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Romans de terroir

En attendant minuit

" Mercredi 20 décembre 1916, vingt-deux heures... Sur le front de la Somme, Jean est de garde dans la tranchée des Revenants, dans la boue, sous la pluie. Il sera relevé à minuit. Marthe, dans leur ferme des Combettes, près de Brive, attend elle aussi minuit : elle sait, dans l'angoisse où elle est du sort de Jean, qu'elle ne pourra s'endormir avant. " Ici, la guerre, ses absurdités, ses horreurs - et la peur. Là, les enfants, la maison, la terre, qu'il faut faire vivre au prix de tâches qui excèdent les forces d'une femme - et la solitude. Les hommes étaient dans l'enfer, loin de la vie réelle. Les femmes étaient dans l'humble réalité, attachées à maintenir l'espoir. Ce sont elles, aussi, sans médailles ni monuments aux morts, qui ont gagné la guerre. Il appartenait à Claude Michelet, l'auteur de Des grives aux loups et d'Histoires des paysans de France, de dire cette vérité - avec une bouleversante simplicité. " Il était minuit et cinq minutes, et l'on entendait arriver les gars de la relève, quand un tir de mortier se déclencha sur la tranchée des Revenants. Un obus explosa à trois mètres de Jean. Il était minuit et cinq minutes quand Marthe rejoignit son lit à tâtons. " Je vais enfin dormir ", soupira-t-elle, et elle se recroquevilla comme chaque soir à la place qu'occupait Jean, avant la guerre. Il y avait huit cent soixante-douze jours que Jean avait quitté la ferme des Combettes. "

04/2003

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Littérature française

Aussi riche que le roi

"Il y avait l'odeur des brochettes, les gars des tables Coca-Cola qui la sifflaient : t'es belle petite, le bruit sur le terrain d'en face avec les chants du Raja, l'équipe de foot de Casa ; il y avait le vent frais de janvier, le tintement des canettes qui s'entrechoquaient, les insultes, les crachats ; et il y avait Driss, là, sur le côté. Elle le voyait, géant sur ses jambes courtes, une main tranquille sur l'épaule du flic, et l'autre fouillant sa poche pour lui glisser un petit billet de cent, sa bouche lançant quelques blagues entendues, un clin d'oeil de temps en temps ; et le flic en face souriait, attrapait le billet, donnait à Driss une tape dans le dos, allez, prends une merguez, Sidi, ça me fait plaisir. Driss, le géant au milieu des pauvres, Driss le géant qu'elle venait d'embrasser, pensait Sarah ; avec son fric, il n'y aurait plus jamais de flic, plus jamais de lois - ce serait eux deux, la loi". Années 1990, Casablanca. Sarah n'a rien et à la sortie du lycée, elle rencontre Driss, qui a tout ; elle décide de le séduire, elle veut l'épouser. Sa course vers lui, c'est un chemin à travers Casa et ses tensions : les riches qui prennent toute la place, les joints fumés au bord de leurs piscines, les prostituées qui avortent dans des arrière-boutiques, les murmures faussement scandalisés, les petites bonnes harcelées, et l'envie d'aller ailleurs. Mais ailleurs, c'est loin.

09/2022

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Littérature étrangère

Quatre saisons à Mohawk

Retour à Mohawk, la ville de l'Etat de New York si familière aux lecteurs de Richard Russo. Un récit foisonnant, des situations drolatiques, une multitude de personnages attachants. Sur fond de l'histoire d'amour, magnifique et désespérée, d'un fils pour son père. Le roman le plus autobiographique du Prix Pulitzer, auteur du Déclin de l'empire Whiting. A se remémorer ses années d'adolescence, c'est tout un monde que raconte ici Ned Hall. Lui que les amis de son père ont toujours appelé " P'tit Sam ", afin de le distinguer de l'autre Sam. Lui dont le " paternel " a justement échoué à devenir le plus ordinaire des hommes. A peine marié, n'est-il pas parti faire la guerre en Europe ? Et n'en est-il pas revenu tel un bateau à la dérive ? Le tout pour délaisser femme et enfant, pour errer de bar en bar pour jouer aux courses avec le peu d'argent gagné sur les chantiers à la belle saison ? Pas un mauvais gars, mais un écervelé, un irresponsable. Alcoolique à ses heures. Quoique si charmeur... Or, voyant sa femme, désespérée de sa désertion conjugale, plonger dans une grave dépression, le père a récupéré son fils. Et voilà P'tit Sam intégré dans une bande de copains peu fréquentables. Le voilà à apprendre à jouer, à voler, à tricher. Et à pêcher la truite aussi. Même s'il lui faudra grandir pour comprendre qu'il a d'abord découvert, ces années-là, le fantastique pouvoir rédempteur de l'amour.

