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Extraits

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Littérature française

Hier pour rien

Je n'ai jamais raconté cette histoire du jour qui recommence, à personne. Surtout pas à mon psy qui avait déjà fort à faire avec Lena. Il m'a bien soigné. Du bon boulot. Je ne me plains pas. Si quelqu'un finit par tomber sur cette version électronique (pourvu qu'Eva ait bien brûlé les cahiers ! ), il n'y croira pas, même si chaque phrase, chaque mot représente la pure et simple vérité. C'est vrai parce que je l'ai écrit.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Tribulations d'un précaire

"Au cours des dix dernières années, j'ai eu quarante-deux emplois dans six Etats différents. J'en ai laissé tomber trente, on m'a viré de neuf, quant aux trois autres, ç'a été un peu confus. Sans m'en rendre compte, je suis devenu un travailleur itinérant, une version moderne du Tom Joad des Raisins de la colère. A un détail près. Tom Joad n'avait pas fichu quarante mille dollars en l'air pour obtenir une licence de lettres."

05/2021

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Littérature française

Je ne sais toujours pas pourquoi

"Je suis du pays dont vous êtes : Le poète est le Roi des Gueux." Je n'ai pu résister et j'ai volé ces vers à ce poète espiègle et insolent colosse nommé Jean Richepin, ce gueux qui avait su nous laisser en partage les oiseaux de passage qui en haute altitude respirent ce bon air frais chargé de liberté. "Ces assoiffés d'azur, ces poètes, ces fous" font leur pèlerinage au-dessus des nuages pour nous offrir les fruits de leurs méditations.

02/2019

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Documentaires

La confirmation, enfin je comprends tout

"Depuis six ans, j'ai eu le bonheur de célébrer des dizaines de confirmations. J'aime beaucoup cette fête qui rassemble de nombreuses familles et les paroissiens tellement heureux de vous voir, vous les jeunes, au centre de l'attention pour ce jour important de votre vie. Il n'y a pas beaucoup de jeunes qui se lancent dans un parcours de confirmation sans qu'il y ait eu un adulte qui l'y ait invité et encouragé. Dans les lettres de confirmands, j'ai souvent lu : au début, j'ai fait ce parcours pour faire plaisir à mes parents, ou à ma grand-maman, mais ensuite, c'est moi qui ai voulu, et j'ai pris la décision personnelle de poursuivre le parcours, et ce n'était plus pour faire plaisir. C'est beau de lire cela. Et de reconnaître que sans l'étincelle du départ, il n'y aurait probablement pas eu de parcours de confirmation". Cet ouvrage cherche à garder vive cette étincelle. Il s'adresse en priorité aux jeunes qui préparent leur confirmation et à leurs accompagnants (parents, catéchètes, parrains et marraines, prêtres et évêques...). Avec pédagogie et humour, l'abbé Pascal Desthieux, auteur de La messe, enfin je comprends tout ! décortique chaque étape de la messe de confirmation, en partant du principe que l'on vit beaucoup mieux ce que l'on comprend. Qui confirme quoi ? Qui est ce Monsieur avec un drôle de chapeau pointu ? Qui a-t-il dans le saint chrême ? Voilà autant de questions abordées dans ce livre ponctué d'illustrations d'Hélène VDB.

01/2023

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Santé, diététique, beauté

J'ai choisi de me battre, j'ai choisi de guérir. Entretiens

Un matin comme les autres, Claude Pinault, un entrepreneur, sportif, en pleine forme, est atteint d’étranges fourmillements. Quarante-huit heures plus tard, il se retrouve tétraplégique. C’est le syndrome de Guillain-Barré. Une maladie auto-immune où le corps devient son propre ennemi. La violence du diagnostic, fatal et irréversible, est un choc : "Quand il n’y a plus de jus, il n’y a plus de jus. Vous ne remarcherez plus", lui annonce un médecin. Un diagnostic que Claude Pinault refuse catégoriquement : non, il remarchera ! C’est sur cet incroyable défi qu’il revient dans ce livre d’entretien avec Marie de Hennezel. Seul, Claude Pinault a trouvé instinctivement ce qu’il appelle "les clés de son corps" pour gérer des douleurs insupportables et, petit à petit, sortir son corps d’un sarcophage terrifiant. Avec le recul de la guérison, il révèle ici tout ce qu’il a développé parallèlement à ses traitements médicaux, pour renverser l’irréversible : l’optimisme, l’humour, la pensée positive, la détermination… Toutes qualités que l’on retrouve dans des techniques de méditation, de visualisation positive par exemple et qui ont fait leurs preuves. Depuis longtemps, aux Etats-Unis, les chercheurs s’intéressent aux liens corps-esprit.

