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Ultra Violette

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Récits de voyage

Via Appia. Voyage sur la plus ancienne route d'Italie

En descendant la Via Appia, cette route mythique qu'empruntaient les légionnaires romains, les éléphants d'Hannibal, les esclaves de Spartacus et les chars de Césars, Jacques de Saint Victor nous invite à un voyage peu commun. Outre le fait qu'il déteste la marche et ne se départit jamais d'un décapant sens de l'humour, l'auteur est l'un des plus fins connaisseurs de l'Italie. Au volant de sa vieille Fiat, il nous introduit dans l'Italie profonde. Loin des tours opérateurs, des exploits sportifs et de l'égotisme gratuit, c'est une plongée au coeur des mythes, au croisement des grandes cités antiques et de l'ultra-violence des mafias d'aujourd'hui. Suivre l'Appia, la plus ancienne route de l'Occident unissant le christianisme et le paganisme, l'Antiquité et le Moyen Age, l'Occident et l'Orient, c'est retourner au berceau de la civilisation et de la vie publique. La Philosophie, la Démocratie, la Tragédie et la Comédie, Dieu et le Droit n'ont-ils pas trouvé leur source au creux de cette via publica ? Emprunter l'Appia, c'est aussi se frotter à la rudesse des "Sibéries du sud" et du populino, le petit peuple qui échappe aux statistiques et se reconnaît à son esprit "baroque", ses rites insolites et ses superstitions. D'ailleurs, la Regina Viarum, la Reine des Voies, n'a rien perdu de son antique vocation de lieu de perdition. L'auteur nous révèle certaines anecdotes inédites et troublantes sur ce Far-west fasciste, sur l'épisode des Marocchinate, sur les "nouveaux Guépards", la Camorra et la Casa Nostra, ces organisations secrètes et criminelles qui terrorisent et pillent le pays. Jacques de Saint Victor est un érudit passionnant qui a fait de cette traversée géographique un voyage heuristique, une remontée dans le temps et un petit traité du libéralisme intellectuel, ce qui n'est pas sans susciter de vifs débats avec sa femme. Naturellement, Michela, l'Italienne des Pouilles à l'irrésistible franc-parlé, est une députée féministe de gauche et professeur de philosophie morale tandis que son historien de mari ne jure que par Montesquieu et Tocqueville. Toujours dans un avion entre Rome et Paris, elle donne des conférences sur le couple pendant que lui développe "un cas préoccupant de régression touristique" en s'enfonçant dans les méandres de l'Appia. Mais n'est-ce pas aussi pour retrouver un peu de ce temps perdu de l'enfance, de cet état d'équilibre originel ?

06/2022

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Littérature française

Le poids de l'héritage

Ignace et Rose-Josèphe constituent un couple mixte venu de la France Hexagonale, récemment débarqué dans une île francophone des Antilles. La généalogie concernant ces deux personnages (Rose-Josèphe, arrière-petite-fille d'esclavagiste, Ignace, métis, produit du mélange entre blanc européen et arrière-petite-fille d'esclave) se révèle problématique, une fois que ces derniers ont découvert la société créole dans laquelle ils ont commencé à évoluer. Un jour, lors d'une de leurs promenades à la Pointe-Allègre, ils tombent par hasard sur une violente manifestation, se déroulant sur ce site historique, entre les eurodescendants et les afrodescendants, à propos d'une stèle témoin de la mémoire, d'un côté glorieux pour les représentants des dominateurs, de l'autre douloureuse pour ceux des dominés. Quatre voix interviennent à tour de rôle, pour présenter chacune, son point de vue sur ce différend. La quatrième, celle d'une petite fille, plonge les adultes, de tous bords confondus, dans la réflexion, alors que Rose-Josèphe et Ignace se trouvent happés par une instabilité destructrice, à tous les niveaux, pour eux qui étaient loin de soupçonner l'existence d'un tel conflit permanent dans cette société. Ils ressentent tous les deux la nécessité de partir en quête de leur passé, d'abord ensemble, puis chacun de son côté. Le couple va-t-il subir les effets négatifs de la destruction ou bien parviendra-t-il à se reconstruire comme aux premiers jours de son amour ? Sera-t-il apte à récolter au terme de ses démarches initiatiques, des compétences lui permettant de jouer un rôle à l'échelle de l'Humanité, ou bien va-t-il se laisser noyer par les problèmes découlant de l'héritage génétique de chacun ? Quel sens le bonheur prétendra-t-il conserver pour ces personnages qui ne cesseront d'évoluer tout au long du roman ? A travers cette saga, le lecteur se voit conduit vers un voyage qui dépasse les limites de la Caraïbe, pour s'étendre à l'Europe, l'Afrique, l'Amérique, et aboutir à l'Univers avec en apothéose, la prise en considération de l'Humanité.

10/2019

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Religion jeunesse

Saint Francois d'Assise

Connaissez-vous vraiment la vie de saint François d'Assise ? Ouvrez ce livre et vous la découvrirez. Vous y trouverez même des épisodes étonnants, souvent oubliés. François est né en Italie, en 1182. Il avait reçu le nom de Jean à son baptême, mais ses parents préférèrent le surnommer "Francesco", qui veut dire "petit Français" en italien, tout simplement parce que sa mère était française. Fils d'un riche marchand, ses parents le destinaient au commerce des draps et des étoffes. Sa charité envers les pauvres était telle qu'elle déplut à son père, qui avait peur de le voir dilapider ainsi l'argent de la famille. Après une violente dispute, son père exigea qu'il renonçât à son héritage et à tous ses biens. François, devant l'évêque, rendit à son père tous ses habits, son argent, et déclara : "Désormais, je pourrai dire : Notre Père qui êtes aux Cieux, mon seul trésor et mon unique espérance". François se mit alors au service des pauvres en mendiant pour eux, soigna les lépreux. Sur ordre de Dieu, il se mit en devoir de réparer la vieille église Saint-Damien. C'était en réalité toute l'Eglise catholique que François devrait un jour "réparer". Des disciples commencèrent à se joindre à lui. Il leur inspira la pratique de la pauvreté absolue. Sa règle fut approuvée par le pape Innocent III. Son humble vie, très pauvre, fut aussi riche en grâces. Très proche de Dieu, il l'était aussi de toutes les créatures. Connaissez-vous par exemple l'histoire du loup de Gubbio ? François constitue parmi les saints un personnage à part. Grand réformateur de l'Eglise, il a exercé une influence profonde sur le Moyen Age et sur les temps qui suivirent. Sa mission fut de faire descendre en quelque sorte le Sauveur des hauteurs de la Transfiguration pour le rapprocher de nous sous sa forme humaine. Il nous a présenté l'Enfant de Bethléem dans la crèche et l'Homme de douleurs subissant sur la croix d'inexprimables souffrances pour notre salut. L'exemple de saint François d'Assise fut tellement beau que de très nombreux saints jaillirent de sa famille religieuse.

12/2020

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Histoire internationale

White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Dans la culture populaire américaine, il existe deux Rockwell. Le " gentil " : Norman Rockwell, le peintre adulé de la vie quotidienne des classes moyennes, l'illustràteur hyperréaliste des couvertures du Saturday Evening Post pendant plus de quarante ans. le " peintre préféré de l'Amérique ". Et puis il y a le (très) " méchant " : George Lincoln Rockwell, le fondateur de l'American Nazi Party (ANP), le champion de la provocation et de l'exubérance assumées, le créateur et le promoteur indomptable du " White Power ", le supposé " homme le plus haï d'Amérique ", celui dont l'une des biographies a tout simplement été intitulée : Hate ! Tout un programme, à première vue. Comment expliquer celte notoriété qui perdure encore, cinquante ans après sa disparition ? Certes, bien que l'American Nazi Party n'ait jamais revendiqué plus de 300 adhérents " actifs " (les fameux Stormtroopers) sur tout le territoire américain, chacune de leurs " prestations " était amplement commentée dans les journaux de l'époque. Et la personnalité même de Rockwell avait quelque chose de fascinant : décoré lors de deux guerres à de multiples reprises, très intelligent, cultivé, séducteur, excellent communicateur, il sut par ailleurs se montrer extrêmement courageux lors des affrontements " physiques ". En outre, son passé de publiciste lui permit de connaître toutes les ficelles pour embraser et provoquer inlassablement les médias, pendant les neuf ans que dura sa " croisade " antisystème. Mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi l'homme que " l'Amérique aimait haïr " n'est pas encore, à l'instar de tous ces innombrables fondateurs de groupuscules, tombé dans les oubliettes de l'Histoire du XXe siècle. La véritable raison de cette pérennité ne serait-elle pas que George Lincoln Rockwell clamait bien haut ce que beaucoup de ses compatriotes pensaient let pour certains, continuent à penser) tout bas ? Et qu'à contrario du " bon " Rockwell, il peignait l'Amérique telle qu'elle était vraiment : violente, inégalitaire, phagocytée, décadente, corrompue ? Franchement, l'Amérique a-t-elle beaucoup changé depuis le 25 août 1967, jour de son assassinat à Arlington, en Virginie ? Le spectre du " méchant " Rockwell n'est pas prêt de finir de hanter l'Amérique idéale de son " gentil " homonyme.

