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Hassane Zouiri

Extraits

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Islam et christianisme

De sable, de pierre et de fraternité

Né en 1954 dans une famille très modeste, Mimoun Bellazghari, rappelant de ce qui fait sens pour lui dans une lecture du Coran et de l'actualité de nos vies, souhaite partager son expérience avec les jeunes, souvent perdus dans les repères que leur propose notre société occidentale. Comme un cadeau : celui que la vie lui a fait ; comme l'histoire d'une fidélité à son Dieu : celle que nous propose l'ijtihad, une relecture permanente et attentive du Coran en lien avec son expérience. Jeune homme émigré de sa terre natale à la recherche de travaux pour manger, mari, père de famille, employé, participant à la naissance de deux mosquées sur Avignon, à un groupe de dialogue interreligieux, animateur d'associations de quartier, aumônier musulman de la prison d'Avignon... chacun de ces moments raconte la foi de cet homme de fidélité aux siens et à l'histoire de sa ville. Recueillis et mis en forme par le prêtre catholique Olivier Pety, directeur du Mas de Carles, ami de longue date de l'auteur, ces propos se placent sous l'égide de la fraternité et du vivre-ensemble. La calligraphie de couverture, signée Hassan Massoudy, représente l'ijtihâd, l'effort (cognitif), dont la racine j-h-d (l'effort pour la cause de Dieu) se décline encore en mujâhada (effort spirituel) et jihâd (effort guerrier), constituant avec ijtihâd une triade fondatrice de la religion musulmane.

03/2021

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Littérature étrangère

Treize ans dans les prisons syriennes. Voyage vers l'inconnu

Citoyen syrien d'origine arménienne, Aram Karabet militait dans les rangs d'une organisation communiste clandestine quand il fut arrêté, en 1987, par les services de renseignement. Il avait à l'époque vingt-neuf ans et travaillait comme aide-ingénieur dans la ville de Hassaké, dans la Djézireh, au nord-est du pays. Après sept longues années passées dans la prison de Adra, à proximité de Damas, il fut enfin jugé par la Cour de sûreté de l'Etat et condamné à treize ans de détention, suivis de treize autres de déchéance de ses droits civils. Son attitude digne devant le tribunal et son refus de renier ses convictions politiques, malgré d'affreuses tortures physiques et morales, lui vaudront d'être transféré, un an plus tard, vers la terrible prison militaire de Palmyre, véritable camp de concentration où périrent au cours des années 1980 et 1990 des milliers de détenus politiques. La description qu'il en donne, à la limite de l'insoutenable, va bien plus loin que la dénonciation de la cruauté sans bornes des geôliers. Ce qui glace d'horreur, c'est l'acharnement quotidien des tortionnaires à déshumaniser leurs victimes, à vouloir les convaincre qu'elles ne sont, ainsi que tous les sujets de "l'Eternel Président", que des hasharât, des insectes. Ecrit il y a quelques années et publié en 2009, le récit d'Aram Karabet nous informe bien plus sur la nature du régime instauré par Hafez al-Assad et dévolu à son fils que ne pourrait le faire une étude savante en sciences politiques.

01/2013

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Ethnologie

Les identités amazighes au Maroc

Au Maroc aujourd'hui, la " question " berbère (amazighe) est particulièrement sensible. Depuis l'accession au trône de Mohammed VI, la berbérité des Marocains interroge le royaume chérifien de manière lancinante. Oubliées, les tentatives de folklorisation sous le règne de Hassan II. Aujourd'hui, le pouvoir et les berbéristes s'affrontent, souvent de manière feutrée et subtile, autour de l'identité berbère du peuple marocain. Car les enjeux idéologiques sont extrêmement importants pour l'avenir du royaume chérifien : la reconnaissance du pluralisme culturel est une condition indispensable à l'entrée du pays dans la modernité. Les Berbères sont-ils une minorité au Maghreb ? Représentent-ils la population autochtone du nord de l'Afrique ? Sont-ils devenus une entité métisse à la culture arabe ? Le Maroc est-il maghrébin, nord-africain, africain, amazigh ? Ces questions nous plongent au coeur des enjeux culturels et linguistiques du Maroc contemporain. A partir des discours sur " la culture berbère ", ce livre retrace l'élaboration politique et historique de cette construction identitaire, il nous permet de comprendre comment les berbéristes structurent leurs propos autour de revendications linguistiques, culturelles et politiques : réhabilitation d'une culture traditionnelle, standardisation des dialectes berbères et passage à l'écrit, interpellation du droit international au nom de l'autochtonie, émergence d'un discours transnational englobant Maghreb et Europe, afro-centrisme ou encore revendication de la laïcité au royaume chérifien de Mohamed VI, c'est-à-dire au royaume du " descendant du Prophète ". En filigrane de cette étude anthropologique nous découvrons que, au nom de la tradition berbère, c'est le Maroc contemporain qui se cherche.

11/2010

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Géopolitique

Le conflit du Sahara. histoire, memoire, diplomatie et revelations inedites

Le conflit du Sahara se présente comme une guerre d'influence de faible intensité entre deux puissances régionales en Afrique, le Maroc et l'Algérie. Chacun tient à étendre son influence et à redessiner de nouvelles alliances et déconstruire celles qui se sont élaborées lors de la guerre froide. Entre les deux Etats se glisse un territoire hybride et un peuple nomade transfrontalier que le Front Polisario tente d'enfermer dans une enclave, vestige d'un temps révolu, appelé le Sahara Occidental. Toutes les tentatives de réconciliation et toutes les résolutions du Conseil de sécurité n'ont pu aboutir à un règlement politique, réaliste et acceptable par l'ensemble des protagonistes. Le Maroc y exerce une souveraineté de fait et non de droit. Le Front Polisario est pour l'Algérie ce qu'est le Hezbollah pour l'Iran. Quant à l'Algérie, il a fait du conflit du Sahara un caillou dans les babouches de son rival éternel. Au milieu de ces tensions, un homme exceptionnel, descendant du Sultan bleu et de lignée prophétique, le cheikh Maae El Aynine, n'a cessé de plaider la cause de l'intégrité nationale du Maroc, avec sagesse et humanisme. Il fut très écouté par feu Hassan II, respecté par les dirigeants algériens et adulé par les Sahraouis. Il a côtoyé de grands chefs d'Etat du monde pour la recherche de la "paix des braves" , celle du ni vainqueur, ni vaincu. Il est le dernier des Mohicans de ce conflit. Ce livre rend hommage au Sultan bleu et à son petit-fils, devenu patrimoine national vivant.

