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Elizabeth Crane

Extraits

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Histoire régionale

Femmes de Seine-et-Marne. Portraits des femmes qui ont fait la seine-et-marne

Dans une série de portraits, Albertine Gentou rend hommage "aux femmes qui ont fait la Seine-et-Marne" , cette contrée de l'Ile-de-France que l'on appelait autrefois le Gâtinais, la forêt de Bière et la Brie. Des têtes couronnées aux artistes, des mécènes aux sportives y figurent. Elles y ont séjourné pour y établir leur règne, leur foyer, leurs talents ou pour y puiser l'inspiration. De toutes les époques, et dans tous les domaines, elles font partie de l'Histoire et du patrimoine culturel de cette région. Un éventail de Seine-et-Marnaises d'origine, d'adoption ou de passage, d'hier et d'aujourd'hui, qui ne se prétend pas exhaustif, pas plus qu'il ne se revendique militant, mais simplement instructif voire divertissant... Sommaire (extraits) LES ASCENDANTES - Elisabeth, la Préhistorienne - Héloïse, la courtoise - Jacqueline de Rohan, la dame de Blandy... LES TETES COURONNEES - Blanche de Castille, la fervente - Isabeau de Bavière, l'ambiguë - Anne de Pisseleu, la calculatrice... LES BIEN PENSANTES - Madeleine de Scudéry, l'admiratrice de Vaux-le-Vicomte - Marie-Madeleine de La Fayette, la femme de l'être - Emilie du Châtelet, la scientifique... LES FLAMBOYANTES - La Comtesse de Greffuhle, la Reine de coeur - Misia Sert, l'extravagante - Musidora, l'héroïne des premières séries... LES AUDACIEUSES - Nadia Boulanger, l'aérienne - Claude Lalanne, la magicienne du quotidien - Viviane de Witt, la pionnière du marteau... LES DEESSES - Barbara, la femme qui chante - Françoise Dorléac, l'incandescente - Mireille Darc, la sauterelle... LES ECLAIREUSES - Marie-Line Grima, la caméléonne - Judith Raynaud, la cinéphile - Daphné Beauvais, la Chlorofilmeuse... LES CHAMPIONNES - Pauline Ranvier, la fine lame - Margot Boulet, l'endurante - Aurore Gauthier comme sur des roulettes... LES SUCCULENTES - Léa Pature, l'ambassadrice de Seine-et-Marne - Nabila Sellika, une cheffe hardie - La Folie Barbizon, une source de surprises... LES SOLIDAIRES - Les Colibris Solidaires - La Colombe des Aidants... LES FEES DU SPECTACLE VIVANT - Caroline Casadesus, l'irradiante - Bénédicte Rostaing, la harpiste aux doigts d'or - Sélène Saint-Aimé, la pépite du Jazz... LES DAMES DE PLUME - Bettina Schoppoff, en aparté - Anne Lardy Crapet et le Club des Dames de Plume... LES ENCHANTERESSES - Lembe Lokk, la voix du destin - Barbara Popoff, la sculpteuse d'émotions - Sasha Bogdanoff, la fille du ciel...

10/2022

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Sociologie

Le Corps. Diplômées 288-289

Diplômées est la revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de deux livres par an. Nous pourrions dire le "corps dans tous ses états". Qu'est-ce que qu'un corps ? Mais aussi qu'est-ce que le corps ? Comme le souligne Descartes "ce mot de corps est fort équivoque. Quand nous parlons d'un corps en général, nous entendons une partie déterminée de la matière, et ensemble de la quantité dont l'univers est composé. Mais quand nous parlons du corps d'un homme ou d'une femme nous entendons toute la matière qui est unie avec l'âme de cet homme. " Le corps est-il un artifice ? Un lieu de passage ? Selon Leibniz " chaque corps organique d'un vivant es d'une espèce de machine divine, ou d'un automate naturel, qui surpasse infiniment vous les automates artificiels". A l'heure où nous pouvons presque remplacer tous les organes humains, à quoi se résume notre corps ? Pourquoi faut-il toujours penser le corps en référence à autre chose (âme, conscience, esprit, etc.) ? Est-ce dans ce rapport, dans cet écart que le corps se pense comme une consistance comme une forme, comme un objet ? Pouvons-nous penser le corps par lui-même, en lui-même ? Devons-nous parler des corps inertes et des corps vivants, des corps objets et des corps sujets ? Le corps est esthétique, culturel, cultuel... le corps est nécessairement politique. Partout le corps est là... Il est donc grand temps de questionner le corps et de voir ce qu'il va devenir dans une société technologique. Ont participé à ce numéro : Hélène Romano, Claude Mesmin, Béryl Serizy, Philippe Wallon, Sarah Cassenti, Nadège Langdour, Christophe Chariot, Marie Bagi, Mylène Sarant, rancine Rosenbaum, Léa Renoir, Sophie Sendra, Anne-Sophie Coppin, Sonia Bressler, Jing Xie, Awatef Nassar-Fawkes, Sophia Antoine, Sylvina Boissonnas, Elisabeth Nicoli, Catherine Guyot, Christine Villeneuve.

03/2024

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Sciences historiques

Le brasier champenois. Histoire d'une solidarité

Yves Tesson nous plonge ici dans l'histoire d'une des toutes premières mutuelles créées en France : CMMA Assurance, héritière de la Caisse des incendiés de la Marne. A travers des archives inédites, il nous fait découvrir l'histoire d'une " solidarité champenoise " auxquels tous les grands acteurs de la région ont successivement contribué : Rouillé d' Orfeuil, à la fois philosophe des lumières et intendant du Roi, Monseigneur Leclerc de Juigné, futur Archevêque de Paris qui encouragea l'abolition des privilèges, Dubois Crancé avant qu'il ne devienne un révolutionnaire sanguinaire, le Préfet Bourgeois de Jessaint qui sut la ressusciter sous l'Empire en rassemblant les élites locales en dépit de leurs divergences politiques ... Forte de ces inspirations très diverses, la Caisse des incendiés a pris des orientations d'une modernité étonnante. Dépassant le simple mutualisme, elle a voulu d'emblée étendre sa protection aux plus démunis. Ainsi, dans les années 1780, l'assurance fonctionnait souvent de manière collective dans les villages : la caisse n'exigeait pas des plus pauvres d'avoir cotisé pour les secourir ! Très vite aussi, elle s'est investie dans la prévention. En équipant les villages marnais en pompes, elle s'est trouvée à l'initiative des toutes premières compagnies de pompiers. L'histoire de CMMA Assurance, c'est aussi la démonstration de l'intérêt de l'auto - organisation face à un pouvoir central dont les mesures sont trop souvent inadaptées aux réalités locales. Pendant la Grande Guerre, que seraient devenus les paysans champenois victimes des cantonnements de l'armée française sans le rempart protecteur de la Caisse des incendiés ? Elle sut alors défendre avec efficacité leurs intérêts du manque de solidarité d'un Etat au bord de la faillite, n'hésitant pas à défier le pouvoir du ministre de la guerre. Et lorsque la nouvelle législation européenne remit en cause à la fin du XXe siècle son existence, la Caisse sut se réinventer avec talent pour préserver cette indépendance et cette territorialité. Une fois encore, elle ne craignait pas de braver le légalisme étroit de certains hauts fonctionnaires et la jalousie des compagnies d'assurance dont elle avait toujours été le " poil à gratter ".

10/2019

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BD tout public

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l'Occupation

S'il existe de nombreux ouvrages consacrés à l'étude de la bande dessinée, aucun ne s'est intéressé jusqu'à présent au cas spécifique du 9e art en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant cette période présente de nombreux aspects passionnants et révèle un véritable "âge d'or", né de l'éclosion de formidables talents nationaux, appelés notamment à remplacer les séries importées des Etats-Unis et stoppées par la guerre. Les quelque 270 entrées de ce Dictionnaire présentent non seulement des auteurs - scénaristes et dessinateurs -, des oeuvres, des personnages, des éditeurs, des genres, mais également le difficile contexte politique, culturel et social de l'époque qui donne sa couleur à l'ensemble. On y croise aussi bien Hergé que M Antoine, J-M Charlier, F Dineur, J Doisy, J Dratz, A Fromenteau, F Funcken, Ch Gilbert, B Heuvelmans, E P Jacobs, Jijé, J Laudy, J Van Melkebeke, J Meuwissen, Mitacq, M Moniquet, A Peclers, Rob-Vel, Sirius, Tenas, M Tillieux ou W Vandersteen - et bien d'autres encore ! On y retrouve également, avec nostalgie, des séries et personnages comme Akkor, le roi de la planète ; Les Aventures de Benjamin ; Blondin et Cirage ; Bob ou l'enfant du rail ; Boulou et l'aventure ; Brick Bradford ; Christophe Colomb ; Le Crabe aux pinces d or ; Don Bosco ; L'Epervier bleu ; L'Etoile mystérieuse ; Gordon l'Intrépide ; Les Aventures de Jacquy et Marcou ; Marc, Hercule moderne ; Le Navire fantôme ; Niki Lapin ; Les Aventures de Poil-Poil, chien de réfugiés ; Quick et Flupke ; Le Rayon U ; Le Secret de la Licorne ; Sindbad le marin ; Sur la planète rouge ; Tatène et Tchantchès ; Tintin ; Tif et Tondu ; Le Trésor de Rackham le Rouge ; Trinet et Trinette dans l'Himalaya ; Jean Valhardi... Un intérêt tout particulier a aussi été accordé aux supports (journaux et magazines) et aux éditeurs : Aventures illustrées-Bimbo ; La Bonne Presse ; Bravo ! ; Casterman ; Collection Tommy ; Dupuis ; Feu Sacré ; Gordinne ; Le Journal de Spirou ; Nine ; La Nation belge ; Petits Belges ; De Rakker ; Le Soir ; Terre et Nation ou encore Wrill. Truffé d'anecdotes et richement illustré (plus de 240 vignettes), cet ouvrage rend hommage à une période et à des auteurs majeurs du 9e art.

