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Christel Alberez, Nerissa Alberts

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Littérature étrangère

Les hirondelles de Montecassino

Surnommée "la Stalingrad italienne", la bataille de Montecassino a été l'une des plus féroces de tous les temps. C'est autour de cette abbaye médiévale tenue par l'armée allemande que moururent plus de cinquante mille hommes au cours de quatre batailles, de février à mai 1944. Les Alliés devaient enfoncer la ligne Gustav pour arriver à Rome. Et ils le firent avec toute leur puissance de feu, sans épargner personne - civils, maisons, animaux. S'ensuivit une flambée de viols, qui firent environ trois mille victimes, et dont a témoigné en 1957 le roman La ciociara, d'Alberto Moravia. Le choix du sujet n'est pas sans rapport avec les origines de l'auteur : en effet, c'est à Montecassino que se déroula l'épopée de l'armée polonaise sous les ordres du général Anders, une armée qui, malgré de lourdes pertes mais animée par une volonté farouche, parvint à faire reculer les nazis. "Ce qu'ils n'avaient pas réussi à faire en Pologne, une poignée de Polonais parvint à le faire en Italie : repousser les Allemands", écrit Roberto Saviano. Montecassino est donc le lieu où s'affirma l'héroïsme des Polonais, qui comptaient un millier de juifs. Mais il y avait également, ce qui est moins connu, des Maghrébins, des Américains, des Britanniques, des Indiens, des Népalais et des Maoris. Le livre d'Helena Janeczek, puissant et foisonnant, rend compte de cette diversité d'identités, dont la mémoire a été parfois totalement occultée. On croise ainsi le jeune sergent John Wilkins, de la 36e division Texas, qui fait la guerre pour nourrir sa famille, et qui meurt à Cassino dès la première bataille ; on retrouve, plus de soixante ans plus tard, Rapata Sullivan, le petit-fils de Charles Maui Hira, du 28e bataillon maori, qui parcourt les lieux où son grand-père s'était battu pour conquérir une part de dignité. Il y a aussi l'histoire d'Irka, cousine de la mère de la narratrice, juive de Vilna, qui a échappé aux chambres à gaz et qui, dans sa fuite, avec un violon pour tout bagage, opte pour la prison dans le goulag soviétique : elle aura ainsi la vie sauve, alors que sa mère mourra à Treblinka. L'auteur croise constamment les lieux et les époques : ainsi, deux étudiants, Edoardo Bielinski et Anand Gupta, le premier, italien de mère polonaise, le second, indien, sont à Montecassino, en 2007, pour tenter de comprendre le passé. Mais ce qui les frappe davantage, c'est l'existence de nouveaux esclaves : clandestins utilisés pour les travaux des champs, jeunes filles des pays de l'Est victimes de trafiquants avides : eux aussi sont des oubliés de l'Histoire, parfois engloutis dans des tragédies qui les dépassent.

10/2012

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Sports

Les cahiers du football N° 3, juillet-décembre 2019 : Enfance

Voici le troisième opus de la grande revue des Cahiers du football, dont le dossier nous fait retomber en "enfance" : celle des supporters, celle des footballeurs, celles des enfants d'aujourd'hui. 172 pages grand format, 800 grammes de football et d'eau fraîche. Ce numéro va aussi à la rencontre de Stéphane Guivarc'h et Johan Micoud, part dans les années 80 voir un explosif Real-Bayern, survole les terrains populaires de Sao Paulo, revient à Bondy pour l'épilogue de notre feuilleton. Il joue avec des ballons à la mer et de vieux albums, avec les footballeuses pionnières des années folles et même avec des travestis de Cali... Toujours autant de divertissement au programme, avec le roman-photo, les footballégories, les strips de Bastien Vivès, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten, des jeux, des chroniques et des surprises. L'aventure de la revue des Cahiers du football se poursuit avec un numéro 3 aussi singulier et audacieux que les précédents. Consacré à l'enfance, son grand dossier en revient au plaisir originel du jeu et du ballon, aux passions premières pour les joueurs et les équipes. 172 pages grand format, belles, riches et amoureuses. Portfolio : Renato Stockler, la terre du football vue du ciel. Le photographe brésilien a saisi les terrains de Sao Paulo à vol d'oiseau. Rencontre : Stéphane Guivarc'h évoque sa Coupe du monde 1998 et celle d'Olivier Giroud, vingt ans après. Enquête : Real-Bayern 1987, une demi-finale de Ligue des champions aussi mémorable que houleuse. Fiction : Pickles, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten. Entretien : Johan Micoud nous parle de jeu, de titres, de son retour à Cannes et du football d'aujourd'hui. Galerie : la photographe et artiste militante Mandy collecte les ballons échoués sur les plages pour mettre en scène la pollution des océans. Récit : l'écrivain-journaliste colombien Alberto Salcedo raconte l'épopée d'une équipe de transsexuels. Jeu en triangle : nos trois invités débattent des relations compliquées entre journalisme et communication. Archive : les pionnières oubliées du football féminin des années 1920, saisies par les touchantes photos du fonds Rol. Document : conservés comme des trésors, nos albums Panini renferment des perles. Une sélection de doubles pages très spéciales. Feuilleton : dernier (et émouvant) épisode de notre feuilleton sur l'AS Bondy. Chroniques : L'Ecole du fan par Xavier de la Porte, Jean-Patrick Sacdefiel, Sémantique, L'Eloge funèbre, La Lettre ouverte, L'Objet, Le Foot expliqué à... , les Mots du foot, Le Test, etc. Interludes : roman-photo, footballégories, coloriages. DOSSIER : L'ENFANCE Illustrateur : Eric Giriat La part de l'enfance L'enfance sacrifiée des footballeurs Tactique : jouer comme des enfants Dans la cour, les filles regagnent du terrain Comment les enfants regardent le foot ? La transmission du supportérisme Olive et Tom, manga-football Typologie des enfants-footballeurs Panorama des terrains de jeu

06/2019

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Sciences politiques

Violence politique au Pérou 1980-2000, Sentier lumineux contre l'Etat et la société. Essai d'anthropologie politique de la violence

La question de la violence politique reste encore sous-étudiée en histoire, en anthropologie et dans les autres disciplines humaines et sociales. Dans ce livre, qui a largement puisé dans les données recueillies par la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (CVR), dans les travaux d'Alberto Flores Galindo et de Carlos Ivan Degregori, mais aussi de Primo Levi, de Hannah Arendt, de Tzvetan Todorov et de Françoise Héritier, Mariella Villasante avance que le Pérou a traversé une guerre civile qui ne veut pas dire son nom. Entre 1980 et 2000, dans les régions andines du centre et du sud, et de l'Amazonie centrale, les populations se sont divisées en deux camps ennemis, pour et contre la subversion armée déclenchée par le Parti communiste du Pérou, Sentier Lumineux (PCP-SL), qui luttait contre l'Etat et la société. Pour autant, cette guerre ne fut en aucun cas une "guerre ethnique". Les gouvernements civils accordèrent un pouvoir total aux militaires pour arrêter la subversion, et les territoires soumis à l'état d'urgence furent régis par la loi martiale entre 1982 et 2000. Du coup d'Etat de Fujimori, avec l'appui des Forces armées, le 5 avril 1992, jusqu'en novembre 2000, date de sa destitution, le Pérou fut gouverné par une junte civilo-militaire. La répression militaire fut excessivement brutale et aussi barbare que les méthodes terroristes du PCP-SL, d'une violence inutile et d'une cruauté extrême. Selon la CVR, la guerre interne péruvienne fit au moins 70 000 morts. Et plus de 6 000 Indiens Ashaninka sont morts dans des camps d'internement sendéristes. Une réalité encore peu connue au Pérou et dans le monde. En septembre 1992, la capture d'Abimael Guzman, chef historique du Sentier Lumineux, marqua le début du déclin de la guerre civile. Les actions armées ont continué jusqu'aux années 1998-2000, puis elles se concentrèrent dans la vallée des fleuves Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM), où elles se poursuivent de nos jours. La guerre péruvienne présente des traits singuliers en Amérique latine, différents des dictatures (Argentine, Chili), et des guerres civiles de l'Amérique centrale. Elle se rapproche cependant de la guerre au Guatemala, et du cas de la Colombie qui combine subversion et trafic de drogue. Le recrutement par le PCP-SL de jeunes, pauvres, déracinés, abandonnés par l'Etat et en quête d'une "cause", fut semblable à celui qui a cours dans les groupes islamistes de la mouvance d'Al-Qaeda ou, plus récemment, de l'Etat Islamique (Syrie et Irak). Cette guerre présente également des similitudes avec la guerre civile en Algérie dans les années 1990. Toutes ces comparaisons sont abordées à la fin de l'ouvrage.

04/2016

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Littérature étrangère

Un Homme et des bêtes

Ouvrage Dans La Dernière Frontière, son premier ouvrage paru en 1931, Grey Owl nous livre un témoignage de sa vie de trappeur dans les forêts du Grand Nord canadien. Dans cette ode à la beauté de la nature percent déjà ses inquiétudes sur les menaces qui guettent la faune de la forêt boréale. Peu à peu, converti à l'écologie, il abandonne sa vie de trappeur pour se consacrer à la défense de la nature et des animaux, notamment des castors. C'est ce combat, sa " croisade " en faveur des castors, que Grey Owl nous conte dans son second ouvrage, Un Homme et des bêtes, paru en 1932. Passion dévorante, étonnante de la part d'un homme qui les a si longtemps chassés. Devenu leur protecteur, il fonde une petite colonie de castors et y consacre tout son temps. Ce sont ses " enfants chéris ". Il les cajole, passe des heures à jouer avec eux, les gâte avec des sucreries, s'inquiète quand ils sont malades ou disparaissent quelques heures. Sa cabane de " Beaver Lodge " devient une véritable hutte de castors. Cet ouvrage a connu un succès considérable. Grey Owl profite de cette notoriété pour médiatiser son message de conservation et inciter les autorités canadiennes à prendre les premières mesures pour réglementer la pratique de la chasse et de la trappe. Si, aujourd'hui, les castors n'ont pas disparu des forêts canadiennes, on le doit en grande partie à ce personnage fascinant et visionnaire qui a su faire prendre conscience, plus tôt que tout le monde, des enjeux écologiques. Auteur Grey Owl : Archibald Belaney (1888 - 1938), surnommé Grey Owl, est fasciné, durant sa jeunesse, par les autochtones d'Amérique du Nord et rêve d'en devenir un. A l'âge de dix-sept ans, il part pour le Canada. Entre 1907 et 1927, il vit dans le Nord de l'Ontario et gagne sa vie comme trappeur, guide et garde forestier. Converti à l'écologie, il devient, peu à peu, un farouche défenseur de la nature. En 1931, Grey Owl est nommé par le gouvernement canadien " gardien des animaux " du parc national du Mont Riding, au Manitoba, puis du parc national de Prince Albert au Saskatchewan, où il écrit ses articles et ses livres. Argumentation - Un ouvrage qui a eu un succès imposant du vivant de Grey Owl avec plusieurs centaines de milliers d'exemplaires de vendus. - Grey Owl peut être considéré comme un des pères fondateurs de l'écologie. - Grey Owl a inspiré au cinéaste Richard Attenborough un film dans lequel le héros est incarné par l'acteur Pierce Brosnan. - Vont acheter ce livre : les amateurs de bonne littérature, les voyageurs, les lecteurs épris de la nature, ceux ayant des préoccupations écologistes, les Québécquois et tous ceux souhaitant rêver !