01/2023

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Littérature française

Silence, on ment

En apparence, tout oppose Richard Tessler, l'animateur vedette de Canal Première, qui manie la langue comme une arme de combat, et Hassan Elgann, l'ailier droit de l'équipe de France, au physique de pharaon émacié, le crâne rasé, le verbe rare, soudé à son clan familial dans le 93. En apparence, seulement. Ces deux fauves ont au moins un rêve en commun : Delphine, blonde aux jambes affolantes, aussi cynique que Tessler dont elle ne fera qu'une bouchée. En la raccompagnant chez elle, Richard voit ce qu'il n'aurait pas dû voir : une émeute dans la cité où un enseignant se fait molester puis tombe dans le coma. La police cherche les responsables et surtout leur commanditaire. Richard sera-t-il impliqué ? Alors la bluette entre " happy few " des plateaux télé vire à la série noire. Chacun verra son passé resurgir. On découvrira, au passage, que tout le monde ment. Et se ment. Tessler a effacé toutes traces de ses origines, le clan Elgann flirte avec le banditisme, Delphine est une manipulatrice hors pair. Mais au juste, qui manipule qui ? Avec le brio et la causticité qu'on lui connaît, Gilles Martin-Chauffier ne décrit plus seulement les coulisses du Tout-Paris médiatique, il aborde ici les problèmes de notre société : en fustigeant les " grandes consciences " qui, sous couvert de morale, font des banlieues le théâtre de leurs ambitions, il pose des questions gênantes. Comment s'intégrer à la société française ? Et qu'arrive-t-il quand on s'affranchit des règles ?

09/2003

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Histoire internationale

Un autre Israël est possible. Vingt porteurs d'alternatives

Comment les citoyens israéliens vivent-ils la politique menée par leur gouvernement ? Cet ouvrage nous faire découvrir en vingt-deux portraits-interviews une partie de la société israélienne, pas forcément propalestinienne, qui proteste contre la politique néolibérale de Benyamin Netanyahou et souhaite la fin de la guerre. Ces citoyens, qui pourraient être la force politique alternative de demain, permettent de penser un avenir pour cette région du globe. Six mois après le déclenchement des mouvements révolutionnaires arabes, en juillet 2011, les Israéliens descendent à leur tour dans les rues. En août, ils seront jusqu'à 400 000 - l'équivalent de 4 millions chez nous ! De 70 % à 80 % de leurs concitoyens, selon les sondages, appuient leurs revendications. Mais le mouvement n'a pas encore trouvé son débouché politique. Dominique Vidal et Michel Warschawski proposent de découvrir cette alternative qui se cherche en 22 portraits interviews. Parmi les vingt-deux portraits-interviews figurent : Reuven Abargil, militant oriental ; Raanan Alexandrowicz, cinéaste ; Gadi Algazi, historien et animateur du mouvement Tarabut-Hithabrut ; David, lycéen, 15 ans ; Sara Beninja, porte-parole du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Hillel Ben Sasson, dirigeant du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Daniel Boyarin, professeur de culture talmudique à Berkeley ; Avraham Burg, ancien président de la Knesset ; Henriette Dayan et Yvonne Deutsch, militantes féministes ; Ilan Greilsammer, politologue, militant de La Paix maintenant ; Dov Hanin, député du Parti communiste israélien ; Hassan Jabareen, directeur général du Centre légal pour les droits de la minorité arabe en Israël ; Yoram Kaniouk, écrivain ; Daphnee Leef, porte-parole du " Mouvement des tentes ".

03/2012

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Policiers

Les Fantômes de Saint-Michel

Célèbre figure de la communauté afro-américaine de Paris, Marva Dobbs est l'exemple même de la réussite : son restaurant, le Soul Food Kitchen, ne désemplit pas, elle a épousé Loïc Rose, un avocat d'affaires apprécié des milieux politiques, et le couple a eu une fille, Naima, qui fait de brillantes études aux Etats-Unis. Quelle mouche a donc piqué Marva qui, à soixante ans passés, a eu un irrésistible coup de foudre pour son jeune cuisinier, Hassan Mekachera ? Cette liaison ne serait qu'une simple complication domestique si, un jour de la fin du mois d'août, Mekachera ne s'était pas volatilisé. Enlèvement ou fuite ? La police le soupçonne d'être impliqué dans l'attentat qui vient de ravager le siège du WORTHEE, un organisme culturel américain. Et voici que bientôt, Marva disparaît à son tour. Pour Naima, rentrée en toute hâte de New York, la vie bascule dans le cauchemar, surtout quand elle découvre la face cachée de ses parents. Dans ce deuxième roman parisien, Jake Lamar convoque certains des personnages de Rendez-vous dans le 18e, mais aussi des fantômes de l'histoire. Plus précisément ceux du quartier Saint-Michel, qui fut à plusieurs reprises le théâtre d'événements tragiques. Les Américains expatriés et les immigrés maghrébins côtoient des " espions " rescapés de la guerre froide dans ce polar enlevé et fantaisiste, à l'ironie parfois cruelle. Afro-Américain du Bronx, Jake Lamar a conquis "un large public en France. Il vit aujourd'hui à Paris.

09/2009

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Histoire internationale

La revue Maghreb (1932-1936). Une publication franco-marocaine engagée

L'aventure éditoriale de la revue Maghreb est aujourd'hui encore largement méconnue au Maroc. Elle constitue pourtant une étape clé dans la structuration du mouvement nationaliste marocain, à la suite des protestations à l'égard du Dahir dit "berbère" du 16 mai 1930. Edité à Paris de juillet 1932 à janvier 1936, ce mensuel fut la première publication anticoloniale à attaquer de front, et avec succès, la politique du Résident général Lucien Saint. Fruit d'une entente entre la faction la plus anticoloniale de la SFIO autour de l'arrière-petit-fils de Karl Marx, l'avocat Robert Jean Longuet, et le mouvement des "Jeunes Marocains", Maghreb apparaît comme le "laboratoire" dont est directement issu le Plan de réformes porté par le Comité d'Action marocaine en décembre 1934. Plus globalement, ce mensuel représente une expérience originale d'alliance entre la gauche anticoloniale française et espagnole, avec le "gotha" du nationalisme maghrébin. De Mohamed Hassan Ouazzani à Ferhat Abbas, en passant par Ahmed Balafrej, Omar Ben Abdeljalil, Abdelkader Benjelloun, Salah Ben Youssef ou Tahar Lakhdar, tous ont trouvé leur place dans les colonnes de cette revue. Interdite à deux reprises par les autorités coloniales en septembre 1932, puis en mai 1934, Maghreb marque aussi le passage de témoin au Maroc d'une résistance tribale et rurale définitivement vaincue en 1934, à un mouvement nationaliste urbain et élitiste, centré sur Fès et Rabat. A cet égard, l'Istiqlal et le parti Démocrate de l'Indépendance sont les héritiers directs des combats menés par la revue Maghreb.