04/2013

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Littérature française

Poussières - Tome II

" Barcarole, fumerole, paperolles, et les pavés disjoints de " Venise " et le goût de la madeleine qui crée l'impression antérieure, celle que l'on retrouve dans le coquillage avec ses lignes bombées, et il y a une valve, une vulve et des muscles qui tiennent les portes hermétiquement fermées, il y a l'Orient " Sésame ouvre-toi ", et il y a l'immigration en force de l'impression, sans prix, sans papier et il y a la poussière que le doigt efface. Il y a la poussière de la craie qui est comme un effritement de falaise, il y a la neige de la poussière dans les mots, les mots empoussiérés. Ce livre n'est peut-être pas un livre, il est peut-être une poussière de livre, ce qui reste une fois les couches géologiques superposées, ce qui reste dans le désert où il y a des vents de sable. Ce livre n'est pas de compréhension, il n'a pas d'auteur, il n'a pas de lecteur, il n'a pas de propriété et on ne peut dire à son propos, mon lecteur, ma lecture, on peut dire simplement le vent souffle et dépose sa poussière. On comprendra alors que ce livre n'est pas une pas suite, qu'il n'est pas une succession. On ne peut pas faire autrement que de le comprendre, lui qui est pourtant si incompréhensible, mais voilà il y a la syntaxe, la grammaire qui pétrifient les mots qui portent leur poids de poussière, alors en écrivant on ne peut pas faire autrement que passer par la grammaire. Et c'est peut-être dans le nuage de poussière où se télescopent les comètes que se trouve la vérité de ce livre, c'est une pluie de poussières. On pourrait dire aussi qu'à cet endroit poussent des fleurs de poussière, fleurs de marbre, fleurs de calcaire, fleurs tendres et qu'il y a l'ombre de leurs poussières. " - Jean-Joël Lemarchand Jean-Joël Lemarchand, né en 1947, a reçu une formation philosophique et littéraire qui, très tôt, lui a donné l'amour des mots et, plus que leur sens, l'amour de leur son.

03/2013

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Littérature française

Lo nas e Lo manteu : doas novelas de Sent-Petersborg

Deux nouvelles fantastiques de Gogol traduites en occitan par Jean-Pierre Reydy : Le Nez (1836) et Le Manteau (1843). [oc] Gògol, que moriguet en 1852 a 43 ans, arrendut de junes, d'una vita facha de dobtes literaris mai religios, entre neurastenia e exaltacion sempre, escriguet Lo Nas en 1834, Lo Manteu, entre dos tres còps, quauquas annadas tardier. Si Lo Nas, juec literari, dins lo biais fantastic de long de texte, a de que nos far rire e nos balha gran enveja de planher lo que tot d'un còp li manca çò que li servia per sentir mai sinar, Lo Manteu, òm l-i ritz en chena, a de que nos esmòure tant es retrach d'un esser a qu'un tot mai tots manquen, un paubre diable de vita essuercha que lo fantastic - sa tòrna - sus la fin vai venir venjar, far reparacion tan pauc sia a tant de miseria umana. Essenciau 'queu texte per la literatura russa. "Som tots sortits dau Manteu de Gògol" , çò-ditz Torgueniev, mots que tòrna prener lo grand Dostoievsqui. Veiqui çò que Gogòl disia de se-mesma : "An beucòp parlat sus ieu, mas degun a pas jamai definit mon esser vertadier, manca Poshquin. Me disia totjorn que degun escriveire sabia tan be far sentir la platituda de la vita, far ressortir tan fòrt la desconvenencia de l'òme vulgar, far espetar plen uelh totas las besilhs, los petits res que de costum nos eschapen". Jan-Peire Reidi nos balha 'qui d'aquilhs dos textes - ente la vita sociala se juega en mala comedia - 'na crana version lemosina, après aver revirat La Filha dau capitani de Poshquin que meritaria plan maitot l'edicion. Que 'na lenga, literariament, viu de creacions soas e de reviradas. Es de bon remarcar que lo Lemosin Danis Ròcha - que avia maitot publijat daus contes tradicionaus de chas nos dins 'na plan bona lenga - reviret prumier en frances tota l'òbra de Tchecòv (emb la benediccion de l'autor) e Josep Migòt, autre Lemosin, de las novelas dau mesma Tchecòv en lenga nòstra. D'ente tant d'interes lemosin per la literatura russa ?

10/2017

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Monographies

Sir Thomas Lawrence. Le génie du portrait anglais

Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) excellait dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) et John Constable (1776-1837) excellaient dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Enfant prodige, Lawrence succéda à Joshua Reynolds comme " peintre ordinaire de sa majesté " le roi George III à l'âge de 18 ans, devint le principal portraitiste de son temps et président de la Royal Academy of Arts en 1820. En 1814, le prince Régent lui commanda une série de portraits de tous les responsables politiques et militaires de l'Alliance qui s'était coalisée pour vaincre Napoléon. Aujourd'hui exposés dans la célèbre " Waterloo Chamber " du château de Windsor, ils offrent un témoignage exceptionnel de l'incarnation du pouvoir au début de l'Europe moderne. Au-delà des gloires militaires, Lawrence observa et représenta aussi l'émergence de nouvelles formes de masculinité, plus sobres et moins théâtrales, celles de ces financiers, industriels, collectionneurs ou ministres qui firent le succès de l'Empire britannique. Lawrence fut aussi un observateur exceptionnel de la société de la Régence, avec un don remarquable pour les représentations intimistes, parfois troublantes, de femmes, d'enfants et d'adolescents, à l'huile, au pastel ou à la craie, qui explorent de manière unique les fragilités de l'âge et du genre. Sa collection incomparable d'estampes et de dessins, constituée tout au long de sa vie, fut une source d'inspiration constante, mais fut dispersée après sa mort. Le présent ouvrage offre un aperçu complet de son art et jette un nouvel éclairage sur le travail et la personnalité de l'un des artistes les plus secrets et les plus doués de l'ère romantique.

12/2022

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Policiers

Jolie Blon's Bounce

" Le père, Quentin Boudreau (...) tenait sur son genou la main de son épouse, une petite Cajun aux cheveux sombres et au visage ravagé. Ils n'ouvrirent pas la bouche, ni elle ni lui, ne serait-ce que pour poser une question, tandis que nous leur expliquions ce qui était arrivé à leur fille, en choisissant nos mots avec soin pour en atténuer la portée. J'aurais préféré les voir exploser de rage et nous hurler des insultes, lancer des remarques racistes, n'importe quoi, en fait, qui m'aurait soulagé du sentiment qui était le mien quand je les regardais bien en face. Mais ils restèrent dignes et silencieux. Pleins d'humilité, n'exigeant rien de nous, il est probable qu'en cet instant, ils étaient incapables d'entendre l'intégralité de ce qu'on leur disait. " Pour Dave Robicheaux et sa coéquipière Helen Soileau, policiers à New Iberia en Louisiane, tout commence par l'une de ces affaires au goût amer où la mort violente d'un enfant cause une tragédie familiale. Une adolescente prénommée Amanda a été tuée de deux balles, violée et abandonnée dans un champ de canne à sucre. Puis une prostituée, fille d'un mafieux local, subit le même sort. Très vite, les soupçons se portent sur un musicien noir, le chanteur de blues Tee Bobby Hulin. Il se trouve que l'avocat de Hulin n'est autre que Perry LaSalle, qui appartient à une riche famille de planteurs de New Iberia. Les LaSalle, Dave Robicheaux les connaît, et surtout, il connaît la sinistre réputation de l'homme qui fut leur contremaître : un être sadique nommé Legion Guidry. Comme dans Sunset Limited et dans Purple Cane Rood, Dave va trouver en travers de sa route une incarnation diabolique qui semble avoir le don d'ubiquité et va hanter ses cauchemars. Peu à peu, son enquête se transforme en duel contre un véritable génie du mal...

