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Littérature française

Les trois demoiselles du père Maire ; Le Centenaire de Jean-Jacques ; L'Ecole du dimanche. (Trilogie genevoise)

C'est entre 1909 et 1911 que Louis Dumur publie ce qu'on a l'habitude de nommer sa "trilogie genevoise", à savoir trois romans respectivement intitulés Les Trois Demoiselles du père Maire, Le Centenaire de Jean-Jacques et L'École du dimanche. Le lecteur y suit, plusieurs années durant, les aventures du jeune Nicolas Pécolas, héros et narrateur, élève du collège Calvin à la fin de la décennie 1870. Autour de ce garçon des Rues-Basses gravitent des personnages tantôt rassurants (la mère Maire, le cousin Gobernard), tantôt inquiétants (le pasteur Babel, la tante Bobette). Il y est naturellement question d'amour (le jeune Nicolas tombant amoureux d'Eglantine, la propre nièce du pasteur) et de religion. La critique contre toute forme d'hypocrisie religieuse est d'ailleurs ce qui ressort, non sans un humour parfois caustique, des trois romans, et en particulier du dernier, L'Ecole du dimanche. Que Dumur ait dû se défendre des nombreuses attaques dont il fut l'objet, allant jusqu'à publier un opuscule intitulé Les enfants et la religion n'est pas pour surprendre : l'écrivain défend en effet, au travers de personnages qui empruntent leur discours à la Profession de foi du vicaire savoyard voire – horresco referens – à Voltaire, une forme assumée d'agnosticisme. Mais ce qui l'emporte surtout, c'est la fraîcheur des scènes décrites, qui nous replongent dans l'atmosphère des rues basses, à Genève, il y a quelque cent quarante ans. Une fraîcheur non dénuée d'humour, et toujours empreinte d'un optimisme qui ne s'émoussera, une fois la trilogie parue, qu'au son des canons de la Grande Guerre.

04/2018

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Littérature étrangère

Le figuier

La construction en 1966 d'un nouveau Collège à Getxo, au Pays basque, fait ressurgir l'histoire de Rogelio Ceron, cet homme solitaire arrimé à un terrain isolé et au seul figuier qui y pousse depuis la fin de la guerre civile. Rogelio Ceron est un ancien phalangiste, de ceux qui, à la nuit tombée, allaient de maison en maison débusquer les " rouges " pour les fusiller sans autre forme de procès. Au cours d'une de ces " expéditions " punitives, Ceron est marqué par le regard de haine que lui jette un enfant, Gabino, à qui il vient d'enlever son père et son frère. Le phalangiste se persuade aussitôt que cet enfant finira par le tuer. Le lendemain, Ceron s'aperçoit que les deux corps ont été enterrés sous un monticule de terre où a été plantée une pousse de figuier. Il se transforme alors, rompt avec les phalangistes, pour se consacrer à la mission tacitement ordonnée par l'enfant, de veiller le figuier. Il est persuadé que l'enfant et lui sont liés par le destin. Pourtant, pendant trois décennies, Rogelio et Gabino n'échangent pas un mot. Le silence est un personnage de plus dans cette tragédie. A l'image du silence des familles des victimes de la guerre civile qui ont enduré quarante ans d'un exil intérieur, sans pourvoir exprimer leur douleur. Rogelio et Gabino représentent les deux Espagne, mais au fil des années, ils sortent peu à peu du cadre initial de chacun de leurs camps. Le figuier incarne l'oubli impossible, le souvenir vivant et silencieux. Le figuier pousse et ses racines se nourrissent des morts de la guerre.

01/2016

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Actualité et médias

Barbares : le retour

L'islamisme marque le retour de la barbarie, et ceci dans une dynamique croissante après le 11 septembre. Nous avons vaincu les barbares d'autrefois : saurons-nous vaincre ceux d'aujourd'hui ? Ils ne sont plus les marginaux de jadis, car ils viennent du coeur de nos sociétés modernes. Barbarie et civilisation seraient-elles deux images en miroir ? De fait, leurs frontières se sont estompées. Des Occidentaux éduqués partent désormais combattre dans les rangs des terroristes. Depuis la naissance des grandes civilisations, les hordes qui vivaient dans les steppes ou les forêts ont massacré et pillé villes et villages. La ressemblance entre ces barbares d'autrefois (Hyksos, Scythes, Goths, Vandales ou Mongols) et les djihadistes d'aujourd'hui est frappante. Mais une nuance s'impose : alors que tous ces peuples, errants ou sédentaires, n'avaient d'autre choix que la guerre, les partisans de Daesh ou d'Al Qaida ont fait ce choix individuellement et ils justifient leurs crimes. Que l'islam soit le terreau de l'islamisme n'explique pas tout. Nos civilisations ont toujours cultivé une barbarie intérieure, plus ou moins refoulée selon les époques. Ce phénomène a culminé avec les barbaries d'Etat au XXe siècle. Il prend aujourd'hui un nouveau visage. Il ne suffira donc pas de vaincre militairement cet adversaire. Ce dernier n'est que le symptôme d'un mal plus profond, dont il nous faut chercher les causes. Nous pourrons alors peut-être lui trouver un remède. Vincent Aucante, docteur en philosophie, ancien Directeur du Centre Saint-Louis à Rome et ancien Directeur culturel du Collège des Bernardins à Paris, est spécialiste de Descartes et d'Edith Stein.

09/2016

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Généralités

L'Algérie, il faut l'aimer. La saga d’un homme en blanc… sésame ouvre toi

La saga d'un homme en blanc, rapporte les longues marches effectuées sur des " routes " et " sentiers " de France, d'Algérie et de Navarre. En ce temps-là, une pléiade d'hommes et de femmes de France et d'Algérie ont révélé ensemble ou séparément face aux épreuves de leurs temps, des qualités d'hommes et de femmes d'exception... qu'elles s'appellent... Germaine Tillon qui rejoignit Jean Moulin au Panthéon, ou Maliha Hamidou dont le nom trône au Lycée principal de jeunes filles de la ville où enfants puis petits enfants viennent se ressourcer sans fin... Qu'ils s'appellent... Abdelkader Djilali ou Abderrahmane Sedjelmaci, qui m'ont fait entendre leur voix en ne chantant ni la Tosca ni Carmen. le professeur Paul Milliez décrit par le St Cyrien célèbre comme le héros de la médecine ou le professeur André Gouazé héros de tous les temps, grand défendeur de l'Ordre médical et de sa partition musicale, aux destinées desquelles il a présidé... ils m'ont permis d'écrire à leur sujet qu'ils avaient de la voix tantôt pour la qualité de leurs discours, tantôt par celle de leurs actes qui en ont ainsi tracé la Voie. Ce livre est un hommage à un futur lointain ou peut être proche. Ce futur tant espéré m'a accompagné tout au long de ses pages. Je n'en fais pas mystère et pour cause, dans le prologue vous en trouverez le gage. Le collège à 19 ans a vu naître en ce temps-là, chez chacun et chez chacune un jaillissement surprenant qui fut décrit longuement et qui se poursuit encore aujourd'hui.