09/2015

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Critique littéraire

Ecrivains marocains du monde. Volume 7, Espagne, Italie, République Tchèque

Ecrivains Marocains du Monde comporte un grand nombre d'écrivains dans les pays suivants : Angleterre, Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Guinée, Israël, Italie, Jordanie, Océan Indien, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Sénégal, Suède, Suisse et Tchécoslovaquie. C'est dire que des Marocains écrivent partout dans la langue du pays où ils résident et qu'ils contribuent par la variété de leurs écrits à redéfinir dans la pensée marocaine l'entité ou la caractéristique nationale qui passe par un élargissement de l'espace géolinguistique. Ce septième volume est réservé aux vingt écrivains suivants vivant dans ces pays : Espagne : Jamila Achaouach Al Hassani, Abdelhamid Bayouki, Esther Bendahan Cohen, Mohamed Chaïb, Lamiae El Amrani, Najat El Hachmi, Saïd El Kadaoui Moussaoui, Mohamed El Morabet, Najat El Mzouri Chekroune, et Laila Karrouch ; Italie : Mounya Allali, Ahmed Bekkar, Hamid Bichri, Mohamed Bouchane, Mohamed Doublali, Rachida El Ansari Zaki, Rita El Khayat, Chaimaa Fatihi et Dalila Hiaoui ; République Tchèque : Omar Mounir. Ces écrivains et écrivains, femmes et hommes, toutes générations confondues, qui écrivent en arabe, en français, en espagnol et en italien, réalisant une variété d'écrits dans différents genres : poésie, récits, romans et nouvelles. Leur production apparaît comme une manifestation exemplaire et singulière sans cesse renouvelée qui vise à mettre en lumière les enjeux intertextuels qui se tissent entre la littérature et l'histoire de l'immigration, à vivifier le dialogue entre cultures et civilisations dans ces différents pays en Europe en vue de concilier les réalités, de souder les continents et d'enrichir la condition humaine en pratiquant à la fois le partage, la connaissance, la reconnaissance et la fraternité universelle.

07/2020

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Photographie

Je reviens de loin. Le magazine des aventures lointaines

Arpenter la falaise de Bandiagara à la rencontre des mystérieux Dogon du Mali. Voguer sur le fleuve Niger jusqu'à Tombouctou la lointaine. S'extasier devant les Manuscrits de Chinguetti la ville Sainte de Mauritanie. Traverser le Maroc de Chefchaouen la bleue à Merzouga la rouge. Et garder encore une petite place pour le Désert. Du Mali au Maroc, de la Mauritanie à l'Algérie, j'ai sélectionné, rien que pour vous, les moments les plus intenses et les rencontres les plus fortes de ces périples exceptionnels. Venez marcher à mes côtés à la découverte de l'infinie variété des paysages du Mali, dans ce Pays Dogon fait de mystères et de rites. Et de Mopti "la Venise Malienne" jusqu'à Tombouctou la mythique, partez voguer avec moi en pinasse sur le fleuve Niger. Poussez jusqu'à la Mauritanie et faites halte à Chinguetti sur la route des caravanes. Partez en randonnée chamelière au fin fond du Sahara marocain à travers les somptueuses dunes de Chegaga. Continuez, poursuivez votre chemin : Flânez tranquillement sur le port d'Essaouira et osez vous perdre dans le labyrinthe des ruelles étroites et bouillonnantes de la Médina de Fès. Puis faites une pause et venez dîner avec nous : Hassan a spécialement préparé pour vous une table VIP au creux des dunes oranges de l'Erg Chebbi. Ressourcé, glissez les adorables croquis de voyages de Kaori la japonaise dans votre sac à dos et suivez, pas à pas, le chemin de vie de ces Femmes du Monde remarquables dans les grands espaces africains. Tendez l'oreille pour écouter les histoires incroyables qu'elles ont à vous raconter.

06/2019

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Littérature française

REVUE PRESENCE AFRICAINE N°181-182 - Centenaire Alioune DIOP

Centenaire Alioune Diop -Colloque du 3 au 5 mai 2010 (Dakar) DISCOURS D'OUVERTURE / OPENING ADDRESSES Son Excellence, Maître Abdoulaye WADE, Président de la République du Sénégal. Wole SOYINKA, écrivain, président de la Communauté Africaine de Culture : "Alioune Diop - At the Centennial" Abdou DIOUF, secrétaire général de la Francophonie Assane SECK, président de la Communauté Africaine de Culture, section sénégalaise (CAC-SEN Yandé C. DIOP, directrice de Présence Africaine Editions, secrétaire générale de la Communauté Africaine de Culture. Panel I : PRESENCE AFRICAINE : DECOLONISATION ET DEVENIR CULTUREL DE L'AFRIQUE ET DE SES DIASPORAS. PRESENCE AFRICAINE : DECOLONIZATION AND THE CULTURAL FUTURE OF AFRICA AND ITS DIASPORAS. Panel II : PEUT-ON PARLER AUJOURD'HUI DU PANAFRICANISME ET DU MONDE NOIR ? PANAFRICANISM AND THE BLACK WORLD TODAY ? Panel III : LE ROLE SPECIFIQUE DES INTELLECTUELS AFRICAINS DANS L'ACTUALISATION DU PROJET ALIOUNE DIOP. THE SPECIFIC ROLE OF AFRICAN INTELLECTUALS IN THE UP-DATING OF ALIOUNE DIOP'S PROJECT. Panel IV : ACTUALITE DU PROJET PRESENCE AFRICAINE DANS LA PRODUCTION ET LA DIFFUSION DES SAVOIRS AU XXIE SIECLE CURRENT INTEREST OF THE PRESENCE AFRICAINE PROJECT IN THE PRODUCTION AND SPREAD OF KNOWLEDGE IN THE 21ST CENTURY Panel V : DIALOGUE AVEC LES JEUNES. ACTUALITE DU PROJET PRESENCE AFRICAINE : LA QUESTION DE LA TRANSMISSION DES MEMOIRES DIALOGUE WITH YOUNG PEOPLE. RELEVANCE OF THE PRESENCE AFRICAINE PROJECT : TRANSMITTING MEMORY DISCOURS DE CLÔTURE/CLOSING ADDRESSES Théophile OBENGA, égyptologue Noureïni TIDJANI-SERPOS Sous-Directeur général de l'UNESCO pour l'Afrique, président du comité de soutien de la Communauté Africaine de Culture - Discours de remerciements SERIGNE MAMADOU BOUSSO LEYE, ministre de la Culture de la République du Sénégal.

