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Yves Raibaud

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Critique littéraire

Hommage à Jacques Rivière

Souvenirs : Anonymes, Note biographique André Waltz, Souvenirs d'un ami d'enfance André Lacaze, Souvenirs (1905-1908) Gabriel Frizeau, Souvenirs sur Jacques Rivière A. Lauriol, Septembre 1914 Jacques Copeau, Souvenirs d'un ami A. Mayrisch de Saint-Hubert, Souvenirs Marcel Jouhandeau, Jacques Rivière devant la mort L'homme : Paul Valéry, Hommage Saint-John Perse, Lettre sur Jacques Rivière André Maurois, Comment rattraper... François Mauriac, Anima naturaliter christiana Jacques de Lacretelle, Portrait Henri Ghéon, Souvenirs Jean Cocteau, Lettre Jean Schlumberger, La Sincérité de Jacques Rivière Georges Duhamel, Lettre Henriette Charasson, Les rendez-vous spirituels Benjamin Crémieux, Ce que n'était pas Rivière Le directeur de revue et l'écrivain : André Gide, Jacques Rivière Valery Larbaud, Témoignage Jules Romains, Jacques Rivière parmi nous Paul Morand, Adieu à Jacques Rivière Michel Arnauld, Jacques Rivière et la vocation de sincérité Emma Cabire, Deux rencontres Guy de Pourtalès, Jacques Rivière Henri Deberly, Reconnaissance Henri Pourrat, Jacques Rivière, écrivain pur Jean Prévost, Jacques Rivière et les jeunes Jean Cassou, Péguy et Rivière Jean Paulhan, Les espoirs et les projets Joseph Delteil, L'homme de barre Le romancier : René Boylesve, Hommage Jacques Boulenger, Note sur Aimée Edmond Jaloux, Jacques Rivière et Marcel Proust Robert Honnert, Le Romancier Henri Rambaud, De l'esprit d'analyse dans Aimée François de Roux, La méthode objective et réaliste de Jacques Rivière Gil Robin, Jacques Rivière et la psychiatrie Guy Velleroy, Jacques Rivière et la passion de vérité Ramon Fernandez, In Memoriam L'essayiste, le politique : Charles Du Bos, Jacques Rivière et la "Perfection abstraite" Louis Artus, Jacques Rivière et "La Foi" Marcel Arland, L'évolution de Jacques Rivière Gabriel Marcel, Constantes Bernard Groethuysen, Jacques Rivière interprète de Fénelon André Lhote, Jacques Rivière critique d'art et ami Boris de Schloezer, Jacques Rivière et la musique Paul Desjardins, Le bon sens de Jacques Rivière Albert Thibaudet, L'Européen Alfred Fabre-Luce, Jacques Rivière politique Pierre Drieu la Rochelle, Expériences Félix Bertaux, Jacques Rivière et l'Allemagne Victor Llona, Jacques Rivière et les littératures étrangères Témoignages étrangers : T. S. Eliot, Rencontre D. S. Bussy, Souvenir Harrison, Le Roman d'Aventure S. Hudson, Lettre W. Frank, L'artiste en Jacques Rivière E. Fitzgerald, Hommage H. von Hofmannsthal, Hommage L. Chestov, Dernier salut E. Cecchi, Esprit de finesse G. Ungaretti, Gratitude W. Schuermans, L'esprit clinique de Jacques Rivière F. Hellens, Impressions sur Jacques Rivière P. Fierens, Jacques Rivière et la Belgique O. -J. Périer, Jacques Rivière vivant J. Tielrooy, Témoignage d'un étranger J. Fransen, Hommage R. de Traz, Souvenir R. Grosjean, Hommage du lecteur inconnu C. Simon, Jacques Rivière à Zurich C. Clerc, Rivière et Genève A. François, Souvenir Inédits Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance J. Rivière, Lettres à André Gide - Extraits d'un Journal de captivité - Marcel Proust Divers H. Massis, "Nous tenons à détacher, du témoignage sur Jacques Rivière, qu'Henri Massis. ". . J. Rivière,

01/1992

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Littérature française

Les étoiles brillent plus fort quand on y croit vraiment

La passion de Mireille, c'est le toilettage canin. Au sein du Toutou You Two, elle est aux petits soins pour ses amis à quatre pattes. Entre scissoring, épilation, massages, et coupe cupcake, pas le temps de s'ennuyer ! En dehors de cet engagement professionnel sans faille, la vie de Mireille est un peu fade : aucun homme à l'horizon, des contacts sociaux réduits aux tête-à-tête avec son chat Aldebert, des relations encore fusionnelles aves ses parents... Et si son trentième anniversaire sonnait l'heure des grands changements ? Ce qu'il lui faudrait c'est un coach ! Un coach comme son amie d'enfance perdue de vue, à laquelle Mireille repense avec nostalgie. Cette Emilie Gilbert extravertie et audacieuse qui déjà dans la cour de récréation l'avait prise sous son aile. Le destin prenant parfois des chemins détournés pour nous faire entendre sa vérité, Mireille retrouvera son Emilie, mais les révélations risquent d'être de taille...

02/2020

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Musique, danse

Musique 109. Notes sur la musique expérimentale

Musique 109 est une transcription du cours donné pendant plus de quarante ans à l'Université Wesleyan par le compositeur Alvin Lucier. Explorant dans son oeuvre les caractéristiques naturelles du son et des espaces dans lesquels il se propage, Lucier raconte comment la musique expérimentale, dont il est un des acteurs les plus importants, est fabriquée. Document de première main pour qui souhaite comprendre et éprouver cette musique, et plus largement l'art expérimental du XXe siècle, à travers des présentations d'oeuvres de compositeurs tels que Laurie Anderson, Robert Ashley, John Cage, David Dunn, Charles Ives, Morton Feldman, Ellen Fullman, Philip Glass, Pauline Oliveros, Steve Reich, Christian Wolff ou encore La Monte Young, ce livre se présente aussi comme une introduction claire aux techniques et notions d'indétermination, de partition graphique, d'enregistrement, d'installation sonore ou de minimalisme. Comme le dit Lucier : "Pas de connaissances musicales requises. Tous les lecteurs sont les bienvenus."