08/2005

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Sciences historiques

Bombes larguées. Histoire d'un équipage de bombardier

Joe, le pilote, vient de Caroline du Sud. Bill, le bombardier, d'Idaho, Allan, le navigateur est de l'Indiana, Al, le mitrailleur, du Middle West, Abner le mécanicien est californien. Au total, ils sont neuf jeunes gars, la vingtaine, personnages du livre Bombes larguées - inédit en France - de John Steinbeck. Réunis en 1942 sur une base américaine, ils vont apprendre, comme tant d'autres, à dompter un Boeing B-17 Flight Fortress, monstre volant à bord duquel ils iront bientôt raser l'Allemagne ou atomiser le Japon. Près de 80 000 d'entre eux mourront dans le ciel, un des taux de perte les plus élevés de l'armée américaine. Monter à bord avec ces jeunes aviateurs, témoigner de leur rencontre, de leurs origines et de leur formation, John Steinbeck l'a accepté d'emblée quand Roosevelt lui-même lui a proposé de jouer les propagandistes. "Nous faisions tous partie de l'effort de guerre. Nous avons marché avec lui, nous nous sommes faits ses complices" , témoignera à la fin de sa vie le prix Nobel de littérature. Il a quarante ans en cette année 1942 qui voit enfin la guerre basculer du côté des Alliés, avec les succès militaires obtenus à Midway, Guadalcanal, Stalingrad, bientôt en Afrique du Nord. Steinbeck sillonnera le ciel d'Amérique avec ces jeunes hommes durant plusieurs semaines. 20 000 kilomètres passés dans le ventre de la bête trépidante, accompagné de son photographe, John Swope du magazine Life, qui immortalise le quotidien des aviateurs et dont les superbes photos en noir et blanc illustrent cet ouvrage.

09/2018

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Littérature étrangère

L'arche des non-appelés

De Berlin aux îles Kouriles, de la collectivisation de 1930 aux répressions de l'après-guerre, nous suivons les héros du dernier roman de Vladimir Maximov à travers les convulsions qui secouent la Russie. Maximov mêle tous les genres, de la blague que l'on se raconte entre amis à la Bible ; tous les styles, de l'argot des camps à l'encyclopédie ; tous les milieux, depuis le Kremlin où nous pénétrons les pensées de Staline, dont l'auteur dresse un portrait saisissant, au buffet de gare où des ivrognes battent à mort un jeune gars. Dans cette fresque riche en événements nous voyons surgir, autour des deux personnages principaux, le juste et le traître - originaires tous deux, comme l'auteur du roman, de la région de Toula, de la Russie centrale, de la Russie profonde -, une multitude de personnages, depuis le Christ jusqu'à Judas. Car il ne faudrait pas voir dans ce livre un roman politico-historique de plus. Même si la trame en est l'histoire de la Russie et les destinées de son peuple, elle s'organise en un contrepoint savant avec la Bible. Et c'est la Bible, soit citée directement, soit reracontée, soit évoquée, qui donne au livre toute sa portée et sa profondeur. Comme tous les grands romans russes, L'arche des non-appelés ne se contente pas de nous raconter une histoire, si passionnante qu'elle soit, mais nous aide à réfléchir sur tous les grands problèmes que nous pose le monde.

09/1981

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Science-fiction

Bifrost N° 90 : Edmond Hamilton. Le roi des étoiles

Le film se déroulait dans mon esprit, clair comme de l'eau de roche, et je me retrouvais dans la cellule 14 de la Fusée Quatre tandis que les minutes s'égrenaient et que les parois vibraient chaque fois qu'avait lieu l'explosion qui lançait l'un des engins : les dix hommes dont je Faisais partie patientaient là, dans leur hamac, prisonniers à l'intérieur de cette boite de métal sans fenêtres et de forme bizarre. On attendit jusqu'au moment où l'énorme main de géant s'abattit sur nous et que son soufflet nous enfonce dans les ressorts de nos couchettes, nous écrasant à nous étouffer, alors qu'on luttait pour respirer, que le sang nous rugissait dans la tête, que notre estomac se soulevait en dépit de toutes les pilules qu'on nous avait fait ingurgiter et qu'on entendait rire le géant. Broum ! Broum ! Broum ! Il semblait que ces soufflets ne s'arrêteraient jamais ; ils nous martelaient le ventre, nous coupaient le souffle ; on entendait vomir un gars, un autre sanglotait et le Broum ! Broum ! meurtrier riait toujours. Puis le géant cessa de rire, de nous souffleter, et on sentit à nouveau ce corps douloureux et tremblant qu'on était surpris de redécouvrir. Walter Millis jura tout son saoul dans le hamac au-dessous de moi. Breck Jergen, notre sergent d'alors, se débarrassa péniblement de son harnais pour venir voir où nous en étions, puis, dans le brouhaha, une voix Faible, cassée, annonça, hésitante : " Breck. je crois que je suis blessé... "

04/2018

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Sciences politiques

"Remporter la bataille des idées"