03/2011

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Histoire internationale

Une passion marocaine

Du Maroc nous croyions tous savoir. Et si, en vérité nous en ignorions l'essentiel ? Dans une première partie, intitulée Le Maroc visible, Henry Bonnier retrace le règne de Mohammed VI depuis son accession au trône en 1999. Années cruciales, toutes consacrées au statut de la femme, aux droits de l'homme, à la lutte contre la corruption et couronnées par une nouvelle Constitution qui a permis à ce royaume d'échapper au supposé " printemps arabe ". Dans Le Maroc invisible, l'auteur révèle, entre autres mystères, les origines du peuple berbère. Celles-ci expliquent que Tariq le Berbère ait été appelé au secours de l'Andalousie. Il est vrai que ce peuple a bénéficié, tout au long de son histoire, de " signes prophétiques ". Telle est l'exception marocaine. Enfin, dans le Maroc secret, Henry Bonnier se dévoile et, dans une douloureuse confession, évoque tout ce qui l'attache à ce pays qu'il tient pour sa seconde patrie et envers lequel il éprouve une véritable passion. Telle est cette approche mystique qui conduit le lecteur de révélations en étonnements au fil d'une histoire légendaire où les âmes comptent autant, sinon plus, que les faits. Grand Prix de la critique de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, Henry Bonnier est sans doute l'un des plus fins connaisseurs du Maroc. Ami d'enfance de Hassan II, devenu son éditeur avec Le Défi, membre du Conseil d'administration de la Fondation Esprit de Fès qui gère le Festival des musiques sacrées du monde, il n'a cessé, sa vie durant, de parcourir cette terre bénie qu'est le Maroc.

01/2015

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Littérature française

Le Serment de l'almée

Ceci est l'histoire du musicien, chanteur et joueur de luth Abu Al-Hassan Ali ibn Nafi (789-857), plus connu sous le nom de Ziryâb : le merle noir, en raison de son teint d'ébène et de la fluidité de son chant. Né esclave, il sera affranchi par le calife de Bagdad. On sait peu de choses de lui, ce qui est sûr c'est qu'il dépassa ses maîtres et particulièrement Ishâq Al-Mausili, le favori d'Haroun Al-Rachid. Que de nombreuses cabales furent, dès lors, montées contre lui, l'obligeant à quitter Bagdad. On le retrouvera à Kairouan, ville sainte d'où il sera chassé pour avoir gravement offensé l'émir Ziyâdat Allah I. Puis ce sera Cordoue, la dernière étape de son exil où il atteindra les sommets de son art ; créant son conservatoire de musique et donnant naissance à la nouba andalouse. Il est considéré comme l'un des fondateurs des traditions musicales de l'Espagne musulmane et plus spécialement du genre arabo-andalou. En effet, parti de Bagdad sous influence indo-persane et hellénique, il enrichira sa musique des rencontres qu'il fera au long de son "exil" , et notamment de sa traversée du Maghreb. Les lieux, les événements, les personnages tout comme les techniques musicales ou de navigation sont aussi vrais que possible. J'ai enfin pris la liberté d'écrire ce livre à la première personne du singulier pour vivre ce "voyage" de l'intérieur. Seule la longue quête de l'amour qui sert de trame à ce roman n'a d'existence que dans l'imagination de l'auteur.

03/2020

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Sciences politiques

Télégrammes diplomatiques. Voyage au coeur de la politique de l'Europe

Alors même que l'Europe a adopté le traité de Lisbonne, l'existence d'une "diplomatie européenne" est peu connue en dehors du cercle des spécialistes. Au mieux, le grand public voit l'Union européenne comme une machine à représenter les intérêts économiques collectifs des Européens ; au pire, comme une bureaucratie coûteuse qui ne les défend pas assez. La défense des intérêts stratégiques de l'Europe (énergie, immigration, maintien de la paix, résolution pacifique des conflits, stabilité), la défense des droits de l'homme, la mise en oeuvre de programmes financiers, tout cela est largement méconnu. Pour autant, ces politiques font aussi partie de la mission des diplomates européens en fonction clans 136 postes hors UE. Ce livre illustre cette réalité, non pas sous une forme théorique ou académique, mais par petites touches, celles que forment jour après jour les télégrammes diplomatiques des émissaires européens, et à travers l'expérience de l'un d'entre eux, Marc Pierini. Il éclaire des événements connus - de la première guerre du Golfe à l'ouverture de négociations d'adhésion avec la Turquie, en passant par le processus de paix au Proche-Orient ou la libération des otages bulgares condamnés à mort en Libye - par un récit personnel où l'analyse et l'anecdote permettent de mieux comprendre certaines des récentes évolutions de la diplomatie européenne. On y croise des leaders d'hier, tels Yasser Arafat, le roi Hassan II et Hafez el-Assad, ou d'aujourd'hui, tels le colonel Kadhafi, José Manuel Barroso et Lady Ashton, et même Loïck Peyron, Barbara Hendricks et Jane Birkin. On y entraperçoit le juge jean-Louis Bruguiére et l'ombre d'al-Qaida.

09/2010

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Littérature française

Infidèles

Slima est une putain marocaine. Son fils Jallal l’aide à attraper les hommes, les clients, les soldats d’une base militaire. Il parle à sa place, se bat pour elle. Tous deux résistent à la misère et aux humiliations. Ils savent manipuler les hommes, tirer d’eux de quoi survivre. Ils se sont inventé une religion où cohabitent l’Islam, la sorcellerie, et des rêves nés des chansons populaires et des films. Marilyn Monroe est devenue pour eux une sorte d’idole protectrice. Slima est arrêtée par la police. Elle est torturée par les sbires d’Hassan II. Elle met Jallal à l’abri en l’envoyant en Egypte. Elle le rejoint et reprend son métier de prostituée au Caire. Elle y rencontre un Belge, converti à l’Islam. Avec lui elle trouve la voie d’une ascèse qui la conduit à mourir sur la tombe du prophète à Médine. Installé à Bruxelles par l’amant de sa mère, Jallal s’y sent étranger. Révolté et rêveur, il rencontre à son tour, dans un hôpital, un européen musulman, qui le subjugue. C’est un coup de foudre où la spiritualité tient plus de place que la sensualité. Ensemble ils partent pour Casablanca avec le projet de se faire exploser. Jallah voit dans cette explosion une façon d’imposer au monde leur amour réprouvé et de venger sa mère. Quand il comprend que son ami est en fait un terroriste il est trop tard. Jallah, après sa mort, est accueilli par un Dieu qui n’est autre que Marilyn Monroe, l’idole de sa mère.

