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Mémoires de guerre. 1940 - 1944

Extraits

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Littérature française

Mémoires d'enfance à Kerbasquiou (de 1945 à 1960)

Ces mémoires d'enfance s'échelonnent sur une quinzaine d'années. Ce récit autobiographique n'est pas un conte de fée, pourtant je garde le souvenir d'avoir eu une enfance heureuse. Petit garçon chétif, né durant la seconde guerre mondiale dans une famille de paysans bretons catholiques, je n'étais pas automatiquement prédisposé au bonheur. Les hivers froids, humides et gris, mes maladies récurrentes, l'absence de chauffage, de douche, de toilettes et d'eau courante dans la maison, une mère très occupée à gérer une famille de huit enfants... Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir ressenti la faim, le froid, le manque de sommeil, je me suis toujours senti en sécurité et le plus important, n'avoir jamais manqué d'affection de la part de ma mère et de ma famille.

03/2023

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Histoire de France

De Pontlieue à Kaliningrad. Les tribulations d'un enfant du siècle

Né en 1921, l'auteur raconte son enfance mancelle, à laquelle la guerre va mettre fin : Arrestation à Parthenay, en juillet 1943, par la police de Vichy en vertu d'un arrêté d'internement du Préfet des Deux-Sèvres, comme réfractaire au S. T. O. ; arrestation à Dantzig en 1944, par la Gestapo, pour complicité dans l'évasion de prisonniers de guerre alliés ; arrestation à Graudenz, en 1945, par la police militaire soviétique. Il fut parmi les derniers Français rapatriés d'URSS, fin octobre 1945, avec le convoi des "Malgré Nous" . Il a été journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest et à Ouest-France de 1946 à 1956. Les "tribulations" du jeune Claude Patard, emporté à travers l'Europe par le tourbillon de ce cataclysme sont un témoignage poignant de la furie des hommes, parsemées des inévitables pertes de proches, d'amis, de parents.

08/2015

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Histoire de France

Front de Lorient 1944 - 1945 (récit de guerre) suivi de Centre Siroco et Commando Trépel

Dans son récit autobiographique Front de Lorient, Henri Arz (1924-2009) raconte comment, à l'âge de 20 ans, vivant à la ferme de ses parents à Baden, dans le golfe du Morbihan, plein d'enthousiasme et de courage, il prend un engagement volontaire dans la Marine nationale. J'étais poussé inévitablement à la mobilisation pour chasser l'occupant afin d'arrêter les massacres, la barbarie, pour retrouver notre liberté et enfin notre joie de vivre. Le jeune soldat découvre l'horreur de la guerre au cours de la bataille de Nostang, fin octobre 1944. D'abord, un déluge d'obus, de fer et de feu tomba sur nos lignes, une odeur de poudre à canon envahit l'atmosphère. C'était démentiel. L'ennemi tentait ici, sur le terrain, une percée d'envergure massive. Les tirs au mortier s'y sont mis aussi, et les obus tombaient à profusion dans les tranchées. Son engagement se poursuit par un stage de commando marine qu'il relate dans Centre Siroco. Il décrit avec précision les épreuves très difficiles imposées aux candidats au béret vert, à l'issue desquelles il eut la grande fierté d'être certifié commando le 1er novembre 1946.

10/2019

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Résistance

Journal de guerre d'un méecin de la France Libre. Avec de Gaulle (1940-1945)

