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Policier-Espionnage

Shelton et Felter T03 - T04. Fourreau

Tome 1 : Boston, 1924. S'il ne s'était un jour méchamment déboîté l'épaule pendant un combat de boxe, Isaac Shelton exercerait probablement aujourd'hui encore son métier de débardeur sur les quais. Mais contraint à se reconvertir, c'est en qualité de journaliste à la pige qu'il fait la connaissance de Felter, petit libraire passionné de littérature policière. Le premier est athlétique et plutôt beau garçon (si ce n'est un vilain nez cassé, autre souvenir de combat) ; le second est doté d'un puissant sens de l'observation et d'un esprit d'analyse hors du commun (qualités contrebalancées par un tempérament hypocondriaque et une multitude de tocs). Animés pour l'un par le besoin de décrocher un scoop rémunérateur et pour l'autre par l'envie de ressembler à ses héros littéraires, les deux compères vont s'associer afin de tenter de faire la lumière sur une série de meurtres insolites. Tome 2 : Pauvre Felter ! Il doit se rendre aux obsèques de sa soeur en Angleterre, de l'autre côté de l'Atlantique. Pour cela, pas le choix, il doit prendre le bateau. Lui qui souffre tellement du mal de mer ! Heureusement, Shelton se propose de l'accompagner. Mais le voyage sera loin d'être calme, avec une nouvelle enquête qui se profile à l'horizon pour notre duo de choc. En effet, dans la cabine B215, un passager vient de mettre fin à ses jours. Enfin, c'est ce que tout le monde croit avant que Felter, entre deux nausées, n'arrive et ne remarque certains détails troublants.

11/2022

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Policier-Espionnage

Shelton et Felter T01 - T02. Fourreau

Tome 1 : Boston, 1924. S'il ne s'était un jour méchamment déboîté l'épaule pendant un combat de boxe, Isaac Shelton exercerait probablement aujourd'hui encore son métier de débardeur sur les quais. Mais contraint à se reconvertir, c'est en qualité de journaliste à la pige qu'il fait la connaissance de Felter, petit libraire passionné de littérature policière. Le premier est athlétique et plutôt beau garçon (si ce n'est un vilain nez cassé, autre souvenir de combat) ; le second est doté d'un puissant sens de l'observation et d'un esprit d'analyse hors du commun (qualités contrebalancées par un tempérament hypocondriaque et une multitude de tocs). Animés pour l'un par le besoin de décrocher un scoop rémunérateur et pour l'autre par l'envie de ressembler à ses héros littéraires, les deux compères vont s'associer afin de tenter de faire la lumière sur une série de meurtres insolites. Tome 2 : Pauvre Felter ! Il doit se rendre aux obsèques de sa soeur en Angleterre, de l'autre côté de l'Atlantique. Pour cela, pas le choix, il doit prendre le bateau. Lui qui souffre tellement du mal de mer ! Heureusement, Shelton se propose de l'accompagner. Mais le voyage sera loin d'être calme, avec une nouvelle enquête qui se profile à l'horizon pour notre duo de choc. En effet, dans la cabine B215, un passager vient de mettre fin à ses jours. Enfin, c'est ce que tout le monde croit avant que Felter, entre deux nausées, n'arrive et ne remarque certains détails troublants.

11/2022

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Autres éditeurs (A à E)

Les livres, c'est trop nul!

"Je hais les livres", écrivait Rousseau dans son traité d'éducation " Emile ou l'éducation ". Nul doute que si Rousseau était né à notre époque, il aurait été copain avec Maïna. Eux deux ont la même aversion pour les livres. Et, il faut bien l'admettre, ils ont raison sur bien des points : Les livres sont incompréhensibles, ennuyants, lourds, malodorants et même dangereux pour la vue. Rien à voir avec les tablettes, ça non ! Maïna, lanceuse d'alerte sur les dangers de la lecture ? Tout à fait ! A une époque où les nombreux écrans accaparent le temps des enfants de façon inédite, et où les livres souffrent d'un dédain certain de la part des plus jeunes, la sortie de l'album "Les livres c'est trop nul" tombe à point nommé. Dans "Les livres c'est trop nul ! ", Maïna passe en revue, avec un discernement implacable, les inconvénients de la lecture et des livres, à grand renfort d'humour et espièglerie, et donne son avis incisif sur ce passe temps aussi ennuyant qu'inutile. Et, pourtant, elle pourrait bien finir par changer d'avis... Maïna a 8 ans et demi - presque neuf, attention ! - et elle déteste les livres. La pauvre fillette est de surcroit affublée d'une maman bibliothécaire et d'un papa libraire, les deux métiers "les plus nuls de l'univers et même de la France entière". Un jour que sa maman l'oblige à passer son mercredi à la bibliothèque municipale, Maïna erre parmi les rayonnages et découvre petit à petit les différents univers qu'offre la lecture. Ce serait-elle trompée sur les livres ?

05/2023

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Poches Littérature internation

Deux parfaits inconnus

Odetta, Romaine d'âge mûr qui, ancienne libraire, loue une partie de son appartement du quartier San Lorenzo à des étudiants, se livre, dans cette première fiction de Michele Tortorici, à deux longues conversations : d'abord avec un électricien venu réparer une panne à son domicile entre midi et deux puis avec un nouveau locataire, arrivant ce même après-midi d'un dimanche d'hiver. Dialogues ? Pas vraiment car elle est seule à parler : une loghorrée où elle passe du coq à l'âne et dont elle renoue les fils avec une parfaite maestria. Monologues ? Pas vraiment non plus : ses phrases laissent constamment deviner les réponses de ses interlocuteurs ainsi que leurs gestes ou mimiques. Sûre d'elle, ne redoutant ni sujet grivois ni confession intime, l'intarissable logeuse est dotée d'une vaste culture embrassant les moindres répliques de Totò, le football, la linguistique, l'oeuvre de Dante - qu'elle peut citer de tête et commenter -, la philosophie, l'économie, bien sûr la politique, etc. Un savoureux pêle-mêle de cocasseries, réflexions fines, jugements à l'emporte-pièce et, surprenantes pour les deux " parfaits inconnus " qu'elle a en face d'elle à tour de rôle, confidences sur sa vie privée - celles-ci livrant à la fin un étonnant secret. Texte d'un allant continuel, tout d'humour et d'écoute et qui parfois n'est pas sans rappeler Au but, l'une des grandes pièces de Thomas Bernhard, Deux parfaits inconnus met en scène, littéralement, ce personnage remarquablement vivant et complexe qu'est Odetta et, par sa virtuosité narrative, sait faire du lecteur un autre interlocuteur - le troisième, comme caché mais non le moindre.