Fakir Editions a reçu, par la Poste, une trentaine de cahiers, couverts d'une écriture serrée, rédigés en italien, et dans un charabia imbittable. C'était signé d'un certain "Antonio Gramsci ". Le gars était en prison, on a décidé de le rencontrer, pour lui rendre ses machins, plutôt que de les balancer à la poubelle. Du coup, le philosophe communiste nous a éclairés sur ses concepts-clés : "hégémonie", "guerre de position", "intellectuel organique", etc. Des outils toujours utiles pour saisir le présent. Fakir : On a traversé une crise financière, c'est peut-être pas terminé, et des militants entrevoyaient la fin du capitalisme... Antonio Gramsci : Ah, les prophètes de la facilité. Fakir : Vous appelez ça comment ? A. G. : Ca m'indigne quand certains camarades, à l'attitude superficielle, affirment que la chute du fascisme est imminente, deux ou trois mois, l'hiver au maximum... Comme si la "misère" débauchait sur la révolution. Mais la misère, même la faim, ça peut provoquer des soubresauts, sûrement pas détruire le système capitaliste. Car l'adversaire est de taille. Il a une longue expérience du pouvoir, il s'appuie sur une bureaucratie spécialisée, sur de puissants canaux de propagande, sur des appareils militaires, policiers, judiciaires très bien rôdés, bref, il détient quasiment tous les "bastions". Croire qu'une secousse suffira à vaincre pareil ennemi, je vais vous dire : ce n'est pas seulement du délire, c'est une manifestation d'impuissance, c'est l'espoir placé en un deus ex machina qui tomberait du ciel.

10/2015

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Chanson française

Brassens par Brassens

Et si Georges Brassens avait été un autre ? Un autre que celui que nous ont raconté les légendes et les idées reçues... De fait, il n'a jamais été bougon ni bourru, jamais taiseux ni primaire, jamais sinistre ni distant. A l'image de ses chansons, loin de tous les clichés réducteurs, l'homme était d'une facture riche et singulière : timide et joyeux drille à la fois, attentif et insolent, curieux de tout et de tous, tranquille et frondeur, tendre et cinglant, fin et moqueur, ouvert et sceptique, chaleureux et railleur. Bref, tout sauf lisse, mais toujours de bon commerce. En réunissant en un volume trente ans de "libres propos" de l'auteur de Saturne et de la Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Loïc Rochard offre à Brassens la possibilité de livrer, à titre posthume, son "autoportrait", voire de se mettre à nu. Authentique, sincère, indissociable de son oeuvre, voici que se révèle enfin sous toutes ses facettes le véritable Brassens "peint par lui-même" : en jeune "chahuteur sournois", en chanteur mal à l'aise, en amoureux antiromantique, en acharné de la musique, en contrebandier du langage, en homme de partis pris et de tolérance en même temps, en adversaire tranquille de l'ordre établi, en libertaire généreux, en moraliste "solitaire mais solidaire", en désespéré jovial, en rabelaisien pour toujours. "La voix de ce gars est une chose rare", disait René Fallet. On peut le vérifier de la première à la dernière ligne de Brassens par Brassens.

04/2021

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Littérature étrangère

Le monde à l'endroit

Travis Shelton est un jeune gars de dix-sept ans, en perpétuel conflit avec son père, un peu bravache, un peu paumé. L’été où débute ce roman, un jour de pêche à la truite, le hasard lui offre l’occasion de commettre la bêtise qui va sans doute changer le cours de sa vie : il tombe sur une plantation clandestine de chanvre indien. C’est un jeu d’enfant de couper quelques pieds et de charger le plateau de son pick-up. Pour écouler la moisson miraculeuse, il s’adresse à un ancien prof devenu dealer, Leonard Shuler. Trois récoltes scélérates plus tard, Travis est surpris par le propriétaire du champ, l’intraitable Carlton Toomey, qui lui sectionne au couteau le tendon d’Achille, histoire de lui apprendre qu’on ne vole pas le bien d’autrui. Mais ce ne sera pas la seule leçon de cet été-là : Travis quitte ensuite la maison paternelle et trouve refuge dans le mobile home de Leonard, qui va devenir son mentor. À cette occasion, Travis découvrira les lourds secrets qui pèsent sur la communauté de Shelton Laurel depuis un massacre perpétré pendant la Guerre de Sécession, et se trouvera confronté aux doutes engendrés par le passé. Le passage à la stature d’homme se fera certes, et comme souvent, au prix de la découverte de l’amour et de la rupture avec le père, mais il y aura aussi un prix plus fort à payer, qui aura pour monnaie le sang.

08/2012

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Récits de voyage

Rêv...errance africaine. Aventures d'un bourguignon dans l'Afrique des années 1970

Il est né sur une péniche, déjà trop étroite pour lui. Et un matin tôt, à l'âge de sept ans et deux jours, sa grand-mère vint le réveiller et le sauver, car le bateau avait une voie d'eau et était en train de couler. Alors commence l'extraordinaire aventure de ce gars des années 68 qui partit, sans le sou, seul. Dans ce grand continent noir des dictateurs post coloniaux des brigands, des grands fauves, il écrira les premières pages du fabuleux roman de sa vie dans un verbe vivant, riche et coloré comme cette Afrique qu'il découvre. Sur les fleuves, dans les marchés, il va vivre avec les tribus, traverser déserts et savanes, côtoyer crocodiles et éléphants, malaria et misère, un peu perdu, en croisant le chemin d'autres baroudeurs. De retour, il va encore bourlinguer, traverser les mers en voilier et escalader les montagnes, écrivant sa vie aux parfums d'aventures. Puis viendra le temps de la famille, de retour dans l'Auxois. Mais ce monde qu'est trop étroit pour étancher sa soif de vivre, et les projets s'enchaînent Il se consacre aux chevaux, achète une péniche qu'il transforme en habitation et pilote le bateau t électrique qui traverse le tunnel fluvial du Canal de Bourgogne. Et ce gaillard-là n'a pas dit son dernier mot ! Ce livre vous emmènera de Dakar, Abidjan à Mopti ou vers Tombouctou à pied, en pirogue, à cheval, en vieille Peugeot 4, en croisant des chemins secrets e seule cette époque pouvait en e offrir.