09/2019

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Littérature étrangère

La saison des ouragans

Inspiré d'un fait divers, La saison des ouragans s'ouvre sur la découverte d'un cadavre. Dans le canal d'irrigation, aux abords du petit village de La Matosa, un groupe d'enfants tombe sur le corps sans vie de la Sorcière. A la fois redoutée et respectée, elle habitait une maison pleine de mystères où les femmes de la région venaient lui rendre visite pour lui demander de l'aide : maladies, mauvais sort, mais aussi avortements discrets. A l'instar de Chronique d'une mort annoncée de Gabriel García Márquez, nous découvrons au fil du roman les événements qui ont mené à son assassinat, les histoires des bourreaux qui sont autant de mobiles expliquant les raisons du meurtre de cette envoûtante Sorcière de La Matosa. Yesenia a vu son cousin Luismi, accompagné de Brando, sortir de la maison de la Sorcière avec un corps. Il y a également Munra, le beau-père boîteux de Luismi, qui conduisait le camion le jour de l'assassinat, un simple exécutant dit-il aux policiers. Luismi vit avec Norma, une jeune fille de 13 ans. Elle a été admise à l'hôpital pour d'importants saignements à la suite d'une visite chez la Sorcière. Brando, lui, a besoin d'argent pour ses projets. Un trésor serait caché dans la maison de la femme maléfique. Autant de raisons pour commettre l'irréparable et autant de perspectives qui nous plongent dans la campagne mexicaine où la misère, la drogue et la violence poussent les gens à la folie autant que l'extrême chaleur qui s'installe. Ce qui, en plein mois de mai, semble annoncer que la saison des ouragans sera violente... Grâce à cette intrigue policière à rebours, Fernanda Melchor dresse un formidable portrait du Mexique et de ses démons. Sa langue est crue, musicale, elle retranscrit la brutalité avec beaucoup de talent. Il s'agit d'un livre sur les pulsions et la violence mais également sur l'une des figures du féminisme - souvent fantasmée, toujours persécutée -, qu'on a cherché à abattre depuis la nuit des temps : la sorcière.

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Littérature érotique et sentim

U palazzu di i Guvernatori

Après : "Cosa ci sera sta sera o teatru" (également publié chez "Colonna édition" en 2013), un roman qui avait été récompensé par le Prix littéraire du Conseil général de la Haute Corse, le Prix "José Morellini" en 2014, Georges de Zerbi propose aujourd'hui un roman dont le personnage principal reste "Bastia" et sa citadelle ! Après : "Cosa ci sera sta sera o teatru" (également publié chez "Colonna édition" en 2013), un roman qui avait été récompensé par le Prix littéraire du Conseil général de la Haute Corse, le Prix "José Morellini" en 2014, Georges de Zerbi propose aujourd'hui un roman dont le personnage principal reste "Bastia" et sa citadelle ! Georges de Zerbi, né à Bastia, centre une nouvelle fois le cadre naturel et l'action de ses personnages sur sa ville natale, à une époque relativement éloignée c'est-à-dire en 1491, lorsque le nouveau gouverneur du Règne de Corse, Galeazzo de Lèvanto, prend possession de sa charge. A partir d'une solide trame fondée sur de nombreux témoignages historiques, il bâtit une intrigue romanesque où se mêlent tous les ressorts de l'âme humaine au travers de personnages différents dans leur approche politique, humaine, amoureuse, violente ou généreuse. L'auteur tente également de jeter un regard dépassionné et serein sur la politique de Gênes vis-à-vis de la Corse, en se fondant sur le texte des Instructions secrètes données à chaque gouverneur et qui donnent la vraie pensée des autorités génoises de l'époque, de même qu'il s'appuie sur les écrits actuels de nos historiens corses tendant à se réapproprier de façon apaisée l'action de la Sérénissime en Corse. Ce roman, auquel la dernière main a été mise en 2015, mais dont l'architecture générale ainsi que l'écriture étaient réalisés dès 2011, ne faisait que préfigurer la magnifique exposition, Corsica Genovese, organisée par la Ville de Bastia en 2016 au Palazzu di i Guvernatori et qui, grâce aux nombreux contributeurs de talent qui l'ont nourrie et soutenue, change le regard que les générations passées d'historiens et de passionnés d'histoire de la Corse ont toujours jeté sur la période génoise.

06/2017

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Histoire littéraire

Cézanne et Zola aux noms de l'amitié

Le 4 avril 1886, Cézanne écrit à Zola. Une brève et bienveillante missive, sans posture, que seule l'épaisseur d'une amitié qui n'a rien à prouver permet. Pourtant, depuis plus de 100 ans, cette lettre, considérée comme la dernière, est instrumentalisée. Elle est présentée comme la cristallisation d'une discorde violente entre les deux hommes, dont les prémices se trouveraient dès mars 1886 dans le roman L'Oeuvre. Zola se serait en effet servi de Cézanne comme modèle pour caractériser le personnage de Claude Lantier, peintre maudit et aigri, au génie avorté. En novembre 2013, une nouvelle lettre de Cézanne à Zola est découverte. Datée du 26 novembre 1887 et d'une tonalité identique à la précédente, elle défie l'interprétation répandue jusqu'ici, la réduisant à des postures idéologiques. Son contenu témoigne bel et bien de l'actualité de leur amitié, cette force agissante qui les unie. Enquête policière, Cézanne et Zola - aux noms de l'amitié s'ouvre sur cette pièce à conviction et interroge. Si la postérité a retenu leurs noms, pourquoi l'histoire les a-t-elle séparés en écrivant à leur place leur rupture ? Récit de voyage, Cézanne et Zola - aux noms de l'amitié remonte le cours de leur vie - des larmes de Cézanne à la mort de Zola à la rencontre au collège Bourbon d'Aix-en-Provence en passant par la Grande Galerie du Louvre - afin de réécrire le texte de leur histoire volée. Eloge de l'amitié, Cézanne et Zola - aux noms de l'amitié traverse l'intimité de leurs oeuvres pour montrer que si les aléas et les engagements de la vie éloignent lentement, les choses de l'amitié jamais ne sont oubliées. Manifeste politique, Cézanne et Zola - aux noms de l'amitié est un récit à deux voix qui révèlent aussi notre époque, avec ses compromissions intellectuelles et politiques. Epreuve de la littérature et de l'art, Cézanne et Zola - aux noms de l'amitié fait vibrer une corde au son de leur nom, corde narrative qui conduit le lecteur dans une double intimité labyrinthique où la complicité rayonnante s'amuse de ces intellectuels qui cherchent à justifier leur maigre discours poétique par le nom des autres.

