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Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

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Renaissance

Mémoires apocryphes du Greco

Ces Mémoires apocryphes du Greco, écrites en son nom à la première personne, reconstituent la carrière et la vie du grand peintre du XVIe siècle, à partir du regard qu'il a lui-même porté sur son oeuvre et ses contemporains. Ces mémoires déroulent ainsi l'arrière-plan idéologique et religieux dans lequel vivait Le Greco et retracent, pour chacune de ses principales toiles, les contraintes liées notamment aux dispositions du concile de Trente sur les images sacrées, mais aussi les enjeux, en termes d'oeuvres de dévotion auxquels Le Greco était confronté. Si le génie du Greco et son originalité profonde ne peuvent être épuisés par des éléments historiques, cet ouvrage rappelle opportunément l'influence de sa formation initiale comme peintre d'icônes byzantines et comme élève à Venise des ateliers de Titien, de Tintoret et de Véronèse, qui seront dans ses années de jeunesse ses principales références, même s'il ne faut pas négliger l'apport de Raphaël et de Michel Ange, quoi qu'il en ait pu avouer pour ce dernier. En cette fin du XVIe siècle, où la religion chrétienne, du moins dans l'Espagne de Philippe II, est largement partagée par toute une époque, il est éclairant, pour mieux comprendre les tableaux du Greco, de les resituer dans une atmosphère qui, pour l'essentiel, nous échappe aujourd'hui, et de chercher à les voir comme lui-même a pu les percevoir, pour en saisir toutes les nuances et la portée véritable. Michel Quiot est un universitaire spécialiste de philosophie ancienne. Sa connaissance des cultures méditerranéennes de la Renaissance fait de ces mémoires une occasion de découverte ou de redécouverte d'une société que le Siècle des Lumières a éloignée de nous, mais que les grands artistes comme le Greco nous invitent à retrouver. Mémoires apocryphes du Greco est son second récit historique.

02/2022

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Littérature française

Délivrance

Charles, Alsacien de naissance, est issu d'une union entre l'Alsace et le Lot et Garonne. Sa jeunesse va être bousculée entre trois visions plus ou moins réalistes du mot patrie. La première celle de son père, ce Tonneinquais, ancien combattant attaché à sa France, un héros de la Résistance. La seconde celle de sa mère strasbourgeoise garante d'une Alsace traditionnelle. La troisième celle sa tante mariée à un Allemand de Cologne et membre du parti nazi. Son regard d'enfant découvrit cette France profonde, celle des champs de tabac, de la valeur de la terre, mais aussi les fractures au sein de la famille. De cette période où la haine de l'autre se bâtissait, il en fut le témoin, mais également l'acteur. De la photo loisir, il fit son métier. Après plus d'un an comme réfugié, de 1939 à 1940, il retrouva l'Alsace sous la croix gammée. Son père conserva son emploi grâce à son beau-frère. En 1941, Charles devient membre du bataillon de réserve de police de Cologne. Durant toute la guerre il sera photographe auprès des armées. Il intégra l'Einstzatgrouppen B, se transformant en exécuteur mêlant l'image aux tueries. En découvrant l'horreur des ghettos, la haine du juif, il se fit reporter tout en conservant son statut de soldat. En 1943, le voilà Waffen SS, blessé il servit différentes institutions liées à la politique raciale. En 1944 il connut l'enfer des camps et les exécutions suite à l'attentat du 20 juillet de cette même année. Les bombardements furent son quotidien. En 1945, avec la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, il fit le choix de la fuite. La croix aidant le diable dans sa déroute, il rejoignit l'Espagne. Il ne cherchait pas le pardon encore moins l'oubli, mais simplement la délivrance.

12/2021

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Romans historiques

Le Fil rouge

Premier mai 1904, Aristide Landini, qui n'a pas encore quatorze ans, manifeste contre le comte de Torniella en Toscane. Celui-ci veut accaparer les terres communales indispensables aux paysans. Arrêté, l'adolescent est enfermé dans la sinistre prison de Roccastrada. C'est ce refus de l'oppression qui fera à tout jamais de lui un révolutionnaire. Antimilitariste, déserteur de la Première Guerre mondiale ("cette guerre est celle des marchands de canon"), il est condamné en tant que tel au bagne, puis finalement amnistié en 1919 comme des milliers d'autres déserteurs italiens. Pourchassé alors par les hordes fascistes en raison de son engagement politique trop rouge, il doit fuir vers la France avec sa femme et ses enfants. Les chemins de l'exil les portent en Provence, où ils retrouvent d'autres transfuges toscans et partagent avec eux une vie de solidarité et de fraternité. Durant les années trente, leur maison est celle de tous les réfugiés, italiens, allemands ou espagnols. La table de la "mamma" est celle de tous les clandestins. Entre rires et chansons, ils se lancent tous avec optimisme et générosité dans tous les combats : Le Front populaire, les accords de Munich, la guerre d'Espagne, et enfin en point d'orgue, comme une évidence, dès 1940, dans la Résistance. Aristide et ses fils Roger et Léo survivront-ils aux griffes sanglantes des polices française, italienne et allemande ? Fantastique saga familiale, qui couvre plus d'un siècle d'histoire, ce récit, empli d'humour et de sensibilité, revisite tous les événements de la première moitié du XXe siècle à travers le quotidien d'une modeste famille d'origine étrangère, venue chercher refuge dans le seul pays au monde où les mots "Liberté, Egalité, Fraternité" sont inscrits au fronton des édifices publics et pour lesquels ces immigrés étaient prêts à faire le sacrifice de leur vie.

09/2016

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Critique

Mérimée sous le signe de Vénus. Thème et variations

Comme son titre l'indique, le présent recueil consacre une large place à La Vénus d'Ille, nouvelle que Mérimée considérait, à juste titre, comme son chef-d'oeuvre. Si Vénus s'avère le thème majeur de cet ouvrage, c'est que la signature ou l'empreinte de celle-ci semble partout présente dans l'oeuvre à travers les métamorphoses mériméennes qu'incarnent ses héroïnes, comme Clara Gazul, Colomba ou Carmen. A partir de 1834, Mérimée devient inspecteur des Monuments historiques. C'est alors que l'oeuvre littéraire de notre auteur puise son inspiration dans l'archéologie. La quête se double d'une enquête. Et si La Vénus d'Ille, pour notre érudit inspecteur, renvoyait comme en miroir à la découverte de la Vénus de Milo ? D'autres aspects de la production mériméenne sont abordés dans ce livre. Qu'il s'agisse de la figure de la Bohémienne, de la corrida ou de l'Art – marqué du sceau de la beauté grecque – Vénus apparaît encore et toujours en filigrane. L'Espagne des bohémiens et de la corrida, de l'errance et du combat, la terre promise de l'authenticité et de l'énergie, surgit alors du calame de Mérimée que seul un " Espagnol à outrance " comme l'érudit écrivain Serafín Estébanez Calderón pouvait vraiment apprécier. C'est que la péninsule ibérique, ou la Corse, offrent aux Romantiques l'image d'un monde archaïque où Mérimée, toujours en quête des mystères de la nature humaine, peut s'adonner à une sorte d'archéologie, anthropologique celle-là. Un ensemble de varia complète l'ouvrage : intertextualité et démarquage avec Pouchkine, Mme de Staël, Holmes, Labiche, Dumas, Djâmi, Fulgence Fresnel, échos mériméens dans les pages de Maurice Sand et de Joseph-Sébastien Pons, des précisions sur le gaspacho, fort goûté par Mérimée, et enfin une évocation de son entourage familial.

