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Les racines libertaires de l’écologie politique. Edition

Extraits

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Théâtre

Théâtre et politique. Les alternatives de l'engagement

Tout en s'inscrivant dans le cadre général de la réflexion sur le rapport entre esthétique et éthique dans des pièces de théâtre où est abordé un sujet politique, l'ambition de ce volume est de dépasser une approche qui regarde les oeuvres sous l'angle exclusif de l'engagement ou du désengagement. Il fait, à cette fin, le pari de l'ouverture à d'autres périodes et d'autres champs culturels, proposant, en complémentarité, quelques études sur des théâtres politiques de jadis et d'ailleurs. Chemin faisant, les articles soulèvent la question de l'acceptabilité du politique au théâtre. Dans quelle mesure le public est-il prêt à entendre un "sens politique" derrière ce qui se livre parfois comme un innocent divertissement, quelles sont les époques ou les conjonctures où il se montre plus ou moins volontaire pour coopérer à son avènement ? Si les articles ne proposent pas, à proprement parler, d'études culturelles, ou des analyses des mentalités explicitant les raisons pour lesquelles le "politique" entre plus ou moins dans un horizon d'attente donné, ils apportent des informations sur la façon dont les auteurs abordés perçoivent eux-mêmes (et se positionnent par rapport à) cet implicite de la relation théâtrale. Certains travaux décrivent ainsi des stratégies de légitimation des sujets politiques, surtout dans les situations où la contrainte du pouvoir rend l'exercice dangereux. D'autres décryptent la volonté ou le génie de certains auteurs de ne pas être, politiquement, exactement là où le public attend que le texte se place. Tous dessinent un ensemble plus riche en lignes de fuite qu'en lignes de force, ouvrant des champs dans lesquels le lecteur poussera, en fonction de ses intérêts, ses propres explorations.

12/2012

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Sociologie politique

Les Français de l'étranger comme catégorie politique

Quels liens les expatriés français entretiennent-ils avec leur pays d'origine, quelle place occupent-ils dans la vie politique nationale alors que cette émigration se développe et que sa banalisation génère un intérêt croissant ? Croiser les perspectives entre histoire, droit, science politique et anthropologie permet de montrer comment sont conciliées, au fil du temps, nationalité et résidence hors du territoire national. La construction des Français de l'étranger comme catégorie politique est mise en évidence lors des deux guerres mondiales, de la décolonisation, de la montée en puissance de la concurrence internationale et de la mondialisation. Aujourd'hui, les relations sociales et politiques, locales et transnationales, réelles et virtuelles, que ces Français vivant sur les cinq continents entretiennent avec leurs élus les font entrer dans la vie politique nationale, suivant des formes sujettes à de régulières réinventions. Ces rapports permettent d'intégrer à la fois le dépassement du territoire et l'autoperpétuation de l'Etat. Prix de thèse 2019 de l'Assemblée nationale

03/2021

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Sociologie politique

Sociologie politique de l'action publique. 3e édition revue et augmentée

Les politiques publiques font pleinement partie de notre vie quotidienne, et influencent, si ce n'est déterminent, la plupart de nos comportements individuels, que ce soit dans les domaines de la santé, des loisirs, de la famille, de la vie professionnelle... L'action publique est donc un objet d'étude incontournable, et son analyse permet d'interroger plus largement la place du politique dans la société et les rapports de pouvoirs entre groupes sociaux. Cet ouvrage propose des grilles d'analyse de l'action publique, en mettant l'accent sur la sociologie des acteurs (des élus locaux aux institutions internationales en passant par les experts, les citoyens et les médias), la compréhension de leurs interactions et une démarche comparative. Une nouvelle édition assortie de nombreuses études de cas en phase avec l'actualité (crise du covid, protection de l'environnement, retraites...).