12/2022

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Contes et nouvelles

Animal blues

Ces huit nouvelles tentent de saisir quelques-unes des infinies variations qui se jouent dans la relation entre l'homme et l'animal : fascination, cruauté, effroi, amour, compassion, indifférence. Une complexité qui n'en finit pas d'interroger sur les liens que nous entretenons avec les autres espèces vivantes. La tonalité est sombre, expression d'une réalité violente trop souvent tue. L'auteure fait sienne l'interrogation de Jeremy Bentham : "La question n'est pas : peuvent-ils raisonner ? ni : peuvent-ils parler ? mais : peuvent-ils souffrir ? " Il advient pourtant que la lumière l'emporte dans cette lutte obscure, et que l'homme et la bête, touchés par la grâce, se réconcilient. Epiphanie fragile, comme suspendue. Ainsi de la rencontre entre le tigre et la jeune indienne, dans la nouvelle "Transgression" . "Aux battements précipités de son coeur, elle sait déjà que le tigre sera là. Elle ne s'est pas trompée. A l'ombre des arbres, à l'endroit exact où il se tenait la veille, le grand félin est couché, immobile. D'abord, elle décide de l'ignorer et se prête longuement à son rituel. Alors qu'elle achève de nouer un chignon sur sa nuque, elle ose un regard timide, aussitôt happée par une force impérieuse. Un frisson la parcourt toute entière, peur ou plaisir elle ne sait, devant la face sauvage zébrée comme une peinture de guerre, les fronces menaçantes, les redoutables babines, le faisceau dru et tactile des vibrisses. Saisie à nouveau par le calme hypnotique des yeux verts qui la pénètrent, la traversent comme si elle était un corps diaphane et voyaient, au-delà d'elle, un monde invisible. Alors, elle lui rend son regard, craintif, hésitant d'abord, puis plus assuré à mesure qu'elle discerne en lui un changement imperceptible. Les pupilles étroites, réduites à une fente, semblent se dilater, à leur éclat farouche se mêle une étrange douceur, une sorte de mélancolie, et sur le masque impassible glisse une expression étonnée de ferveur muette. Un court instant, il plisse à demi les paupières puis les ouvre à nouveau, comme une promesse de consentement".

08/2021

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Actualité politique France

Le Ministère du Futur. Lettre ouverte de lanceurs d'alerte au Président de la République

Etudiants, enseignants, parents, soignants, salariés, commerçants, intermittents du spectacle, professions libérales, psychologues, journalistes, philosophes, apportent, en lanceurs d'alertes, des témoignages qui font écho à l'avertissement d'Orwell ? : "? Pour être corrompu par le totalitarisme, il n'est pas nécessaire de vivre dans un pays totalitaire ? " . Gestion erratique de la crise sanitaire, de la crise écologique et de l'évolution de notre société, effacement du rôle des femmes dans les décisions politiques et économiques, abolition du principe de liberté, violation de la vie privée ? ; c'est l'heure des questions sur la gestion de notre pays et sur notre démocratie, à la lumière de l'analyse d'Orwell sur les lendemains du totalitarisme en Europe ? : n'est-on pas face à "? la paroi de verre d'un aquarium, si facile à oublier en pensée mais si prompt à se rappeler à votre souvenir, si vous essayez de le traverser ? " ?? Un "Ministère du Futur" apparaît qui assemble de toutes parts les acteurs d'un monde nouveau, désireux de retrouver le respect et l'amour de notre Terre, des plantes, de la faune et de l'humanité, pour s'inscrire dans une rébellion non violente mais déterminée, contre ceux qui cherchent à détruire notre planète et à robotiser tous les Hommes. Des "possibles" apparaissent ? ; les peuples heureux écrivent enfin leur histoire. Ils ont retrouvé le temps, la nature, l'amour et la vie. Ils sont la clé, l'élan et le coeur des futures décisions des pays encore démocratiques, s'ils se lèvent ensemble pour construire ce monde nouveau, dont notre histoire révèle le secret ? : en liant jour après jour, éthique et politique, dans un langage clair et vrai, une sagesse enfin partagée, grâce à une dimension humaine restaurée. France 2022, la toute nouvelle Présidente de la République française, femme inconnue jusque-là, nomme son ministre du Futur. L'un et l'autre présentent la raison d'être et les premiers projets pour permettre à un monde nouveau d'apparaître, sous l'esprit de la Justice et de la Liberté. Sauront-ils convaincre chaque habitant de notre planète d'aller vers moins d'avoir, pour prendre le temps de regarder les étoiles et laisser apparaître la propre flamme de tout être ??

10/2021

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Histoire internationale

Ma vie et mes luttes

Antoine Gizenga constitue une icône de la politique congolaise. Personnage historique et figure de légende, cet homme, né le 5 octobre 1925, que beaucoup vénèrent comme un dieu, est auréolé du prestige d'avoir été l'ami personnel et l'adjoint de l'illustre Patrice- Emery Lumumba dans le premier gouvernement du Congo indépendant que ce dernier forma et dirigea. Quand ce gouvernement, issu de la volonté populaire, fut brutalement limogé le 5 septembre 1960 à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), le Vice-Premier ministre Gizenga, avec la bénédiction de son chef le Premier ministre Lumumba, le restaura le 14 octobre suivant à Stanleyville (Kisangani) et le fit reconnaître par 21 nations du monde progressiste. A la mort violente, le 17 janvier 1961, de Lumumba, Gizenga devint son successeur idéologique et son légataire testamentaire. Sa "rébellion" à Stanleyville, ou mieux sa " résistance " contre l'illégalité, lui coûta la prison en janvier 1962. Libéré le 15 juillet 1964, il fonda, le 22 août suivant, le Parti lumumbiste unifié (PALU), qu'il dirige toujours. Placé en résidence surveillée le ler octobre 1964, il retrouva sa liberté le 25 novembre 1965. Mais, à la suite d'un attentat contre sa personne perpétré par le nouveau régime, il fut contraint, dès le 19 février 1966, d'entamer un long et pénible exil, un exil pendant lequel il mena un rude combat contre la dictature instaurée au Congo, un exil qui ne prit fin que le 7 février 1992. C'est toute cette histoire pathétique qu'Antoine Gizenga raconte dans le présent ouvrage. Il a voulu la narrer lui-même, afin, assure-t-il, "de bien indiquer qu'il s'agit de mes souvenirs, de mes actions et de mon regard sur certains événements que j'ai vécus personnellement." Il désire que "ce récit soit un témoignage, que j'espère utile pour la jeunesse congolaise et africaine et pour les historiens intéressés et travaillant avec ardeur pour contrecarrer la falsification de l'Histoire de l'Afrique, en général, et celle du Congo, en particulier." Egalement, il "souhaite vivement que ce livre inspire les jeunes Congolais dans leur engagement noble et déterminé en faveur de la mère-patrie, le Congo."

10/2011

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Critique littéraire

Carnaval

" Conquête facile, Daniel aime l'amour, les Champs-Elysées, les grandes automobiles et les cocktails. Autrefois, il aimait la campagne et, dans son jardin désordre, les asters bêtes et tristes et le grand plant d'asperges où l'on coupait, à l'automne, des brassées de feuillages roux que sa mère disposait dans les vases du salon pour faire un fond aux chrysanthèmes. Il aimait aussi les mots d'où partent, mieux que des gares, les vrais rapides qui nous entraînent. Il aimait la lecture et l'encre, maintenant cette femme. " Quand Mireille Havet écrit ce roman, Carnaval, elle est encore nimbée de sa renommée de jeune poète prodige, que Guillaume Apollinaire lui a forgée juste avant la Grande Guerre. Elle a alors un peu plus de vingt ans, fraye volontiers avec les plus désaxés de sa génération, aime par-dessus tout le Paris noctambule des Années folles, regrette la douce campagne de son enfance, croit encore à son avenir d'écrivain et se remet à peine d'une liaison exaltante et humiliante, peu secrète en tout cas, avec la " d'annunziesque " comtesse de Limur. Mireille Havet a décrit dans son Journal les aléas de cette relation dont elle désire - et ne désire pas - guérir ; elle en a relu et parfois repris certains passages, lyriques et obsédants. Mais Carnaval se veut un roman dans l'air du temps : vif, élagué, irrespectueux des genres littéraires et " crypté ". La violente et brève passion de ces deux amantes se traduit littérairement en une aventure - presque une épreuve initiatique - entre une femme mûre, son mari et un tout jeune homme : Madeleine et Jean de Limur deviennent, dans ce roman à clef, l'excessive Germaine et l'ironique Jérôme ; Mireille Havet est le naïf, puis le cynique Daniel... Sacrifice aux conventions qui, à vrai dire, ne trompa personne - ni ses amis et relations, ni la critique. Car l'histoire vécue et l'intrigue - on le découvre aujourd'hui, on devait le deviner autrefois - sont identiques, ainsi que les circonstances, les décors, les retournements incessants de situation et le paradoxe des sentiments...