01/2024

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Cyclisme, VTT

Wout, Remco & Co

Rodrigo Beenkens nous a fait vibrer tout au long de la saison 2022 sur les médias de la RTBF. Il faut dire que, depuis Eddy Merckx et Roger De Vlaeminck, il y a cinquante ans, la Belgique n'avait plus connu pareil feu d'artifice. Du vert de Wout van Aert au rouge de Remco Evenepoel, aux tours de France et d'Espagne, jusqu'à ce couronnement arc-en-ciel à Wollongong, en Australie, pour " le bonhomme " que le monde du cyclisme nous envie d'un coup. Sans oublier les résultats plus que prometteurs des formidables coureurs que sont Jasper Philipsen, Arnaud De Lie, Cian Uitdebroeks, Ilan Van Wilder, Florian Vermeersch, Mauri Vansevenant et Jordi Meeus. Elle vient d'où, cette génération dorée capables de tout gagner, au sprint, à la suite d'une longue échappée ou au sommet d'un col mythique ? Comment se font-ils une place à l'avant du peloton, ces jeunes champions en devenir qui piaffent d'impatience aux côtés de Remco et Wout ? Que peuvent-ils gagner dès les prochains mois ? Wout, Remco and Co est à la fois un récit d'exploits et un guide pour décrypter et apprécier en connaissance de cause la suite de l'épopée. Ce livre truffé d'anecdotes et de décodage de victoires... ou de défaites se lit comme un roman. Il nous amène d'un " monument " à un grand tour et s'arrête à des moments clés dans la trajectoire des deux icônes du vélo noir, jaune, rouge et des jeunes espoirs du cyclisme belge. La terrible chute de Remco Evenepoel au tour de Lombardie, il y a deux ans. L'embardée de Wout van Aert dans un contre-la-montre à Pau, en juillet 2019, où tout aurait pu s'arrêter. Avec ces coureurs, c'est sûr, les plus belles années du cyclisme belge sont devant nous !

03/2023

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Policiers historiques

Les Sept Châtiments

Dans la lignée des Rivières pourpres, le nouveau chef-d'oeuvre de Jordi Llobregat. " Il y a dans ce roman tous les ingrédients que j'aime, en tant que lecteur et en tant qu'auteur. " Bernard Minier Dans une petite station de ski des Pyrénées, située à la frontière de l'Espagne et de la France, un homme est retrouvé mort au fond des eaux glacées d'une piscine. Il est menotté et ses paupières sont cousues. Alex Serra, inspectrice aux homicides de la police de Barcelone, est envoyée sur place pour mener l'enquête aux côtés de Jean Cassel, un lieutenant de police français. Les investigations prennent un tour imprévu lorsqu'un lien est établi entre la victime et une grande famille de la région, propriétaire des terres de la vallée, dont l'héritière vit recluse dans un manoir isolé. C'est en effet dans l'histoire tourmentée du village, lieu de passage des fugitifs pendant la Seconde Guerre mondiale, que semble se trouver la clé de l'affaire. D'une ancienne colonie industrielle perdue dans la montagne jusqu'à un mystérieux monastère, Alex et Jean vont devoir réveiller bien des vieux fantômes pour découvrir la vérité. Et le temps leur est compté : alors qu'une tempête sans précédent s'abat sur la région, la liste des victimes ne cesse de s'allonger. Après Le Huitième livre de Vésale, salué par une critique unanime, Jordi Llobregat nous entraîne une nouvelle fois dans les arcanes de l'Histoire. Secrets de famille, personnages aux ambiguïtés multiples, construction d'une redoutable efficacité : un thriller hallucinant ! A propos du Huitième livre de Vésale : " Au gré des rebondissements, ce roman au suspense constamment renouvelé, qui se plaît à manipuler le lecteur et à déjouer ses hypothèses, est un voyage absolument trépidant dans une Barcelone gothique au seuil de la modernité. Dépaysement garanti. " Historia

10/2021

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camps, déportation

Elles étaient neuf. L'histoire vraie de l'évasion d'un groupe de femmes qui a survécu au pire de l'Allemagne nazie

Hélène Podliasky, grande tante de l'autrice, s'est échappée d'un camp de travail forcé avec la complicité de huit autres femmes résistantes. Elles ont traversé les lignes de front de l'Allemagne pour rejoindre Paris. Ce livre raconte leur histoire. Les neuf femmes avaient toutes moins de trente ans lorsqu'elles ont rejoint la résistance. Elles ont fait de la contrebande d'armes à travers l'Europe, hébergé des agents parachutistes, coordonné les communications entre les secteurs régionaux, parcouru les itinéraires d'évasion vers l'Espagne et caché des enfants juifs dans des appartements dispersés. Elles ont été arrêtées par la police française, interrogées et torturées par la Gestapo pour être finalement déportées en Allemagne. Leur amitié est née au cours cette terrible épreuve. A Leipzig, elles forment un groupe très soudé, faisant leur possible pour conserver leur dignité. Au moment de la débâcle allemande, forcées de participer à une marche de la mort, les neuf femmes parviennent à s'évader de manière audacieuse. Gwen Strauss a effectué un travail de recherches incroyable pour mettre au jour cette histoire saisissante d'entraide et de sororité malgré l'horreur, pour faire perdurer la transmission au sein des familles et au-delà. "Hélène embrassa la colonne du regard et vit qu'elle s'était distendue. Des intervalles s'étaient formés entre les sections, il n'y avait pas un garde en vue. Elle donna un coup de coude à Jacky. - Maintenant ? ! chuchota-t-elle en hâte. - Mais nous avions décidé d'attendre la nuit, objecta son amie d'une voix angoissée. Hélène tapota l'épaule de Zinka. - Regarde, il n'y a pas un soldat dans les parages ? ! - Tu as raison, c'est notre chance, confirma Zinka en prenant la main de Zaza". G. S.