11/2021

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Développement durable-Ecologie

L'écologie ou l'ivresse de la table rase

La philosophe Bérénice Levet dénonce avec force le " totalitarisme vert " des nouveaux écologistes et plaide pour une écologie des sens et de la gratitude. L'écologie a gagné la bataille des esprits, la chose est incontestable. Cependant, telle qu'elle s'incarne aujourd'hui chez Les Verts et certains socialistes, ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste, antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et funeste entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à changer les comportements et les mentalités, à convertir les âmes et à remodeler nos imaginaires et nos rêves qu'à préserver ce qui peut et doit l'être. Désoccidentaliser nos civilisations, telle serait, pour nos belles âmes vertes, la voie du salut. D'où la porosité et les alliances avec le féminisme intersectionnel, le décolonialisme, l'islam politique, le " wokisme " ou la " cancel culture "... Nous voilà, une fois encore, entraînés dans l'ivresse de la table rase et de la régénération de l'humanité ! Bérénice Levet analyse et dénonce ce grand règlement de compte civilisationnel et, dans une approche autant politique que philosophique et littéraire, nourrie de Giono, Camus, Colette, Calvino, Hannah Arendt, Simone Weil ou Vaclav Havel, propose une autre écologie, une écologie des sens qui s'appuie sur les hommes, leurs expériences, leurs attachements, leurs fidélités, leur besoin de continuité et de stabilité – autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Ce livre s'offre ainsi comme une profonde et précieuse réflexion sur l'humaine condition, mais aussi comme un hymne à l'Occident et, singulièrement, à la civilisation française.

01/2022

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Sociologie politique

La politique de la ville. Réussir les programmations 2024-2030, 3e édition

Au coeur des enjeux du vivre-ensemble, d'intégration et de laïcité, la politique de la ville est à la croisée des chemins. Réformée depuis 2014, elle a vocation à se réinventer, en s'adressant à des sites en milieu périurbain voire rural, via les contrats de ville 2015/2023. Outil d'aménagement du territoire, il lui revient de promouvoir de nouvelles solidarités. Y est-elle parvenue ? Quel bilan et quelles ambitions peut-on envisager après la campagne présidentielle 2022 ? Didactique et complet, l'ouvrage explique en quoi la politique de la ville irrigue les domaines sociaux et économiques essentiels, et tentera, après quelques mois du nouveau mandat présidentiel, de décrire la future orientation que prendra la politique de la ville pour les cinq années à venir.

12/2023

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Sociologie

Les jeunes et la politique. Approches psychosociologiques de la conscience politique des jeunes

C'est " connu ", entre les jeunes et la politique, ça n'a jamais vraiment été le grand amour ! Oh, bien sûr, il y a toujours eu quelques exceptions à cette règle. Des têtes brûlées attirées par le clinquant des extrêmes. Mais rien ne justifiant la boutade de cette vieille ganache renégate de Clemenceau qui aimait à dire que " ceux qui ne sont pas anarchistes à 17 ans sont des imbéciles, au même titre que ceux qui le sont encore à 40 ". Bref, les jeunes seraient par nature frivoles, superficiels, peu ou pas préoccupés des affaires de la cité ou du monde. Mieux, ou pire, outre leur propension à oublier de s'inscrire sur les listes électorales ou à ne voter que lorsque les matraques médiatiques les y incitent, ils (elles) fonctionneraient uniquement à l'égoïsme apolitique, à la hiérarchie, à la compétition, à la consommation, à la violence, au conformisme, etc., et ne seraient, au bout du compte, que de la graine de résignés à cet horizon soi-disant indépassable du libéralisme capitaliste qui remplit les stades de braillards, les Mac Do d'estomacs sur pattes, les canapés de drogué(e) s d'insipide et de réclames, etc., et les boulevards de la lutte des classes de pauvres hères béats d'adhésion à cette chiennerie qui ne leur garantit même plus d'échanger la certitude de ne pas mourir de faim contre le risque de mourir d'ennui. De ce discours, qui a toujours été celui des maîtres du Vieux Monde, ce livre de Gérard LECHA ne fait qu'une bouchée. Gérard LECHA, en effet, via une enquête psychosociologique menée pendant plusieurs années dans un cadre universitaire, et après s'être démarqué de l'arnaque consistant à approcher la jeunesse comme catégorie sociale, nous démontre, en effet, et de manière limpide, qu'une majorité de jeunes s'intéresse à la politique (mais à leurs manières) et rayonne d'espérances en un monde meilleur pétri de valeurs libertaires, égalitaires, autogestionnaires, pacifistes, antimilitaristes, etc. On l'aura donc compris, ce livre n'est rien d'autre qu'une bombe au royaume d'un système qui, non content de nous exploiter et de nous opprimer, n'a de cesse de nous faire passer sous les fourches caudines de l'aliénation en essayant de nous persuader que nous ne sommes que de la graine d'esclaves. Pour peu que l'on veuille bien considérer que la jeunesse n'est pas qu'une question d'âge, c'est un, véritable hymne à l'espoir dont l'importance ne devrait échapper à personne car personne, avec le temps, n'échappera à ses conclusions.

