Recherche

Sri Lnak manuscrits

Extraits

ActuaLitté

Religion

Les Manuscrits de la mer Morte révélés. Choix, traduction et interprétation de 50 textes clefs inédits

Depuis 1947, date de la découverte à Qumran des premiers manuscrits (ou rouleaux) dits de la mer Morte, il ne se passe quasiment pas de jour où ne rebondissent à leur propos des querelles si violentes que certains n'hésitent pas à parler de "scandale du siècle". Pourquoi des textes vieux de deux mille ans, où il est question de prophéties, de visions extatiques voire d'astrologie, ont-ils suscité la publication de plusieurs milliers de livres et entretiennent-ils un débat permanent ? C'est que leur contenu est infiniment moins anodin qu'on ne pourrait le croire ils donnent une multitude de détails très précieux sur le judaïsme du r siècle, sur les conditions de l'apparition du christianisme, et rendent compte de l'atmosphère messianique qui régnait alors au sein du peuple juif. L'enjeu est historique, certes, mais aussi théologique. Mais il y a aussi et surtout les rivalités entre diverses institutions européennes, américaines, israéliennes chargées de les étudier... Des complications politiques : depuis leur découverte, certains manuscrits ont plusieurs fois changé de mains et sont à présent dispersés. Dispersion mais aussi rétention, dissimulation, lenteurs inexplicables - ou trop explicables - sur fond de guerre picrocholine entre spécialistes. Toujours est-il qu'après cinquante ans ou presque une partie des manuscrits de Qumran (en particulier ceux de la grotte 4, sans doute la plus riche) n'ont été transcrits et traduits qu'à l'usage exclusif d'un club extrêmement fermé, ce qui a fortement entravé le travail des chercheurs. Deux savants américains, Elsenman et Wise, osant briser l'omerta, publient, traduisent et commentent dans le présent livre cinquante des textes les plus importants ou les plus représentatifs de la grotte 4 (parmi eux se trouvent deux des passages prêtant le plus à discussion, l'un parlant d'un "Serviteur souffrant", l'autre d'un "Fils de Dieu") ... Le lecteur peut, enfin, juger sur pièces.

02/1997

ActuaLitté

Beaux arts

Catalogue de livres et manuscrits rares et curieux de la bibliothèque de feu M. d'Hervilly

Catalogue des livres et manuscrits rares et curieux... composant la bibliothèque de feu M. d'Hervilly... Date de l'édition originale : 1872 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

ActuaLitté

Initiations

L'évangile essénien de la paix. Tome 3, Les manuscrits perdus de la fraternité des esséniens

" Avec arrogance, nous nous sommes éloignés de la Nature et l'esprit de Pan est mort. Les âmes des hommes ont été dispersées et l'espoir d'unité s'est perdu ; le glaive des croyances dogmatiques les empêche de se rejoindre. Vivre en harmonie avec l'Univers avait transformé la vie en une cérémonie majestueuse ; vivre en opposition avec l'Univers nous avait condamné à une vie basse, solitaire et sans issue. Cependant, en ce moment même, à nouveau, l'air du changement souffle sur la face du monde. Comme dans le début d'un nouveau rêve, à nouveau, la conscience humaine se réveille lentement. Une voix venue du passé ancien sonne divinement tout autour de notre petit monde. C'est à elle que je dédie ce livre. " Edmond Bordeaux Székely Ce troisième livre de l'Evangile Essénien est un recueil de textes de grande valeur spirituelle, littéraire, philosophique et poétique, issus de deux puissants courants de traditions imbriqués l'un dans l'autre. Le premier de ces courants, est celui dans lequel ont baigné les hébreux emprisonnés dans les geôles de Babylone : les Epopées de Gilgamesh y côtoient le Zend Avesta de Zarathoustra. Le second est celui qui traverse avec une majesté poétique les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, depuis l'époque indatable d'Enoch et des autres Patriarches, en passant par les Prophètes et jusqu'à la mystérieuse Fraternité Essénienne.