08/2012

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Littérature française

Mogadiscio - Préface de M. Ali Moussa Iyé

Muqdisho Muqdisho évoque pour moi toutes ces pièces de théâtre en langue somalie dont je me délectais. Avec ses histoires d'amour et ses malheurs, il y avait toujours une morale ; les chansons de la fameuse troupe Waaberi entonnées par les grandes chanteuses Fadumo Qassim avec sa voix suave, Magool ou encore Khadija Qalanjo pour ne citer que celles-ci. Les chanteurs ne sont pas en reste. Que dire des chants de Samatar Hassan Adam ou Omar Dhuule Ali accompagné de son oud. Tu brillais Muqdisho. Puis la guerre t'a fauchée. Tes enfants ont commencé à s'entretuer, qui pour son clan, qui pour l'appât du gain, qui pour Allah. Et puis il y a celles et ceux qui luttent pour leur survie. Muqdisho "la perle blanche de l'Océan Indien ", tu as perdu de ta superbe. Si Nuruddin Farah raconte si bien ton univers infernal dans son roman " Exils ", aujourd'hui une autre plume écrit ce malheur qui vient te frapper à nouveau de plein fouet. Le monde s'en est ému ! Dans "Sèche tes larmes Mogadiscio ", l'écrivain Rachid Hachi en appelle à ta résistance, à ta résilience comme tu en as toujours été capable et dans "L'enfant de Mogadiscio " c'est un cri d'espérance. Cet espoir qu'incarnait " Mariam digne fille de Xamar ". Tour à tour historiques, tristes, poignants, les poèmes décrivent les conséquences de cette guerre sans fin. Mais l'espoir qu'un jour règne la paix se lit en filigrane dans ce recueil. Qu'enfin cesse cette image de désolation d'une ville jadis florissante. Dr. Djaltou Aboubaker

11/2017

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Sociologie

Loyautés radicales. L'islam et les "mauvais garçons" de la Nation

A la suite des attentats frappant notre pays à répétition, les mots se figent – entre " islamisation " et " radicalisation " – pour désigner un phénomène perçu comme une menace : le désir d'islam des " mauvais garçons " de la Nation. Immigrés de descendance, passés par la délinquance, musulmans par croyance : tel serait le portrait robot du nouvel extrémisme made in France. Dans cette enquête dense et sensible, nous embarquons avec Adama, Radouane, Hassan, Tarik, Marley et un fantôme dont le nom s'est brutalement imposé au monde : Amédy Coulibaly. Pour espérer comprendre la terreur, Fabien Truong fait le pari de revenir sur Amédy et sa " vie d'avant ", en gagnant la confiance des vivants. Aux bords de la ville, ces garçons apprennent à devenir des hommes en éprouvant des loyautés concurrentes. Envers leur quartier, leurs copains et les non-dits de l'histoire familiale. Mais aussi envers la Nation et son idéal méritocratique, et envers un capitalisme promouvant l'individualisme, la virilité et la compétition économique. Les contradictions affleurent, surtout quand l'économie souterraine, la police et l'absurdité du matérialisme ordinaire sont de la partie. La religion musulmane se dresse comme une dernière ressource pour s'en sortir sans trahir et combattre avec noblesse. S'engage une lente reconversion, autorisant l'introspection et le changement de direction. Mais aussi, parfois, une mise en scène spectaculaire qui transforme l'impasse en un cri de guerre. En nous rappelant qu'apprendre à les connaître " eux ", c'est finalement mieux " nous " comprendre, Loyautés radicales jette une lumière inédite sur le quotidien de ces jeunes hommes et sur les nouvelles formes de violence qui nous entourent collectivement, dans un monde où on ne naît pas guerrier, mais où on le devient.

10/2017

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Littérature française

Léon l'Africain

Cette autobiographie imaginaire part d'une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, revenant d'un pèlerinage à la Mecque, est capturé par des pirates siciliens, qui l'offrent en cadeau à Léon X, le grand pape de la Renaissance. Ce voyageur s'appelait Hassan al-Wazzan. Il devient le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l'Africain. Ainsi, après avoir vécu à Grenade, sa ville natale, à Fès, à Tombouctou, au Caire, à Constantinople, Léon passe plusieurs années à Rome, où il enseigne l'arabe, écrit la partie hébraïque d'un dictionnaire polyglotte, et rédige, en italien, sa célèbre " Description de l'Afrique ", qui va rester pendant quatre siècles une référence essentielle pour la connaissance du continent noir. Mais plus fascinante encore que l'œuvre de Léon, c'est sa vie, son aventure personnelle, que ponctuent les grands événements de son temps : il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d'où, avec sa famille, il a dû fuir l'Inquisition ; il se trouvait en Egypte lors de sa prise par les Ottomans ; il se trouvait en Afrique noire à l'apogée de l'empire de l'Askia Mahamed Touré ; il se trouvait enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu'au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint. Homme d'Orient et d'Occident, homme d'Afrique et d'Europe, Léon l'Africain est, d'une certaine manière, l'ancêtre de l'humanité cosmopolite d'aujourd'hui. Son aventure méritait d'être reconstituée, d'une année à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un destin à l'autre. On pouvait difficilement trouver dans l'histoire personnages dont la vie corresponde davantage à ce siècle étonnant que fut le XVI'. A cela s'ajoute le style d'Amin Maalouf, celui d'un grand écrivain.

04/1986

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Sociologie urbaine

Cafés d’hommes, services de femmes : . Les serveuses de cafés dans les quartiers populaires à Casablanca

Résumé Que signifie être " serveuse " dans le café d'un quartier populaire à CasablancaA ? Au Maroc, la clientèle des cafés situés dans les quartiers populaires est quasi exclusivement masculine et le service à table a toujours été réservé aux hommes. L'apparition des femmes serveuses perturbe les normes longtemps admises et respectées tout à la fois au café et dans le quartier dans lequel il se trouve, ce qui impose des négociations au quotidien afin que leur présence soit acceptée. Loin de consister en une description du travail des serveuses au moment de sa réalisation, cet ouvrage propose une immersion dans l'univers du café populaire pour appréhender les interactions entre les gens et entre les genres. Il vise à saisir les frontières à partir desquelles les interactions deviennent parfois " évitementA " et la limite où " faire le service " devient le "bien faire ", A clé d'une relation personnalisée. Au-delà des différentes vulnérabilités derrière la décision des serveuses de s'engager dans un espace d'hommes et dans une activité subalterne, informelle et sous-rémunérée, résident des logiques, des récits et des vécus que l'auteure a recueillis par le biais d'une ethnographie longitudinale, d'une ethnographie des liens secondaires dans les cafés des quartiers populaires de Casablanca (Maroc). En adoptant le point de vue des serveuses, l'auteure décrit leurs expériences quotidiennes et ce que signifie pour elles le fait de réaliser un travail d'hommes, dans un univers d'hommes Biographie Sana Benbelli, socio-anthropologue spécialisée dans l'étude des marges et des marginalités urbaines. Professeure de sociologie au département de sociologie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn-Chock, Université Hassan II de Casablanca et attachée au Laboratoire de différenciation socio-anthropologiques et des identités sociales (LADSIS)

