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Littérature française

Maraboutés

En kidnappant un marabout sénégalais pour d'obscures raisons d'argent, Amara, star montante du rap, Manu, gosse de riche à l'affût d'expériences fortes, et Alex, qui étudie à Sciences-Po et croise leur chemin, n'imaginaient pas ouvrir une brèche africaine en Occident. Ni trouver, dans le mystérieux combat du marabout de Barbès, un véritable salut. C'est l'Afrique toute entière qu'ils tiennent en otage, vibrante de révoltes et de rêves, de secrets. El Hadji Messali Nourou Tall, plus qu'un magicien, est un guérillero des temps mondialisés. Il soigne, ouvre les portes les plus intimes et bouleverse les errances, réveille les désirs captifs. L'initiation est politique et humaine ; les résistances, violentes et passionnées. Grâce à lui, nos compagnons libèrent, tapie dans les profondeurs, leur part indéracinable de " délire ". Car tout est histoire de ferveur. Vient-elle à s'étioler, et le néant dévore villes, êtres et mots ; vient-elle à s'épanouir, et la poésie l'emporte, hors limites. Structures et intrigues ramifiées, suspens et rebondissements : Maraboutés plonge fébrilement le lecteur dans une histoire sans âge, falsifiée, inhumaine. Celle des Noirs qui, par le miroir qu'elle nous tend, nous dévore aussi. Les trois imprudents découvrent le fond de barbarie bestiale qui motive tout esprit de conquête. Et combien, plus la misère sert les puissants, plus leur civilisation s'enfonce dans la jungle, où tout s'altère et renaît.

08/2004

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Faits de société

Le plus bel âge. Rencontres avec des octogénaires affranchis

Depuis quelques mois, les octogénaires monopolisent les médias. Tel Stephane Hessel, ils s'indignent ! Electrons libres, ces super-seniors échappent à la course contre le temps dans laquelle se consument leurs cadets quadragénaires happés par les gourous du bien-être et de l'anti-âge. Loin des monstres sacrés d'hier et des héros de la longévité asiatique, ils semblent inclassables, aussi solitaires qu'entourés, francs-tireurs d'une époque malade de son jeunisme, condamnée à se distraire dans les parcs d'attractions culturels pour fuir ses démons. Ce livre est écrit sous la forme d'un récit personnel, autobiographique, enrichi par les témoignages inédits de personnalités issues du monde de la culture. Les démons d'Irina Ionesco y frôlent les souvenirs d'Hubert de Givenchy, les rêves de René de Obaldia rencontrent les cauchemars de Marceline Loridan, les tailleurs d'Edmonde Charles-Roux dansent avec l'étoile Claude Bessy. Mais l'autre face de la vieillesse existe aussi : la vie silencieuse du service de gériatrie accompagne la défaite quotidienne des proches à l'hôpital. Dans la bataille contre le temps qui passe, contre la mort, les Affranchis n'ont plus rien à perdre et tout à transmettre. Comment vivent-ils ? Quels sont leurs rythmes ? Qu'ont-ils appris ? Quel rapport entretiennent-ils avec leur corps ? Comment pensent-ils la mort ? Soumis à leur passion, ils défient le temps du déclin obligatoire.

05/2013

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Littérature étrangère

Mémoires flous

Jim Carrey est une star de cinéma adulée. Il a beaucoup de succès, on envie sa réussite et ses privilèges. Mais il est très seul. Il commence à vieillir, il prend du poids. Il passe des nuits à chercher de l'affection auprès de ses chiens de garde entraînés par le Mossad et à regarder des documentaires improbles sur Netflix. Il a tout tenté pour sortir de sa déprime : les régimes, les gourous, et même les bons conseils de son cher ami, acteur et collectionneur de crânes de dinosaures Nicolas Cage. Rien ne va, jusqu'au moment où il croise la route de Georgie. C'est l'amour de sa vie, il le sait, il le sent. Charlie Kaufman, scénariste de Dans la peau de John Malkovich, lui propose alors un rôle dans un film d'un nouveau genre, un film qui repousse toutes les limites existantes et qui lui permettra sûrement de remporter un Oscar. On dirait que l'horizon s'éclaircit enfin... Mais l'univers a d'autres plans pour Jim Carrey... Mémoires flous est bien un roman, qui interroge la notion d'identité. Jim Carrey et Dana Vachon ont écrit un livre hilarant, démesuré, cataclysmique par moments, qui dresse un portrait en creux plus vrai que nature de Carrey l'acteur, et de Hollywood. Satire mordante de la société du spectacle, et "semi-autobiographie". Mémoires flous est un roman inclassable, comme Jim Carrey !

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Littérature française

L'émigré. 1976

" L'émigré ! " De 1976 à 1980, ce fut une insulte qu'il m'a fallu déguster comme un fruit amer durant ces quatre années subies dans un village du bocage mayennais. Pourquoi ai-je eu à supporter ce surnom ? Parce que je rentrais du Maroc ? J'étais Saintongeais ? Mon nom effrayait les Lelièvre, Cochon, Poulet ou Lecoq qui figuraient dans l'annuaire local ? Non. J'étais instituteur public et c'était le métier le plus honni dans ces contrées. Je voulais maintenir en vie une classe unique, communale, laïque et gratuite sous perfusion administrative car ne comptant qu'une poignée d'élèves. Proie à dévorer sans trop se gaver pour mes adversaires se pavanant sur le trottoir d'en face dans l'ombre bienveillante de leur clocher et celle du chapeau de leur édile. La guerre scolaire était déclarée depuis l'implantation de mon école du diable dans ce village agrippé à ses traditions. Capturer des écoliers fut ma tâche essentielle. Pour ce faire, je dus arpenter, les bois, les champs, les cours des fermes et ce ne fut pas toujours triste. Seul contre tous ? Non. J'avais mon petit cheptel à qui je donne la parole entre mes lignes, souhaitant que devenus adultes ces enfants aient pu échapper aux pensées étroites distillées par les gourous de toute obédience, préférant gambader à travers le bocage libres et joyeux. L'enseignement républicain que je me suis efforcé de leur donner avait cette espérance.

08/2022

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Soufisme

Apprendre à apprendre. Pyschologie et spiritualité sur la voie soufie

Plus de cent contes, récits et aphorismes attribués aux soufis d'hier et d'aujourd'hui, de Hassan de Basra (VIIIe siècle) à Ustad Khalilullah Khalili (poète afghan contemporain), sont incorporés dans le cours de cet extraordinaire document où Idries Shah nous dit comment et pourquoi les soufis apprennent ; ce qu'ils apprennent ; comment développer la compréhension spirituelle ; et comment, aussi, cette compréhension se dégrade immanquablement dans toutes les sociétés. Shah puise dans plus de soixante-dix mille questions qui lui ont été adressées d'Afghanistan et de Californie, de Delhi et de Strasbourg ; il cite des paraboles orientales attribuées à Jésus, les classiques soufis, Omar Khayam, les histoiresenseignement de Mulla Nasrudin, ainsi que des articles de journaux ou revues ; il relate des rencontres avec des maîtres et des élèves contemporains. Nombre des concepts qu'il a introduits (notamment l'idée que les " études supérieures " doivent être conduites au bon moment, dans le lieu approprié et en " bonne " compagnie, l'idée même d'apprendre à apprendre, celle de la fonction spéciale, instrumentale, d'exercices et de rituels effectués, presque partout ailleurs, automatiquement) ont été depuis lors repris par les psychologues et les gourous. Sur ce point comme sur bien d'autres, ce livre renferme le matériel authentique. Certaines des conversations correspondent à plus d'une question. D'autres ne sont pas provoquées par des questions. Les " cent conversations " ne doivent donc pas être calculées sur la base de " cent questions et réponses ".