10/2014

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Littérature française

J'ai pas eu le cancer mais j'ai eu des connards

Il paraît que les maisons d’édition reçoivent des centaines de manuscrits de femmes qui ont survécu au cancer. Une fois l’épreuve derrière elles, elles ont besoin de témoigner de leur combat, et se mettent à écrire. Jeanne n’a pas eu le cancer… mais elle a eu des connards. Et s’il y a eu des rechutes… elle pense pouvoir dire aujourd’hui qu’elle s’en est sortie. L’histoire de Jane, c’est le sort commun de beaucoup de quarantenaires, finalement désabusées et trouvant, après un ou quelques divorces, un nouveau souffle. Mais c’est aussi peut-être une leçon de vie?: Les filles, quand on voit un feu rouge, on s’arrête. Une vie banale mais trépidante, dans laquelle les hommes ont en général le premier rôle, à défaut d’avoir le bon.

06/2023

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Littérature francophone

J'ai montré toutes mes pattes blanches je n'en ai plus

J'ai montré toutes mes pattes blanches je n'en ai plus prend la forme d'une longue lettre écrite par l'artiste et autrice Sylvie Laliberté, destinée à son frère, mort depuis peu. Elle y raconte son deuil, sa difficulté de vivre sans lui, de le savoir seul parmi les autres morts qu'il ne connaît pas. Elle y raconte aussi leur enfance, cette enfance hors de la réalité, où les a traîné un père parfois délirant, en mal de vivre, à une époque où on évitait de parler des gens qui ne vont pas bien. Dans les banlieues, les enfants de ces hommes souffrants devaient s'accrocher et espérer ne pas être emportés de force au pays de ça-ne-va-vraiment-pas-bien-du-tout.

09/2021

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Littérature française

J'ai couru après la mer, j'ai couru après l'amour

Fred, un jeune homme rêveur et décalé, choisit de se lancer dans la Marine nationale pour fuir une famille qu'il ne supporte plus. Il s'y intègre parfaitement et peut enfin vivre des aventures dignes des héros des livres qu'il dévore mais une rencontre amoureuse l'amène à changer de vie et à quitter l'océan, décision qui l'entraînera dans une descente en enfer. J'ai couru après la mer, j'ai couru après l'amour nous invite, à travers les aventures ordinaires et extraordinaires de son héros, à une réflexion sur le sens de la vie et l'importance de ne pas passer à côté à force de toujours espérer mieux.

02/2022

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Littérature française

J'ai essayé de t'oublier mais... j'ai préfère l'accepter

Moi, c'est Sab. Je vais te raconter mon histoire. En 2019 j'ai vécu un coup de foudre réciproque : cette personne est devenue mon plus beau trésor. Cependant, tout ne s'est pas déroulé comme prévu ; entre passion, amour, amitié et carrière, j'ai plongé dans l'inconnu. J'ai essayé de l'oublier, sans y parvenir.

11/2021

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Romans, témoignages & Co

Sans foi ni loi

La cavale d'une hors-la loi avec l'adolescent qu'elle a kidnappé. Lorsqu'une hors-la-loi débarque chez lui et le kidnappe, Garett est terrifié. Pourtant Ab Stenson, cette femme indomptable, est celle qui lui ouvrira les portes d'un avenir moins sombre, loin de son père violent. Fasciné par sa ravisseuse, Garett découvrira ses plus grands secrets, ceux qu'on ne révèle qu'à ses plus proches amis. Dans son sillage, il rencontrera l'amour et l'amitié, là où il les attendait le moins. Jusqu'au bout de la route, où Ab lui offrira le plus beau des destins : la liberté. " La première fois que j'ai obéi à Ab Stenson, je n'ai pas vu qu'elle était belle. D'ailleurs je n'ai pas compris que c'était une femme avant un moment, vu qu'elle portait des habits d'homme, le cheveu court, et qu'elle était si sale que seul un homme - du moins je le pensais à l'époque - pouvait traîner un col noir de crasse comme le sien et des paquets de poussière rouge au creux de chaque pli du visage. " Pépite d'or 2019 du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse.

02/2023

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Non classé

Sursis !