01/2011

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Littérature française

Le jour de votre nom

Hiver 1939. Contraint à l'exil suite à un guet-apens tendu par son beau-père, Alvaro Diaz quitte l'Espagne fasciste pour la France, abandonnant son épouse et ses deux enfants. Il emporte avec lui un carnet écrit par sa soeur Esther, où il apprend que son père, mort au début de la guerre d'Espagne en héros, a vécu sous un faux nom et l'a transmis à ses descendants. Hanté par cette révélation, Alvaro traverse à pied les Pyrénées, seul, sans vivres ni argent. Malade et épuisé, il est arrêté à la frontière française et interné au camp de concentration de Gurs. Il y passe dix mois dans des conditions effroyables, sous la coupe du lieutenant Davers et du sadique Buisart, le directeur du camp. Gars, c'est aussi le lieu des révélations tragiques Alvaro y retrouve Paco, un ami qui lui apprend la mort de son fils Victor. Avec Paco et un autre détenu. Alvaro parvient finalement à s'évader. Tous trois sont recueillis près de Toulouse par un prêtre qui leur propose de rejoindre un réseau de résistance. Alvaro aide ainsi des enfants juifs à passer en Espagne sous de fausses identités. Sabotages, guérilla contre l'occupant... il est à la fois témoin et acteur d'opérations héroïques et de plus en plus désespérées. A travers l'odyssée tragique d'Alvaro Diaz, l'auteur excelle à nous montrer des scènes fortes, qui témoignent d'une maîtrise et d'un sens du romanesque impressionnants. La trame historique, riche et passionnante, ouvre aussi à une réflexion très personnelle sur la trahison, l'exil et le secret.

08/2009

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Musique, danse

Une chanson dans la tête

Le récit de vie inspirant d'un petit gars du Nord, parti de loin et ayant réalisé ses rêves d'enfant : faire de sa passion pour la chanson et la variété française son quotidien et son métier. Enfant malmené physiquement et psychologiquement par ses parents, grandissant au sein d'une maison où les cris et les disputes sont incessants, Fabien Lecoeuvre se construit à travers les chansons françaises et les spectacles de music-hall grâce à une grand-mère et un arrière-grand-père aimants, ainsi qu'une tante et un oncle attentionnés et passionnés. Pénétrer derrière la porte " Coulisses. Entrée réservée aux artistes " devient l'obsession du jeune Fabien, amoureux des stars du music-hall de l'époque. Promis par son père à une vie d'ingénieur ou de comptable, la vie de Fabien Lecoeuvre prend un tout autre tour à l'aube de l'âge adulte, grâce à sa personnalité passionnée et drôle et à sa force de travail. Avec sincérité et humour, Fabien Lecoeuvre revisite son histoire personnelle et professionnelle depuis ses débuts de modèle nu pour magazines masculins, en passant par les étapes qui l'ont mené à devenir attaché de presse et chef d'entreprise, jusqu'à ses rencontres improbables et extraordinaires, avec Line Renaud, Patrick Sébastien, François Mitterand, Michel Polnareff, Johnny Hallyday, Coluche ou encore des fils de Claude François. A travers son histoire, Fabien Lecoeuvre transmet sa philosophie de vie et partage de véritables messages d'espoirs : comment transformer chaque épreuve et élément négatif de sa vie en une source positive, créative et productive. Et avant tout, comment réaliser ses rêves, même à contre-courant.

01/2020

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Histoire de France

Là-bas la France. Souvenirs d'une Algérie heureuse

Eté 1962. Un million de Français quittent l'Algérie, leur terre natale, pour un voyage sans retour. Sur le pont arrière d'un bateau, ils regardent s'éloigner ce pays qui leur a tout donné et tout repris. Certains pleurent. D'autres S'évanouissent. L'Algérie ? Ils ne veulent plus en entendre parler. Quarante ans ont passé. Depuis, les Pieds-Noirs ne font plus que ça évoquer le pays, se rencontrer et réécrire au travers d'un millier d'amicales et d'associations une histoire vraie, la leur. Y sont-ils parvenus ? Sans aucun doute. Le couscous est devenu le plat préféré des Français, sur les écrans La Vérité si je mens a fait un tabac, le raï et le chaâbi ont envahi les bacs, et les petits gars de Bab El Oued - d'Albert Camus à Roger Hanin, de Patrick Bruel à Etienne Daho, en passant par le philosophe Jacques Derrida, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, la réalisatrice Nicole Garcia ou Jean-Claude Darmon, l'homme clé du football - ont tous gravi les échelons de la célébrité. Avant eux, qui s'en souvient des marques désormais célèbres, comme Orangina, l'apéritif Picon, les pâtes alimentaires Rivoire et Carret, les jeans Rica Lewis ou le Cristal Anis, avaient vu le jour là-bas. Et aussi quelques champions hors catégorie comme le boxeur Marcel Cerdan et le couturier Yves Saint-Laurent. Avec plus de trois cents documents, photographies, affiches de publicité, tableaux ou encore dessins, pour la plupart inédits et très précieux, Elisabeth Fechner nous entraîne dans un livre empli d'une nostalgie pétillante, sur les traces d'une Algérie mythique, à découvrir ou à redécouvrir.