05/2021

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Droit

L'influence de la réforme du droit des obligations sur le droit des contrats administratifs

La première réforme d'ampleur du droit des obligations depuis l'édiction du Code civil vient d'aboutir avec la ratification de l'ordonnance n°2016-131 du 10 février 2016 portant réforme du droit des contrats par la loi n°2018-287 du 20 avril 2018. Les contrats administratifs ne semblent pas avoir été pris en compte par les promoteurs de la réforme, qu'il s'agisse de la Chancellerie, du Parlement, ou des différents projets portés, en leur temps, par d'éminents spécialistes du droit civil. Pourtant, l'influence du droit civil sur le droit des contrats administratifs est certaine, et ancienne. Bien qu'effectuée par le juge administratif sous réserve d'inventaire, elle révèle l'utilité des règles du droit des obligations pour le droit des contrats administratifs. Les meilleurs spécialistes du droit des contrats administratifs - de droit public comme de droit privé - ont donc accepté de se pencher sur la question de l'influence éventuelle de la réforme du droit des contrats sur le droit administratif. Seuls les aspects ayant été véritablement modifiés par la réforme ont été étudiés. Ils restent néanmoins exposés dans l'ordre dans lequel ces questions sont présentées dans le Code civil, tant cet ordre s'imposait de lui-même. Sous la direction de Julien MartinLes auteurs : Jean-François Brisson, Pascal Combeau, Florence Crouzatier-Durand, Stéphanie Douteaud, Jean-David Dreyfus, Pierre-Yves Gahdoun, Jean Gourdou, Laurent Leveneur, François Lichère, François Llorens, Frédéric Lombard, Julien Martin, Fabrice Melleray, Pierre Mousseron, Laurent Richer, Sébastien Saunier, Déborah Senanedj, Jean-Baptiste Vila.Préface d'Yves Gaudemet

07/2019

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Actualité médiatique internati

Echec à la barbarie

Jack Angeli, Didier Raoult et Mark Zuckerberg : trois figures des dérives du temps. Le premier, américain visage peint et coiffé de cornes de bisons, est monté à l'assaut du Capitole ; le deuxième a proposé sa médecine magique contre le coronavirus et le troisième a exposé le " metaverse " , la génération prochaine des réseaux sociaux qui nous transformera en nos propres avatars dans " la réalité augmentée " . Le complotiste, le sorcier, le prêtre des paradis numériques : trois formes du même danger d'irraison. Ajoutez le fondamentalisme religieux, le conflit sino-américain, la crise climatique... De toutes parts, la peur saisit l'opinion publique et l'appelle au repli sur soi, au ressentiment et à la haine. Le populisme version 1 (celle des gourous comme Donald Trump ou Jair Bolsonaro) a échoué. Dans la version 2, il ne faut plus croire en rien. Sauf à la défiance généralisée et au plongeon dans le " n'importe quoi " , entrainant la fin de la démocratie libérale et, plus profondément, l'abandon de la Raison grecque. Nous allons vers un nouveau Moyen-Age. La société démocratique libérale peut réagir. L'espoir d'une " bonne vie " peut renaître. Les solutions aux maux sont connues, mais elles sont mises en place trop lentement et trop timidement. Le capitalisme, l'écologie, la technologie nécessitent de vastes réformes dictées par la " modération radicale " : viser le milieu, mais très vite et fort. L'élite dirigeante qui, dans sa bulle, profitait seule de l'époque, doit voir la menace existentielle et s'engager.

02/2022

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Golf

Les miscellanées du golf. 1244-2021. Histoire, anecdotes, palmarès, champions, curiosa...

Chronologies, biographies, palmarès, histoires et anecdotes du golf Il est bien rare que l'on brille sur le parcours. Mais avec ces Miscellanées du Golf, on pourra se rattraper au dix-neuvième trou, lors des longues conversations avec ses partenaires, autour de solides reconstituants. Que l'on consommera avec modération ou non, comme les pages de ce recueil. Chronologies, biographies, palmarès, histoires et anecdotes, parfois croustillantes : ce livre dresse un panorama aussi complet du Noble et Ancien Jeu de golf. Vous y puiserez l'essentiel et l'accessoire, le merveilleux et l'insolite, vous y croiserez quelques champions oubliés, de splendides anonymes et d'inaccessibles superstars, vous découvrirez des temples bénis par Saint Andrews et des pèlerins qui peuvent être princes ou bergers. Vous y apprendrez qu'Erik Satie consacra une page musicale au golf. Que si l'albatros est une espèce rare, dont la plupart des joueurs du dimanche sont protégés, le Condor demeure un mythe. Que la France est, à l'instar de l'Ecosse, une très ancienne terre de golf. Qu'on est allé jusqu'à driver sur la lune, ce qui est bien la preuve que le golf rend fou (" et qu'il n'y a que le golf pour soigner cela " comme le disait un grand chantre du jeu). Voilà surtout un volume dont les pages ne sont pas encombrées de conseils techniques ou ésotériques dispensés au practice par quelques gourous. Et grâce auquel - pour reprendre la célèbre formule de George Bernard Shaw - on peut poursuivre sa promenade sans qu'elle soit gâchée par sa petite balle blanche.

10/2021

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Sciences de la terre et de la

Dans les secrets du ciel. Rencontres avec des savants remarquables

Mathieu Vidard est le voyageur émerveillé de la science. Il nous invite à l'accompagner dans son voyage - un voyage à travers l'espace. Qu'est-ce que l'espace ? Ces trous noirs dont on connaît mieux le nom que le concept ? Les bosons de Higgs ? Le ciel, tout simplement ? Dans une série de chapitres correspondant à autant de thèmes, notre guide nous conduit à travers la science du cosmos, d'une manière simple et claire qui nous fait enfin comprendre ces grands mystères. Racontant sa propre découverte de ces sujets passionnants, Mathieu Vidard nous mène dans les endroits les plus secrets de la recherche scientifique. En Guyane, nous passerons avec lui trois jours au milieu de la jungle en compagnie de chercheurs du CNRS qui étudient la canopée. A Kourou, nous assisterons au lancement d'une fusée Ariane 5. Et puis, et surtout, nous rencontrerons avec lui, dans leur lieu de travail, les plus grands savants, qui nous révéleront les secrets du ciel. L'astrophysicien Hubert Reeves défera pour nous les idées reçues sur le Big Bang et les origines de l'univers. Trinh Xuan Thuan, spécialiste des galaxies naines, nous aidera à concevoir l'infini du cosmos, qui ne serait peut-être qu'une illusion. Bien d'autres encore aborderont avec simplicité notions complexes mais essentielles à notre compréhension du monde. A la fois récit personnel et livre de vulgarisation, Dans les secrets du ciel fait de la science une aventure humaine irrésistible. Avec Mathieu Vidard, le ciel est à nous.