02/2024

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Sciences politiques

Du liberalisme autoritaire

Tandis que le philosophe Carl Schmitt veut convaincre, en 1932, le patronat allemand de la nécessité d'un Etat fort, le juriste antifasciste Hermann Heller lui répond à boulets rouges en dénonçant le projet d'un libéralisme autoritaire, étrange synthèse entre libéralisme économique et autoritarisme politique. Le 23 novembre 1932, au seuil de l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne, le philosophe Carl Schmitt prononce une conférence à l'invitation d'une organisation patronale, la Langname Verein. Ce discours fut un événement décisif, qui contribua à rallier le patronat allemand à l'option autoritaire. Son titre annonce le programme : Etat fort et économie saine. Mobilisant des moyens de puissance inouïs, promet Schmitt, ce nouvel Etat fort ne tolérera plus l'émergence en son sein de forces subversives. Alors que la politique démocratique confond Etat et société, la politique autoritaire-totale dépolitisera la société et renforcera l'Etat, ceci dans les strictes bornes d'une distinction bien comprise entre Etat et économie. La lutte des classes ayant ainsi été placée sous le talon de fer de l'Etat, l'économie pourra refleurir. Lorsqu'il lit ce texte de Schmitt, son adversaire de toujours, le juriste antifasciste Hermann Heller, ne saisit que trop bien de quoi il s'agit. Peu avant de prendre le chemin de l'exil (il mourra en Espagne l'année suivante), il laisse un court texte qui compte parmi les plus clairvoyants de la période. Nous assistons là, analyse-t-il, à l'invention d'une nouvelle catégorie politique, un petit monstre conceptuel, le programme d'un libéralisme autoritaire. Ce recueil rassemble ces deux textes majeurs de la pensée politique, encore inédits en français, avec un appareil critique et une longue introduction qui restitue le contexte et problématise l'actualité de la notion de libéralisme autoritaire.

10/2020

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Guides des vins, dégustation

La nouvelle épopée des vins oxydatifs secs. Ces vins célèbres encore méconnus et nouveaux

Cette nouvelle épopée à laquelle nous vous convions consiste à rassembler et à vous faire découvrir une nouvelle famille de vins : les vins oxydatifs secs. Les Rancios, les vins Jaunes, les Jerez, le Fondillón, le Marsala sec ou les Madères, venus de France, de Catalogne, d'Espagne, d'Italie, de Grèce, de Hongrie, du Portugal et même d'Australie signent leur retour en force, mais restent largement méconnus du public. Le but de cet ouvrage est aussi de vous initier à l'univers complexe et passionnant de ces vins oxydatifs secs : remonter le temps jusqu'aux racines de la viticulture grecque et romaine, comprendre le processus d'élaboration de ces vins, découvrir leurs typologies plus ou moins subtiles, apprendre à les déguster avec des professionnels, vignerons, oenologues. La diversité de ces vins n'entame pas leur identité collective, au contraire ! Ils nous délivrent tous les témoignages d'une longue tradition paysanne et c'est cette pratique ancestrale (élevage en milieu oxydatif), le temps long de leur maturation et leurs saveurs qui les rapprochent. Tous ces pays, la plupart méditerranéens, conservent la mémoire des temps où les saveurs des grands vins n'étaient pas celles de fruits frais et de barriques neuves, mais celles de fruits secs, d'épices, de curry... que nous redécouvrons aujourd'hui pour le plaisir de nos palais. Tout au long de ses 190 pages, les contributeurs offrent aux lecteurs les expressions de ces vins, leurs histoires, leurs terroirs, les secrets de fabrication. Les illustrations réalisées par Paul SCHRAMM, les photographies de Michel CASTILLO et le graphisme de Pascal PARISELLE mettent à l'honneur les producteurs de ces vins oxydatifs. Les sculptures en liège et bouchons, les Ninots de Bernard PANDELE, dit Bibi et les Kanyataps de Pere FIGUERES, chanteur catalan, font le lien de tous ces producteurs.

07/2021

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XVIe siècle

Le prince des Corsaires. La vraie vie de Jean Ango

"Le Prince des corsaires" raconte l'ascension, la gloire et la disgrâce de Jehan Ango (le Jacques Coeur de la mer, 1480-1551). Né à Dieppe d'une famille bourgeoise, il s'initie très tôt à la vie de marin. En ce temps ou, avec l'accord du Pape, l'Espagne et le Portugal entendent se réserver l'exploration et l'occupation du monde, il est condamné à l'illégalité avec la bénédiction du roi. Il s'enrichit pour l'essentiel par la course et l'exploration du Nouveau Monde. C'est ainsi qu'il s'empare du trésor des Aztèques destiné à Charles Quint, devient l'armateur des premières explorations de Terre Neuve et du Canada. Il arme ensuite successivement les frères Verrazzano qui explorent le cap nord et la cote nord-est des Etats unis, puis les frères Parmentier qui explorent Madagascar les Maldives Sumatra et Java. Il bâtit ainsi une immense fortune qui en fait l'un des financiers de François Ier et l'ami de sa soeur Marguerite de Navarre. Il devient aussi un mécène de première importance, telle que certain le désignent comme le médis des Valois. Ce destin exceptionnel traverse la Renaissance à la périphérie de la cour mais sans manquer les mouvements qui l'agittent ; notamment l'engouement pour la poésie et les remiers questions soulevées par la Réforme. A cette recherche du salut, il est contraint de s'intéresser par amitié par Marguerite tout en comprenant bien tous les dangers que cela implique. Son habilité lui permet d'éviter les accusation d'hérésie mais sa disgrâce viendra de la mort du roi dont l'héritier Henri II préfère ignorer le créancier plutôt que rembourser les dettes de son Père.

03/2024

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Photographie

Les rencontres d'Arles photographie 2011. Non conforme uncertified, 42e édition

À travers une cinquantaine d’expositions installées dans divers lieux patrimoniaux exceptionnels de la ville, les Rencontres d’Arles contribuent chaque été depuis 1970 à transmettre le patrimoine photographique mondial et se veulent le creuset de la création contemporaine. Grâce à une programmation composée essentiellement de productions inédites, les Rencontres d’Arles sont devenues le festival de référence d’envergure internationale. Les expositions sont souvent produites en collaboration avec des institutions ou des musées français ou étrangers. La liste des photographes qui y ont été “découverts” est impressionnante. Son rôle de tremplin est renforcé par la présence de nombreux professionnels étrangers durant la semaine d’ouverture. Les missions des Rencontres d’Arles couvrent principalement deux objectifs : être à l’affût des basculements de l’image photographiée, du renouvellement des démarches, de l’approche du sujet photographié et des formes plastiques ; être au fait de l’usage des nouvelles techniques, proposer à tous les publics une autre conception de l’exposition photographique et un vrai rapport à l’image. En 2011, le Mexique, dont l’histoire photographique est riche, sera l’invité des Rencontres d’Arles. Des photos de propagande de Pancho Villa et Zapatta aux photographes les plus contemporains, les manifestations couvriront un large panorama. L’évolution de la photographie à l’heure d’internet sera l’objet d’une série d’expositions numériques, fruit d’une recherche d’experts prestigieux sur internet. Les dix ans de la nouvelle formule seront fêtés à travers les prix, et les Rencontres auront la primeur européenne de la “Valise mexicaine”, le trésor retrouvé des négatifs de Robert Capa, Chim et Gerda Taro sur la Guerre d’Espagne, et encore beaucoup d’autres expositions à découvrir.