11/2003

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Faits de société

Plus tard, tu seras éboueur

Avec son balai, Ludovic Franceschet, l'éboueur TikTokeur, rêve de changer le monde. Ce monde qui n'a pas été toujours été tendre avec lui. Enfant fugueur, ado mal dans sa peau, le p'tit gars de Montélimar est aujourd'hui le meilleur ambassadeur du vivre ensemble. Son terrain de jeu : Paris, dont il a connu la face obscure, en tant que SDF, pendant près de 10 ans. Des bas-fonds, aux spots des plateaux télés, Ludovic est passé de l'autre côté du miroir. Influenceur de la propreté, il clame, face aux caméras, sa passion pour son travail d'éboueur et son écoeurement face à l'incivilité. " J'ai réalisé mon rêve de gosse, je fais le plus beau métier du monde " répète-t-il à l'envi, avec une sincérité qui ne laisse aucune place au doute. La propreté, c'est le combat de sa vie. Chaque mégot, chaque papier, jeté à la poubelle est pour lui une victoire. Jamais moralisateur, ni culpabilisateur, il partage son quotidien sur les réseaux sociaux avec passion et humour. Il fédère des centaines de milliers d'abonnés, touchés par son message universel. Un message qu'il va, sur son temps libre, délivrer dans les collèges et les lycées. Ce Coluche de la propreté ne se repose jamais. Lors de ses jours de congés, il dépollue les bords de routes, les bois et les rivières. Sans relâche... Aujourd'hui, Ludovic espère franchir une nouvelle étape en se livrant à coeur ouvert, sans tabou. Il raconte le parcours intime chaotique qui l'a conduit là où il est aujourd'hui.

08/2022

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Romans de terroir

Le jardin d'Eugénie

Tout le monde l'appelle mademoiselle Léa. Elle force le respect et l'admiration. Les autres filles du village ne la côtoient guère, la trouvant d'une autre époque. Elle ne fréquente pas les bals et aime le travail des champs. Ses bras vaillants retournent la terre aussi bien que ceux d'un gars ! Toujours seule, Léa n'a pour confidente que la maison abandonnée de la vieille voisine Eugénie, de plus en plus envahie par la nature. Un énorme bouquet sauvage qui est aussi devenu le paradis des abeilles, des oiseaux et des renards. Depuis la mort d'Eugénie, elle n'avait alors que 10 ans, elle en a fait son refuge. Elle peut à son aise parler à voix haute, gesticuler, se fâcher, réciter une poésie, mais surtout pleurer. Qu'est devenue Gisèle, son amie d'enfance, la petite blonde aux yeux bleus, qui vivait cachée chez Eugénie et qui a disparu comme elle est venue ? Et François ? Ce prince charmant l'avait soignée alors qu'elle s'était blessée en portant secours à une de ses brebis. Aujourd'hui, il ne lui reste que la mémoire du passé pour meubler sa solitude. Alors, c'est dans cet îlot de calme et de sérénité qu'elle échafaude mille et un plans pour retrouver sa jumelle, car Gisèle est devenue une part d'elle-même, et François, dont elle a gardé le mouchoir de poche. Elle ne connaîtra aucun repos tant qu'elle n'aura pas retrouvé ces deux êtres, qui sauront lui ouvrir le coeur. Elle surmontera les douloureuses épreuves avec un courage, une opiniâtreté et une générosité exemplaires.

05/2012

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Policiers

San-Antonio Tome 10

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Un os dans la noce - Les Prédictions de Nostrabérus - Mets ton doigt où j'ai mon doigt - Si, signore - Maman, les petits bateaux... - La Vie privée de Water Klozett - Dis bonjour à la dame.