03/2005

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Poches Littérature internation

Lucy Gayheart

À l’âge de 18 ans, Lucy Gayheart part étudier le piano à Chicago. Elle est belle, impressionnable, avec un tempérament ardent, ce qui attire l’attention de Clément Sebastian, célèbre ténor plus âgé qu’elle qui décide de la prendre comme accompagnatrice en remplacement de son pianiste habituel, en convalescence.Très vite se noue entre eux une relation qui dépasse le cadre de la simple collaboration. Il voit en elle une fraîcheur qu’il n’a plus, et exerce sur elle la sinistre fascination de celui qui sacrifie tout pour retrouver la gloire une dernière fois. Tendu vers ce but, il accepte une tournée en Europe puis une série de concerts à New York où Lucy le rejoindrait. Malheureusement, il trouve la mort dans un tragique accident. Laissant Lucy inconsolable.De retour chez son père, Lucy n’a plus goût à rien. Les voisins jasent, et son ami d’enfance, Harry Gordon, ne lui adresse plus la parole depuis qu’elle a refusé sa demande en mariage. Pourtant Lucy aimerait avoir quelqu’un à qui parler. Ses relations avec sa sœur Pauline sont de plus en plus difficiles. Un jour, après une violente altercation avec elle, Lucy fuit la maison pour aller faire du patin à glace. La glace, trop molle, cède sous Lucy qui meurt dans l’eau gelée.Dans ce roman écrit en 1935, Willa Cather signe une série de variations sur les thèmes récurrents de son œuvre : la perte de l’innocence, la dichotomie ville/campagne, et toujours ce même sentiment d’exaltation qu’éprouve une jeune fille en quittant sa petite ville de province pour conquérir le monde avec son art.Willa Cather a obtenu en 1922 le Prix Pulitzer pour L’Un des nôtres (BER nº285). Son art d’éprouver et d’exprimer l’éveil d’un être et d’une conscience l’a consacrée comme l’une des grandes romancières du XXe siècle, à l’instar de Virginia Woolf, d’Eudora Welty et d’Edith Warthon.Tous les ouvrages de Willa Cather disponibles en français sont publiés chez Rivages.

01/2011

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Beaux arts

Venus d'ailleurs. Peintres et sculpteurs à Paris depuis 1945

“Le seul trait qui soit commun à ces artistes, c’est d’avoir un jour désiré Paris, d’y avoir fait œuvre, et de lui être resté, d’une manière ou d’une autre, profondément attaché. Ce sont des êtres de conviction et d’expérience auxquels Martine Franck rend visite. Leur apparence pourrait sembler ordinaire s’ils n’étaient pas totalement habités par le projet qui inspire leur vie. La photographe sait capter, pour chacun, ce qui fait signe : le regard, le langage des mains qui trahissent l’inquiétude ou le jeu qui est au cœur de toute œuvre (…).Certains de ces portraits affirment le vertige d’un éphémère éternel et toujours inattendu, comme ceux de Rebecca Horn ou de Yaacov Agam ; une violente détermination face à un réel qui s’impose pour Avigdor Arikha ou Raymond Mason ; la méditation de Lee Ufan sur l’acte de peindre, ou celle de Zoran Music face à la mémoire d’une humanité perdue. Martine Franck capte aussi bien Antonio Seguí, confondu dans l’alignement anthropomorphe de ses urnes funéraires précolombiennes, que la farce proliférante des créatures fictives qui semblent cerner Erró. Elle saisit l’acuité du regard de Vladimir Velickovic ou le défi de Dado face à la mort. Dans l’une de ces images, Fermín Aguayo, jeune encore, est atteint par la maladie et l’on comprend que sa fin est proche. En acceptant de se livrer au portraitiste, le modèle propose ou accepte la pose qui pourra le caractériser. Au-delà de cette première approche, Martine Franck sait surprendre chez Léonor Fini, Valerio Adami, Gao Xingjian, Christian Jaccard, Judit Reigl ou Barthélémy Toguo des attitudes simples, éternelles, qui composent autant de figures emblématiques de l’inquiétude du créateur. On y découvre rarement la nostalgie du pays perdu et l’évocation directe des aléas de l’existence comme chez Oscar Rabine. C’est sans doute l’intelligence d’un parcours accompli qui domine cette galerie de visages habités, mais aussi la modestie devant les surprises du destin, la lumière d’un entendement d’enfance ou d’une nostalgie surmontée, une ultime vivacité, le pétillement d’un regard qui affirme un possible avenir.”Germain Viatte

09/2011

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Tome 1, Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies

Salué comme un Attrape-coeurs moderne, le premier livre de Bret Easton Ellis, Moins que zéro, lui a valu, à vingt ans, une consécration immédiate. Il est devenu le roman emblématique des années 1980, déclinant déjà tous les thèmes qui continueraient d'inspirer cette Comédie inhumaine, selon la formule de Cécile Guilbert : le règne des apparences, l'hypocrisie, le nihilisme d'une époque consumériste, l'incommunicabilité entre les êtres. Portrait acide et cru d'une jeunesse désenchantée, Moins que zéro raconte les errances d'un étudiant de la côte Est qui tente de dissiper son mal-être dans une recherche incessante de tous les plaisirs, mais auquel ni le sexe, ni l'alcool, ni l'argent n'apportent le bonheur et la puissance escomptés. Les Lois de l'attraction gravitent autour de trois garçons appartenant à cette même jeunesse dorée, dont l'existence tragique se consume de rage et de désespoir. American Psycho fit scandale aux Etats-Unis par son tableau implacable d'une société déshumanisée, incarnée par un jeune golden boy de Wall Street obsédé par l'argent et la réussite, par ailleurs serial killer performant. Zombies, évocation satirique d'un monde gangrené par le vice et la superficialité, Glamorama, qui reprend la peinture désabusée de la faune branchée new-yorkaise, Lunar Park, texte plus autobiographique mais où l'on retrouve les paradis artificiels et l'atmosphère violente et sulfureuse des précédents livres, et enfin Suite(s) impériale(s), prolongement de Moins que zéro qui marque aussi la fin d'un cycle, illustrent le génie romanesque d'un écrivain hors norme, au style précis, glacé et incisif. Son sens de l'observation, de la dérision, de la formule qui bouscule et son humour au vitriol font de Bret Easton Ellis l'un des romanciers les plus importants et les plus originaux de la littérature américaine. Les deux volumes des Oeuvres complètes contiennent : Tome 1 : Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies. Tome 2 : Glamorama, Lunar Park, Suite(s) impériale(s). Cette édition, préfacée par Cécile Guilbert, comprend aussi un entretien avec l'auteur réalisé pour Paris Review par Jon-Jon Goulian.

02/2016

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Critique littéraire

K. 310. Journal 2000

«Il faut bien le savoir, on ne peut pas mener contre la presse une guerre médiatique. S'y essaie-t-on, on se trouve à peu près dans la situation d'une armée qui n'aurait d'autres munitions que celles que l'ennemi lui envoie pour donner l'illusion qu'il y a une vraie guerre, à la loyale. Il serait trop peu dire que l'adversaire a le choix des armes : il en dispose seul. Il dispose seul du choix du terrain, il dispose seul du choix du moment. Il dispose entièrement de vous. Vous n'êtes qu'une marionnette entre ses mains, qu'il revêt du costume ou de l'uniforme de son choix, et qu'il agite un peu de temps en temps, pour donner au public l'illusion que son pouvoir n'est pas absolu. Tout livre doit hurler à son lecteur : ne compte pour me connaître que sur toi. Ne me juge qu'avec tes propres yeux, et ton propre esprit. Cherche-moi par toi-même et cherche par toi-même les livres qui me suivront, comme ceux qui m'ont précédé. Ne m'oublie pas. N'oublie pas que je ne vis que par toi, et que tout est fait pour nous séparer. Ne compte pas sur le journalisme pour te parler de moi. A mon sujet, ne fais confiance ni à son silence, ni à sa parole. Souviens-toi que nous sommes en guerre, lui et moi. Souviens-toi que nous sommes en guerre. Souviens-toi qu'il occupe entièrement le pays. Ne m'oublie pas. N'oublie pas mes frères. Souviens-toi que nous serons de plus en plus difficiles à trouver, selon toute vraisemblance - de moins en moins visibles, de plus en plus entourés de silence. Souviens-toi que nous prenons le maquis, eux et moi, et que nous retournons à la nuit, dont nous ne sommes sortis qu'un moment, deux ou trois siècles.» K. 31O est le journal de Renaud Camus pour l'année 2000, celle de l'"affaire Camus" qui fit couler tant d'encre. Au milieu de cette campagne violente, l'andante cantabile de la sonate Köchel 310 de Mozart était la seule musique dont son oreille s'accommodât.