Médecin à Pointe-Noire au moment de la déclaration de guerre, Jean Vialard-Goudou s'engage dans la France Libre dès juillet 1940 et, de l'Erythrée à la Syrie et de la Libye à la Tunisie, organise sur ou à proximité du champ de bataille les premiers soins aux blessés des principales campagnes militaires auxquelles participe la 1ère BFL puis la 1ère DFL. De cet extraordinaire itinéraire prolongé jusqu'à la libération de la vallée du Rhône, cet homme discret mais à la personnalité affirmée a tiré un Journal de marches et d'opérations et un Journal de Bir Hakeim demeurés jusqu'à aujourd'hui connus seulement des initiés. Chacun à leur manière il est vrai, les deux textes proposent une lecture nuancée de l'épopée traditionnellement contée, le premier en mettant à jour un quotidien où les soldats trompent l'ennui avec les cartes, l'alcool et la bagarre, le second en révélant, lors de la bataille de Bir Hakeim, de sourdes rivalités entre docteurs et entre alliés. Ce faisant, et porté par un style sans compromission, ils livrent sur les exploits accomplis un témoignage à la fois inédit et authentique qui renouvelle leur connaissance et, quatre-vingt ans après les faits, offre au lecteur, plus qu'une plongée, une expérience au coeur de l'aventure Free French.

05/2022

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Histoire internationale

La guerre sous-marine allemande 1914-1945

En août 1914, les grandes marines européennes viennent de mettre en service leurs premiers sous-marins, sans vraiment avoir défini au préalable les conditions de leur emploi opérationnel. La marine impériale allemande est la première à envisager leur engagement dans l'attaque de la navigation commerciale ennemie. La vague d'indignation internationale soulevée par le torpillage, le 7 mai 1915, du paquebot britannique Lusitania apporte la preuve que cette nouvelle forme de guerre va à l'encontre des accords conclus entre les grandes puissances maritimes, et qu'elle expose la nation – qui n'hésite pas à la pratiquer – à l'accusation de barbarie. Tout à fait conscient de ce risque, le gouvernement allemand hésite jusqu'en février 1917 à recourir à la seule forme extrême dont il peut attendre le succès : la guerre sous-marine pratiquée sans restrictions. Déclenchée trop tard et avec des moyens insuffisants, elle ne fait que contribuer à l'effondrement final du Reich impérial. Confrontés, dès 1940, à un nouveau conflit avec la marine britannique qu'ils n'ont pas été autorisés à préparer, les chefs de la Kriegsmarine recherchent à leur tour dans la guerre sous-marine à outrance la solution au défi qu'ils doivent relever. Mais engagé dans un conflit continental sans issue et sourd à l'importance de la stratégie maritime proposée, Hitler refusera d'accorder les moyens qui auraient été nécessaires pour tenir en échec les deux principales puissances maritimes coalisées. Dans les deux cas, la chronique vivante et bien renseignée d'un échec inéluctable.

08/2017

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Petits classiques parascolaire

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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Allemagne

Peter Hensen. Un catholique allemand contre Hitler

A partir d'archives familiales et d'archives publiques allemandes, il s'agit ici de présenter l'itinéraire politique, le parcours professionnel et la vie familiale de Peter HENSEN (1888-1958), éditeur rhénan, à la tête d'un journal quotidien, la Godesberger Volkszeitung. Membre du parti du Centre-catholique (Zentrum), député au parlement de Prusse sous la République de Weimar, il est un farouche opposant au régime nazi. Persécuté dès 1933, il entraîne toute sa famille dans la tourmente jusqu'à la fin du Troisième Reich. En 1941, il choisit "l'exil intérieur" , vend ses biens professionnels et sa maison familiale, quitte les bords du Rhin pour Berlin, où il s'associe, en tant que gérant d'une entreprise de blanchisserie. Entre 1941 et 1945, il affronte des conditions de vie difficiles. Surveillé en permanence, Peter Hensen est emprisonné à la suite de l'attentat du 20 juillet 1944. En 1945, il est l'un des cofondateurs de la CDU de Berlin et revient en Rhénanie où il fait une éphémère carrière de député (1947-1950). Il meurt en 1958, après avoir été officiellement reconnu comme victime du nazisme. Histoire "par en bas" d'une famille allemande de Rhénanie, entre 1919 et 1958, l'enquête s'interroge sur les formes de l'opposition au régime hitlérien ainsi que sur la mémoire de la résistance individuelle des catholiques allemands.