03/2019

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Mondes fantastiques

Le rêveur de mondes Tome 2 : Les âmes miroirs

Les escapades nocturnes de Jonathan dans le monde d'Yven ne sont plus de simples promenades : il s'agit désormais de libérer le pays de la tyrannie de Pancras ! Mais peut-il continuer à s'échapper alors que sa famille s'inquiète de plus en plus de ses disparitions ? Et qui est ce "double" mystérieux qui lui ressemble, "comme deux âmes de chaque côté d'un miroir guidées par leur lutte contre l'injustice des deux mondes" ? Et ne va-t-il pas mettre sa vie en danger en s'opposant à un ennemi doté de pouvoirs redoutables ? Le royaume de Philippa semble bien menacé... Un deuxième tome plein d'aventures et de rebondissements : l'heure des combats décisifs ! Bercé de fantasy et de science-fiction, passionné de voyages et de littérature, Jean-Baptiste Receveur, aujourd'hui ingénieur-docteur à Paris, poursuit sur son temps libre la passion de son grand-père maternel, celle d'écrire des romans.

04/2023

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Curiosités mathématiques

Petit Précis de Géométrie Ancienne. Outils pour Explorer et Comprendre l'Harmonie Mathématique des Constructions Anciennes

Il y a plusieurs millénaires, des bâtisseurs ont érigé une myriade de sites mégalithiques dont notre planète garde de nombreuses traces, vestiges et merveilles. Aves nos outils technologiques modernes, nous découvrons que ces sites sont reliés entre eux par un immense réseau géométrique. Bien que le rôle de ce réseau puisse être sujet à discussions, sa structure, elle, est apparente pour celui ou celle qui souhaite l'étudier. Ce livre a pour vocation de donner au lecteur curieux des outils mathématiques (aussi bien en géométrie qu'en calcul) accessibles et utiles pour comprendre la manière dont ce réseau est structuré. Il a été écrit dans l'intention que toute personne, qu'elle soit à l'aise ou non avec les mathématiques, puisse y trouver son compte. Chacun pourra ainsi l'utiliser comme il le souhaite : soit pour mieux comprendre les travaux réalisés par d'autres chercheurs, soit pour faire ses propres recherches.

03/2021

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Religion

En marge de la théologie

Pourquoi Adam, au Paradis, fuit-il Dieu ? Qu'est-ce qui inspire à Eve de couvrir sa nudité ? A quoi les anges occupent-ils leur éternité ? Et que ferons-nous, nous-mêmes, dans le Royaume des Cieux ? Se pourrait-il, surtout, que ces questions bibliques et théologiques, apparemment d'un autre âge, se révèlent d'une formidable actualité pour l'homme et la femme d'aujourd'hui, pris dans leur réalité ? C'est à cet exercice magistral que se livre ici Erik Peterson, penseur critique du temps des mirages techniques, des guerres mondiales et des entreprises totalitaires. C'est dans cet ouvrage-clé que l'on rencontrera le génie médiumnique d'un auteur majeur qui a influencé les protestants hall Barth et Rudolf Bultmann, les catholiques Ives Congar, Bans Urs Non Balihasar, Henri de Lubac, et au sujet duquel Jiirgen Moltrnann ou Joseph Ratzinger expriment volontiers leur dette. Une manière audacieuse et pédagogique de montrer comment nous n'en avons pas fini avec le religieux.

02/2015

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Musique, danse

Páginas de invierno. sur des poèmes de François Szabó

Cette oeuvre résulte de deux rencontres. Celle de Pierre-Yves Pruvot, baryton, qui avait remarquablement interprété la partie solo de mes Psaumes et qui désirait que j'écrive pour lui une pièce dans la formation des Chansons madécasses de Ravel (baryton, ? ûte, violoncelle et piano) ; et celle de François Szabó, poète français écrivant en espagnol, dont les Páginas de invierno m'ont impressionné. J'ai choisi sept d'entre elles, particulièrement caractéristiques, d'une affectivité sombre, éclairée parfois de quelque lueur, et me semblant quelquefois, dans leur trame et leur déréliction, comme un Winterreise espagnol... L'oeuvre comporte peu de tutti : chaque instrument, tour à tour, ou par deux, fait contrepoint à la voix ; celle-ci, dans une déclamation très accentuée, procède le plus souvent par petits intervalles qui évoluent progressivement dans toute la tessiture du chanteur. Les sept poèmes, brefs, dans des tempos en général modérés et une atmosphère le plus souvent retenue, s'enchaînent. Ils sont introduits par une même successions d'accords simples, au piano, sorte de choral lointain et neigeux... On remarquera aussi le retour de notes répétées et surtout deux éléments mélodiques en arpèges, l'un ascendant, l'autre descendant, qui sont comme une représentation de cet enfermement ou, en tout cas, de cette incertitude qui clôt l'oeuvre : "Quien sabe" ... Jean-Claude Wolff Páginas de invierno est la poésie de l'absence, de l'amour converti en être qui se regarde au-dedans pour chercher la trace effacée de la femme perdue. Femme lointaine avec laquelle les liens d'antan ne sont rien sinon imaginés en pensée, et une question : "Qui sait ? " Ainsi l'espérance et la désespérance, soeurs jalouses, se suivent en un cercle vain. François Szabó

