture, son ballet de courtisans, ses expressions dans l'anglais des affaires et enfin sa face cachée : le sexisme ordinaire. Dans ce journal de bord en politique, vivant et révoltant, la jeune économiste dépeint un climat délétère, bien loin de l'exemplarité que nous serions en droit d'attendre au sommet de l'Etat. Elle décrit un " patriarcat libéral " qui permet à des hommes installés de conserver les leviers des pouvoirs économique, politique et médiatique. " L'élection d'Emmanuel Macron, promettant de grandes avancées en matière d'égalité femmes-hommes, a été un leurre. Dans ses réformes comme dans son imaginaire fait de financiarisation de l'économie et de start-up nation, le macronisme n'a fait que renforcer un système défavorable aux femmes et perpétuer des représentations en leur défaveur. Quand le politique renonce à réguler les excès du capitalisme, s'ouvre aux vents des lobbys privés et cède aux sirènes de la dérégulation, ce sont les moins privilégiés qui en subissent les conséquences, et en premier lieu, les femmes. Le féminisme, loin d'être particulariste, revitalise la lutte pour la justice sociale. "

10/2021

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Romans de terroir

Le chien de nuit

Décembre 1918. Au terme d'un interminable voyage, Amat Nivoliès, brancardier démobilisé, arrive en gare de Millau. Et c'est en compagnie de Darius, chien militaire dressé à retrouver les blessés, qu'il rentre dans sa ferme natale, Roqueserre, bâtie comme une forteresse sur le plateau ample et libre du causse Noir. Dès les premières heures, Amat réalise que ce retour qu'il a tant rêvé ne sera pas facile. Quel mal couve au fond de lui qui l'arrache à son lit, nuit après nuit ? Quelles idées le poussent sur les chemins, forçant ses chevaux, s'enivrant de froid et d'espace ? Comme ses camarades de combat, il s'est nourri d'illusions pendant quatre années d'enfer, croyant aux mythes véhiculés par les officiers et la propagande. Mais la réalité est cruelle. La société paysanne est bouleversée et ceux qui peuvent manger les hectares des disparus ou des invalides ne se gênent pas. Les regards féminins ont changé aussi, impitoyables pour les blessés, les mutilés. Dans la poitrine d'Amat, une douleur insidieuse lui transperce les poumons et le fait douter de lui-même et de l'avenir. Pourtant, le causse a gardé deux vérités : celle d'une nature sublime et celle des sentiments inavoués que le chien de nuit révélera à son maître, au plus profond d'une tourmente de neige. Dans ce roman d'une grande puissance stylistique, Roger Béteille, en peintre attentif des relations humaines, fait vivre autour d'Amat un ballet complexe de personnages féminins, illustratifs d'une société qui bascule dans la modernité.

03/2014

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Lecture 6-9 ans

La scène aux ados. Tome 12

Hors-la-vie, Violaine Lison et Adeline Hernandez - Pour échapper à la monotonie de leur quotidien, quelques compagnes de cellule se sont inscrites à l'atelier-théâtre que Jeanne anime. Ce temps d'évasion opérera comme une sorte de déclic pour ces prisonnières et provoquera pas mal de tumulte au sein de l'institution. (6H/8F - 22p.) Recracher / Vomir, Marilyn Mattei - Apprendre, réussir, être à la hauteur des attentes, faire les bons choix pour l'avenir... Sous la pression parentale et scolaire, Jody, Tom et Nils n'ont d'autre solution que de recracher / vomir. Mais cela ne suffit pas. Alors ils jouent, comme happés par une pulsion de mort qui les pousserait à dire adieu à l'enfance. (8H/6F - 28p.) Coup franc, Aurélie Namur - Unies autour du ballon rond, dans la victoire comme dans la défaite, les filles du FC de Villeneuve-sur-Sambre sont toutes animées d'une même passion. Pourtant, dans le bus, dans le vestiaire, sur le terrain, ou à travers le regard de leurs plus fervents supporters, chacune finit par dévoiler ses bleus au coeur et à l'âme. (3H/11F - 26p.) Racine et Coralie, François Salmon - Alors que Coralie part en vacances avec ses parents dans le sud de l'Europe, Racine entreprend le voyage dans le sens inverse et prend le large vers le nord en quittant sa famille, ses repères et son continent. Deux mondes en décalage, deux destins diamétralement opposés qui vont pourtant finir par se croiser. (8H/5F - 20p.)