09/2022

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Pédagogie

Le désastre de l'école numérique. Plaidoyer pour une école sans écrans

Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s'est lancée, sous prétexte de " modernité ", dans une numérisation de l'école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre. L'école numérique, c'est un choix pédagogique irrationnel, car on n'apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l'intermédiaire d'écrans. C'est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l'autre bout de la planète. C'est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C'est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique. Cet essai s'adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s'interrogent sur la pertinence du " plan numérique pour l'école ". Et s'il fallait au contraire faire de l'école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ? Philippe Bihouix, 44 ans. Ingénieur centralien, il a travaillé dans différents secteurs industriels comme ingénieur-conseil ou à des postes de direction. Il est l'auteur de L'Age des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, Prix de la Fondation d'Ecologie Politique 2014). Il a deux enfants. Karine Mauvilly, 38 ans. Historienne et juriste de formation, diplômée de Sciences Po Paris, elle a été journaliste puis enseignante en collège public, poste d'observation privilégié de la mutation numérique en cours. Elle a trois enfants.

08/2016

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Ouvrages généraux

Quand l'Histoire fait dates. Dix manières de créer l'événement

Qu'est-ce qu'un événement ? La question est tout sauf théorique, puisqu'elle affecte le cours même de nos existences. Il est des moments où l'on ressent intimement le pli cassant du temps, qui sépare nettement un avant d'un après. Mais parfois c'est plus incertain. Le passé semble s'attarder, et l'on attendra de la mémoire qu'elle façonne, après coup, le sens de ce qui a eu lieu. Inspiré de l'émission "Quand l'histoire fait dates" , qui a réuni, de 2017 à 2020, plusieurs millions de téléspectateurs sur Arte, ce livre propose d'explorer cette question à partir de trente dates qui, de la grotte de Lascaux à la libération de Nelson Mandela, des grandes batailles de l'Asie centrale à la conquête du pôle Sud, traversent toutes les époques et parcourent le monde. Chaque événement, qu'il soit célèbre ou plus inattendu, apparaît toujours comme la porte d'entrée d'une histoire qui se veut accueillante aux imaginaires, aux mémoires et aux émotions. En composant à travers ces récits dix manières de créer l'événement, Patrick Boucheron laisse ainsi entendre les accords secrets qui résonnent à travers les frises chronologiques de notre enfance et rend à l'histoire sa force d'entraînement, la ramenant à ce qu'elle peut être dès lors qu'elle s'adresse à nos vies : l'art de se ménager des surprises. Professeur au Collège de France, Patrick Boucheron a notamment publié aux éditions du Seuil Conjurer la peur (2013), La Trace et l'Aura (2019) et dirigé l'Histoire mondiale de la France (2017).

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Littérature française

Le petit chat de porcelaine

A la fin de l'été 1991, Joseph Verpilleux est emporté par une maladie neuro-dégénérative au terme d'une longue agonie. Ce professeur de lettres classiques peu loquace avait toujours vécu dans l'intimité de ses innombrables livres ou bien le nez plongé au plus profond de ses journaux. Passé le soulagement qui suivit la fin des souffrances paternelles, son fils aîné, qui avait été son élève au collège puis au lycée de Nantua avant d'être choisi en qualité de médecin personnel, mesure le vide immense laissé par la disparition de son père. Il comprend que derrière ses silences et son impénétrable discrétion se sont cachés nombre de secrets. Pourquoi ce père si étrange et sensible était il aussi exigeant, sévère, inflexible ? Pourquoi ne connaît il presque rien de lui ? Ce fils occupe dix années à rassembler quelques souvenirs et tente en vain de lui "redonner vie" . Soudain, il a l'intuition qu'un petit chat de porcelaine posé depuis des lustres sur le bureau paternel pourrait être la clé de ces énigmes. Cette figurine "aurait appartenu" à un jeune juif, camarade de classe de son père. Celui-ci aurait "caché son propriétaire durant l'Occupation allemande" avant que cet ami disparaisse et ne revienne jamais. Dix années de recherches assidues au sein de l'univers de la Shoah, un voyage en Israël, des rencontres inattendues conduiront ce fils à retrouver les traces du jeune disparu. Une décennie supplémentaire sera encore nécessaire pour établir de façon certaine l'histoire d'une amitié fondatrice de la vie de ce père si mystérieux : les attentes de son fils ne seront pas déçues.

01/2023

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Littérature française

Madame de chamblay. Tome 1

Cet ami se nommait et se nomme encore Max de Villiers. J'avais rencontré Max au milieu d'une partie de chasse, dans le parc de Compiègne, à l'époque où le duc d'Orléans commandait le camp. C'était en 1836 ; je faisais Caligula à Saint-Corneille. Max était un camarade de collège du duc d'Orléans, plus jeune que moi d'une dizaine d'années. C'était un homme du monde, de vingt-cinq à vingt-six ans, de bonne éducation, de façons excellentes, gentleman jusqu'au bout des ongles. - J'emprunte aux Anglais cette locution qui nous manque, pour exprimer ma pensée. Sans être riche, Max avait quelque fortune ; sans être beau, il était charmant ; sans être savant, il connaissait beaucoup de choses ; enfin, sans être peintre, il était artiste, dessinant avec une rapidité et un bonheur incroyables les traits d'une figure ou la silhouette d'un paysage. Il adorait les voyages : il connaissait l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, Constantinople. Nous nous étions beaucoup plu ; pendant les cinq ou six chasses que nous fîmes avec le duc d'Orléans, nous nous plaçâmes à côté l'un de l'autre. Il en fut ainsi aux dîners : libres de nous asseoir à notre convenance, nous échangions un coup d'oeil, nous nous rappro- chions, et, pendant tout le repas, nos deux chaises se touchaient et nous bavardions à qui mieux mieux. Il était de cette rare espèce d'hommes qui ont de l'esprit sans s'en douter. Son voisinage m'allait donc à merveille : - à la chasse, parce qu'il était prudent ; - à table, parce qu'il était spirituel.