06/2003

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Critique littéraire

L'Héritage de Martin Luther King

"I have a dream" . La phrase, devenue culte, vient couronner une quasi-décennie de lutte, parfois sanglante, pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Le combat du pasteur Martin Luther King pour l'égalité commence au sud des Etats-Unis, en Alabama, où la ségrégation sévit depuis 1865. En prônant le boycott des bus après l'affaire Rosa Parks, emprisonnée en 1955 pour avoir refusé de céder sa place à un homme blanc, le jeune pasteur lance un mouvement qui gagne tout le pays. Malgré la répression policière ou les représailles des militants racistes, la protestation, non-violente, prend de l'ampleur. Enfin, en août 1963, la grande marche de Washington est organisée, avec l'aval d'un Kennedy très inquiet des éventuels débordements. 100 000 personnes étaient attendues, elles seront finalement 250 000 à défiler dans le calme, sous la surveillance d'un impressionnant service d'ordre. C'est devant une foule immense et recueillie que Luther King monte à la tribune, à l'issue de la marche. Devant la statue du mémo-rial Lincoln, abolisseur de l'esclavage, il improvise en partie le discours qui fera le tour du monde, scandant les revendications des Afro-Américains de son "J'ai fait un rêve" . Un passage absent du discours écrit à la hâte la veille de la manifestation. L'Amérique blanche découvre en direct ce vibrant plaidoyer pour l'égalité. Des revendications auxquelles elle n'avait souvent prêté qu'une oreille distraite. L'Europe suit également ce moment de très près, grâce à une couverture médiatique exceptionnelle. La présence de stars, comme Bob Dylan, Joan Baez ou Burt Lancaster, participe à rendre l'événement très télégénique. Assez habilement, l'administration Kennedy tente d'utiliser le rassemblement à son profit, soulignant la liberté d'expression dont bénéficient les manifestants. Un pied de nez au bloc communiste, mais aussi une main tendue vers les pays d'Afrique fraîchement décolonisés, susceptibles d'être séduits par l'égalitarisme communiste plus que par une Amérique encore largement ségrégationniste. Le texte proclamant l'égalité des droits entre Blancs et Noirs sera signé un an plus tard, le 2 juillet 1964, par le successeur de Kennedy, Lyndon Johnson.

06/2017

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Vivre en couple

Je t'aime, un peu, beaucoup, hyper sensiblement

Comment vivre une relation amoureuse sereine et s'épanouir en couple quand on est une personne hypersensible ou " atypique " (30% des Français) ? Dans cet ouvrage pratique qui répond aux enjeux des amours atypiques, toutes les clés pour comprendre son potentiel sensible, des exercices pour mieux se connaître et mieux s'aimer, et des conseils pour construire une relation solide. Vais-je encore souffrir ? Cette personne est-elle faite pour moi ? Suis-je à la hauteur de son amour ? Vais-je pouvoir créer le couple que je désire ? Cette personne m'aime-t-elle vraiment pour ce que je suis ? N'en fais-je pas trop ? Et si je la faisais fuir ? Parce que leur cerveau fonctionne différemment des personnes dites " normales ", qu'elles avancent en amour guidées par leur coeur, qu'elles sont douées d'une empathie exacerbée et d'une grande réactivité émotionnelle, les personnes hypersensibles - ainsi que les neuro-atypiques (autistes, TDAH...) - vivent leurs relations amoureuses différemment, a fortiori quand deux personnes atypiques se découvrent une passion dévorante. L'amour à haut potentiel émotionnel est toujours plus intense, plus riche, mais aussi plus difficile. Alors, comment faire couple au quotidien et vivre un amour épanoui ? En s'appuyant sur les dernières études en neurosciences, Elodie Crépel, thérapeute et médiatrice familiale, tente de répondre aux problématiques propres à la relation amoureuse chez les personnes hypersensibles et atypiques. La rencontre, la vie quotidienne, la complicité, la sexualité, les épreuves du quotidien, la rupture ou encore le célibat... : elle livre des conseils et des outils pratiques pour les aider à appréhender leur singularité, bien définir leurs besoins et leurs limites, à mieux se comprendre pour se faire comprendre, et construire une relation pérenne. Parce qu'être sensible est un extraordinaire potentiel pour la vie de couple. Un décryptage des spécificités du couple hypersensible : comprendre les différentes atypies, et leurs besoins spécifiques (de connexion, d'authenticité, de liberté...) Un accompagnement ciblé à chaque étape de la relation pour fonder un amour durable, avec des retours d'expérience et des outils pratiques (les mathématiques du couple, la communication non violente...) Les clés pour surmonter les difficultés : faire face aux relations toxiques, gérer un conflit, vivre une rupture...

02/2022

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Aventure

Djinn Tome 4 : Le trésor

Comme Jade, qui fut la sulfureuse favorite du sultan d'Istanbul avant de devenir son aïeule, Kim Nelson détient maintenant le pouvoir magique qui lui livrera le secret d'un fabuleux trésor disparu comme par enchantement. Ce sésame ouvre, aux confins d'un désert, une bien étrange salle des coffres... Accompagnée de Malek, le jeune Turc dont elle s'est éprise et qui l'a protégée tout au long de son initiation aux sortilèges de l'Orient, la jeune Anglaise Kim Nelson s'est engagée dans le désert afin d'y retrouver le fabuleux trésor mystérieusement disparu que le sultan d'Istanbul voulait offrir aux Allemands pour financer leur armement à la veille de la Première Guerre mondiale. L'accompagne également l'aventurier Amin Doman. Selon lui, la clé du secret de la cachette se trouvait dans le journal intime que la jeune femme a hérité de Jade, la favorite du sultan devenue sa grand-mère. Kim n'a de cesse de connaître toute la vérité sur celle qui fit succomber son grand-père par de subtiles manoeuvres érotiques. Grâce à la puissance de l'hypnose, elle a pu revivre le destin brûlant de Jade. Elle a pu remonter dans son intrigant passé, jusqu'à l'intérieur du troublant harem où sa beauté fatale envoûtait et où elle régna avant de s'enfuir avec Lord Nelson. Elle a pu surtout, au terme d'un torride parcours initiatique qui a libéré des pulsions enfouies au plus profond d'elle, découvrir des vérités dont celle sur le fameux trésor. Ce trésor, seule Jade a pu l'approcher. Tous ceux qui ont tenté de se l'approprier n'en sont pas revenus. Investie des pouvoirs magiques de Jade, Kim détient à son tour la formule qui y donne accès. Soudain se lève une violente tempête qui dresse devant elle et ses compagnons comme un mur de sable. Une première faille leur permet de le traverser. Puis, une seconde porte leur ouvre une caverne au creux de laquelle siège un curieux banquier, gardien d'une série de coffres dont les numéros semblent être ceux d'une loterie dangereuse...

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

L'homme qui vivait sous terre version intégrale. Suivi de Souvenirs de ma grand-mère

Fred Daniels, un jeune homme noir, se fait arrêter par la police à la fin d'une journée de travail, alors qu'il s'apprêtait à retrouver sa femme qui est sur le point d'accoucher. Un double meurtre a été commis dans le voisinage, et la police a besoin d'un coupable : ce sera Fred Daniels. Mais il parvient à s'échapper presque miraculeusement. Une plaque d'égout qui se soulève lui donne l'idée de s'y glisser. Il découvre alors la ville par en-dessous, grâce à des connexions insoupçonnées entre le système des égouts et les caves et souterrains de la ville. Il parvient ainsi à survivre, à se nourrir, et même à entendre le chant des églises. Puis, il décide de remonter à la lumière... Ecrit dans les années 1940 - juste avant Black Boy qui a rendu Richard Wright célèbre -L'homme qui vivait sous terre n'avait jamais été publié sous la forme souhaitée par son auteur jusqu'il y a peu, aux Etats- Unis. Modifié dans son équilibre et surtout amputé de sa première partie (celle "sur terre"), le texte était certes devenu une nouvelle très connue, mais un livre dont l'intention première de l'auteur semble presque absente, à savoir sa dénonciation d'une société violente et raciste. Le texte ici restauré dans sa longueur initiale fait entendre ce constat de l'injustice subie par la population noire américaine, et ce dans une langue puissante. Le roman, habité à l'extrême par le besoin de traduire le sentiment d'enfermement d'une population condamnée au désespoir, nous plonge dans l'Amérique raciste du milieu du XXe siècle, mais le lecteur d'aujourd'hui ne peut pas s'empêcher d'y trouver des échos douloureux de Black Lives Matter. Richard Wright est né en 1908 à Natchez. Son premier roman, Un enfant du pays (1940) lui confère une renommée immédiate qui fait de lui le premier grand romancier noir américain. A partir de 1946, il vit à Paris où il est accueilli par Jean-Paul Sartre et le groupe des Temps modernes. Il est mort en 1960.