11/2009

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Histoire de France

Jean Bichelonne, un polytechnicien sous Vichy (1940-1944). Entre mémoire et histoire

Ecrire une biographie de Jean Bichelonne demande tout d'abord de se débarrasser des certitudes assénées depuis soixante-dix ans à l'égard de l'un des polytechniciens les plus doués de sa génération. Reconnu pour son esprit presque anormal par sa puissance de travail et sa mémoire exceptionnelle, il dirige en septembre 1939, le cabinet de Raoul Dautry, au ministère de l'Armement. Il fait alors transporter en Grande-Bretagne le stock d'eau lourde. Cet épisode relativement méconnu s'avérera déterminant pour la suite du conflit. La trajectoire de Jean Bichelonne rejoint celle des technocrates, ces hauts fonctionnaires ou cadres dynamiques du secteur privé qui avaient " pantouflé ", issus des mêmes Grandes Ecoles et des mêmes Grands Corps. Avant la guerre, ces inspecteurs des Finances, ces polytechniciens, ces centraliens avaient participé à des colloques communs, s'étaient retrouvé dans des cénacles choisis tels X-Crise, Redressement français, Les Nouveaux Cahiers, ou Ordre nouveau. Bon nombre de ces technocrates se retrouvent à Vichy, convaincus de pouvoir réaliser leurs idées d'avant-guerre. Bichelonne est l'un d'entre eux. Persuadé qu'il est possible de réformer et de créer une "nouvelle société", il est surtout hanté, devant la situation économique et sociale de la France occupée, par l'idée de sauver l'essentiel en France sur le plan de la production, des machines et des hommes. Choisi avant tout pour ses compétences et non pour ses prises de position politiques, il agit essentiellement pour défendre les intérêts de la France. Nommé secrétaire général au Commerce et à l'Industrie sous la direction de René Belin (1940), puis ministre de la Production industrielle d'avri11942 à 1943, Bichelonne est notamment l'initiateur de l'accord conclu avec Albert Speer pour effectuer en France la production de guerre destinée au Reich, et limiter le nombre des départs en Allemagne. C'est au cours d'une opération chirurgicale pratiquée en Allemagne, par un médecin SS, qu'il trouva la mort le 21 décembre 1944, de manière assez mystérieuse. Au total, cette biographie permet de reconstituer le parcours atypique d'un homme exceptionnel, confronté à la tragédie de l'Histoire. C'est aussi une plongée dans une intelligence hors norme, rapide, précise, à l'incontestable efficience technique mais qui, aux prises avec l'énormité des événements, ne parvient pas à déployer un regard lucide sur son époque. Basé sur une documentation d'archives très riche, cet ouvrage propose notamment une réflexion sur le rôle des technocrates et celui de Bichelonne en particulier, en période de crise et de guerre. Son histoire nous en dit long sur l'évolution de l'historiographie concernant Vichy et la collaboration avec l'Allemagne nazie.

09/2015

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Histoire ancienne

La grotte du Cavillon. Sous la falaise des Baousse Rousse, Grimaldi, Vintimille, Italie

Cet ouvrage consacré à la grotte du Cavillon présente le bilan des recherches effectuées depuis plus de deux cent trente années sur ce site préhistorique exceptionnel situé au pied de la falaise des Baousse Rousse, à Grimaldi (Vintimille), notamment par Emile Rivière entre 1870 et 1875 et par le Prince Albert 1er de Monaco de 1895 à 1901. La première partie est consacrée à l'étude de la stratigraphie, des faunes quaternaires et des industries lithiques des niveaux du Moustérien et du Paléolithique supérieur. La faune des niveaux moustériens, très abondante a livré des restes d'ours des cavernes, de panthères, de lynx, de hyènes, de mammouths, de rhinocéros, de chevaux, de sangliers, d'aurochs et de cerfs, associés à une riche industrie lithique correspondant à un Moustérien de débitage levallois, riche en racloirs, caractérisé par la présence de pointes moustériennes, de racloirs allongés et d'assez nombreuses lames. Les niveaux du Paléolithique supérieur ont livré des industries aurignaciennes, gravettiennes et épigravettiennes. La deuxième partie est consacrée à l'étude de la sépulture de la "Dame du Cavillon", anciennement nommée "l'Homme de Menton", qui a été inhumée à l'âge de 37 ans dans cette caverne, au Gravettien moyen, il y a environ 24 000 ans. Pour son voyage dans l'au-delà, elle était parée d'une coiffe funéraire ornée de petites coquilles marines et de canines de cerf et d'un jambelet au-dessus de son mollet gauche. Un poinçon en os, taillé dans un métapode de cheval disposé près de sa tête, une pendeloque aménagée elle aussi dans un métapode de cheval et deux chevaux gravés sur les parois de la caverne au-dessus de la sépulture, témoignent d'un rite funéraire complexe en relation avec les plus profondes interrogations de l'esprit humain, parallèlement aux sanctuaires souterrains ornés des cultures du Paléolithique supérieur. La troisième partie est consacrée à l'étude anatomique du squelette de la "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, qui appartenait à la culture du Gravettien moyen. Elle permet de la rapprocher des autres sépultures mises au jour dans les grottes des Baousse Rousse (Barma Grande, Barma du Baousso da Torre, Grotte des Enfants), dans la grotte des Arene Candide à Finale Ligure, et sur les sites de plein air de Predmost, Pavlov et Brno en Europe centrale. La "Dame du Cavillon", de type Cro-Magnon, appartenait à un groupe euro-méditerranéen, au crâne gracile et étroit, qui peut être distingué de celui connu dans le sud-ouest de la France (Cro-Magnon) plus robuste et large. Dans la quatrième partie sont réunies les références bibliographiques, outre celles concernant la grotte du Cavillon, toutes celles consacrées à l'ensemble des grottes des Baousse Rousse qui comprennent 810 titres.

08/2016

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Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

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Monographies

Towards the Sun. The Artist - Traveller at the Turn of the Twentieth Century

Bien qu'il y ait eu des monographies sur les artistes voyageurs britanniques du XVIIIème et du début du XIXème siècles, il n'existe aucune enquête de ce que l'écrivain Henry Blackburn décrivait de "voyage artistique" un siècle plus tard. A partir de 1900, le "Grand Touriste" est devenu un globe-trotteur muni d'un appareil photo et, malgré le développement de la photographie instantanée, l'enregistrement visuel immédiat en huile et aquarelle reste le plus répandu. Kenneth McConkey's exciting new book explores the complex reasons for this in a series of chapters that take the reader from southern Europe to north Africa, the Middle East, India and Japan revealing many artist-travellers whose lives and works are scarcely remembered today. He alerts us to a generation of painters, trained in academies and artists' colonies in Europe that acted as crèches for those would go on to explore life and landscape further afi eld. The seeds of wanderlust were sown in student years in places where tuition was conducted in French or German, and models were often Spanish, Italian, or North African. At fi rst the countries of western Europe were explored afresh and cities like Tangier became artists' haunts. Training that prioritized plein air naturalism led to the common belief that a well-schooled young painter should be capable of working anywhere, and in any circumstances. At the height of British Imperial power, and facilitated by engineering and technological advance, the burgeoning tourism and travel industry rippled into the production of specialist goods and services that included a dedicated publishing sector. Essential to this phenomenon, the artist-traveller was often commissioned by London dealers to supply themed exhibitions that coincided with contracts for colour-illustrated books recording those exotic parts of the world that were newly available to the tourist, traveller, explorer, emigrant, or colonial civil servant. These works were not, however, value-neutral, and in some instances, they directly address Orientalism, Imperialism, and the Post-Colonial, in pictures that hybridize, or mimic indigenous ways of life. Behind each there is a range of interesting questions. Does experience live up to expectation ? Is the street more desirable than the ancient ruin or sacred site ? How were older ideas of the 'picturesque' reborn in an age when 'Grand Tours' once confi ned to Italy, now encompassed the globe ? McConkey's wideranging survey hopes to address some of these issues. This richly illustrated book explores key sites visited by artist-travellers and investigates artists including Frank Brangwyn, Mary Cameron, Alfred East, John Lavery, Arthur Melville, Mortimer Menpes, as well as other under-researched British artists. Drawing the strands together, it redefi nes the picturesque, by considering issues of visualization and verisimilitude, dissemination and aesthetic value.

11/2021

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Religion

Lectures de Jean de la Croix. Essai d'anthropologie mystique

L'auteur de cette étude se propose de construire un pont qui permettra aux lecteurs contemporains un accès plus facile à l'oeuvre de Jean de la Croix. Et cela après les quelques deux mille ponts que les commentateurs du grand mystique ont jetés au cours des quatre siècles qui nous séparent de lui. L'audace de pareille entreprise, à elle seule, met en lumière tout d'abord ceci : les systèmes conceptuels-linguistiques, dans lesquels les générations successives s'expriment, se dévaluent et passent très vite ; ensuite, le chef d'oeuvre véritable ne résiste pas seulement au temps, mais il reste une mine inépuisable de richesse aux niveaux les plus différents de la pensée et de la culture qui le suivent. L'étude de Max Huot de Longchamp n'entend ni justifier le témoignage de Jean de la Croix, ni le rendre d'une orthodoxie acceptable, ni l'adapter au système d'une école théologique. Elle part du texte, l'explique par d'autres passages du même texte, le traduit, si nécessaire, dans le langage de l' "honnête homme" contemporain, non démuni d'une certaine culture générale. L'auteur lit et relit au niveau même de l'écriture ; il en découvre de la sorte et met à nu le fil rédactionnel essentiel : "langage - mot-clef de notre investigation... " . Sa démarche ne fera donc que suivre celle de Jean de la Croix dans son effort pour dégager la réalité la plus simple, c'est à dire "le processus de passage à la substance de toute réalité" . On peut espérer que ce live contribuera à dissiper pour toujours certaines erreurs d'exégèse invétérées, telles que celle, fort répandue mais non moins superficielle pour autant, des deux voies qui mènent à Dieu, celle de la nuit et celle de la lumière. Albert Deblaere (Extrait de la Préface) Max Huot de Longchamp, né en 1947, prêtre du diocèse de Bourges en 1975. Etudes supérieures de philosophie à Paris et à Tours, puis de théologie à Rome. Docteur en théologie à l'Université Pontificale Grégorienne en 1980. Entreprend depuis plusieurs années une lecture méthodique de la tradition mystique occidentale avec le souci d'en découvrir l'organisation interne : à travers les siècles et les pays, la convergence de témoignages multiples esquisse peu à peu une architecture constante de l'homme s'exprimant à lui-même, à la lumière du mystère chrétien, l'expérience unique et irréductible de sa transformation en Dieu. Le livre présenté aujourd'hui est une première étape de cette lecture, attentive aux problèmes de méthode autant qu'à ses résultats, dans la mesure où le statut paradoxal du texte et de l'auteur mystiques est central dans l'élaboration anthropologique à laquelle s'applique Jean de la Croix pour les besoins de sa direction spirituelle.