09/2004

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Religion

Théologie de l'écologie. Une création à partager

Publiée en 2015, l'encyclique Laudato Si' sur la "sauvegarde de la maison commune" a connu un retentissement mondial. Pour autant, l'association entre le christianisme et l'écologie est-elle aussi évidente ? De quelle écologie parle-t-on ? Quel type de "conversion" nous est demandé ? Les chrétiens ne sont-ils pas largement responsables de l'"anthropocène", cette destruction de la nature poursuivie par l'homme au cours des siècles ? partir d'un diagnostic de la situation présente, François Euvé pose les fondements d'une théologie de l'écologie qui confronte à la fois la tradition biblique, l'histoire et les courants de pensée contemporains. La notion d'une création du monde par un Dieu tout-puissant est en Miel au rieur de la révélation chrétienne, comme le rappelle le premier verset du Credo : "Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre". Cette affirmation doit cependant être reprise radicalement pour redéfinir la relation entre Dieu, l'homme et la nature, en se démarquant avec netteté de l'anthropocentrisme moderne. Au lieu d'encourager l'évasion, comme on a pu l'accuser, de céder comme d'autres au catastrophisme, le christianisme se doit d'entretenir une espérance, celle qu'un autre monde est possible, dans une Création à partager avec justice.

01/2021

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Ecologie politique

Yves Pietrasanta. Scientifique visionnaire, pionnier de l'écologie

Ecologiste de la première heure, co-fondateur avec Brice Lalonde, René Dumont et Haroun Tazzief de Génération Ecologie, Yves Pietrasanta fut parmi les premiers lanceurs d'alerte. Ingénieur chimiste, docteur ès sciences, professeur, chercheur, directeur d'équipes de recherches, il a contribué à introduire la chimie moderne en relation avec l'écologie, l'eau, les matériaux et l'énergie. Pionnier de l'épuration et de la valorisation des eaux usées, du recyclage du plastique et des matériaux organiques, il transfère les innovations de ses équipes aux industriels. Maire, député européen, vice-président de la région Languedoc-Roussillon, il développe un vaste réseau parmi les décideurs, en France et à l'International. Chargé de mission pour la science et la recherche par l'Organisation Internationale de la Francophonie, il noue des relations les chefs d'Etat et de gouvernement. Pragmatique, acharné à guérir les maux nos sociétés, l'homme qui aime la vie, l'irréductible optimiste, livre ici son dernier message. Il encourage la société civile à reprendre le pouvoir.

11/2021

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Développement durable-Ecologie