07/2011

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Théâtre

Théâtre. Tome 8, Une femme trop honnête ; Boulevard Durand ; Comme les chardons

Une femme trop honnête. La "femme trop honnête" s'appelle Marie-Madeleine ; elle est licenciée en philosophie ; son mari s'appelle Robert, son amant Jacques. Et c'est pour retrouver sa pureté, par intransigeance morale, par rigueur dialectique, pour ne pas vivre dans le souvemr de deux hommes à la fois, qu'elle paye Roger 5 000 louis d'or, afin qu'il "anéantisse la conscience" de Robert. Le texte de la pièce représentée est suivi de deux grandes scènes inédites : la première, l'invasion de l'Europe par les Soviétiques ; la deuxième, sa dévastation par des bombes atomiques américaines. Boulevard Durand est l'histoire d'un procès et d'une erreur judiciaire dont l'auteur a connu plusieurs des héros. Jules Durand secrétaire de syndicat, fut condamné à mort en 1910. Une campagne pour la révision du procès fut entreprise. Jules Durand fut reconnu innocent mais il était, entre-temps, devenu fou de douleur. Boulevard Durand est une chronique qui raconte la vie de cet homme et de sa famille avant, pendant et après le procès. Comme les chardons... Jeanne affirme dès l'abord qu'elle aimerait être comme sont les chardons. Depuis bien des années Jeanne - qui ne nie pas son demi-siècle - s efforce de vivre ou de survivre, comme les chardons : immobile, indifférente, n'attendant et ne craignant plus rien. Elle partage son temps entre une Espagne dont le vide et les brûlures lui plaisent, et cette maison de Pont-Audemer où elle a été enfant, jeune fille passionnée - criminelle aussi, peut-être. Là, elle retrouve, chaque année, Juliette, l'amie, l'adversaire, la complice aussi, et le témoin de cette jeunesse qu'elle veut oubliée, morte. Entre ces deux femmes la vérité surgira avec la dramatique brutalité qui est le ressort des meilleures et des plus sobres pièces de Salacrou.

03/1966

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Agriculture

Economie rurale

Marcus Porcius Cato, surnommé l'Ancien ou le Censeur (Tusculum 234 -149 av. J.-C.), mena une carrière militaire - de la seconde guerre punique à la conquête de l'Espagne et à la campagne contre le roi de Syrie, Antiochos III le Grand - et politique brillante. L'intransigeance de ses convictions morales- il s'insurgea contre l'influence corruptrice de la civilisation hellénistique et dénonça le laxisme des Romains en matière de mœurs - et son patriotisme exacerbé en firent une figure légendaire de Rome. Connu sous le nom de De re rustica ou celui de De agricultura, l'Economie rurale est le plus ancien ouvrage en prose latine subsistant et le seul de Caton qui nous soit parvenu entier. Composé de notes, conseils, instructions et préceptes sur les techniques agricoles ayant trait à la culture des céréales, aux prairies, à la viticulture, à l'oléiculture, à l'arboriculture, à l'horticulture, il aborde également de nombreux sujets annexes: achat et inspection d'un domaine, obligations du fermier, équipement d'une oliveraie, d'un vignoble, construction d'une ferme, d'un pressoir, d'un broyeur à olives, d'un four à chaux, abattage des bois, engraissement des volailles, nourriture des esclaves, des bœufs, contrats de location et de vente, salage des jambons, traitement des luxations et des fractures, etc. On y trouve les plus anciennes recettes de pâtisserie et de préparation de vins utilisées par les Romains. Il est notre seule source au sujet de certains rites agraires et de certaines pratiques magiques. Parmi les ouvrages agronomiques des Anciens, sa valeur est d'autant plus précieuse qu'il livre des renseignements à l'état brut, apportant des documents uniques à l'historien des techniques, de la médecine humaine et vétérinaire, du droit et des religions.

04/2024

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Récits de voyage

Les pays invisibles

A l'heure où la technologie permet d'obtenir des images de n'importe quel point du globe et des confins de l'espace, certains pays échappent pourtant au regard de l'histoire et du discours mondialisés. Ce sont ces zones que l'écrivain portoricain Eduardo Lalo nomme les "pays invisibles", expression qui donne son titre à l'un de ses essais autobiographiques paru en 2006 et lauréat du Prix Juan Gil-Albert Ciutat de Valencia. Construction géopolitique, historique et sociale, le partage du monde en lieux visibles et lieux invisibles façonne les représentations, les discours et les pratiques de ceux qui les habitent. Il conduit ceux qui peuplent les premiers à ignorer les seconds que, du fait de ce partage, ils ne sont pas en mesure de voir. Eduardo Lalo est ainsi conduit à affirmer l'inexistence de Porto Rico, comme celle d'autres pays ou de certaines villes. Tenant à la fois du carnet de voyage, de la chronique et de l'essai philosophique, ce livre retrace les expériences d'un écrivain qui quitte Porto Rico, "royaume de l'invisible", et y revient à l'issue de plusieurs voyages en Europe, notamment en Espagne. L'analyse rigoureuse de ce que signifie l'invisibilité politique et culturelle vécue à la fois depuis les lieux invisibles et depuis les lieux visibles forme la trame du récit. Loin de toute victimisation, la lucidité de l'écrivain éclaire les enjeux de civilisation liés au désir de visibilité et au pouvoir qu'il confère, et montre qu'un contre-pouvoir est peut-être à l'oeuvre dans l'écriture de l'invisibilité et ce qu'elle requiert de la part de ses lecteurs.

04/2024

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Histoire des religions

Les convertis du pape. Une famille de banquiers juifs à Rome au XVIe siècle

Au XVIe siècle, alors que l'Europe était déchirée par les guerres de Religion, les papes voulurent faire de Rome un modèle pour la conversion des juifs. Sous la protection de Grégoire XIII, deux banquiers séfarades, Salamone Corcos et son fils Lazzaro, appartenant à l'élite de la communauté juive, furent baptisés puis intégrés dans la noblesse romaine sous le nom de Boncompagni, qui était celui du pape. Ces hommes firent ensuite sortir du ghetto, au besoin par la force, une quarantaine d'hommes, femmes et enfants de leur famille, tandis que quelques-uns, comme Devorà et son mari Joseph Ascarelli, résistèrent aux pressions qui les poussaient vers le baptême. L'histoire des Corcos devenus Boncompagni, restituée à partir des archives du tribunal de la Rote et des notaires de Rome, aborde le thème de la conversion sous l'angle de ses coûts et bénéfices économiques et affectifs, inégalement répartis selon l'âge, le genre et la situation des individus. Elle montre les effets du prosélytisme des papes sur les juifs, les conflits familiaux générés par les conditions violentes des conversions, et la capacité de la société chrétienne à intégrer les néophytes au prix de l'oubli de leur origine. Grande fresque familiale, Les Convertis du pape nous plonge dans les dynamiques économiques, sociales, politiques et religieuses qui déterminaient les marges d'action des individus dans la Rome baroque. Isabelle Poutrin est professeure d'histoire moderne à l'université de Reims Champagne-Ardenne. Spécialiste d'histoire religieuse et culturelle, elle a publié notamment Convertir les musulmans. Espagne, 1491-1609 (PUF, 2012) et a dirigé avec Elisabeth Lusset le Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir (PUF, 2022).