01/1981

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Décoration

Quand la nuit tombe sur le Berlin des années folles. Avec 1 CD audio

C'était l'époque des bals costumés, de Metropolis et de Josephine Baker ; des découvertes scientifiques cruciales, de la verve littéraire et du chaos politique engendré par la République de Weimar. Après le succès fracassant de Hollywood dans les années 1930 et Jazz. Dans le New York des Années folles, l'illustrateur Robert Nippoldt s'est associé à l'auteur Boris Pofalla pour évoquer la métropole trépidante et libre qu'était Berlin dans les années 1920. Composé comme une visite touristique de la ville à travers le temps, La nuit tombe sur le Berlin des Années folles raconte la dimension urbaine et les épisodes complexes d'une décennie de mutations, des longues artères illuminées par le nouveau réseau d'éclairage électrique aux planchers qui vibrent dans toute la ville au rythme du fox-trot et du tango. Faisant montre de sa maîtrise graphique de la lumière, de l'ombre et de l'expression, grâce à la patine que confère le tirage argentique, Nippoldt alterne portraits et paysages pour montrer le décor changeant et les centres dynamiques de cette capitale en plein essor et en pleine industrialisation, ainsi que les personnages extraordinaires qui peuplaient ce vivier artistique, scientifique et idéologique. Animé par une curiosité sincère pour les excentriques et marginaux, qui façonnèrent cette époque entêtante, autant que pour les "puissants" , Nippoldt dresse le portrait de personnalités comme Lotte Reiniger, Christopher Isherwood, Albert Einstein, Kurt Weill, Marlene Dietrich et George Grosz, mais aussi de Thea Alba, "la femme aux dix cerveaux" , de Magnus Hirschfeld, le "Einstein du sexe" , et du fameux criminel local Adolf Leib. C'est ainsi que le livre pose un regard particulier sur certains des phénomènes culturels et politiques les plus marquants de l'époque, et s'attache aux plus grandes vedettes du grand écran ou à l'atmosphère chaotique engendrée par le gouvernement de Weimar. Au-delà des protagonistes et des lieux, le livre saisit surtout l'esprit incomparable et ineffable d'un endroit et d'un moment, d'une époque suspendue entre deux guerres mondiales et d'un pays tiraillé entre l'audace de céder à la joie de vivre et la noirceur envahissante du national-socialisme. Avant que la nuit tombe, Nippoldt nous montre tout : le feu des projecteurs et les murmures en coulisses, les usines qui sortent de terre et la physique théorique, le rugissement des stades et le silence feutré des théâtres, les chansons des Comedian Harmonists, les satires de George Grosz et l'icône Marlene Dietrich, qui ébranle les caractéristiques du genre avec sa cigarette, son chapeau haut-de-forme, son smoking, et son fameux regard aguicheur. Edition allemande disponible à l'automne 2017. Parution des traductions prévue au printemps 2018.

07/2018

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Critique littéraire

La question de l'intime. Génétique et biographie

L'intime existe sous forme de deux espèces, l'intime individuel et l'intime subjectif. L'intime individuel varie selon les sociétés au sein desquelles il prend forme. C'est pourquoi on peut dire qu'existe un intime proprement africain par opposition à un intime occidental, de même qu'existe un Odipe africain. L'inconscient est une donnée universelle mais qui ne s'actualise pas de manière identique selon les sociétés où on l'observe. C'est la conclusion à laquelle aboutirent Marie-Cécile et Edmond Ortigues dans leur fameux Odipe africain. Non que la société sénégalaise d'aujourd'hui soit comparable terme à terme avec la société viennoise qu'observa Freud au début du XXe siècle mais l'obéissance au père existe dans l'une et l'autre société, tout en étant sans aucun doute plus fondamentale au Sénégal aujourd'hui qu'elle ne le fut jamais à Vienne parce qu'elle s'associe en Afrique à un culte des ancêtres qui joue un rôle très important dans la cohésion sociale. De même, que l'intime africain soit plus évidemment extimique que l'intime occidental s'explique quand on considère d'un point de vue anthropologique le mode de vie malien ou guinéen. D'ailleurs on ne connaît pas d'écrivain africain vivant en Afrique et tenant un Journal intime. Les écrivains combattants l'oppression coloniale puis les dictatures post-coloniales sont dans l'évidence de l'histoire qui se fait sous leurs yeux tandis que ceux qui prennent du recul et analysent leur intimité sont rares. S'ils vivent en France comme Tchicaya U Tam'si ils seront plus portés vers l'intime. Bref, nous sommes en face d'un continuum allant de l'intime individuel à l'intime social (extime) où chacun se situe selon sa manière d'être et son implication dans telle ou telle culture. L'intimité subjective (ou poétique ou génétique) correspond, pour un écrivain, au travail d'appropriation d'une langue d'écriture selon un rythme inventé-travaillé (ce qu'on appela longtemps un style). Ce travail commence selon Valéry par une rumination intérieure et chemine de ratures en redistributions diverses jusqu'à un bon à tirer final... provisoirement final. Deux contributions, celles de Pierre-Marc de Biasi et celle de Jean-Pierre Orban, l'un et l'autre créateurs, s'attacheront à spécifier les voies de ce forage subjectif. Cinq contributions ensuite scruteront l'interrelation des deux intimes dans l'oeuvre elle-même, quatre d'entre elles (Jean-Michel Devésa, Céline Gahungu, Xavier Garnier et Nicolas Martin-Granel) se centrant sur l'oeuvre si diverse et riche de l'écrivain congolais Sony Labou Tansi, la dernière (celle de Guy Dugas) dévoilant l'ingéniosité intellectuelle de l'essayiste tunisien Albert Memmi.

07/2018

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Beaux arts

La miniature, portrait de l'intimité

Loin d'être uniquement " une peinture en petit ", bonne à ranger parmi les bibelots, la miniature est une oeuvre d'art à part entière. Elle apparaît en Angleterre, à la cour des Tudors où, sous le règne d'Élisabeth Ier, son rôle est indispensable à la politique et à la célébration de la personne royale. Liée à la littérature et à la poésie, elle acquiert un sens savant et emblématique. En raison précisément de ses dimensions réduites, elle a tenu un rôle majeur dans l'histoire de la société et des sentiments. Facilement cachée, offerte ou dérobée, tenue sur soi, échangée entre amants, parents ou amis, elle fut le précieux témoignage des sentiments. Image-souvenir indispensable lors d'une séparation, elle est alors souvent multipliée après la mort. Montée en bijou, présente sur ou à l'intérieur d'une boîte ou dans un écrin pour échapper aux regards indiscrets, accompagnée des cheveux de l'être cher, elle fut ardemment aimée, comme en témoignent la littérature et la peinture. Elle fut aussi un cadeau diplomatique entre souverains, même si sa connotation demeure sentimentale. Peinte sur ivoire à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle connaît un engouement qui touche toutes les classes de la société et que la Révolution puis les guerres napoléoniennes ne feront qu'amplifier. Ses rôles divers sont décrits, accompagnés d'une évocation des artistes les plus talentueux et originaux qui ont pratiqué cet art, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe où la miniature règne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, son âge d'or, elle est relayée par le physionotrace, gravure de portrait en petit, puis par la miniature sur porcelaine dure qui se développe et se perfectionne durant la première moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la photographie remplace peu à peu la miniature qui, avant de céder sa place, tâchera d'adopter le style de ces nouveaux portraits. Très abondamment illustré, l'ouvrage fait découvrir des œuvres inconnues exceptionnelles provenant de collections privées et dévoile quelques chefs-d'oeuvre, non encore publiés, des musées des Arts décoratifs de Paris et de Bordeaux, du musée Cognacq-Jay, de la collection de Frits Lugt (Fondation Custodia), ainsi que de musées étrangers, notamment le Victoria & Albert Museum à Londres. Préfacé par Emmanuel de Waresquiel, ce panorama du petit portrait dans tous ses états est accompagné des textes de trois spécialistes : Fabienne Xavière Sturm, qui publie, avec le carnet d'atelier de Louis-Ami Arlaud-Jurine, les secrets d'un des meilleurs miniaturistes genevois. Claude Tanner, restauratrice de petits portraits sur ivoire, qui donne des conseils pour leur conservation et leur restauration. Chantal Bouchon, qui évoque la personnalité du grand collectionneur et donateur Lefebvre de Viefville.

12/2010

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Voyage astral

Fantastiques expériences de voyage astral

Mis au défi à l'époque par des directeurs de la CIA et des militaires de prouver qu'on peut sortir de son corps et que ce qu'il exposait dans ce livre était vrai, Robert Monroe leur fournit les preuves nécessaires, à la stupéfaction des officiers (en particulier du général de la NSA Albert Newton Stubblebine, à la tête du Intelligence & Security Command). Les militaires ont alors vu dans ces "sorties hors du corps" un outil peu conventionnel mais fascinant pour obtenir des renseignements, comme par exemple localiser les lance-missiles nucléaires disséminés un peu partout sur le territoire soviétique, Robert Monroe a sidéré le monde avec les récits et descriptions de ses fabuleux voyages hors du corps. Ingénieur en acoustique et à la tête d'une chaîne de radios américaines, du jour au lendemain Robert Monroe a vécu des sorties spontanées de son corps ce qui l'avait totalement paniqué. Essayant de comprendre rationnellement ce qu'il vivait, il a alors pris des notes de ce qu'il voyait au fur et à mesure de la maîtrise de ses "déplacements". De par sa formation d'ingénieur, il a compris que c'était un son spécifique qu'il entendait et qui induisait dès lors la " sortie" de son corps. Après plusieurs années, il a mis au point le système audio Hemi-Sync qui synchronise -avec des sons basse fréquence décalés- les parties gauche et droite du cerveau, favorisant d'abord la relaxation puis la "sortie" du corps. Au cours de ses innombrables voyages pendant plus de 30 années, Robert Monroe a précisément identifié 4 zones qui nous entourent : - La Zone-1 contient une sorte de monde matériel tel qu'on le perçoit ici bas, et tout ce qui est vu "hors du corps" est confirmé par la suite. Pas de personnes décédées, ni d'Anges, de Saints ou des dieux dans cette zone. - La Zone-2 se trouve "au-dessus" ou "après" la "1" et comprend plusieurs mondes, notamment celui où se retrouvent les "morts", et que Robert Monroe a classée comme très proche de ce que les religions ont identifié, à savoir des mondes violents, mornes, d'autres neutres, certains paradisiaques et dans lesquels on rencontre toutes sortes d'entités avec des guides, Anges, etc. La communication avec elles est possible. Le temps y est différent dans le sens où une demi-journée làbas correspondrait à environ 10 minutes ici. - la Zone-3 contient un autre monde physique, similaire au nôtre, mais où vivent des gens bénéficiant de technologiesévoluées, et avec des comportements différentes des nôtres. - la Zone-4 regroupe un monde radicalement différent où passé et futur ne constituent qu'un seul endroit - Monroe les a fragmentés en Focus 10, 12, etc.