04/2012

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Régionalisme

Mémoires (anecdotiques) d'un short

Un dimanche après-midi du mois de septembre 1960, un jeune adolescent arrive au collège de la Villette, dans la banlieue de Chambéry. Il perpétue la tradition familiale qui veut que les garçons de la famille poursuivent leurs études dans cette institution. Sa maman l'installe dans ce monde un peu froid et austère qu'offrent cette grande bâtisse et son dortoir qu'est le dortoir. Mais au fait, qu'a-t-il fait pour mériter l'internat ? Depuis le temps qu'il entendait sa maman implorer le Seigneur en lui demandant d'échanger son fils contre trois autres filles, le petit gars ne trouvait pas anormal de se retrouver dans un établissement. Ce soir-là, il retrace le parcours du petit garçon qui en a fait voir de toutes les couleurs à sa maman, à ses soeurs, à son entourage et nous livre, par des anecdotes, certaines de ses facéties. Puis, à partir de cette journée d'automne, à travers sa vie d'adolescent, il nous fait visiter cette décennie des années soixante au collège, en famille, avec les amis. En mai soixante-huit, il propose de donner un billet Paris-Pékin aller simple aux maoïstes et vit ces événements avec insouciance et liberté. C'est le privilège de la jeunesse. André Perceval nous invite à laisser résonner les souvenirs de nos jeunes années, les laisser nous envahir sans que nous éprouvions de regrets. Ils nous aident au contraire à comprendre que ces événements nous ont façonnés et nous ont aidés à nous construire. Ils nous apportent une brise de fraicheur, un peu d'entrain, d'ivresse et d'humour.

10/2012

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Policiers

San-Antonio Tome 11

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire » (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 11 contient : Certaines l’aiment chauve Concerto pour porte-jarretelles • Sucette Boulevard • Remets ton slip, gondolier ! Chérie, passe-moi des microbes • Une banane dans l’oreille • Hue, Dada !

03/2013

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Policiers

San-Antonio Tome 7

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police »  du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Tango chinetoque ; Salut, mon pope ! ; Mange, et tais-toi ! ; Faut être logique ; Y a de l'action ! ; Béru contre San-Antonio ; L'Archipel des malotrus ; Zéro pour la question.

01/2011

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Beaux arts

Une histoire de Marin. Archives et souvenirs de Marin-Marie (1901-1987)

" Marin-Marie est un gars considérable et difficile. Il n'a jamais cessé de m'ébahir. Le plus souvent, je tourne silencieusement autour de son échouage comme aux environs d'un phénomène marin. Il a du talent comme un idiot, de la ténacité comme une brute, et par là-dessus, une intelligence d'autant plus piquante qu'il redoute de la dégainer. On lui reconnaît une gentillesse de coeur assez mal dissimulée. Lourd comme un baleineau, il a des souplesses de congre, et, franchement pirate, on lui verra des timidités d'orpheline. Malgré toute sa science et sa réussite, il doute de lui jusqu'à l'action, qu'il soit à sa barre ou à sa table de dessin. Alors, il ne s'appartient plus. C'est un possédé. Vous pourriez lui tirer le canon à deux encablures et des coups de pistolet dans le dos, il n'entend rien. C'est une manière de génie. Excusez 1 Excusez du terme, mais je ne puis l'éviter. (...) Je suis forcé d'avouer que jamais un dessin de Marin-Marie ne m'a laissé indifférent. Je m'y accroche avec un certain agacement que je ne cache plus. Il y a là une réussite exaspérante de spontanéité, et, en plus, dans le comportement mollasse d'un pépère si énergique, une ironie que je finis par ne plus goûter du tout. D'ailleurs, il lui suffit de vous donner un rendez-vous pour y manquer avec exactitude. A la fin, on le laisse en mer. Je ne m'en inquiète plus. " Jean de La Varende, in Marin-Marie, Grands coureurs et plaisanciers, préface, p. 12

09/2015

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Cinéastes, réalisateurs

Passe Montagne de Jean-François Stévenin

C'est l'histoire d'un citadin qui tombe en rade dans un coin paumé du Jura, se fait dépanner par un gars du cru, passe une première nuit dans sa grange, y croise des mines patibulaires sans comprendre ce qu'elles racontent, y déambule de fond en comble, finit par ne plus trop savoir ce qu'il fait là, improvise des repas arrosés avec son hôte, bavarde parfois et souvent se tait, commence à entendre parler de combe magique et d'oiseau en bois dans la forêt, se laisse embringuer par son nouveau copain dans la neige, se fait embarquer dans des bars clandestins et une auberge qui ne ferment jamais l'oeil de la nuit, y écoute un chien qui chante, y flirte avec des dames, s'y engueule avec des montagnards, étudie des cartes, enterre une vie de garçon, puis finit par s'en aller au petit matin, après avoir mis sa vie et celle du spectateur en pointillés. Cet ouvrage se propose non pas de combler les trous du gruyère, ni de redresser la barre d'un film irrésistiblement biscornu, mais de se lover dans ses parenthèses, de sauter à cloche-pied sur ses points de suspension et ses plans, et de se laisser dériver avec lui, sans jamais espérer atteindre aucun récif. Suivons Jean-François Stévenin et sa bande, son monteur et complice Yann Dedet en tête, dans leurs échap-pées enfantines et barbares, leur labeur et leur paresse, leurs images baladeuses et leurs découpages fleuris. En complément de cette essai tout en rebonds et ricochets, on trouvera un portrait vibrant de l'acteur Jacques Villeret par le critique Jean-Marie Samocki.