02/2023

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Enseignement primaire

Le Bibliobus n° 30 CE2. Contes du Maghreb

Le bibliobus Hachette : des recueils illustrés d’œuvres intégrales, pour bâtir une culture littéraire au cycle 3.Un recueil de quatre œuvres intégrales de littérature de jeunesse illustrées.Conte - AlgérieLe pois chiche magiquede Jean MuziUn jeune garçon, vendu comme esclave, ramasse un jour un pois chiche magique dans le champ de son maître. «Que pourrait bien faire pour moi un petit pois comme toi?» «Tout simplement ton bonheur, lui répond celui-ci, car j’ai le pouvoir de satisfaire tous tes souhaits. » Mais tout est-il toujours aussi simple?Conte - MarocChafik, le marinde Tony BartonUn riche et célèbre marchand cherche à former son fils Chafik au commerce. Il le met sur un bateau rempli de marchandises à vendre au meilleur prix. Et voilà Chafik parti pour le premier de ses trois voyages. Il y croisera l’esclavage, la cruauté, mais aussi l’amour et (qui sait ?) le sens des affaires…Conte - MarocL’oiseau doré et la sloughiad’Henri BergerHassan et Hina ont grandi ensemble et rêvent de se marier. Mais le roi des ghouls enlève Hina. Alors Hassan saute à cheval et, accompagné de sa fidèle sloughia, vole au secours de sa bien-aimée. Par-delà les épreuves et les maléfices, les amoureux parviendront-ils à se retrouver et être heureux?Conte - TunisieM’Hamed, le fils du sultande Nacer KhémirLe sultan veut tuer son fils, car les astres lui ont annoncé que son fils allait le tuer. Pour survivre, M’Hamed doit s’enfuir. Plus tard, pour se réconcilier avec son père, M’Hamed accepte une série d’épreuves périlleuses. Échappera-t-il à l’ogresse, au roi des génies, au sultan et à son destin?Des pistes d'exploitation et des compléments pédagogiques sont téléchargeables gratuitement sur Internet.Accès limité aux enseignants.

03/2010

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Histoire internationale

L'Iran dans le monde

En juin 2013, Hassan Rohani a été élu président de la République islamique d'Iran et a déclaré que son investiture ouvrait la voie à une "entente constructive" avec la communauté internationale tout en ajoutant de manière assez vague que "la modération ne signifiait, en politique étrangère, ni reddition ni querelle". Cela ne signifie probablement pas le bouleversement des grandes lignes des relations extérieures de cc pays sur lesquelles se penche cet ouvrage qui explore les tendances fortes du positionnement de l'Iran dans le monde depuis plus de trente ans. En effet, on remarque deux constantes dans la politique étrangère de l'Iran : une détérioration des relations avec l'Occident, quelles qu'en soient les raisons, et un essai de déploiement vers le reste du monde. En parallèle aux ruptures diplomatiques et à l'escalade des sanctions à l'encontre de la République islamique, en raison notamment de l'opacité de son programme nucléaire et du soupçon d'existence d'un volet militaire, l'Iran déploie une nouvelle politique de voisinage avec les pays de la région et recherche au delà en Afrique, en Amérique latine et en Asie des supports politiques et économiques. Cela s'explique par une continuité dans sa quête de puissance et par un essai de contournement de l'étau dans lequel il se retrouve depuis quelques années. C'est sur ce processus que se penche ce livre dont l'originalité est de ne pas se focaliser uniquement sur les rapports avec l'Occident, mais de situer ce pays dans son environnement global en s'interrogeant sur les motivations de la République islamique, son influence sur les relations internationales et la stabilité dans le monde et en apportant des clés de lecture qui permettent de mieux comprendre les événements actuels au coeur desquels se retrouve aujourd'hui l'Iran.

09/2013

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Littérature française

Les moi volatils des guerres perdues

Un village au Liban, en 1972. Les yeux fixés sur une frontière mythique, des hommes regardent scintiller les lumières d'en face. Avec espoir, avec curiosité, ils attendent la guerre. L'un d'eux, Farés, se retrouve projeté à Beyrouth, au milieu d'une autre guerre, civile celle-là. De toutes les guerres, c'est elle qui libère le plus totalement les moi, laminant les causes, pulvérisant l'Etat, les lois, la morale, la famille. Et c'est chacun sa cause, sa petite guerre personnelle, où l'on est à soi-même son propre général, sa propre troupe, sa propre raison d'exister. Les sentiments vivent une vie indépendante. La religion explose en sectes fanatiques. Le sexe pousse comme une fleur sauvage dans cette tourbe. Avec ça, d'étonnantes beautés dans le macabre, comme seuls l'absence de frein et un sens inconnu du goût de vivre peuvent en produire. Sous le ciel dentelé de balles traçantes, les personnages colorés au feu se parent d'une intensité réelle : Frés, Hassan le franc-tireur, Franc le reporter, Beyrouth, Nadine, Milanie, Alicco Soda, Abou Machin... mais aussi Toufic le Phalangiste, Abou Taha le patriarche tribal, la camarade Natacha " soeur des hommes ", Solange la mouche, l'ex-ministre Bchara... De fait, ne sont-ils pas sortis de la plume d'un professeur que la guerre rendait fou et, plus tard, de la machine d'un journaliste français qui " collait " à son sujet au point d'en devenir un personnage ? Comme l'Allemagne d'Ernst von Salomon ou le Mexique de Macolm Lowry, ce Liban-là est à la fois réel et imaginaire, accoucheur d'Histoire et de fictions. Le français qu'on y entend, métissé, bousculé jusque dans sa syntaxe, se plie à tous les rythmes d'un Orient littéraire.