02/2006

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Littérature érotique et sentim

La première fois c'était quand même plus marrant

" Une histoire d'amour drôle et émouvante. " The Sun " Un chef-d'oeuvre entre larmes, rire et compassion ! " US Weekly Alors qu'elle s'apprêtait à profiter d'un week-end romantique pour célébrer le troisième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d'un nouveau cancer en phase terminale. La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l'est encore plus. Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu'après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. Mais lorsque l'image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qu'il lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack... " Colleen Oakley fait vibrer la corde sensible grâce à des personnages bien plantés et un humour piquant ! " Publishers Weekly " Un tour de force ! Colleen Oakley livre un roman divertissant, poignant et convaincant. " The Atlanta Journal-Constitution " Parfait pour les fans de Jojo Moyes ! " Catherine McKenzie " Un roman bourré d'humour et authentique qui vous brisera le coeur. " Sunday Age " Colleen Oakley mêle avec brio sensibilité comique et profondeur poignante. " People Magazine " Que feriez-vous s'il ne vous restait que quelques mois à vivre ? Le récit émouvant de Daisy, cette héroïne qui a du cran, vous fera passer du rire aux larmes. Un roman qu'on dévore jusqu'à la dernière page ! " Jennie Shortridge " Un livre qui brille d'humour, d'esprit et de compassion. " Lynn Cullen " Un conte généreux aux personnages sympathiques, pleins d'esprit, et surtout empreints d'une honnêteté touchante. " Suzanne Ridell " Brillant par sa simplicité, magnifique de par les sentiments qu'il explore, et déchirant d'honnêteté, le roman de Colleen Oakley délivre un message plein d'espoir. " Susan Crandall

06/2019

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Littérature anglo-saxonne

Wolf ; Retour en terre

" Jim Harrison est un écrivain qui porte l'immortalité en lui. " The Times Wolf Un séjour en forêt, des souvenirs d'enfance qui obsèdent, et une dérive à travers les Etats-Unis composent la trame complexe du récit de Swanson, vagabond littéraire habitué des hôtels à deux dollars, amateur pêle-mêle de sauternes et de whisky, de jolies serveuses de coffee-shop, d'Arthur Miller et d'Arthur Rimbaud... Retour en terre Donald, un métis chipewa-finnois de la péninsule nord du Michigan, souffre d'une sclérose en plaques. Pendant ses derniers jours de répit, il dicte à sa femme, Cynthia, une longue confession pour transmettre à ses enfants l'histoire de sa famille. L'occasion pour lui de retrouver son héritage chippewa, ainsi que de renouer avec la spiritualité de ses ancêtres. A ses côtés, sa famille l'accompagne pour son dernier voyage qu'il vit avec dignité. Pendant la nuit qui suit la mort de Donald, ses proches cherchent un sens à ce deuil cruel. Avec une extrême finesse et les mots justes, Big Jim sonde les profondeurs de la mort mêlée à la sensualité de la vie sauvage. Un requiem bouleversant qui se transforme en hymne à la vie. PRESSE : Wolf : " On ressort pantelant de ces Mémoires fictifs... Jim Harrison écrit au corps à corps. Il empoigne les mots avec la même rage que met son héros à saisir un cran d'arrêt. " Télérama " Le miracle d'une écriture vigoureuse. " Alfred Eibel, Le Quotidien de Paris Retour en terre : " Ces mots sont sans doute un autoportrait de Jim Harrison, qui signe un roman déchirant mais fabuleusement charnel, où se mêlent la sensibilité et la mort, les tourments des coeurs et les jouvences de la vie sauvage. " André Clavel, L'Express " Un récit où le deuil et la sensualité, les ténèbres et la lumière, la terre des vivants et celle des gisants se mêlent dans la même musique, un oratorio d'outre-tombe où Big Jim explore les mystères de l'au-delà en chantant l'ici-bas. " Lire

11/2021

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Théâtre

Le but, c'est le chemin

Depuis plus d'un demi-sie`cle, Pierre Santini, acteur franco-italien, se donne sur les planches de France avec passion, accomplit avec bonheur son me´tier de come´dien, d'homme de the´a^tre, sans se me^ler du star-system. Cyrano et Figaro sont les deux ro^les qu'il a le plus aime´s. Mais il y a aussi des personnages comme Henri VIII ou Gaston Dominici. Et des centaines d'autres. He´ritier d'une culture conjuguant l'Italie de son pe`re, artiste-peintre, et de sa me`re franc¸aise, il est forme´ a` la fin des anne´es 50 a` l'e´cole Charles dullin par Wilson, vilar, darras. Il est plonge´ dans le grand bain en 1959 dans Crapaud-buffle d'Armand Gatti, mis en sce`ne par Planchon. Puis il devient un acteur-cle´ au TNP, a` Paris et a` villeurbanne. Il est au cœur de l'aventure du the´a^tre populaire de´centralise´, un « transhumant », travaillant avec d'autres grands metteurs en sce`ne : Gabriel Garran, a` Aubervilliers, Re´thore´, au TEP. Paralle`lement, il s'affirme comme une vedette du petit e´cran dans des se´ries tre`s populaires des anne´es 60, 70 et 80: Seule a` Paris, l'Homme de Picardie, Franc¸ois Gaillard, les Cinq dernie`res minutes. Il s'affiche aussi au cine´ma. Pierre Santini ne s'arre^te jamais. Il dirige deux the´a^tres, celui des Boucles de la Marne et de Mouffetard, cre´e ses propres compagnies. Il chante Paolo Conte. C'est un come´dien engage´, toujours a` gauche, qui repre´sente les acteurs, en mai 68 et pour de´fendre la profession de´chire´e, malmene´e, les beaux textes, le the´a^tre accessible a` tous. Il a lance´ les premiers « Molie`re ». Il refuse un the´a^tre soumis au diktat de l'argent. Il pre´side aussi « Cultures du coeur ». Sa vie est e´maille´e de fabuleuses rencontres.

10/2015

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Littérature française

Je suis une surprise

On trouvera ici : une table de ping-pong, une grosse enveloppe de la NASA, un fusil, une part de flan renversée, de nombreuses heures de colle, des diapositives du Sahara, un crâne humain exhumé et brisé, plusieurs vélos, un hôpital psychiatrique, un petit carnet décrivant la planète Mars, un voyage éclair à Bruges et un autre à Venise, des pins parasols, un immense bateau et un minuscule voilier. Et aussi, sans cesse, partout sous les pieds du narrateur, des caves sombres pleines de bouteilles. Autant d'étranges souvenirs que Marc Pautrel interroge pour nous dire : "Je est un autre, je est une surprise... j'écris, je suis une surprise". Je suis une surprise, Claudine Galéa Voix intérieures. Jeanne Bastide et Marc Pautrel mènent, chacun à sa façon, une enquête sur l'être et le non-être. Aux éditions de l'Amourier et chez In8. Sujets et objets Lucie se sent enfermée. Prisonnière d'une absence. Celle d'André, mais pas seulement. L'espace de la maison est devenu oppressant. Pour se reconnecter au monde réel, celui des sensations, elle s'allonge à même la terre. Plus tard, à la fin, elle franchira la porte, sortira. Jeanne Bastide raconte le lent réapprivoisement d'une femme par elle-même. "Un silence ordinaire" décrit l'histoire d'une perte qui est peut-être davantage celle du sentiment d'exister que de l'être aimé. Ce sont les objets qui prennent en charge le manque, le vertige. Il y a quelque chose de l'univers de la peinture dans ce lent et pointilleux récit d'un retour à la vie. Aux natures mortes de l'univers intérieur, s'opposent les éléments de l'extérieur, de la brume hivernale au renouveau de la lumière printanière. Jeanne Bastide prend la mesure du temps, et réussit à créer une suspension atmosphérique, entre asphyxie et reprise d'air. C'est une plongée en soi qui évite tout pathos et toute explication au mystère de la disparition. "L'autre" est un miroir où Lucie s'est peut-être perdue. Parfois, on frôle l'hallucination dans une sorte de syncope du verbe. Pour retrouver la continuité d'existence qui lui permettra de demeurer vivante, Lucie écrit. Une deuxième voix s'élève dans le livre, plus fluide, gaie, avec de forts accents d'oralité. Une voix de vivante, heureuse de l'être. Marc Pautrel est le sujet de son récit "Je suis une surprise". Tout à lui-même - il écrit à plein temps, son temps lui appartient jusqu'à l'obsession -, la scène du "Je" lui est familière ! Et pourtant, écrit-il, "en moi, tellement de morceaux me sont étrangers". Remontant le fil d'une existence où les déménagements successifs de ses parents le préparèrent à la solitude et au détachement dont il use avec ivresse une fois devenu adulte, l'auteur-narrateur impose l'idée d'un décollement de soi plutôt qu'un dédoublement. La collection Alter & Ego, pour laquelle il a écrit ce récit, est un écrin parfait à l'aventure en chambre de cet anti-héros. Il aurait désespérément aimé franchir les frontières de la fiction au point d'habiter le seul pays des mots,