Amédée écrit à son oncle : Très cher oncle, J'espère que tu vas bien. La dernière fois que nous nous sommes vus, je t'ai dit que je t'écrirai, pour te raconter un peu mon vécu. Puisque lorsque tu m'as aperçue, pour la première et la dernière fois, tu as fait un bref passage dans notre ville, et que tu en as profité pour rendre visite à mes parents, j'avais alors quatorze ans. Mais, il s'est passé tellement d'évènements que je ne sais par où commencer. A plusieurs reprises, quand j'ai confié à quelques personnes mon intention de t'écrire, la plupart d'entre elles m'ont dit : "l'essentiel est que tu écrives, aïe ! aïe ! aïe ! " . Et j'en suis venue à me dire, pourquoi m'infliger une écriture ordonnée, et structurée alors que ce que j'ai à t'écrire c'est une vie... Ma vie, que je m'oblige à te raconter au plus près de la réalité. Aussi réelle que toi et moi, donc en un mot : "authentique" . Mon parcours, qui je te préviens, peut te surprendre, et sans que les mots soient trop exagérés, voire par passage, peut te choquer.

10/2018

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Actualité et médias

Le dérapage français

J'ai été condamné à mort par les SS allemands le 2 août 1944 à l'âge de 9 ans et demi pour faits de "Résistance" reconnus, acheminement de plis cachetés à des membres d'un Maquis. Placé devant un Peloton d'exécution de 6 hommes, en présence du Maire du village amené comme témoin de l'exécution, et immédiatement mis en joue, j'ai eu à suivre l'empoignade verbale de deux officiers, un SS déjà cité et un Capitaine de la Luftwaffe (armée de l'air allemande) qui s'opposait à mon exécution et à qui je dois la vie ! A cette occasion-là j'ai eu à connaître de la perfectibilité de l'entreprise humaine à l'âge où l'enfant doit idéaliser l'adulte pour faire son cursus normal, la vie m'a volé tout ça mais m'a doté par contre d'une profonde anxiété pour les éléments de la condition humaine qui ne font que s'aggraver de jour en jour pour beaucoup, ainsi que du devenir de notre planète dont on a oublié de mesurer les capacités de régénération en eau et en ait afin de déterminer le nombre d'êtres humains qu'elle peut entretenir normalement. C'est à cet égard que j'ai rédigé cet essai littéraire Le Dérapage français pour prévenir mes compatriotes français et autres dans le Monde, de faire très attention dans leurs choix politiques qui n'est pas toujours très heureux et mènent le plus souvent à des violations de droits tels l'égalité femmes-hommes en matière salariale, ou le droit de Veto à l'ONU qui par le droit de blocage qu'il procure à certain est une incitation à se doter de l'arme nucléaire qui est une violation du Traité de non-prolifération de cette arme.

02/2019

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Théâtre

Rhinocéros. Pièce en 3 actes et 4 tableaux

Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n'ai pas de corne, hélas ! Que c'est laid, un front plat. Il m'en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ca viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! (Il regarde les paumes de ses mains.) Mes mains sont moites. Deviendront-elles rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J'ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur !

05/1998

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Littérature française

Avant, pendant, après

" Je m'en souviens comme si c'était hier, d'un hier qui ne serait pas séparé d'aujourd'hui par la nuit. Accoudée au balcon, elle fumait en passant une main dans ses cheveux. La première fois que je l'ai vue, je ne l'ai pas vue, je l'ai aimée de dos. Je savais que lorsqu'elle se retournerait, ce serait pire. Blonde avec des traits de brune. Ses yeux brillaient d'une lumière mystérieuse et familière qui semblait venir du fond de l'enfance. Son visage n'avait pourtant rien d'enfantin, il signalait l'enfance sans la retenir. Elle me regardait, elle regardait ailleurs. Elle portait un vague danger, avec cet air d'en savoir trop et pas assez. "

02/2007

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Littérature française

Quand je serai grande, je serai... secrétaire !

"?J'avais vite réalisé que savoir taper à la machine ne fait pas de vous une secrétaire et que j'avais tout à apprendre. Ma bonne étoile s'appelait Christiane et j'ai eu beaucoup de chance qu'elle ait eu envie de prendre "la petite nouvelle" sous son aile.?" Que ce soit sur une machine à écrire mécanique ou un ordinateur le plus moderne, celles qui font le travail, ce sont les petites mains de la secrétaire. Mais le rôle de secrétaire ne se cantonne pas cela, ce métier comprend de multiples facettes et j'ai pu le constater au cours de mes diverses expériences professionnelles. Dans ce livre, je souhaite partager, avec un peu d'humour, ce que j'ai vécu en tant que secrétaire.