02/2024

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Romans policiers

Ton pire cauchemar

Il y a quinze ans, l'existence de Sara Linton a changé à jamais lorsqu'une soirée de fête s'est terminée par la violente attaque qui a bouleversé son monde. Depuis, Sara a refait sa vie. Pédiatre reconnue, fiancée à l'agent spécial du GBI Will Trent, elle a réussi à laisser son passé derrière elle. C'était sans compter le procès qui la ramène à une autre nuit éprouvante, trois ans plus tôt, où, de garde aux urgences, elle s'est évertuée à sauver Dani Cooper. La jeune femme, victime d'une agression sexuelle, n'a pas survécu. Cette nuit-là, Sara s'est promis d'amener le criminel devant les tribunaux. Mais, quand le verdict tombe, c'est la douche froide : l'agresseur présumé, un jeune homme issu d'une famille riche et réputée, échappe à la prison, faute de preuves. Will et Sara décident alors de relancer l'enquête, et, à mesure que celle-ci progresse, des similarités troublantes entre l'agression de Dani et celle de Sara sont mises au jour ; bientôt, ce ne sont plus seulement deux affaires de viol mais plusieurs, échelonnées sur une période de seize ans, que l'investigation révèle - comme si les attaques avaient été méthodiquement pensées et perpétrées par un club de prédateurs sexuels. La nouvelle enquête de Will Trent, le héros de Karin Slaughter à retrouver sur Disney+. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Maxime Shelledy et Souad Degachi A propos de l'autrice Karin Slaughter est l'autrice de plus de vingt romans à figurer instantanément sur la liste des best-sellers du New York Times, dont Une fille modèle, Pretty Girls et La Secte des oubliées. Elle est publiée dans 120 pays et vendue à plus de 40 millions d'exemplaires à travers le monde. Son vrai visage est une série originale n°1 de Netflix avec Toni Collette. La série Will Trent est disponible sur Disney+ en France, Une fille modèle et Faux témoin sont en cours d'adaptation pour le cinéma et la télévision. Originaire de Géorgie, aux Etats-Unis, Karin Slaughter vit à Atlanta.

04/2024

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Littérature étrangère

OEUVRES COMPLETES. Tome 5, Correspondance 1793-1811

La correspondance de Kleist se fit comme un roman : le roman d'une vie. Rédigées dans une écriture serrée et penchée, ce sont presque toujours de très longues lettres où Kleist se livre dans un mélange de virulence et de naïveté. Génie polymorphe, il se révèle autant attaché à la philosophie qu'à la politique, aux sciences qu'au journalisme, au drame qu'au récit, à la gloire qu'à la solitude. Toute la correspondance de Kleist n'est pas parvenue jusqu'à nous ; bien des lettres ont disparu. Wilhelmine von Zenge, son éphémère fiancée, en a brûlé une grande partie (geste qu'elle regretta énormément plus tard). Il nous reste quand même plus de deux cents lettres échelonnées sur quatorze ans, puisque nous n'en disposons d'aucune pour les années 1794, 1796, 1797 et 1798. Mais à partir de 1799, date à laquelle Kleist prend la décision de quitter l'armée et de se consacrer à l'étude et à l'écriture, le flot est ininterrompu jusqu'à son suicide en 1811 sur les bords du Wannsee, à Berlin. " Aussi longtemps que la vie durera, j'écrirai des tragédies et des comédies ", confie-t-il à son ami Rühle von Lilienstern. Cette correspondance offre l'exemple parfait de cette résolution, à la fois violente et drôle, grinçante et touchante, poétique. Et toujours traversée par un souci acharné de transparence. Il est symptomatique de voir que, durant les premières et les dernières années, ses lettres sont presque exclusivement adressées à des femmes ; Kleist a manqué d'amour et ce manque lui fut fatal. La correspondance s'ouvre sur une recherche effrénée du bonheur et se clôt sur une sérénité pathétique. " La vérité, c'est qu'on ne pouvait pas m'aider sur terre ", écrit-il à sa sœur Ulrike, la veille de sa mort. Cette correspondance, éditée pour la première fois en français en 1976, est ici complétée des lettres retrouvées ou déchiffrées depuis, de sorte que le lecteur dispose désormais d'une édition intégrale qui prend naturellement sa place dans les œuvres complètes.

01/2000

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Exercice médicale

Accompagner les crises en psychiatrie. Quelles postures infirmières et d’équipe pour prévenir et soigner ? Des soignants papillons

Une crise, quelle qu'en soit la source, constitue une épreuve pour la personne qui la traverse, qu'elle se développe insidieusement ou qu'elle éclate au grand jour. En psychiatrie, elle peut être bruyante et générer de l'angoisse autant pour le patient qui la vit que pour les soignants amenés à appréhender ce phénomène complexe, dont le déroulement, depuis les prémices jusqu'à l'acmé, et l'issue sont incertains. Si les crises sont fréquentes en psychiatrie, et peuvent déstabiliser un quotidien parfois fragile, leur survenue n'est pas une fatalité. Comment les prévenir ? Comment accompagner au mieux les patients qui les traversent ? C'est à ces deux questions que l'auteur répond, en s'appuyant sur sa longue expérience d'infirmier en psychiatrie. La prévention de la crise dans sa globalité est d'abord détaillée en dressant l'éventail des outils à la disposition des soignants, le premier d'entre eux résidant dans leurs propres fonctions, une attention forte devant être prêtée au travail d'ambiance, à la qualité de présence, à la posture, ou à la création d'un lien de confiance avec le patient. Puis, les divers types de crise sont analysés, qu'il s'agisse de la crise suicidaire, de la crise violente ou de la crise d'équipe, sans oublier les formes moins bruyantes. Les moyens de les évaluer et de les accompagner sont aussi décrits, ce qui permet de mesurer l'étendue des possibles pour réduire le nombre et l'intensité des crises, souvent par des actions simples. Tout au long de l'ouvrage, des vignettes viennent illustrer les propos, plongeant le lecteur au coeur de la clinique. Elles encouragent à activer toute la richesse des fonctions soignantes, permettant d'influencer le devenir des événements, et mettent aussi en garde sur les travers à éviter. En présentant les fondements d'une crise en psychiatrie et les possibles façons de la prévenir ou d'accompagner la personne, ce livre vise à souligner le rôle des soignants et de l'équipe en psychiatrie, en laissant toute leur place à l'autonomie, la créativité et la spontanéité innovante de chacun.

01/2024

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Histoire du cinéma

Objectif mer. L'océan filmé

De "La Vague" d'Etienne-Jules Marey à "Titanic" de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux "Pirates des Caraïbes", en passant par "L'Or des mers" de Jean Epstein et "Les Dents de la mer" de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers "cinématographistes" ayant pour mission de capter des sujets les plus "mouvementés" possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière. La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma. Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal.