02/2024

ActuaLitté

Histoire littéraire

Gustave Flaubert, la fabrique de l'oeuvre. Les manuscrits de Flaubert à la bibliothèque de Rouen

La bibliothèque municipale de Rouen conserve un important fonds Gustave Flaubert. L'origine de cette collection remonte au don effectué par Caroline Franklin Grout, nièce et héritière de l'écrivain. Elle a en effet légué en 1914 les manuscrits de Madame Bovary et de Bouvard et Pécuchet. Il s'agit là d'un fonds majeur, présentant la première oeuvre par laquelle Flaubert est entré avec fracas en littérature, et la dernière, inachevée. Ces romans, qui sont également deux oeuvres "normandes", contribuent à l'identité culturelle de la ville et au rayonnement international de sa bibliothèque. A ces dossiers s'ajoutent d'autres manuscrits, dont la Lettre à la municipalité de Rouen, des feuillets concernant Salammbô, de nombreuses notes documentaires et environ 300 lettres. Pour commémorer le bicentenaire de la naissance de Flaubert, l'exposition La Fabrique de l'oeuvre ouvre les portes du cabinet de Croisset : on y découvre l'écrivain au travail, inventant le roman moderne, conjuguant la fiction et l'encyclopédie. Cet ouvrage comprend douze études sur les manuscrits conservés à Rouen et le catalogue de l'exposition.

01/2022

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Tout ce que j'aimais

Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque. De l'art et de la création, ils ont fait le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leurs vies... Sin Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.

08/2013

ActuaLitté

Manga

Tokyo Ghoul : Re Tome 16

"Ce que je déteste, c'est de ne rien pouvoir faire". Les humains de Tokyo continuent de se transformer en goules. Afin de couper la source du poison, le CCG et les goules unissent leurs forces en surface, tandis que Ken et Ayato s'enfoncent dans les souterrains du 24e. Jusqu'à tomber sur un obstacle : Nimura Furuta. Que désire Ken, lui qui fut le vecteur originel du mal dans ce monde ? Quel futur attend Tokyo et ses goules ?

04/2019

ActuaLitté

Manga

Sleeping Lovers

Haru, mon ami d'enfance, a un secret que je suis le seul à connaître : amoureux de son père, il est confronté à l'un des plus grands tabous. Je le trouve tellement beau et adorable que je suis prêt à tout pour veiller sur lui, même si je sais que ses sentiments ne sont pas pour moi. Mais un jour, je le trouve dévasté par la tristesse, et je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Et si je lui disais d'imaginer que mes doigts sont ceux de son père, me laisserait-il toucher son corps innocent... ?

05/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vivre, penser, regarder

Dans “Vivre”, la partie la plus directement personnelle du livre, Siri Hustvedt s’interroge sur son enfance, sur les formes que le désir ou l’imaginaire peuvent revêtir pendant cette période de formation. Célébrant la relation de complicité entretenue avec une mère qui lui a enseigné l’importance de l’autonomie et de la liberté, elle retrace sa quête, encore juvénile, et déjà problématique d’une tentative de définition d’elle-même en dépit de son “étrange tête” sujette à des migraines chroniques qui l’accompagneront tout au long de sa vie. S’attardant sur la notion de contexte familial en ce qu’il a pu donner naissance à tel ou tel personnages de fiction, évoquant son rapport au sommeil et/ou à l’insomnie, ou l’impact, sur son existence, de son ascendance norvégienne, elle aborde la question des fonctionnements et dysfonctionnements de la mémoire affective et le rôle joué par la figure paternelle, dont tout lecteur de La Femme qui tremble (Actes Sud, 2010) sait le rôle qu’il a notamment joué dans l’écriture du roman Elégie pour un Américain (Actes Sud, 2008, Babel n°1006). La deuxième partie de l’ouvrage, “Penser”, moins “anecdotique”, moins “narrative”, propose quant à elle une ambitieuse réflexion sur les liens qui existent entre fiction et mensonge, autobiographie et oeuvre d’imagination. Siri Hustvedt s’y interroge sur la “machinerie” de l’écriture comme sur celle de la lecture, sur la notion de vérité et sur l’amnésie en ses tours et détours. S’attachant à rendre compte de son expérience d’acquisition des instruments d’analyse permettant de mieux saisir les fonctionnements cérébraux, mentaux qui président aussi bien à la maladie (dans le pire des cas) qu’à la création artistique (dans le meilleur), l’essayiste, loin de prôner les vertus du seul jargon ésotérique (dont, tout en le maîtrisant, elle récuse l’utilisation abusive et parfois stérile), s’en affranchit pour rendre compte, avec autant de clarté et de “pédagogie ”que possible (et sans toutefois sombrer dans l’écueil d’une hâtive vulgarisation) de ses propres avancées dans le domaine de la psychanalyse ou des neurosciences, tout en mettant à contribution sa longue pratique d’écrivain et de lectrice des grands textes littéraires qu’elle a intimement fréquentés, aussi bien que des ouvrages les plus exigeants dans le domaine de la philosophie (Kant, Kierkegaard, Ricoeur, Merleau-Ponty, Sartre), de la psychiatrie (Freud, Winnicott, William James, Lacan) ou de la neurobiologie (Jaak Panksepp, Antonio Damasio). Cette partie dont un des chapitres a pour titre “L’Analyste et la fiction”, se clôt sur “L’Aire de jeu de Freud”, conférence prononcée par Siri Hustvedt à Vienne lors des rencontres annuelles Sigmund Freud, en juin 2011. La troisième partie, “Regarder” est consacrée à l’univers des arts plastiques (peinture et photographie en particulier) que Siri Hustvedt n’a jamais cessé de fréquenter à titre personnel aussi bien qu’en tant que critique d’art. On y retrouvera quelques-unes des figures tutélaires qui habitent le panthéon visuel de l’écrivain (de Goya à Morandi, en passant par Louise Bourgeois, Gerhard Richter, Annette Messager, Duccio di Buoninsegna, Richard Allen Morris, entre autres). De même que dans Les Mystères du rectangle (Actes Sud , 2006), l’écrivain propose ici une informelle leçon de regard, lequel, s’il peut naturellement convoquer des savoirs (historiques, sémiotiques), doit aussi être capable de s’en émanciper au profit du libre exercice du jugement reposant sur la réappropriation par tout individu confronté à l’oeuvre d’art, de la fonction et de l’activité purement “humaines” sur laquelle repose une expérience qui requiert, de la part de celui qui regarde, la participation du corps et d’une sensibilité subjective au moins aussi cruciales, sinon plus, que le fait de détenir une culture académique. Au terme de la lecture de cette somme architecturée de réflexions, de lectures, d’expérience que Siri Hustvedt cherche à transmettre en toute rigueur mais avec le souci d’apprivoiser, pour elle-même comme pour autrui, la complexité des tenants et aboutissants de l’expérience humaine en tant qu’entité problématique et toujours en devenir, le lecteur aura fait la connaissance d’un écrivain qui a consacré une considérable partie de son existence à explorer sans désemparer les arcanes de l’être au monde qui nous est donné en partage sous ses formes multiples et chez qui la “vocation” d’écrire est inséparable d’une aspiration à la connaissance de soi et de l’autre rendue possible par une fréquentation assidue de la recherche à l’oeuvre, de tous temps, dans les divers domaines de la pensée.