07/2023

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Beaux arts

L'Intranquille. Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou

Je suis le fils d’un salopard qui m’aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m’a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j’ai connu une première crise de délire, puis d’autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l’enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n’ai été qu’une somme de questions. Aujourd’hui, j’ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j’ai compris. G . G.Un livre qui a la puissance d’un roman, traversé par l’antisémitisme, les secrets de famille, l’art, la folie et l’amour. Un autoportrait bouleversant.La voix est juste, la langue magnifique, le livre renversant. Olivia de Lamberterie, Elle.

10/2011

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Poésie

Les orties de mon jardin

Quand la musique s'est arrêtée et lorsqu'on a frappé dans les mains, j'ai stoppé, je me suis figée sans rien bouger. J'ai gagné, je n'ai pas été éliminée. L'un est devenu éléphant avec une toute petite tête, comme il est mignon et l'autre s'amuse couché sur le dos les quatre pattes en l'air. Je devine la race de ce chien métamorphosé juste quand un têtard a avalé l'Australie. Pendant qu'un veau tente de s'extirper des fanons d'une baleine, un lapin debout sur ses pattes arrière semble réfléchir à son évasion face à l'énorme et affreuse grenouille. Un léger coup de vent aplatira ces animaux. Je n'en saurai pas plus. Dans quelques années, je pourrai à mon tour démontrer à cet enfant qu'on peut atteindre deux ou plusieurs objectifs avec une seule action. La salle est pleine et j'ai assuré.

09/2021

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Romans historiques

Le vicaire de diable

" Mon grand plaisir fut de dominer. Sous les dehors de la servilité qu'il m'a plu de jouer, j'ai agi en maître absolu. J'ai disposé des vies et des biens à mon gré. J'ai régné. Sache, cependant, que je ne regrette rien et si nul plus que moi n'a ensanglanté ses mains, nul plus que moi n'en a tiré de délectation. Quelle ivresse ! Quand j'arrêtais mon regard sur quelque personnage, de quelque rang qu'il fût, je savais dans l'instant que je le pourrai faire mourir. Le Cardinal de Richelieu, qui se plaisait à se nommer lui-même le " Roi du Roi ", a cru être mon maître alors que j'aurais pu, cent fois, l'anéantir. Mais sa prodigieuse perversité, son insatiable gloutonnerie de puissance, sa voluptueuse cruauté me rendirent son service plaisant. Moi. Jean Martin de La Rocque, baron de Laubardemont, j'ai trouvé des délices à être le vicaire du Diable. "

04/2002

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Littérature érotique et sentim

Colocs Tome 1 : Colocs (et plus)

Lesserial loversà mémoire de poisson rouge - ceux qui notent le prénom de leur conquête d'un soir sur la paume de la main pour être sûrs de ne pas l'oublier au réveil. Lesidiotsqui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez - ceux qui promettent de ne jamais toucher à la soeur de leur meilleur ami. Connor n'échappe pas à la règle : il réussit même l'exploit de faire partie des deux catégories à la fois. Connor, c'est le meilleur ami de mon frère. Le mec le plus canon que j'aie jamais rencontré. Et accessoirement l'heureux élu avec qui je me suis honteusement envoyée en l'air j'ai passé un délicieux moment lors d'une soirée très arrosée à la tequila. Une nuit intense, passionnée, mémorable... suivie d'une douche froide quand il a compris qui j'étais et qui j'allais devenir - sa colocataire. Depuis, j'ai découvert qu'il appartenait en fait à une troisième catégorie : les serial lovers idiots qui n'assument pas leurs erreurs nocturnes, mais qui vous font des pancakes en boxer dès qu'ils en ont l'occasion...