04/2014

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Gestion

Engagement 4.0. Pour une expérience durable au travail, avec et par les collaborateurs

Dans un monde du travail hyper-connecté mais en quête de sens sur la place de l'humain, Engagement 4.0 est une invitation à un New Deal pour les organisations et leurs collaborateurs. Expérience collaborateur, entreprise libérée, bonheur au travail, prise de pouvoir par les millenials... Face aux défis technologiques et sociétaux qui redéfinissent le monde du travail, ce livre trace un chemin vers un engagement durable tant individuel qu'organisationnel, loin des modes éphémères et Ted Talks des gourous du management. A partir d'un modèle couvrant les dimensions individuelles de l'engagement - des plus désengagés aux plus sur-engagés - offrant au lecteur la possibilité d'évaluer son propre profil, l'auteur propose un cadre stratégique analysant le rôle des acteurs "engageants" (organisation, leaders) et "engagés" (collaborateurs, équipes). Capitalisant sur son expérience internationale, une solide recherche et des concepts tirés de multiples disciplines, l'auteur dessine un "écosystème" militant pour un engagement "avec et par" les collaborateurs, dépassant les expériences éphémères qui ne susciteraient que des "consommateurs" internes. La force du propos est une vision holistique de l'engagement, un modèle universel unique en France, pratique et innovant, sans tabou, guidé par des considérations humanistes et multiculturelles, bousculant nos certitudes relatives au développement des organisations et des hommes. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux, collaborateurs ou décideurs, qui croient que dans ce monde disruptif la relation au travail ne doit plus être un asservissement mais peut offrir une libération, un "Engagement 4.0" pour un voyage vers soi.

11/2018

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Littérature étrangère

Living

Living est un roman foisonnant, qui tisse à l'envie plusieurs fils narratifs pour mieux explorer l'inépuisable thème qui le traverse : la mort. Au coeur du livre, il y a le destin de Nito raconté à la première personne. Commencées avant même sa conception, son histoire et celle de ses parents constituent en creux une chronique de l'Argentine des trente dernières années. L'enfance et l'adolescence de Nito, la galerie de personnages qui l'entourent, le rapport fusionnel à la mère, les premiers émois mais aussi la place de la télévision dans le quotidien latino-américain ou encore le choc de la guerre des Malouines y sont admirablement décrits, dans une langue riche, envoûtante. Nito est un enfant à part, né le jour de la mort de Perrin et marqué par la disparition précoce de son père. De ce traumatisme naîtra une passion macabre qu'il canalisera en devenant prédicateur pour un gourou évangéliste. Ensemble, ils finiront par fomenter un délirant projet : faire embaumer les morts de sorte qu'ils puissent rester à nos côtés pour l'éternité. A cette trame narrative vient se superposer un autre récit en italique, qui prendra corps et sens au fil des pages : on y retrouve Nito dans le présent, dialoguant avec des marginaux, d'étranges amis, sur l'art et l'évolution de la société. Commencé comme un roman d'apprentissage moderne, le récit construit par enchâssements évolue vers une fresque à la construction subtile : jouant sans cesse sur les rapports de la fiction et de la réalité et les strates du récit, Martin Caparros bouscule toutes les attentes du lecteur en inversant les équilibres du texte : le récit d'apprentissage devient peu à peu une sorte de biographie contenue dans le roman en train de s'écrire : les circonvolutions de la destinée de Nito prennent tout leur sens lorsqu'elles rejoignent celles de l'Argentine contemporaine, dans un final aussi burlesque que macabre. Délicieusement obscène, admirablement écrit, Living est au fond un grand roman politique, une charge contre l'Argentine des trente dernières années, sa difficulté à affronter un passé extrêmement noir, celui de la dictature, autant que les frasques ultra-libérales de ses dirigeants.

08/2013

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Critique littéraire

Dieu est en vous - Autobiographie et « comment prendre sa vie en main »

Au départ, la vie n'est pas facile. Nous devons tous à un moment donné, traverser le désert... . Pour certains il faut en plus se détacher du jouc d'un gourou, de ceux qui nous manipulent ou qui interviennent sur notre vie à notre insu. Nous ne croyons pas en Dieu "pour faire comme tout le monde" ! La Force mentale se vit au quotidien, se ressent et se travaille. Si vous choisissez de ne pas utiliser la force qui est en vous, vous acceptez de perdre la moitié de vos capacités et de ne pas décider de votre vie. Et croyez moi, dans ce cas, il y aura toujours auprès de vous des gens qui voudront bien décider à votre place, parce que à votre détriment, cela servira leur cause (et leurs chances). Je prétends ne pas avoir tout compris au début de ma vie. Et j'ai erré sans comprendre jusqu'à ce que je somme la seule entité qui pouvait me donner toutes les explications dont j'avais besoin : Dieu. Il semble très souvent absent de nos vies, mais si nous l'appelons, il lui arrive de répondre. Pour moi, cela valait la peine d'essayer... On dit souvent que Dieu a été créé pour les faibles, pour tous ceux qui ne sont pas capables de se débrouiller tous seuls. Alors tout dépendra de la définition que vous mettrez derrière ce mot. Dieu n'est pas un être humain, mais est-ce qu'il est un esprit ? Je ne le crois pas. Il est une partie de VOTRE esprit, il s'appelle la FORCE et vous pouvez le développer. Je fais partie des faibles et n'aurais pas pû me révéler sans Dieu. Je ne prétends pas non plus être la seule à avoir compris le sens de la vie, je suis convaincue que ce "code" , tout le monde en a connaissance ou presque. Quelquefois les gens parlent ouvertement et trahissent ci et là quelques consignes... . . Alors c'est à la petite minorité qui comme moi ne savait pas, que s'adresse cet ouvrage.

07/2017

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Gestion

L'entreprise mature. Proposition pour une philosophie d'entreprise

Le monde de l'entreprise se trouve confronté à la difficulté de concilier ses modes de gouvernance et l'aspiration individuelle à plus de liberté. Toutefois, la liberté ne se décrète pas, comme l'affirment certains gourous du management, elle se pense, elle s'incorpore. Et si nous faisions l'erreur, depuis des décennies, de vouloir suivre une discipline managériale qui nous inonde d'injonctions et de méthodes en oubliant le fondement des mécanismes sociaux qui régissent le fonctionnement de nos entreprises ? Si l'essence du management, qu'il soit bienveillant ou non, est d'optimiser le comportement d'un individu, alors il est contraire à son essence, car la pleine libération du potentiel d'un individu, de sa puissance d'exister et d'agir, ne peut être entravée par une restriction de la liberté que représente la directive. Avec l'apparition des nouvelles façons de travailler, il est plus que jamais nécessaire de sortir de la croyance que le comportement de l'individu s'optimise par le contrôle et la directive, afin d'évoluer vers de nouveaux modes de gouvernance plus adaptés aux pratiques liées aux évolutions sociétales que nous connaissons actuellement. Sur la base de son expérience de dirigeant d'entreprise, l'auteur propose une philosophie d'entreprise, fondée sur quinze axiomes, permettant de concilier le bien-être individuel et la performance collective. Il mobilise ainsi autant la sociologie, la psychologie que la philosophie. L'Entreprise Mature, inspirée par de grands penseurs comme Spinoza, Nietzsche, Weil, Levinas, Bourdieu et bien d'autres, est une philosophie pour mieux repenser sa vie professionnelle. Cet essai pourrait bien à jamais changer votre façon de diriger.