02/2009

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Littérature française

Le bouquiniste Mendel et la Collection invisible

Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l'oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l'Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! Il me suffit de fermer les yeux une seule seconde pour regarder en moi-même, et aussitôt il apparut, éclairé nettement sur l'écran rose de mes paupières. Il m'apparut sur-le-champ en chair et en os, à sa petite table carrée au plateau de marbre gris sale, où les livres et les paperasses croulaient. Il trônait là, immuable, ses yeux cerclés de lunettes fixés hypnotiquement sur un livre. Tout en lisant, il grommelait et balançait de temps en temps son buste et son crâne chauve graisseux et mal rasé, habitude qu'il avait prise au cheder, l'école des petits enfants juifs, dans l'Est. C'est à cette table, et ici seulement, qu'il lisait ses catalogues et ses livres, comme on lui avait appris à le faire à l'école talmudique, en chantonnant doucement et en se balançant tel un berceau noir qui oscille. Car les pieux Israélites savent que grâce au doux balancement du corps oisif, leur esprit, comme l'enfant qui s'endort et qui échappe au monde, entre mieux par ce mouvement rythmé et hypnotisant, dans la grâce de l'extase. Et en effet, ce Jakob Mendel ne voyait et n'entendait rien de ce qui se passait autour de lui. On jouait au billard : les marqueurs allaient et venaient, le téléphone sonnait, quelqu'un récurait le plancher ou remplissait le fourneau. Tout cela passait inaperçu. Un jour, un charbon ardent, tombé du calorifère, avait mis le feu au plancher, tout près de lui, et déjà cela fumait ! Un client fut alerté par l'odeur suffocante et accourut pour éteindre le brasier naissant. Mais lui, Jakob Mendel, à deux pas de là et tout entouré de fumée, n'avait rien remarqué. Car il lisait comme d'autres prient, comme des joueurs se passionnent pour leur partie, ou comme des ivrognes suivent une idée fixe ; je l'avais vu lire avec un recueillement si parfait, que la manière dont lisent les autres gens m'a toujours semblé, depuis lors, une chose profane. Sans aucun doute, le pauvre bouquiniste de Galicie Jakob Mendel avait révélé pour la première fois au jeune étudiant que j'étais le grand secret de la concentration parfaite, propre à l'artiste et au savant, au véritable sage comme au fou intégral, ce bonheur ou ce malheur tragique qui fait de l'homme un véritable possédé. J'avais été introduit auprès de lui par un camarade un peu plus âgé que moi. A cette époque, je faisais des recherches sur Mesmer, médecin et magnétiseur alors encore peu reconnu de l'école de Paracelse. J'avais beaucoup de mal à me documenter. Les ouvrages des spécialistes étaient tout à fait insuffisants...

02/2023

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Moyen Age

Les reines maudites Tome 3 : Jeanne Seymour. La reine bien-aimée

Jeanne n'avait aucun désir d'être mariée. Son souhait était de devenir religieuse. Chacun la taquinait à ce sujet, nul ne la prenant au sérieux. A leur guise. Bientôt, ils s'apercevraient que sa détermination n'avait rien à envier à celle de son frère quand il s'agissait d'obtenir ce qu'elle voulait. Onze jours après l'exécution d'Anne Boleyn, Jeanne Seymour devient la nouvelle épouse du roi Henri VIII. Entraînée contre son gré dans ce dangereux jeu politique, elle sait qu'elle devra donner naissance à un fils ou subir le même destin funeste que les deux reines qui l'ont précédée. Malgré l'affection sincère que semble lui porter le roi, celle qui se prédestinait à une vie de nonne s'expose à une mort brutale en s'accrochant à l'ancienne foi, dans une Angleterre en pleine révolution religieuse. Alors qu'elle doit chaque jour lutter pour sa survie, au-delà des murs de la Cour, la peste fait rage et la rébellion gronde. Le danger est partout, peut-être même là où Jeanne l'attend le moins. L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le troisième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et d'Elizabeth Chadwick. "La série des "Reines maudites" fera date dans les annales du roman historique". The Times "Dans ce roman captivant et absolument convaincant, Jeanne Seymour prend vie devant nos yeux émerveillés". Tracy Borman "Alison Weir donne vie à l'histoire comme nulle autre. L'héroïne, aimable et digne, ne laisse pas indifférent, d'autant que sa fin cruelle l'a privée d'un bonheur sincère". Barbara Erskine "Ce livre remarquable fera l'effet d'une bombe ! Jeanne Seymour timide et craintive ? Détrompez-vous ! Elle est dynamique, obstinée et enflamme la cour du roi". Kate Williams "Alison Weir parvient mieux que personne à transformer un travail de recherche documentaire en un récit captivant et c'est précisément la raison d'être du roman historique". Sarah Gristwood "Avec l'histoire de Jeanne Seymour, Alison Weir fait une fois encore revivre le passé de manière fascinante, comme elle seule sait le faire. Elle ajoute ainsi un autre classique à la grande tradition du roman historique". Josephine Ross " Alison Weir nous offre un portrait saisissant et empli de compassion de Jeanne Seymour. Une fiction biographique de qualité, qui deviendra assurément une référence du genre. " Kirkus "Très agréable à lire. Alison Weir maîtrise son sujet et a le don raconter et d'enrichir son récit de mille détails passionnants". Daily Mail

06/2024

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Histoire internationale

La Saga des Farnèse

Des Farnèse on retient le faste, la grandeur, mais aussi l'ascension extraordinaire. Enracinée au Moyen Age dans la région du lac de Bolsena, au nord de Rome, cette famille de condottieri prend son élan au XVe siècle pour conquérir la papauté en 1534. Alexandre, devenu Paul III, favorise alors les intérêts de son clan. Ses descendants, ducs de Parme alliés aux grandes dynasties ou princes de l'Eglise, comme son petit-fils le Grand Cardinal, connaîtront des destins de premier plan qui leur permettront de peser sur le sort de l'Europe. Alessandro, petit-fils de Charles Quint, deviendra à la fin du XVIe siècle le grand général de Philippe II, le plus illustre capitaine de son temps. Après une phase de décadence au XVIIe siècle, Elisabeth Farnèse clôturera glorieusement l'histoire de la lignée en montant sur le trône d'Espagne par son mariage avec Philippe V, petit-fils de Louis XIV. Cette saga foisonne de personnages aussi romanesques que la belle Giulia, qui fut la maîtresse de Rodrigo Borgia, ou le cruel et débauché Pier Luigi, fils de Paul III. Jean-Marc de La Sablière nous livre à travers eux un passionnant tableau de l'époque. Il évoque la vie sous la Renaissance, les guerres et grandes négociations de ce temps, la querelle de Charles Quint et François Ier, l'histoire de l'Eglise confrontée à la montée du protestantisme... Il souligne le rôle joué dans ces événements par plusieurs membres de la famille Farnèse, et notamment le pape Paul III dont la jeunesse scabreuse et le népotisme ne doivent pas faire oublier qu'il sauva l'Eglise en lançant et en mettant sur la bonne voie le concile de Trente. Jean-Marc de La Sablière, qui fut ambassadeur de France à Rome et vécut près de cinq ans au palais Farnèse, s'est passionné pour ce monument, l'un des plus beaux édifices de la Renaissance, et pour les extraordinaires collections d'" antiques ", d'objets rares et de peintures réunies en ce lieu au XVIe siècle par Paul III et ses petits-fils, qui surent également faire travailler les plus grands artistes de leur temps. Il a bénéficié des meilleures sources pour restituer l'âme et l'histoire de cette dynastie prestigieuse.

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Droit

Plein droit N° 123, décembre 2019 : Ah ! Si j’étais riche...