11/2023

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XVIIe siècle

Bons princes et ministres haïssables aux XVIe XVIIe siècles. Quand la réalité imite la fiction

Des princes en fuite qui se déguisent en valets comme dans les comédies. Des ministres en disgrâce qui savent mourir bravement comme dans les tragédies. Un recueil d'anecdotes méconnues et savoureuses. Des récits de cape et d'épée. Quand l'histoire ressemble aux romans. Le prince de Condé poursuivi par les cavaliers de Mazarin ou le roi Charles II d'Angleterre, traqué par les régiments de Cromwell, se sont retrouvés contraints, pour sauver leur tête, de jouer le rôle de domestiques, comme dans les comédies. Des ministres impopulaires, traînés en justice voire condamnés à mort, ont accepté de se sacrifier dans l'intérêt de leur souverain, égalant les héros de tragédies. Des exploits heureux ou malheureux qui ont été repris dans les romans et sur les planches des théâtres : après tout, la réalité inspire souvent les oeuvres de fiction. Mais plus étrangement, il arrive que les intrigues imaginées par les écrivains passent dans la réalité, comme si les grands personnages venaient à reproduire consciemment les comportements que leur assignent les littérateurs de leur temps. Les récits que rassemble cet ouvrage sont plus éloquents que des exposés méthodiques sur les institutions et les événements. Loin d'exposer les gloires ou les malheurs d'un roman national, ils exhument des anecdotes peu connues ou ignorées. Tous sont empruntés aux chroniques particulières de la France, de l'Espagne, des îles britanniques ou des principautés italiennes des XVIe et XVIIe siècles. En dépit de leur dispersion, ils révèlent les similitudes de styles qui se retrouvaient dans les diverses souverainetés de l'Europe baroque et des Temps modernes. Un tel recueil d'anecdotes comparées est une autre manière d'écrire l'histoire et de la rendre compréhensible.

05/2023

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Histoire internationale

La conquête du Mexique

La Conquête du Mexique décrit la destruction d'un empire par un autre, la rencontre de deux mondes, de deux cosmogonies, de deux hommes : un demi-dieu, l'empereur de Tenochtitlan, Montezuma, face à un parvenu calculateur et audacieux, le chrétien espagnol Hernan Cortés. Cette conflagration a posé d'innombrables questions morales et politiques dont nous ressentons encore les effets cinq siècles plus tard. Il fallait le savoir encyclopédique d'un Hugh Thomas, le plus grand connaisseur du monde hispanique des deux côtés de l'Atlantique, pour en mesurer toutes les implications. Après leur départ d'Espagne en 1519, quelque cinq cents conquistadores, contrairement aux instructions explicites, détruisirent leurs bateaux et prirent la route jusqu'à la capitale du plus grand empire du Nouveau Monde. Lorsqu'ils atteignirent Tenochtitlan, gigantesque ville située sur le lac Texcoco, ils reçurent un accueil courtois de Montezuma, qui les prenait pour des dieux. Plus tard, l'enlèvement de l'empereur aztèque, le retrait, enfin la destruction totale de la cité firent de cette conquête l'un des épisodes les plus fascinants et tragiques à la fois de l'histoire du monde. Comment imaginer qu'une petite bande de conquistadores, après avoir brûlé ses vaisseaux, ait pu détruire Tenochtitlan, la cité lacustre, chef d'œuvre d'urbanisme, l'une des deux ou trois plus grandes métropoles du monde de ce temps-là - Comment expliquer le plus terrible peut-être des quiproquo historiques : qu'une société profondément hiérarchisée, civilisée, ait vu des dieux là où il n'y avait qu'envahisseurs mus par une insatiable cupidité - Hugh Thomas peint ici, dans un style magnifique, une aventure inouïe, aux immenses répercussions sur le devenir de notre propre monde.

09/2011

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Ecrits sur l'art

Leiko Ikemura : Momstars

Avec son univers pictural expressif et combattif, l'artiste Leiko Ikemura née en 1951 à Tsu, au Japon, a d'abord fait sensation dans les années 1980 autour des Nouveaux fauves. Elle est aujourd'hui célèbre dans le monde entier pour ses jeunes filles qui flottent dans des mondes intermédiaires et ses paysages cosmiques aux créatures hybrides fabuleuses qu'on a pu voir notamment au Kunstmuseum de Bâle ou au National Art Center de Tokyo. Au Japon, elle est célébrée comme une artiste à laquelle la plongée systématique dans l'art occidental a plus que tout permis de prendre de plus en plus conscience de sa culture d'origine et qui a trouvé la voie d'une synthèse des deux cultures unique en son genre. A la CFA Contemporary Fine Arts de Berlin, elle occupe aujourd'hui deux étages de la galerie et y présente des oeuvres de toutes ses périodes, jusqu'aux sculptures les plus récentes. Leiko Ikemura a d'abord étudié la littérature à Osaka et en Espagne avant d'entrer en 1973 au département de peinture de l'Escuela Superior de Bellas Artes à Séville. Elle a ensuite vécu à Zurich, puis à Cologne à partir des années 1980 et à Berlin depuis la chute du Mur, où elle est titulaire d'une chaire de professeur de peinture à l'université des beaux-arts depuis 1991. Anaël Pigeat écrit que l'artiste habite encore, comme le chat en elle, là où l'histoire est vécue dans la rue, dans le revêtement des murs et le comportement des passants. Dans une ville élastique en transition permanente dont la géographie actuelle n'a plus rien à voir avec celle de l'époque où elle y est arrivée. Une ville où la politique se déroule dans la rue, comme son travail : d'une forme à l'autre.

06/2024

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Littérature étrangère

Le livre des hirondelles. Allemagne, 1893-1933. Souvenir d'un lanceur d'alerte

"Ecrit le jour où l'on a brûlé mes livres en Allemagne" : c'est sur ces mots glaçants que s'ouvre Le Livre des hirondelles d'Ernst Toller. Dramaturge reconnu dans le monde entier, héros de la gauche révolutionnaire, Toller figure en vingt et unième position sur la liste des auteurs dont les nazis ont mis les oeuvres au bûcher en mai 1933. Comment en est-on arrivé là ? se demande-t-il en prologue de cet ouvrage. Pour mieux le comprendre, l'écrivain raconte la succession des événements qui ont conduit l'Allemagne à la déraison. Toller se souvient : de son enfance dans une famille juive de Prusse-Orientale, de la Grande Guerre, et surtout de l'échec fracassant de la République des conseils de Bavière, portée par une révolution qu'il rêvait pacifiste. Vinrent ensuite les années d'une longue détention où, telles ces hirondelles s'obstinant à bâtir leur nid dans sa cellule malgré l'hostilité des gardiens, il continua de rêver à une Europe réconciliée en écrivant des poèmes et des pièces de théâtre. Mais à quelques kilomètres de là, dans une autre prison, Adolf Hitler s'attelait à un autre genre de livre. D'une sincérité et d'une lucidité absolues, Le Livre des hirondelles ne choisit jamais entre la littérature et l'histoire : il n'en surprend que mieux les vérités de la condition humaine. Auteur d'une oeuvre littéraire traduite en vingt-sept langues, admiré de Thomas Mann et de Rilke, Ernst Toller (1893-1939) fut aussi, en Allemagne comme en Espagne, de tous les combats perdus : contre la guerre, le fascisme, la misère. "Toller se situe d'emblée et irrémédiablement dans le clan des perdants - c'est ce qui contribue, aujourd'hui, à lui donner tant de force". - Le Monde