03/2023

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Littérature française

Madame de chamblay. Tome 2

Cet ami se nommait et se nomme encore Max de Villiers. J'avais rencontré Max au milieu d'une partie de chasse, dans le parc de Compiègne, à l'époque où le duc d'Orléans commandait le camp. C'était en 1836 ; je faisais Caligula à Saint-Corneille. Max était un camarade de collège du duc d'Orléans, plus jeune que moi d'une dizaine d'années. C'était un homme du monde, de vingt-cinq à vingt-six ans, de bonne éducation, de façons excellentes, gentleman jusqu'au bout des ongles. - J'emprunte aux Anglais cette locution qui nous manque, pour exprimer ma pensée. Sans être riche, Max avait quelque fortune ; sans être beau, il était charmant ; sans être savant, il connaissait beaucoup de choses ; enfin, sans être peintre, il était artiste, dessinant avec une rapidité et un bonheur incroyables les traits d'une figure ou la silhouette d'un paysage. Il adorait les voyages : il connaissait l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, Constantinople. Nous nous étions beaucoup plu ; pendant les cinq ou six chasses que nous fîmes avec le duc d'Orléans, nous nous plaçâmes à côté l'un de l'autre. Il en fut ainsi aux dîners : libres de nous asseoir à notre convenance, nous échangions un coup d'oeil, nous nous rappro- chions, et, pendant tout le repas, nos deux chaises se touchaient et nous bavardions à qui mieux mieux. Il était de cette rare espèce d'hommes qui ont de l'esprit sans s'en douter. Son voisinage m'allait donc à merveille : - à la chasse, parce qu'il était prudent ; - à table, parce qu'il était spirituel.

03/2023

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Poésie

Manuel de Réisophie pratique

" La tautologie est selon moi le sommet caché, impossible, de la poésie (...) Que la chose soit soi-même soi est le plus beau trésor, et le mieux caché qui soit, la plus grande évidence et le plus grand mystère. " (De l'image, 2007). Ces lignes de Laurent Albarracin résument sa démarche, aussi simple que rigoureuse. Avec Res rerum, Laurent Albarracin introduisait à une nouvelle étape de sa quête paradoxale en la faisant entrer dans le champ de l'alchimie. Le présent Manuel en offre le plein déploiement. Non sans humour, l'" Avertissement au lecteur " donne les précisions suivantes : " Suite à la publication en 2018 de l'ouvrage Res rerum par les éditions Arfuyen, nous avons reçu par la Poste, sans mention d'expéditeur, une liasse de papiers (...). Le paquet contenait un mot griffonné : "Si vous le jugez opportun, publiez ces textes. Publiez-les sous votre nom afin d'écarter les curieux qui viendraient par leurs sollicitudes entraver nos activités." Signé : "Le Collège de Réisophie" " En 224 poèmes d'une impeccable écriture, tantôt longs et tantôt très courts, le Manuel nous ouvre à une méditation vertigineuse méditation sur la réalité que nous croyons connaître : " Les choses sont comme des vases / Qui en s'évasant / Se recueilleraient. / Comme une lumière / Qui en éclatant / Se rassemblerait. " Mais encore : " Nous n'entendons pas les choses parler / Parce qu'elles sont des oreilles qui voient. " Le regard espiègle de l'enfant se mêle ici à la réflexion du philosophe en une approche et une connaissance qui sont spécifiquement celles du poète. D'un des plus originaux et profonds d'aujourd'hui.

05/2022

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Littérature française

Oeuvres Complètes Tome 1 : L'esprit de Paris. Chroniques parisiennes 1934-1947

Il y a de l'esprit de Paris dans certains dialogues, reparties, scies ou mots historiques. Il y en a sur des chapeaux. Il y en a aussi tout le long de nos quais, dans les petits caboulots, chez les prud'hommes, sur la plate-forme des autobus et dans le métro, dans l'escalier, sur les toits, sous les toits où nichent les philosophes, au milieu des squares, et jusque dans les nuits camouflées de la guerre. L. -P. F. Par ses chroniques parisiennes, nourries d'une vie de noctambulisme et de rencontres, Léon-Paul Fargue n'aura cessé de célébrer sa ville, élaborant une mythologie fondée sur une connaissance érudite et vécue avec intensité. Juxtaposant en un kaléidoscope vibrant d'images le Paris d'autrefois - ses catacombes, ses caboulots, ses music-halls - et celui qui naît sous ses yeux - la féerie des expositions universelles, l'ouverture du Palais de la Découverte mais aussi le temps du couvre-feu et du rationnement -, il dresse le portrait de toute une génération, de la fin du XIXe siècle à l'après-guerre, des salons de Mallarmé et de Rachilde au cercle de La Librairie des Amis du Livre d'Adrienne Monnier. Colette, Crevel, Larbaud, Miomandre, Cendrars... tous se souviendront de ce mémorable piéton et de son verbe étincelant. Riche d'inédits, établi par Barbara Pascarel (Régente du Collège de 'Pataphysique, présidente de la Société des lecteurs de Léon-Paul Fargue et auteur d'un essai sur le cycle Ubu d'Alfred Jarry chez Gallimard), ce volume est la première édition savante du Piéton de Paris et des nombreuses autres chroniques consacrées par Fargue à la capitale.

09/2020

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Littérature française

L'avenir du peuple canadien-français

" Furetant un jour dans la Bibliothèque de l'Université Laval, je tombai sur un livre d'Edmond de Nevers. Quelques pages de l'Avenir du peuple canadien-français 1 ouvertes au hasard me frappèrent par leur brûlante actualité. Ma curiosité fut dès lors bien aiguisée. Elle est à l'origine de cette réédition. Voir aussi notre ouvrage : Edmond de Nevers, essayiste. Suivi de textes choisis, présentés par Claude Galarneau. Cahiers de l'Institut d'Histoire, no 2, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1960, 95 p. règne parmi les jeunes gens de nos classes instruites" , il décide, dès 1880, d'aller étudier en Europe. Il ne part cependant qu'en 1888, et pour Berlin, où il travaille avec Mommsen et d'autres grands maîtres berlinois pendant quelques années, s'initiant aux différentes disciplines des jeunes sciences de l'homme, telles que l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et l'économie politique. En même temps qu'il parfait sa connaissance de la langue allemande, de Nevers se donne la peine d'apprendre le russe, le norvégien, l'italien, l'espagnol et le portugais. Il effectue de longs séjours en Italie en Espagne et au Portugal pour arriver enfin à Paris vers 1892, où il devient l'un des vingt-quatre rédacteurs de l'agence Havas. De Nevers demeurera huit ans à Paris, partageant son temps entre son emploi, les cours au Collège de France et à la Sorbonne, et des recherches assidues dans les archives et les bibliothèques. Ses études et ses recherches le conduisent à la publication de trois ouvrages pendant son séjour à Paris, dont l'Avenir du peuple canadien-français en 1896"

03/2023

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Gestion de patrimoine

Gestion de patrimoine. Du diagnostic aux stratégies financières, juridiques, fiscales et comportementales, Edition 2024-2025