N° 123 de Plein droit, la revue du Gisti Ah, si j'étais riche ! Parler de l'immigration en Europe nous conduit généralement à évoquer les mauvaises conditions d'accueil et de vie faites aux immigré·es, la précarité des statuts juridiques subordonnés à des conditions draconiennes, le mauvais sort réservé à des populations rendues responsables de tous les maux de la société. Les lois, nombreuses, réformant l'entrée et le séjour des étrangers et le droit d'asile visent toutes à restreindre leurs "flux" , à faciliter leur éloignement, à leur dénier les rares droits qui ont été préservés. Il est pourtant des étrangères et des étrangers dont la présence ne semble poser aucun problème aux autorités qui leur déroulent le tapis rouge. Quelle que soit leur nationalité, les "compétences et talents" des riches séduisent, surtout lorsqu'ils sont sonnants et trébuchants. Des dispositifs spécifiques ont donc été mis en place pour faciliter leur venue et celle de leur famille, d'abord régis par voie de circulaire jusqu'à la politique assumée d' "immigration choisie" qui n'a cessé d'être renforcée depuis 2008. Et que dire des visas et des passeports "dorés" que la plupart des Etats européens proposent aux très riches au risque de mettre à mal les principes d'une citoyenneté européenne commune ? Dans le domaine de l'immigration comme ailleurs, on ne prête décidément qu'aux riches... Sommaire Edito En Grèce, "le seuil de gravité requis n'a pas été atteint" Dossier : Ah, si j'étais riche ! Tapis rouge pour les plus riches | Nathalie Ferré L'Europe se vend aux plus offrants ? | Laure Brillaud "Bienvenue en France" ... aux riches étudiants étrangers | Hugo Bréant et Hicham Jamid L'immigration choisie des hauts cadres | Lionel Petit Les nouveaux riches de la Belle Epoque | Danièle Lochak "Selon que vous serez puissant ou misérable" | Hélène Spoladore Hors-thème (Sur-)vies calaisiennes | Mathilde Robert Désuétude de la nationalité : le poids de l'impensé colonial | Stéphanie Calvo Mémoire des luttes Un café entre ici et là-bas | Interview de Moncef Labidi par Claire Lévy-Vroelant Le focus juridique Regroupement familial : les pauvres n'ont pas le droit de vivre en famille | Lucie Brocard Ont collaboré à ce numéro : Véronique ? Baudet-Caille, Emmanuel ? Blanchard, Pauline Boutron, Hélène Bretin, Violaine ? Carrère, Pascaline Chappart, Cécile Dazord, Nathalie Ferré, Elisabeth Graf, Lola Isidro, Fériel Kachoukh, Noura ? Kaddour, Danièle ? Lochak, Antoine Math, Karine Parrot, Claire ? Rodier, Isabelle Saint-Saens.

12/2019

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Actualité et médias

Lionel

On a toujours eu tort de prendre Lionel Jospin pour un homme simple, transparent, terne et austère. Il faut, comme Claude Askolovitch, se plonger dans l'étrange histoire de sa vie pour comprendre pourquoi ce fin politique a eu, depuis toujours, le besoin absolu de se forger une armure. Dans quel but ? Sans doute pour échapper à son clan familial. Pour devenir énarque. Pour être digne de sa morale, de ses convictions, de ses fonctions, de la gauche, cette autre famille qu'il dirige et qu'il va finir par incarner... Dans cette biographie, Claude Askolovitch a voulu, aussi, raconter le destin d'un homme qui a menti sur son passé tout en étant obsédé par sa propre cohérence : d'où ce Jospin militant révolutionnaire infiltré au Parti socialiste de François Mitterrand, qui devint le premier dirigeant de ce parti sans avoir rompu les liens avec sa secte d'origine ; qui fut trotskiste et socialiste à la fois, écartelé entre sa vérité officielle et ses rendez-vous clandestins, prisonnier de toutes ses fidélités... En chemin, l'auteur éclaire les zones d'ombre d'un être secret et riche de tous ceux qui l'ont aimé et subi à la fois : son père Robert, immense tribun à l'éloquence inutile, ce pacifiste qui voulut changer le monde et ne parvint qu'à se tromper. Sa mère, Mireille, sage-femme et militante, qui imposa aux siens sa morale et son amour. Ses femmes : Elisabeth la fantasque, la première épouse, celle du Lionel radical, militant, plein d'espoirs encore et de tourments déjà ; Sylviane, la compagne de l'accomplissement, la philosophe qui complète un gouvernant enfin apaisé. Ses amis, notamment le plus inconnu d'entre eux, l'ami perdu : Michel Lautrec, son plus proche compagnon, un frère rencontré à 20 ans, un éducateur d'enfants qui lui enseigna la révolte, l'intransigeance, la révolution, et ne pardonna pas à Lionel de devenir un bourgeois, un " installé ". Voici le roman vrai d'un homme irréductible, qui prétend imposer ses conditions au monde. D'un politique à la fois construit et habité par des fantômes. D'une personnalité infiniment plus complexe, profonde, intéressante, lorsque l'on fait effort pour le connaître de l'intérieur, que ne permet de le supposer le masque qu'il s'est lui-même imposé.

08/2001

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Histoire de France

Le Roman de la DURBELIERE t 1 & t 2. Cybele et Bellone Les jeux de l'Amour et de la Guerre

Tome 1 Dans une société finissante où règnent raffinement de l'esprit et goût du bon mot, Alys de Rorthais, jeune fille de haute naissance, au caractère sentimental et insouciant, retirée dans la demeure de sa famille au coeur du Bas-Poitou, rêve de connaître l'amour. Jusqu'au jour où, lors d'un bal donné en son honneur à la veille de sa présentation à la Cour, son chemin croise celui d'Arthur de La Guyonnière, jeune marquis séduisant, ami de son frère Gonzague et qui, comme lui, ne rêve que d'exploits militaires. Mais la guerre arrachera bientôt ces jeunes amants à cette vie idyllique tandis que la famille d'Alys se disperse, partie en quête des lauriers de la gloire. Du bocage poitevin aux ultimes fastes de la Cour de Versailles, à travers une Allemagne déchirée et les vastes contrées sauvages de la Nouvelle-France, chacun, poussé par les divinités Cybèle et Bellone, connaîtra passions et tourments, par-delà les affres de l'amour et de la guerre... Tome 2 France, fin du XVIIIe siècle... Alors que la guerre fait rage dans la vieille Europe, Arthur, engagé sur le front d'Allemagne, est laissé pour mort sous les murs d'Heidelberg. Bouleversée par la disparition de son fiancé, Alys est déchirée entre son désir de solitude et la nécessité de réapprendre à vivre. En proie aux vanités et aux intrigues de la Cour, la jeune fille saura-t-elle rester fidèle à la mémoire du marquis de La Guyonnière et continuer d'espérer qu'il lui revienne un jour ? Décidé à fuir une existence monotone et à prouver sa valeur, après s'être vu refuser le coeur d'Elisabeth, Léandre, accompagné de Guillaume, s'embarque à destination de la Nouvelle-France, pour y chercher une gloire à laquelle il aspire. La secrète liaison de Gonzague et de la princesse de Bourbon sera-t-elle sans lendemain alors que la lutte entre la France et l'Angleterre, sur mer comme aux Amériques, impose un mariage princier, gage de paix, entre les deux couronnes ? Dans un rythme effréné de déchirements et de trahisons, de haines et de passions, qui, des divinités de l'Amour ou de la Guerre, l'emportera ? Il appartient à ce second tome de Cybèle et Bellone d'y répondre...

11/2019

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Ethnologie

Maladie et santé selon les sociétés et les cultures

À l'origine de cet ouvrage dirigé par Maurice Godelier, anthropologue de réputation internationale, il y a deux hypothèses : la première postule que les réactions des populations à diverses épidémies ou pandémies, tel le sida, dépendent assez étroitement des représentations culturelles que ces populations se font de l'origine et des causes des maladies qui les affectent ; la seconde que les gouvernements de ces sociétés doivent prendre en compte ces représentations dans les politiques de santé qu'ils mettent en place pour lutter contre ces maladies. Pour éclairer la complexité de cette recherche, quatre textes ouvrent ce livre : de Jean-Pierre Dozon, Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ? ; de Francis Zimmermann, Du phlegmon à l'azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection ; d'Elisabeth Hsu, Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine ; de Sylvie Fainzang, La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales. Sous la rubrique " Contrepoints ", Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Xavier Carpentier-Tanguy, Jean-Marc Ferry, Joseph Maïla, Serge Marti débattent des analyses proposées. Préalablement à ces réflexions, Maurice Godelier propose une définition en quatre points de ce qu'il entend par " représentations culturelles " ; ce qui le conduit à faire la part de l'imaginaire et du symbolique. Il insiste également sur un autre préalable théorique : ne pas coller sur toutes les formes d'individualité sociale et historique les attributs de la personne humaine tels que l'Occident les pense. Apparaissent alors en filigrane dans cet ouvrage les premiers traits d'esquisse d'un Manifeste de l'anthropologie. Prendre en compte et analyser chacun des facteurs qui entrent dans un processus en développement est une exigence scientifique qui impose la mobilisation et la coopération d'un grand nombre de disciplines des sciences sociales et des sciences médicales. Toutes doivent se décentrer et se distancier par rapport aux stéréotypes et préjugés que nos sociétés nourrissent contre les autres sociétés, leurs cultures et leurs pratiques. L'anthropologie pratiquée par un Occidental avec cette rigueur, cette érudition et cette vigilance critique n'est pas une description au service de la domination occidentale sur le reste du monde. Cette anthropologie-là produit un savoir partagé qui bénéficie aussi bien aux partenaires indiens ou africains qu'à leurs collègues européens. Ni arrogance, ni auto-flagellation.