01/2013

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Cours sans te retourner

Srulik est juif polonais, il a huit ans en 1941. Il partage avec sa famille et de nombreux autres Juifs une existence misérable dans le ghetto de Varsovie. Un jour, Srulik fuit et parvient à gagner la campagne. Mais il se retrouve seul, sans cesse menacé par les soldats allemands et le racisme envers les Juifs. Pour passer inaperçu, Srulik apprend à se taire... mais peut-on oublier son propre nom ? Srulik décida de passer la nuit dans un arbre. Il grimpa à un chêne, choisit un endroit confortable entre de grosses branches, mais il fut incapable de dormir. Retrouverait-il les autres ? Sinon, qu'allait-il devenir seul dans la forêt ?".

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Le sionisme fut un humanisme

Le sionisme fondateur fut un humanisme, pas un nationalisme. Le mot "humanisme" fera sourire certains. D'autres, par contre, grinceront des dents : humaniste, vraiment, l'idéologie à l'origine du malheur des Palestiniens ? En fait, oui, et c'est l'objet de cet essai de le montrer. De souligner combien la référence à des valeurs universelles et la revendication correspondante d'une dignité pour tous furent au coeur de la logique fondatrice formulée par les premiers penseurs du sionisme. Une évolution était-elle inévitable ? Je suis enclin à le croire. L'humanisme du discours des fondateurs consistait en ce que ce dernier s'articulait autour de la question de l'altérité : le Juif comme l'Autre de la Diaspora, le territoire recherché comme rien de plus qu'un espace-refuge pour cet Autre. Or comment préserver le privilège humaniste de l'altérité dans un refuge désormais conçu comme juif et où, en quelque sorte par définition, le Juif n'est plus l'Autre ? Le sionisme des origines fut un moment de grande beauté dans l'histoire de la pensée rationnelle et universaliste moderne, dans l'histoire de l'humanisme. Le reconnaître, c'est également reconnaître que ce moment est passé. U. E.