12/2023

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Mer

Partir 66° Nord. Chroniques d'une apprentie capitaine

Partir ! Plein nord, entre Islande et Groenland... C'est là que Sandrine Pierrefeu a choisi de faire ses premiers pas de capitaine. Trois mois d'aventure qu'elle livre dans un récit plein d'humour et de poésie. " Ils ont l'air de mauvais poil, les glaçons. Ils halètent, soufflent, plongent et ressortent, tout dégoûtants et si puissants. "On va mourir ? " demande un passager livide. J'aurais bien fait demi-tour et contourné ce manège à manger les bateaux si nous n'avions avec nous cette tigresse de Teresa. " Moitié chronique locale, moitié carnet de mer, Partir 66° Nord évoque un nord drôle, rugueux et tendre à la fois. A bord des voiliers Arktika et Aurora, aux côtés de Siggy, le " Père Noël " armateur et de Sandrine, aux prises avec son nouveau métier de capitaine, on navigue, bonnet capelé, du quotidien des Westfjords islandais aux tempêtes de sable sur l'île volcan Jan Mayen, jusque dans les communautés inuits de la côte est du Groenland. Sandrine Pierrefeu raconte ici trois mois de voile entre l'Islande et le Groenland sur des bateaux islandais. Ou comment elle parvient à survivre au jour perpétuel, au régime ultra-carné, aux moustiques, à l'abstinence et à l'espièglerie mutique des marins nordiques grâce à l'amitié d'une Anglaise apprentie Inuit, aux bains glacés, à l'infusion citron gingembre et à l'époustouflante beauté des lieux. Mise en bouche : On dirait qu'une tornade est passée sur Aurora. Le sol est couvert de miettes et de papiers froissés. Les coffres sont ouverts. Des outils, des canettes et des boîtes de biscuits traînent partout. Les cabines passagers sont en vrac, la moquette bleue pleine de plumes (les duvets et les doudounes des clients en laissent partout), de cheveux, de débris. Quand il retrouve la parole après son second café, le skipper, amical mais comme lassé d'avance, lâche : " Pour apprendre à connaître un bateau, la meilleure manière, c'est de le nettoyer de fond en comble. L'aspirateur est là. Les produits ménagers et les gants ici. Il y a à manger dans le frigo, sers-toi et jette ce qui n'est plus bon. J'ai à faire en ville. " Minute ! Nous allons vivre deux mois ensemble. Nous partons dans quatre jours avec des clients dont nous avons la responsabilité, dans un coin mal famé de l'océan glacial Arctique et il me lâche ? J'ai un milliard de questions. Il est à demi dehors quand je retrouve mon souffle et réussis à lui demander où trouver le moteur. Pourquoi le moteur ? Aucune idée mais l'information, d'un coup, me paraît vitale.

03/2020

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Littérature française

St Ex. Un prince dans sa citadelle

St Ex est né à Lyon dans un milieu aristocratique, construit sur une architecture de valeurs classiques évoquant la marquise de Sévigné, les dentelles, les goûters d'enfants sous les arbres d'un jardin familial vaste comme un parc... Il est mort 44 ans plus tard, encapsulé aux commandes d'un avion de reconnaissance stratosphérique préfigurant l'âge de l'astronautique. Entre son arrivée sur Terre et son départ dans un ciel d'été il a vécu l'aventure des pionniers de l'aviation de ligne au sein de la mythique Aéropostale, habité le désert de la côte atlantique du Sahara dans un environnement évoquant la planète Mars, sillonné le continent sud-américain du Brésil tropical au Cap Horn à bord d'avions de bois et toile. Il a commencé à écrire, est devenu grand reporter témoin de son temps en couvrant la Guerre d'Espagne, captivé le Tout-Paris littéraire avec ses récits récompensés par le Prix Femina et le Prix du Roman de l'Académie Française, récits qui ont traversé l'Atlantique Nord et fasciné des éditeurs new-yorkais qui l'ont propulsé aux côtés de Faulkner, Hemingway, Steinbeck en première division de la littérature américaine lorsque "Wind, Sand and Stars" a été nommé Livre de l'Année aux Etats-Unis. Il a aimé des femmes, nombreuses et toujours exceptionnelles, avec fascination, passion et respect. Il a construit dans son milieu d'aviateurs des fraternités d'une immense pureté, et subi d'invraisemblables jalousies et malveillances. Il a fait la guerre la plus calamiteuse, celle de la défaite de 1940, en pilote potentiellement sacrifié. Puis il a habité New York lorsqu'elle était la plus majestueuses des villes libres de la planète, en pleine guerre. Et comme il était construit sur ces valeurs classiques rassemblées dans le sens de l'honneur, il a voulu, lorsque les évènements l'ont permis, redevenir soldat-aviateur, malgré son âge et un physique délabré par trop d'excés et accidents. Il a comploté pour arriver à ses fins, et abouti sur le baquet d'acier d'une torpille volante ultra-moderne pour l'époque, un avion de guerre désarmé et équipé de cameras de reconnaissance stratégique. Et il en est mort. Il aurait pu rester à New York, vivre luxueusement sur sa célébrité et les royalties de son oeuvre, attendre un très probable Prix Nobel de littérature car lorsqu'on signe "Le Petit Prince", on dépasse de loin l'univers de la seule littérature. Mais il était homme d'honneur et pensait que pour avoir le droit d'écrire et de dire, il faut se mériter ce privilège... Voici donc son histoire, en mots et en illustrations, signés de deux auteurs qui partagent avec St Ex cette fascination respectueuse des aviateurs pour la nature et ses majestueuses vérités.

09/2021

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Fantastique

La Forme de l'eau

Nous sommes en 1963, et Elisa Esposito survit tant bien que mal. Née muette, abandonnée par sa famille, elle travaille de nuit comme femme de ménage au Centre Occam de recherche aérospatiale. Un soir, elle surprend quelque chose qu'elle n'était pas censée voir : un homme amphibie prisonnier d'une cuve, qui doit être étudié par les scientifiques pour faire avancer la course à l'espace de la Guerre Froide. La créature est terrifiante, mais aussi magnifique - elle fascine Elisa. Utilisant la langue des signes, celle-ci établit une communication. Bientôt, la créature devient sa seule raison de vivre. Pendant ce temps, Richard Strickland, le militaire brutal qui a capturé la créature en Amazonie, envisage de la disséquer avant que les Russes ne tentent de s'en emparer. Elisa doit tout risquer pour sauver la créature. Avec l'aide d'une collègue qui souffre du racisme ambiant et d'un voisin malchanceux qui n'a plus rien à perdre, elle met au point un plan d'évasion. Mais Strickland ne l'entend pas de cette oreille. Et les Russes sont bel et bien sur l'affaire... Le fantastique, la romance et l'horreur s'entremêlent dans une histoire d'amour obsédante et tragique/ Le film, réalisé par Guillermo del Toro, a remporté 80 récompenses et a reçu plus de 230 nominations dont : Oscars du cinéma : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et Meilleur réalisateur Mostra de Venise : 4 récompenses dont le Lion d'or du meilleur film Golden Globes : 2 récompenses dont celle du Meilleur réalisateur BAFTA Awards : 3 récompenses dont celles du Meilleur réalisateur British Academy Film Awards : 3 récompenses dont celle de la Meilleure réalisation Critics Choice Movie Awards : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur Directors Guild of America Awards : Meilleure réalisation pour un film " Entre Amélie Poulain et La Belle et la Bête. Avec cette romance, Guillermo del Toro lance un appel à la tolérance, à l'amour de la différence. " Huffington Post (France) " Un évident triomphe artistique, qui réunit les deux facettes du cinéaste : le poète ultra-sensible et l'entertainer universel. " Première " Plus que tout autre chose, cette histoire est une ode à l'idée que la liberté et la grâce peuvent être conquises, mais seulement après avoir brisé les chaînes de la défiance et de la peur. La Forme de l'eau nous entraîne dans un rêve profond. " Time " Ce joyau méticuleusement taillé est l'oeuvre la plus réussie de Guillermo del Toro depuis Le Labyrinthe de Pan. " Hollywood Reporter " Un portrait tout en sensibilité des amours hors des sentiers battus, dont le côté transgressif n'entame ni le réalisme ni la force. " Vanity Fair " Vibrant et enchanteur. " Variety

04/2022

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Histoire de France

L'OAS. La peur et la violence

Septembre 1959 : de Gaulle affirme le droit de l'Algérie à l'autodétermination. A Alger, la colère des partisans de l'Algérie française se manifeste, en janvier 1960, par la Semaine des Barricades. A partir de ce moment, des activistes Pieds noirs vont multiplier les violences jusqu'à attaquer les forces de l'ordre. Quelques mois plus tard, la peur, la haine, la rancoeur devant la progression du pays vers l'indépendance amènent les ultras à créer l'OAS dans le but de renverser la situation, par tous les moyens, y compris par l'assassinat de De Gaulle. La spécificité du temps de l’OAS tient à sa situation dans la phase terminale d’une guerre de décolonisation très dure dont il constitue l’épisode le plus violent. A partir de sources aussi variées que possible, l’auteur s’efforce de retrouver le sens et les modalités du combat dans lequel des civils et des militaires s’engagèrent, afin de défendre l’Algérie française contre un gouvernement accusé d’abandon. Elle interroge également les convictions des militants qui se mobilisèrent contre le retour du danger fasciste. Entre ces deux pôles, elle met en évidence une zone d’indécision propre à favoriser la mise en oeuvre de liens inattendus dont l’Organisation secrète se prévaut, quoique l’opinion métropolitaine ait finalement tranché contre elle et pour de Gaulle. Si respectueux qu’il soit de la progression chronologique, ce livre se veut donc moins une histoire que la restitution du climat des quelques mois pendant lesquels les deux rives de la Méditerranée s’embrasèrent, ambition favorisée par l’ouverture progressive des archives. Aucun des acteurs ne retrouvera pleinement le souvenir qu’il garde de la période ; c’est la rançon d’une démarche qui associe des imaginaires et des pratiques restées inconciliables après plus de cinquante ans, sans avoir rien perdu de leur charge émotionnelle.