06/2015

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Littérature française

Strip-tease

" Dédé aime bien les odeurs naturelles chez les gens. Pour vous dire... Un jour que je faisais pas attention, il m'a balancé dans le lavabo mon eau de Cologne que je me mets dans le cou le dimanche ! J'ai pas eu le temps de dire ouf, d'abord il en a goûté une gorgée direct, comme il fait toujours avec les bouteilles, et hop ! Adieu Berthe, dans les égouts... Ah ça, j'ai bien gueulé ce jour là, mais comme d'habitude, c'est comme si je disais la messe ! Il m'a tourné le dos, le cul à l'air, en se bouchant les oreilles, et il a foutu le camp devant la télé... " Dédé ou l'amour fou... Dédé ou la singularité d'une passion dévorante qui l'unit à une femme d'exception. Est-ce bien raisonnable ? Aussi inclu dans le COFFRET - Parce qu'elle le valait bien. Le Strip-Tease le plus sensible et le plus dépouillé d'une relation entre une mère et son fil autiste, les joies, toutes simples, d'un quotidien qui en briserait plus d'un.

08/2009

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Littérature française

L'esprit de l'escalier

"Oui, au début ça avait l'air facile : "Vous allez nous inventer une vie", toute une vie. Au fond, on me demandait de m'inventer. Une nouvelle vie. J'avais l'embarras du choix... Je pouvais raconter ma vie d'empereur de Chine. Ou de légionnaire romain, de bandit catalan, que sais-je ! Au fond, j'ai eu de la chance : j'ai réinventé ma propre vie, juste avec un léger décalage. Je ne pouvais pas savoir que cette vie-là, j'allais la vivre. Pour de vrai ! Que la mort par moi racontée, je devrais la subir. Littéralement (si j'ose dire)." R.R. L'esprit de l'escalier est un hymne à l'imaginaire, ayant valeur de testament. Ratil Ruiz y a mis la toute dernière main quelques jours avant sa mort. Qu'il ait pris un revenant pour alter ego prend une signification particulière, même si le thème du spectre est récurrent dans son oeuvre cinématographique. Le fantastique facétieux, le nonsense ironique, le burlesque déstabilisant nous sont libération. Désarmés par une insolite poésie, nous assumons enfin avec humour de n'être jamais qu'apparitions. Jean-Luc Moreau.

01/2012

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Littérature française

Philosophes et voyous

Raymond Queneau, Philosophes et voyous Une bonne partie de la drôle de guerre, je l'ai passée dans un dépôt avec des rebuts de l'armée française : infirmes, invalides, incapables, communistes, anarchistes, oubliés, cinglés, égarés. On y buvait beaucoup, du vin rouge principalement. (...) Que je fusse un intellectuel, cela stupéfiait mes camarades. L'un d'eux me demande un jour ce que je faisais dans la vie ; embarrassé, je lui réponds : professeur (c'était pas vrai). De quoi ? De philosophie (pas vrai, non plus, mais enfin : j'ai un diplôme). Ah ! ah ! Le camarade me toise avec sympathie et, se souvenant des bons kils de gros rouge que nous avions vidés ensemble, conclut : "C'est vrai, je l'avais toujours pensé que tu étais philosophe".

11/2013

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Théâtre

Occupe-toi d'Amélie !

ETIENNE Je voulais justement te demander un service ; or, il découle tout seul de la situation. MARCEL, empressé. Ah ! parle ! quoi ? ETIENNE Eh bien, voilà ! Tu sais entre nous combien je tiens à Amélie... Ah ! si j'avais pu l'emmener avec moi là-bas !... Mais j'ai réfléchi qu'une ville de garnison... avec des supérieurs hiérarchiques, quand on a une jolie maîtresse... c'est pas prudent ! [... ] Mon vieux, il n'y a que toi ! Toi, tu es mon meilleur ami ; j'ai confiance en toi comme en moi-même ; Amélie te porte de l'affection... Eh bien ! rends-moi ce service : pendant que je ne serai pas là... (très scandé) occupe-toi d'Amélie ! (Acte I, scène XVI)

06/2018

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Lecture 9-12 ans

Manolito

Je m'appelle Manolito, dit le Binoclard. J'ai un défaut : je parle sans arrêt. Ma mère m'a emmené voir la psychologue. Et je lui ai raconté ma vie : mon grand-père qui est génial même s'il ronfle ; ce traître de Grandes Oreilles, mon meilleure ami ; mon petit frère que j'appelle le Bêta ; que je veux devenir roi et que je hais mon duffle-coat... La psychologue a eu l'air de trouver ça normal. Elle n'a peut-être pas assez écouté...