01/2021

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Littérature étrangère

S

S, treizième roman de John Updike - du nom de l'héroïne Sara, ou Sare, mais aussi S comme Serpent, sexe, sensualité, comme sagesse (orientale) et science (occulte), et enfin comme sanscrit -, se déroule sur fond de yoga dans un ashram transplanté d'Inde en Arizona et régenté par un pseudo-gourou, l'Arhat. Loin de l'habituel microcosme d'une petite ville de Nouvelle-Angleterre et malgré leurs masques, les personnages sont dénués d'exotisme et marqués par les valeurs et travers d'une époque et d'une société qui, comme toujours, suscitent l'ironie et la causticité de l'auteur. «A quoi bon vivre, demande un des personnages, si l'on ne peut faire peau neuve ?» Changer de rôle, de vie, de milieu, telle est l'aspiration de Sara P Worth, moderne Hester Prynne dont la généalogie est un discret hommage à Nathaniel Hawthorne. En rupture de ban conjugal et social, fascinée par l'aura médiatique de l'Arhat, Sara se fait «sannyasin» pour, rebaptisée Kundalini et sous la férule spirituelle et charnelle du Maître, dompter son ego et parvenir à «moksha», le salut par le rejet de toutes illusions. Accablée d'humiliations, Sara/Kundalini secoue son joug et quitte l'ashram pour vivre son nirvana au soleil des Caraïbes, en marge de ses amours mortes et de ses illusions évanouies. Ce roman, composé de lettres et de bandes pour la plupart dues à Sara, se double d'une comédie d'illusions et de désillusions, acide et doucement amère, contée par la bouche d'une femme à la fois trahie et traîtresse, dans la lignée des héroïnes de Couples, Epouse-moi et Les sorcières d'Eastwick. Une fois encore, Updike se montre tiraillé entre l'ange et la bête, la religiosité et la chair. En quête de sa vérité, Sara/Kundalini, comme ses aînées, cherche à tâtons sa voie au «crépuscule de la vieille morale», parmi les méandres de la philosophie orientale et de l'érotisme. Pétillant d'esprit, fertile en inventions, conçu comme une farce mais emporté par un crescendo poétique, S marque une nouvelle étape dans l'entreprise de «dépoussiérage» du roman moderne que poursuit l'auteur. Une oeuvre à lire d'une traite, non comme un nouveau pamphlet féministe ou sexiste, ni comme une satire des sectes, mais comme une variation baroque et désopilante sur le thème favori de John Updike : le droit de l'individu à l'épanouissement de son moi.

04/1991

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Droit

L'art de faire des affaires en Chine. Le guide pratique de la conduite des affaires et des stratégies employées par les hommes d'affaires

Dans L'art de faire des affaires en Chine, Laurence J. Brahm applique L'art de la guerre de Sun Tzu, soit l'ensemble des stratégies militaires du gourou ultime, ainsi que Les 36 stratagèmes, une collection d'adages adaptant les prouesses stratégiques de l'histoire de la Chine ancienne à des situations de négociations du monde contemporain en Chine, sur le plan politique et commercial. Les anecdotes de ce livre, tirées de faits réels, outre leur côté divertissant, sont une source d'espoir pour les nombreux étrangers engagés dans un processus souvent interminable et frustrant dans le but de négocier un accord en Chine. Pour conclure un accord en Chine, il faut de la patience - une vertu confucianiste bien connue ; de la persévérance - qui vient avec le temps ; et des instincts de survie - qui s'acquièrent grâce à la persévérance. Pour les non-initiés, une négociation en Chine peut souvent se transformer en choc culturel, marqué par la frustration. Pour le négociateur commercial expérimenté, c'est un apprentissage sans fin. Pour les deux parties, le secret pour négocier en Chine semble résider dans la connaissance des stratagèmes militaires décrits dans les anciens classiques chinois. Laurence J. Brahm est un activiste mondial, auteur, pionnier de l'entreprise sociale, politico-économiste, médiateur international et avocat d'origine américaine, basé à Pékin. Il est le fondateur de l'Himalayan Consensus, une organisation non-gouvernementale et du mouvement pour l'African Consensus, tous deux consacrés à protéger la diversité ethnique via l'économie durable. Brahm est également le PDG et fondateur de Shambhala Serai, une des premières entreprises sociales en Asie. Note de l'éditeur pour la version imprimée : Afin d'être plus agréable lors de la lecture, cet ouvrage est imprimé sur papier crème, qui repose plus les yeux que le papier blanc standard. Toutes nos publications font l'objet d'un travail soigné tant au niveau typographique qu'au niveau du design. Note de l'éditeur pour la version Kindle : Nos publications Kindle sont soigneusement conçues, avec une table des matières, un index, des notes de bas de page et références, là où cela est applicable. Un accent a été mis sur la typographie ainsi que le design. Vos commentaires sont les bienvenus sur disoverypublisher. com/fr/ - Merci d'avoir choisi Les Editions Discovery.

10/2016

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Critique littéraire

Décapage N° 45, Automne-hiver 2012

#45 CHRONIQUES Le Journal littéraire avec Serge Joncour qui voyage et termine un livre -ce qui n'est pas incompatible. Regards Olivier Adam évoque sa découverte de Bourdieu et s'attaque à la question sociale en littérature. Romain Monnery, victime de la page blanche, teste deux ateliers d'écriture. Alexis Jenni revient en dessins sur les grands moments de sa publication. A vos idoles Arnaud Cathrine écrit une lettre à Roland Barthes -et n'attend pas nécessairement de réponse.
La Vie secrète des philosophes Vincent Delecroix, qui connaît personnellement quelques philosophes, nous présente Aristote sous un angle nouveau. Les Objets trouvés Alexis Barthet se plonge dans les romans de Roger Nimier afin d'y piocher quelques lettres pas piquées des hannetons. L'Interview imaginaire Alexandre Gouzou converse avec Gombrowicz -qui prend toujours le temps de répondre. La Pause Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme donnent envie de lire, dans un même élan, David B.
et J. -B. Pontalis. Et moi, je vous en pose des questions ? Benoît Duteurtre répond à quelques questions sans importance mais qu'on espère instructives. LA PANOPLIE LITTERAIRE Véronique Ovaldé se prête au grand jeu de la compilation et de l'introspection pour évoquer en toute liberté ses influences, son écriture, ses lectures. THEMATIQUE Mes souvenirs de promo. Alors qu'un livre chasse l'autre sur les tables des libraires, quelques écrivains racontent un souvenir lié à la promotion de leurs romans.
Avec Edouard Launet, Emmanuel Adely, Patrick Goujon, Philippe Jaenada, Iegor Gran, Jean-Philippe Blondel, Laurent Sagalovitsch, Lydie Salvayre, Yannick Haenel. CREATIONS Cent pour cent inédits Nouvelles et poèmes illustrés de Grégoire Polet, Will Cuppy, Christian Garcin, Didier Retail, Vincent Wackenheim, Thomas Vinau, Clément Bénech.

09/2012

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art n°69 - mars-avril 2023

Le Street Art, révélateur d'émotions Le succès du Street Art ne se dément pas, comme en témoigne l'engouement pour l'exposition CAPITALE(S) à l'Hôtel de Ville de Paris, qui joue à nouveau les prolongations jusqu'au 3 juin. Déjà plus de 100. 000 visiteurs heureux. Après la lecture des pages consacrées à l'exposition, vous n'aurez plus aucune excuse pour que CAPITALE(S) ne soit pas votre prochaine destination Indoor. Mais l'essence même de l'Art Urbain est la rue. Plongeons-nous donc dans les rues, les canaux et les quartiers d'Amsterdam où le graffiti, puis le Street Art, ont trouvé l'un de leurs premiers points d'ancrage en Europe. Aujourd'hui, le STRAAT Museum et les nombreuses autres concentrations de fresques murales font d'Amsterdam une destination à part entière. A Amsterdam, comme à Paris, Bruxelles et ailleurs, ré-enchanter la ville par le comique où l'humour est l'une des missions prise à bras-le-corps par des artistes urbains soit par simple jeu, soit pour donner force à des messages revendicatifs. L'humour est aussi la marque créative du Gouzou de Jace, toujours en quête de nouveaux territoires depuis sa base sur l'Ile de la Réunion. Comme un retour aux sources, nous rencontrons aussi Robert Combas dont la figuration libre inspire nombre de street artistes. A la limite du figuratif, comme il aime à le dire, Tanc nous emmène dans un univers d'abstraction post-graffiti. Dans un autre style, Rylsee réinvente le lettrage dans une soif créative inassouvie. Comme un trait d'union, Nasty réconcilie le graffiti, le lettrage et l'abstrait autour de son blaze, de ses intuitions et de ses collab. L'Art Urbain intensément.