12/1996

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Espionnage

J'ai capturé Eichmann. Mémoires d'un maître-espion du Mossad

Argentine, 1960. Une voiture roule à toute vitesse dans les rues de Buenos Aires. A l'intérieur se trouvent quatre agents secrets israéliens et leur prisonnier : l'un des criminels de guerre les plus notoires de l'Allemagne nazie. Les agents du Mossad doivent ramener Adolf Eichmann en Israël pour qu'il soit jugé pour ses crimes. Le chef de cette ambitieuse mission, Rafael "Rafi" Eitan, sera décrit par l'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme "l'un des héros des services secrets israéliens". Dans ces mémoires, Rafi Eitan raconte l'histoire de sa vie et de sa carrière en tant que soldat d'élite et maître espion. Il décrit comment, à l'adolescence, il a fait passer clandestinement des réfugiés juifs en Palestine au sein de l'unité Palmach et comment, en tant qu'espion du Mossad, il a nagé dans les égouts pour faire sauter une station radar britannique, ce qui lui a valu le surnom de "Rafi le puant". Il a également joué un rôle dans l'affaire Ben Barka, disparition mystérieuse en 1965 à Paris, du célèbre opposant au roi marocain Hassan II. Il rejoignit dans les années 1970 le Shabak (Sécurité intérieure) dont il était responsable des opérations et fut aussi impliqué en 1981 dans la préparation de l'opération Opéra : la destruction du réacteur nucléaire Osirak en Irak. La carrière d'espion d'Eitan s'est finalement terminée par son implication dans l'affaire du recrutement controversé de Jonathan Pollard, qui a suscité un débat particulièrement tendu sur les relations d'Israël avec les Etats-Unis. Riche récit d'opérations menées par les organisations militaires et de renseignement israéliennes, cet ouvrage est incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du Mossad et à l'audacieuse opération de capture d'Adolf Eichmann.

06/2023

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Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

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Romans historiques

La vengeance du harem

Nous faut-il juger les autres civilisations à l'aune de nos propres critères ? Si l'Occident prône volontiers le pardon comme acte d'humanité, l'Orient le considère toujours comme un signe de faiblesse. Grande maîtresse du harem du sultan et femme la plus puissante de l'Empire Ottoman, la kadine Gülnus Sultane ne supporte pas les affronts faits à Marika, sa plus proche amie. S'en prendre à celle-ci est comme s'en prendre à elle-même et la sultane ne peut se permettre de pratiquer le pardon. A la fin du XVIIe siècle, l'Empire ottoman a atteint l'apogée de son expansion, avec l'achèvement de la conquête de la Crête. Mais une guerre de trente ans avec les nations chrétiennes épuise ses ressources financières et la vitalité de ses armées. La perte de plusieurs territoires illustre l'affaiblissement de l'Etat et laisse entrevoir un avenir moins serein. C'est souvent dans de tels contextes perturbés que se révèlent les tempéraments d'exception, pour le bien comme dans le mal. Pour le bien, c'est le cas de la brillante et jolie Crétoise Marika Manos, héroïne de ce livre, ainsi que de son ami Amable d'Enval, novice chez les Chevaliers de Malte. Du côté du mal, beaucoup moins fréquentables sont le dignitaire ottoman Hassan Bey devenu un infâme pirate, le juif Samuel Nasi qui a fait fortune comme marchand d'esclaves et le patricien Silvio Morosini, indélicat neveu du doge de Venise. Tous trois ont agi de façon éhontée envers Marika, obligeant Gülnus Sultane à venger son amie par des moyens "discrets". Ainsi doit être exécutée la vengeance du harem. De Candie à Constantinople, de la Mer Egée à Venise, sur un fond de rigoureuse vérité historique, la Mer Méditerranée est, une fois de plus, le cruel et magnifique théâtre où s'entrecroisent les aventures et où s'affrontent les sentiments.

05/2019

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Sciences politiques

Sylvia. Une vie au sein du Mossad

Pour la première fois, un cadre du Mossad raconte les opérations les plus secrètes d'un service mythique, en rédigeant la biographie d'une femme qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafaël. Née en Afrique du Sud d'un père juif et d'une mère chrétienne, aussi belle qu'indépendante d'esprit, la jeune Sylvia rejette un avenir tout tracé de femme au foyer pour émigrer en Israël. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle montre des qualités exceptionnelles. Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle est envoyée à Paris dans les années 1960 en tant que photographe. Après le massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich en 1972, elle participe à la traque des membres de Septembre noir et de leur "cerveau" , Ali Hassan Salameh, et à l'épisode tragique de Lillehammer au cours duquel l'équipe du Mossad abat un jeune Marocain. Arrêtée par la police norvégienne, Sylvia est jugée et passe deux ans et demi en prison. Elle y tombe amoureuse de son avocat, Annaeus Schjodt, un ténor du barreau norvégien qui mobilise les plus hautes instances du pays pour obtenir sa libération. Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d'une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi l'hommage d'un maître-espion à la plus douée de ses élèves. Né en 1937, Moti Kfir, ancien directeur de l'école d'entraînement des Opérations spéciales de l'Unité 188 (renseignements de l'armée israélienne), fut pendant plusieurs décennies un pilier du Mossad. Il fut, dans les années 1970, le supérieur de Sylvia Rafaël en Europe et participa activement à la formation des nouvelles recrues. Né en 1936, Ram Oren, est un journaliste et un romancier parmi les plus connus en Israël. Ancien avocat, auteur de vingt-cinq ouvrages, il a été surnommé le "John Grisham israélien" .

11/2013

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Histoire internationale

La Casamance face à son destin

Après avoir publié en 1986, sa thèse de doctorat sur l'histoire de la Casamance de 1830 à 1920, Christian Roche, à travers ces pages, aborde à nouveau le sujet pour un large public, notamment pour la jeunesse. Il esquisse l'historique de cette région du Sénégal, de la conquête française à nos jours auquel il mêle quelques souvenirs personnels. L'histoire nous apprend qu'avant la période coloniale, l'entité casamançaise telle qu'on la connaît aujourd'hui n'existait pas. C'était une juxtaposition de peuples qui cohabitaient difficilement. La conquête européenne se heurta à des résistances opiniâtres. Malgré tout, l'ordre français fit cesser les combats entre Diolas, Mandingues, Balantes et Peuls. Les marabouts prédicateurs de guerre sainte qui décapitaient les animistes avec leurs sabres, du haut de leurs chevaux furent éliminés. Si après la première guerre mondiale, on pouvait considérer comme achevée la conquête de la Casamance, ses habitants néanmoins restaient prompts à se rebeller. La présence française entre 1830 et 1960 transforma politiquement les pays de Casamance en une région bien définie, incluse dans le Sénégal. Sujets de l'Empire, puis citoyens de l'Union française, les Sénégalais Lamine Guèye, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Auguste Gomis, Pierre-Edouard Diatta, Assane Seck, Louis Dacosta, Emile Badiane, Ibou Diallo et bien d'autres, formés à l'école des droits de l'Homme et du Citoyen proclamés en 1789, sont parvenus, par la négociation pacifique, à obtenir l'indépendance de leur pays en 1960. Puis le temps de la division a resurgi. Pour n'avoir pas été entendus, pour ne pas s'être senti citoyens à part entière, certains Casamançais ont choisi la force des armes. Les nouvelles générations forgeront-elles le destin de la Casamance en confiance et la paix retrouvée dans un ensemble harmonieux ou au contraire dans la poursuite des drames subis ? Tout est désormais entre leurs mains.