10/2020

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Littérature française

Louis le batailleur - saga des limousins (tome 19)

Ce dix-neuvième opus de la Saga des Limousins réserve encore de nombreux rebondissements et dinnombrables aventures à ses protagonistes du Moyen Age. Nous y verrons le roi Louis VI prendre en main le royaume de France et tout dabord ses domaines directs en y matant quelques vassaux rebelles. Son père le roi Philippe rentrera enfin dans les bonnes grâces de lEglise en se séparant de Bertrade. Arrivée en Chine Judith et Clotilde perceront les secrets de la fabrication de la soie et du papier, elles découvriront lextraordinaire culture de la dynastie des Hong et elles feront la connaissance du célèbre et redoutable juge Ti. En Europe la querelle entre le Beauclerc et Courteheuse tournera à lavantage du cadet. Nous suivrons également le périple de Bohémond de Tarente qui passera par le Limousin, épousera la fille du roi Philippe, puis qui sattaquera au basileus Alexis comme son père et de manière tout aussi infructueuse que lui. Nous verrons également les Vikings entrer en croisade. Ils essaieront daider les Chrétiens dEspagne à prendre Lisbonne aux Maures, de manière infructueuse, mais ils seront plus heureux en aidant le roi Baudoin de Jérusalem à prendre Sidon aux infidèles de Terre Sainte. La famille des seigneurs de Châlus, comme à son habitude, prendra une part active et souvent déterminante dans tous ces événements.

09/2021

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Espagne

La société traditionnelle et ses ennemis

Les temps modernes ont été le théâtre des guerres les plus sanglantes et les plus féroces de l'Histoire. Quoi-que revêtus de masques différents, leurs acteurs ont toujours été les mêmes, le libéralisme et le totalitarisme, s'affrontant impitoyablement sur la base de préjugés philosophiques communs. L'un et l'autre, en plus d'éclabousser de sang l'Histoire, réduisent l'existence humaine - individuelle aussi bien que collective - à la plus malheureuse des servitudes : par principe dans le cas du totalitarisme, par une inévitable conséquence de facto dans celui du libéralisme. Voilà, en quelques mots, le jugement que l'esprit traditionnel porte sur la modernité. Les pages de ce livre démêlent les prémisses communes de ce qui n'est en réalité qu'une gigantesque guerre intestine entre deux frères ennemis redevables de la même idéologie. Son approche ne relève cependant pas de la critique formelle, abstraite, externe du style moderne... Dans La Société traditionnelle et ses ennemis, José Miguel Gambra expose dans toute leur plénitude les traits caractéristiques de l'héritage carliste et les éléments de la seule tradition, d'origine divine, à laquelle, d'après ses principes, l'homme doive se soumettre. C'est à partir de la mise en lumière de cette tradition, qui n'est autre que celle des Espagnes, que l'auteur montre toute l'ampleur de la monstruosité des prémisses de la modernité.

05/2024

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Sciences historiques

La fin du village. Une histoire française

À travers la description et l’analyse de la vie quotidienne d’une ancienne collectivité villageoise provençale, ce livre s’attache à décrire la mentalité et le style de vie de ses habitants en soulignant les mutations et les bouleversements que cette collectivité a subis depuis la dernière guerre jusqu’aux années 2000. L’urbanisation et la modernisation ne signifient pas seulement la fin d’un monde clos et de son « chauvinisme de clocher » ; elles se paient d’une dissolution du lien collectif, entraînant l’individualisme vers une « postmodernité » problématique. De la « communauté villageoise » et du « peuple ancien » au « nouveau monde », les différentes parties du livre sont ordonnées autour de cette mutation : le développement de la consommation, du loisir et du tourisme ont érodé les anciennes traditions provençales ; les « néo ruraux » formés de couches moyennes urbaines et de catégories fortunées se sont substitués aux anciennes couches populaires touchées par le chômage et la fin de leur « petite patrie » qu’était la collectivité villageoise. La fracture est à la fois sociale et culturelle et met en jeu des conceptions et des rapports différents à la vie individuelle et collective. À rebours d’une vision idéalisée de la Provence, La fin du village montre une autre réalité où les populations locales ont le sentiment d’être « envahies » dans la période estivale – la Provence étant devenue, selon une expression largement usitée dans la région, le « bronze-cul de l’Europe ». Tandis qu’affluent touristes et nouveaux habitants fortunés en mal de soleil et de ciel bleu, les Provençaux se vivent comme les derniers témoins d’un patrimoine qui ne leur appartient plus, ou pire encore, les gardiens d’un décor de théâtre ou une « espèce en voie de disparition ». Aux anciens rapports villageois a succédé un individualisme désaffilié dont le rapport à la collectivité est devenu problématique. Sans nostalgie pour un supposé « bon vieux temps », l’auteur passe au crible de l’analyse critique les dérives du « nouveau monde ». Sur fond de chômage et de « village dortoir », il souligne l’importance prise par les fêtes en tout genre, l’« animation sociale et culturelle » et ce qu’il nomme d’un sobriquet les « cultureux » dont l’« ouverture » et les « pratiques artistiques » constituent un curieux mélange de pédanterie et de militantisme revisité ; il rend compte de formes nouvelles d’éducation et d’animation de la jeunesse qui tentent de façonner des individualités nouvelles avec un angélisme des droits de l’homme et une écologie qui verse dans le moralisme et les bons sentiments ; il s’interroge sur la façon dont la collectivité envisage aujourd’hui son rapport à la nature, à la vieillesse et la mort. Ces conceptions et ces comportements coexistent avec des formes nouvelles de misère et de désaffiliation (la « déglingue ») liées à la combinaison du chômage et à la déstructuration familiale. Le « village bariolé » qui succède à l’ancienne collectivité villageoise fait coexister des catégories sociales et des mondes séparés à l’intérieur d’un même espace géographique vide de projet commun. En ce sens, la « fin du village » constitue une sorte de « groupe témoin » d’une France morcelée et d’une évolution problématique des sociétés démocratiques, que les responsables politiques et les citoyens se doivent d’affronter au plus près des réalités.