11/2014

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Littérature étrangère

Lazarillo de Tormes

Publié en 1554, sans nom d'auteur, le Lazarillo de Tormès raconte, sous la forme d'une confession, les aventures juvéniles d'un crieur public qui s'estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la servante d'un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal une satire de l'Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d'être mis à l'index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d'y voir la main d'un écrivain érasmisant, mais les attributions qui en ont été faites récemment à Juan de Valdès ou Juan Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être fixée postérieurement à leur mort. Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l'Institution de la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme, projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un "livre en espagnol", que l'on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec. Selon l'hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s'agissait de rien de moins que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l'état de brouillon lorsque Enzinas mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold Birckmann, lequel l'aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre à l'imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s'expliqueraient les nombreuses erreurs des princeps auxquelles la présente édition s'est efforcée de remédier.

02/2009

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Latin - Littérature

Lemaire, Panckoucke, Nisard : trois collections d'auteurs latins sous la Restauration et la monarchie de Juillet

Le présent ouvrage est consacré aux trois principales collections d'auteurs latins parues en France sous la Seconde Restauration et sous la monarchie de Juillet : la "Bibliotheca classica Latina", dirigée par le latiniste et doyen de la Sorbonne Nicolas-Eloi Lemaire ; la "Bibliothèque latine-française", parue chez l'entreprenant libraire Charles-Louis-Fleury Panckoucke (le fils du maître d'oeuvre de l'Encyclopédie méthodique) ; la "Collection des auteurs latins" dont le maître d'oeuvre est le critique littéraire et professeur Désiré Nisard, farouche défenseur du classicisme et pourfendeur du romantisme. Publiée entre 1818 et 1832, la "Bibliotheca classica Latina", massivement soutenue par des fonds publics, tente de ressusciter la pratique des éditions variorum ; la "Bibliothèque latine-française" ; qui comprend deux séries (1825-1838 puis 1842-1848), introduit une traduction française en face du texte latin dans d'élégants volumes in-octavo destinés à orner les bibliothèques bourgeoises ; la "Collection des auteurs latins" (1837-1850) adopte elle aussi une traduction française mais vise prioritairement le public moins fortuné des professeurs et de leurs étudiants, ce qui se reflète dans le format et la typographie économiques qui sont choisis. Jusqu'à présent aucune de ces trois collections n'avait donné lieu à une étude d'ensemble, ni même à un bref article, alors même que leur influence s'est exercée pendant des décennies en France, où elles ont longtemps formé une sorte de vulgate. L'examen comparatif des trois collections dans le choix des auteurs, dans l'établissement du texte, dans l'élaboration de la traduction et du commentaire permet de comprendre les particularités de chacune, qui naissaient parfois de la volonté de se démarquer des deux autres.

12/2021

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Correspondance

Jacques Viard. Lettres d'un jeune homme

Internet a tue? la correspondance. Adresse?es successivement a? sa fiance?e, a? son amie de coeur et a? deux camarades, les lettres de Jacques Viard rassemble?es par son fils te?- moignent d'un genre litte?raire en voie de disparition. Elles traversent plusieurs frontie?res, car Jacques est passe? du cloi?tre au mariage, de Metz a? Marseille, de droite a? gauche. Le roman d'amour et l'inquie?tude sur l'avenir de la civilisation europe?enne al- ternent sans cesse, se relanc?ant l'un l'autre, alimente?s pas les petits faits du quoti- dien, la vie de famille, la vie de colle?ge, l'adaptation d'un Vosgien a? la lumie?re de la brillante Me?diterrane?e. Cela, au fil d'une plume aile?e, sans ornement, obse?de?e par le de?sir de faire socie?te?, d'unir, de participer. On sera d'abord plonge? dans l'atmosphe?re tre?s catholique des colle?ges de je?suites avant et pendant la guerre, mais on en sortira assez vite, car l'esprit critique de Jacques, arme? de l'immense culture d'un agre?ge? de litte?ratures franc?aise, latine et grecque, tourne a? l'he?re?sie pour se rapprocher du marxisme sans s'y bru?ler avant de se stabi- liser sur la tradition du socialisme re?publicain. Jacques a donc parcouru toutes les cases du jeu politique sauf une, l'individualisme et l'esprit bourgeois : voila? l'ennemi. L'intellectualisme universitaire est son autre be?te noire. On de?couvrira un caracte?re, impatient, exigeant, hypersensible, qui voit tout a? travers une loupe, obse?de? par le but pe?dagogique de re?novation, se livrant a? une introspection continue qui fait de la psychologie un autre inte?re?t de ce livre.Internet a tue? la correspondance. Adresse?es successivement a? sa fiance?e, a? son amie de coeur et a? deux camarades, les lettres de Jacques Viard rassemble?es par son fils te?- moignent d'un genre litte?raire en voie de disparition. Elles traversent plusieurs frontie?res, car Jacques est passe? du cloi?tre au mariage, de Metz a? Marseille, de droite a? gauche. Le roman d'amour et l'inquie?tude sur l'avenir de la civilisation europe?enne al- ternent sans cesse, se relanc?ant l'un l'autre, alimente?s pas les petits faits du quoti- dien, la vie de famille, la vie de colle?ge, l'adaptation d'un Vosgien a? la lumie?re de la brillante Me?diterrane?e. Cela, au fil d'une plume aile?e, sans ornement, obse?de?e par le de?sir de faire socie?te?, d'unir, de participer. On sera d'abord plonge? dans l'atmosphe?re tre?s catholique des colle?ges de je?suites avant et pendant la guerre, mais on en sortira assez vite, car l'esprit critique de Jacques, arme? de l'immense culture d'un agre?ge? de litte?ratures franc?aise, latine et grecque, tourne a? l'he?re?sie pour se rapprocher du marxisme sans s'y bru?ler avant de se stabi- liser sur la tradition du socialisme re?publicain. Jacques a donc parcouru toutes les cases du jeu politique sauf une, l'individualisme et l'esprit bourgeois : voila? l'ennemi. L'intellectualisme universitaire est son autre be?te noire. On de?couvrira un caracte?re, impatient, exigeant, hypersensible, qui voit tout a? travers une loupe, obse?de? par le but pe?dagogique de re?novation, se livrant a? une introspection continue qui fait de la psychologie un autre inte?re?t de ce livre.