04/2023

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Littérature française

Appelez-moi César

Appelez-moi César est un roman initiatique. L'histoire d'une bande de garçons partis marcher en montagne au cours de l'été 1994 et qui, de conneries en jeux de pouvoir, vont glisser peu à peu dans une spirale tragique. Pour comprendre leur groupe, il faut s'y immerger, sentir son souffle de liberté, partager sa bêtise joyeuse, se laisser happer par sa mécanique cruelle. Vingt-cinq ans après les faits, Etienne, le narrateur, exprime le besoin absolu de dire la vérité, au-delà de la version officielle, sur ce qu'il s'est passé durant cette nuit terrible au cours de laquelle l'un des gars a disparu dans un ravin. Ecrire devient alors pour lui un moyen d'exister à nouveau en dehors du mensonge et du secret. Il entend ainsi redonner à chacun la place qui lui revient, pour mieux reprendre la sienne. Il lui faut pour cela reconstituer chacune des journées qui ont précédé l'accident, car la vérité n'est pas si évidente, elle a plusieurs visages. Pour comprendre, il faut plonger dans le groupe, sentir son souffle de liberté, partager sa bêtise joyeuse, se laisser happer par sa mécanique cruelle. Etienne raconte son histoire, celle de ce gamin de quinze ans, venu de sa banlieue aisée, et qui, jeté dans l'arène de l'adolescence débridée, fasciné par la figure insaisissable et dangereusement solaire du leader Jessy, a brisé les carcans de son éducation pour devenir un autre, et tenté, au gré des épreuves et des expériences émancipatrices de rivaliser avec les autres pour s'emparer du titre de César.

05/2022

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Littérature française

Aussi riche que le roi

"Il y avait l'odeur des brochettes, les gars des tables Coca-Cola qui la sifflaient : t'es belle petite, le bruit sur le terrain d'en face avec les chants du Raja, l'équipe de foot de Casa ; il y avait le vent frais de janvier, le tintement des canettes qui s'entrechoquaient, les insultes, les crachats ; et il y avait Driss, là, sur le côté.

Elle le voyait, géant sur ses jambes courtes, une main tranquille sur l'épaule du flic, et l'autre fouillant sa poche pour lui glisser un petit billet de cent, sa bouche lançant quelques blagues entendues, un clin d'oeil de temps en temps ; et le flic en face souriait, attrapait le billet, donnait à Driss une tape dans le dos, allez, prends une merguez, Sidi, ça me fait plaisir. Driss, le géant au milieu des pauvres, Driss le géant qu'elle venait d'embrasser, pensait Sarah ; avec son fric, il n'y aurait plus jamais de flic, plus jamais de lois - ce serait eux deux, la loi".

Années 90, Casablanca. Sarah n'a rien et à la sortie du lycée, elle rencontre Driss, qui a tout ; elle décide de le séduire, elle veut l'épouser. Sa course vers lui, c'est un chemin à travers Casa et ses tensions : les riches qui prennent toute la place, les joints fumés au bord de leurs piscines, les prostituées qui avortent dans des arrière-boutiques, les murmures faussement scandalisés, les petites bonnes harcelées, et l'envie d'aller ailleurs. Mais ailleurs, c'est loin.

Livre retenu pour le Festival du Premier Roman de Chambery 2022 - #FPRChambery22

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12 ans et +

Garçon manqué

" Oh, la jolie petite fille ! " Je suis pas mal sûr que c'est ce qu'on a dit quand je suis né. On a regardé entre mes jambes et le sort en était jeté. Après, ça n'a plus arrêté. " Regarde ses beaux cheveux longs, comme ceux d'un ange ", disait toujours mon grand-père. Et mon frère refusait que je reste dans sa chambre quand il était avec ses amis : " Tu ne peux pas jouer avec nous, je ne veux pas d'une petite soeur dans les pattes. " Puis j'entendais ma mère me complimenter : " Eloïse, regarde-toi, ma belle, tu as l'air d'une princesse dans cette robe. " Eloïse. Je savais que c'était mon nom. Mais qui étaient la soeur, la belle, la poupée dont ils parlaient? Je ne me reconnaissais pas dans ces mots, je me sentais différent et je ne comprenais pas pourquoi. Quelque chose en moi avait mal. Les miroirs et le temps ont répondu à mes questions. J'ai vu un corps de fille. Et pourtant... Malgré mon corps féminin, je sais que ce n'est pas moi. Moi, je suis un garçon. Un gars, un homme, un ti-cul, un dude... Ou vous pouvez tout simplement m'appeler Eloi. Parfois, la nature fait une erreur, et un enfant naît dans le mauvais corps. Il se livre alors à un horrible combat intérieur, acceptant difficilement son physique comme étant le sien. Lorsque cette personne prend conscience de sa différence, lorsqu'elle décide que le changement de sexe est sa seule option, un immense processus s'enclenche. L'auteur, lui-même en transition, utilise son expérience pour raconter tous les obstacles inhérents à la transsexualité.

02/2015

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Policiers

San-Antonio Tome 12

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la "Série noire" (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par "Bouquins" dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série "Spécial-Police" du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 12 contient : Vol au-dessus d'un lit de cocu ; Si ma tante en avait ; Fais-moi des choses ; Viens avec ton cierge ; Mon culte sur la commode ; Tire-m'en deux, c'est pour offrir ; A prendre ou à lécher.