Comment conseiller au mieux son client pour sa retraite ou sa succession ? Comment optimiser son patrimoine ? Comment tirer profit des nouveaux produits ? Comment donner du sens à ses investissements ? Accessible et à jour des dernières évolutions réglementaires, ce livre dresse un panorama complet de la gestion de patrimoine : horizon de placement souvent long, actifs relativement peu liquides, fiscalité complexe, questions juridiques très variées, clientèle exigeante. Il permet d'établir une stratégie patrimoniale personnalisée : connaissance approfondie du client : situation familiale, statut professionnel détermination des objectifs selon l'horizon temporel et dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et d'inflation : achats immobiliers, actifs financiers, retraite, cession d'entreprise, héritage préconisations d'investissement et d'optimisation personnalisées : ingénierie patrimoniale, assurance-vie, crédit, protection de la famille, fiscalité nationale et internationale évolutions récentes : private equity, produits dérivés, patrimoine artistique, philanthropie, investissement responsable, Loi Climat et Résilience, nouveau statut de l'entrepreneur individuel Le livre associe l'expérience de praticiens aguerris à l'expertise des meilleurs enseignants de la discipline. Riche en concepts, en exemples et en illustrations, il constitue un support de qualité pour les professionnels et les étudiants. Il s'adresse aux conseillers en gestion de patrimoine, banquiers, notaires, agents d'assurance et d'assurance-vie, avocats, family officers, experts-comptables. Il intéressera également les étudiants en gestion de patrimoine, gestion de fortune, droit, transmission, fiscalité des particuliers, asset management... Cette nouvelle édition est enrichie d'un chapitre inédit sur les NFT et les cryptoactifs. Par ailleurs, les données fiscales ont toutes été actualisées et sont parfaitement à jour. La première édition a été labellisée par le Collège de Labellisation de la FNEGE.

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Arts décoratifs - Traditions

Bureau d'investigation du sacré

Croisant des approches artistique, anthropologique, des thématiques les plus ésotériques aux plus institutionnelles, tous ces acteurs ont exploré ensemble pendant plus de deux ans les "territoires désarticulés du sacré" . L'ouvrage, qui paraît à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la fois au Collège des Bernardins et aux Grandes-Serres de Pantin en 2022, n'est ni un catalogue d'exposition ni un recueil de textes académiques exhaustif, mais une proposition hybride pour qui s'intéresse aux nouvelles formes de spiritualité et aux nouvelles formes tout court, qu'elles soient du vêtement, de la vidéo, de l'installation, des objets ou des corps. Il donne à percevoir l'état de ce sujet à un moment T et témoigne d'une génération d'artistes qui n'envisage plus l'effondrisme comme une fatalité mais comme un lien pour penser la fin d'un monde. Et qui, pour construire le suivant, revendique de "cosmiser" la pensée et la terre et dessiner un nouvel horizon aux nouvelles formes de solidarité. Contributions de Aniara Rodado (artiste), Claire Barré (scénariste et romancière), Marie Voignier (artiste), Alice Brygo et Balthazar Heisch (artistes), Céline du Chéné (réalisatrice et autrice), Alain Dellanegra et Kaori Kinoshita (artistes), Meris Angioletti (artiste), David Sendrez (docteur en théologie), Collectif Les Froufrous de Lilith, Simon Ripoll-Hurier (artiste), Eric de Thoisy (architecture, fondateur agence SCAU), Valérie Mréjen (artiste), Emmanuelle Luciani (curatrice et directrice artistique de Southway Studio), Jeanne Mercier (commissaire de l'exposition). Ouvres de François-Alexandre Monfort, Alice Lejeune, Kelly Eng & Marie Piplard, Clémence Perera Vétillard, Louise Fauroux, Bianca Dacosta, Auriane Robert, Emma Tholot, Esther Denis, Rémi Coignec, Brieuc Schieb, Juliette Ayrault, Ariane Jouhaud, Isabella Aurora, Eloïse Molinié.

02/2022

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Sociologie

Le premier sexe. Mutations et crise de l'identité masculine

L'Ancien Régime reposait largement sur une société patriarcale, où la suprématie des hommes était incontestée. La Révolution met fin à cet ordre ancien tandis que la Déclaration des Droits de l'Homme ouvre la voie à une société où change le statut des femmes. L'avènement du citoyen, l'égalité proclamée, la montée de la bourgeoisie, les transformations de la vie sociale vont modifier progressivement le rôle, le statut et l'image des hommes. En dépouillant journaux intimes, chroniques de vie, romans, correspondances, André Rauch étudie précisément les mutations, parfois porteuses de crises, qui affectent l'identité masculine jusqu'au début du XXe siècle. Les bouleversements ont été fondamentaux : la gloire du soldat sous l'Empire, la généralisation de la conscription, par exemple, sont autant de nouvelles expressions de la virilité. De même l'ambition sociale et la volonté de faire carrière qui imposent dorénavant la maîtrise de soi. Les hommes apprennent à se refréner et à endurer les épreuves du collège, de l'armée, du chantier et, plus généralement, de la promotion sociale. La vigueur du désir, la maturité virile que prouvait l'ardeur physique, l'impétuosité qui devait traduire la puissance sexuelle, sont autant de repères désormais brouillés. L'art de séduire évolue. Les lieux masculins changent : le cercle, le café, le cabaret sont peut-être une manière pour les hommes de s'isoler voire de se protéger. Le XXe siècle s'éclaire à la lumière de cette recomposition fondamentale de l'ordre des hommes face à la montée du pouvoir féminin. Cet essai, profondément original, inaugure une nouvelle histoire des relations entre hommes et femmes.

01/2013

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Biographies

Proust du côté juif

Antoine Compagnon s’est livré - après son cours au Collège de France - à l’approfondissement d’un sujet qui peut paraître marginal et qui s’est révélé d’une richesse intellectuelle et humaine assez extraordinaire. Il s’agit d’un côté de ce que Proust avait de juif dans son milieu familial, et de la traduction du judaïsme dans la Recherche du temps perdu qui a pu faire dire tantôt que Proust était antisémite, tantôt qu’il était un auteur kabbaliste. A travers l’érudition incroyable et la recherche d’archives menée par Antoine Compagnon, c’est tout un milieu qui ressurgit : celui de jeunes sionistes des années 1920 qui lisent Proust, le discutent, le commentent, se l’approprient et s’en servent comme point de référence ou de polémique. C’est le cas de gens très connus comme André Spire et les auteurs de la Revue juive (qui paraissait chez Gallimard sous la direction d’Albert Cohen) ou de la Tribune juive où écrivent des gens bien connus de la maison comme Benjamin Crémieux. Proust a souvent été affublé de la fidélité à un style de rabbin, et ce milieu des premiers lecteurs juifs de Proust est illustré presqu’à chaque page de ses portraits d’hommes - pour nous devenus inconnus -, et de commentateurs comme Albert Thibaudet, Gide, Péguy, Maurois ou encore Barrès. C’est tout un côté de Proust qui prend une dimension à laquelle on ne s’attendait pas pour un livre à paraître au début de l’année commémorant le centenaire de la mort de l’auteur ; 2021 étant déjà le 150e anniversaire de sa naissance.