Graines de possibles. Regards croisés sur l'écologie

A priori, on ne peut pas être plus différent : entre le Saharien frugal à la voix douce et le baroudeur médiatique habitué aux coups de gueule, il semble qu'il n'y ait aucun point commun. Or Pierre Rabhi et Nicolas Hulot partagent une passion dont on s'étonne qu'elle ne soit pas plus répandue : celle de la planète sur laquelle nous vivons. Venus à l'écologie par des chemins aussi différents que leurs itinéraires personnels, ils se sont rencontrés en 2001 et le courant est passé immédiatement entre deux consciences habitées par la même aspiration. Au fil de ce dialogue passionné et passionnant, Pierre et Nicolas, parcourant des domaines aussi variés que la science, la politique, l'éducation ou la religion, se questionnent sur notre relation à la nature et sur le sens que nous donnons à la vie. Devant la spirale infernale du productivisme et de la surconsommation et devant l'épuisement accéléré des ressources de la planète, ils nous invitent à réfléchir aux menaces qui pèsent sur l'avenir de l'humanité et à prendre conscience de nos responsabilités. Sur certaines questions, l'accord est parfait. Sur d'autres, des désaccords se font jour : alors que Pierre Rabhi, l'écologiste utopique, ne voit pas d'autre alternative que la décroissance soutenable, Nicolas Hulot, le " pragmatique ", plaide plutôt en faveur d'un développement durable. Au-delà des spécificités de chacun, leur échange nous rappelle aux évidences et à l'essentiel, aux valeurs de la beauté et de la sobriété, de la compassion et de la solidarité pour réenchanter notre monde et honorer la vie.

10/2005

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Ethnologie

VERS UNE ECOLOGIE DE L'ESPRIT. Tome 1

Le premier des deux volumes qui réunissent l'œuvre écrite de Gregory Bateson, inventeur du double bind, maître à penser aux Etats-Unis d'une nouvelle génération de chercheurs chez qui s'allient théorie de l'information, philosophie analytique et influence de la sagesse orientale. Dans ce volume, on trouvera : Métalogues, Forme et modèle en anthropologie, Forme et pathologie des relations.

02/2008

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Développement durable-Ecologie

Entreprise et écologie

L'écologie touche un certain nombre d'acteur ; de la vie économique. Or un de ces agents. en l'occurrence l'entreprise, ne privilégie pas toutes les étapes du cycle de vie caractérisant les écosystèmes terrestres et aquatiques basés sur les phases de conception. production, consommation et destruction. Une omission préméditée concernant les stades de conception et de destruction annonce des dommages provoqués à l'environnement et des négligences sur le respect de certaines normes et règles. Dès lors, les objectifs de cet ouvrage seront de montrer que l'entreprise est impliquée par son appartenance à un milieu indissociable de l'écologie. qu'elle témoigne d'une volonté de préserver l'environnement en s'appuyant sur un instinct de survie comme tout organisme vivant, qu'elle s'engage dans des actions durables pour s'adapter. Plusieurs concepts serviront alors de canevas pour valider la création d'une synergie entre l'entreprise et l'écologie.

09/1997

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Ecologie politique

Ecologie et démocratie

" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. " La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre. Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'"ugmenter le monde. Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables - en somme, la juste occupation de la terre.

02/2022

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Histoire de l'art

Art et écologie

" L'Art est une démonstration dont la nature est la preuve " George Sand. Depuis plusieurs décennies, les artistes s'emparent d'enjeux sociétaux et environnementaux comme la transition écologique. Chacun à leur manière, ils alertent, mobilisent et explorent des solutions artistiques pour renouer avec la nature. Peinture, photographie, sculpture, architecture : à chaque discipline ses techniques et son pouvoir propre pour marquer l'imaginaire collectif et agir pour l'environnement.

10/2021

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Généralités

Nazisme et écologie

C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture raisonnée, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? A quelle représentation de l'environnement se référait-il ? A travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme. Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester.

11/2022

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Sociologie

Ecologie et spiritualité

La sensibilité écologique s'accompagne d'un engagement non seulement politique mais aussi spirituel, la spiritualité ayant un rôle à jouer dans l'avènement d'une civilisation écologique soutenable. Les deux sont d'ailleurs liés. L'action sur les structures sociales implique un retour sur soi et la conversion personnelle doit se traduire sur le terrain dès actions concrètes. Dans cette perspective, l'encyclique Laudato sí (2015) représente une étape significative. Le christianisme est questionné, dans la mesure où certains penseurs de l'écologie mettent en cause l'existence d'un "anthropocentrisme chrétien". L'engagement des Eglises chrétiennes en faveur de l'écologie est un fait, dont témoignent des initiatives comme le label "Eglise verte" ou le "Campus de la Transition".