11/2006

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Critique littéraire

La lettre trace du voyage à l'époque moderne et contemporaine

Comment rendre compte de l'effet "trace" de la lettre viatique - de cette trace qui, dans la correspondance, peut être lue comme "le voyage même" ? L'ambition de cet ouvrage, qui s'inscrit dans la continuité de la collection "Chemins croisés" en ouvrant des perspectives nouvelles sur l'écriture de l'ailleurs, est d'examiner les rapports entre l'écriture épistolaire et le voyage à travers les nombreuses traces que laisse la lettre viatique dans la littérature anglophone et francophone de la fin du XVIIIème siècle à nos jours. Spécialistes de littérature française, francophone et anglophone croisent ainsi leurs champs disciplinaires pour se mettre à l'écoute des lettres, réelles ou fictives, qui inscrivent leur trace dans notre connaissance, scientifique ou littéraire, du monde. L'originalité de cet ouvrage réside également dans les lettres d'écrivains qui ont été spécialement écrites pour ce volume. En tissant écrits critiques et textes d'auteurs, ce livre propose de suivre les relations qui se nouent entre l'oeil et le regard, ces deux modalités du voir qui entrent en jeu dans notre approche de l'espace géographique et littéraire. Ainsi l'oeil du scientifique analyse la matérialité de la lettre, suit le tracé des échanges, fait entrer en résonnance la sphère intime et l'arène publique, prend le pouls du vivant pour mieux appréhender la matière. Simultanément, le regard des écrivains nous invite à percevoir le relief du monde, à écouter l'appel du poète qui esquisse, derrière les apparences sensibles, une présence qui approfondit l'espace et qui recrée ce qu'Yves Bonnefoy appelait "la terre humaine". A la croisée des disciplines, des époques, des territoires et des langues, cet ouvrage s'adresse non seulement aux spécialistes de l'épistolaire et de l'écriture du voyage, mais également à tous ceux curieux de saisir dans le tracé des lettres "l'usage du monde" .

05/2019

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Musique, danse

Le Biscuit dans la poche

Yvette Horner est un mythe. Depuis des années elle n'a qu'une seule référence: la musique. Un seul combat donner ses lettres de noblesse à l'accordéon. De la France profonde, celle des bals, qu'elle a fait danser pendant des années, aux clubs les plus branchés, en passant par l'Opéra, elle a forcé le respect de tous. De son enfance pyrénéenne, quand, jeune pianiste surdouée, elle est obligée par une mère autoritaire à délaisser le piano pour l'accordéon, à sa consécration sur les plus grandes scènes du monde, son histoire est un parcours du cœur battant. De l'album enregistré à Nashville avec Charlie Mac Coy, le prince de la country, au Jardin secret d'Yvette Horner, album classique mi-piano mi-accordéon de concert, les mélomanes les plus avertis ont salué ce premier prix de conservatoire. Onze fois, elle a forgé sa légende en suivant le tour de France jouant debout sur le toit d'une voiture. Elle est de tous les défis. En 1989, année du bicentenaire de la Révolution, elle joue le 13 juillet à la Bastille avec l'Orchestre national de jazz sous la direction de Quincy Jones. L'année suivante, mise en scène par Yves Mourousi, habillée par Jean-Paul Gaultier, elle relève un nouveau défi et mène une revue au Casino de Paris. Plus tard viendront un duo avec Boy George, la rencontre avec Maurice Béjart et sa participation à Casse-Noisette. Dans son récit, Yvette Horner, tour à tour " Vévette " ou " Notre Dame de l'Accordéon ", raconte à cœur ouvert son parcours exceptionnel, ses joies, ses malheurs, l'amour de la France, l'amour de sa vie, l'amour de la vie.

10/2005

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Littérature étrangère

Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir

Les Chinois, qu'on a souvent tenus pour positivistes, terre à terre, n'étaient pas moins férus que les autres peuples d'histoires de fantômes, de démons ; de nouvelles policières : bref, de contes populaires (qu'ils traitent de l'amour profane, ou que, sous l'influence du bouddhisme, ils mêlent ingénieusement l'édifiant au réalisme). Ecoutés avec passion, ces contes populaires sont à l'origine des grands romans chinois, égaux aux plus grands de ceux qu'a produit l'Europe. Voici un des plus fameux recueils de "contes extraordinaires" : celui que P'ou Song-ling composa à la fin du XVIIe siècle. Bachelier à dix-huit ans mais indéfiniment refusé à la licence, qu'il n'obtint qu'au "bénéfice de l'âge", il eut à coeur de démontrer a ses juges leur sottise en composant ses Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir, qui sont en effet un des chefs d'oeuvre de la prose chinoise. Parce qu'il connut la misère de 1672 à 1680, il connut bien des hommes. De plus, il avait une recette d'écrivain : "Chaque matin il allait s'installer sur une natte au bord du chemin avec une jarre de thé et un paquet de tabac. Un passant survenait-il, P'ou Song-ling l'invitait à se reposer, entrait en conversation avec lui, offrant son thé et son tabac, et finalement lui demandait de raconter les histoires extraordinaires qu'il connaissait. Si elles étaient intéressantes, P'ou Song-ling, rentré chez lui, les arrangeait pour en faire des contes". Des contes extraordinaires, dans la grande tradition chinoise du fantastique. Traduits par une équipe de sinologues sous la direction de M. Yves Hervouet, qui préface cette anthologie, les voici, pour vous distraire, vous surprendre, vous émerveiller.