03/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Mémoires d'un eunuque dans la Cité Interdite

Yu Chunhe, eunuque au palais de l'impératrice Xiaoding, l'épouse de l'empereur Guangxu de la dynastie des Qing, nous livre ce témoignage exceptionnel sur la vie quotidienne des castrats et sur celle de leurs maîtres. Entré dans la Cité interdite en 1898, à l'âge de dix-sept ans, il y passera dix-huit années terribles, marquées par la guerre contre les étrangers, l'exil de la cour à Xian, le traité de paix, la révolution, l'avènement de la république et la chute de l'empire. Ses mémoires riches en intrigues et portraits acerbes des familiers de la cour, nous en apprennent lus qu'un livre d'histoire officielle. Description édifiante des moeurs d'une époque, de sa décadence et de sa corruption, les Mémoires d'un eunuque dans la Cité interdite constituent un document historique unique, mais sont avant tout le récit émouvant du destin tragique d'un adolescent vendu aux trafiquants d'enfants de Pékin qui fournissaient le palais impérial en eunuques. Yu Chunhe révèle ce qui a souvent été occulté sur la vie privée de ces innocents, châtrés de force pour être ensuite emprisonnés entre les murs de la Cité interdite où ils étaient traités en esclaves, insultés, battus, tués selon le caprice de leurs maîtres. Le récit de l'une de ces vies meurtries fut enregistré par Dan Shi, historien spécialiste de la dynastie des Qing, qui décida de le publier sous la forme d'un roman.

01/2002

ActuaLitté

Histoire internationale

Une allumette vaut-elle toute notre philosophie ? Nouveau regard sur l'avenir de la Palestine

Personne n'avait imaginé que l'immolation par le feu d'un inconnu embraserait les peuples arabes, jusqu'à faire tomber des régimes autoritaires. Où se trouvaient alors les intellectuels et les philosophes arabes ? Tous morts, au sens propre ou figuré. Les écoles de pensée arabes ont longtemps cherché une solution en termes de "vérité unique" , qu'elle soit rationaliste, islamiste, marxiste, ou autre. Et elles ont échoué, constate Sari Nusseibeh. Il plaide en faveur d'un intellectuel ou d'un philosophe qui soit au-dedans et au-dehors du système, suffisamment enraciné en lui et suffisamment libre ou indépendant. Ni un "laïc" , pour reprendre le terme de Julien Benda, c'est-à-dire un homme du monde séculier ; ni un "clerc" , si retiré du monde que sa voix ne parvient pas aux laïcs. Il n'existe pas de meilleures leçons à étudier ou à enseigner que celles qui aident chaque citoyen à devenir capable de contribuer à une vie meilleure pour tous. Ce modèle, Sari Nusseibeh l'applique au conflit israélo-palestinien : laissons de côté les solutions "définitives" et "justes" ; cherchons ce qui peut améliorer les conditions de vie ici et maintenant. Qu'Israël octroie aux Palestiniens qui le souhaiteraient un statut de résident leur permettant de travailler, de circuler librement dans le pays et d'accéder aux services publics. Que les Palestiniens renoncent provisoirement à revendiquer des droits politiques en Israël. Construisons d'abord un vivre-ensemble. C'est ce vivre-ensemble qui créera les conditions favorables d'une intelligence politique capable d'inventer l'avenir et d'apporter la paix. Couverture : © Studio Flammarion