09/2012

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Littérature française

Ceux qui n'avaient pas trouvé place

"Jamais personne ne m'est apparu plus secret, ou pour mieux dire, plus caché, plus dissimulé, que Serge Elkoubi. Lui dont l'histoire même paraissait inciter à une forme prégnante de mélancolie (et qui, au fil des années, s'y abandonnera de plus en plus volontiers) semblait paradoxalement ne se supporter qu'au présent. Un présent qu'il ne renonça jamais à vouloir modeler pour le seul profit de sa légende". Bordeaux, années 60, un jeune homme à l'oeil bleu acier change chaque semaine de voiture et de fille. Charmeur, avide de vitesse et de vie, Serge Elkoubi séduit les femmes et fascine les jeunes bourgeois avides de s'encanailler. Il navigue en eaux troubles, mystificateur, pilote de course, voleur de voitures, petit escroc. S'il a pu maintes fois vérifier l'effet de son bagout sur les juges, il n'échappe pourtant pas à la case prison, où se réjouit de l'y voir son père, ancien déporté sans pitié pour son hédoniste de fils. Les plages du monde, années 70. Serge quitte la France, vers l'Espagne, le Mexique, l'Indonésie... Enigmatique, il achète une nouvelle identité et change d'activités, s'accordant à la vague hippie : ça et là toxicomane, dealer, fabricant de paréos ou gigolo à ses heures. Celui que l'on appelle désormais Serge Dalia fuit le passé aussi vite que son ombre et finit par atterrir sur l'île de Saint-Martin, reclus volontaire dans sa propre légende. Quête et enquête autour d'un être insaisissable pour tous, tant pour ses enfants qu'il a à peine connus, que pour Bianca qui fut son alter ego féminin, ou encore son meilleur ami et avocat qui le suivit toujours. Par la grâce d'une écriture aussi limpide que son sujet est trouble, Olivier Mony cherche ici à dire l'absence, à briser la couche de glace et d'oubli qui obscurcit la mémoire, à restituer le mentir-vrai d'un être.

01/2021

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 23 : L'accident

Le soir même de son retour à Paris à l'issue de son premier tour d'Espagne de la saison 1951, Louis reçoit un appel téléphonique de Dubart-fils qui lui enjoint de partir pour Madrid dès le lendemain, seul, par le train (fin du tome 22). Il doit prendre en charge un groupe à l'hôtel Nacional. Sur place, le chauffeur lui apprend que le guide était un soûlard, il fallait l'attendre le matin, il dormait sur son siège... Lui-même, pour avoir tenté de le raisonner, s'était vu gratifié d'un coup au visage, il en portait encore le stigmate. Les clients, furieux, avaient délégué l'un des leurs pour se plaindre à l'agence, et Dubart avait finalement rappelé son guide. Un circuit tronqué, mais néanmoins riche en aventures. Une guide belge et son chauffeur, déjà connus de Louis : ils sont amants, mais Marielle, de son prénom, ne s'interdira pas une incartade, brûlante. Une voyageuse, Elisabeth, jeune femme au rire cristallin qui l'attire et à la fois l'intrigue, n'acceptera, elle, que les préliminaires : son ami, grand cardiaque, lui a fait jurer fidélité sous peine de le retrouver mort et enterré. Deux autres voyages, le dernier où tout l'opposera à un chauffeur mal embouché et obèse. Enfin Saint-Valat, et sa retraite hivernale. Drame domestique : Nadine a parlé dans son sommeil du matin : avec une ferveur qui en disait long, elle a prononcé un prénom : Manolo, celui d'un jeune et bel Espagnol, frère de la gardeuse d'oies de la ferme voisine. Sur l'intervention pathétique d'Hélène, la mère, Louis s'adoucira et les amants se réconcilieront sur l'oreiller. Mais le plus grave est à venir. Seraient-ce des signes annonciateurs du danger qui le guette ? Un matin, une large flaque d'huile souillera le carrelage de la cuisine, où il s'entête à garer sa moto ; et ce jour fatal, la mécanique récalcitrante refusera de démarrer...

11/2020

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Musique, danse

Quand les Bretons chantaient l'histoire. Un autre Barzaz-Breizh

Cet ouvrage se propose de vous faire découvrir un aspect peu connu du patrimoine culturel de la Bretagne, celui des chansons en breton sur feuilles volantes. Apparues vers le 17e siècle, les dernières chansons datent de l'après-guerre. Composées par des paysans, des commerçants ou des érudits locaux, elles étaient imprimées puis interprétées et vendues par des colporteurs lors des marchés, foires et pardons. Cette littérature populaire a été méprisée par les collecteurs du 19e siècle qui s'attachaient à des thèmes plus anciens et des sources exclusivement orales. Le sous-titre "L'autre Barzaz Breizh" veut montrer que l'usage de ces chansons s'est poursuivi très longtemps après les travaux de La Villemarqué publiés en 1839. Les chansons choisies pour illustrer ce thème relatent des faits historiques connus du grand public. On y trouvera des chansons sur les événements de 1848, la Commune de Paris, la conquête de Madagascar, la guerre d'Espagne, les deux guerres mondiales mais aussi sur les catastrophes du Titanic et de la Montagne Pelée, les crimes de l'empoisonneuse Hélène Jegado et la mort de Léon Gambetta. La politique n'est pas oubliée avec la Marseillaise, Vive Henri IV, L'Internationale et la campagne de F. Mitterrand en 1981. Des chansons sur les nouveautés, comme les pommes de terre, les allumettes chimiques, le chemin de fer puis bien plus tard le Spoutnik sont également proposées. L'ouvrage nous explique comment l'actualité était transmise à une population majoritairement non francophone, qui n'avait pas accès aux journaux en français et qui ne se déplaçait peu hors des communes environnantes. Une première partie explique ce qu'étaient les chansons en breton sur feuilles volantes et leur place dans le quotidien de l'époque. La seconde partie présente une vingtaine de chansons en breton avec leur traduction, un rappel de l'événement dans son contexte historique, des informations sur l'auteur, des remarques concernant le contenu ou l'interprétation de la chanson et l'existence d'autres compositions en breton sur le même thème.

10/2013

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Littérature française

Les seins de Fatima. Tome 3

Fatima, Mina, Julie, Alain, Alexandre sont confrontés aux nouveaux modes de vie de l'époque : "Mariage pour tous", "Droit au divorce", "PMA". Les relations homosexuelles deviennent tendance. Nos héros sont entrainés dans ce tourbillon ! Fatima se fait draguer par une femme, Angéla, l'institutrice d'Alice et Léo... Cela l'amuse ! Angéla subjuguée par Fatima, commet une faute professionnelle, relâchant la surveillance des enfants. Léo est kidnappé. Les ravisseurs visent Alexandre qui a un "côté obscur" dans ses affaires. La police gère bien le dossier et Léo est libéré indemne. Angéla et Fatima ont eu chaud. Le "Mariage pour tous" est voté. Elles régularisent leur liaison, leur amour. Pour Fatima, l'amour lesbien est une révélation. Attrait de la nouveauté ? Elle a déjà deux enfants. Mais Angéla rêve d'une "vraie" famille avec un bébé à elles, qu'elles élèveraient. PMA en Espagne. Elles font appel à Alain, inconscient et trop gentil, comme donneur de sperme ! Nos héros s'enfoncent, sans s'en rendre compte, dans des situations de plus en plus inextricables. A Shanghai, Mina brille dans les affaires. Alexandre la nomme responsable du développement de son groupe en Chine. Il travaille à Houston et Mina à Shanghai. Elle apprend que son mari la trompe avec une collaboratrice, Cindy. Passé un instant de fureur, Mina réfléchit. Si elle lui fait une scène, Alexandre niera, et, pour ne pas perdre la face, elle sera acculée au divorce. Or, même trompée, elle aime Alexandre. Avec un self-control parfait, elle manipule brillamment la situation à son avantage... Il n'en est pas de même pour Fatima. Elle tolère la situation être trompée par Angéla. Hélas après de nombreuses aventures saphiques, Angéla tombe amoureuse d'Emma. "Divorce pour tous" après le "Mariage pour tous" ! Alain va-t-il retrouver Fatima après un bien long, douloureux et tumultueux chemin ? L'auteur continue à jeter un regard amusé et plein d'humour sur ses personnages qui se débattent à la recherche du bonheur.