03/2023

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Développement personnel

Yoga, une histoire-monde. De Birkam aux Beatles, du LSD à la quête de soi : le récit d'une conquête

Sur les 300 millions de pratiquants que compte le yoga dans le monde, combien partagent la même expérience que d'authentiques ascètes hindous ? Façonnée pour séduire largement, la discipline s'est considérablement modifiée depuis son origine et constitue aujourd'hui un cas exemplaire de culture mondialisée. Marie Kock en propose une histoire méconnue, critique et vivante. Pour évoquer l'enthousiasme qu'il suscite aujourd'hui, on parle de "boom", de "phénomène", de "déferlante". Deux millions et demi d'individus pratiquent le yoga en France. Trois cents millions dans le monde. Je fais partie de cette masse en constante expansion. Je suis journaliste et je fais du yoga depuis dix ans. Je l'enseigne depuis deux. A Paris, en Inde ou en Californie, je peux pratiquer un yoga qui me sera toujours familier, mélange de philosophie indienne, de postures parfois spectaculaires et de promesses de sérénité et de vie meilleure inspirées des techniques de développement personnel. Cet assemblage standard est présenté partout comme le yoga traditionnel, comme la survivance d'un art et d'une sagesse millénaires. Pourtant, le yoga que nous pratiquons aujourd'hui est un yoga moderne, vieux d'une centaine d'années à peine, pensé pour répondre aux besoins de l'Occident et y être exporté. Par qui ? Par des gourous indiens qui y ont vu un moyen de revaloriser un savoir et une pratique qui périclitaient dans leur propre pays mais pouvaient être revêtus des atours de l'authenticité. Opérations séduction à Hollywood, fascination pour les muscles et la pop culture, batailles théoriques autour du LSD, du nationalisme indien et de la relation à Dieu, guerriers en lutte contre l'oppression coloniale britannique, développement de franchises mondialisées et stars du showbiz converties en hommes-sandwichs, c'est cette histoire fascinante et méconnue de la conquête du monde par le yoga que j'ai voulu raconter ici.

03/2019

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Littérature française

Le cabinet noir

Ce roman à tiroirs se déroule sur le rythme du suspense de la préparation de l'élection présidentielle de 2022 dans la cellule d'experts la plus réputée et qui a déjà gagné trois présidentielles. C'est l'opportunité, grâce à l'auteur, très informé, de comprendre le fonctionnement de ces gourous mystérieux qui participent à la fabrication de ceux qui briguent les suffrages. Des Gilets jaunes au mouvement Woke, toutes les tendances d'opinion sont brassées devant nos yeux par les analyses de ces spécialistes de la communication politique. Cela donne la sensation d'un rendez-vous à grand risque qu'ils décrivent eux-mêmes : "On n'a pas le choix. C'est une campagne pour nos gosses, pour ce qui nous a toujours animés. C'est, peut-être, tout autant, se retourner sur nous-mêmes, nos certitudes, nos arrogances et le bordel qu'on a semé. On se croyait 'dandy' de la révolution, ne finissons pas Gandhi de notre incurie. Il faudra sortir par le haut". On croise aussi, dans un récit quasi autobiographique, les évocations de 68, ses enthousiasmes, ses excès et, surtout, ses conséquences. Pour cette raison, le livre commence de manière énigmatique : "Le soleil brûle l'asphalte d'idéaux. C'étaient aussi les miens. Ceux d'une génération exaspérante d'avoir tant espéré". Ce texte en appelle à l'humour parfois corrosif, aux descriptions très soutenues et aux émotions de personnages plein d'aspérités - des politiques qui concourent à la Présidence de la République ou des faiseurs d'opinion aussi puissants que discrets. De toute manière, on referme le livre avec un regard plus acéré, des signes d'excitation intellectuelle et la gaîté d'instants de dérision salutaire. Manuscrit relu et corrigé par staka. fr

03/2023

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Religion

L'Eglise et les religions non chrétiennes au seuil du XXIe siècle. Etude historique et théologique

Les immenses progrès dans la communication entre les pays et les continents joints à la facilité des voyages ont entraîné une intensification des contacts avec les religions non chrétiennes. Dans les pays occidentaux, la présence d'importantes communautés musulmanes, les activités des gourous et des spécialistes du zen et du yoga confrontent les chrétiens à la question du sens de ces religions et de l'attitude à adopter envers elles. Dans cet ouvrage passionnant et d'une lecture aisée, l'auteur tente de répondre à ces questions par un exposé des éléments propres de ces religions et de leur attitude à l'égard du christianisme. Il montre aussi comment, en particulier après Vatican II, l'Eglise et la théologie voient ces religions. Ainsi cette étude veut donner des éléments pour nous informer et déterminer notre attitude de chrétiens fidèles. Le R. P. H. Van STRAELEN, s. v. d. , est né aux Pays-Bas à Utrecht. Après ses études de philosophie et de théologie, il a étudié le droit et la science comparative des religions aux Universités de Nimègue et de Cambridge. Envoyé comme missionnaire au Japon par la Société du Verbe divin avant la seconde guerre mondiale, il y a enseigné durant trente ans, et en langue japonaise, à l'Université Nanzan de Nagoya. L'auteur a publié de nombreuses études sur les religions orientales et les problèmes missionnaires. Cet ouvrage est le fruit à la fois de l'activité de toute une vie vouée à la prédication de l'Evangile et d'une expérience de l'Extrême-Orient. Nommé expert à Vatican II par Paul VI, il a ensuite entrepris et publié en langue japonaise comme rédacteur, avec l'aide de théologiens européens et japonais, une vaste étude des décrets de Vatican II, édités en sept grands tomes. Pour ce travail il a reçu de Paul VI une litterae pontificiae.

01/1994

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 26 : Le rêve en miettes

Au terme de sa saison 1955, Louis a rejoint Nadine, non plus dans leur sordide logement du village, mais dans une petite maison flambant neuve, la Quinta, construite sur la terrasse supérieure de leur terrain si bien placé ; en bas, la vallée, à l'horizon, l'Estérel, et au-dessus, l'azur immense. Pour elle, Louis a payé de sa personne, ô combien ! Mais du papier bleu l'y attendait : le jugement de son divorce d'avec Henriette, qui lui impute tous les torts. Le recours : Jenny, une de ses voyageuses, infirmière de nuit chez une avocate parisienne de renom (tome 25). A la Quinta, l'électricité vient d'être installée. Avec l'eau sur l'évier - auparavant il fallait monter les seaux -, c'est presque le grand luxe. Pour le reste : l'immatériel, le curé de la paroisse l'apporte à Louis sous la forme d'une chronique de son sacerdoce auprès des mécréants d'Esclarmont. A charge pour lui d'en faire un véritable roman. Par prudence, le prêtre ne signera pas, la moitié des droits d'auteur lui suffira. Louis se prend au jeu, et après des mois d'un labeur qui exalte sa spiritualité, l'oeuvre est soumise à un éditeur parisien. Mais celui-ci hésite, et finit par renoncer, effrayé par les conséquences d'un tel brûlot sur l'Eglise. Si Louis s'en désole un moment, Nadine en est secrètement satisfaite : un succès, et son Louis trop courtisé, auraient constitué pour elle une menace. Nouvelle saison 1956. Cette fois, Louis écope du voyage ininterrompu, sans repos intermédiaires. Conditions si dures qu'il se décide à proposer ses services au Tourisme Français, une agence établie de longue date, qui s'empresse d'accepter son offre pour la prochaine saison. Auparavant, le pavillon au fond de la terrasse est sorti de terre, ouvrage d'un nouveau maçon à la réputation d'un coureur de jupons, et aux yeux bleus qui feraient la beauté d'une femme. Autre bonne nouvelle : l'appel du jugement de divorce a renversé les torts, et Louis conserve la garde d'Armel, leur fils de quatorze ans. Cette félicité va cependant être troublée par l'influence délétère sur Nadine d'une postière retraitée, qui lui apporte les livres d'un gourou allemand dont elle s'entiche. Avec pour effet le déclin de l'emprise intellectuelle et morale que Louis a toujours eue sur sa maîtresse. La saison 1957, particulièrement longue, va encore élargir la fêlure...