11/2023

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Sciences historiques

L'usine, l'empire et l'amour. "Travailleurs indochinois" en France et en Lorraine (1939-2019)

L'histoire de l'immigration en France reste un sujet d'étude relativement récent. En Lorraine, les recherches menées sur le monde ouvrier ont montré l'importance des Italiens, des Polonais, des Espagnols, des Portugais et des Maghrébins dans l'histoire économique, sociale et culturelle de ce territoire. L'immigration indochinoise n, elle, est restée inconnue. C'est cette lacune que cet ouvrage vient combler. L'histoire de ces "travailleurs indochinois" commence en 1939 avec l'arrivée à Marseille de 20 000 d'entre eux, leur placement dans des camps à travers la France, et leur travail forcé dans des entreprises relevant d'abord de la Défense nationale, puis dans divers secteurs de l'économie : agriculture, forestage, routes, assèchement de marais, industrie chimique, etc. A la Libération, plus d'un millier d'entre eux fut envoyé en Lorraine (sidérurgie, bâtiment, textile). Dans le même temps, une guerre de libération du joug colonial était menée en Indochine à laquelle ces hommes prirent part en métropole - organisations de manifestations, meetings, distribution de tracts, accueil de Ho Chi Minh à l'été 1946. De 1948 à 1953, la plupart sont rapatriés au Vietnam mais quelque 3 000 décident de rester en France, dont une partie en Lorraine, et fondent un foyer. Ce livre suit le destin de ces familles jusqu'à nos jours à travers témoignages et archives, publiques et privées. L'ouvrage conçu par le journaliste Pierre Daum et la cinéaste Ysé Tran, avec les contributions de l'historien Gilles Manceron et de l'ethnologue Dominique Rolland, repose sur une enquête menée depuis plusieurs années autour de trois aspects rappelés dans le titre : empire colonial, monde de l'usine et découverte de l'amour avec une femme française. Une riche iconographie de photos et documents, pour la plupart inédite, permet enfin de voir cette page d'histoire coloniale longtemps occultée.

10/2019

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Romans historiques

Talion

Le 2 mai 1968, après une escale en Jordanie, un avion se pose à Marseille. Aux commandes, le jeune David Arcas. Il n'aurait pas dû piloter, mais son commandant de bord est mort en plein vol et le copilote, François Champredin, a paniqué. À l'arrivée, il retrouve Jasmine. Ils s'aiment, ils vont se fiancer. Mais Jean-Mi, qui a grandi auprès de Jasmine, l'aime aussi, sans retour. Dès lors; tout s'enchaîne. David, le jour de ses fiançailles, est arrêté : il convoyait, sans le savoir, une bombe destinée à un groupuscule extrémiste. Il a été dénoncé par ses propres " amis ". Il ne se doute de rien. Les événements de mai 1968 éclatent. David est incarcéré. À la veille de sa libération, il est enlevé par un commando à la prison des Baumettes. Enfermé des semaines dans un placard, des mois dans une cave, puis douze ans dans un camp au fin fond du désert libyen. Ce malheur est sa chance. Evseï Abramovitch Kagan, maître espion soviétique prisonnier comme lui du désert, fait son éducation. Il lui apprendra qui sont les responsables de son sort et comment les punir. Vingt et un ans plus tard, au début du second septennat de Mitterrand, alors que les traîtres sont devenus, à force de crimes et d'affaires louches, d'influents personnages, David réapparaîtra, métamorphosé en prince oriental. Arjuna Khan, nouveau comte de Monte-Cristo, connaît tout des ressorts du monde, côtoie le président des États-Unis, Gorbatchev, Chirac, Tom Cruise et Mitterrand. Il peut tout grâce à cette arme absolue : une fortune inépuisable. Mais il n'a qu'une seule idée entête : démasquer les imposteurs, se venger de ceux qui lui ont volé sa vie. Œil pour œil, dent pour dent : la loi du Talion.

04/2003

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Santé, diététique, beauté

Et si vous appreniez à vous soigner vous-même ? Simples, économiques, efficaces et écologiques, les remèdes naturels pour soigner toutes la famille

Et si vous repreniez votre santé en main ? Réjouissons-nous des avancées de la science sans oublier que nous sommes souvent les mieux placés pour savoir ce qui nous fait du bien. Limitons le recours à la chimie et commençons par nous soigner avec ce que la nature met à notre portée. Et si on arrêtait d'aller chez le médecin pour la moindre goutte au nez ? Et si on décidait de déguster une bonne décoction de pommes, ou de mettre des épluchures séchées de pommes de terre ou quelques cônes de houblon dans son oreiller pour s'endormir plutôt qu'avaler un somnifère ? Et si on profitait de chaque floraison de millepertuis pour se préparer une huile de la Saint Jean qui soignera toutes les peaux abimées de toute la famille toute l'année ? Vous n'imaginez sans doute pas à quel point votre santé dépend de vous. Non seulement vos habitudes, votre alimentation et votre état émotionnel sont déterminants, mais vous avez, autour de vous, des milliers de solutions économiques, écologiques et efficaces pour résoudre la plupart des petits tracas qui vous empoisonnent l'existence. Il existe des remèdes que vous n'auriez sans doute jamais imaginés : mettre une petite pomme de terre dans sa poche pour soulager sa crise hémorroïdaire, un savon de Marseille dans son lit pour ne plus avoir de crampes, avaler un litre de délicieuse boisson au gingembre, au citron et au miel chaque jour pour faire "fondre" son hallux valgus, une potion au vinaigre de cidre pour plonger dans les bras de Morphée... Allez, à vous de jouer ! Et, bien entendu, si les symptômes persistent, votre médecin sera toujours là pour vous soigner.