08/2011

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BD tout public

Hergé. Portrait intime du père de Tintin [EDITION EN GROS CARACTERES

Présentation de l'éditeur Tintin, héros déjà légendaire en Europe, est sur le point d'atteindre une renommée planétaire grâce au 7e art. Connaît-on bien toutefois son créateur, le très discret Hergé, né Georges Remi (1907-1983) ? La figure de ce pionnier de la bande dessinée francophone n'émerge pas toujours de façon distincte des ouvrages qui lui ont été consacrés jusqu'ici. Sous le masque du jeune reporter apparu en 1929 dans Tintin au pays des Soviets se dissimule le tempérament complexe, versatile et ambitieux d'un des quatre Belges emblématiques du XXe siècle avec Simenon, Magritte et Brel. Les auteurs de ce livre en font un portrait précis et attachant parallèlement à un nouveau décryptage de son travail. Parmi les révélations qu'ils apportent figure notamment l'importance du rôle de la mère de l'artiste, une femme fragile, dont il partageait le tempérament inquiet, et qui lui a transmis sa passion pour les films muets. La peur de la folie, qui a fini par emporter Elisabeth Remi, irradie l'oeuvre de celui qui, depuis son plus jeune âge, se réfugie dans le dessin. Alors que les premiers albums de Tintin, publiés en noir et blanc, faisaient de celui-ci le héraut moderne d'une Europe encore triomphante, le séisme de la Seconde Guerre mondiale va profondément modifier la vision du monde d'Hergé. A partir d'Objectif Lune, l'humoriste intégrera à sa " comédie humaine " ses tourments les plus intimes. Son premier mariage n'aura pas été épargné par ce renversement de valeurs. Et, à partir des années 1960, une nouvelle vie s'offre à lui avec Fanny, sa dernière compagne. Auprès de celle-ci, il trouve la sérénité, se passionnant pour le taoïsme et l'art contemporain. Les figures d'Hergé et de Tintin finiront alors par se confondre, notamment lors du retour médiatique en 1981 de Tchang Tchong-Jen, qui avait inspiré Le Lotus bleu, dérobant aux yeux du public le véritable Georges Remi, que ce livre fait enfin apparaître. Biographie de l'auteur Benoît Mouchart, directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, est également l'auteur de livres consacrés au romancier Jean-Patrick Manchette et à la chanteuse Brigitte Fontaine. François Rivière est romancier, journaliste littéraire, biographe (Agatha Christie, Frédéric Dard, Enyd Blyton), scénariste d'une soixantaine d'albums de bande dessinée et membre du comité éditorial de " Bouquins ".

05/2012

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 202

Afin de bien symboliser le printemps, le numéro 202 de Solaris offre une belle variété de genres, ravivant les couleurs de l'imaginaire dans nos esprits. Les lecteurs verront fleurir l'inspiration de quatre plumes féminines et d'une masculine dans un volet nouvelles bien garni. Tout d'abord, puisqu'en lien direct avec l'illustration de couverture, Pascale Raud nous entraîne à la croisée des chemins dans " Le Caméléon ", où les genres se mélangent, tout comme le personnage qui se cherche, qui voyage dans le temps à la recherche de lui-même. Lecteurs courageux, vous serez mis à l'épreuve avec " Takwakin " d'Ariane Gélinas, une histoire toute en ambiance qui ne néglige pas les détails macabres bien intégrés au récit... de quoi faire frissonner les amateurs de fantastique horrifique les plus endurcis. Qui a dit que la science-fiction devait être fataliste ? Pas Isabelle Lauzon en tout cas ! Elle propose " Mnémose ", une vision d'un futur empreint d'un optimisme contagieux sans tomber dans la naïveté. Gageons que vous en terminerez la lecture avec un sourire aux lèvres. Quant à elle, Elisabeth Vonarburg fait découvrir aux nouvelles générations une histoire marquante dans sa carrière. Il s'agit de " Retour au Pays des Mères ", qui avait été publiée en 1983 dans le magazine Pour Ta Belle Gueule d'Ahuri. Ce qui n'empêchera pas à ceux et celles qui l'avaient lue à l'époque de revisiter ce classique. Seul représentant de la gent masculine parmi les nouvellistes de ce numéro, l'Européen Jean-Marc Ligny termine en beauté le volet fictions avec " Les Guerriers au bord du temps ", qui fait partie de l'univers de sa trilogie parue chez L'Atalante (AquaTM, Exodes et Semences). Du côté des essais, " La Décroissance physiologique dans la science-fiction : une jouvence indésirable ? " de Jean-Pierre Laigle continue une réflexion pertinente entamée au fil de sa lecture de nombreuses oeuvres de science-fiction : quel est le prix d'un retour vers la jeunesse corporelle ? Ensuite, Mario Tessier, notre Futurible maison, vous invite dans son petit cabinet des curiosités : là où vous découvrirez le fruit de ses recherches concernant " Les Figures de la Terre : plate, creuse, excentrique, et... ". Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet " Littéranautes ", qui donne une bonne idée de la production québécoise récente.

08/2017

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XVIIIe siècle

Le corps souffrant. Dire la maladie dans quelques écrits du for privé en Lorraine, au XVIIIe siècle

L'histoire de la maladie fut longtemps celle de la médecine, de ses héros et de leurs exploits, mais dès les années 1970-1980, grâce entre autres à Jacques Revel, Jean-Pierre Peter ou Roy Porter, un renversement radical de perspective a invité l'historien à prendre en compte le vécu de la maladie plutôt qu'à se complaire dans l'analyse du discours médical, dans l'histoire des maladies ou les biographies de soignants célèbres. Depuis, les travaux se sont multipliés à partir des récits de malades ou de leurs proches, car ce nouvel angle d'attaque donne une place centrale à l'individu mais également aux sources qui en parlent, c'est-à-dire à ces écrits du for privé - journaux, mémoires, livres de famille, correspondances intimes... - qui suscitent, surtout depuis l'aube des années 2000, un nouvel engouement. Sources non médicales, ces écritures privées sont ici privilégiées, telles les lettres qu'Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine, adresse à son amie la marquise d'Aulède entre 1715 et 1738. Une importante correspondance que complète heureusement l'analyse de quelques livres de familles incontestablement moins bavards mais rédigés par quelques apparentés Marcol qui, peu ou prou, appartiennent au milieu de la Robe nancéienne. Des textes à la première personne, auxquels ce travail fait la part belle, qui procèdent à une mise en récit de la maladie, mettent l'accent sur l'expérience subjective du malade et de ses proches et donnent accès aux parcours de santé de quelques individus appartenant, certes, à une frange restreinte de la population, les "gens de qualité", mais les seuls, en Lorraine, à avoir laissé, pour le bonheur de l'historien, quelques traces écrites... Autant de regards que l'individu porte sur son corps malade ou le corps souffrant de l'autre qui, à travers l'écrit, révèlent les façons dont la maladie est dite, vécue, interprétée et les représentations qu'on s'en fait. Histoire du corps malade, cet ouvrage esquisse aussi une histoire de la relation thérapeutique, car au fil du récit s'expriment parfois les attentes du malade, de ses proches vis-à-vis du soignant et des soins prodigués ; les parcours de santé individuels étant, comme il se doit, restitués dans le tissu de leur environnement familial et social et les narrations privées confrontées aux discours médicaux ambiants. Car la maladie, nul besoin désormais de le démontrer, est socialement et culturellement construite.