01/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un été sans les hommes

Lorsque, après trente ans de mariage, Boris prononce le tant redouté mot pause, Mia, poétesse en mal de reconnaissance, bascule dans la folie, le temps d’une fulgurante “bouffée délirante” qui lui vaut un torpide séjour en hôpital psychiatrique. Car cette pause recouvre une réalité douloureuse : elle s’incarne en la personne d’une jeune et fraîche neuroscientifique à la poitrine éloquente, collègue de Boris devenue sa maîtresse. Privée de la maîtrise des événements puisqu’elle subit l’infidélité de son mari et sa volonté de “faire une pause”, le coeur à vif, d’autant plus accablée que l’harmonie et l’amour avaient toujours régné dans leur couple, et incapable de rester un instant de plus dans un appartement imprégné de leur vie à deux, Mia quitte New York pour aller passer l’été dans son village natal du Minnesota profond, à deux pas de la maison de retraite où vit sa mère depuis la mort du père. Mia rejoint donc Bonden comme on part en convalescence. Cette coupure est l’occasion pour elle, au-delà du simple fait de s’éloigner de l’épicentre du tremblement de terre qui a ravagé sa vie, de se retrouver avec elle-même, de prendre le temps de la réflexion et, chose inattendue, d’aller de découverte en découverte. Ainsi fait-elle la connaissance de sa voisine, Lola, jeune mère de deux enfants fréquemment délaissée par un mari colérique et pour le moins instable, et lie avec elle une amitié sincère, née d’une solidarité féminine tacite et qui représente pour toutes deux autant d’occasions de dépasser leur peine, de rire et de se libérer. Un deuxième cercle féminin se dessine autour de Mia et des sept adolescentes inscrites à l’atelier de poésie qu’elle a accepté d’animer pendant l’été. Au fil des séances, ces jeunes filles, peu coutumières de l’exercice poétique et davantage préoccupées par les garçons, à l’heure des premiers émois amoureux, se mettent à jouer le jeu des mots et se livrent peu à peu, laissant entrevoir les classiques questionnements, conflits et rivalités de l’adolescence. Emue par ce qui ressemble fort à une persécution de l’une des filles du groupe par les six autres, Mia va tenter une forme de médiation par l’écrit, autour d’un jeu de rôles et d’écriture qui mènera chacune à repenser son attitude, sa place, et à s’interroger sur l’identité et l’altérité. A l’autre bout du fil de l’existence, Mia gravite dans la sphère du pétillant quintette d’octogénaires qui a pris ses quartiers à la maison de retraite de Bonden et dont fait bien entendu partie sa mère. Bien que menacées, comme toute personne âgée qui se respecte, par les chutes et l’Alzheimer, ces joyeuses veuves ont en commun une force de caractère qui les démarque des autres. Elles ont un regard différent sur la vie, elles sont libres, rayonnantes, savourent chaque instant et ont appris à vivre heureuses sans leur mari. Mia se régale de leurs histoires, resserre les liens avec sa mère et devient la confidente de la plus espiègle des cinq, Abigail, qui ira jusqu’à lui confier ses plus grands secrets. A un tournant de son existence, à la croisée des chemins, en observatrice attentive de tous les âges de la vie, Mia, nourrie de poésie et de philosophie, interroge son parcours de femme, pose un regard tantôt amusé tantôt amer sur son passé et se livre à une véritable introspection. Grâce à cette parenthèse féminine et féministe, Mia s’ouvre à une nouvelle vision des choses et se découvre. Un moment d’intimité avec ces femmes, articulé autour d’une réflexion dont l’érudition nourrit le plaisir que prendront toutes les générations à la lecture de ce roman solaire.

05/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Naissance littéraire du fascisme

Fin 1897 l'innocence du capitaine Dreyfus éclate au grand jour. S'opère alors un étonnant chassé-croisé. Bernard Lazare, le premier à avoir réfuté publiquement la thèse d'un Dreyfus coupable, se retire de la scène médiatique. Alors que Maurice Barrès, jusqu'ici silencieux, s'engage dans le déni de l'évidence : l'injustice commise à l'égard du capitaine juif. Le livre d'Uri Eisenzweig se penche sur ce moment paradoxal. Il en propose une interprétation touchant aux positions de fond de ces deux penseurs majeurs du dreyfusisme et de l'antidreyfusisme. Marqués par une même sensibilité littéraire fin de siècle, tous deux rejettent le récit comme forme privilégiée du vrai. C'est ce rejet qui, après avoir guidé son geste pionnier de démystification, écarte l'anarchiste Lazare du combat centré sur l'effort de raconter la vérité - dont le "J'accuse !" de Zola est le modèle. En même temps, la fascination pour une vérité échappant au récit génère chez Barrès une imagination romanesque qui, transposée au domaine politique, annonce le fascisme : une conception de la Nation comme entité organique enracinée, fatalement menacée par toute altérité, tout récit. A cette vision du monde correspondent un refus des valeurs universelles et un déterminisme racial. Le livre se termine sur une lecture du superbe journal d'une femme de chambre (1900) d'Octave Mirbeau. Inversant le rapport barrésien entre récit et vérité, ce roman est le premier à souligner que l'imaginaire fasciste naissant est indissociable d'un nouveau statut littéraire pour l'Autre - ici, le juif, tel que le représente l'antisémitisme.