02/1987

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Mer

Marc-Joseph Marion Dufresne. Un marin malouin à la découverte des mers australes

Né à Saint-Malo le 22 mai 1724, Marc-Joseph Marion Dufresne commença à naviguer très jeune et mena une belle carrière d'officier de marine. Il découvrit le 13 janvier 1772 deux Iles d'origine volcanique, à 1900 km au sud-est du Cap, File qui porte son nom aujourd'hui, File Marion, et l'ile du Prince Edouard, à 20 km au nord-est. Marc Joseph Marion Dufresne a été un des grands navigateurs français du XVIII siècle, contemporain d'Yves de Kerguelen, de Louis Antoine de Bougainville, de Surville, de Crozet, de La Pérouse et de Fleuriot de Langle, et également un rival de James Cook, qui se trouva explorer le sud de la Nouvelle-Zélande au moment où lui-même en explorait le nord. Comme James Cook, quatre années plus tard, Marion Dufresne fut massacré avec ses compagnons par des indigènes avec lesquels il avait pourtant cherché à établir des relations pacifiques. Il n'était paru jusqu'ici aucune biographie de Marion Dufresne en langue française. La seule étude un peu fouillée sur sa vie, parue en 1958 dans les Mémoires de la SHAH, était due à Henri Buffet (Lorient 1907 - Rennes, 1973), qui fut directeur des services d'archives d'Ille-et-Vilaine de 1941 à 1972. En 1994, un jeune historien australien, devenu "le" grand spécialiste de l'histoire des navigateurs et naturalistes français dans les régions australes, Edward Duyker, fit paraitre aux Presses de l'Université de Melbourne une belle biographie : An Officer of the Blue. Marc Joseph Marion Dufresne, South Sea Explorer 1724-1772. C'est ce livre qui parait maintenant en français, enrichi de quelques nouvelles informations découvertes dans les archives ces dernières années.

12/2010

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Droit

La loi de réforme pour la justice

Moins de trois ans après la réforme pour la justice du XXIe siècle, la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice est publiée au Journal officiel. Cette réforme vise à offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne au service des justiciables. Elle poursuit 3 objectifs : renforcer l'accessibilité et la qualité de la justice pour les justiciables ; améliorer le quotidien des professionnels du droit et de la justice ; renforcer l'efficacité de la procédure pénale et de l'exécution des peines. Les principales mesures sont étudiées au travers de six volets : - Volet civil (divorce et séparation de corps, obligation d'entretien, autorité parentale, changement de régime matrimonial, droit des personnes) - Volet procédure civile (fusion des tribunaux de grande instance et des tribunaux d'instance, organisation judiciaire, règlement alternatif des différends, procédures civiles d'exécution, référé) - Volet pénal (organisation judiciaire, mise en état, police judiciaire, poursuite, instruction, sursis probatoire avec mise à l'épreuve, peines) - Volet notarial (nouvelles missions du notaire, conséquences sur la pratique notariale, habilitation familiale, tarif) - Volet administratif (services en ligne, simplifications des procédures) - Volet social (médiation judiciaire, représentation devant le Conseil de prud'hommes, saisie sur rémunérations) LES AUTEURS Ouvrage collectif issu de contributions rédigées par Nathalie Baillon-Wirtz, Younes Bernand, Jean-René Binet, Julien Boisson, Philippe Bonfils, Sylvain Bottineau, Alain Bouilloux, Jacques Buisson, Loic Cadiet, Anne-Sophie Chavent-Leclère, Jacques Combret, Hervé Croze, Valérie Depadt, Alain Devers, Alioune Djigo, Vincent Egéa, Michel Farge, Hugues Fulchiron, Thibault Lahalle, Christian Laporte, Hélène Pauliat, Virginie Peltier, Nathalie Peterka, Lois Raschel, William Roumier, Yves Strickler, Alex Tani, Jean-Baptiste Thierry, Sarah Torricelli-Chrifi, Etienne Verges, Laura Weiller.

11/2019

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Philosophie

LES CAHIERS DE MEDIOLOGIE N° 6 DEUXIEME SEMESTRE 1998 : POURQUOI LES MEDIOLOGUES ?

Ouverture : Régis Debray, Histoire des quatre M - Paul Valéry Louise Merzeau, Ceci ne tuera pas cela Médio : Pierre Lévy, La place de la médiologie dans le trivium Régis Debray, Michel Serres Daniel Bougnoux, Si j'étais médiologue... - Louis Aragon Maurice Sachot, Discipliner, mais à quel prix ?Monique Sicard, Eco-medio, la paire imparable Yves Jeanneret, La médiographie à la croisée des chemins Louise Merzeau, Stéphane Mallarmé Catherine Bertho-Lavenir, Clio médiologue Monique Sicard, François Dagognet Médias : François-Bernard Huyghe, L'arme et le médium ou La transmission en trois métaphores - Chaud et froid : d'un coup de fièvre théorique Régis Debray, En suivant la métaphore...Grégory Derville, Le pouvoir des médias... selon les classiques de la «com»Emmanuël Souchier, L'image du texte. Pour une théorie de l'énonciation éditoriale Nicole Boulestreau, Art contemporain et télévision : l'éphémère en partage Marc Guillaume, La révolution commutative François Dagognet, Incorporer Marc Guillaume, Jean-François Lyotard Bernard Stiegler, Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé Daniel Bougnoux, Jacques Derrida Jacques Perriault, «Culture technique». Eléments pour l'histoire d'une décennie singulière, 1975-1985Daniel Bougnoux, Edgar Morin Louise Merzeau - Gerald Grunberg, Construire une bibliothèque (entretien)Marc Guillaume, Michel de Certeau Serge Tisseron, De l'inconscient aux objets Karine Douplitzky, Cet obscur désir de l'entre-deux Odon Vallet, L'alpinisme : techniques et symbolique de l'ascension Françoise Gaillard, Hippolyte Taine Abécédaire & partis pris : Collectifs, 105 entrées dans la médiologie Réponses : Derrick de Kerckhove, Les chances de la médiologie Bernard Lamizet, Pour une médiologie politique Bernard Miège, Quatre bonnes raisons de ne pas suivre le courant médiologique Erik Neveu, Pour une réflexion in-disciplinée sur les média Pierre Nora, Peu importe la couleur du chat...Régis Debray - Daniel Bougnoux, CorrespondanceAnthologie : Collectifs, De Platon à Leroi-Gourhan (sélection proposée par Robert Dumas)