01/2022

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Faits de société

La République du copinage

Copinage et réseautage sont les deux mamelles de la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, les coteries et les castes oligarchiques ont accentué leur mainmise sur tous les pouvoirs : nominations, décorations, placards dorés, prébendes, marchés et contrats s’octroient en fonction de l’entregent. Des conseillers occultes et intermédiaires multicartes prospèrent dans les couloirs de l’Élysée. Les amis du 9-2, du Fouquet’s et les proches de la Première Dame sont choyés. Des élus devenus avocats ou « consultants » monnaient leurs carnets d’adresses. Les élites pantouflent, les ambitieux se placent, les lobbyistes s’activent, les gourous de la com’ surfent sur la crise et les princes des médias se transforment parfois en courtisans. Dansant au-dessus du volcan d’un pays en crise, le microcosme se protège ainsi, entre révérences et connivences. Les réseaux servent surtout d’assurance aux puissants pour préserver leurs privilèges. Vincent Nouzille a enquêté pendant plusieurs années pour décrypter ces systèmes de pouvoir, leur fonctionnement et leur influence réelle. Il révèle comment ceux-ci imposent discrètement leur loi et comment la plupart transcendent les camps politiques. Mieux, ils préemptent l’avenir. Francs-maçons, énarques, diplômés d’HEC, communicants, Corses, gays ou cathos : tous tirent déjà les ficelles pour tenter de se placer dans les coulisses du pouvoir. Quel(le) que soit le (la) président(e) qui sera élu(e) en mai 2012, ils seront toujours là…Vincent Nouzille est journaliste indépendant, après avoir été notamment grand reporter à L’Express et à L’Expansion. Il est l’auteur ou le coauteur d’enquêtes de référence comme Les Parrains corses (avec Jacques Follorou, Fayard, 2004), Députés sous influences (avec Hélène Constanty, Fayard, 2006), Des secrets si bien gardés (Fayard, 2009) et Dans le secret des présidents (Fayard/LLL, 2010).Découvrez La France des réseaux, la version Web complémentaire de cette enquête, avec textes, photos, portraits et plus de 5 heures de vidéos, grâce à une offre spéciale sur www.lafrancedesreseaux.com/copinage.

10/2011

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Gestion

Les chantiers du manager

Dans l'économie de grand vent où nous nous trouvons, le management est devenu un art du mouvement. Il en résulte un immense appel d'air en faveur des idées nouvelles, et un marché proliférant de méthodes et d'outils sur lequel se bousculent experts, " gourous ", consultants, universitaires, éditeurs de logiciels, magazines... Partout - dans l'industrie, les sociétés de service, les entreprises publiques -, ce sont autant de chantiers ouverts pour les cadres et les dirigeants, de décisions d'investissement potentielles, d'expériences à animer et à évaluer. Comment prendre ses marques dans le maquis de l'innovation managériale ? Tel est l'objet de ce livre, œuvre d'un sociologue qui, au terme de longues enquêtes, rend ici témoignage de ce qu'un regard profane peut retenir de ce tohu-bohu. Soucieux de prendre le changement au sérieux, l'auteur retient sept innovations emblématiques. Il les évalue une par une, mettant en regard la nature du projet, les outils qui l'accompagnent, les conditions de son appropriation sur le terrain. Le diagnostic présenté en introduction réserve des surprises. Toutes les innovations ne se valent pas. Il est de grandes idées qui accouchent de révolutions modestes, faute d'outils à leur mesure. D'autres peinent à se protéger de la frénésie technique. Celles qui tolèrent les déformations de l'action s'en tirent mieux : elles deviennent de bons foyers d'apprentissage. Il en découle des voies pour l'action : les innovations bien équipées requièrent des managers qu'ils leur confèrent du sens : elles appellent le débat. Celles qui souffrent d'outils abusifs ou défaillants méritent plus d'investissements. Elles réclament du travail et du temps. Outre les étudiants en sciences sociales, ce livre s'adresse à celles et ceux qui vivent les changements de l'entreprise au quotidien. Il intéressera aussi ceux qui - tels les élèves-ingénieurs - découvrent le monde du travail et s'y préparent. Tous y trouveront une réflexion détachée des modes, des remèdes miracles et des urgences de l'action.

09/2004

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Histoire internationale

El Hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l'Assemblée nationale multipartite de la République de Guinée (1995-2002)

Avec l'adoption de la Loi fondamentale en 1990, la Guinée renoue avec une vie politique normale. Les partis politiques créés par la suite entrent en compétition pour les élections présidentielles de 1993 et, deux ans après, pour les élections législatives. C'est à l'issue de ces dernières que la première Assemblée nationale multipartite a vu le jour le 30 août 1995 et a vécu jusqu'en 2002, avec comme président El Hadj Boubacar Biro Diallo. El Hadj B. Biro Diallo est né à Kourou Djalloyabhè dans Mamou, en 1925, dans une famille féodale, en pleine période coloniale marquée par les abus, les brimades, et les exactions quotidiennes infligés par les chefs et leurs courtisans. Avant son entrée à l'école des Blancs, en octobre 1932, le jeune Biro s'était entièrement consacré à l'école coranique. Cannée 1942 a été la première grande épreuve de sa vie avec le décès de sa mère, dont il parle encore et toujours avec beaucoup d'émotion et de chagrin. De 1942 à 1945, il est à l'école primaire supérieure (EPS) Camille-Guy de Conakry aux côtés de Mbaye Seck, Hadiatou Sylla, Mamadou Kaba Bah, Alpha Sow, Oumar Konkowoulen, et bien d'autres condisciples. Il est ensuite reçu à la célèbre école fédérale William-Ponty, au Sénégal. Après sa formation d'instituteur à Sebikotane, au Sénégal, il revient dans son pays natal pour servir dans l'enseignement. Mais le jeune instituteur, opposé aux brimades et aux injustices tout au long de sa carrière, est l'objet d'affectations intempestives. Militant de la première heure pour l'indépendance de son pays, il est très actif dans le combat politique et, tout naturellement, en 1990, après l'insistance du président Lansana Conté, il participe en première ligne à la création du Parti de l'unité et du progrès (PUP), dont il devient le secrétaire général. En 1995, il est élu député et président de l'Assemblée nationale.