03/2022

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Histoire de l'art

Hokusai

Admiré en Occident dès la fin du XIXe siècle, Hokusai (1760-1849) est l'un des plus grands artistes japonais. Il a laissé une oeuvre immense, au-delà de la célèbre série des Trente-Six Vues du mont Fuji et de son recueil de dessins, la Manga. Peintre, dessinateur, théoricien, il fut l'exemple même de l'artiste ne vivant que pour son art. Observateur inlassable, il a accompli une simplification des formes et fait des contrastes et des harmonies de couleurs un usage qui renouvela l'art de l'estampe ukiyo-e. Tout en brossant le portrait de l'artiste, Henri Focillon est le premier à poser sur l'art japonais un regard analytique. Après avoir rappelé les caractéristiques de cette tradition artistique, et situé Hokusai par rapport à elle, il s'intéresse aux thématiques de l'oeuvre, au dessin, à la composition et à l'usage de la couleur. Illustrée par près de 300 oeuvres, dont douze de ses principales séries, le Hokusai de Focillon reste la monographie de référence sur l'artiste. Henri Focillon (1881-1943) est un des plus importants historiens de l'art français. Spécialiste du Moyen Age et de la gravure, il dirigea le musée de Lyon et enseigna en France (Sorbonne, Collège de France) et aux Etats-Unis. Entre 1910 et 1920, il s'intéresse à l'art d'Extrême-Orient. La pensée de Focillon, qui se cristallisera plus tard dans ses ouvrages les plus célèbres, la Vie des formes (1934) et L'Art d'Occident (1937), est déjà à l'oeuvre dans cet ouvrage consacré à Hokusai.

10/2023

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Rock

Streets of London. L'histoire du rock dans les rue de Londres

Aujourd'hui, l'Eurostar vous mène en deux heures et quart de Paris à Londres. Un coup de Google Maps sur votre smartphone et dix minutes après votre arrivée à la gare de Saint Pancras, vous voilà devant le Water Rats Theatre, sur Gray's Inn Road, où se sont formés les Pogues. Un peu plus bas, c'est le collège où Johnny Rotten et Sid Vicious ados firent la connaissance de Jah Wobble. Descendez encore un peu, prenez Guilford Street: au bout, le square où Dezo Hoffman prenait les Beatles en photo. Tiens, à propos des Beatles, et si vous alliez vous faire prendre en photo sur le passage piéton de la pochette d'Abbey Road ? Mais c'est où, Abbey Road ? Streets of London est le compagnon idéal pour une balade à pied, en métro ou tout simplement dans son fauteuil, dans le Londres des Beatles ou pour plus de fièvre, sur les pavés du punk et de la new-wave. Quartier après quartier, surgissent les anecdotes sur des moments de l'histoire du rock au détour d'une rue, d'un square ou d'un pub. Soit comment PeteTownshend a écrit "Who Are You" après une beuverie improvisée avec deux Sex Pistols, comment les photos de l'album Ziggy Stardust de David Bowie ont été prises sur Heddon Street, une nuit de janvier 1972, comment aux débuts des Rolling Stones, le batteur Charlie Watts, qui n'avait pas assez de place chez lui, laissait son instrument à la consigne de la Leicester Square Station entre chaque concert, comment le chanteur d'AC/DC Bon Scott est mort dans une Renault 5, etc.

02/2024

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Religion

Ritualisme et vie intérieure. Religion et culture

La Société Ernest Renan, branche française de 1' "Association internationale pour l'étude de l'histoire des religions" , n'est pas un groupe de recherches sur les origines du christianisme, encore moins une société de pensée mue par quelque idéologie. Fidèle à une vieille tradition académique, elle écoute et discute chaque mois au Collège de France des communications originales présentées par de jeunes chercheurs et des maîtres confirmés auxquels sont familières les démarches rigoureuses de la philologie, de l'histoire ou de l'observation du vécu. L'histoire des religions n'éveille plus la suspicion dont l'entourait des systèmes de pensée prétendant s'ériger en systèmes de pensée totale. Elle souffrirait plutôt d'un scientisme réducteur, contestant dans la religion, vue comme fait social ou fait psychologique, la part du contingent, de l'aléa avec lequel toute l'histoire est tenue de composer. Mais ce qu'elle doit surtout redouter, c'est l'inculture grandissante. L'effondrement intellectuel des religions encore majoritaires, qui risque d'entraîner l'insistance mêlée de sentiment sur les valeurs de l'action, ouvrirait la porte à de nouvelles crédulités, à de nouveaux fanatismes, si un surplus de connaissances religieuses ne venait à la relève. De plus, en un temps où l'on préconise l'ouverture à des cultures étrangères, peut-on laisser ignorer que ces traditions et ces sagesses venues d'ailleurs ont presque toujours un fondement religieux ? C'est pourquoi la Société se propose de débattre périodiquement devant un plus large public d'un thème dom l'actualité souvent passionnelle réclame une analyse scientifique approfondie. Tout ceci justifie pleinement l'importance de ces colloques.

01/1989

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Tourisme France

Brecht Evens Paris. Edition bilingue français-anglais

La collection "Travel Book" éditée par Louis Vuitton invite au voyage, qu'il soit mobile ou immobile, nourri du plaisir de l'évasion intellectuelle ou émotionnelle. Au fil des pages, les oeuvres d'artistes de renom et de jeunes talents racontent les villes et les pays parcourus, leurs chemins escarpés et leurs architectures rectilignes, les lumières, les jours et les vies qui s'y déploient. Héritiers des "Carnets de voyage" Louis Vuitton qui ont saisi durant près de vingt ans les aventures urbaines d'une poignée d'illustrateurs et aquarellistes, les "Travel Books" proposent une nouvelle vision du départ. Une vision contemporaine, où l'on explore aussi bien les mégalopoles sans sommeil que les contrées sauvages et lointaines. Une vision inédite, où l'on ose croiser les cultures en confrontant le regard des artistes à des mondes qui ne leur sont en rien familiers. Ainsi Paris vue par le Congolais Chéri Samba ou interprétée par le Belge Brecht Evens, l'île de Pâques par l'Américain Daniel Arsham, New York par le Français Jean-Philippe Delhomme, Londres par la jeune Japonaise Natsko Seki, Venise par l'illustre mangaka Jirô Taniguchi, le Vietnam par l'Italien Lorenzo Mattotti, l'Arctique par l'Irlandais Blaise Drummond, Edimbourg par Floc'h - le plus british des Français -, l'Afrique du Sud par le célèbre peintre chinois Liu Xiaodong. Chaque artiste part à la rencontre de mondes qui lui sont étrangers. Son oeil s'aiguise, piqué par la surprise de l'inconnu ou stimulé par le plaisir de la redécouverte. Le lieu devient page blanche, vierge de tout repère. Les points de vue se transforment alors en véritables propos, à la fois narratifs, tendres, pittoresques, voire satiriques. Au-delà de la vocation iconographique de ces carnets de route, la collection souligne la richesse des horizons esthétiques que recèle l'art actuel. Les univers créatifs proposés répondent d'ailleurs à une même exigence de diversité : au cours de leurs voyages, ces artistes venus du monde entier choisissent librement leur mode d'expression. Le dessin, la peinture, le collage, l'art contemporain, l'illustration, la bande dessinée ou le manga sont autant de prismes à travers lesquels retranscrire leurs regards sur l'ailleurs.