11/1998

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Poésie

A l'autre bout des yeux. De l'image au mot

Entreprise périlleuse que de vouloir faire dialoguer deux langages apparemment aussi éloignés l'un de l'autre que le sont l'image et le mot... Et en même temps, quoi de plus naturel, le propre de la poésie étant l'image, que de s'interroger sur l'intime parenté que confusément l'on perçoit entre ces deux moyens d'expression. Si la peinture est par essence même libérée de tout lien avec le concept, ce qui lui permet d'aller directement à la rencontre de l'immédiat, ce n'est certes pas le cas de la poésie, mais on sent que les deux entretiennent des rapports étroits quant à l'identité de leur projet, l'unicité de leur quête, de leur visée — que les deux partagent le même désir de déchirer le voile et d'aller au-delà de la représentation, au-delà du visible, ou disons aux confins du visible et de l'invisible, dans ce lieu d'immanence (ne rien voir là de surnaturel ou de transcendant) où la frontière entre eux disparaît. Poursuivant, autrement dit, une épiphanie de l'évidence où l'invisible vibre dans sa matérialité infinie. Collaborant depuis longtemps avec des peintres, jamais encore je n'avais songé, comme ici, à faire de ce dialogue l'objet même d'un livre. J'ai donc sollicité trente-six artistes plasticiens (huile, acrylique, aquarelle, encre, fusain, dessin, gravure) afin qu'ensemble, même si le plus souvent l'image a été première, donnant élan au poème, nous tentions de mettre en résonance nos deux oeuvres, de les prolonger, voire de les enrichir, l'une avec, l'une par l'autre. Et à la fin de cette aventure partagée, pouvons-nous suggérer, à l'instar d'Yves Bonnefoy, qu'à l'autre bout du regard, pour le peintre comme pour le poète, s'entrevoit non la coque mais l'amande...

09/2018

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Critique littéraire

Monsieur Maud. Parcours d'un journaliste esthète

Ce livre propose une anthologie de ses articles sur le cinéma (de Bette Davis à Pasolini, de Blade Runner à Douglas Sirk, Louella Interim aborde tous les genres avec un regard unique) et la mode (Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier, Madame Grès, Chantal Thomas... il les a tous connus et a analysé leur style). Dans une première partie, le livre évoque le parcours et la personnalité de ce dandy d'un autre siècle en donnant la parole à ceux qui l'ont connu ou qui ont travaillé avec lui. Serge Toubiana, Serge July, Jean-Paul Gaultier, Gérard Lefort, Paquita Paquin dressent un portrait drôle et touchant de leur ami. Esthète, dandy...si ces épithètes n'étaient pas aujourd'hui galvaudés, ils définiraient parfaitement la vie et l'oeuvre de Marc Raynal, qui sous plusieurs noms de plume, (Maud Molyneux, Louella Interim, Dora Forbes), a animé pendant près de dix ans les pages mode et cinéma de Libération aux côtés de Serge Daney, Michel Cressole et Gérard Lefort. La plume de Maud Molyneux est unique : fantastique écrivain de la mode, sans doute le meilleur après Proust, c'est également un cinéphile ardent, qui célèbre avec amour, loin des dérives théoriques de la critique, le grand cinéma hollywoodien dans un style au classicisme épuré. Grand critique, Maud Molyneux fut également une personnalité aussi attachante que fascinante : à la fois érudit hors-normes (" quand on ne savait pas, on téléphonait à Maud ", témoignent aujourd'hui ses amis), pilier du Paris nocturne des années 70, passionné de mode et d'histoire du costume. Lire Maud Molyneux/Louella Interim aujourd'hui est une véritable redécouverte, celle de l'une des dernières grandes plumes de la presse culturelle.

05/2011

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Musique, danse

Paulette Pub Rock - 343 rue Régina Kricq. 100 ans d'histoire, 50 ans de musiques rock

Peu d'ouvrages ont été consacrés à des salles de spectacles. Le Paulette Pub Rock est une exception dans le paysage musical en France. Syned Tonetta s'est employé à explorer ce lieu qui n'aurait pas perduré sans un couple à la destinée singulière. Paulette, aujourd'hui presque centenaire, et Yves, son mari, ont fait d'un café-épicerie-dancing un temple du rock... à la campagne, dans un village, Pagney-derrière-Barine. Est-ce dû tout simplement à cet amarrage loin des circuits habituels, ou alors à ce public hétérogène dont CharElie a remarqué les a mains calleuses "lors d'une séance de dédicace a plus longue qu'ailleurs" ? L'auteur remonte un siècle en arrière pour comprendre ce lieu à la trajectoire pérenne, ouvert autant sur le passé que sur le présent du rock, qui voit passer des milliers d'artistes et non des moindres : de Vince Taylor à Ange, de Dr Feelgood aux Dogs, du Gun Club à Canned Heat, de Calvin Russell à Blaze Bayley, de Louis Bertignac à No One Is Innocent et tant d'autres. Il doit y avoir une raison ou des raisons pour qu'un nom, une adresse fassent rêver tous les musiciens, des débutants aux plus illustres, tous les fans de blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, punk, metal, stoner et même de prog music. L'auteur, qui a connu un temps ce repaire de rockers de l'intérieur, retrace l'histoire à travers une famille, celle des Bortolotti-Marchal, à l'aide de nombreux témoignages de proches, de clients, d'artistes et de professionnels du show-biz. Un essai sur un carrefour de rencontres et de styles, un phénomène sociétal unique dans les annales du rock.