04/2021

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Philosophie

Les Politiques

L'extraordinaire intérêt que notre époque porte aux Politiques d'Aristote n'est pas seulement un effet de la révérence due aux grands livres, mais une marque de perspicacité. Car derrière un texte qui se fixe comme horizon une réalité moribonde à l'époque même d'Aristote - la cité -, le lecteur d'aujourd'hui ne peut s'empêcher de déceler la fondation et donc le fondement de la manière dont nous pensons les rapports des hommes entre eux, et plus généralement le monde des «choses humaines». La structure et l'histoire des sociétés mais aussi le bruit et la fureur des passions des hommes, leurs ruses et leurs vertus, et jusqu'à l'ombre des dieux sur terre, tout est dans ce texte inépuisable que nous commentons, parfois sans le savoir, depuis vingt-quatre siècles.

04/2015

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Pères de l'Eglise

La Terre et la Sagesse. L'écologie et les Pères de l'Église

Chaque jour, des discours anxiogènes et catastrophistes ne cessent de nous rappeler que notre terre est menacée. Notre conscience du danger alliée à notre incapacité à y remédier n'est-elle pas le signe que nous n'abordons pas la question écologique sous le bon angle ? Si la crise actuelle est le fruit de trois siècles d'industrialisation et de pensée moderne, pourquoi ne pas revenir à des sources plus anciennes ? Les Pères de l'Eglise, relégués dans l'oubli, n'ont certes pas connu la présente crise écologique. Pourtant, ils ont été confrontés à une vision pessimiste du monde et de l'homme semblable à la nôtre. Ils ont su y apporter une réponse. A contre-courant du désespoir actuel, leur vision du cosmos et la lecture des deux livres de la Nature et de l'Ecriture sont une chance à saisir pour reconsidérer le souci écologique en écartant toute résignation.

06/2023

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Revues

Les Hors-série de l'Obs N° 111, juin 2022 : Penser l'écologie

Tout au long des XIXe et XXe siècle, des voix se sont élevés, des esprits se sont mis en branle, des pensées se sont construites. Autrement dit : on savait. Certains noms vous seront familiers, d'autres ont injustement sombré dans l'oubli. Mais chacun et chacune (car les femmes occupent une place significative dans cette histoire) a apporté une pierre à l'édifice de l'écologie. "Conservation", "écosystème", "décroissance", "agroécologie", "Anthropocène", "effondrement"... autant de notions qui témoignent de la richesse d'un courant d'idée trop méconnu. Voici ce qu'il y a à découvrir sur les penseurs de l'écologie.

06/2022

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Philosophie

L'ordre libertaire. La vie philosophique d'Albert Camus

Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d'un Camus "philosophe pour classes terminales", d'un homme de gauche tiède, d'un penseur des petits Blancs pendant la guerre d'Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d'une œuvre et d'un destin exceptionnels. Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu'il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l'honneur, modestie, dignité. La vie philosophique d'Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire.

01/2012

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Sciences politiques

Le financement de la vie politique. Réglementations, pratiques et effets politiques

L’argent est une ressource politique désormais très encadrée par la réglementation et les politiques publiques. Cet ouvrage offre une analyse socio-économique et comparative des dispositifs créés en réponse aux différentes tensions induites par cette question sensible du financement de la vie politique. Il souligne le caractère de plus en plus systémique de ces politiques éthiques qui concernent aussi bien les comptes des candidats et des partis, que la transparence du patrimoine des élites publiques, l’encadrement des conflits d’intérêts, les relations entre groupes de pression et institutions politiques. Il montre combien ces règles sont produites par et pour des hommes et des institutions qui se gardent de trop s’exposer à la menace de sanctions au moment de légiférer. Ces dispositifs ont permis la production de données financières qui interrogent sur le fonctionnement et les transformations de la vie politique, sans omettre de questionner la fiabilité, voire les limites des informations comptables transmises par les candidats, les partis politiques et bien d’autres institutions publiques.