09/2023

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Militaire

Histoire de la 1re armée française

70 ans après la capitulation des Allemands, le récit de l'ancien commandant en chef de la Première armée française est essentiel pour comprendre la part militaire prise par la France à la victoire des alliés en Europe, des plages de la Provence jusqu'en Bavière et en Autriche. La Première Armée a pour particularité de réaliser l'amalgame entre les unités débarquées d'Afrique et d'Italie et quelque 130 000 FFI qui se sont joints au combat pour la libération de l'Europe. De Lattre, né en février 1889, est lieutenant de cavalerie pendant la Première guerre mondiale. Dans l'entre-deux-guerres, il devient le plus jeune colonel, puis le plus jeune général de l'armée française. En 1940, il bat les allemands à Rethel. Arrêté et condamné à 10 ans de prison, il s'évade en 1943 et rejoint l'Algérie où il prend le commandement de la Première armée. Il s'empare d'Elbe et débarque en Provence en août 1944. La Première armée libère 25 départements et sauve la ville de Strasbourg. Le 8 mai 1945 à Berlin, Jean de Lattre signe au nom de la France l'acte de capitulation de l'Allemagne. En 1949, il est le premier Commandant en chef des armées de Terre d'Europe occidentale. En 1950, il est nommé Haut-Commissaire de France en Indochine. Il meurt en janvier 1952. Cette histoire est enrichie par les souvenirs et archives personnelles du grand chef militaire. Un grand classique qui garde toute sa force et sa valeur historique.

02/2024

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ouvrages généraux

Nous avons survécu, un enfant juif dans la France occupée, 1940-1944. Wir haben überlebt, ein jüdisches Kind im besetzen Frankreich, 1940-1944

1938. A la tête du IIIe Reich allemand, Hitler annexe l'Autriche. Aussitôt, les juifs y sont persécutés avec la plus grande violence. Fuyant des conditions de vie devenues insupportables, les Nussbaum, une famille aisée de Vienne, arrivent en France dans l'espoir d'embarquer pour la Palestine. C'est là, dans l'attente d'un hypothétique visa, que les rattraperont la guerre et l'invasion nazie. Harry Nussbaum a trois ans en 1939. Cet ouvrage retrace le périple rocambolesque de sa famille cherchant à échapper aux rafles de la Gestapo et de la police française. 1938. Hitler, Machthaber Deutschlands, annektiert Österreich. Sofort werden die Juden mit unheimlicher Gewalt verfolgt. Die Nussbaums, eine wohlhabende Familie aus Wien, fliehen vor unerträglichen Lebens-bedingungen und kommen nach Frankreich, in der Hoffnung später nach Palästina segeln zu können. Dort, in Erwartung eines hypothetischen Visums, werden sie von dem Krieg und die Invasion der Nazis aufgeholt. Harry Nussbaum ist 1939 drei Jahre alt. Dieses Buch zeichnet die abenteuerliche Reise seiner Familie nach, die vor den Razzien der Gestapo und der französischen Polizei fliehen musste. Edition bilingue français-allemand.

03/2023

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1931-1944 ; Tome 2, 1944-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

04/2006

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Sciences historiques

Mémoires retrouvées des enseignants alsaciens en Bade, des enseignants badois en Alsace. Umschulung 1940-1945

Mémoires retrouvées : - celles de centaines de fonctionnaires, des enseignants surtout, soumis par un recyclage intensif aux idées nationales socialistes, contraints d'enseigner dans en Pays de Bade et souvent isolés au fin fond de la Forêt-Noire, - celles des archives badoises et alsaciennes, rescapées elles aussi de la guerre et des destructions. Mesure de germanisation et de nazification accélérées de la vie publique en Alsace entre 1940 et 1945, la Umschulung a jusqu'ici été peu étudiée, surtout en France. Soixante-dix ans après, ces fragiles témoignages, parcelles de mémoire, sont restés vivants dans l'esprit de ceux qui ont vécu cette période noire de notre histoire.