10/2019

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Littérature française

Le Comte de Monte-Cristo suivi de Les Trois Mousquetaires. L'intégrale illustrée

Le jour même de ses noces, en 1815, Edmond Dantès, jeune second du Pharaon, est mis aux fers sur l'île-prison du château d'If, au large de Marseille. Il est accusé de conspiration en faveur de Napoléon, l'empereur déchu. Près de quinze ans plus tard, que reste-t-il à ce forçat ? L'espoir. Pendant sa détention, un compagnon d'infortune, l'abbé Faria, a fait de lui un homme du monde, instruit et érudit. En lui dévoilant son secret, il lui assurera des moyens sans limite. De quoi, une fois libre, accomplir sa vengeance. Quitte à changer de visage et d'identité... Justicier raffiné, Monte-Cristo est moins de la race des seigneurs que des survivants. Derrière l'aristocrate mystérieux qui ourdit sa revanche, survit le jeune homme qui connut le désespoir et frôla le suicide. C'est là sa grandeur. Et ce qui fait du Comte de Monte-Cristo (1846), qui connut un succès colossal, le livre le plus grave et le plus humain d'Alexandre Dumas. Chef de file du théâtre romantique et pionnier du roman-feuilleton, ce grand voyageur s'est essayé à tous les genres, excellant notamment dans le roman historique, dont il est le pionnier. Dans Les Trois Mousquetaires (1844), chef-d'oeuvre du roman de cape et d'épée, on voit ainsi Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan côtoyer Louis XIII, Anne d'Autriche et le duc de Buckingham, croiser le fer contre les gardes de Richelieu et tenter de déjouer les ruses de Milady de Winter, aventurière sans scrupules. Un pour tous... tous pour un ! Ce volume reproduit les gravures de l'édition Marescq du Comte de Monte-Cristo et des Trois Mousquetaires (1852).

12/2017

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Policiers

Pitié pour Constance

Pour le Président et ses conseillers, les arguments sécuritaires ont toujours été des instruments très favorables aux bons sondages… Pour l’ultra-gauche, l’insurrection tant attendue justifie toutes les dérives et plus si affinités… Constance Sicardi, fille d’un député proche du pouvoir, est l’égérie la plus active d’un de ces groupuscules. Elle vit en communauté dans un village reculé du centre de la France, soutient les grèves, les ouvriers, les occupations d’usine et si nécessaire, le fauchage sauvage de maïs transgénique… À la fin d’un meeting agité à Marseille, elle est enlevée par un mystérieux commando. Rapidement saisi du dossier, le juge Galtier va, au cours de son enquête, mettre au jour les agissements probables d’un service proche du pouvoir, la Cellule Grise… Affaire d’État ou affaire classée, le chemin du juge sera semé d’embûches ! Après son roman sur la dictature grecque puis sa charge pour l’indépendance de la justice et la survie du juge d’instruction, nous avions compris qu’André FORTIN avait des « choses » à dire, parfois essentielles pour la démocratie. Dans cette lignée, il nous offre aujourd’hui PITIÉ POUR CONSTANCE où on croise un Président, carriériste, autocrate et imbu de lui-même, puis des barbouzes serviles, de douteuses officines très privées, des députés en mal de glorioles, des « sauvageons » qui en d’autres circonstances, auraient pu faire sauter des TGV du côté de Tarnac… l’ultra-gauche sans doute… On croise surtout un Pouvoir… un Pouvoir fort et prêt à tout, vraiment à tout, pour le garder. Même à en mettre plein la gueule aux autres susnommés : les soi-disant gauchistes précisément. On s’y croirait… Et c’est là que ça devient vraiment effrayant !

02/2011

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Policiers

Le pays oublié du temps

Nouvelle-Guinée. 1936. Le Dr Delorme, Robert Ballancourt et leur guide, Kaïngara, remontent le fleuve Sepik. Ils se rendent dans un village paptni pour acheter des têtes surmodelées, ces crânes de vaincus ou d'ancêtres censés conserver l'esprit des défunts... Marseille, soixante-dix ans plus tard. Le commandant de police Michel de Palma, alias le Baron, découvre le corps du Dr Delorme, assassiné. Le vieil homme est assis dans son bureau, le visage affublé d'un masque. Devant lui, Totem et Tabou de Freud est ouvert à la page 213. Masques, statuettes et flûtes d'Océanie emplissent la villa, mais un crâne d'ancêtre a été volé... Un gros livre retient l'attention du Baron : le journal de bord de la Marie-Jeanne, goélette sur laquelle, en 1936, le Dr Delorme et Robert Ballancourt embarquèrent pour rejoindre la Papouasie... Tandis que le meurtrier du Dr Delorme continue de frapper dans le milieu des ethnologues et des marchands d'arts premiers, les questions se multiplient. Le Baron doit-il faire face à une série de règlements de comptes dans le monde du trafic des biens culturels ? A-t-il affaire à un tueur maniaque ? Michel de Palma, envoûté par le récit de l'expédition de la Marie-Jeanne et par les aventures des deux explorateurs, acquiert la conviction que l'explication des meurtres se trouve dans les textes de Freud et de Claude Lévi-Strauss mais aussi, quelque part, sur les rives du fleuve Sepik... Pour la cinquième fois, Xavier-Marie Bonnot met en scène son personnage fétiche : Michel de Palma, le flic atypique, proche de la retraite et grand amateur d'opéra. Le Pays oublié du temps est un polar ambitieux, avec du souffle et une intrigue au cordeau.

02/2011

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Littérature étrangère

Souvenirs de voyage pour les gens de Boukhara

L'activité des cercles lettrés de Boukhara, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu des années 1920, fut marquée par une exceptionnelle effervescence. Au point que la Noble Cité put servir longtemps de lieu de ralliement de tout ce que l'Asie centrale comptait de musulmans soucieux de renouveau social et intellectuel. Le protectorat russe, établi en 1873, devait entraîner la formation d'une classe de négociants autochtones liés à la culture du coton et de la soie. Cette première bourgeoisie étendit rapidement ses activités au-delà de l'Asie centrale ; soucieuse de ses intérêts propres face au capital russe, elle se montra aussi solidaire des mouvements de modernisation et d'émancipation qui parcouraient le monde musulman au tournant des XIXe et XXe siècles. C'est à cette classe qu'appartenait Mîrzâ Sirâdj ad-Din Hakîm (1877-1914). Négociant boukhariote en soie et coton, il se lança dans des activités commerciales qui l'amenèrent à entreprendre, un beau jour de juin 1902, un long voyage d'affaires et d'agrément en Europe, via Istanbul, Londres, Marseille et Moscou. Les vicissitudes de son commerce devaient ensuite le contraindre à huit années d'incessants déplacements, riches en péripéties, entre l'Iran, divisé par la révolution constitutionnelle, l'Afghanistan des émirs modernisateurs et l'Inde déliquescente des derniers nababs. Le récit de ces voyages est très classique, par des schémas et un ton d'objectivité qu'il emprunte au genre du récit de pèlerinage. Mais c'est dans ce cadre que les Souvenirs de Mîrzâ Sirâdj trouvent leur caractère novateur - par un effet de désacralisation de l'espace et de brouillage des frontières entre islam et non-islam - à l'aube d'un siècle qui, vu d'une Asie centrale bientôt livrée au stalinisme, devait se montrer, d'une manière générale, peu amène envers les tentatives d'instauration d'un libéralisme islamique.