05/2016

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Photographie

Parêtre

La photographie entretient un rapport complexe et subtil avec la réalité : elle la reproduit de manière fidèle mais ne l'est pas puisqu'elle est soumise au regard subjectif du photographe. Celle que pratique Nathalie Amand emprunte tout autant aux mises en scène et aux poses obscènes des toutdébuts de la photographie pornographique - dès les origines, ces daguerréotypes scandaleux circulaient sous le manteau et à la construction de soi sous le régime des apparences, qui donnera ses quartiers, nobles et vains, à la photographie de studio Second Empire. Claire ou noire, toujours en retard sur la vérité des choses, toujours en avance d'un temps sur leur vanité, la chambre des secrets au carré affûte à votre insu ses ensorcelantes danses du voile... "Cet état de fait m'a toujours poussée à fabriquer mes images. J'inter - viens et je manipule le réel lors de la prise de vue. Essayer de montrer les choses telles qu'elles sont m'intéresse peu, ce qui compte pour moi est la relation que j'entretiens avec elles au moment où je les photographie. J'aime montrer ma propre vision des choses plutôt que les choses ellesmêmes. La photographie doit me surprendre et m'apporter un regard différent sur ce qui m'entoure. En ce sens elle est un témoignage de ma relation au monde, elle est expérience. Mes recherches sont essentiellement axées sur les notions du temps à travers des thèmes picturaux classiques tels que le nu, l'autoportrait, le portrait, le paysage, la nature morte et les vanités. Ceux-ci sont abordés de manière théâtralisée sous forme de séries réalisées pour la plupart au grand et moyen format. L'aspect esthétique y prend une part prépondérante afin de mettre en évidence la beauté et la fragilité en toute chose et nous amener à nous interroger sur nous même". (N. A.)Nathalie Amand est professeure à l'Académie des Beaux-Arts de Tournai. Pratiquant l'argentique et le moyen format depuis toujours, elle affectionne les mises en scène et la photographie en studio, mais aussi le paysage, la nature morte, le collage grotesque... Elle publie à l'occasion de la biennale de photographie en Condroz (août 2019) sa première monographie, Parêtre, aux éditions Yellow Now (série Angles vifs).

10/2019

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Bricolage et création

Les animaux s'amusent. Livre de coloriage

Pâte à modeler, collage, feutres, peinture avec les doigts... C'était hier ! Bébé a grandi et aujourd'hui, il découvre les crayons de couleur. Il aime tracer des lignes en zigzag sur la feuille blanche et il varie les couleurs. Il est prêt à découvrir un autre monde, celui du coloriage "sans dépasser les bords", car il maîtrise davantage son crayon. Alors, il a besoin d'une image à remplir, puisqu'il a bien compris que le coloriage signifie qu'il doit s'appliquer à faire disparaître le blanc ! Les crayons de couleur prennent donc la relève et ils préparent en douceur le futur apprentissage des lettres, car la manipulation du crayon se fait avec trois doigts, tout comme l'écriture. L'enfant apprend à contrôler son coloriage, à le rendre uniforme et à réaliser ses petits chefs d'oeuvre en remplissant des formes différentes. Petit à petit, il découvre que le plaisir est là aussi, en même temps que la coordination de ses mouvements. Les images colorées indiquent la marche à suivre pour ne pas se tromper. Cela apprend également à l'enfant qu'il faut suivre des règles pour arriver à un bon résultat. Il découvrira ainsi une activité qui l'apaise et qui lui donnera de la confiance en lui une fois son travail terminé. Et quelle joie de voir ses coloriages appréciés par toute la famille ! Les dessins de ce livre ont été choisis pour leur humour, car travailler avec le sourire ne peut être que bénéfique. Les 120 nuances présentées également dans le livre représentent les nuances des couleurs Polychromos de la marque Faber-Castell. Elles sont là pour éveiller la curiosité de l'enfant et pour le familiariser avec l'idée que les couleurs dites "primaires" se déclinent en de nombreuses nuances. Comme toutes les couleurs ont une histoire ou une correspondance dans la nature, il serait intéressant de les découvrir dès le plus jeune âge. Cela pourrait également faire naître quelques carrières artistiques plus tard, on ne sait jamais ! Que dire de plus ? Peut-être... A vos crayons maintenant !

10/2022

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Littérature française

La trilogie d'Osunna Tome 3 : Rue du Dragon (1963-1967)

Avec le roman Rue du Dragon, Maïté Villacampa vient clore "La Trilogie d'Osuna". L'héroïne découvre Paris et le travail de l'art où l'oeuvre couve rue du Dragon, au Quartier latin. Entre des ombres fertiles et une maturité qui infuse, le Dragon de Luz distille des signes. Osuna de Châlus nous convie à ces pulsations secrètes lorsque se répand l'horizon pour point de départ. Capter sans capture, saisir à plein, ne rien retenir, toucher sans besoin de posséder, affine la romancière. A travers l'amour-passion sur un double fond de guerre d'Algérie et de troublantes rencontres artistiques, le fameux Dragon révèle d'étranges coordonnées. Mais ces fulgurances en forme d'offrande sont-elles saisissables en leur principe secret... ? Les choses pour Osuna sont-elles surréelles et fatales... ? Tenir et main-tenir la transe. Passage par le feu, nous conte l'auteure. A fines densités comme des particules anoblies, Maïté Villacampa vogue sur des poétiques majeures et sacrales. Avec elle, Osuna cherche la pièce manquante dont nous dessinons les contours. Au bout de mon fusain, la lumière pose des questions à l'ombre. Eprouvons alors ce qui se révèle. Anne de Commines " Une telle élégance dans ces corps d'hommes ! Elle se déployait sur cette scène minuscule avec un tel humour, une telle drôlerie, des histoires et chansons salaces ou tendres, rêvant de travestir la vie, toute la vie. Je n'avais jamais vu d'aussi près une robe du soir pailletée découvrant une épaule un peu trop carrée, des gants longs en cuir cerclés de bracelets en faux diamants et ces chignons tressés de princesse de Trébizonde, ces sourcils à la Dietrich, ces corsets de dentelles aux bas-jarretelles roses et talons aiguilles de cinéma... Des visages, oui, des visages peints rappelant ceux des clowns ou des comédiens de théâtre Nô ou encore ceux des vamps. Et sous les masques, une fois encore, la force de rire sur soi-même et sur notre commune humanité... " Extrait du roman Sur l'illustration de couverture, collage de Maïté Villacampa, figurent des éléments empruntés au peintre d'art brut Henry Darger