10/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Souvenirs de l'avenir

En 1978, une jeune femme en quête d'aventure, S. H., s'installe à New York dans l'intention d'écrire son premier roman. Mais elle se voit bientôt distraite de ses projets par sa mystérieuse voisine, Lucy Brite, dont les propos aussi confus qu'inquiétants lui parviennent à travers la mince cloison de leur immeuble décrépi. S. H. se met à transcrire les étranges monologues de Lucy, où il est question de la mort brutale de sa fille et du besoin qui la taraude de châtier son assassin. Jusqu'à cette nuit de violence où Lucy fait irruption dans l'appartement de S. H. Quarante ans plus tard, S. H. retrouve le journal qu'elle a tenu cette année-là et entame un récit autobiographique — Souvenirs de l'avenir—dans lequel elle juxtapose savamment les textes contenus dans le journal, les ébauches du roman qu'elle tentait d'écrire alors, et les commentaires que ces brouillons de jeunesse inspirent à la romancière chevronnée qu'elle est devenue, afin de créer un dialogue entre ses différents "moi" à travers les décennies. Virtuose, incisif et poignant, le septième roman de Siri Hustvedt rassemble et magnifie les thèmes qui ont fait d'elle l'un des écrivains les plus reconnus de sa génération : le caractère faillible de la mémoire, la brutalité du patriarcat, les traumatismes qui livrent leurs secrets bien des années plus tard, l'oeuvre du temps et la capacité de l'imaginaire à receler le présent, voire à le guérir. Ce "portrait de l'artiste en jeune femme", voluptueuse superposition de récits, est un subtil alliage de réminiscences, de drôlerie et de magie narrative.

09/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Fatalité

" En toute logique, cela n'aurait pas été une nuit d'été marquante, si quelqu'un n'avait perdu une aubergine sur la chaussée. Tandis que je siffle, que je siffle l'air du marchand ambulant, ma roue avant écrase cette aubergine; je saurai après coup qu'elle était grosse et glissante en même temps que saillante; elle fait virevolter ma roue vers la gauche; je suis projeté à l'occasion deux ou trois mètres plus loin, je me jette dans cet accident qui devait survenir à ladite seconde. J'entends juste un grincement brutal de frein, ma bonne étoile s'éclipse à cet instant ; toutes les belles choses décrites aujourd'hui dans ce texte deviennent des balivernes, un tas de sornettes. Des images de rêve, à jamais. " Les six nouvelles rassemblées ici abordent des sujets très variés, mais toutes témoignent de la réflexion sur le destin, qui sous-tend l'œuvre de l'écrivain chinois Shi Tiesheng. Souvent proches du conte ou de la légende par leur ton, les récits font cependant une large place à l'abstraction et à la réflexion - sur la fatalité, la défaillance physique, la cécité par exemple - et séduisent immédiatement le lecteur par les tableaux envoûtants d'un monde souvent étrange. L'originalité de son imaginaire et la subtilité de son écriture font de Shi Tiesheng une des voix les plus intéressantes de la littérature chinoise contemporaine.

02/2004

ActuaLitté

Economie

Covid-19. Les trois mondes d'après

La propagation du coronavirus Covid-19 à une vitesse exponentielle dans le monde entier interroge sur la temporalité et l'origine de l'épidémie. La Chine est au centre des débats et se révèle au coeur de la chaîne de production et d'approvisionnement à l'échelle planétaire. Comment les Etats-Unis et l'Europe devront-ils revoir leurs stratégies de relocalisation et de réindustrialisation ? Les trois Mondes qui doivent s'imbriquer les uns aux autres par des relations de coopérations mutuellement avantageuses seraient le projet d'une chaîne de valeurs et de créations de richesses selon la matrice suivante : l'Afrique du Nord au Sud incluant le Maghreb et l'Egypte, l'Union européenne et le Machreq (le Levant) englobant l'Orient arabophone du Sinaï jusqu'à Bagdad. Les pays du Golfe occuperont une position centrale de co-financeurs de cette trilatérale et futur centre d'une nouvelle économie hors hydrocarbures. Cette combinaison de moyens et de potentialités s'articule autour de la technologie et de savoir-faire européens, cofinancés par l'institution européenne, des capitaux privés auquel, il convient d'ajouter les fonds souverains des pays du Golfe excédents de réserves de change.

01/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ange de nylon

Fie était une enfant programmée et désirée. Mais tout bascule quand cet enfant tant attendu naît enfin. Entourée d'autres mères attentionnées et aimantes, Beate doute de plus en plus : aime-t-elle véritablement son enfant ? Ange de nylon est un roman fort et dérangeant sur la maternité et les clichés qui entourent la relation parents-enfants. Il a été classé parmi les trois meilleurs romans norvégiens de l'année 2003 par deux grands quotidiens du pays.