10/2015

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Philosophie

Descartes et l'ordre politique. Critique cartésienne des fondements de la politique

À l’effondrement des régimes communistes a succédé le pullulement des nationalismes ethniques et religieux. Des uns aux autres les discours et les symboles ont changé, mais pas l’idée que les hommes, c’est-à-dire des individus, sont d’abord les membres d’un tout (État, parti, nation, ethnie, peuple, communauté religieuse). À ce défi idéologique, il n’est qu’une seule réponse à opposer : un individu n’appartient à personne. Les déterminations qu’il reçoit de l’extérieur (sa race, sa nation, sa religion), pour importantes qu’elles soient, ne tracent pas un cadre dans lequel il doit nécessairement s’inscrire. À tous revient la liberté primordiale de s’inclure dans une communauté ou dans un tout, ou de s’en séparer. C’est le grand enseignement de la critique de l’ordre politique à laquelle se livra Descartes. Critique en apparence paradoxale : si Descartes n’a écrit aucun traité de politique, c’est dans les textes touchant à la morale que se trouvent les deux principaux points d’appui pour résister au politique. C’est d’abord la critique des faux dévots, bigots et superstitieux, qui « sous ombre qu’ils vont souvent à l’église, qu’ils récitent forces prières, qu’ils portent les cheveux courts, qu’ils jeûnent, qu’ils donnent l’aumône, pensent être entièrement parfaits, et s’imaginent qu’ils sont si grands amis de Dieu qu’ils ne sauraient rien faire qui lui déplaise, et que tout ce que leur dicte leur passion est un bon zèle, bien qu’elle leur dicte quelquefois les plus grands crimes qui puissent être commis par des hommes, comme de trahir des villes, de tuer des princes, d’exterminer des peuples entiers, pour cela seul qu’ils ne suivent pas leurs opinions ». De ces lignes, plus actuelles que jamais, qui font du mélange de la politique et de la religion l’essence de la terreur, il résulte que toute conception du monde qui repose sur, ou qui implique une division entre deux catégories d’hommes (fidèles/infidèles ; amis/ennemis ; citoyens/étrangers) est génératrice de violence et de guerre. Les crimes les plus odieux et les plus fréquents dans l’histoire sont inspirés, commandés, justifiés par la politique. C’est ensuite l’idée qu’un individu peut, quelquefois, valoir plus que le collectif et que c’est à lui de le déterminer : « Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver ». Ces deux points sur lesquels on peut édifier une politique cartésienne ne sont pas séparables : la politique, trop liée à la contingence, aux individus, aux époques, ne peut être une science et aucune de ses propositions ne peut être appliquée invariablement — la sagesse et la raison consistant à savoir juger selon les cas. C’est le jugement de chacun et non la règle, la consigne, le commandement, qui remplit l’office de la raison dans le domaine des choses humaines, des actions et des événements. Cette restitution de la pensée cartésienne, confrontée à celles de Pascal, de Hobbes, de Spinoza ou de Rousseau, ne vise pas à construire une théorie politique là où il n’y en a pas, mais à dégager la sortie de la logique qui fait de l’individu un simple élément du corps politique. Cela pourrait s’appeler l’actualité de Descartes.

09/2012

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Actualité et médias

Carnets de campagne. Dans les coulisses d'Europe Ecologie

Les coulisses d'une campagne électorale comme si vous y étiez ! Un jeune membre du staff des Verts a tenu son journal durant les neuf mois de la campagne d'Europe Ecologie aux élections régionales, dressant un tableau vivant et fourni de la vie politique au quotidien. Sous la plume de Jean-Marie Bouguen, nous assistons de l'intérieur aux mille et une étapes de la campagne conduite par Cécile Dulot, depuis sa mise en route en juin 2009 jusqu'au dénouement du 21 mars 2010 : la désignation des candidats, le financement des opérations, l'intégration au sein d'Europe Ecologie de membres de la société civile - tel Augustin Legrand, des Enfants de Don Quichotte -, les réunions stratégiques, les débats passionnés, les confrontations avec les citoyens... Dans les couloirs de " la Chocolaterie " (le siège des Verts) comme sur le terrain - cette île-de-France à convaincre du bien-fondé d'une politique régionale verte -, il a tout consigné avec humour, sans révérence ni autocensure. Il nous parle ainsi de politique concrète et nous fait connaître ces gens jamais mis en lumière alors qu'ils jouent un grand rôle dans le succès des têtes d'affiche : les assistants de tout poil et les militants multi-tâches.