04/2022

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Archéologie

Des couvents fragiles. Pour une archéologie des établissements mendiants (France méridionale, Corse, Ligurie, Piémont)

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Malgré une présence importante, aujourd'hui encore, de nombreuses traces de couvents mendiants médiévaux, l'historiographie ne s'est pas suffisamment arrêtée sur la question de leur fragilité. Grâce aux recherches archéologiques et historiques les plus récentes, il est désormais possible d'apporter des réponses aux questions de l'installation, de l'implantation et du rôle de ces couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. En outre, ce livre traite aussi des relations des communautés religieuses avec les fidèles, de leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et de leurs rapports avec les choses matérielles. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Dans de très nombreuses villes, les couvents médiévaux ont été comme effacés de la topographie urbaine. En Languedoc, en Provence ou en Ligurie, la disparition très fréquente de ces établissements n'a pas été suffisamment soulignée par l'historiographie, sans doute parce qu'il reste, malgré tout, quelques beaux monuments qui font oublier quantité de destructions. La Révolution française, la vente des biens nationaux et les suppressions napoléoniennes ne sont pas seules responsables. C'est cette fragilité des couvents des ordres mendiants que ce livre tente de saisir en mêlant les avancées les plus récentes des recherches archéologiques et historiques dans ces régions de l'arc méditerranéen qui va des Pyrénées orientales à la Riviera ligure, jusqu'à remonter, au nord, en Auvergne, Dauphiné et Savoie. Les reconstitutions architecturales, l'étude du bâti et des matériaux de construction, l'archéologie funéraire et l'analyse des sources écrites apportent un nouvel éclairage aux dynamiques de l'installation, de l'implantation et du rôle des couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. Ce sont aussi les relations des communautés religieuses avec les fidèles, leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et leurs rapports si particuliers avec les choses matérielles que ce livre s'attache à retracer. Avec les contributions d'Alain Badin de Montjoye, Simone Balossino, Silvia Beltramo, Agnès Bergeret, Fabien Blanc-Garidel, Aurélie Bouquet, Claire Bourguignon, Aurora Cagnana, Aymat Catafau, Jacques Chiffoleau, Sandrine Claude, Isabelle Doray, Patrick Ferreira, François Guyonnet, Margot Hoffelt, Philippe Jansen, Fanny Lelandais, Clément Lenoble, Véronique Lelièvre, Egle Micheletto, Jean-Marc Mignon, Emmanuel Moureau, Antonio Musarra, Céline Pallier, Fabienne Ravoire, Hélène Réveillas, Amélie Roger, Elodie Sanchez, Barbara Strano, Robert Thernot, Antonella Traversa, Alain Venturini.

10/2023

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Pédagogie

Lettre à un jeune professeur

L e métier de professeur ne serait plus un "métier d'avenir" , dit-on. Peu reconnu et mal payé, suspecté par les parents et bousculé par des réformes contradictoires, l'enseignant d'aujourd'hui peinerait à trouver sa place dans la société. Pourtant, notre démocratie a besoin d'une Ecole qui transmette avec exigence les moyens de comprendre le monde. Elle a besoin d'un système éducatif qui fasse de chaque citoyen un être capable de "penser par lui-même" . Elle a besoin d'une éducation qui forme nos enfants à la découverte de l'altérité et à la capacité de chercher ensemble la vérité. Notre démocratie a, plus que jamais besoin, de ses professeurs. Parce qu'ils sont, en réalité, le "métier de l'avenir" . Philippe Meirieu s'adresse, dans cet ouvrage à toutes celles et tous ceux qui veulent enseigner... aux professeurs d'école comme aux professeurs de collège et de lycée, aux professeurs des disciplines générales comme aux professeurs des disciplines technologiques ou professionnelles. Il les connaît bien. Il les sait animés par la passion de transmettre. Mais aussi irrités par la multitude d'instructions officielles qui pleuvent sur eux. Parfois inquiets de ne pouvoir faire face aux problèmes de discipline et aux récriminations des uns et des autres. Mais toujours soucieux d'être fidèles à la mission fondatrice qui est la leur : instruire et émanciper, former les citoyens de demain à une société plus solidaire. C'est pourquoi Philippe Meirieu s'adresse ici à eux. Sans rien cacher de ses inquiétudes. Mais sans renoncer à ses ambitions. Pour faire le pari du meilleur et parce qu'il est encore temps, grâce à l'engagement de chacune et de chacun, d'éviter le pire.

10/2019

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Sociologie

Réinventer l'association. Contre la société du mépris

Dans le monde entier, la tendance à créer des associations n'a jamais été aussi forte que dans les dernières décennies. Pour la France, les chiffres sont révélateurs. Les associations étaient 700 000 en 1990, avec 8 millions de bénévoles ; elles sont 1, 5 million aujourd'hui pour 22 millions de bénévoles, auxquels s'ajoutent 1, 8 million de salariés. Le phénomène associatif, malgré ce renouveau, reste sous-estimé. Certains critiquent la précarité du travail en son sein. D'autres prétendent le moderniser sur le modèle de l'entreprise. Quant aux gouvernements, ils le rabattent trop souvent sur sa fonction réparatrice. Pourtant, il inclut une dimension transformatrice qui renvoie à un principe démocratique fondamental : l'associationnisme. De grands auteurs comme Dewey, Habermas, Mauss ou Polanyi en ont décelé l'importance. Chacun à leur manière, ils ont décrit comment, dès le XIXe siècle, ce principe a été mis en oeuvre, prouvant que la démocratie excède la représentation, que l'économie ne se réduit pas au marché et que la solidarité déborde l'intervention de l'Etat. Tout en analysant les indéniables ambiguïtés de ce mouvement, le livre montre l'existence d'un regain de l'associationnisme. Si nous en tenons compte, nous pouvons voir différemment les crises actuelles et inventer d'autres actions pour les surmonter. Jean-Louis Laville est professeur du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), titulaire de la chaire d'économie solidaire, chercheur au Lise (CNRSCnam), chercheur associé au Collège d'études mondiales (Maison des sciences de l'homme). Il poursuit depuis de nombreuses années un travail sur les relations complexes entre associations et démocratie, jalonné par plusieurs publications, dont récemment Associations et action publique (avec Anne Salmon, Desclée de Brouwer, 2015), L'Economie sociale et solidaire. Pratiques, théories, débats (Points-Seuil, 2016), L'Association. Sociologie et économie (avec Renaud Sainsaulieu, Pluriel-Fayard, nouvelle édition 2018).