02/2014

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Creuse-Corrèze

Histoire des maquis de la Résistance du département de la Creuse et de la Corrèze homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Haute-Vienne

Histoire des maquis de la Résistance du département de la Haute-Vienne homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Départements : Charente, Charente

Histoire des maquis de la Résistance des départements de Charente et Charente maritime homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1973

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Histoire de France

Intimité en temps de guerre. Journal d'une femme de déporté Février 1944 - Mars 1945

En novembre 1943, une jeune femme domiciliée à Lyon se réfugie avec ses trois enfants chez ses parents à Cinquétral, petit village du Haut-Jura. En février 1944, son mari, résistant, membre du Réseau Alliance, est arrêté, interné à la prison Montluc puis déporté à Buchenwald. Pendant toute la période de déportation de son mari, la jeune épouse va écrire chaque jour dans un journal des lettres à l'homme qu'elle aime et dont elle n'a aucune nouvelle. Elle lui raconte sa vie quotidienne sous l'occupation allemande, son courage, ses désespoirs, l'attente de son retour. Ce journal est un témoignage exceptionnel et émouvant. Il rend hommage à toutes ces femmes "ordinaires" qui ont fait front aux tempêtes de la guerre en se défendant comme elles le pouvaient, assumant la vie de leur famille, et dont on a si peu parlé. Femmes séparées de l'homme qu'elles aimaient, privées de la vie qu'elles auraient voulu inventer avec lui.

03/2011

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Lettres écrites de Rodez (1943-1944)

La lettre, pour Antonin Artaud, a toujours été un moyen d'expression privilégié : "Permettez-moi, écrivait-il le 17 mars 1932 à Jules Supervielle, de vous adresser mon article sous forme de lettre. C'est le seul moyen que j'ai de lutter contre un sentiment absolument paralysant de gratuité..." Et si, à Rodez, elle est d'abord tentative pour rompre l'isolement et retisser des liens avec l'extérieur, elle devient vite l'instrument par lequel Antonin Artaud va mettre en oeuvre une écriture entièrement recréée. On trouvait déjà dans le tome IX, sous le titre Lettres de Rodez, quelques lettres adressées à Henri Parisot. L'heureuse initiative de leur destinataire, les circonstances ont fait que ces lettres-là plutôt que telles autres avaient été portées à la connaissance du public alors même qu'Antonin Artaud était encore interné à l'hôpital psychiatrique de Rodez. Mais Henri Parisot n'était pas son unique correspondant et les tomes X et XI réunissent les lettres écrites par Antonin Artaud de Rodez, du moins celles qui ont pu être à ce jour rassemblées. Le tome X contient les lettres de 1943 et de 1944 : elles sont adressées aux médecins du service, à la famille, à quelques amis. Le tome XI, celles de 1945 et de 1946 : Antonin Artaud se libère de l'emprise psychiatrique comme de celles que famille et société exercent sur tout individu, rejette toute forme de religiosité, et les lettres qu'il adresse à un destinataire particulier sont, à travers lui, destinées à être lues par tous.

01/2011

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Histoire de France

Journal 1942-1944. Suivi de Hélène Berr, une vie confisquée

Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie.

01/2008

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011

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Histoire internationale

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

La résistance en Europe de l'Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l'étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l'armée des ombres n'aurait pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d'élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale. Pour ce faire, Olivier Wieviorka a étudié l'organisation puis l'action des forces clandestines et des gouvernements en exil de six pays occupés entre 1940 et 1945. En scrutant le rôle de la propagande, du sabotage et de la guérilla dans cet espace ouest-européen, il invite à reconsidérer sans tabou l'action de la résistance, ainsi que ses relations, tantôt cordiales, tantôt conflictuelles, avec les Alliés et les pouvoirs installés à Londres. Tout en mesurant la singularité de chaque pays, ce prisme original lui permet de pointer la communauté de destin qui unit cet ensemble appelé à être libéré par les troupes anglo-américaines. L'auteur lève également le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des grands Alliés dans le développement des forces clandestines, une donnée largement occultée lors des libérations. Il interroge, in fine, l'efficacité de l'armée des ombres, donc de la guerre subversive, dans la chute du IIIe Reich.