08/2019

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Linguistique

Pour des sciences en français et en d'autres langues. Colloque international organisé par le ministère de la Culture - Délégation générale à la langue française et aux langues de France - Institut de France, 15 novembre 2019

Pourquoi revenir sur la question du multilinguisme des sciences quand l'anglais s'y généralise et permet une mondialisation réelle de la conversation scientifique ? L'ambition de ce colloque est d'envisager la place du français et des autres langues de savoir dans la réalité des activités scientifiques et de transmission des connaissances. La question du régime linguistique de la recherche ne relève pas tant de la science que de son management : la condition d'existence d'une conversation scientifique qui s'universalise n'est pas d'adopter l'idiome dominant des échanges économiques mondiaux, mais de trouver des dispositifs de communication efficaces et équitables. Où l'on retrouve la traduction avec ses outils contemporains et l'appel à "plus d'une langue ! " En se concevant comme une activité sociale, et pas seulement un dialogue entre pairs, la science contemporaine prend en compte d'autres publics et contributeurs. Se dessine alors la perspective d'une pratique scientifique plurilingue, engagée dans une émulation internationale, mais inscrite dans les conceptions du service public et de l'intérêt général au bénéfice des populations de toutes les aires linguistiques. Pour la Francophonie, il s'en déduit l'exigence - portée devant les organismes de politique linguistique de ses différents Etats et territoires - que soit préservé et continue de s'enrichir, dans ses registres scientifique et technique, ce bien commun qu'est le français. Ont participé au colloque : Jean-Claude Ameisen, Jean-Christophe Bonnissent, Yap Boum II, Catherine Cano, Barbara Cassin, Isabelle Charest, Françoise Combes, Monique Cormier, Pascale Cossart, Sandrine Crouzet, Marin Dacos, Xavier Darcos, Frédéric Dardel, Gilles Falquet, Ginette Galarneau, Jean-Paul de Gaudemar, Esther Gaudreault, François Grin, Philippe Hambye, Rainer Enrique HAMEL, Pierre Judet de La Combe, Etienne Klein, Jean-Marie Klinkenberg, Natalie Kübler, Laurent Lafforgue, Gaël de Maisonneuve, Franck Riester, Thomas Römer, Yves Saint-Geours, Paul de Sinety, Claudine Tiercelin, Lionel Zinsou.

08/2021

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Droit

Loisel. Avocat du roi (1536-1617)

Antoine Loisel est certainement l'une des plus illustres gloires de l'ordre des avocats, et indiscutablement son premier historien. Sa vie est le reflet de la société française pendant les guerres de Religion, l'une des plus grandes crises qu'ait traversées la France. Avocat du roi, Antoine Loisel a occupé les fonctions les plus élevées de la magistrature et, dans le cours de sa longue carrière qui embrasse toute la seconde moitié du XVIe et le commencement du XVIIe siècle, il a été mêlé aux grands événements de l'histoire de France. Si Antoine Loisel est légitimement célèbre parmi les juristes et plus particulièrement parmi les avocats dont il a édicté le véritable code, si ses ouvrages l'ont classé parmi nos plus éminents jurisconsultes, sa renommée n'a pas dépassé le cercle assez restreint de ceux qui ont étudié sérieusement l'histoire, la littérature et le droit. Il était justifié qu'après celle du grand Cujas soit publiée une biographie inédite d'Antoine Loisel, l'un des piliers de la construction du droit français. En juriste clairvoyant, Antoine Loisel s'est attaché tout spécialement à l'étude du droit coutumier. La multiplicité des coutumes en France, leurs divergences sur de nombreux points rendaient nécessaire de mener une réflexion sur la question. Antoine Loisel entreprit de dégager un "droit français", un droit "universel" : en rédigeant ses Institutes coutumières, publiées en 1607, il désirait que les coutumes soient "enfin [réduites] à la conformité, raison et équité d'une seule Loi". Le mouvement initié par Antoine Loisel inspirera largement Cambacérès et Portalis lors de l'élaboration du Code civil, promulgué en 1804. Avec une préface d'Yves Gaudemet, membre de l'Académie des sciences morales et politiques

06/2019

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Littérature française

Oeuvres. Tome 10, Opéras ; Spectacles

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quatorze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience dune apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Du Chevalier de Neige à Fiesta, en passant par Fluctuat nec mergitur et Cinémassacre, ce dixième volume illustre toutes les incursions de Boris Vian dans le monde du spectacle : opéras, ballets, comédies musicales, sketches et autres revues de scène. Sa collaboration avec les plus grands compositeurs du moment, ou avec les artistes de cabaret les plus actifs, assure à plusieurs de ces œuvres un succès retentissant. La première partie propose les livrets d'opéra, y compris les livrets inachevés. La seconde contient vingt et un spectacles, dont douze publiés pour la première fois, précédés d'un avant-propos inédit d'Yves Robert, ami de Boris Vian. L'art de Vian trouve sa pleine mesure sur la scène. Il y mêle sans vergogne le vaudeville et la science-fiction, sans dédaigner la gouaille et l'érotisme. Sa maîtrise technique lui permet de concevoir un spectacle total, où fleurissent son originalité, sa drôlerie et son éternelle jeunesse.