07/2015

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BD tout public

FOOTBALL Tome 1 : Dans l'ombre des étoiles

Tout commence par un fait de match. Alors que l’ambiance bat son plein dans le stade, que les 22 acteurs se rendent tackles pour tackles, un “incident” de jeu, comme il en existe des milliers chaque week-end, fera la Une des médias pendant plusieurs semaines. 20 H 58 : les cris de guerre fusent dans chaque camp de supporters. Ignacio Verdasco, l’ailier droit, fait un appel de balle en profondeur…Bojan Vukic, le solide, et réputé brutal, défenseur bosniaque, anticipe l’appel de balle et se précipite dans un tackle glissé pour saisir le ballon, avant que Verdasco ne puisse la contrôler. Verdasco sent qu’il est en retard ; il ferme les yeux, part le pied en avant… et c’est le choc ! La semelle de l’ailier ravage la jambe du défenseur : double fracture ouverte tibia-péroné. Vukic hurle de douleur. Le stade se tait. Verdasco est tétanisé, il réalise la portée de son geste pourtant non-intentionnel. La tension sur le terrain est palpable. Les joueurs se précipitent vers l’arbitre qui tarde à sortir le carton. Sans que personne ne comprenne pourquoi, le gardien, François Lerollin, quitte son grand rectangle et plonge sur Verdasco pour lui asséner un violent coup au visage… U ne cohue générale s’ensuit… Les commentateurs sportifs ne comprennent pas le pourquoi de tels “pétages de plombs”. Et pourtant, en replongeant dans la vie de ces gladiateurs des temps modernes, ils auraient pu trouver de nombreux signes avant-coureurs…

01/2011

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Policiers

Un baiser de Malmédy. La dernière enquête du Boiteux

Un puits de lumière l'éclairait à la verticale, rendant encore plus sinistre ses deux montants dressés. Le travers du tranchoir luisait faiblement, retenu en position haute par une corde coulissante sur un système de poulies. Le billot, la panière ouverte, tout était en place, jusqu'aux cinq marches du petit escalier de bois qui permettait de monter à l'échafaud. " Le lieutenant Déveure, alias " le Boiteux ", est cette fois en train de perdre l'humour caustique qui le caractérise. Il aurait dû se méfier. Quand il a décidé d'attendre à sa sortie de prison Maurice Albertin, l'homme qui l'a estropié dix ans auparavant, Granier, son adjoint, s'est inquiété. Provocation ? Règlement de comptes ? Granier se trompait. Le Boiteux n'a pas le goût de la vendetta. Il a seulement de l'intuition. Une liberté conditionnelle va rarement de pair avec la vie de château, et pourtant c'est bien vers un château, celui de Boivillère, qu'Albertin mène le Boiteux. Et jusque dans une salle où une guillotine en exposition n'attire pas seulement les visiteurs, mais aussi l'horreur. Juge, notables du Rotary, junkie décervelé ou jeune guide archéologique, ils sont nombreux les habitants de Seillans, de sa région et même de l'étranger, à tourner autour de la " veuve ". Pourquoi ? Internet apportera une réponse au goût plus amer qu'un baiser de Malmédy. Une réponse qui laissera le Boiteux agonisant et fera dire à un personnage horrifié : " Pardon pour tous les hommes. Pardon. "

05/2003

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Sports

Faire le soleil. Une vie de rugby

La coupe du monde de rugby approche. Je l'attends comme un nouveau combat à l'issue aussi incertaine que tous ceux menés jusqu'alors. Je la conçois surtout comme un nouveau cadeau que m'offre le rugby. Si j'ai écrit ces lignes, c'est d'abord pour honorer le sport qui m'a formé. Mon livre est avant tout un hymne au ballon ovale dont la trajectoire capricieuse a modelé ma vie. Il est fait du souvenir des amitiés rudes mais sincères rencontrées sur les terrains. Il est une prière à Dieu qui m'a façonné ce destin privilégié. Il est l'hommage du petit Camerounais qui a débarqué un jour dans un stade de la banlieue parisienne pour apprendre les premiers rudiments du placage, cet art qui me vaut aujourd'hui le respect sur les terrains. Plus tard, mon ambition sportive m'a conduit par hasard au Pays Basque, où j'ai découvert l'amour fou des habitants pour le rugby. J'ai été si bien accueilli que je n'envisage plus de partir. Et un jour on m'a tendu le maillot de l'équipe de France : j'ai pleuré de joie. Sous ce maillot, j'ai vécu bien des tumultes, des déceptions, des colères, des bonheurs. Yaoundé, Clichy, Biarritz, Twickenham, Soweto, Buenos Aires ; les images se bousculent, me mettent la tête à l'envers comme à ces adversaires à qui je fais faire le soleil. Et me laissent ce sentiment d'avoir déjà vécu mille vies grâce au rugby.