09/1999

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Littérature française

L'école du ciel

" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.

03/2020

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Actualité et médias

La vie a plus d'imagination que toi

"Je sais bien, je m'étais juré que je ne raconterais pas. Que je garderais pour moi les années chères, chéries, et pas toujours faciles de l'enfance. . Je me demande si c'est un bon programme, par les temps qui courent : une femme politique qui ne se livre pas. Aujourd'hui, je ne crois pas pouvoir en rester là : me dire que j'ai été secrétaire d'Etat aux droits de la femme ; et ministre, par deux fois. Que j'ai fait des lois, signé des décrets, parlé à la Chambre : ça oui, bien sûr. Mais dire aussi que me suis cabossée, que j'ai serré les dents. Que j'ai ri de ma tête sur les photos, de mes maladresses. Que j'ai ri surtout d'être aimée, d'avoir des amis. Tout cela est vrai, et passionnant, et dur." Najat Vallaud-Belkacem Najat Vallaud-Belkacem quitte un instant ses habits de ministre pour se raconter avec simplicité et sincérité. Son enfance dans un petit village du Maroc, sa jeunesse dans les quartiers nord d'Amiens avec ses parents et ses cinq frères et soeurs, la découverte de la lecture grâce au bibliobus, sa première marche nocturne dans Paris, à 18 ans... Mais aussi ses premiers engagements, les journées passées à tracter, ses combats pour les femmes et l'éducation et les attaques, toujours nombreuses lorsque l'on part en guerre contre les idées reçues. Ce récit personnel est un texte porteur d'espoir, un message pour tous les désenchantés de la politique, la vision d'une France belle et bigarrée, meurtrie par l'islam radical mais aussi par ses propres déchirures, ses propres doute. Une France qui doit se ressaisir de tout ce qui émerveilla un jour une petite fille débarquant d'un bateau à Marseille.

03/2017

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Beaux arts

Jacqueline Lamba. Peintre rebelle, muse de l'amour fou

Jacqueline Lamba est la jeune femme qui, une nuit de mai 1934, décide d'aller à la rencontre d'André Breton. Avec lui, elle flâne jusqu'aux premières lumières du matin dans un Paris enchanté. Quelques mois plus tard, elle devient sa femme, la mère d'Aube, unique enfant du poète. Breton dédie à Jacqueline ses oeuvres L'Amour fou, L'Air de l'eau, Fata Morgana. Muse de l'écrivain et des photographes surréalistes, Jacqueline Lamba est surtout, et tout d'abord, une artiste d'un talent remarquable et d'une exceptionnelle sensibilité. Dans sa peinture se reflètent le courage et la passion d'une femme scandaleusement belle et rebelle qui a su se révolter contre les valeurs conservatrices de la société, en vivant toute sa vie dans l'art et pour l'art. Elle a été en contact avec les plus grands artistes et intellectuels du XXe siècle : Antonin Artaud, Claude Cahun, Marcel Duchamp, Max Ernst, Frida Kahlo, Dora Maar, Picasso, Diego Rivera, Jean-Paul Sartre, Trotski et beaucoup d'autres. Elle a vécu à une époque de grande effervescence artistique, littéraire, révolutionnaire. De Paris à New York, du Mexique à la Provence, de Marseille, où elle se réfugie à la villa Air-Bel avec d'autres intellectuels de l'Amérique du nord, où elle a fait plusieurs séjours avec son deuxième mari, le sculpteur américain David Hare. Jacqueline Lamba traverse des lieux et des moments fondamentaux de l'histoire. Protagoniste du passage du surréalisme à l'expressionnisme abstrait américain, son art, comme sa vie, est avant-gardiste, lyrique, provocateur, car comme elle l'écrit dans son Manifeste de peinture, Jacqueline Lamba a toujours vécu et peint "au nom de la liberté et de l'amour" .

05/2010

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Romans historiques

La bouboulina

La Bouboulina naquit en 1771 dans une prison d'Istanbul. Elevée par sa mère, elle se marie à 16 ans avec un riche armateur qui lui fait découvrir la passion de la mer. Lorsque éclate le soulèvement contre les Turcs, La Bouboulina part guerroyer... Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte l'histoire extraordinaire de la renaissance de son pays, la Grèce. "Je vins au monde sur le sol maculé d'une prison d'Istanbul le 11 mai 1771". Tel est le début de l'étonnant récit de la Bouboulina. Elevée par sa mère dans l'île de Spétasi, alors que la Grèce était sous le joug de l'Empire ottoman, elle se marie à seize ans avec un riche armateur qui lui fait découvrir le goût de la mer et du risque. Ensemble, à la tête d'une véritable armada, ils écument la Méditerranée, d'Istanbul à Marseille, de Carthagène à Tripoli, à la recherche de fabuleux destins. Grande séductrice, héroïne moderne avant l'heure, Laskarina Bouboulis tourne les têtes et enflamme les coeurs. Plusieurs hommes vont l'aimer et l'aider, chacun à sa manière. Mais jamais ses amours tumultueuses ne lui feront oublier sa véritable passion : sa patrie. Femme d'affaires redoutable, elle bâtit une immense fortune qu'elle met à la disposition de la résistance hellénique lorsque la révolte gronde contre les Turcs. Téméraire, elle prend part aux combats, arme ses navires, et va aborder et bombarder les bateaux ennemis. Prise dans la tourmente, elle fera face avec courage aux dangers, trahisons, manoeuvres souterraines de ses adversaires comme de ses alliés. Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte pour la première fois l'histoire extraordinaire de la renaissance de son pays, la Grèce.

06/2018

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Histoire internationale

Le commerce du blé entre l'Algérie et la France, XVIe-XIXe siècles

L'Algérie, un pays de corsaires, c'est l'image longtemps entretenue dans le récit historique et l'imaginaire occidental, pour désigner ce pays durant les trois siècles qui ont précédé l'occupation française. Depuis, dans la période post-indépendance, quelques historiens se sont engagés, à travers leurs travaux et sous différents aspects, dans un processus de déconstruction de cette version du fait historique. L'objet de cette étude s'inscrit dans cette démarche et vise plus particulièrement à démontrer que si, en effet, la course algérienne avait eu une place importante dans l'évolution de l'économie du pays dès le début du XVIe siècle, la tendance va se renverser dès la fin du XVIIe siècle, pour laisser place à un essor important de la production de blé et de son exportation notamment vers la France, principal client de l'Algérie dans le commerce du blé. Au-delà de cette démarche critique, l'ouvrage vise à mettre en lumière l'impact qu'ont eu les exportations de blé sur l'évolution de l'Algérie, notamment sur la crise globale qu'a connu le pays à partir du début du XIXe siècle, en raison de conflits internes, mais aussi de la prise en otage de l'Algérie par les deux grandes puissances de l'époque : la France et l'Angleterre. Pour mener à bien cette étude, de nombreuses sources ont été utilisées dont les registres du Bureau de la Santé du port de Marseille afin d'élaborer une statistique de la commercialisation du blé sur une période de 120 années, donnant ainsi à ce travail de recherche un caractère inédit dans les études sur l'Algérie à l'époque ottomane.