01/2022

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Pédagogie

L'apprentissage de la lecture

La collection Les Repères pédagogiques est destinée aux enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. L'apprentissage de la lecture est un ouvrage de référence pour comprendre les mécanismes en jeu quand l'élève apprend à (bien) lire. Il propose des thématiques générales, éclairées par des pistes de pratiques et des zooms sur des concepts-clés, ainsi que des focus sur des problématiques spécifiques. 34 experts pour traiter des grandes thématiques autour de la lecture. Des chapitres sur des thématiques générales : Comment l'enfant apprend à parler ? , Alain Bentolila ; Apprentissage du langage "oral élaboré" à l'école maternelle, Pierre Péroz ; Les fondements cognitifs de la lecture, Irène Altarelli, Grégoire Borst, Olivier Houdé ; Conscience phonémique et principe alphabétique, Alain Content ; La reconnaissance visuelle des mots, Séverin Casalis ; Pour un apprentissage explicite de l'identification des mots, Alain Bentolila ; Apprendre à lire : contrôle, automatismes et auto-apprentissage, Liliane Sprenger-Charolles, Johannes Ziegler ; La métacompréhension de la lecture, Joëlle Proust ; Vers un enseignement de la compréhension des textes, Maryse Bianco ; De la lecture-compréhension à l'écriture-rédaction. Et réciproquement, Michel Fayol ; Lire juste : identifier la fonction d'un texte et choisir une stratégie adaptée (sciences, histoire, mathématiques), Françoise Duquesne, Françoise Picot, Yves Quéré ; L'enseignement du vocabulaire, Bruno Germain ; Conscience syntaxique et apprentissage de la lecture, Alain Bentolila ; Apprentissage de l'orthographe et lecture : quels liens ? , Patrick Binisti ; La différenciation pédagogique, Viviane Bouysse ; L'évaluation, Eric Charbonnier, Magali Rosa ; Méthodes de lecture et supports de l'apprentissage, Bruno Germain, Magali Rosa ; Enseigner à des élèves dyslexiques : quel défi pour l'enseignant ? , Céline Pobel-Burtin, Sylviane Valdois, Rachel Zoubrinetzky ; Apprendre à lire en langue seconde, Martine Chomentowski ; La lecture citoyenne, Serge Boimare ; La lecture à l'heure du numérique, Jérôme Dinet, Anna Potocki, Jean-François Rouet ; Apports des technologies numériques dans l'aide à l'apprentissage de la lecture, Bruno de Cara, Karine Harrar Eskinazi. Des focus sur des problématiques spécifiques : De la diversité des béquilles pour apprendre à lire les langues, Claude Hagège ; Identification des mots : quelle progression adopter ? , Bruno Germain ; Ecriture tâtonnée, dictée à l'adulte et dictées muettes, Marie-Elisabeth Delpierre-Sahuc ; Illettrisme et décrochage scolaire, Alain Bentolila ; Les Ateliers de Compréhension de Texte, Hélène Tachons ; La peur du livre, Alain Bentolila ; Littérature et plaisirs, Christian Poslanieci ; Pour un juste équilibre entre la main et la machine, Alain Bentolila.

09/2019

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012

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Philosophie

Correspondance. Tome 3, Janvier 1875-décembre 1879

Ce troisième volume de la correspondance de Nietzsche couvre la période qui va de janvier 1875 à décembre 1879 : cinq années décisives, intenses et douloureuses, marquées par la maladie, la découverte de l'Italie, la rupture avec Wagner et la publication des aphorismes libérateurs et lucides d'Humain, trop humain. Pareille évolution aurait-elle été possible, cependant, sans la présence de plus en plus marquée dans la vie de Nietzsche d'une maladie aux causes obscures, mais sans cesse plus cruelle, qui oblige Nietzsche à renoncer progressivement à son enseignement de la littérature grecque à Bâle et à chercher sans relâche le climat le moins défavorable à sa santé, dans une quête qui le conduira notamment dans l'Oberland et en Engadine ? La découverte de l'Italie lors du séjour à Sorrente, grâce à la sollicitude maternelle de Malwida von Meysenbug, dans l'hiver 1876-1877, constitue une sorte de parenthèse lumineuse et amicale, riche en lectures et en réflexions communes qui trouveront un écho dans les notations d'Humain, trop humain. Mais cette période charnière est dominée par les effets terribles de la rupture avec Wagner : si Nietzsche analyse encore avec enthousiasme l'œuvre et les projets du musicien dans " Richard Wagner à Bayreuth " (1876), la dernière des Considérations inactuelles, la déception que suscite le festival cette même année constitue un des grands tournants de la vie et de la pensée de Nietzsche, désormais penseur libre, indépendant, souverain. Mais aussi solitaire. Quelques amis seulement l'entourent et le drame intellectuel de première grandeur qui se déroule au fil de cette correspondance est d'autant plus bouleversant que nous le voyons se jouer dans un tout petit cercle : le fidèle Overbeck ; Paul Rée, le libre penseur ; le musicien Köselitz, " Peter Gast " ; la douce et délicate Marie Baumgartner, sa première traductrice ; le distingué Carl von Gersdorff ; Malwida von Meysenbug, " l'idéaliste " ; Elisabeth Nietzsche, qui n'est encore à cette époque qu'une sœur aimante qui songe au mariage pour elle et pour son frère. Enrichie par des extraits des lettres de ses correspondants, la correspondance de Nietzsche, arrachée le plus souvent à des moments de terrible souffrance, brille pourtant de tout son talent de styliste ; plus que jamais, même quand elle fait entendre une longue plainte, sa voix est portée par une étrange énergie, l'expression d'une confiance : la conviction d'être un penseur d'exception. Celui du " gai savoir " à venir.

10/2008

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Littérature française

L'insecte

Porté par le succès de L'oiseau, L'insecte, tiré d'emblée à 8000 exemplaires, paraît le 17 octobre 1857 chez Hachette. Le livre relève une gageure, celle de s'intéresser à des créatures mal-aimées et effrayantes, moins connues aussi, ce qui pouvait en revanche susciter la curiosité. Comme dans l'Oiseau, les connaissances scientifiques sont exposées d'une façon qui laisse place à l'interprétation métaphorique : l'insecte est ce travailleur chargé d'outils (pinces, scies) avançant souvent en légions innombrables qui comme le peuple, et pour la même raison, parce qu'on le connaît mal, peut faire peur. Si les masses, selon la conception de Michelet, font l'histoire, les insectes (ces « multitudes infimes ») font le globe : il insiste sur la fonction essentielle de l'insecte dans le cycle de la nature. « Cet imperceptible constructeur » est aussi l'épurateur, celui qui transforme toutes les matières en décomposition. Il a donc un lien privilégié avec la mort, et par là avec la renaissance. Conception cyclique, chère à Michelet, où le peuple, abattu, opprimé, toujours renaît de ses cendres. L'insecte parle donc de la résurrection et de l'immortalité. Il prouve dans ses métamorphoses la pérennité de l'être à travers des crises qui paraissent autant de morts. Il est aussi la seule créature vivante, excepté l'homme, Michelet le démontre par l'observation des fourmis et des abeilles, à atteindre « le but le plus élevé », celui de la Cité. L'historien vante l'aptitude à la construction des abeilles, le sens de l'organisation sociale qui préside à la destinée des communautés de fourmis, et par là amorce une réflexion qui lui est chère celle de la personnalité morale des animaux. Propos qui se reflètent aujourd'hui, avec succès, dans le travail d'une Elisabeth de Fontenay, par exemple. Avant l'homme, l'insecte a compris comment éluder la mort : en créant la société. Par l'observation, l'homme doit s'efforcer de respecter la « personne » et la vie de ces infimes créatures dont certaines menacées aujourd'hui pourrait signifier sa propre disparition. En étudiant l'insecte avec la précision qui le caractérise, Michelet livre un merveilleux éloge de la nature, de ses profondeurs et de ses soubassements, dans la lignée d'une oeuvre qui toujours pose la question de la communauté et de l'organisation sociale du vivant.

03/2011

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Actualité politique France

Les sans jours

En décrochant un second mandat en avril 2022, Emmanuel Macron est entré dans l'Histoire. C'est aussi à partir de là qu'il a traversé un passage à vide, qui allait compliquer toute la suite de son quinquennat. A Matignon, il n'a pas pu nommer la Première ministre qu'il avait initialement choisie. A l'Assemblée nationale, il a perdu, de loin, la majorité absolue. Durant cette période, où le pays a été à l'arrêt, son écosystème a explosé et ses choix ont été incompris, contestés par son propre camp... Les "cent jours", c'est ainsi qu'il est de tradition de dénommer la période qui suit l'élection du chef de l'Etat. Pour Emmanuel Macron, ils ont été des jours sans, où il a perdu la main et peut-être laissé échapper à jamais son destin. Ludovic Vigogne, qui a rencontré la plupart des acteurs et des témoins de cette séquence, en livre le récit inédit. Il raconte comment, au lendemain de sa réélection, le Président décide d'attendre pour lancer son nouveau mandat et nommer une nouvelle équipe gouvernementale, notamment car il n'a pas réfléchi auparavant à ce qu'il ferait. Il révèle le détail de ces quelques jours où il a choisi Catherine Vautrin, la présidente de la Communauté urbaine du Grand Reims, venue de la droite, pour Matignon, avant de promouvoir finalement Elisabeth Borne, issue de la gauche. Il décrit sa discrétion lors de la campagne des législatives, alors que beaucoup de ses lieutenants le pressent de s'engager. Il relate la soirée du second tour de ce scrutin, où, face aux résultats très décevants et à l'échec de ses plus proches, il met un genou à terre. Ce récit dévoile la psychologie d'un homme aux multiples secrets, qui est dès le lendemain de sa reconduction confronté à la question de sa succession, incarnée notamment par Edouard Philippe. Il met en lumière le rôle de son épouse, qui s'inquiète de toutes ses difficultés, et les secousses qui touchent alors l'Elysée. Il retrace son rapport avec Nicolas Sarkozy, acteur omniprésent en coulisses comme depuis 2017. Il souligne aussi l'évolution d'une époque, où le système politique et d'institutions ne fonctionnent plus tout à fait.