11/2013

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Variété internationale

Leonard Cohen

Leonard Cohen est un des plus grands poètes de la musique populaire. Ce beau livre présente à travers sa discographie complète sa vie étonnante et la complexité de son oeuvre Pendant un demi-siècle, avec sa voix de baryton, Leonard Cohen aura chanté l'amour et la haine, le sexe et la spiritualité, la guerre et la paix, l'extase et la dépression. Mais aussi et avant tout, la liberté. Liberté d'écrire comme il l'entendait, et liberté de sortir des disques lorsqu'il le voulait. Ou le sentait. Comme on se l'est rappelé grâce au Prix Nobel de Bob Dylan en 2016, les textes de certains chanteurs ont une puissance évocatrice et une poésie unique. Et le génie du Canadien tient à cette intrication entre la performance vocale, les arrangements et les paroles. Tout est inextricablement mêlé. On y trouve un mélange d'humour, d'humilité, de nihilisme, de désespoir et de joie intelligemment articulé par un homme qui avait ce pouvoir unique de tirer toute la poésie des mots, de mettre en lumière nos propres qualités humaines. En fait, Leonard nous a initié à la philo. Il nous a expliqué la beauté et la laideur du monde, et comment faire la part des choses. Et aussi distinguer le bien du mal, car il avait avant tout une belle âme. N'est pas seigneur qui veut. En quelque dix-huit albums, le Montréalais aura signé une oeuvre définitive, passionnante, riche et foisonnante, à laquelle il est utile - en ces temps où la perspective manque de plus en plus chaque jours -, de replonger. Aussi, redécouvrir ces tranches d'une vie étonnante montre que Leonard Cohen n'était pas le gars le plus sérieux du monde. Et sa discographie le prouve au-delà de toute espérance.

12/2021

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Policiers

San-Antonio Tome 13

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la " Série noire " (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série " Spécial-Police " du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 13 contient : Baise-ball à La Baule - Meurs pas, on a du monde - Tarte à la crème story - On liquide et on s'en va - Champagne pour tout le monde ! - La Pute enchantée - Bouge ton pied que je voie la mer.

02/2014

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Policiers

San-Antonio Tome 14

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par "Bouquins" dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 14 contient : L’Année de la moule, Du bois dont on fait les pipes, Va donc m’attendre chez Plumeau, Morpions circus, Remouille-moi la compresse, Si Maman me voyait !, Des gonzesses comme s’il en pleuvait, Les Deux Oreilles et la queue.

11/2014

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Philosophie

Sartre, le temps des révoltes

" Il fait un ciel triste sur Paris, ce 21 octobre 1970. La place Bir-Hakeim, à Billancourt, est encombrée de journalistes. Sartre, soixante-cinq ans, est enveloppé dans sa vieille canadienne, au centre de la place ; autour, les murs nous regardent, avec leurs barreaux aux fenêtres, des visages qui épient, les arbres qui désespèrent. Une rue relie cette place à la porte Emile-Zola. Par " Zola ", passent les OS, les immigrés, les laissés-pour-compte de la classe ouvrière ; les professionnels, en bel habit bleu d'ouvrier, passent, eux, par la place Nationale. Ils sont syndiqués. Pas les OS. C'est à ces derniers que le philosophe veut s'adresser. Il est 14 h 30, l'équipe du matin sort ; celle du soir entre. Figures rongées par l'exil, le travail à la chaîne. Quand elles surgissent, deux bras solides aident Sartre à monter sur un vieux tonneau oublié là, et dont plus tard on se gaussera tant ! Le philosophe bascule un peu, se stabilise et, une main sur la hanche, l'autre accrochée à un micro, s'adresse aux visages graves qui se plantent devant lui. Les gars froncent les sourcils. La voix claire s'élance. " Ce livre est un témoignage exceptionnel pour qui veut comprendre les liens du " camarade Sartre " avec les maoïstes de la Gauche prolétarienne, notamment Benny Lévy, leur chef charismatique, avec qui le philosophe en viendra à réfléchir sur le phénomène religieux. Jean-Pierre Barou était de ce petit groupe engagé dans un combat politique radical qui poussera la France au bord de l'explosion. Il participe à la création de Libération, publie en 1975 un livre devenu mythique, Gilda je t'aime, à bas le travail (La France sauvage). Il se consacre aujourd'hui à l'étude des sociétés " primitives " ou extra-occidentales, comme auteur, éditeur et commissaire d'expositions.

09/2006

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Musique, danse

Paul McCartney

Qu'aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s'en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l'ombre du flamboyant John, Paul n'aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ? Superbe évocation d'un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l'enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary – qui lui inspirera plus tard Let It Be –, l'âge d'or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l'amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills... Sexe, drogue, rock'n'roll, et l'un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l'histoire de la justice britannique. Chroniqueur éprouvé de l'histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte. " La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. " The Washington Post. " Une biographie archi-détaillée... Vous pourrez même sentir l'odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. " Rolling Stone.

09/2017