03/2024

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Musique, danse

Pratique de la musica ficta au XVIe siècle dans les tablatures de luth. Edition en 2 volumes

Les tablatures de luth ont l'immense avantage sur les autres sources musicales, qu'elles soient vocales ou instrumentales, de noter non pas les notes de musique, mais les lieux où placer les doigts de la main gauche sur la touche. Par conséquent, les altérations y sont précisément indiquées. Grâce à leur analyse, nous obtenons une sorte de photographie des pratiques des instrumentistes du XVIe siècle. Le répertoire étudié se concentre sur les transcriptions de chansons, de motets et, dans une moindre mesure, de danses de Francesco da Milano, Albert de Rippe, Jean-Paul Paladin, Guillaume Morlaye et Adrian le Roy, sans exclure les compositions originales que sont les fantaisies. L'original a été reproduit à chaque fois que cela était possible. La transcription diplomatique en notation musicale permettra aux lectrices et lecteurs qui ne sont pas luthistes de les décrypter. Avant d'aborder un tel répertoire, il est absolument nécessaire d'exposer quelques principes essentiels sans lesquels il ne serait guère possible de tirer des conclusions utiles sur les pratiques des musiciens du XVIe siècle. Cela fait l'objet des trois premiers chapitres. Les six chapitres suivants abordent la question de l'emploi des tons anciens et de leurs altérations accidentelles dans les tablatures de luth, pratique désignée aujourd'hui - d'une manière quelque peu réductrice puisque certains accidents appartiennent à la musica recta -, par l'expression musica ficta, d'où le titre de cet ouvrage. Enfin, les trois derniers chapitres sont consacrés à des questions particulières : emploi des intervalles augmentés et diminués ; altérations dans la figuration et les tons ambigus. Ce volume a été conçu de manière à ce qu'il soit possible de consulter un chapitre indépendamment des autres en fonction de ses propres recherches d'où la présence de nombreux renvois permettant soit d'effectuer des comparaisons soit de retrouver une notion nécessaire à la compréhension du propos. La table des matières, l'index des termes techniques et celui des noms propres permettent aussi de s'orienter dans l'ouvrage. Les bibliographies donnent aussi bien les références des sources musicales et théoriques que celles des éditions modernes et de la littérature musicologique. Grâce aux pratiques exposées dans le présent volume, les interprètes pourront (ré)introduire les altérations, lacunaires dans les tablatures de clavier ou les danseries, avec le plus haut degré possible de vraisemblance. En effet, si l'interprétation authentique de la musique ancienne demeure une utopie, l'observation rigoureuse des pratiques du temps permet au moins d'étayer nos choix. Cette recherche sera aussi profitable aux chanteurs. Certes, la pratique des altérations est parfois fort différente dans le répertoire instrumental, particulièrement en ce qui concerne la figuration. Cependant, nous y retrouvons également nombre d'altérations attestées non seulement dans les sources vocales, mais aussi dans les traités du XVIe siècle. Une bibliographie des sources de l'original vocal de chaque tablature étudiée a donc été établie.

05/2018

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Religion

Etudes sur la sainte vierge tiii 1954

Par R. LAURENTIN, membre de la Société Française d'Etudes Mariales, professeur à l'Université Catholique d'Angers LIVRE VI. ETUDES D'HISTOIRE DU CUL TE ET DE LA SPIRITUALITE MARIALS (2e partie : de l'Ecole Bérullienne à la Définition dogmatique de l'Assomption) I. - La dévotion mariale chez Bérulle et ses premiers disciples, par André RAYEZ, S. J II. - La Vierge Marie et la formation sacerdotale dans la tradition de l'école bérullienne, par Joseph LECUYER, C. S. Sp. , Membre de la Société Française d'Etudes Mariales III. - La dévotion mariale chez saint Vincent de Paul et les Lazaristes ou prêtres de la mission, par Edmond CRAPEZ, prêtre de la mission IV. - La dévotion mariale à Port-Royal, par Louis COGNET, chargé de cours l'Institut Catholique de Paris V. - La dévotion Marie dans la Compagnie de Saint-Sulpice, par Pierre POURRAT, P. S. S VI. - La Vierge dans la Congrégation de Jésus et Marie, par L. BARBE, eudiste, membre de la Société Française d'Etudes Mariales VII. - Marie de l'Incarnation et la Sainte Vierge, par Henri de LUBAC, S. J. VIII. - La. dévotion mariale dans l'Institut des Frères des écoles chrétiennes, par Georges RIGAULT IX. - doctrine mariale de Bossuet, par P. ANGERS, S. J. , professeur de littérature française l'Université de Montréal X. - Saint Louis-Marie de Montfort et sa spiritualité mariale, par J. M. HUPPERTS, S. M. M XI. - Le culte marial chez les Rédemptoristes, par Paul HITZ, C. 5S. R. , professeur de Théologie au Scolasticat d'Echternach (Luxembourg), membre de la Société Française d'Etudes mariales XlI. - Dévotion et mystique mariales du Père de Clorivière, par André RAYEZ, S. J. XIII. - "La Congrégation... " Histoire ou Légende ? , par G. de BERTIER, eudiste, professeur d'Histoire l'Institut Catholique de Paris XIV. - Les Congrégations religieuses d'hommes après le XVIIe siècle, par B. M. MORINEAU, de la Compagnie de Marie, fondateur de la Société française d'Etudes mariales XV. - Spiritualité mariale du Vénérable Père Libermann, par BARRE, C. S. Sp. , Supérieur du Séminaire Français à Rome, secrétaire général de la Société française d'Etudes mariales La dévotion à la Très Sainte Vierge dans la Congrégation des Missionnaires fils du Coeur Immaculé de Marie, par Narcisse GARCIA GARCES, C. M. F . XVII. - La dévotion mariale et la Congrégation des prêtres du Saint Sacrement, par Charles de consulteur général de la Congrégation des Prêtres du Très Saint Sacrement, ancien professeur de Théologie aux Scolasticats Bruxelles et de Montréal XVIII. - Culte marial , dans la famille salésienne (pères Salésiens de saint Jean Bosco), par Pierre BROCARDa, S. d. B. , professeur l'Athénée Pontifical salésien de Turin XIX. - Les Congrégations féminines des XIXe et XXe siècles, par E. BERGH, S. J. , professeur de droit canonique au Collège théologique S. J. Saint-Albert Louvain, directeur de la Revue des Communautés Religieuses XX. - L'esprit marial dans la Société

04/1997

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Histoire du cinéma

Ils y viennent tous... au cinéma ! L'essor d'un spectacle populaire (1908-1919)

L'ouvrage propose de parcourir les différents aspects de la production, de la diffusion et de la réception des images animées à la fin de " Belle Epoque " (1908-1919), moment charnière de l'histoire du cinéma en France. Une histoire d'images, autrement dit d'imaginaires, mais aussi de lieux et de personnes essentielles au développement de ce nouveau mode d'expression Il fut un temps où le cinéma s'appelait le ci-né-ma-to-graphe. A la veille de la Première Guerre mondiale, on parle déjà de cinéma puis très rapidement le sympathique diminutif " ciné " fait son apparition. Une époque, celle des années 1910, où " aller au ciné ", comme on disait alors, était une sortie fréquente, une joie évidente, un plaisir intense, une expérience sensible particulièrement riche pour un public socialement de plus en plus diversifié. Considérant la tranche chronologique 1908-1919 comme un moment charnière de l'histoire du cinéma en France, ce livre propose de parcourir les différents aspects de la production, de la diffusion et de la réception des images animées à la fin de la " Belle Epoque ". Une histoire d'images, autrement dit d'imaginaires, mais aussi de lieux et de personnes essentielles au développement de ce nouveau mode d'expression qui cherche sa place dans le champ culturel. Les années étudiées sont décisives dans la mise en place des modalités du spectacle cinématographique. C'est-à-dire dans l'élaboration d'une activité industrielle, commerciale et d'une pratique culturelle spécifique préfigurant ce que nous connaissons aujourd'hui. Une expression de 1917, " Ils y viennent tous... au cinéma ! ", donne son titre au livre. Elle traduit d'abord et avant tout l'engouement suscité par un loisir de plus en plus populaire. En effet, la faveur du public se porte massivement sur ce média moderne et les vedettes qu'il valorise. C'est ce que d'aucuns appellent " la folie du cinéma ". Le titre renvoie également à l'intérêt que le cinéma suscite auprès des metteurs en scène, des décorateurs, des costumiers, des comédiens venus du théâtre ou du music-hall, mais aussi des peintres et des musiciens pour qui le cinéma est un nouveau tremplin. Des journalistes, des intellectuels, des écrivains et des poètes veulent désormais écrire ou créer pour l'écran en prenant en considération ses possibilités artistiques. A ceux-là, il convient d'ajouter, bien sûr, les banquiers, les industriels, les politiques, les militaires, les scientifiques, les laïcs et les religieux qui réalisent tous combien les usages du cinéma peuvent être intéressants, en instruisant, en distrayant ou pour encadrer la foule. C'est à cette période extraordinairement riche que l'ouvrage redonne vie par le biais d'une belle iconographie constituée de documents et d'objets issus des collections de plusieurs institutions patrimoniales (Cinémathèque française, CNC, BnF, Musée Albert-Kahn, BHVP, ECPAD, Musée Gaumont, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Bilipo, Archives départementales de la Gironde, Bibliothèque Jacques Doucet, Cinémathèque de Toulouse).