06/2018

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Récits de mer

L'Astrolabe. Récit du voyage

L'Astrolabe commandée par Dumont d'Urville quitte Toulon le 22 avril 1826 pour gagner les mers du Sud par le cap de Bonne-Espérance. Elle rejoint l'Australie, puis la Nouvelle-Zélande, avant de parcourir l'Océanie : Tonga, Fiji, îles Loyauté, Nouvelle-Guinée... A Vanikoro, les épaves des deux navires de La Pérouse sont retrouvées. Son devoir accompli, Dumont d'Urville quitte Vanikoro et se dirige vers les Mariannes puis effectue la géographie du détroit des Moluques, et de là l'Astrolabe traverse les îles de la Sonde et reprend le chemin du Cap, puis de la France. Le 25 mars 1829, l'Astrolabe arrive à Marseille. Les savants participant à l'expédition font une riche moisson pour la géographie, l'ethnologie et les sciences naturelles, saluée au retour par Cuvier et de nombreux scientifiques. Transcrit et publié aujourd'hui pour la première fois, le récit de Pierre-Adolphe Lesson possède une grande qualité descriptive et littéraire, contrastant avec le style "sec, formé de phrases brèves, hachées et sans grâces" de son commandant Jules Sébastien César Dumont d'Urville. A l'écart des comptes rendus marqués par l'émerveillement de la découverte, ce récit au plus près des hommes offre au lecteur une histoire des rencontres remarquables entre des mondes étrangers les uns aux autres : Français et habitants autochtones bien sûr, mais aussi Français et habitants britanniques et hollandais des stations navales, et plus encore officiers, sous-officiers et simples marins. Qualités et défauts des hommes comme de la politique de la Royale donnent du caractère à cette oeuvre. Sa prose fleurie et intransigeante fait vivre les gens autour de lui. "Nous avons vécu de cette vie de contact ou les hommes apprennent à se connaître jusqu'au fond de l'âme".

02/2022

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Chanson française

Sauvés par la musique

"Face aux vagues d'antisémitisme qui ont parcouru l'Europe de la première moitié du XXe siècle - des pogroms russes aux camps de la mort allemands en passant par les rafles françaises - notre famille a dû son salut à la clairvoyance et à la perspicacité de notre père. Contre la barbarie, nous avons trouvé refuge et réconfort dans la musique : que ce soient les cantiques au temple de la Place Sébastopol de Marseille, le concert familial du huit août 1944 devant le château de la Chômette à St Beauzire ou l'entrée comme premier violon de mon frère Marcel dans l'orchestre des Chantiers de la jeunesse. La musique était le lien familial indéfectible entre les générations Vinitzki's. Chacun des huit enfants de Max et Khinda, nos parents, devait travailler son instrument de longues heures. C'est ainsi que j'ai baigné dans cet environnement stimulant qui représentait pour moi un univers idéal. Malgré la guerre qui m'avait fermé l'accès à l'école et au conservatoire, je suis devenu musicien. Avec mes frères et soeurs, nous apportions du bonheur autour de nous. C'était vrai pour les forces américaines dans l'immédiat après-guerre puis, pendant des décennies, pour ces grandes familles fortunées sur la Côte d'Azur. Passionnées de musique, elles se faisaient une joie de la partager avec leurs invités. Les soirées passées aux côtés de musiciens de légende comme Mstislav Rostropovitch, David Oïstrakh, Benny Goodman, Nathan Milstein, Isaac Stern et Arthur Rubinstein, ont été des instants de félicité intense restés gravés à jamais dans ma mémoire. Ces artistes hors du commun n'avaient pas de préjugés et prenaient spontanément leurs instruments pour faire le "boeuf" avec nous. La musique m'a tellement comblé qu'il était naturel que je lui rende hommage au travers de ce livre".

06/2022

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Critique littéraire

Isabelle du désert

Que savait-on d'Isabelle Eberhardt, cette jeune femme d'origine russe, née en 1877, morte à vingt-sept ans, qui décida de se convertir à l'islam et de rompre avec les mœurs de son temps ? Qui choisit de porter des vêtements d'homme avant de devenir, sous le nom de Mahmoud Saadi, cette rebelle qui fascina Lyautey, éprise d'absolu et proche de Rimbaud ? Pour Edmonde Charles-Roux, il y avait là toute la matière d'un prodigieux roman vrai. Elle a ainsi recomposé l'itinéraire d'une héroïne " irrégulière " et mystique. Elle l'a suivie depuis sa naissance sur les rives du lac Léman jusqu'à l'instant où Isabelle accepte d'assumer le " désir d'Orient " qui la hante. On découvre alors les figures dostoïevskiennes qui ont accompagné sa jeunesse et forgé son insoumission. De la Russie des tsars à Genève puis à Marseille, de la diaspora anarchiste aux milieux littéraires, c'est toute une époque qui se révèle. Dans ses années africaines, Isabelle sera confrontée à de multiples épreuves ; la médiocrité du frère aimé Augustin ; son mariage avec un spahi algérien ; le procès ignoble qui l'expulse d'Algérie et la sépare de son mari. Mais elle revient vers la terre élue et, dès lors, " entre en nomadisme comme on entre en religion ". C'est à Aïn Sefra, où elle était en reportage, qu'elle trouva la mort un après-midi d'octobre 1904, engloutie dans les eaux d'un oued... Grâce au jeune lieutenant Paris, qui entreprendra de fouiller les décombres boueux, ses manuscrits parviendront jusqu'à nous. Edmonde Charles-Roux, à son tour, fait revivre la volonté et la grâce d'une éternelle indésirable.