04/2023

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Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 18 : Représenter la musique dans l'Antiquité. Textes en français et anglais

MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS est une revue scientifique annuelle consacrée à l'organologie et à l'iconographie musicale en Occident. Elle aborde l'étude des instruments et la représentation de la musique dans les arts visuels. Elle se propose de regrouper les différents champs disciplinaires (facture instrumentale ; acoustique instru-mentale ; histoire des collections ; restau-ration ; collecte et analyse des sujets musicaux figurés dans les arts plastiques) et invite à la confrontation des approches les plus diverses. Les textes sont publiés en français ou en anglais avec un résumé dans les deux langues. MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS is a scientific journal of Western organology and musical iconography. It deals with studies of instruments and the representation of music in the visual arts. It regroups various disciplinary fields of research such as instruments making ; instrumental acoustics ; the history of collections ; restoration ; the collection and analysis of musical subjects taken from visual arts. The journal is issued once a year and the texts are published in French or English and include an abstract in both languages. Christophe Vendries et Florence Gétreau, Editorial REPRESENTER LA MUSIQUE DANS L'ANTIQUITE Christophe Vendries, Un instrument de musique peut en cacher un autre. Réflexions sur l'iconographie musicale dans la Rome antique. François Lissarrague, Des lyres dans l'imagerie grecque : pour une iconologie musicale tempérée. Daniela Castaldo, The kithara in the Hellenistic Age between Greece and Magna Graecia. Fábio Vergara Cerqueira et Claude Pouzadoux, La cithare rectangulaire dans la céramique apulienne : aspects morphologiques, symboliques et sociaux. Valérie Huet, Images sacrificielles et sonores : sur les pas du tibicen auprès de l'autel. Katherine M. D. Dunbabin, The Masked Pipe-Player and the choraules in the Roman World. Françoise Gury, Les Amours musiciens. Anne-Françoise Jaccottet, Qui mène la danse dionysiaque ? Analyse d'un concept entre scène de genre, imaginaire culturel et reflet d'une pratique rituelle. Susanna Sarti, Musical Themes on the Baratti Amphora. Sibylle Emerit, Musiciens et processions dans le temple d'Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel. NOTES ET DOCUMENTS Vanja Hug, Le prétendu portrait de Wolfgang Mozart et Thomas Linley chez les Gavard des Pivets à Florence. Thilo Hirsch, L'énigme de la Chanson trompette de Nicolas de Larmessin. Denise Yim, The Portrait of Giovanni Battista Viotti by Elisabeth Vigée Le Brun. Zdravko Blazekovic, The Symbolism and Decorative Transformation of the Gusle among the Croats and Serbs. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

12/2021

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Vie chrétienne

Portraits et entrevues

S. DE BEAUVOIR - G. BLOND - L. BLUM - L. -F. CELINE - W. CHURCHILL - C. DE GAULLE - F. DOSTOÏEVSKI - ELISABETH II - H. FORD - P. GAXOTTE - A. GIDE - HAÏLE SELASSIE - E. HERRIOT - A. HITLER - V. HUGO - J. JAURES - MAO TSE TOUNG - A. MALRAUX - G. MANDEL - F. MAURIAC - C. MAURRAS - P. MENDES FRANCE - Y. MONTAND - NAPOLEON - G. A. NASSER - LE PERE NOËL - GERARD PHILIPE - PIE XII - M. ROBESPIERRE - J. ROCKEFELLER - J. ROMAINS - F. D. ROOSEVELT - F. SAGAN -SAINT LOUIS - J. -P. SARTRE - J. STALINE - A. DE TOCQUEVILLE - J. ZAY... Ce recueil original illustre le talent de satiriste qui avait fait le succès de PAC. Du politicard français au mafieux américain, on y trouve une série de portraits et d'entretiens qui rappellent que, bien avant la naissance du groupe Jalons, Cousteau avait impitoyablement pastiché la presse institutionnelle. Les lecteurs de Paris-Soir s'étaient gondolés en découvrant les parodies de Paris-Sucre. D'autres avaient ri jaune. Soixante-dix ans après restent les archétypes, éternels, et la technique, intacte. Et cette conviction que, au-delà des considérations conjoncturelles sur la Seconde Guerre mondiale, le frère du célèbre Commandant au bonnet rouge reste décidément hors du coup parce qu'il maniait l'humour noir, l'ironie et le second degré avec un naturel qui, de nos jours, n'est plus admis et encore moins compris. On n'ose imaginer les ravages qu'il ferait, s'ébrouant dans le champ de l'antiracisme institutionnel, des délires intersectionnés, des têtes à claques médiatiques et des putes à clic d'Internet. Sur la forme, le style est ferme, clair, fluide, sans fioriture ni effort apparent. L'écrivain parie encore sur l'intelligence du lecteur. Sur le fond, c'est pire. Qui ouvrira un livre de Pierre-Antoine Cousteau y trouvera un fatras de choses parfaitement désuètes comme la rectitude, le courage, le refus du relativisme, la fidélité à la parole donnée, le sens de l'honneur. Il n'y a plus de place pour un homme comme cela dans notre monde. Pierre-Alexandre Bouclay AUTEUR Frère du commandant Jacques-Yves Cousteau, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) est un journaliste et écrivain dont Jean Galtier-Boissière dit qu'il fut le plus brillant de sa génération. Via Romana a publié en 2013 son Proust digest, préfacé par Lucien Rebatet, ainsi que Hugothérapie en 2015, Intra muros en 2017, et sa biographie Pierre-Antoine, l'Autre Cousteau par son fils Jean-Pierre Cousteau en 2016.

02/2022

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Cuisine asiatique

Cuisine du vietnam cambodge laos

Ce livre est l'occasion unique de rendre hommage à Maman qui nous a transmis sa cuisine, avec toutes ses spéci ? cités dues à son histoire. Issue d'un métissage cambodgien et vietnamien, Maman, le cordon bleu de la famille, a fait revivre les saveurs et le goût des plats du pays au restaurant. Les épices, les herbes, les racines et les condiments sont les composantes essentielles de cette cuisine, dont Maman seule connaît le secret de leur combinaison pour donner à chaque plat un goût parfait. Toutes ces saveurs sont déclinées de multiples façons dans les recettes traditionnelles de ce livre. Alors lancez-vous et régalez-vous ! Virginie TA TABLE DES RECETTES B Bar entier parfumé au galanga et à la citronnelle Beignets de banane Bo bun au boeuf Boeuf sauté au satay Boeuf sauté et riz aux tomates Boeuf sauté façon laotienne Brochettes de boeuf à la citronnelle Brochettes de porc caramélisées à la vietnamienne Brochettes de poulet au curry, sauce aux cacahuètes C Crabe farci Crème de mangue et de pamplemousse Crevettes sautées à la vietnamienne Crevettes sautées au basilic Cuisses de grenouille sautées au curry Cuisses de poulet à la citronnelle F Filets de cabillaud à la citronnelle Filets de canard à la sauce satay Filets de dorade au gingembre et aux haricots noirs Flan cambodgien Fondue au satay Fraîcheur d'été au melon G Gambas mijotées à la vietnamienne J Jarrets de porc mijotés aux épices L Lotte sautée à l'indochinoise M Mangues rôties à la cannelle et au miel Milkshake de corossol P Petits pâtés impériaux Porc au caramel Porc haché sauté à la citronnelle Porc sauté aux navets salés, au tofu et aux haricots longs Mar thoa Poulet sauté au miel et au gingembre R Raviolis au porc Riz gluant Riz indochinois Riz sauté à la vietnamienne Rouleaux de printemps aux crevettes S Salade d'ananas aux crevettes Salade de boeuf à la citronnelle Salade de chou au poulet Salade de mangues vertes Salade de papaye verte aux crevettes Salade laotienne de crevettes Niom Ban Cann Sandwich vietnamien Sauce nuoc-mâm améliorée Soupe au boeuf Phô Soupe de poisson à la citronnelle Soupe de poisson au curry Soupe de porc haché et de crevettes Cu tiev Phnom Penh Soupe de tamarins aux crevettes T Tapioca et bananes au lait de coco

10/2021