10/2019

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Critique littéraire

Sur les traces de George Orwell

"Me demandant ce qui le rendait encore aussi passionnant à lire plus d'un demi-siècle après sa mort, je me suis aperçu qu'au delà de son style littéraire et de son esprit souvent visionnaire, c'est sa brutale honnêteté qui conserve toute leur force à ses textes. Il regarde les choses en face. Non pas de façon froide et dépassionnée, mais au contraire en s'impliquant le plus totalement possible. Sa dénonciaHon de l'impérialisme et du colonialisme, de la pauvreté et de l'injustice du capitalisme est d'autant plus efficace qu'il en connaît les mécanismes de l'intérieur. Quand il s'engage dans la guerre d'Espagne en 1936, c'est un peu comme si un intellectuel occidental contemporain partait se battre contre les Serbes à Sarajevo ou contre l'Etat Islamique en Irak ou en Syrie. J'ai réalisé en allant sur les lieux où se sont déroulés les principaux évènements de la vie d'Orwell à quel point ils avaient été formateurs dans sa carrière d'écrivain. La précision de ses descriptions, son oeil pour le détail, sa compréhension des phénomènes qu'il observe et de leur effet sur les êtres humains font de lui un auteur qu'il faut lire et relire. Du collège d'Eton, le basHon de l'élite britannique, où il est boursier jusqu'à l'île écossaise de Jura, où il use ses dernières forces à écrire 1984, en passant par la Birmanie où il est un rouage de l'impérialisme, les taudis de Manchester et de Paris, le front de la guerre d'Espagne et la Barcelone des luttes intestines de la République espagnole, on découvre avec combien étroitement la vie et les expériences d'Orwell inspirent et irrigue en permanence son oeuvre". A. J.

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

Le syndrome dys-exécutif chez l'enfant et l'adolescent. 2e édition

Parmi les troubles dys ou troubles cognitifs spécifiques neuro-développementaux ceux affectant les fonctions exécutives sont encore trop méconnus. Touchant des fonctions dites "transversales" ils n'ont pas de répercussions circonscrites ce qui rend leur repérage difficile. Favoriser l'établissement d'un diagnostic précoce et rigoureux et ainsi permettre aux sujets qui en souffrent de bénéficier de stratégies thérapeutiques et pédagogiques susceptibles de les améliorer : tel est le double objectif de ce livre. Cette 2e édition propose des mises à jour et enrichissements importants : nouveaux exemples présentant des situations et tâches régulièrement rencontrées à l'école primaire exploration de pathologies génétiques traitements pharmacologiques complémentaires... Composé de deux parties cet ouvrage articule médical et pédagogique. Il présente des approches différentes mais qui s'imbriquent pour atteindre le même but : aider tous ceux qui seront amenés à côtoyer et accompagner les jeunes souffrant de troubles dys-exécutifs. La première partie fait un point synthétique sur les aspects médicaux du syndrome dys-attentionnel (TDA/H) et dys-exécutif. Après une description du développement normal de ces fonctions chez l'enfant sont abordés leurs aspects pathologiques : symptômes répercussions dans les apprentissages puis les stratégies et évaluations qui conduisent au diagnostic. Enfin sont indiquées les grandes lignes des préconisations thérapeutiques (médicamenteuses et rééducatives) ; La seconde partie est consacrée au jeune dys-exécutif en milieu scolaire (école primaire collège et lycée). C'est dans ce cadre que s'expriment essentiellement ses difficultés. A travers un grand nombre d'exemples de devoirs choisis dans l'éventail des disciplines scolaires (sciences littérature histoire-géographie...) les auteurs dessinent une "méthodologie générale de l'adaptation" et jettent les bases d'une réflexion sur les principes qui aideront à l'élaboration de stratégies compensatrices pertinentes indispensables pour ces jeunes.

06/2019

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Actualité et médias

L'engagement

Ce voyage intérieur raconte une expérience d'accession au pouvoir jusqu'à son abandon, nous en faisant vivre et partager les espérances et les échecs. Un récit intime et sentimental qui passe de l'enthousiasme au doute, de l'inquiétude au conflit. La dimension humaine de l'action politique nous fait découvrir la difficulté d'agir, de concrétiser, d'exercer sa volonté au fil de dossiers qui deviennent ici des feuilletons, des imbroglios, parfois des romans noirs Arnaud Montebourg est à la fois un homme sincèrement engagé dans l'action et un narrateur toujours sur le fil du doute. Les portraits qu'il dresse sont cruels et joyeux, sa peinture des situations rocambolesque, parfois trépidante, ses confessions troublantes de vérité sur ce monde des puissants qu'il faut pourtant bien contrôler, diriger et conduire. Le " démondialisateur " raconte de l'intérieur la fermeture des hauts fourneaux de Florange, la quasi-faillite de Peugeot, la vente à la découpe d'Alstom aux Américains par une poignée de dirigeants... Il se bat contre la technostructure, observe la faiblesse des individus confrontés aux rapports de force des sommets internationaux. Il assiste à la naissance du Macronisme dans le ventre de François Hollande, à l'effondrement d'un quinquennat perdu, engage la bataille de la marinière Made in France pour une reconquête industrielle, affronte le mur de l'austérité de l'Union Européenne, jusqu'à la confrontation dans le coeur du collège gouvernemental, menant à la rupture. Son retour à la vie au milieu des abeilles est comme un retour à la terre lointaine d'une sincérité retrouvée. Ce livre est le récit d'une ligne de vie brisée par les circonstances, mais une ligne de vie une et indivisible, dans la force intime de sa cohérence.

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Religion

Le chant d'illusion. Et autres poèmes

Nyoshül Khen Rinpoché (né en 1932, décédé au cours de l'été 1999) était l'un des maîtres les plus estimés de la tradition de la Grande Complétude (Dzogchen) du bouddhisme tibétain ; il était aussi respecté pour sa parfaite connaissance des textes de cette école que prisé pour ses qualités proprement spirituelles et humaines et pour la facilité avec laquelle il savait inspirer à ses auditeurs de saisissants aperçus métaphysiques. C'est dans ce recueil du Chant d'illusion que l'on trouvera la plus vivante expression des lumières qu'il avait retirées d'une vie de contemplation. Le style même des poèmes est empreint de sa marque singulière, combinaison de la plus profonde humanité (jusqu'à l'humour le plus incongru, jusqu'à la familiarité la plus touchante) et d'une extrême élévation spirituelle. L'introduction de ce volume comporte, sur ce maître hors du commun et sur certains de ses prédécesseurs, des indications biographiques qui donneront au lecteur un aperçu du monde fascinant des ascètes et mystiques du Tibet. Quant à la pensée, riche mais parfois d'une haute densité, qui s'exprime dans les poèmes, un essai qui leur fait suite l'éclaire à la faveur d'un parcours au travers de plusieurs grands textes de la philosophie bouddhique tibétaine, à ce jour parfaitement inconnus en France. Le traducteur des poèmes et auteur de cet essai, Stéphane Arguillère, directeur de programme au Collège international de philosophie, fut élève de Nyoshül Khen Rinpoché durant les douze dernières années de la vie du maître, et personne n'était plus qualifié pour faire entendre, avec la plus scrupuleuse fidélité et la plus profonde intelligence des textes, la voix de l'auteur dans cette version française de ses poèmes.

01/2000