05/2003

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Histoire de France

L'honneur au service du diable. Crime de guerre et cruauté ordinaire

Les hommes démontrent depuis des milliers d'années qu'ils sont capables d'une cruauté extrême. Les guerres qu'ils livrent ont de tout temps engendré les conditions idéales pour les actes de barbarie les plus innommables. L'abomination des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale a irrémédiablement choqué, entraînant les définitions fondamentales des notions de crime de guerre et de crime contre l'humanité. Mais comment se positionner par rapport à ces actes, lorsque l'on constate, septante ans après Nuremberg, après le Viêt-Nam, le Rwanda, l'ex-Yougoslavie et tant d'autres conflits, que les tribunaux internationaux servent en fin de compte, lorsque les drames sont consommés ? Comment envisager le poids des responsabilités alors que tant d'autres crimes de guerre restent impunis, hors du champ des caméras ? Le cas du Generalleutnant de la Wehrmacht Hans Schaefer, mis en lumière par l'historien Claude Bonard sur la base des témoignages d'acteurs de la bataille de Marseille, permet de se pencher sur le cas très concret d'un officier appartenant au camp des vaincus et ayant servi tant sur le front de l'Est qu'en France. Appartenant à une caste de militaires imprégnée d'honneur et de fierté, ce général de division ne devait pas être poursuivi par la justice des vainqueurs d'après-guerre puisque considéré innocent des crimes perpétrés par les nazis. Un soldat de métier ordinaire ? Dans la foulée des recherches de Claude Bonard sur le "cas" Schaefer, cet honneur au service du diable permet aux historiens Olivier Meuwly, Hervé de Weck et Christophe Vuilleumier de mener une réflexion sur la guerre, les combattants et l'imprescriptibilité des crimes de guerre.

09/2016

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Littérature française

Les fanatiques de l'Oustacha. Cycle littéraire "Les BONNABEL" – Tome V

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de l'Oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : L'année 1934 marque un tournant de l'histoire de la vieille Europe en ce qu'elle est celle de toutes les violences, en France avec les émeutes du 6 février qui manquent d'emporter la République, l'assassinat du Roi de Yougoslavie à Marseille, en Europe avec celui du chancelier d'Autriche et la mort d'Hindenburg, la connivence entre Allemagne nazie et URSS, le virage de l'Italie mussolinienne vers la dictature. Les Bonnabel, enfin sortis du malheur, reconstruisent patiemment, et portent haut les qualités de courage et de tolérance qui sont leur vraie richesse, soutenus par l'espoir redonné de leur descendance.

07/2023

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Biographies

Beauvoir

Simone de Beauvoir dévorait la vie en en consommant les multiples possibles : la vitesse avec la voiture, la musique et la danse dans les caves germanopratines, l'ivresse grâce aux alcools forts et, enfin, le sexe avec ses passions et ses amitiés polyamoureuses. Quarante ans après la mort de Jean-Paul Sartre, elle est plus citée, lue et admirée que le philosophe de l'existentialisme. Ses écrits et ses engagements répondent à aux doutes, rages et désirs des jeuens générations. Dans Beauvoir, Géraldine Gourbe aborde cette figure mythique du féminisme par le biais de différentes personnalités qui l'ont inspirée et qui permettent de (re)découvrir une autre Beauvoir : la journaliste anticonformiste dressant le portrait de Brigitte Bardot, l'éditrice de Violette Leduc, la militante anticolonialiste ayant défendu Djamila Boupacha, l'écrivaine amoureuse de Nelson Algren, la figure de proue féministe pour Françoise d'Eaubonne... Cette approche originale et inédite replace ainsi Simone de Beauvoir dans la perspective des féminismes contemporains. Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d'art, spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l'histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l'art à l'Ensad, l'université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d'Annecy. Depuis 2015, elle oeuvre à une contre-lecture de l'histoire des idées et de l'art de la France de 1947 à 1989, en partenariat avec l'historienne de l'art Florence Ostende. En 2020, elle co-signe avec Hélène Guenin l'exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.

03/2021

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Généralités

Les mondes de l'esclavage. Une histoire comparée

CNLAfrique – Cet ouvrage d'une ambition exceptionnelle présente sous une forme accessible à un large public une histoire inédite de l'esclavage depuis la Préhistoire jusqu'au présent. Il paraît vingt ans après le vote de la loi Taubira, alors que la prise de conscience du passé esclavagiste est chaque jour plus aiguisée au sein de la société française.

L'histoire de l'esclavage, trop longtemps tenue pour une forme de passé subalterne, est ici replacée au coeur de l'histoire mondiale. Le livre renouvelle une approche comparée dans l'étude du phénomène esclavagiste, qui conduit le lecteur de l'Inde ancienne aux Antilles du xviiie siècle, de la Chine des Han jusqu'au Brésil colonial, de l'Egypte médiévale à l'Ouganda contemporain. Loin de banaliser la singularité monstrueuse de l'esclavage colonial issu de la traite transatlantique, la comparaison contribue à l'éclairer. Ce livre fait donc le pari de la connaissance et de la réflexion, convaincu que le savoir historique offre des ressources critiques qui ont le pouvoir d'émanciper. Le parti pris du monde et la perspective comparatiste qui sont la sienne souhaitent enrichir les scènes et les figures depuis lesquelles relire notre histoire, mais aussi, espérons-le, tracer des chemins vers d'autres futurs possibles. Avec plus de 50 auteurs et autrices de 15 nationalités différentes.

Epilogue par Léonora Miano, écrivaine et essayiste. Conclusion par Orlando Patterson, sociologue et professeur à Harvard University. Direction d'ouvrage : Paulin Ismard, historien, professeur d'histoire ancienne à l'université Aix-Marseille. Coordination : Benedetta Rossi, historienne et anthropologue, professeure à University College de Londres, et Cécile Vidal, historienne, directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.