09/2003

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Pléiades

Esquisses de Boz. Martin Chuzzlewit

Comme le note Sylvère Monod dans sa préface, "ce volume est bien le lieu privilégié pour se livrer à l'observation et surtout à la dégustation de ce phénomène littéraire exceptionnel qu'est l'humour de Charles Dickens" . Les deux oeuvres présentées ici, qui appartiennent à la première phase de la carrière de l'écrivain, témoignent en effet de ce qui est probablement la caractéristique la plus puissante et la plus distincte de son art. Avec les Esquisses de Boz, Dickens donne sa toute première oeuvre, qu'il appelle "un ballon d'essai" dont le but n'est que "d'offrir de petits tableaux de la vie et des moeurs telles qu'elles sont réellement" . Aujourd'hui encore le charme demeure de ces carnets de croquis dont John Forster parlait comme d' "un livre qui aurait résisté à l'épreuve du temps même s'il n'y en avait pas eu d'autres" . Notons qu'une partie des récits contenus dans ce recueil était jusqu'à ce jour inédite en français. Dans Martin Chuzzlewit, roman paru en 1844, l'humour s'épanouit ; entre l'exubérance comique de quelques passages et la délicatesse souriante de certaines scènes, une gamme pleinement représentative de l'art de Dickens s'offre au lecteurs. Martin Chuzzlewit est une oeuvre éloignée de tout souci de perfection formelle, c'est par son foisonnement et son extraordinaire vitalité qu'elle plaît. L'annotation de l'un et l'autre livre retrace l'histoire des textes et éclaire les allusions et références qui abondent dans les oeuvres de Dickens.

11/1986

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Religion jeunesse

De A comme Amour à V comme Vie. Le pape s'adresse aux jeunes

Bienheureux Cela veut dire heureux, joyeux. Dites-moi : est-ce que vous cherchez vraiment le bonheur ? Parce que dans une période où l'on est attiré par tant de faux bonheur, on risque de se contenter de peu, d'avoir l'idée d'une vie au rabais. Vous, au contraire, aspirez à de grandes choses ! Elargissez vos coeurs ! Message pour les JMJ, 21 janvier 2014 #aspirations #coeur #bonheur Foot Mes amis, ne restez pas parmi les spectateurs des derniers rangs au match de l'histoire. Allez sur le terrain ! Jouez en attaque ! Poussez le ballon en avant, construisez un monde meilleur, un monde de frères et de soeurs, un monde de justice, d'amour, de paix, de fraternité, de solidarité. Jouez en attaque, tout le temps ! Veillée avec les jeunes à Rio, 27 juillet 2013 # Fraternité #justice #paix Tarzan J'avais 17 ans quand j'ai entendu la voix de Jésus dans mon coeur. Il s'est passé plusieurs années avant que cette invitation devienne concrète et définitive. Il s'est passé tant d'années de succès, de joie, mais aussi d'échecs, de fragilités, de péchés... Soixante années sur la route du Seigneur, derrière ou à côté de lui, mais toujours avec lui. Cependant, je veux vous dire ceci : je n'ai jamais regretté ! Pourquoi ? Parce que je me prenais pour Tarzan et que j'étais fort pour aller de l'avant ? Non, je n'ai jamais regretté parce que Jésus est toujours près de moi. Rencontre avec les jeunes, 22 septembre 2013 #chemin #choisir #Seigneur

01/2019

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Littérature étrangère

Professeur Singe. Suivi de Le bébé aux cheveux d'or

Professeur singe. Wang San est un professeur d'université, du genre malingre, distrait et myope. Son épouse, ancienne joueuse de volley, prend parfois son visage pour un ballon. Ce matin-là, elle l'envoie en ville chercher de quoi nettoyer la maison. La traversée de l'avenue est un effroyable cauchemar. Passant devant un grand panneau publicitaire sur lequel figure un singe joyeux, le professeur, aussitôt, se change en singe. Le narrateur, ami du couple, tire une courte morale de l'incident... et l'histoire rebondit avec les tentatives désespérées de l'épouse pour redonner forme humaine à son mari. Quel rude chemin devra-t-elle parcourir ? Le Bébé aux cheveux d'or. Une vieille femme aveugle vit à la ferme avec sa toute jeune bru. Son fils, militaire grognon et renfermé, est au loin, dans sa caserne, et ne se soucie guère de la jeune femme. Ne l'a-t-il pas épousée pour qu'elle s'occupe de sa mère ? Un grand jeune homme aux cheveux jaunes vient aider la bru aux travaux des champs et la séduit. Le mari rentre chez lui et chasse l'amant. Mais le ventre de sa femme s'arrondit déjà. La vieille sait bien, elle, que les enfants arrivent où ils veulent et comme ils peuvent... Deux fables sur la famille, les contraintes sociales et politiques de la Chine rurale de la fin des années 1980. Deux histoires d'amour incroyables, inattendues, drôles et tragiques, où les sentiments se cachent sous le burlesque et l'ironie.

05/2015