12/2001

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Poésie

Poèmes suivis de Trois poèmes secrets (1933-1955)

"Cher Georges Séféris, si proche du plus malaisé - du plus vrai - de chacun de nous, que signifie cet impossible dont vous parlez dans votre poésie vigilante, à quelle contradiction ultime emprunte-t-il son malheur ? A votre histoire sans doute, pour une part, et il serait facile de reconnaître dans les hasards qui ont déterminé votre vie les éléments comme rassemblés à dessein d'un théâtre de la dissociation du réel. Il n'est pas indifférent qu'un enfant ait vécu à Clazomène l'été, entre des pêcheurs et la vigne, et à Smyrne, grand port "retentissant" où l'Europe et l'Asie, l'intemporel et le siècle, les rituels et les marchandises se mariaient richement pour la conscience charmée ; puis, que l'exode de tout un peuple, dans le sang et les larmes du désespoir, l'ait séparé à jamais de l'heureuse terre natale : Tout ce que j'ai aimé a disparu avec les maisons Neuves l'autre été Qui ont croulé sous le vent d'automne, a écrit Séféris, et ce n'est pas là qu'une image. Mais tout aussi décisif fut que la nouvelle patrie, à la fois la même et si différente, l'Attique au passé trop présent, au présent trop grevé d'absurdités et de drames, n'ait guère eu à offrir au jeune homme qui lui venait que sa tristesse d'alors : que la "souffrance", dirent tant de voix, d'être grec. Et encore la guerre, et toutes sortes d'exils. Georges Séféris a passé une grande part de sa vie à être grec - à servir la Grèce - dans les pays étrangers, et il a bien été ce voyageur empêché de rentrer au port qu'il évoque dans ses poèmes. " Yves Bonnefoy (1963).

02/1989

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Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

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Littérature française

Swiftitudes. De la rapide consolation d'un chagrin d'amour

Leur histoire avait commencé heureuse, légère, éblouissante, florissante, les deux êtres s'étaient métamorphosés en un seul, magnétique et fort, profus de splendeur. Puis, subrepticement, elle s'était annulée d'elle-même, aussi vite qu'elle avait pris forme, telle une bulle de savon. Swiftitudes n'est pas la minutieuse radiographie d'un chagrin d'amour. C'est bien plutôt une sorte de "manuel d'indépendance à l'usage des filles", où on apprend, pour son plus grand bonheur, par quelles voies échapper à la fatalité de l'accablement. Plutôt que de se laisser aller à la mélancolie d'usage, la narratrice, une jeune femme d'aujourd'hui au bon sens normalement trempé, embarque littéralement pour un voyage imaginaire tissé de rencontres et de coïncidences troublantes dont Swift sera le guide. Swift dont elle a rêvé une nuit alors qu'elle venait de se séparer de son amoureux... qui justement avait écrit sur l'auteur des Voyages de Gulliver. Et le récit de se transformer en une formidable dérive où l'aventure imaginée devient bien plus riche que la vraie histoire d'amour : les hasards, les rêves, les illuminations prennent le pas sur le désir ou la nostalgie et de Molière à Nerval, de l'artiste Raymond Hains à Matisse, d'Yves Klein à... Swift, on rapprend le pouvoir exaltant du beau et de l'art. Non sans mal parfois, quand les amis de la narratrice tentent de la ramener à la raison ou quand elle-même se laisse rattraper par le spectre de la tristesse. Mais il y a une irréductible loufoquerie dans ce conte qui, avec sa fausse ingénuité et son sens ravageur du non-sens, est là pour donner toutes les raisons, à l'instar de Swift, de poursuivre l'inaccessible étoile. Swiftitudes, contrairement à solitude, rime ici avec plénitude.

09/2003

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Musique, danse

Guy Bourguignon, le compagnon de la chanson périgourdin

Le Périgord de la dernière guerre a couvé une pléiade d'artistes et de créateurs émérites qui, aujourd'hui encore, par leur seul nom ou leur implication créative, restent les porteurs de bien des réussites. Le marionnettiste Yves Joly issu des comédiens routiers, le décorateur Pierre Parsus, Georges Crozes, le mystique François Augieras et... Guy Bourguignon en font partie. C'est aucun doute au contact de tous ces créateurs et de leurs conceptions naïves de marionnettes que le jeune Guy Bourguignon a découvert l'art et la comedia d'ell arte dès l'été 1941 empruntant une route qui le mènera aux quatre coins du monde avec les Compagnons de la Chanson. " Il avait, disait de lui la comédienne et chanteuse Odette Laure, toutes les armes de la séduction : l'intelligence, la taille, l'oeil de velours, la culture... " et sans doute aussi bien d'autres qualités. Des qualités que l'ancienne basse des Compagnons trop vite disparu, perfectionniste et parfois irascible, dissimulait derrière un profil de don Juan que beaucoup se plaisaient à lui reconnaître. Alors que Guy Bourguignon savait tout à fait être, par ses choix, un élément déterminant. Après avoir découvert les lieux de son enfance à Tulle et quantité de ceux qui avaient connu la famille Bourguignon, c'est le portrait surprenant d'un homme quasiment méconnu, dont la grande Piaf jalousait la culture, que se propose de vous faire découvrir l'auteur. Après avoir consacré avec Christian Fouinat une biographie aux Compagnons de la Chanson, Louis Pétriac a voulu dresser un portrait de l'un de leurs créateurs dont on ne mesure pas assez, plus de quarante ans après sa disparition, quelles auront été les réussites.