12/2021

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Critique littéraire

Hommage à Jacques Rivière

Souvenirs : Anonymes, Note biographique André Waltz, Souvenirs d'un ami d'enfance André Lacaze, Souvenirs (1905-1908) Gabriel Frizeau, Souvenirs sur Jacques Rivière A. Lauriol, Septembre 1914 Jacques Copeau, Souvenirs d'un ami A. Mayrisch de Saint-Hubert, Souvenirs Marcel Jouhandeau, Jacques Rivière devant la mort L'homme : Paul Valéry, Hommage Saint-John Perse, Lettre sur Jacques Rivière André Maurois, Comment rattraper... François Mauriac, Anima naturaliter christiana Jacques de Lacretelle, Portrait Henri Ghéon, Souvenirs Jean Cocteau, Lettre Jean Schlumberger, La Sincérité de Jacques Rivière Georges Duhamel, Lettre Henriette Charasson, Les rendez-vous spirituels Benjamin Crémieux, Ce que n'était pas Rivière Le directeur de revue et l'écrivain : André Gide, Jacques Rivière Valery Larbaud, Témoignage Jules Romains, Jacques Rivière parmi nous Paul Morand, Adieu à Jacques Rivière Michel Arnauld, Jacques Rivière et la vocation de sincérité Emma Cabire, Deux rencontres Guy de Pourtalès, Jacques Rivière Henri Deberly, Reconnaissance Henri Pourrat, Jacques Rivière, écrivain pur Jean Prévost, Jacques Rivière et les jeunes Jean Cassou, Péguy et Rivière Jean Paulhan, Les espoirs et les projets Joseph Delteil, L'homme de barre Le romancier : René Boylesve, Hommage Jacques Boulenger, Note sur Aimée Edmond Jaloux, Jacques Rivière et Marcel Proust Robert Honnert, Le Romancier Henri Rambaud, De l'esprit d'analyse dans Aimée François de Roux, La méthode objective et réaliste de Jacques Rivière Gil Robin, Jacques Rivière et la psychiatrie Guy Velleroy, Jacques Rivière et la passion de vérité Ramon Fernandez, In Memoriam L'essayiste, le politique : Charles Du Bos, Jacques Rivière et la "Perfection abstraite" Louis Artus, Jacques Rivière et "La Foi" Marcel Arland, L'évolution de Jacques Rivière Gabriel Marcel, Constantes Bernard Groethuysen, Jacques Rivière interprète de Fénelon André Lhote, Jacques Rivière critique d'art et ami Boris de Schloezer, Jacques Rivière et la musique Paul Desjardins, Le bon sens de Jacques Rivière Albert Thibaudet, L'Européen Alfred Fabre-Luce, Jacques Rivière politique Pierre Drieu la Rochelle, Expériences Félix Bertaux, Jacques Rivière et l'Allemagne Victor Llona, Jacques Rivière et les littératures étrangères Témoignages étrangers : T. S. Eliot, Rencontre D. S. Bussy, Souvenir Harrison, Le Roman d'Aventure S. Hudson, Lettre W. Frank, L'artiste en Jacques Rivière E. Fitzgerald, Hommage H. von Hofmannsthal, Hommage L. Chestov, Dernier salut E. Cecchi, Esprit de finesse G. Ungaretti, Gratitude W. Schuermans, L'esprit clinique de Jacques Rivière F. Hellens, Impressions sur Jacques Rivière P. Fierens, Jacques Rivière et la Belgique O. -J. Périer, Jacques Rivière vivant J. Tielrooy, Témoignage d'un étranger J. Fransen, Hommage R. de Traz, Souvenir R. Grosjean, Hommage du lecteur inconnu C. Simon, Jacques Rivière à Zurich C. Clerc, Rivière et Genève A. François, Souvenir Inédits Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance J. Rivière, Lettres à André Gide - Extraits d'un Journal de captivité - Marcel Proust Divers H. Massis, "Nous tenons à détacher, du témoignage sur Jacques Rivière, qu'Henri Massis. ". . J. Rivière,

01/1992

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Religion

Etudes sur la sainte vierge tiv 1956

PREFACE, par Son Eminence le Cardinal Celse COSTANTINI, chancelier de l'Eglise Romaine LIVRE VII SAINTE VIERGE ET L'EXPANSION DU CATHOLICISME. CULTE MARIAL DANS LES DIFFERENTS PAYS DU MONDE Europe I. - Basiliques et Eglises mariales de Rome, par Joseph GAGOV, O. F. M. , Conv. II. - La Sainte Vierge dans la vie et piété populaire italienne, par Dominique MONDRONE, S. rédacteur la "Civilta Cattolica III. - Le culte de Très Sainte Vierge à Lorette, par Mgr André BARON, recteur de Saint-Louis des Français à Rome IV. - Pèlerinages aux Grands Sanctuaires français de Marie, par A. MABILLE DE PONCHEVILLE V. - La spiritualité mariale de Sainte Jehanne de France, par la R. M. GABRIEL-MARIA, O. M. , du Monastère de L'Annonciade de Thiais VI. - Marie, Reine de la· Corse, par L. CRISTIANI, Doyen honoraire de la Faculté des lettres à J'Université catholique de Lyon VII. - Le don de Lourdes, par le Chanoine Joseph BELLENEY, Chapelain de Lourdes VIII. - Bibliographie des Pèlerinages de Notre-Dame en France, par Maurice VLOBERG IX. - Marie, Reine du Nord, par Benoît THIERRY D'ARGENLIEU, O. P. X. - La gloire de Marie aux Pays-Bas, par J. -W. VAN DRIEL, S. professeur d'histoire au Collège Saint-Louis-de-Gonzague à La Haye XI. - Le culte marial dans les anciens Pays-Bas Méridionaux et en Belgique, par E. DE MOREAU, S. J. , membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au Collège Théologique S. J. Saint-Albert, Louvain XII. - La dévotion mariale dans les pays de langue allemande, par Paul STRATER, S. J. , directeur de la Katholische Marienkunde XIII. - Dévotion populaire mariale en Suisse, par Dom Basile NIEDERBERGER, O. S. B. , Abbé de Mariastein XIV. - Notre-Dame de Luxembourg, par Dom Jules FOHL, Moine de Clervaux XV. - Pèlerinages marials de Grande-Bretagne, par Donald ATTWATER. XVI. - Marie et l'Ame irlandaise, par Michael O'CARROLL, S. S. Sp. , Blackrock College (Dublin) XVII. - Notre Dame, Reine d'Irlande, par A. GWYNN, S. professeur l'Université Nationale (Dublin) XVIII. - Piété mariale du Peuple espagnol, par N. PEREZ, S. XIX. - Notre Dame dans la Piété populaire portugaise, par José de XX. - Le culte de la Sainte Vierge en Hongrie, par Louis NAGY- FALUSY, S. XXI. - Le culte marial en Lithuanie, J. KUBILIUS, S. J. XXII. - Le culte marial en Pologne, par Maria WINOWSKA . XXIII. - La Sainte Vierge et l'Orient Chrétien, par Ph. de REGIS, S. XXIV. - Le culte de Notre Dame en Biélorussie, par Léon HOROCHKO, Recteur de la Mission Catholique Biélorussienne en France XXV. - Dévotion envers la Sainte Vierge en Ukraine, par Maurice DE MAELE, C. S. S. R. , Vicaire général des Ukrainiens en France. XXVI. - Le culte marial en Bohême et en Moravie, par Konrad KUBES, S. J. et en Slovaquie, par Valère A. ZAVARSKY, S. J. XXVII. - Le culte marial en Roumanie, par Pierre GHERMAN, de la Mission Catholique Roumaine de Paris XXVIII. - Le culte marial populaire en Grèce, par J. MARANGOS, S. J. , Supérieur de la Résidence des Jésuites

04/1997

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Histoire ancienne

Rome impériale et l'urbanisme dans l'antiquité

"Dès la plus haute antiquité, il y a eu des architectes ; il y en a eu, en certains pays, qui étaient doués, parfois même génialement, pour l'urbanisme. Ce n'est que de nos jours qu'on a vu naître la profession d'urbaniste, les écoles d'urbanisme, les revues d'urbanisme. Et cette prise de conscience devait avoir un effet rétroactif en histoire" (Henri Berr). De cette préoccupation purement contemporaine - le mot n'est entré dans la langue qu'au début du XXe siècle - sont nées, en effet, des études historiques et, dans la collection "L'Evolution de l'Humanité" , le livre de Léon Homo, ancien membre de l'Ecole française de Rome. Au début de l'ouvrage, l'auteur montre que les préoccupations urbanistes ont existé en Grèce et chez les Etrusques. Aristote, et d'autres, analysent les problèmes que pose l'édification des villes. Et bien des cités grecques, surtout à l'époque hellénistique, témoignent, comme Alexandrie, Antioche, Pergame, avec leurs services municipaux, d'un souci d'urbanisme. A Rome, Vitruve, peu avant notre ère, écrit son De architectura, qui est, fait remarquer L. Homo, "le traité d'urbanisme le plus complet, malgré ses lacunes, que nous ait légué l'antiquité classique" . Puis notre auteur passe en revue tous les problèmes qui se sont posés à la Rome antique, à laquelle se rapporte l'ensemble du livre. Les services publics d'abord sont minutieusement décrits. Le triomphe de l'urbanisme dans la Rome impériale a été "l'évolution monumentale" , à laquelle L. Homo consacre ensuite presque cent pages. L'embellissement de la Ville Eternelle commença sous le règne d'Auguste. II y eut aussi beaucoup de coûteuses installations qui ne servirent qu'aux plaisirs des empereurs - comme celles, entre autres, auxquelles est lié le souvenir de Néron. La voie publique, avec ses problèmes, fait l'objet de cinq chapitres. L'habitat (riches domus, insulae ou maisons de rapport de tout rang, jusqu'aux pénibles habitations à "loyer modéré") est ensuite longuement visité, étudié avec ses modes d'exploitation et la législation qui le concerne. Dans sa conclusion, l'auteur récapitule les grandes réalisations urbaines de la Rome impériale et en montre les lacunes. Le livre se termine sur une note mélancolique et qui donne à penser : à partir de la chute de l'Empire en 476 de notre ère, tout est peu à peu abandonné. "La Ville aux quatorze aqueducs en viendra au régime exclusif de l'alimentation par les porteurs d'eau... Avec la conquête byzantine s'ouvre pour Rome sa vie de cité médiévale ... Pour huit siècles, l'histoire de l'urbanisme romain est close". Pour la présente édition, Michel Hano, comme il l'avait fait pour Le Génie romain d'Albert Grenier ("L'Evolution de I'Humanité" , 1969), a bien voulu relire l'ouvrage, apporter dans les notes de nouvelles informations et établir une bibliographie complémentaire. Paul CHALUS, Secrétaire général du Centre International de Synthèse.