03/2015

ActuaLitté

Manga

Dazzling Lovers

Haru, élève modèle dans son lycée, éprouve des sentiments amoureux qui ne lui sont pas permis. Aki, son meilleur ami depuis l'enfance, est le seul à connaître son secret. Un jour, Haru se décide à enfin avouer ses sentiments à celui qu'il aime, malgré les nombreuses réticences d'Aki. Mais lorsqu'il apprend que celui-ci a déjà quelqu'un dans sa vie, les larmes ne s'arrêtent plus de couler et c'est sur l'épaule de son plus fidèle ami qu'il trouve du réconfort. Il a toujours été là pour lui, sa présence était une évidence... et si au fond, Aki avait toujours aimé Haru ?

07/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le goût de la pluie. Nouvelles et prose de circonstance

Ce volume rassemble une quinzaine de nouvelles et quelques essais, qui remontent pour la plupart aux années 1920-30. Dans L’Éventail, Les Lampions de la première lune et Madame Zhou, l’auteur dépeint la naissance du sentiment amoureux chez des jeunes gens indécis face au désir qui les habite, tandis que Crépuscule à la saison des pluies ou Au Théâtre « le Paris » décrivent ces mécanismes inconscients chez des personnages d’âge mûr. Avec L’Amour de Shi Xiu, il se livre au pastiche de la littérature ancienne vue sous l’angle de l’analyse psychologique. Dans Soleil printanier et Brume, l’intrigue est assez secondaire par rapport au monologue intérieur qui s’apparente à un flux de conscience. De même, la crainte de ne pas sembler assez viril hante le personnage de Lune croissante de fin d’automne. Dans Le Poète, un lettré solitaire et déclassé, habitué d’une maison de thé, sombre peu à peu dans la folie. La Carte de visite montre les effets néfastes de la productivité du monde moderne chez un employé. Une technique proche du montage, l’importance accordée aux dialogues, font parfois songer au cinéma, comme dans La Danseuse au déclin du jour. L’érotisme se mêle au fantastique dans Yaksha, où le héros fasciné par une femme vêtue de blanc croit voir en elle un être démoniaque. Le Goût de la pluie, Voyage autour de ma chambre révèlent la maîtrise de l’auteur dans l’art de l’essai. Enfin, une évocation publiée en 1988 à l’occasion de la mort de Shen Congwen constitue un riche témoignage sur la traversée du siècle de ces deux écrivains. Ces textes proviennent, pour l’essentiel, de la période la plus active de Shi Zhecun. Comme celle d’autres écrivains de sa génération, son oeuvre n’a été redécouverte que récemment en Chine. Elle ressurgit intacte sous nos yeux, tout imprégnée encore des temps qui l’ont vue naître, que la brutalité et l’indifférence du siècle n’ont pas su effacer.

10/2011

ActuaLitté

Manga

Tokyo Ghoul : Re Tome 14

"Il est là, Ken. " Comme l'avait prévu Furuta, Ken se transforme en "dragon" après avoir absorbé une grande quantité d'Oggai, puis fonce vers la surface. Dans Tokyo, les cris de désespoir s'élèvent à mesure que le carnage s'étend. La capitale connaît une panique sans précédent. La voix d'un vieil ami résonne alors. Afin de récupérer Tokyo et Ken Kaneki, le CCG et les goules prennent une décision commune. Tous ont le regard tourné vers l'horizon de ce "monde absurde" où semble poindre une lueur...

11/2018

ActuaLitté

Shojo/fille

Let's Kiss in Secret Tomorrow Tome 3

Saya et Yûto continuent de vivre leur amour en secret. Tandis que les remarques blessantes de ses camarades se multiplient, Saya découvre le plan qu'Amabiki a mis en place. Sauf que, cette fois, la jeune fille est bien décidée à lui faire face ! Mais quelle sera sa réaction quand elle prendra conscience des véritables sentiments d'Amabiki ? Et qu'adviendra-t-il alors de sa relation avec Yûto ? !

01/2023

ActuaLitté

Manga

Tokyo Ghoul - Jack (pur numérique).

Dans le 13e arrondissement de Tokyo, les "goules", des monstres avides de chair humaine, multiplient les agressions. Un soir, Taishi Fura, un lycéen sur la voie de la délinquance, voit ses amis tomber sous les coups de la goule surnommée "Lanterne". Après cet événement tragique, il se retrouve à enquêter avec un camarade de classe aux cheveux encore noirs, lycéen le jour et inspecteur de la brigade des goules la nuit. Son nom : Kisho Arima.