01/2020

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Beaux arts

Joaquín Sorolla. Lumière espagnole

Catalogue officiel de l'exposition Joaquín Sorolla à l'Hôtel de Caumont Centre d'art d'Aix-en-Provence du 10 juillet au 1er novembre 2020. . Joaquín Sorolla (1863-1923), l'un des plus grands noms de la peinture espagnole du XXe siècle, est à l'honneur à l'Hôtel de Caumont en 2020. On lui doit une des représentations les plus marquantes et éclatantes d'une Espagne lumineuse et méditerranéenne, optimiste et moderne. Fondée sur le naturalisme, sous l'influence de Bastien-Page, sa peinture est très marquée par la constante référence à Velázquez, que Sorolla considère comme son grand maître. Cet apprentissage est enrichi par un coup de pinceau libre et lumineux, proche de l'impressionnisme, et par une interprétation de la lumière et de la couleur incroyablement vitaliste et novatrice. Ses compositions magistrales, informées par les nouvelles possibilités de cadrage de la photographie, ainsi que par l'influence de l'estampe japonaise, nous captivent par leur spontanéité, leur immédiateté et leur modernité. L'exposition de l'Hôtel de Caumont s'appuie sur plusieurs recherches afin d'aborder la manière dont Sorolla a construit son oeuvre, s'attachant à trois questions fondamentales : le processus créatif de l'artiste, les sources des principaux sujets de son oeuvre et l'évolution de ces sujets au sein de sa production. Aux côtés d'oeuvres ambitieuses de grand formats, sont exposés de petits dessins et esquisses à l'huile, qui éclairent d'une lumière nouvelle sa conception de l'art, dont le trait principal est la luminosité et la spontanéité. Essentielles dans son processus de travail, ces esquisses de petits formats lui permettent de cerner les sujets qu'il explore, de tester des compositions ou des combinaisons de couleurs. L'exposition est aussi l'occasion de faire connaître, à travers les photographies et l'abondante correspondance de l'artiste, le caractère infatigable, quasi obsessionnel de son travail, et permet d'analyser la manière dont Sorolla a élaboré son style le plus personnel.

06/2020

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Critique littéraire

Georges Bataille. La fascination du Mal

Georges Bataille est partout. Maudit et fui de son vivant, il est sans cesse cité. Dès qu'on entre dans le champ des interdits, on se retranche derrière son œuvre colossale. Il serait, pour un peu, le responsable de ce dérapage nihiliste généralisé orchestré par les nouveaux dévots de la société du spectacle. Non, répond Pascal Louvrier, auteur de cette décapante biographie. Il n'est pas moderne, Bataille. Il est "contemporain de Lascaux ", pour reprendre la formule de Philippe Sollers, interrogé longuement, ici, par l'auteur. La fascination du Mal, chez Bataille, n'a rien à voir avec les fantasmes sodomites de l'homosexuel passif Max Aue, personnage repoussoir des Bienveillantes. Littell n'est pas Bataille. L'enjeu de la pensée bataillienne, absolument unique, c'est le maintien précaire, éprouvant, exigeant, de la contradiction entre rigueur et dépense, ivresse et connaissance, rire tragique et lassitude silencieuse. L'auteur revisite les grands textes de Bataille, en poussant l'analyse à l'excès, respectant ainsi la démarche de son sujet. Il devient Bataille lui-même, corps et esprit mêlés, expérience sans limites. Certains récits, comme Ma Mère et Madame Edwarda, prennent une dimension autobiographique troublante. On découvre, grâce aux récentes lettres publiées, un Bataille, amant sublime et abject, fou, entre autres, de Colette et de Diane, saintes de l'abîme. On le suit dans la forêt de Marly, penseur iconoclaste prêt au sacrifice humain. On le surprend, ivre, en compagnie de son ami André Masson, rédigeant en Espagne Le Bleu du ciel, chef-d'œuvre de lucidité, au cœur d'une époque qui acceptait, par lâcheté et bêtise, de valser avec le nazisme. Car Bataille fut le premier à étudier les mécanismes psychologiques du fascisme afin de le combattre efficacement. Pascal Louvrier le réaffirme, documents inédits à l'appui. Biographie, donc, rejetant la falsification et l'arrimage dont sont trop souvent victimes la vie et l'œuvre de Bataille. Le mot de désordre ? Refuser haut et fort, dans un style lumineux et elliptique, le nihilisme universel, c'est-à-dire le Bien actuel.

06/2008

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Santé, diététique, beauté

Une Bretagne à mi-hauteur

Condamné à vivre à mi-hauteur depuis sa naissance, Yves DIZERBO-BRONDES, aujourd’hui âgé de 70 ans, nous invite à partager son expérience. Sans être vindicatif, il nous démontre combien la société peut être impitoyable envers les plus faibles. Dès son plus jeune âge, il a dû faire preuve de volonté et d’obstination pour se faire une petite place dans la société. Il ne fut pas aisé de se faire accepter sur les bancs de la faculté. Aujourd’hui diplômé en droit, licencié ès lettres espagnoles, il bénéficie d’un emploi réservé dans l’administration : le voici dans un bureau au fond d’un couloir, dont les dimensions laissent rêveur et qui lui imposent moult manœuvres pour atteindre son bureau qui est d’ailleurs trop haut ; aucun contact avec le personnel, un isolement complet qui rappelle l’univers carcéral ! Trop souvent considéré comme une potiche à roulettes, il n’hésite pas à dire que « passer pour une andouille est une délectation de fin gourmet ». Il est l’auteur de quatre propositions de loi, dont le but vise à améliorer le sort de ses semblables (aménagement Urssaf, retraite, conditions de travail, examens scolaires). Vivant en célibataire dans un appartement au premier étage d’un immeuble lorientais, Yves Dizerbo-Brondes s’astreint au prix de mille efforts à être autonome ; il pratique régulièrement la natation, lit beaucoup et voyage souvent seul à bord de sa petite voiture. L’Espagne, qu’il connaît bien, est sa seconde patrie. La lecture de cette grande aventure mènera le lecteur à une prise de conscience et, il l’espère, à un engagement personnel dans cette lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie, sachant qu’il n’y a rien de pire que l’indifférence. Il a décidé d’apporter sa contribution afin que la frontière entre les gens valides et les personnes à mobilité réduite s’estompe peu à peu pour finir par disparaître. Ainsi, pour elles, demain sera un autre jour.

02/2019