05/2010

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Histoire et Philosophiesophie

Aux racines du temps

"Concevoir le temps de façon abstraite et intellectuelle est assez simple: je sais combien de zéros je dois mettre après le nombre dix pour représenter des milliards. Quant à le digérer, c'est une autre affaire. La notion de temps est si étrange que nous ne pouvons la saisir qu'à travers une métaphore. C'est bien ainsi que nous procédons à travers nos démarches pédagogiques. On vend et on revend le kilomètre géologique ou bien le calendrier cosmique". Dans les Racines du temps, Stephen Jay Gould s'est ainsi attelé à l'examen de cette "métaphore". Trois textes, trois monuments de la littérature scientifique et géologique lui servent de support. Mais le propos une fois encore, dépasse le seul commentaire et bientôt, c'est à une véritable reconstruction du passé de l'univers que le lecteur est convié. Où l'on découvre alors que sans le recours à deux concepts antagonistes autant que complémentaires, nous ne comprendrions rien: le temps linéaire, d'un côté celui du devenir qui mène du Big Bang jusqu'à nous; le temps cyclique de l'autre, celui de la vie éternellement recommencée, celui de l'immanence et des saisons.

04/1997

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BD tout public

Talion Tome 1 : Racines

" Apprendre implique de souffrir... " Le monde vit son dernier effondrement écologique. La Vermine s'insinue partout, dans la chair et la terre, dans le sang et dans l'air. La cité de ForenHaye, dernier bastion humain du royaume de Talion, lutte péniblement contre la violence de cette maladie du vivant. Et tandis qu'au-dessus du nuage de pollution, à la cime de la citadelle, les nobles survivent grâce à l'eau dépolluée, dans les bas-fonds des quartiers Racines, les plus démunis peinent à s'approvisionner en eau potable, jusqu'à en perdre l'esprit. Fille privilégiée des régentes des Racines, Billie, intrépide, aide les laissés-pour-compte en détournant les ressources réservées à une noblesse décadente qui attend impatiemment la mort de son roi Sirius Talion, monarque éteint d'une dynastie frappée d'infamie. Dans le même temps, Tadeus, un vagabond mystérieux, arpente continuellement les ruines souterraines de l'ancienne cité, menant des expériences pour la création d'un remède au mal qui ronge l'environnement. La rencontre de ces deux âmes complexes, de l'espoir et de la culpabilité, va peut-être permettre de réouvrir le dialogue avec une nature à l'agonie.

01/2022

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Littérature française

Zofia, racines et destin

La jeune Marie est pleine de doutes quant à son avenir. A la faveur d'un sujet de stylisme dans le cadre de ses études en Arts Appliqués, elle s'interroge sur le destin de ses arrière-grands-parents, immigrés polonais arrivés en France dans les années vingt. Au fil des discussions qu'elle aura avec sa mère, la formidable transmission familiale va agir, comme un bond dans le temps, et sera l'occasion de découvrir ses aïeux. Cette plongée dans ses racines l'aidera à se construire.

09/2016

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Littérature étrangère

Racines d'une vie

" Sur le chemin de la vie, je recherche les traces de ma voie. Tel l'arbre qui se nourrit de terre et d'eau, notre vie se nourrit de sentiments et d'émotions, ils sont en sont l'essence même, Une graine est jetée en bonne terre, sur place il en sort des brindilles et des racines ". Fatima contemplait son fils Madjid. Une multitude de souvenirs défilaient sous ses yeux. Elle lui narrait l'histoire de la famille pétrie de valeurs de renoncement, d'abnégation et de résignation. " Dès lors que la graine est nourrie d'amour elle germera, fleurira et prendra racine ". Elle lui avait donné le nom de son père que la famille croyait mort. Pourtant ce dernier était bel et bien en vie. Il avait chuté de sa monture et perdu la mémoire. Il avait été secouru et hébergé par un homme qui le maria à sa fille dont il eut un fils, Saïd, devenu médecin. Ce frère, par le père, pratiquera une fécondation in vitro sur Fatima qui enfantera de Madjid. Une seule question existentielle tourmentera ce dernier : celle de savoir qui était son père et quelles étaient ses racines.