04/2015

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Romans policiers

La guerre des phages

Un roman policier fascinant où la fiction s'inscrit dans une actualité brûlante, où cupidité et violence se libèrent. â¢Un roman policier fascinant, en phase avec la réalité : des enjeux remarquables. â¢Manipulations mentales, embrigadement et déshumanisation. â¢La lutte contre les pandémies et les découvertes scientifiques en biologie marine. â¢Le pouvoir de l'argent et ses liens à la violence et au crime organisé. â¢Une intrigue bifide et vertigineuse aux rebondissements étonnants. â¢Des personnages captivants, émouvants ou terrifiants, aux multiples destins. Un jeune kinésithérapeute est retrouvé mort sur une plage bretonne lors du bain du Nouvel an. La gendarmerie des Côtes d'Armor enquête, secondée par son consultant, un détective privé nommé Karl Séniavine. La cause du décès reste difficile à déterminer. S'agit-il d'une simple noyade ? Doit-on privilégier une piste criminelle ? Plusieurs indices restent troublants comme ce tatouage sur son épaule gauche avec, en dessous, une inscription au scalpel dans une langue inconnue. A Roscoff, non loin du centre de thalassothérapie où travaillait le jeune homme, se situe l'Institut de biologie marine. On y étudie de nouveaux traitements, un espoir pour l'humanité en butte à de terribles pandémies. Des laboratoires pharmaceutiques s'intéressent de près à ces recherches. Lors de l'instruction, des personnages intenses se révèlent. Certains sont émouvants, troublants, puissants, d'autres machiavéliques et terrifiants. Des destinées heureuses se tissent. Un chef de guerre de la force Héla, aidé d'un gourou, poursuit son oeuvre de mort. L'intrigue vertigineuse déroule sa trame. Ses rebondissements semblent précipiter ses acteurs vers un destin tragique. Elle ouvre une voie vers les ténèbres, depuis Budapest en Hongrie, dans la Maison de la Terreur, jusqu'à Kaposvar et dans les Carpates, de sinistre mémoire. Le lecteur plonge dans le coeur de l'histoire et part à l'aventure. Cependant, au cours de ce jeu insolite, il découvre que les cartes sont pipées et les données brouillées. Où se trouve la réalité, où est la fiction ? Quel autre visage se cache derrière celui que l'on nous montre ? Est-ce un merveilleux mirage, un leurre ou un piège fatal ? A propos de l'auteure : Edith Vacher-Fortuné est née à Paris et a fait des études de lettres. Elle a vécu en Westphalie, en Bretagne et à Mayotte. L'Europe, l'Amérique, l'Afrique et l'Asie où elle voyage représentent la toile de fond de ses récits. Elle a toujours écrit et reste passionnée de lecture. Le roman policier lui offre un espace de liberté où elle peut pleinement s'exprimer et partager ses passions et ses émotions. Après L'Inconstance du maître de go, publié aux Editions du Volcan, La Guerre des phages est son quatrième roman policier.

11/2022

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Mer

Yes we Cam ! Conversations avec Jean Le Cam

"A soixante-et-un an, Jean Le Cam lors d'un Vendée Globe de légende a fait rêver tout un pays confiné. L'histoire d'un héros malgré lui". On ne présente plus Jean Le Cam, alias "le Roi Jean ", le héros du Vendée Globe, qui nous a tant ému et réjoui tout au long de son tour du monde. Son aura n'a jamais été aussi grande, sauveteur de Kevin Escoffier, navigateur au palmarès légendaire, quatrième de la course en dépit d'un bateau moins performant, Jean Le Cam est le héros que la France entière adore. Gouaille, bon sens, humour, modestie, à soixante-et-un an Jean Le Cam n'a rien perdu de sa superbe. Quoi de mieux que de l'entendre se raconter dans ces entretiens au "long cours " avec l'une des plus fines plumes du sport, son ami Jean-Louis Le Touzet, et tous deux de nous conter une vie digne d'un roman. De son enfance à Châteauneuf du Faou aux premiers bords avec à quatorze ans son père à bord de Mervent, l'Armagnac familial, à La Forêt-Fouesnant, entre le Cap Coz et Concarneau, dans le Finistère Sud. De ses premières victoires locales, à son apprentissage aux chantiers Pichavant à Pont l'Abbé, de la création avec ses amis Hubert Desjoyeaux et Gaëtean Gouerou, le trio fondateur du chantier CDK. De sa rencontre avec Tabarly, en tant que jeune appelé à bord de Pen Duick VI pour un tour du monde en équipage aux premières navigations transatlantiques sur les multicoques Jet Services, Fleury Michon, ces machines qui feront tomber le record de l'Atlantique. De la casse de la route du Rhum en 2002 à son entrée dans "la carrière " de solitaire tourdumondiste tardivement, en 2004 décrochant la deuxième place du Vendée Globe. Mais aussi ses victoires, ses naufrages et ses sauvetages, ses échecs, ses projets architecturaux, ses silences bruyants, l'importance des femmes dans sa vie (sa mère et ses soeurs, sa femme Anne et ses filles), la mort de son père. C'est l'histoire d'un homme immense et humble qui jamais ne retient les larmes quand elles viennent, danse, rit, chante parfois sur son bateau.

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Religion

Religions et développement. Mutations en Afrique et au sud de la Méditerranée

En France plus qu'ailleurs, la rencontre entre les sujets religieux et les questions de développement s'effectue avec appréhension et prudence. Pourtant, en Méditerranée comme en Afrique, le religieux est omniprésent : qu'il s'agisse des événements de 2012 et 2013 au Mali, en Centrafrique, au Niger ou au Nigéria, ou des révolutions arabes et de leurs soubresauts de l'été 2013, difficile de négliger la place de l'islam et, plus généralement, du religieux, dans la politique. Le 5 décembre 2012, pour la première fois, professionnels du développement et de la politique, responsables religieux et diplomates, ont répondu à l'invitation de Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement (AFD) et de Michel de Virville, directeur du Collège des Bernardins lors d'un colloque ayant pour thème : Religions et développement : mutations en Afrique et au Sud de la Méditerranée. Parmi ces personnalités, on peut citer: GuyAurenche, Mahmoud Azad, Hedwige Badou, Christian Bonnet, Isabelle Chapellière, Paul Dembinski, Roland Dubertrand, Catherine Giboin, Mario Giro, Pascal Gollnisch, Jacques Huntzinger, Bruno Joubert, Haïm Korsia, Rachid Lahlou, Christian Larcher, Marc Laroche, Emmanuel Maïna, Soeur Marie-Luc, Eliott Mourier, Abdelfattah Mourou, Beddy Ould Ebnou, Tareq Oubrou, Christian Schmitz, Daniel Verger, Michel de Virville, Dov Zerah. Ces actes reprennent ces riches échanges sur : les ONG confessionnelles, leur contribution spécifique au développement, leurs partenariats ; la finance éthique, inspirée des préceptes de l'islam ou éclairée par les principes bibliques, et son apport aux défis du financement du développement ; les discours et les pratiques des religions, ainsi que les conditions de travail commun avec les développeurs, en matière de procréation et de santés sexuelle, maternelle et infantile. Enfin, la place de la religion dans la Cité, en passant de l'islam politique aux "faiseurs de paix" de Sant'Egidio. La qualité de ces premiers échanges devra permettre leur poursuite ; l'actualité en a montré l'impérieuse nécessité, sur le terrain économique, politique, du développement humain, et, de plus en plus, d'un développement durable. François Jay, chargé de mission Religions et développement à l'Agence française de développement (AFD)