07/2009

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Littérature française

J'adore la cuisine d'Afrique

"- Oui mais, ça se voit ? - Quoi, la repartie ? impossible puisqu'elle est repartie. - Tiens, qu'est-ce que je disais, et le voilà reparti ! Réponds-moi sérieusement, est-ce que ça se voit le vin qui me monte aux joues ? - Tu parles du rouge ou du blanc ? - Du noir, ah, cette fois je t'ai bien eu ! - Et tu crois que je n'y ai vu que du bleu... - Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir... - De voir la vie en rose ?"

10/2010

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Romans graphiques

Ça va aller

Euh... Bonjour. A priori vous ne me connaissez pas... mais je suis ici pour vous raconter une histoire. Je m'appelle Alice et quand cette histoire commence, j'ai dix-sept ans. Pour l'année de terminale, j'ai changé de lycée, j'avais envie de changer d'air. Je me suis fait des amis incroyables et j'ai eu de super profs, qui ne savaient pas encore que j'étais tarée donc je me disais ''ça va aller''. J'ai rencontré des gens bourrés de talents et de centres d'intérêts, c'était l'occasion d'avoir de super débats. Pourtant, même dans ces conditions optimales, plein de sujets étaient devenus sensibles et me mettaient les larmes aux yeux... Mais bon, ça ne me gâchait pas la vie non plus, globalement ça allait... Jusqu'au jour où un mec a mangé le mauvais animal, et la face du monde en a été changée. On s'est tous retrouvés masqués et confinés chez nous. Là j'ai paniqué, j'étais toujours fatiguée et j'ai perdu du poids. En en parlant à mon médecin, j'ai découvert que j'avais quelque à chose à gérer, des émotions et des humeurs à canaliser, qu'il me fallait l'aide d'un psy. J'avais plein de choses à vivre, mais il fallait surtout que je me débarrasse de cette saleté de dépression qui me collait à la peau et m'empêchait de vraiment bien aller... Tout un programme !

05/2023

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Espagnol 5e

Espagnol 5e A1>A1+/A2 ¡Listos! Edition 2021

La nouvelle collection d'Espagnol Collège en 5e ! - Des documents authentiques accessibles pour des élèves de 5e - Une approche équilibrée et comparée entre Espagne et Amérique Latine - Un manuel approuvé par une communauté de 200 enseignants testeurs - + Une version numérique intégrant le cahier qui favorise l'autonomie et permet un travail de différenciation (parcours et activités graduées)

05/2021

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Histoire internationale

J'ai combattu avec Geronimo

De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée, en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire apache chiricahua Jason Betzinez nous relate, du côté indien, ses dernières années de liberté puis de captivité en tant que prisonnier de guerre. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - nous suivons Betzinez dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'aux successives assignations à la réserve de San Carlos et de leurs non moins successives et rocambolesques évasions qui, juste après la reddition de Geronimo en 1886, mèneront tout droit les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride. Betzinez se souvient des grands chefs : l'ombre céleste de Cochise, la puissance guerrière de Victorio ; il se remémore dans le détail les courses dans le désert et les montagnes, les performances de Geronimo, tout comme les coups de folie et de férocité de ce dernier. Enfin, de ces années de captivité jusqu'en 1914, puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, il nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache "intégré" à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui faisaient table rase de son passé, des Apaches. Né en 1860 à Canada Alamosa au Nouveau-Mexique, Betzinez a été dès les années 1920 un excellent fermier et un forgeron réputé de l'Oklahoma où, avec quelques autres Chiricahuas, il avait choisi de rester après la libération de la tribu. Jason Betzinez mourra à peine une année après avoir achevé ce récit, le 1er novembre 1960. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thierry Chevrier

11/2019

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Livres 3 ans et +

Je n'ai pas peur

Un léopard, c'est fort, courageux et intrépide. A la différence de son grand frère qui n'a peur de rien, Petit Léopard, lui, a peur de tout. Une histoire attendrissante qui rendra les petits casse-cous un peu plus plus prudents et fera découvrir aux enfants Celui qui peut les aider à surmonter leurs peurs.

09/2019

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Littérature française

J'ai aimé trois hommes

J'ai aimé trois hommes passionnément, trois hommes aussi différents que complexes, trois hommes qui ont profondément impacté ma vie. Tout au long de mon parcours, j'ai suivi mon intuition, mes rêves et mes visions, qui se sont toujours réalisés tôt ou tard. Ces prémonitions ont fortement influencé et dirigé ma perception et ma sensibilité. C'est à coeur ouvert que je me dévoile dans ce récit, témoignage d'une destinée hors du commun.

09/2019