05/2017

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Documentaires jeunesse

Copain de l'écologie. Prenons soin de la Terre

Protéger la biodiversité, préserver les ressources, réduire les pollutions, freiner le réchauffement climatique... Un livre pour découvrir les enjeux de l'écologie et une foule d'activités pour devenir acteur de la protection de l'environnement.

09/2020

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Histoire internationale

La politique russe de Bismarck et l'unification allemande. Mythe fondateur et réalités politiques. Mythe fondateur et réalités politiques

Avec la chute du Mur et le libre accès aux archives en Allemagne et en Europe de l'Est, l'historien peut enfin relire l'histoire de l'unité allemande, figée jusqu'ici dans l'encre des vulgates nationalistes nées de part et d'autre du Rhin à la fin du 19e siècle. En reprenant le schéma que livre dans ses mémoires le principal artisan de l'unité, le ministre Otto von Bismarck, ces vulgates avaient pour mérite de tracer un plan efficace où les uns pouvaient lire son génie lumineux, les autres accuser le noir dessein du Prussien et la faillite du Second Empire. Ce plan quel est-il ? C'est l'idée que la Prusse a pu réaliser l'unification allemande grâce à la « neutralité bienveillante » russe dans les guerres successives des années 1860. Grâce à une remarquable maîtrise des sources des deux parties et à l'exploitation d'archives russes inédites, notamment le fameux fonds Gortchakov, Stéphanie Burgaud compose un tableau inattendu de la politique extérieure tsariste, en précisant les relations entre pouvoir, opinion et nationalisme. Elle révise aussi la place de la Russie dans les stratégies bismarckiennes, moins maîtrisées que l'on a coutume de croire et dont l'alliance russe ne se révèle nullement le principe organisateur. Stéphanie Burgaud ouvre ainsi des perspectives de recherche sur la notion allemande d'Ostpolitik où se mêlent et se confrontent impératifs politiques, histoire officielle et mémoire collective.

03/2010

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Sciences de la terre et de la

Des racines et des gènes. Une histoire mondiale de l'agriculture Volume 1

L'agriculture a amplement marqué l'histoire de l'humanité et contribué à l'émergence, puis à l'épanouissement de la plupart des civilisations, et parfois à leur déclin. A travers l'histoire de ce secteur, c'est un pan essentiel de l'évolution de nos sociétés qui s'ouvre à nous, avec ses personnages éminents ou moins connus qui, d'Hésiode à René Dumont, en passant par Virgile et Olivier de Serres, vont bâtir cette épopée à la fois technologique et sociale, culturelle et écologique, religieuse et botanique, animalière et économique, locale et globale. Sans oublier toutes ces générations de paysans, luttant laborieusement, de tout temps et sous toutes les latitudes, contre la misère et la faim. Dans ce premier volume, Denis Lefèvre nous fait remonter aux racines de cette grande saga, des premiers villages natoufiens près du Jourdain aux grands bouleversements qu'annonce la Seconde Guerre mondiale.

03/2018

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Sciences de la terre et de la

Des racines et des gènes. Une histoire mondiale de l'agriculture Volume 2

Dans ce deuxième volume, Denis Lefèvre nous fait remonter au grand chambardement qui suit la Seconde Guerre mondiale : la mécanisation massive du monde agricole, le remembrement, la révolution de l'insémination artificielle et de la génétique, ta création du Marché commun européen, ta Révolution verte dans certains pays en développement, etc. Il nous décrit également la mise en place de ta Politique agricole commune (la fameuse PAC) et ses dysfonctionnements, la prise de conscience écologique - avec en particulier le scandale du DDT -, l'émergence des cultures et la spéculation foncière. L'auteur nous invite à un tour d'horizon, de 1945 à aujourd'hui, bien au-delà du continent européen - alors que l'enjeu, pour un monde agricole en transition permanente, sera de nourrir 9 milliards d'êtres humains d'ici 2050.

08/2018