07/2016

ActuaLitté

Manga

Tokyo Ghoul Zakki : Re

L'art book ultime de la série culte Le premier art book de Tokyo Ghoul, Zakki était un mini-art book au format manga. L'ouvrage qui vient clôturer le 2e opus, Tokyo Ghoul : re, est à hauteur de la renommée qu'a acquise la série au fil des années : c'est un ouvrage cartonné, grand format, de 288 pages, compilant absolument tout ce qui concerne le 2e arc de la série. Illustrations couleurs publiées et inédites, frise chronologique, poster-calendrier... le tout est accompagné des commentaires personnels de l'auteur. Un incontournable, pour maîtriser l'univers de Sui Ishida.

11/2019

ActuaLitté

Shojo/fille

Let's Kiss in Secret Tomorrow Tome 1

A la fin de leurs années collège, Saya, fille très populaire, et Yûto, garçon plutôt réservé , ont commencé à sortir ensemble après s'être découvert une passion commune pour un jeu en ligne. Mais à la rentrée au lycée, les rôles s'inversent : Yûto, métamorphosé en véritable beau gosse, devient vite le garçon le plus convoité des filles, tandis que Saya se renferme et dissimule sa relation avec lui pour ne pas se faire harceler par les autres lycéennes. Leur amour tenu secret pourra-t-il endurer les chamboulements de leur nouvelle vie ?

09/2022

ActuaLitté

Shojo/fille

Let's kiss in secret tomorrow T02

Empêtrée dans son mensonge, Saya est contrainte de cacher à tout le lycée sa relation avec Yûto, son ami d'enfance. Pire : alors qu'elle s'apprêtait enfin à dire la vérité, voilà que ses camarades se mettent en tête de retourner le lycée à la recherche de la mystérieuse petite amie de Yûto. Saya s'arme de tout son courage pour faire éclater la vérité, mais elle est loin d'imaginer la tournure que vont prendre les événements...

11/2022

ActuaLitté

Shonen/garçon

Tokyo Ghoul Tome 1

A Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s'en nourrir. Etudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu'au jour où il se fait attaquer par l'une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur... Remis de son opération, il réalise peu à peu qu'il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C'est le début d'une descente aux enfers pour Kaneki, devenu malgré lui un hybride mi-humain, mi-goule. Tokyo Ghoul a pris la suite de Gantz pour devenir le titre phare du magazine Young Jump de Shueisha. Sui Ishida, qui signe là sa première œuvre, instille le malaise par une description minutieuse des nouvelles sensations qui assaillent le héros et les transcendent par des scènes d'action explosives et magnifiques. Prenant à contre-pied les récentes productions sur les zombies, Tokyo Ghoul nous présente une vision inversée du combat de l'humanité contre ses prédateurs.

08/2013

ActuaLitté

Témoignages

Voyage autour d'un AVC

Cette phrase prononcée à l'hôpital par un médecin résonne encore dans la tête de Karima Sari. C'est en avril 2007 que son existence prend un tout autre tournant. Après une erreur de diagnostic qui retardera sa prise en charge, l'autrice est victime d'un AVC imprévisible et foudroyant. Elle n'a alors d'autres moyens que de combattre la maladie. Entourée de spécialistes et de son entourage, Karima Sari nous livre un témoignage poignant sur sa lutte effrénée afin de retrouver une santé perdue. C'est aussi le récit d'une femme qui se redécouvre, telle une seconde naissance, grâce notamment à la découverte de la pratique thérapeutique qui l'aidera a surmonter cette épreuve difficile : la sophrologie. Conseils pratiques, mécanismes de guérison, piste d'actions concrètes et informations utiles.

11/2022

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Elégie pour un américain

De retour à New York après l'enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa sœur, Inga, veuve dévastée et récente d'un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu'une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être. Conjuguant la mémoire de l'immigration et le thème du secret de famille, pointant les ambiguïtés de la transmission et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l'inconscient d'une Amérique déchirée entre l'apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l'habitent aujourd'hui.

04/2010

ActuaLitté

Shojo/fille

La paternité de M. Hiyama. Tome 1

Avec La Paternité de M. Hiyama, Eri Sakai questionne avec légèreté - mais non sans pertinence - la manière dont nous regardons aujourd'hui la parentalité ainsi que la place des grossesses dans nos sociétés modernes. Il y a trois ans, Kentarô Hiyama est tombé enceint. Décidant d'assumer publiquement sa grossesse, il est devenu une figure de référence. Désormais père (presque) célibataire, il mène de front, tant bien que mal, sa vie privée et sa carrière professionnelle. Mais le regard de la société sur les hommes qui décident d'accoucher a-t-il vraiment changé ? Rien n'est moins su^r... Et lorsqu'un chanteur en vogue vient lui demander conseil, Hiyama pourrait bien se retrouver à nouveau sous les feux des projecteurs !

04/2023