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Résistance

Pionnier de la Résistance. Le réseau Grenier-Godard (1940-1942)

17 juin 1940, l'occupation de Dijon débute. Très vite, de nombreux Dijonnais initient les premières manifestations du refus de la défaite et parmi eux, une famille du quartier Saint-Michel, les Grenier-Godard : Alphonse, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, gazé sur le front d'Orient en 1917, Blanche, infirmière engagée dès septembre 1939 et leurs deux jeunes fils, René 15 ans et Jean 11 ans. Sous l'impulsion de Blanche, la cheffe de réseau, les activités clandestines se développent : évasions de prisonniers, faux papiers, passages de la ligne de démarcation, renseignements, aide aux juifs. Le réseau compte plus de 300 membres en 1942. Une femme, une famille, un quartier. Comment et pourquoi entrer en Résistance dès l'été 1940 ? Comment fonctionne une organisation clandestine des débuts de la Résistance ? Pourquoi le réseau Grenier-Godard, après avoir été honoré et récompensé, est-il tombé dans l'oubli ? Telles sont les questions auxquelles répond la présente monographie, afin que ce réseau dijonnais sorte enfin des limbes de l'Histoire.

09/2022

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ouvrages généraux

La police secrète de la Wehrmacht en Belgique (1940-1945)

Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd'hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la " Gestapo ". Pourtant, cette police est loin d'être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d'activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s'est en effet rendue coupable de l'arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d'actes de torture et d'autres formes de violence demeurées largement impunies. Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l'historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l'Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu'à la descente aux enfers de l'été 1944. La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l'Abwehr sont autant d'aspects éclairés par l'ouvrage. Il propose également l'analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l'aide d'exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter. En ce sens, l'étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu'ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

04/2023

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résistances, sauvetages

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

L'histoire de la résistance décloisonnée des frontières nationales, par le plus grand historien du sujet. La résistance en Europe occidentale a longtemps été considérée comme un phénomène national ayant offert, tant sur le plan politique que sur le plan militaire, une large contribution à la défaite nazie. Mais l'armée des ombres n'aurait jamais pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Telle est l'ambition de ce livre, qui vise à mieux comprendre l'action des forces clandestines en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, entre 1940 et 1945, en analysant leurs interactions et en insérant l'histoire de ces combattants dans la grande stratégie anglo-américaine. En s'appuyant sur des archives aussi bien anglaises, italiennes que belges, Olivier Wieviorka renouvelle en profondeur notre perception de la place et du rôle des résistances intérieures, éclaire les politiques des gouvernements en exil et lève le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des Alliés. Chemin faisant, il mesure la singularité de chaque pays tout en construisant une grande histoire transnationale de la résistance.

08/2023

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Romans, témoignages & Co

Les combattants de l'ombre. La résistance française 1941/1944

Le grondement de la locomotive vous martèle les oreilles, amplifié par le tunnel. Un train de blindés montant vers la Normandie : vos ordres sont clairs, il n'y arrivera jamais. Il faut attendre, ne pas céder à la panique, les charges doivent exploser et faire le maximum de dégâts au convoi ; vos doigts sont moites sur le manche du détonateur. Autour de vous les partisans attendent aussi, les mains crispées sur les Stens et les grenades. Dans quelques instants la Résistance va frapper.