10/2013

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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BD jeunesse

Poly

Une sublime histoire d'amitié. 1964. Louise, accompagnée de Cécile, sa petite fille de 10 ans, revient dans un petit village des Cévennes où elle passait ses vacances enfant. Le village est dominé par un château médiéval à moitié en ruines et occupé par un étrange personnage : Victor. Alors que Cécile peine à nouer des liens d'amitié avec ses nouveaux camarades, elle découvre qu'un cirque itinérant s'installe en ville. Emerveillée et fascinée par le spectacle, Cécile y fait la connaissance de Poly, un jeune poney qui s'avère être maltraité par le propriétaire du cirque, M. Brancalou. Choquée et indignée, elle imagine un stratagème pour libérer le poney de son enclos grillagé. Peu à peu, s'établit entre l'enfant et l'animal une relation de confiance, un apprivoisement réciproque. Cécile a enfin le sentiment d'avoir trouvé un ami, son meilleur ami. Tout le monde recherche Poly, les habitants du village, les gendarmes, et surtout M. Brancalou. Seul Victor finit par percer le secret de Cécile. Elle décide alors de rejoindre secrètement son père en Italie pour sauver Poly des griffes de Brancalou. Adaptation fidèle du livre (publié chez XO éditions) et du film de Nicolas Vanier (qui sort en même temps que la BD), Poly propose une bande dessinée en phase avec beaucoup de questions actuelles, tant par le caractère des personnages que par les thèmes abordés, notamment sur le rapport homme animal... D'après le scénario de Poly, le nouveau film de Nicolas Vanier, prochainement au cinéma, écrit par Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre et Maxime Giffard, produit par Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Thierry Desmichelle, une coproduction Bonne Pioche et SND. D'après la série Poly, écrite et réalisée par Cécile Aubry.

10/2020

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Littérature française

Ainsi parlait Gustave Flaubert. Dits et maximes de vie

" L'auteur doit être dans son oeuvre comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " C'est Flaubert qui écrivait cette phrase, dans une lettre de 1852. Et il est vrai que, dans ses grands textes littéraires, Flaubert a utilisé toutes les ressources de l'art le plus élaboré pour effacer autant qu'il le pouvait ses traces. On cite toujours le fameux " Madame Bovary, c'est moi ! " , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : " Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. " Cet " art pour l'art " que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs... Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile – et nous avec lui –, c'est dans cette autre partie de son oeuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux. Cette partie de son oeuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? " La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. " C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.

05/2019

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Cinéma

Va là où il est impossible d'aller. Mémoires

Né en Arcadie, dans une Grèce déchirée par l'Occupation et la guerre civile, le jeune Costa-Gavras n'aurait jamais pu imaginer nous emmener comme il le fait aujourd'hui là où il lui était impossible d'aller. Il arrive à Paris en 1955, immigré sans argent. Son rêve : suivre des études. Au hasard des rencontres, il découvrira la Sorbonne, la Cinémathèque d'Henri Langlois, et deviendra rapidement, après avoir fait l'Idhec, l'assistant des plus grands : René Clair, René Clément, Jacques Demy, Henri Verneuil, Jean Becker, Jean Giono, le tout muni d'une carte de travail qui excluait tout assistanat de mise en scène. Il passe à la réalisation avec un premier film coup de poing, Compartiment tueurs. Et enchaîne les succès internationaux : ce sera Z, L'Aveu, Section spéciale, Music Box, Missing, Amen... Il est l'auteur de dix-huit films qui ont autant changé le cinéma que notre manière de voir le monde. Ses Mémoires retracent sa jeunesse, sa vie "d'avant", et fourmillent de détails sur Hollywood, les acteurs, les tournages, comme sur le rôle majeur qu'il a joué à la Cinémathèque française. On y croise bien sûr des légendes, Luis Bunuel ou John Ford, des actrices et acteurs tels Romy Schneider, Jessica Lange, Jean Seberg, Jack Lemmon, Marlon Brando, John Travolta ou Dustin Hoffman. Mais plus encore, ce livre redonne vie à une magnifique famille de pensée dont il suffit d'évoquer les noms - Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún, Salvador Allende, Artur et Lise London, Chris Marker, Romain Gary - pour faire comprendre que Costa-Gavras a été nourri des plus grands rêves de notre époque, comme de ses combats les plus rudes.

04/2018

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 204

Un automne qui nous plonge dans... ...le passé avec " Les Cadeaux de Prométhée " de Jean-Louis Trudel. Mais est-ce vraiment l'Antiquité telle que nous la concevons dans les livres d'Histoire ou ne s'agirait-il pas plutôt d'une réalité alternative ? ...les méandres de la solitude de " La Cage de l'amour égoïste ", cet endroit mystérieux duquel même son auteur, Frédéric Parrot, n'est jamais ressorti... Vous voilà prévenus ! ...la poésie des sentiments qui émane de " La Rosalie d'Elise ". Gageons que cette nouvelle de science-fiction, écrite par Mathieu Arès, ne ressemble à rien de ce que vous avez lu jusqu'à présent. ...un nid aux oeufs bien particuliers dans " Epines ", une histoire qui vous habitera longtemps comme seul Yves Meynard sait en écrire. ...une musique incomparable sur laquelle " Nous chanterons la singularité à venir " avec nul autre que Mario Tessier comme chef d'orchestre ! Suite à ce volet fiction sous le signe de la variété, Mario Tessier, notre Futurible maison, continue sur le thème de la musique dans " Les Chants de la science-fiction lointaine ". Cet article d'une grande érudition nous dévoile les liens surprenants entre opéra et science-fiction. Pour sa part, Ariane Gélinas propose l'essai " Espaces de la revenance " dans le cadre de la toute nouvelle chronique " Voyage en pays intérieur ". Au fil des numéros, cette chronique permettra aux auteurs de faire découvrir aux lecteurs leur oeuvre, leur imaginaire, leur intérieur... Pour terminer ce numéro d'automne en beauté, notre équipe de critiques spécialisés vous propose de nombreuses suggestions de lecture (pour cet automne ou, pourquoi pas, pour la liste des cadeaux de Noël... eh oui, ça s'en vient déjà !)

01/2018