11/1971

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Romans graphiques

Dissident club. Chronique d'un journaliste pakistanais en exil

Chronique d'un journaliste pakistanais exilé en France En 2018, après avoir été victime d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat dans son pays d'origine, le journaliste d'investigation Taha Siddiqui trouve refuge en France. A travers ce roman graphique, et en compagnie d'Hubert Maury, il revient sur sa jeunesse, son parcours, et son combat pour la liberté de la presse. Quand les parents de Taha quittent le Pakistan pour l'Arabie Saoudite c'est dans l'espoir d'une vie meilleure. Au pays de La Mecque, le quotidien du petit Taha est déjà régi par un islam rigoriste mais quand son père se radicalise, les choses se corsent. C'en est fini des coloriages de Batman et Superman, place à des livres moins profanes. Désormais les super-héros de Taha seront les leaders religieux ! En pleine Guerre du Golfe, la police des moeurs commence à sévir et bientôt il faudra aussi renoncer au foot de rue. C'est en l'an 2000 qu'une brèche s'ouvre... La famille se réinstalle alors au Pakistan où l'armée a pris le pouvoir. A l'âge de 16 ans, Taha rêve de faire des études d'art, mais son père a d'autres projets pour ce fils qui rechigne à suivre le droit chemin. En attendant, Taha va découvrir une Société faite d'interdits que la jeunesse s'efforce de contourner. Jamais il ne s'est senti aussi libre malgré l'insécurité ambiante. Les attentats du 11 septembre vont profondément l'impacter, tout comme son entrée à l'université. Après avoir connu l'école coranique et la censure, Taha va progressivement s'émanciper et trouver sa voie... il sera journaliste et débutera sa carrière sur une chaîne " hérétique " au grand dam de son père ! Sa détermination, sa foi en son métier et son engagement politique feront de lui une cible comme tant d'autres condisciples à travers le monde. Véritable chronique d'enfance et d'adolescence, Dissident Club retrace avec un humour libérateur et décomplexé le quotidien d'un jeune homme aux prises avec les fondamentalistes religieux ainsi que son combat pour un accès à l'information et la liberté d'expression. Coécrit et mis en scène par Hubert Maury, ancien diplomate devenu auteur de bandes dessinées, ce roman graphique aussi réjouissant qu'édifiant nous offre une vision limpide du Pakistan sur les trente dernières années ainsi qu'une certaine réflexion sur la religion, ses dérives et les fractures d'une communauté. Un témoignage touchant et sensible qui nous rappelle aussi bien L'Arabe du Futur que le travail de Guy Delisle. Aujourd'hui Taha Siddiqui (Prix Albert Londres 2014) et sa famille vivent à Paris. Taha a ouvert en 2020 le Dissident Club, un café & bar où les dissidents du monde entier se retrouvent pour échanger et qui propose régulièrement des conférences, des expositions et des projections.

03/2023

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Costume

A la mode. L'art de paraître au 18e siècle

L'histoire du costume et de sa représentation au siècle des Lumières est autant l'illustration réelle d'une culture matérielle qu'une création de l'imaginaire. Au 18e siècle, la naissance de la mode est d'abord celle de nouveaux métiers et d'une presse spécialisée, et constitue le signe d'une transformation accélérée de la société. Le style français, porté à la fois par l'aristocratie et la haute bourgeoisie urbaine, s'impose dans toutes les cours et les villes d'Europe. Pour la première fois, la confrontation d'oeuvres picturales avec des costumes du 18e siècle permettra d'explorer une nouvelle mise en scène du corps, entre l'exigence sociale et les caprices du goût. L'exposition réunit près de 200 objets du 18e siècle, issus des grands musées textiles (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Musée des tissus de Lyon, Musée de la toile de Jouy, Musée de la Chemiserie et de l'Elégance Masculine) et de beaux-arts (Nationalmuseum de Stockholm, Rijksmuseum d'Amsterdam, Victoria and Albert Museum de Londres, Versailles, Louvre, Ecouen, Nantes, Dijon, Tours, Orléans. .). Des tableaux emblématiques (La Duchesse de Polignac d'Elisabeth Louise Vigée Le Brun et La Marchande de modes de François Boucher, Nationalmuseum de Stockholm) côtoieront textiles précieux dessins inédits, vêtements et accessoires, dont certains spécialement restaurés pour l'exposition. Le parcours de l'exposition se déploie en quatre univers distincts, comme autant de facettes qui explorent le lien entre les peintres et la fabrique de la mode. Le premier chapitre de l'exposition s'attache à démontrer l'accélération des phénomènes de mode, autant en peinture que dans le vêtement, dans un jeu de compétition entre les élites dirigeantes et les classes montantes. Le deuxième chapitre met en scène les peintres comme acteurs de la "fabrique de la mode" , ils se révèlent les vrais ancêtres des couturiers et créateurs de mode : de fait, ils inventent silhouettes, motifs textiles, décors d'accessoires, d'objets de poche et de toilette, tout en réalisant les dessins pour la presse spécialisée. Le troisième chapitre, "Fantaisies d'artistes" , explore les liens entre des mondes picturaux imaginaires - fêtes galantes de Watteau et Lancret, pastorales enchantées de François Boucher - et des vêtements devenus iconiques grâce à eux. Enfin la dernière partie, "Pour une histoire du négligé-déshabillé" , porte un regard inédit sur la vogue grandissante du négligé dans le vestiaire masculin et féminin, de la robe de chambre à la robe empire, des voiles des vestales au déshabillé antique. Elle met en lumière l'évolution d'une nouvelle silhouette féminine, qui s'allonge et se simplifie jusqu'au monochrome blanc. Avec A la mode, le Musée d'arts de Nantes et le Musée des beaux-arts de Dijon, en partenariat avec le Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, confirment leur volonté d'associer une véritable exigence scientifique sur un sujet peu exploré dans les expositions sur le 18e siècle, à une ouverture sur un large public.

12/2021

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Beaux arts

Balthus. Une biographie

Voici la première biographie complète de l'un des peintres les plus énigmatiques du XXe siècle, né en 1908 et mort en 2001, l'un des plus scandaleux aussi : la thématique sexuelle qui imprègne son œuvre ne valut-elle pas à l'une de ses toiles, La Leçon de guitare (1934), d'être soustraite à la vue du public aux Etats-Unis ? Il faut dire que celui qui n'hésitait pas à poser dans Paris-Match tout en affirmant qu'il détestait afficher sa vie privée, celui qui distillait de savantes interviews dans Le Monde ou Le Figaro tout en récusant la critique, qui se présentait comme le comte Balthus Klossowski de Rola, descendant de Lord Byron, cousin des Romanov et des Poniatowsky, alors qu'il était né à Paris d'émigrés polonais, apparaît au terme de ce récit comme un personnage vraiment hors du commun. Enfant prodige, il illustre à 12 ans une belle histoire de chat, Mitsou, écrite par Rainer Maria Rilke, alors l'amant de sa mère, la tendre Baladine. Son enfance, comme celle de son frère, Pierre Klossowski, est baignée par l'atmosphère intellectuelle de la vieille Europe. Mais sa famille est sortie appauvrie du conflit mondial, et il en souffre. Bientôt, ses amis auront pour nom Antonin Artaud, Pierre Jean Jouve, André Derain, Alberto Giacometti, Pablo Picasso. Commence alors une irrésistible ascension. Son œuvre, exposée pour la première fois en 1934, divise tout de suite la critique tant elle est violente et prend à rebrousse-poil les canons dominants de l'art moderne. Ce qui n'empêchera pas André Malraux, devenu ministre de la Culture du général de Gaulle, de confier à Balthus la direction de la Villa Medicis à Rome en 1961. Une extraordinaire consécration pour l'enfant pauvre et le jeune ambitieux. La biographie s'ouvre sur le récit des premiers contacts de l'auteur avec l'artiste, chez lui, en Suisse. Premiers mensonges, premiers troubles de Nicholas Fox Weber devinant bientôt que si le maître reclus a accepté de le recevoir, c'est pour le convaincre de chanter sa gloire - paroles et musiques composées par lui. Bref, qu'il raconte une vie d'aristocrate dévouée à l'art, commente une œuvre tout entière dédiée à la recherche formelle - loin de toute implication érotique. Le jeu du chat et de la souris commence, ces deux-là ne se perdront plus de vue, et cette intrigue dans l'intrigue n'est pas le moins amusant du récit. L'obstination de Nicholas Fox Weber sera récompensée : avec une habilité consommée, une grande connaissance de l'œuvre et une parfaite maîtrise de la critique formelle, il excelle à faire surgir le non-dit des compositions et de la palette du peintre, confirmant ou anticipant ce que lui diront les témoins et ce que révèlent les documents. S'affirme alors la silhouette d'un despote magnifique, affabulateur de génie, qui passa son temps à brouiller les cartes pour qu'il ne soit pas dit qu'il consacra sa vie et son œuvre au parachèvement de ses passions érotiques et à l'exercice de la toute puissance.

05/2003

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objets deco & tendances

Le grand rythme de la vie - cd

"Ils ont travaillé longtemps, sans relâche et sans espoir. Leurs mains sont devenues épaisses et rugueuses. Alors, peu à peu, ils ont pénétré le grand rythme de la vie". Placés par Jehan Alain en tête de son Deuxième prélude profane, ces mots font entrevoir la nature poétique de son message et la vie comme ligne directrice de toute son oeuvre. Suite Préludes profanes Petite pièce Trois danses Aria L'orgue de Notre-Dame d'Auteuil Jehan Alain écrivait : "remercions Cavaillé-Coll qui nous a légué plus qu'un splendide héritage sonore, mais une véritable esthétique de l'orgue... Ne disons-nous pas d'un orgue récent : il sonne comme un Cavaillé". Il était donc évident de faire entendre ces grandes pages sur un orgue d'Aristide Cavaillé- Coll mais il fallait aussi leur offrir la nécessaire ouverture vers l'orgue ancien. En ce sens, le grand orgue de Notre-Dame d'Auteuil représente une sorte d'évidence : construit par Cavaillé-Coll en 1884, il est agrandi en 1937 par Georges Gloton sous la supervision d'Albert Alain (le père de Jehan) qui veille notamment au respect de l'orgue primitif. En partie dénaturé par la suite, il a été presque entièrement restauré entre 2015 et 2018 par Denis Lacorre selon son état de 1937 en rétablissant notamment les pressions et le Plein-jeu de Cavaillé-Coll et en retrouvant les apports de Gloton dans toute leur timbre, leur poésie et leur justesse (Plein-jeux scintillants, mutations douces...). Thomas Monnet Né en 1979 à Reims, il a débuté ses études musicales au CNR de cette ville. Il se perfectionne ensuite à Saint-Maur-des-Fossés puis au CNSMD de Lyon. Il étudie l'orgue, la basse continue, la musique ancienne et l'improvisation ; disciplines dans lesquelles il a notamment reçu l'enseignement d'Hélène Dufour, Eric Lebrun, Loïc Mallié, Louis Robilliard et Pierre Pincemaille. Il se distingue à plusieurs reprises lors de concours nationaux ou internationaux : Grand Prix d'Orgue de l'Académie des Beaux-Arts en mai 2003 à Angers ; puis en avril et octobre 2005, Grand Prix André Marchal d'Interprétation au 7e Concours international d'Orgue de la Ville de Biarritz et Premier prix au 9e Concours International d'orgue Xavier Darasse à Toulouse. Interprète reconnu pour l'engagement de ses programmes et l'audace de sa pensée musicale, il manifeste, à l'intérieur du vaste répertoire qu'il pratique, une préférence pour la musique du XIXe siècle à nos jours. Invité de nombreux festivals en Europe, on a pu l'entendre sur France-Musique, YLE (Finlande) ou dans le projet de Fugue State Films : The Genius of Cavaillé-Coll. En 2014, à l'occasion du dixième anniversaire de la disparition du compositeur français Jean-Louis Florentz, il signe la première intégrale discographique de son oeuvre d'orgue pour Hortus, label avec lequel il collabore pour un disque consacré aux musiciens de la Grande Guerre et une monographie Franz Liszt. Titulaire de l'orgue Cavaillé-Coll de Saint-Maurice-de-Bécon à Courbevoie, Thomas Monnet a oeuvré pendant de nombreuses années afin d'en obtenir la restauration qui s'est tenue de 2013 à 2015.