03/2023

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Résistance

"Catherine". Catherine Varlin-Winter, résistante, militante, journaliste (1925-2004)

Née de parents juifs russophones arrivés en France au début des années 1920, Judith Haït-Hin a quinze ans lorsqu'en juin 1940 elle fuit la capitale devant l'avance allemande. Dès 1941, à Montpellier où sa famille s'est réfugiée, elle intègre un groupe de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée). Fuyant l'entrée des Allemands en zone Sud, elle se retrouve, en novembre 1942, à Grenoble, en zone d'occupation italienne. C'est là qu'elle s'engage dans les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la Main-d'oeuvre immigrée). En 1943, elle gagne Toulouse et devient Commissaire aux effectifs de la " 35e Brigade ". En 1944, elle est en Meuse, membre de l'état-major départemental des FTP, chargée d'organiser les nombreux étrangers qui séjournent dans les forêts du département. A la Libération, elle accompagne quelque temps le " Bataillon de la Meuse " qui sera intégré à la Colonne Fabien, puis à la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny. De retour à Paris, elle écrit pour diverses publications liées au PCF, avant de devenir journaliste à L'Humanité. A ce titre, elle est notamment envoyée en 1948 en Palestine et rend compte de la création de l'Etat d'Israël. En 1953, c'est elle qui sera, au sein du journal, la principale animatrice de la campagne de protestation contre la condamnation à mort des époux Rosenberg. Ebranlée par les révélations du 20e Congrès du Parti communiste de l'URSS, puis par l'intervention soviétique à Budapest, elle quitte le PCF. Tentée un moment par la littérature, elle écrit et publie des poèmes, mais c'est vers le cinéma qu'elle se tourne finalement et devient productrice. Elle accompagnera des réalisateurs parmi les plus prestigieux, Joris Ivens, Chris Marker, Alain Resnais et bien d'autres.

06/2022

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questions militaires

Les hommes du Maréchal. La légion française des combattants 1940-1944

En août ? 1940, le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, décide de rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un ? million d'adhérents, la Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du régime de Vichy. La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la popularité du chef de l'Etat, mais la réalité est plus complexe. De fait, les anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite. Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime. Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre. Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de fond à un contexte exceptionnel.

01/2023

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Histoire de France

Pierre Laval : de l'armistice au poteau

Personnage complexe, Pierre Laval est l'objet de juge­ments con­tra­dictoires qui s'expliquent par sa politique de collaboration, ses mé­thodes de négociation et par certains défis à l'opinion. Né le 28 juin 1883 à Chateldon, licencié d'his­toire naturelle et de droit, il s'inscrit au barreau de Paris. Socialiste, maire d'Auber­vil­liers, député en 1914, réélu en 1924, il devient sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Con­seil et aux Affaires étrangères en 1925, puis ministre de la Justice l'année suivante. Elu sénateur en 1927, il est ministre du Travail en 1930, pré­sident du Conseil en 1931, tout en cumulant d'abord les fonc­­tions de ministre de l'In­té­rieur, puis celles des Affaires Etran­gères. Plusieurs fois minis­tre jusqu'à la guerre, il est l'un des artisans du vote qui donne les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et entre dans le gouvernement de celui-ci comme vice-président. Le 13 décembre 1940, il est arrêté par la police spéciale du Ma­ré­­chal pour incompatibilités personnelles et crainte de le voir mener une politique ultra collaboration­niste... Il est libéré sur l'intervention de ses amis et sous la pression de l'ambas­sa­deur allemand Otto Abetz. Il devient chef du gouvernement en avril 1942 et le restera jus­qu'en août 1944, étant le successeur désigné par le maré­chal Pétain au cas où ce dernier serait empê­ché d'exercer les fonc­tions de chef de l'Etat... Il part d'abord en Alle­magne, puis en Espa­gne pour finir par se rendre aux autorités alliées en Autriche le 30 juillet 1945. En octobre 1945, il est condamné à mort et tente de se suicider. Sauvé de jus­tesse, il est traîné, moribond, devant un peloton d'exé­cu­tion pour être fusillé. Le livre de Michel Letan est une série d'instantanés sur le Prési­dent du Conseil du gouvernement de l'Etat français. L'auteur, dans un texte objectif, décrit sa difficile tâche, entre les ultras de la Collaboration et les fidèles du Maréchal... La plupart des faits rapportés se situent entre 1940 et avril 1945.

07/2014