02/2014

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Revues

Revue du crieur N° 24 : Droites radicales. 50 nuances de brun

Le vingt-quatrième numéro de la Revue du Crieur plonge dans les idéologies des extrêmes droites contemporaines en proposant quatre grands portraits de penseurs et relais de ces courants divers mais tous mortifères : Murray Rothbard, le théoricien de l'anarcho-capitalisme et référence du président argentin Javier Milei, qui défend une vision radicale d'une société capitaliste sans Etat ; Mencius Molbug, le gourou de la néoréaction version 2. 0, qui appelle de ses voeux un avenir dans lequel se mêleraient transhumanisme débridé et gouvernements autoritaires sous forme d'Etat-entreprises, tout cela grâce à la colonisation de la haute mer et du cosmos ; Yoram Hazony, l'éminence grise, ou comment un néomaurrassien israélo-étatsunien chante dans le monde entier les louanges de son " conservatisme national " ; Mathieu Bock-Côté, le passeur qui exporte les paniques morales à travers l'Atlantique depuis son Québec natal et martèle un discours hostile au multiculturalisme à longueur de plateaux télé. Cinquante nuances de brun qui se rejoignent autour d'un désir de transgression. Les lecteurs et lectrices retrouveront ensuite les enquêtes culturelles du Crieur. L'une est consacrée à la vague féministe qui secoue actuellement le milieu éditorial, où l'on plonge dans les rouages de la création de maisons d'édition ou de collections et l'ouverture de librairies. On se penche ensuite sur les images : comment filmer les luttes féministes ? Pourquoi avons-nous gardé peu de traces de l'ébullition des années 1970 ? Comment faire pour que les luttes présentes ne soient pas oubliées ? Un autre article se propose de décrypter les innombrables polémiques qui s'agitent autour du sensitivity reading, c'est-à-dire le travail qui consiste à faire relire des ouvrages avant leur publication afin de veiller à ne pas véhiculer de stéréotypes (sexistes, racistes, validistes...). Nombre de commentateurs crient à la censure, à la réécriture de l'histoire et au " politiquement correct ". Mais ces polémiques passent à côté de l'essentiel : la composition très homogène du monde éditorial hexagonal, qui ne saurait voir les oppressions qu'il contribue à reproduire. On s'interroge ailleurs sur la disparition du " sexe " dans les théories et luttes féministes : avec le concept de genre, peut-être n'avons-nous plus besoin du sexe ? Cet article entend au contraire remettre le sexe sur la table du genre, et ne pas l'abandonner aux réactionnaires qui s'attellent à le renaturaliser pour mieux disqualifier celles et ceux qui entendent vivre selon le genre qui leur convient. Un autre papier se penche sur les passages de frontières raciales, c'est-à-dire sur l'expérience qui consiste à passer d'une catégorisation raciale à une autre, volontairement ou non. Mais est-il véritablement possible de " changer de race " ? Et que cela implique-t-il quant à notre compréhension de ce qu'est la race ? Le numéro propose enfin un grand portfolio sur les prisons, traversé par une interrogation centrale : comment photographier à l'intérieur d'un système de surveillance ? Comment cadrer sans enfermer ?

04/2024

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Sociologie

TEMOINS DE JEHOVAH. Les victimes parlent

" Un jour, deux personnes endimanchées se présentèrent à notre porte. Témoins de Jéhovah, elles nous proposèrent après une longue conversation de commencer l'étude de la Bible, puis d'étudier les deux périodiques, La Tour de Garde et Réveillez-vous... " Qui n'a pas été sollicité un jour ou l'autre par ces " missionnaires " convaincus de vous apporter la clé du Paradis terrestre ? Et pourtant les ADFI (Association de défense de la famille et de l'individu) dialoguent chaque jour avec des adeptes gagnés par le doute, des personnes dont un membre de la famille a été enrôlé. Certains ont connu des situations douloureuses à la suite de leur adhésion : ruptures familiales, incompréhensions, destruction de couples, souffrances conduisant parfois jusqu'au suicide de l'adepte. Pourquoi ? Qui sont-ils ? Comment agissent-ils ? Peut-on les qualifier de secte ? Cet ouvrage donne la parole à Mme Lefebvre dont la fille est partie un soir sans laisser d'adresse ; à M. et Mme Michel qui ont vécu dix ans parmi eux et n'en sont pas sortis indemnes ; à Mme Paltier d'abord enchantée, qui aujourd'hui regrette amèrement ; à Nathalie, jeune fille si gaie, maintenant angoissée depuis son engagement. Tous nous font comprendre comment ils ont été happés par l'Organisation. A travers le récit de leur expérience nous pénétrons dans cet univers méconnu, nous en nous découvrons les rouages, la hiérarchie et les méthodes. Certains, grâce au soutien de proches ou d'associations, ont réussi à sortir et à résister à la pression jéhoviste : ils racontent ce qu'ils ont enduré et le long réapprentissage de la vie au milieu des leurs. Ouvrage de prévention, il s'adresse à ceux et celles qui, personnellement ou par l'intermédiaire d'un proche, pourraient être tentés d'adhérer par manque d'informations aux Témoins de Jéhovah. Ce livre sera utile aux magistrats, aux avocats, aux professeurs, aux travailleurs sociaux qui aident ces victimes. Charline Delporte, mère de famille, est présidente de l'ADFI-Nord. Elle a été directement confrontée au problème des sectes par l'adhésion de l'un de ses enfants aux Témoins de Jéhovah. Depuis elle se mobilise pour combattre les sectes par la prévention et la défense des personnes qui en sont victimes. Elle est l'auteur de " Gourous, rendez-lui sa liberté " (Editions n° 1, 1996).

05/1998

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Religion

Eve a bien fait, le paradis était stérile

Nous ne sommes ni sages, ni savants, mais l'on ne nous fait pas pour autant gober toutes les histoires, tout en invoquant Dieu à toute occasion pour l'implorer ou le maudire. Car tous les jours, l'homme, la femme, rêve, croit, entreprend, recherche l'amour, le bonheur, et toujours plus. Tous les jours aussi, il est contrarié dans ses désirs et ses rêves. Il se tourne alors vers les dieux, les astres, les présages, mais aussi la raison et la réflexion. Il a besoin d'aide et d'histoires par les gourous, les devins, les philosophes, les religions. Depuis des milliers d'années, un petit peuple du Moyen-Orient, issu de l'Irak d'aujourd'hui, cherche lui aussi sa voie. Ce peuple a essayé de décrire comment et pourquoi l'homme a été créé après le reste du monde. Puis il a été aidé par des prodiges et par la révélation à grand spectacle faite à Moïse, qu'il n'y avait qu'un dieu unique, et qu'il fallait respecter la loi donnée par lui à cette occasion. Plus tard, un autre prodige affirme que le propre Fils de ce Dieu est venu discrètement sur la terre pour confirmer et expliquer cette Loi déformée par le temps et les hommes, et pour faire savoir avec force que ce Dieu n'est pas un despote, mais un Père qui aime ses enfants créés à son image, pour être aimés et l'aimer dans la Liberté et la Responsabilité. Pour prouver qu'il aimait, il est mort, tué parce qu'il n'apportait pas la puissance au peuple dont il était issu mais demandait un changement de comportements, et parce qu'il se prétendait Fils de Dieu. A cette occasion, il a affirmé qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. Il est ressuscité en rappelant qu'il y a une autre vie après la mort, pour tous les hommes. Qu'est-ce que c'est que cette histoire incroyable, ignorée ou mal connue, parce que compliquée à l'excès par les sages et les savants, y compris par les Chrétiens, et comment la lire et la comprendre aujourd'hui dans les pays très urbanisés, développés techniquement, à forte scolarisation, individualistes, démocraties informées par l'à-peu-près des médias qui poussent aux excès et encouragent à se laisser aller ? La vision d'hier, rurale et hiérarchique, ne passe plus. Y en a-t-il une autre ?

01/2014