02/2012

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Actualité et médias

Le Pen en Provence

" La mère des batailles "... Deux ans après le 21 avril 2002 et le " coup de tonnerre" - selon les termes de Lionel Jospin - du second tour de la présidentielle, c'est ainsi que Jean-Marie Le Pen qualifie les élections régionales de 2004 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec, pour la première fois après deux tentatives infructueuses en 1992 et 1998, de sérieuses possibilités de l'emporter. Servi par un nouveau mode de scrutin qui lui est très favorable, surfant sur les difficultés du gouvernement Raffarin, le leader du Front national rêve à haute voix de s'imposer face à ses principaux concurrents, le socialiste Michel Vauzelle et l'UMP Renaud Muselier. Pour Le Pen, une victoire serait l'aboutissement d'un parcours provençal au long cours, entamé voici trente ans dans l'anonymat de son premier meeting marseillais sous les couleurs du FN. Parcours riche en succès comme la conquête des mairies de Toulon, Orange et Marignane en 1995, puis de Vitrolles... En déchirures, aussi. En échecs et en heures de gloire. Parcours marqué par les arrangements, que ce soit avec Jacques Médecin, Jean-Claude Gaudin ou Bernard Tapie. Pourquoi la Provence et la Côte d'Azur accordent-elles leurs faveurs à Jean-Marie Le Pen et aux siens ? Comment en ont-ils fait leur " laboratoire " ? Quels sont les réseaux du Front national sur les rives de la Méditerranée ? Quels sont ses rapports avec les ultras de l'extrême droite ? Qui tente de s'opposer à sa progression ? Qui la favorise ? Que ferait Le Pen s'il était élu président de la région Paca ? Quelle est la réalité du " Le Pen light ", concept qui voudrait le transformer en patriarche assagi de la politique française ? Révélant de nombreux épisodes inédits, l'enquête de Frédéric-Joël Guilledoux explore les secrets du Breton qui s'est autobaptisé "Jean-Marius". Et livre les clefs d'une élection qui va passionner la France.

02/2004

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Archéologie

Revue archéologique du Centre de la France Supplément N° 77 : Etablissements ruraux et ensembles funéraires gallo-romains dans le centre du Loiret : les opérations de l'autoroute A19

Quarante sites de la période romaine ont été découverts au cours des opérations archéologiques réalisées sur le tracé de l'AutorouteAl9 (voir le volume 1 de la série"Archéologie de l'Autoroute A19"). Quatre d'entre eux, fouillés plus exhaustivement, ont été retenus pour illustrer ces découvertes. Le site d'Attray, seul situé en territoire carnute, est occupé depuis La Tène finale. L'établissement romain, fondé au cours du Ier s. et occupé jusqu'au IIIe s., s'inscrit au sein d'un double enclos fossoyé dont la forme apparait comme un exemple de la survivance d'un aménagement de type laténien. Les trois autres sites sont situés en territoire sénon. Deux d'entre eux ont été découverts sur le territoire de la commune de Corbeilles-en-Gâtinais. Aux "Prés de Puiseaux", succédant à un modeste établissement de La Tène C, une construction romaine, vraisemblablement à caractère funéraire, est installée aux abords de la voie Orléans-Sens. A "Franchambault", ce sont un établissement de la fin du premier âge du Fer et une petite villa construite "à la romaine" qui ont été fouillés. La découverte d'un bâtiment et d'une fosse à vocation cultuelle permet de documenter un aspect encore méconnu de ces établissements ruraux. Le quatrième site se trouve sur la commune de Gondreville. Il s'agit d'un établissement agropastoral occupé depuis La Tène ancienne jusqu'au IIIe s. de n. è. Si la partie résidentielle de l'établissement romain n'a pas été reconnue, peut-être située en dehors de l'emprise autoroutière, une partie des équipements - enclos fossoyés, vaste grenier sur poteaux et séchoir par exemple - a pu être explorée. L'intervention a également permis de reconnaître le tracé de la voie reliant les agglomérations antiques de Sceaux-du-Gâtinais et de Montargis. La proximité de cet axe de circulation a sans doute été déterminante dans le choix d'implantation d'un petit édifice funéraire dédié au fondateur du domaine. Au IIIe s., de nombreux vases destinés à recevoir les corps de nouveau-nés ou à l'enfouissement de placentas sont déposés autour de ce monument. La dernière contribution, synthèse d'un travail universitaire, est une étude comparative de la céramique de trois des sites présentés dans ce volume Attray, Corbeilles-en-Gâtinais "Franchambault" et Gondreville. Elle est complétée par l'étude de la céramique issue d'une cave découverte au cours d'un diagnostic sur la commune de Beaune-la-Rolande au lieu-dit "la Violette". Ce travail vise à caractériser la céramique en usage dans cette zone de confins entre cités, à percevoir son évolution depuis le Ier jusqu'au IIIe s. de n. é et à appréhender l'influence de la voie Orléans-Sens sur la diffusion des céramiques régionales et importées.

10/2021

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Littérature française

Les Rougon-Macquart Tome 8 : La Terre Le Rêve

Les Rougon-Macquart", vaste fresque de 20 romans, raconte l'histoire d'une famille imaginaire, vivant en France sous le Second Empire (1851-1870). Cette oeuvre porte comme sous titre "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, rappelant ainsi les ambitions de Zola : " Les Rougon-Macquart personnifieront l'époque, l'empire lui-même". Ce sera l'oeuvre principale de sa vie. Emile Zola va confronter deux familles qui apportent chacune leur caractère, leur secret, leur hérédité. Le but est d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille sur cinq générations depuis l'ancêtre Adélaïde Fouquet née en 1768. Il veut aussi dépeindre cette société du Second Empire de la façon la plus exhaustive possible, en n'oubliant aucune des composantes de cette société et en faisant une large place aux grandes transformations qui se produisirent à cette époque (urbanisme parisien, grands magasins, développement du chemin de fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.) Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, don t Zola est avec Edmond et Jules de Goncourt, puis Guy De Maupassant, le principal représentant. Les romans peuvent se lire de manière indépendante, mais, pour une meilleure compréhension de la chronologie, il est préférable de les lire dans l'ordre de parution. D'une manière générale, La Fortune des Rougon est le roman d'ouverture qui annonce les principaux personnages de l'ensemble et Le Docteur Pascal en est le bilan final. Certains romans apparaissent comme des "suites" : La Conquête de Plassans débouche sur La Faute de l'Abbé Mouret ; Pot-Bouille se prolonge par Au Bonheur des Dames ; L'Argent prolonge La Curée et la terre se continue par La Débâcle. Résumé Tome 8 : "La Terre", 15éme roman, le plus violent. Zola y dresse en effet un portrait féroce du monde paysan du 19ème siècle, âpre aux gains, dévoré d'une passion pour la terre qui peut aller jusqu'au crime. Tout le livre est empreint d'une bestialité propre à choquer le lecteur de l'époque. "Le Rêve", 16ème roman, aborde le thème de la religion mais de façon moins violente et polémique qu'il n'a été fait dans "La Conquête de Plassans" et "La Faute de l'Abbé Mouret". Cette fois-ci, Zola s'intéresse à la foi populaire et au renouveau du mysticisme.

10/2020