02/2016

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Actualité médiatique internati

J'assume. Mémoires du fondateur de Jeune Afrique

Né en 1928 à Djerba, Béchir Ben Yahmed aurait dû être épicier, comme son père. Il a été un acteur majeur de l'indépendance tunisienne, le confident et le bras droit de Habib Bourguiba, son jeune ministre de l'Information (à 28 ans). Il aurait pu ne faire que de la politique, et viser haut. Non, il sera éditeur de presse et journaliste. Béchir Ben Yahmed, "BBY" pour reprendre les initiales devenues célèbres, c'est avant tout l'homme d'une intuition improbable et révolutionnaire, le fondateur et le patron de Jeune Afrique : un "hebdo" pour tout un continent à peine sorti des nuits coloniales. BBY, c'est plus de soixante ans d'écriture et de luttes. Avec Jeune Afrique, puis, à partir de 2003, La Revue. Il sera un Africain convaincu, un militant de l'émancipation des "Sud" , un observateur lucide de la vie internationale. Et l'auteur, chaque semaine, de cet édito, le fameux "Ce que je crois" , où il ne craint pas de prévoir, souvent avec justesse, d'être tranchant, à contre-courant. D'assumer. Ces Mémoires écrits sans fausse diplomatie se révèlent un témoignage rare qui échappe au "récit dominant" . BBY fait revivre le soleil des indépendances, les espoirs et les désillusions de l'Afrique moderne, l'évolution complexe de la Tunisie, les guerres d'Orient, les convulsions du monde. Surgissent les portraits de Bourguiba, Lumumba, Che Guevara, Hô Chi Minh, Boumédiène, Senghor, Houphouët-Boigny, Foccart, Mitterrand, Bongo Ondimba, Hassan II, Alassane Ouattara, et tant d'autres. On y retrouve aussi ses propres combats, dignes d'un roman, l'autoportrait d'un professionnel exigeant qui aura influencé plusieurs générations de lecteurs. Et une réflexion émouvante sur l'identité, la spiritualité et la fin du chemin. Béchir Ben Yahmed nous a quittés le 3 mai 2021, journée mondiale de la liberté de la presse. Il avait 93 ans. Presque un siècle.

11/2021

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Littérature française

Et la mer se fâcha

Dans le café de Ménekché, village de pêcheurs proche d'Istanbul, le jeune Zeynel tue à bout portant Ihsan le maquereau. Sélime lui crache alors au visage, mais il ne le dénoncera pas à la police. Désormais les destins de ces deux hommes, si différents, seront indissolublement liés, dans une lente progression qui les conduira inéluctablement l'un vers l'autre, jusqu'à la fin tragique. Cependant Zeynel, qui a peur de Sélime, fuit à Istanbul où se déroule une chasse à l'homme, à mesure que grandit sa légende, alimentée par les journaux, par les rumeurs les plus invraisemblables et par les photos de faux assassins, tandis que Sélime, le Pêcheur au cour pur, poursuit sur sa barque un rêve d'amour qu'accompagne la tristesse d'avoir vu massacrer ses amis les dauphins dont on dépèce les corps sur la plage pour les brûler et recueillir leur huile. Ce roman qui met en scène de nombreux personnages, tels Moustafa le Borgne, Hassan le Boiteux, la belle Zuhré assassinée par son mari, le petit Doursoune Kémal qui adore Zeynel, Husséyine l'indicateur et Véziroglou le gangster milliardaire, souvent agités par des sentiments contradictoires, à la fois généreux et cupides, lâches et téméraires, tendres et cruels, se déroule dans un décor d'une beauté saisissante, où les jeux de lumière, sur la mer et dans les îles, s'opposent à l'agitation et aux bruits du port, des marchés, des embouteillages d'Istanbul, ville «corrompue, divisée en mille factions, puante, menteuse, mauvaise, qui a perdu son âme...». Une beauté qui rachète toutes les horreurs et tous les crimes, il suffit, pour la voir, d'ouvrir les yeux. Pour la première fois, dans ce livre, Yachar Kemal aborde, avec le thème d'Istanbul, la période agitée des années 1970, où ses héros, des gens du peuple, se trouvent entraînés avec leurs passions dans des conflits qui les dépassent et dont ils ne perçoivent pas les enjeux.

10/1985

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Histoire internationale

Amadou Mahtar Mbow, le sourcier du futur. Un combat pour l'Afrique, un destin pour l'humanité

"Amadou Mahtar Mbow : le courage, la vision, la résistance. J'ai souligné les traits les plus marquants de sa personnalité : la capacité d'anticipation, d'être un vigile pour prévenir, prévoir, anticiper. Toutes choses que j'ai vécues de très près, mais j'ai pu admirer aussi son immense courage : rester debout, quand on le voulait à genoux." Federico Mayor. "Aujourd'hui nous mesurons tous la justesse du combat et la grande qualité de visionnaire manifestée par le professeur Mbow, en anticipant les préoccupations actuelles de fracture et de solidarité numériques, entre pays développés du Nord et en développement du Sud." Ahmadou Moustapha SOW. "Vous avez, durant votre riche vie d'enseignant, de combattant de l'indépendance des peuples et de la liberté de l'homme, su donner avec beaucoup d'abnégation et d'engagement, un immense rayonnement à votre pays, le Sénégal, à votre continent l'Afrique et au monde entier." Jean PING. "Amadou Mahtar Mbow a eu, dans son parcours, à affronter des défis singulièrement importants tant dans son pays qu'au niveau mondial : la fin de la guerre, la finition des études secondaires, l'engagement dans les études supérieures et dans la lutte syndicale estudiantine en France, et enfin, au début des années 1950, le retour définitif en Afrique pour s'y mettre, avec la sincérité et le courage qu'on lui connaît, au service de son peuple, de l'Afrique, de l'Humanité même, non par de simples discours, mais par un comportement et une pratique toujours convaincants et productifs." Assane SECK. "Les principes éthiques qui guidaient ses décisions et son action étaient devenus les nôtres. Permettez-moi de souligner deux principes que j'ai toujours associés à la personne de Monsieur Mbow : le sens de la justice, qui l'amenait à ne tolérer aucune injustice, aussi minime soit-elle ; son humanisme et sa mansuétude, car puissants et faibles, grands et petits, toutes et tous bénéficiaient de sa même attention et écoute." Georges KUTUKDJIAN.

03/2016