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Ouvrages généraux et thématiqu

Des épidémies en France sous l'Ancien Régime

Connue depuis l'Antiquité, réapparue en 1346 en Occident où elle fait disparaître environ la moitié de la population, la peste a été la grande maladie de "l'Ancien Régime" , et a sévi régulièrement jusqu'en 1722. La seule grande explication qui lui était apportée était d'ordre religieux : un fléau envoyé par Dieu aux pécheurs dont les meilleurs recours sont la prière et la pénitence. L'ignorance où l'on était alors avait abouti à une réaction empirique unanime : "l'exclusion sanitaire" (isolement, quarantaines et barrières sanitaires) pour protéger la société en séparant sa partie saine de sa partie contaminée ou susceptible de l'être. Les villes avaient ainsi développé une politique de contrôle généralisé dont la direction a peu à peu été prise par l'Etat. A partir du XVIIIe siècle la science apporte des explications et des solutions qui échappent à l'emprise de la religion. Le retrait de la peste permet alors à la monarchie bienfaisante et bureaucratique de déployer à travers tout le royaume une médecine des épidémies ordinaires. En dépit d'apparentes similitudes, l'histoire de la peste et de sa gestion ne peut servir de modèle à l'épidémie de covid, mais il est possible d'en revisiter certains aspects à la lumière de questions soulevées par l'actuelle pandémie : la rivalité sanitaire qui oppose Paris et Marseille, le confinement opéré à titre de moyen de lutte ordinaire, les procédures bureaucratiques... Une perspective historique éclairante et accessible à tous. Archiviste et historienne, Françoise Hildesheimer est l'une des meilleures spécialistes de Richelieu et de l'Ancien Régime, mais aussi de l'histoire des maladies et des épidémies. Elle est l'auteure de nombreux ouvrages.

09/2021

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Récits de mer

Ports et rivages. Anthologie

Toute sa vie, André Suarès a nourri un immense amour pour la mer, ses ports et ses rivages, sa beauté et ses mystères. Ni le demi-siècle qu'il passa à Paris, ni son oeuvre abondante vouée aux plus nobles quêtes intellectuelles, esthétiques et spirituelles ne permettent cependant d'en prendre d'emblée conscience. On le sait natif de Marseille, mais auteur d'un hommage aussi tardif quambigu à sa ville natale (Marsiho) ; on lui connaît un voyage breton au début du siècle, à l'origine d'un de ses premiers livres (Le Livre de I'Emeraude), resté toutefois moins célèbre que le Voyage du Condottière - ode à l'Italie et à ses trésors artistiques. La postérité a surtout retenu à vrai dire le portraitiste d'un grand nombre d'écrivains et d'artistes, l'essayiste prolifique courtisé par La Nouvelle Revue française et cent autres revues, le pamphlétaire anti-germaniste, prophète de la tragédie hitlérienne. N'oublions pas trop vite, dans les interstices d'une vie et d'une oeuvre animées par la passion de I'art et la recherche de la grandeur, le Provençal épris d'otium marin loin des mesquineries et de l'agitation de la vie liftéraire parisienne, le fils adoptif des rivages de Cornouaille, le contemplateur sensuel des beautés méditerranéennes. Suarès s'est défini une fois pour toutes comme "homme de la mer avant tout". A. de R. Cette riche anthologie, complétée par des notices et des index a été conçue par Antoine de Rosny, professeur de lettret classiques et membe du comité Suarès. Elle met en lumière une clef de lecture méconnue de l'oeuvre d"André Suarès (1868-1948), l'un des pionniers de La NRF, et constitue une merveilleuse invitation au voyage.

11/2021

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Critique littéraire

Une ombre sur le Monde - volet 5- les Exilés de l'Arcange

La saga des Montazini, l'histoire d'un exil en Sud-ouest - En France, l'histoire commence en 1930, pour faire une pause, cinq tomes plus tard en 1947, au lendemain de la guerre. Le centre de l'action se situe en Gascogne, mais elle se déplace régulièrement au gré des péripéties, un peu partout en France : Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Paris, Perpignan ou encore en Provence. Tout au long de ces presque vingt années, la vie des Montazini n'est jamais simple. Le sort, le mauvais, mais aussi le bon, semble se complaire à jouer avec eux. Malgré ses déboires, la famille tient bon le cap et fait face. La ferme de L'Arcange, dans laquelle elle se retrouvera peu de temps après son arrivée en France, joue un rôle essentiel. Cette maison, au nom mythique, sera l'occasion pour Michel ZORDAN d'ouvrir de multiples parenthèses pour remonter dans un passé souvent tumultueux. Le destin ne peut toutefois pas s'acharner une vie durant. Derrière les gros nuages, le soleil n'attend souvent qu'une occasion pour briller à nouveau. C'est moi, Sylvio qui raconte l'histoire : Les exilés... c'est nous, les Montazini L'Arcange c'est notre ferme Avec "une ombre sur le Monde" c'est le cinquième volet de la saga des Montazini qui s'ouvre. Si vous n'avez pas lu les quatre premiers titres, rassurez-vous, tout en résumant la situation, c'est une nouvelle narration qui commence. Grâce à l'auteur, j'ai pu me glisser dans votre siècle et je dispose désormais d'une adresse mail. J'aimerai bien discuter avec vous et connaître votre avis sur mon histoire, vous pouvez me joindre à cette adresse sylvio. montazini@laposte. net Je compte sur vous. Bien à vous, Sylvio Montazini

04/2013

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Psychiatrie

Oeuvres complètes . Tome 7, 1985-1988

Ce tome 7 incite à réfléchir sur des situations rencontrées au quotidien en clinique psychiatrique : le diagnostic, la démence, la dépendance et les dépressions mais aussi les maladies neurotologiques. A. Tatossian développe les concepts de démence, de traumatisme psychique et précise ce qu'il faut entendre par "biographie" . Il montre comment l'animal apparaît dans les manifestations cliniques chez le patient psychotique et l'intérêt de la possession d'un animal chez certains de ces malades. Une intéressante comparaison est faite du vécu, de la communication, de l'altérité et de la subjectivité du psychotique et du cancéreux suivie de la place du cancer dans la littérature selon que l'écrivain vit la phase terminale d'un proche, lorsqu'il décrit le vécu de son propre état cancéreux ou encore quand il rapporte simplement les faits observés en milieu cancérologique. Dans la prise en charge du malade psychique, l'auteur met en garde sur le danger de priver le patient de toute autonomie (attitude substitutive dominante) l'exposant à une passivité et à une soumission pouvant conduire à la chronicisation de la pathologie et toujours à la perte de sa liberté, proche de l'assistance. Il insiste sur la nécessité d'une attitude devançante-libérante et sur l'intérêt d'hospitalisations aussi courtes que possible, principes qu'il a appliqués lors de l'organisation de son service à l'hôpital Sainte Marguerite à Marseille en 1972. Véritable problème de société, les dépressions sont analysées et une distinction est faite entre les dépressions graves, dont la mélancolie, et les autres, les plus fréquentes, dont la plupart échappent au regard d'un médecin, psychiatre ou omnipraticien. L'auteur explique pourquoi il faut éviter l'abus des antidépresseurs et privilégier la psychothérapie et surtout l'aménagement du mode de vie et de l'environnement.

10/2021