12/2019

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Littérature sud-américaine

La Secrète

Principal " protagoniste " de ce roman, La Secrète est le nom d'un vaste domaine dans les montagnes d'Antioquia, au coeur des Andes et de la zone de production du célèbre café de Colombie. Il donne son titre à cette grande saga familiale contemporaine qui se structure polyphoniquement autour de trois voix, trois récits parallèles intelligemment interconnectés. Le premier est tenu par la soeur ainée, Pilar Angel, la gardienne du logis, de la terre, de l'héritage, celle qui refuse de vendre La Secrète et est prête à assumer les compromis les plus dangereux pour la garder en tant que patrimoine commun et mémoire familiale. Mariée avec Alberto depuis quarante ans, mère de trois enfants, héritière des bijoux et des meubles, Pilar passe la majeure partie de l'année à La Secrète et s'occupe de l'entretien de la vieille demeure familiale. Le deuxième récit est celui d'Antonio (Tono) Angel, jeune gay colombien qui habite New York. Il y est violoniste dans l'un des orchestres de la ville et vit une longue histoire d'amour avec son compagnon Jon, un artiste conceptuel afro-américain qui n'aime pas particulièrement aller en Colombie ni passer des vacances dans une région montagneuses où les guérilleros, les paramilitaires et les narcotrafiquants font souvent régner la terreur. Comme pour compenser ses absences ou pour se faire pardonner son infidélité à la famille, Antonio consacre son temps libre à des recherches généalogiques et historiques sur les origines de la ferme et de la famille Angel. C'est grâce à lui, et à son récit, que le roman devient une véritable saga familiale : il nous raconte un chapitre méconnu de l'épopée du café et de la diaspora juive en Amérique latine. Enfin, le troisième récit, le plus palpitant, le plus terrifiant, celui qui accroche le lecteur dès le début du roman, est celui d'Eva, la brebis galeuse. Cette jeune et belle femme moderne (ou postmoderne) qui a eu trois maris et s'adonne aussi occasionnellement aux plaisirs lesbiens, ne veut que rien ne l'attache à cette terre où elle a failli laisser la vie. La narration de la longue nuit tropicale où des hommes armés (paramilitaires, narcotrafiquants ?) essaient de la tuer est sans conteste l'un des moments forts de ce livre. La Secrète est d'une lecture très agréable et s'offre diversement à chaque lecteur : soit dans l'épopée des Juifs colombiens et dans l'aventure du développement de la production de café ; soit dans le récit de la vie d'un homosexuel dans un pays machiste et intransigeant ; soit dans la recherche d'un compromis entre tradition et changement au sein d'une famille dont l'unité est toujours fragile ; soit dans la quête d'une forme d'existence authentique de la part d'une femme colombienne qui ne veut pas ressembler à ses aînées. Les lecteurs de l'Oubli que nous serons (Gallimard, 2011) retrouveront ici toute la finesse et la sensibilité dont Abad fait preuve lorsqu'il conte la vie intime d'une famille ; ceux qui ne le connaissent pas encore vont découvrir un romancier capable de leur faire appréhender différemment l'histoire à la fois magique et violente de la Colombie contemporaine.

02/2016

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BD tout public

Terra incognita Tome 4 : Aoura

Le cycle II Comme annoncé précédemment, la seconde trilogie de la série Terra Incognita aborde à nouveau le thème du voyage dans le temps vécu par un homme perdu sur une planète hostile. Une planète qui se trouve être la Terre. Mais une terre dominée par les peuples précolombiens. En effet, au cours d'un voyage au Mexique, et suite à un concours de circonstances exceptionnelles, Jean-Baptiste Le Naec va effectuer un saut de cinq siècles dans le passé. D'abord épouvanté par cette perspective impossible, il va ensuite progressivement l'admettre afin de mettre en oeuvre un projet insensé : changer le cours de l'histoire. Le destin de Jean-Baptiste va, de plus, être partagé entre plusieurs femmes ; deux des trois volumes du cycle ayant pour titre le prénom de l'une des trois héroïnes. T4 : Aoura Jean-Baptiste Le Naëc possède tous les signes extérieurs du bonheur. Mais cet idéaliste invétéré décide un beau jour de tout quitter pour partir à la recherche de cette paix intérieure qui le fuit depuis toujours. Sa quête le conduit à Oaxaca, ville du Sud Mexicain, où il fait la rencontre de personnages singuliers qui lui apportent aide et assistance tout en l'entraînant dans une aventure incroyable : Jesus, petit gavroche de Oaxaca, guide les pas et le coeur du voyageur dans les méandres de la vieille ville. Par son intermédiaire, Jean-Baptiste rencontre Aoura, superbe danseuse aztèque, et Jorge, vieil indien maya adepte des anciennes croyances. Ce dernier fait le récit d'un voyage extraordinaire. Cinquante ans plus tôt, lors d'un violent affrontement, le vieil homme soutient qu'il "propulsa" son contremaître à l'époque précolombienne. Le voyage ayant pu s'effectuer grâce à une étrange fusion : un sentiment de haine d'une puissance extrême émis par Jorge, associé au pouvoir d'une représentation de Chaac, le dieu de la pluie des anciens Mayas. Quelques temps après, Jean-Baptiste est agressé par deux hommes au service de Luiz, le frère d'Aoura. Sous une couverture d'honnête chiclero, Luiz est en fait un redoutable trafiquant d'oeuvres d'art précolombiennes. Instigateur, quelques jours auparavant, du "vol du siècle" au musée anthropologique de Mexico, il espère utiliser le sac à dos de Jean-Baptiste comme "valise diplomatique" afin de sortir du pays le fameux masque de jade du roi Pakal. Il fait pression sur sa soeur et se sert de l'amour qu'elle porte au voyageur pour parvenir à ses fins. Au cours d'un voyage en bus vers le site archéologique de Palenque, et suite à un contrôle de l'armée, Jean-Baptiste découvre involontairement le masque volé dissimulé dans ses bagages. L'explication inéluctable qui s'en suit avec Aoura est interrompue par l'arrivée de Luiz. Une course poursuite s'engage. Le temple de la grande pyramide du site archéologique protège le couple de la fureur du trafiquant et abrite leur première nuit d'amour. La passion amoureuse de la jeune femme, alliée au pouvoir du masque de jade, projette Jean-Baptiste cinq siècles dans le passé à l'époque du grand empire Aztèque. Quarante ans plus tôt et parallèlement aux aventures vécues par Jean-Baptiste, Jesus, Aoura et Luiz, l'archéologue Alberto Ruz et son assistant Pablo descendent lentement au coeur de la pyramide de Palenque, à la recherche du tombeau du prince maya Pakal. Leur découverte bouleversera les connaissances sur les civilisations précolombiennes et révélera au monde entier le voyage extraordinaire de Jean-Baptiste Le Naëc.

10/2014

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Musées français

L' oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Musique, danse

Jean-Pierre Danel. Guitar Hero made in France

Guitariste virtuose et producteur musical indépendant numéro 1 en France : le parcours phénomène d'un musicien autodidacte. Jean-Pierre Danel est un cas d'école. Unique guitariste instrumental à connaître un véritable succès commercial en France (son album Guitar Connection fut numéro 1 du Top 50, et il a reçu de nombreux autres disques d'or et platine, réalisant les plus grosses ventes d'enregistrements à la guitare de l'histoire du disque dans l'Hexagone), il est entré au hit-parade de plus d'une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis. Respecté pour le son, le phrasé complexe et la très grande finesse d'expression de son jeu, il est adoubé par ses pairs, et ceux-ci le rejoignent régulièrement en duos : Brian May de Queen, Hank Marvin des Shadows, Andy Powell de Wishbone Ash, les grands guitaristes Albert Lee et Scott Henderson, ou, en France, Louis Bertignac, Laurent Voulzy, Paul Personne, Michael Jones, Axel Bauer, Jean-Félix Lalanne et beaucoup d'autres… Danel Jr (il est le fils du créateur des Neiges du Kilimandjaro, Pascal Danel) est aussi devenu, via sa société créée à l'âge de 20 ans, le plus jeune, puis le premier producteur indépendant en France, récompensé en 2014 par un multidisque de diamant pour 23,3 millions de disques vendus. Il a reçu à ce jour, pour ses multiples productions, 198 disques d'or et platine. Dans le véritable travail d'investigation qu'est cette biographie, vous découvrirez les sources et les méthodes d'une réussite exemplaire et le profil hors norme de ce musicien issu d'une famille aux multiples personnalités, et au profil atypique : ami intime de François Mitterrand, végétarien depuis l'âge de 5 ans, collectionneur de voitures rares, self-made-man - sa vie personnelle est, elle aussi, spectaculaire. Fin lettré, il a publié une vingtaine de livres, dont deux biographies consacrées à Sacha Guitry, qui font partie du programme de l'étude du français aux universités américaines de Harvard, Stanford, Berkeley et Princeton. Il a également consacré un ouvrage à la Fender Stratocaster, dont il possède l'une des plus belles collections européennes, où figure Miss Daisy, une guitare exceptionnelle de 1954, parmi les plus rares du monde. Découvrez comment cet autodidacte, surdoué de la guitare, travailleur acharné aux capacités peu communes, a bâti un parcours remarquable et l'un des plus beaux CV de l'industrie musicale. Une minutieuse enquête, incluant les témoignages de plusieurs dizaines de personnalités du monde de la musique (Laurent Voulzy, Brian May (Queen), Michael Jones, Hank Marvin (The Shadows), et de nombreux autres artistes, journalistes, présidents de majors du disque, le président de la Sacem, les directions de médias nationaux, chaînes de télévision, de radio, attachés de presse, etc.), des dizaines d'extraits d'articles de presse français et internationaux, des extraits d'interviews radio et télévisées. Retrouvez également une analyse de son jeu de guitariste, appuyée des témoignages des plus grands spécialistes de la guitare en France, un survol de ses nombreux duos, sa discographie et un important cahier-photos. Un Guitar Hero made in France, résumé par le journaliste, grand spécialiste hexagonal de la guitare, Christian Séguret : "Il est l'un des rares musiciens de chez nous (avec Django Reinhardt et Marcel Dadi) à avoir fait de l'instrument un objet de rêve grand public, et à susciter des centaines de vocations".

02/2020

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Littérature érotique et sentim

L'envol du papillon

L'arrivée d'Elisa d'Albert dans la haute société française provoquera de nombreux troubles... Elisa d'Albret est dévastée : ses parents l'envoient vivre une année complète chez sa tante, la comtesse de Bressac, qu'elle n'a plus vue depuis dix-sept ans. La jeune femme devra quitter la simplicité et la félicité des plages de la Guadeloupe pour apprendre les us et coutumes de la haute noblesse française du milieu du XIXe siècle. Alexandre de Noyal, jeune comte plus fasciné par les aventures que par les bals et les mariages, est chargé d'escorter la jeune femme du port au château de Bressac. Dès le premier regard, les jeunes gens sentent une attraction indéniable... mais qu'ils devront refréner : Alexandre n'est autre que le promis de Mathilde de Bressac, la cousine d'Elisa... Nadine Deconinck-Cabelduc signe une magnifique romance historique. Elle réunit tous les ingrédients pour vous assurer un beau moment : des personnages attachants au caractère bien trempé, un grand réalisme et respect du contexte historique, une histoire d'amour passionnante, des robes et des décors fastueux, le tout lié par une écriture addictive ! EXTRAIT Elisa sentit son coeur s'emballer. Elle allait enfin le revoir et découvrir s'il lui tenait rigueur de son opposition avec le comte de Noyal. A en croire sa soeur, il n'était plus pressé de partir découvrir le monde alors que ce projet lui tenait à coeur. Quelle en était la raison ?? Elle aimait croire qu'elle y était pour quelque chose, mais se traita aussitôt de sotte. Elle se donnait beaucoup trop d'importance. D'ailleurs, il n'avait pas cherché à la revoir et sa présence ici n'était due qu'à l'affection qu'il portait à sa soeur et non à son désir de goûter sa compagnie. - Bonsoir Mélanie. Mathilde. Le regard d'Alexandre ne s'attarda qu'un court instant sur Elisa. - Mademoiselle d'Albret. Voilà, elle était fixée. Il ne lui témoignait qu'une froide politesse. Il avait été déçu par son attitude et ne voulait plus lui accorder aucune attention. Elle sentit ses joues s'enflammer sous l'affront muet et son coeur se dessécher. Pourquoi diable n'était-elle pas partie comme elle en avait eu l'intention ?? S'éloigner de lui aurait été préférable plutôt que de subir son total désintéressement. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me détendre en compagnie d'une agréable romance mais L'Envol du Papillon a su combler ce manque et m'offrir un moment de pur ravissement". - Coeur de givre sur Le soupir du roman. "Je trouve qu'avec ce roman , Nadine n'a rien à envier à Sarah Lark, Tamara McKinley... son imagination, ses recherches et l'univers du roman dévoilent au contraire à quel point l'auteure est a l'aise. Sa plume naviguant avec poésie et charme tout au long du récit". - La lectrice compulsive sur Booknode. A PROPOS DE L'AUTEUR Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Depuis, elle n'a cessé d'écrire. Après Une seconde chance, une romance mêlée de suspense, l'auteure se lance dans une romance historique : L'envol du papillon.

03/2020

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Critique littéraire

D'une langue l'autre. L'écriture de Charles-Ferdinand Ramuz à travers le prisme de sa réception germanophone

Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) compte parmi les auteurs de Suisse francophone les plus traduits au cours du XXe siècle. Ses romans, nouvelles, poèmes et essais ont circulé à travers le monde entier dans une trentaine de langues, totalisant plus de trois cents documents traduits. Malgré cette très large diffusion, aucune étude détaillée n'a permis à ce jour de présenter les enjeux de sa réception en dehors de l'aire francophone. Cette recherche vise à combler en partie cette lacune, en s'attachant à l'analyse de la réception germanophone de Ramuz. Comme celle-ci se concentre essentiellement sur un espace de production, de circulation et de discussion alémanique, ce travail aborde aussi une histoire des échanges littéraires en Suisse. Les documents analysés permettent d'identifier les facteurs qui ont conféré à Ramuz, dans le contexte spécifiquement suisse, la stature d'un écrivain national. Après quelques incursions en bonnes feuilles dès 1908, puis une nouvelle traduite dans un recueil en 1918, c'est en 1921 que paraissent les premières traductions allemandes en volume, sous l'égide du traducteur bâlois Albert Baur. Werner Johannes Guggenheim, un homme de théâtre très engagé dans la vie culturelle suisse, lui emboîte le pas pour devenir dès 1927 le traducteur attitré de Ramuz. Entre 1927 et 1945, il signe vingt et une traductions qui feront l'objet de nombreuses rééditions. Durant cette large période, la lecture des textes de Ramuz est placée sous le sceau de la Défense spirituelle et le travail du traducteur contribue à renforcer les valeurs fondatrices du pays, par-delà les barrières linguistiques. Mais les textes de Ramuz prêtent aussi le flanc à un autre type de lecture idéologique : l'attachement de l'auteur au sol qui l'a vu naître fournit un terreau propice aux thèses du IIIe Reich et plusieurs travaux universitaires allemands investissent la mystique paysanne de Ramuz pour le rattacher au canon de la littérature " Blut-und-Boden ". Il faut attendre les années 1970 pour qu'un vaste projet éditorial s'engage dans une réévaluation de l'œuvre ramuzienne : entre 1972 et 1978, la maison Huber Verlag à Frauenfeld confie à différents traducteurs le soin de traduire les grands romans et les principaux essais de Ramuz sous le titre des Werke in sechs Bänden. La modernité de son écriture, son rythme et sa narration polyphonique ressortent alors à travers ces retraductions. Parallèlement, la réception germanophone de Ramuz est animée à la fin des années 1970 par une série de traductions en dialecte bernois réalisées par Hans Ulrich Schwaar. Depuis le début des années 1980, l'œuvre de Ramuz se trouve toujours au catalogue des éditeurs de langue allemande, mais principalement en réédition. Pastorale, un recueil de nouvelles traduit par Peter Sidler en 1994 chez Limmat Verlag, représente toutefois une exception et semble ranimer dans l'aire germanophone la discussion autour des œuvres de Ramuz. La recherche souligne ainsi les dynamiques particulières qui ont conditionné le transfert des textes de Ramuz en langue allemande. Elle révèle comment les traductions peuvent être le miroir des différentes politiques culturelles qui ont régi les échanges littéraires au sein de la Suisse durant tout le siècle passé. Cette étude permet aussi d'explorer la façon dont les instances littéraires suisses ont négocié le passage vers l'Allemagne, notamment sous le régime nazi. Enfin, sur le plan littéraire, l'analyse des textes traduits invite à une relecture des explorations stylistiques de l'écrivain romand : le regard transversal des traducteurs éclaire sous un jour différent les débats qui animent la réception de Ramuz en langue française, en même temps qu'il y apporte des réponses nouvelles et parfois inattendues.

10/2012

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Actualité et médias

Barbaresques. Tome 1, Algéropholies françaises : Dessous de la guerre en Lybie et au Mali ; Coup d'Etat en Algérie ; De la religion en politique

Algéropholies françaises. On sait que l'on approche la vérité à mesure qu'on s'éloigne des versions officielles ; on " brûle " dès que les " intellectuels faussaires " sortent du bois pour dénoncer les thèses " abracadabrantesques " qui contrarient les jeux malsains de leurs commanditaires. Pourtant, on a beau être avisé, on ne manque pas d'être surpris en lisant cet ouvrage. Non que les faits qui y sont dépeints paraissent irréels : la démonstration est implacable, les faits irréfutables, les sources irréprochables. Le malaise vient de ce qu'on est soudain saisi par la gravité de la situation : les peuples (du Nord et du Sud) sont les belligérants désarmés d'une guerre féroce que leur mènent leurs propres gouvernants. Une fresque abominable, l'oeuvre de nouveaux barbaresques : assassinat des moines de Tibhirine, implantation d'Aqmi au Sahel, chute du régime de Kadhafi, opération Serval, attaque de Tiguentourine, crash du Vol AH5017 terrorisme sous fausse barbe, attentats de janvier 2015 à Paris, etc. Les turpitudes franco-algériennes décryptées ici sont innombrables et soulèvent le coeur. Côté Algérie, on retrouve la trace sanglante et macabre de l'une des dictatures les plus répugnantes de la planète. Outre-Méditerranée, Sarkozy a mené une aventure coloniale échevelée et brutale ; François Hollande est quant à lui passé un cran au-dessus : il s'est lancé dans un inconcevable coup d'Etat en Algérie. En fait, les attentats et les barbaries que l'élite présente comme aveugles sont pour une large part la riposte chirurgicale de ceux que la France a tenté de " détruire " - non pas dans l'Adrar des Ifoghas, mais au coeur du système politique algérien. Non pas pour aider le peuple à s'affranchir, mais pour mettre le grappin sur sa souveraineté. Ce que relate cet ouvrage, pire que dans un roman, c'est aussi l'impitoyable rapt des richesses des " pauvres africains ". Dassault, Bolloré, Total, Areva, BP, EDF-GDF, Vinci, Bouygues, Albert Frère, Paul Desmarais, des prédateurs qui cultivent la discrétion. Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, deux redoutables entremetteurs, qui n'aiment la lumière que quand elle n'éclaire pas leur profil ingrat. La classe politique ? Des VRP à la solde des vautours. Bruguière, Sifaoui, Jacquard, Guidère, Calvi ? Des mercenaires chargés de cantonner le débat dans le périmètre islamiste. Il n'y a jamais eu autant d'islamistes en France, autant de femmes voilées, de barbes ostentatoires, que depuis que ces " intellectuels négatifs " - dont c'est le seul fonds de commerce - ont accaparé le débat, à la télé, à la radio, dans les journaux, de façon totalitaire. Des médias qui appartiennent à qui ? Et on reprend à zéro. Les " terroristes islamistes ", dans cette distribution ? Les " idiots utiles " à toutes les opérations hégémoniques du globe... Tous ces conglomérats d'intérêts oligarques et leurs élites initiées se prétendent évidemment les ultimes remparts contre l'effondrement de la démocratie ; ils en sont ses plus redoutables ennemis. Le cercle est aussi vicieux que les acteurs qui l'animent... Les USA et leur puissant Pentagone sont évidemment là, à l'affût, omniprésents, receleurs de toutes les dynamiques infâmes. L'armée française, partie pour lui damer leur pion dans son pré carré colonial, en arrive à solliciter leur assistance. Elle a une voilure trop faible et la bataille contre l'" Empire du chaos " était perdue d'avance. Alors François Hollande se console en portant à leur pinacle les réseaux françalgériens de la bande à François Mitterrand. Tout ceci peut être si effrayant pour le citoyen honnête qu'il préfère se réfugier dans le confort des illusions... Et croire que tout ira bien tant qu'il soutient les décisions attentatoires à ses libertés, ses acquis, son intimité, sa sécurité. Mais gare aux réveils tardifs ! La chute risque d'être vertigineuse.

12/2015